Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye promet de maintenir le dialogue avec les enseignants 

    SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye promet de maintenir le dialogue avec les enseignants 

    Mbour, 6 oct (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a assuré samedi à Mbour (ouest), que le gouvernement compte poursuivre le dialogue entamé avec le corps enseignant afin de satisfaire leurs nombreux points de revendication.

     »Les enseignants comme d’autres professions de la fonction publique ont beaucoup de revendications (…), nous entendons poursuivre le dialogue avec eux »,  a-t-il notamment dit 

    Le président de la République procédait ce samedi au lancement dans l’enceinte du Lycée Demba Diop, des activités de la 5e journée nationale de nettoiement ‘’Setal sunu reew’’, dédiée aux écoles, en présence du ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy et du corps professoral de cet établissement scolaire. 

    Le gouvernement met  »un point d’honneur sur l’éducation » qui doit être ‘’un moteur de la transformation économique et sociale, selon lui.

    Le président Bassirou Diomaye Faye est revenu sur l’importance de la profession enseignante du point de vue de son rôle mais aussi de ses valeurs.

     »La profession enseignante a plus de valeurs que n’importe quelle autre profession car c’est une profession qui forme les individus qui nous préparent à la vie et qui nous préparent à l’insertion », a-t-il expliqué.

    L’enseignant, a-t-il indiqué,  »au-delà de la transmission du savoir », doit aussi incarner  »des valeurs qui doivent être reconnues afin de mieux le soutenir. »

    Pour ce faire,  »il faudra mener l’éducation dans un cadre de sérénité qui préserve l’élève pour qu’il puisse concrétiser ses futurs projets professionnels, mais qui permettent également aux enseignants de respecter leur quantum horaire », estime le chef de l’État.

    Il a ainsi rendu hommage à  »tous les enseignants qui donnent au Sénégal les ressources humaines qui font sa respectabilité au plus haut niveau à l’échelle mondiale ».

    S’adressant aux élèves du lycée Demba Diop où il a fait ses études, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur les valeurs d’ »humilité et de travail acharné » qu’il a acquises durant son parcours scolaire.

    MF/DOB/MK/ASB

  • SENEGAL-MAURITANIE-CINEMA / Le film ‘’Black Tea’’ de Abderrahmane Sissako, une rencontre humaine entre l’Afrique et la Chine

    SENEGAL-MAURITANIE-CINEMA / Le film ‘’Black Tea’’ de Abderrahmane Sissako, une rencontre humaine entre l’Afrique et la Chine

    Dakar, 5 oct (APS) – Le film ‘’Black Tea’’, présenté, samedi, en avant-première à Dakar, évoque l’Afrique d’une autre façon, un continent qui veut des rapports d’égalité, a dit son réalisateur, le Mauritanien Abderrahmane Sissako.

    ‘’Il était important de montrer un continent qui veut l’égalité’’, a-t-il soutenu, lors d’une conférence de presse au cinéma Pathé.

    Cette romance dramatique d’environ 1heure 46 minutes, tournée à Taïwan après  »un rejet de la Chine », mais aussi en Côte d’Ivoire et au Cap-Vert, est avant tout une rencontre humaine entre l’Afrique et la Chine à travers l’histoire d’amour entre l’Ivoirienne Aya et le Chinois Gai.

    Cette production fabriquée avec une équipe sénégalaise met en scène Aya, une jeune femme d’une trentaine d’années, qui dit non le jour de son mariage en Côte d’Ivoire, à la stupeur générale et puis émigre en Chine.

    Dans cette ville où elle s’est bien intégrée, car parlant bien le mandarin comme d’ailleurs tous les Africains du film, Aya travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans dont elle tombe amoureuse.

    Leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés ? Le réalisateur a choisi la séance du thé pour rassembler deux cultures, mais surtout dit-il  »apprendre à connaître l’autre, à ouvrir les portes ».

     »Le thé est très symbolique. C’est pour montrer un continent capable d’embrasser la culture de l’autre, d’aller vers l’autre, c’est une force, pas une faiblesse », se défend-t-il.

    Abderrahmane Sissako qui a fait ce film dix ans après  »Timbuktu » (2014), le juge  »important » parce qu’il le sort du continent pour évoquer l’Afrique d’une autre façon.

     »C’est un continent qui nous est cher et il n’est pas à nous seuls », a affirmé le réalisateur quelques heures avant l’avant-première.

    Pour lui,  »au-delà des difficultés qui peuvent se passer ça et là, des conflits qui sont parfois meurtriés et qui peuvent se passer dans l’indifférence +la guerre au Soudan est une tragédie africaine+, c’est un continent qui arrive à se tenir debout, à se battre au quotidien, une bataille tenue par la jeunesse ».

    Abderrahmane Sissako dit présenter un film  »optimiste » qui montre le dynamisme d’une Afrique tout en espérant que la route de la soie jadis commerciale deviendra dans l’avenir  »humaine » portée par une nouvelle génération loin de celle des grands-parents de Li-Ben, le fils de Gai, pleins de préjugés, de stéréotypes sur l’Afrique.

     »Black Tea » présenté en février dernier à la Berlinale (Festival international de film de Berlin) évoque plusieurs sujets parmi lesquels l’identité, l’endurance des femmes qui souffrent en silence, l’émigration, les rapports humains, et aussi cette réflexion entre l’amour et le bonheur.

    D’une beauté extraordinaire avec ses plans de champ de thé, mais aussi ses scènes nocturnes,  »Black tea » donne une autre image de la Chine loin de celle d’une puissance économique qui aujourd’hui est partout sur le continent.

    Le film qui sort le 11 octobre prochain sera projeté dans 19 pays en Afrique et 56 salles de cinéma sur le continent, informe le staff du réalisateur.

    FKS/MK/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / A Mbour, le président Faye invite à plus de rigueur dans la construction des bâtiments publics

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / A Mbour, le président Faye invite à plus de rigueur dans la construction des bâtiments publics

    Mbour, 5 oct (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a déploré le laxisme noté dans la construction de certains bâtiments publics, invitant à plus de ‘’rigueur’ pour une meilleure conservation » et  »un meilleur entretien » des édifices historiques, comme le lycée Demba Diop de Mbour, où il a fait ses études secondaires.

    ‘’Je vous invite à plus de rigueur dans la surveillance des travaux, parce qu’il y a trop de laxisme dans ce pays’’, a-t-il dénoncé.

    Il s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement, à Mbour, des activités de la cinquième journée nationale de nettoiement ‘’Sétal sunu rééw’’, dédiée aux établissements scolaires.

    Une occasion pour le ministère de l’Education nationale de lui présenter le projet de réhabilitation et d’extension du lycée Demba Diop, d’un coût de plus d’un milliard de francs CFA.

    Il ressort de cette présentation que les derniers bâtiments du lycée sont plus fissurés que les anciens, construits dans les années 1950. Selon le chef de l’Etat, cette situation est le résultat d’ »un manque de rigueur dans le déroulement et la surveillance des travaux.’’

    ‘’A chaque fois que vous devez construire une infrastructure scolaire, ne pensez pas à ce que vous mettez dans vos poches, pensez plutôt à ce que vous investissez dans la ressource humaine sénégalaise’’, a exhorté le président Bassirou Diomaye Faye, qui a fait ses études secondaires au lycée Demba Diop, entre 1997 et 2000.

    ‘’Si sur chaque construction que nous faisons, on nous annonce que le bâtiment est fissuré, nous n’allons jamais avancer. Nous serons toujours dans un éternel recommencement’’, a poursuivi le chef de l’Etat.

    Selon lui, ‘’si un ouvrier est laxiste, c’est parce que son superviseur le lui permet ». Il a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une ‘’rigueur stricte’’ dans la surveillance des travaux.

    Ancien cours normal créé en 1946, devenu école normale en 1964, Demba Diop a été érigé en lycée en 1985.

    Aujourd’hui, il accueille plus de 4 000 élèves pour 67 classes pédagogiques et 52 classes physiques. Le site s’étend sur 12 hectares et comprend 24 ouvrages fonctionnels.

    Les ouvrages connaissent divers niveaux de dégradation selon les informations de la maquette du projet, qui fait état d’une inadéquation entre certains bâtiments et leur usage.

    Le bâti est implanté de façon éparse, rendant la gestion de l’établissement non optimale. Enfin, l’absence d’aménagements extérieurs limite le niveau de confort et d’aisance du personnel et des élèves.

    MF/DOB/MK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / A Mbour, Bassirou Diomaye Faye appelle à un  »effort collectif pour la transformation systémique » du pays

    SENEGAL-SOCIETE / A Mbour, Bassirou Diomaye Faye appelle à un  »effort collectif pour la transformation systémique » du pays

    Mbour, 5 Oct (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé samedi à Mbour (ouest), les populations, ‘’toute obédience confondue, à consentir un effort collectif pour la transformation systémique du pays et assurer son développement ».

     »Nous devons croire ici que c’est à nous de bâtir notre pays. Il n’y a pas de miracle, c’est l’effort et l’objectif commun que nous devons avoir pour faire progresser notre pays. Et pour cela, au quotidien, chacun de nous doit se considérer comme étant le maillon essentiel de la transformation systémique pour transformer notre pays », a dit le chef de l’Etat.

    Bassirou Diomaye Faye présidait les activités de la 5ème journée nationale de nettoiement,  »Sétal sunu reew », dédiée aux établissements scolaires.

     »Il n’y a pas de miracle. Tous les pays sont construits par des êtres humains. Les gens ont connu la guerre, la dictature, la famine, la pauvreté mais ils sont restés et se sont serrés la ceinture pour travailler et changer le visage de leur pays », a lancé le chef de l’Etat, à propos de la migration irrégulière qui prend de plus en plus d’ampleur dans cette localité côtière.

    Le président Faye a ainsi invité les jeunes à  »s’armer de patience », estimant que  »la migration irrégulière ne doit pas être la solution » pour elle.

     »Ceux qui étudient (les jeunes), doivent avoir la patience et savoir qu’il y a un temps de formatage, d’apprentissage, d’acquisition d’expérience, de recherche du travail avant de considérer qu’il faut aller dans ce péril de l’émigration irrégulière qui en dernier ressort ne doit pas être là solution », a-t-il souligné.

    Selon lui,  »l’émigration semble aujourd’hui n’être motivée que par la recherche de l’argent, de biens matériels, du confort et des choses éphémères », au moment où,  »dans le cadre de cette compétition-là, toutes les valeurs basculent y compris la valeur fondamentale à savoir le respect de la vie humaine ».

    Il a exhorté les familles à  »plus d’indulgence vis-à-vis des jeunes dans les foyers ».

     »Il faut que dans les familles, dans la société qu’on valorise autre chose que le matériel, respecter les autres membres de la famille qui n’ont pas une réussite matérielle, mais qui incarnent des valeurs en une exemplarité et qui forcent le respect », a insisté le président de la République.

    DOB/MF/MK/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Aquaculture à Tambacounda : le DG de l’ANA au chevet d’un secteur en perte de vitesse

    SENEGAL-ECONOMIE / Aquaculture à Tambacounda : le DG de l’ANA au chevet d’un secteur en perte de vitesse

    Gouloumbou, 5 oct (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Samba Ka, a visité vendredi, les stations aquacoles de Gouloumbou et Nétéboulou pour s’enquérir des difficultés qui entravent le développement du secteur dans la région de Tambacounda (est).

    La première étape de cette visite s’est déroulée au niveau de la station aquacole de Gouloumbou, une commune située à environ 38 kilomètres de la ville de Tambacounda.

    Nichée sur les berges du fleuve Gambie, la station aquacole de Gouloumbou est confrontée entre autres à des problèmes techniques et à une insuffisance de géniteurs.

    ‘’Nous avons visité une station aquacole qui n’est pas à sa pleine capacité puisqu’on à 1000 géniteurs mâles et femelles et la production en alevins n’est pas ce qu’elle devrait être’’, a relevé Samba Ka.

    ‘’Il y a également des problèmes techniques notamment des problèmes d’adduction d’eau, ce qui fait que certains bassins ne fonctionnent pas normalement’’, a-t-il ajouté.

    Le DG de l’ANA a évoqué les cas de vols au niveau de ces stations de Gouloumbou et les conditions difficiles du personnel.

     ‘’On a également trouvé un personnel qui travaille dans des conditions difficiles. On nous a signalé également des cas de vols, des personnes non identifiées viennent voler le poisson qui est mis dans les bassins’’, a-t-il déploré.

    M. kA a sur ce point a invité les populations à s’approprier ces stations aquacoles en les protégeant contre les malfaiteurs.

    ‘’Ce que nous faisons dans cette station est un bien public, c’est là où toute la région doit puiser des alevins pour aller les grossir. Donc, c’est un bien commun, il faut qu’on sensibilise davantage les populations, car cela ne devrait pas arriver’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui,  »si cette station ne fonctionne pas, on ne pourra pas approvisionner tous les producteurs qui auront besoin d’alevins pour développer leurs activités ».

    À côté de la station de l’Agence nationale de l’aquaculture, les populations de la commune de Gouloumbou, regroupées en GIE ont également aménagé quatre bassins aquacoles pour développer cette activité. Mais depuis trois ans, les bassins entretenus par ces GIE ont cessé de fonctionner à cause des problèmes financiers notamment d’un budget de fonctionnement.

    ‘’Nous avons également visité une station aquacole gérées par trois GIE qui n’est pas fonctionnelle. Ces GIE sont confrontés à des problèmes de fonds de roulement. Nous sommes prêts à les approvisionner gratuitement en alevins et parfois des appuis en aliments’’, a-t-il promis aux producteurs.

    A Nétéboulou, le secteur aquacole est à l’arrêt

    Après l’étape de Gouloumbou, le directeur général de l’ANA, s’est rendu au niveau de la ferme aquacole de Nétéboulou. Aménagé en 2022, la station aquacole de 6 bassins se situe sur les berges du fleuve Gambie à 30 Kilomètres de la ville de Tambacounda.

    ‘’On a fait les mêmes constats au niveau de la ferme de Nétéboulou. C’est des bassins 1000 mètres carrés mais qui ne sont pas exploités’’, a-t-il également signalé.

    ‘’A Nétéboulou, les populations ont été financées pour un cycle mais le cycle n’a pas été complété. On a réalisé de beaux bassins et on a mis quelques alevins mais l’aliment a fait défaut, finalement les producteurs ont récolté avant la fin du cycle et depuis lors l’activité est à l’arrêt’’, a-t-il déploré.

    Malgré les difficultés du secteur aquacole constatés au niveau de ces lieux visités, le directeur général de ANA a magnifié le potentiel aquacole de la région de Tambacounda, estimant que le secteur peut être un pourvoyeur d’emplois pour les populations.

     ‘’Les trois fermes que nous avons dans la région ont un potentiel de 60 tonnes par année et 60 tonnes c’est minimum 120 millions par année, donc ça se voit bien que l’aquaculture peut donner du travail aux jeunes’’, a-t-il argumenté.

    ‘’En termes de sécurité alimentaire, c’est aussi un secteur important parce que les populations peuvent avoir facilement du poisson frais et tout le bien de la consommation du poisson’’, a-t-il ajouté.

    Plaidoyer pour le renforcement des moyens de l’ANA

    Selon le DG, l’objectif de l’Etat du Sénégal est développer le secteur de l’aquaculture dans la région de Tambacounda pour fixer les jeunes au niveau de leurs terroirs.

     »Dans le budget de 2025, nous avons prévu une petite enveloppe pour financer des projets de jeunes, au minimum un projet dans chaque région pour contribuer à lutter contre la migration irrégulière qui fait des ravages dans notre pays’’, a-annoncé M. Ka.

     »Les gens doivent rester chez eux et pouvoir travailler car effectivement l’aquaculture est une alternative incontournable pour régler le problème de la migration irrégulière. Rien que pour 5 bassins, au moins 20 jeunes peuvent y travailler », a-t-il fait valoir.

    Le Dg de l’ANA a par ailleurs plaidé pour le renforcement des moyens de l’Agence nationale de l’aquaculture afin de mieux répondre aux besoins des populations en termes investissements dans le secteur.

    ‘’La moitié de notre budget va dans le fonctionnement, ce qui fait qu’en termes d’investissement, c’est très peu, nous sommes limités mais malgré tout, on essaie de faire ce qu’on peut pour réhabiliter tout cela, pour que les stations soient à 100% fonctionnelles et appuyer les acteurs en termes de formation, d’accompagnement et de conseils’’, a-affirmé Samba Ka.

    ABD/MK/ASB

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Mbour : Bassirou Diomaye Faye lance officiellement les activités de la 5è journée nationale de nettoiement

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Mbour : Bassirou Diomaye Faye lance officiellement les activités de la 5è journée nationale de nettoiement

    Mbour, 5 oct (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye qui est en déplacement ce samedi à Mbour (Ouest), a officiellement lancé les activités de la 5ème Journée de mobilisation (Sétal sunu reew), consacrée aux établissement scolaires, a constaté l’APS.

    Après la visite effectuée à l’ENO de Mbour, le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé vers les coups de 10 h 30 minutes dans la Cour du Lycée Demba Diop où il a assisté à la cérémonie de levée des couleurs.

    Bassirou Diomaye Faye s’est entretenu par la suite avec les élèves du lycée en répondant aux questions qui lui sont adressées par ces derniers, en rapport avec l’éducation, la formation et la migration irrégulière.

    Par la suite, M. Faye a lancé le premier coup de balai marquant le démarrage officiel des activités de la journée.

    Après cette étape protocolaire, Bassirou Diomaye Faye a planté un arbre d’ombrage dans la Cour de l’établissement, avant d’aller visiter la salle 36 du Bâtiment F du lycée Demba Diop où il a effectué ses enseignements en classe de terminale.

    Le président Faye a aussi visité l’exposition portant sur le projet de modernisation prochaine de l’établissement avant de s’adresser à la presse.

    DOB/ MF /ASB/MK

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTITIVTES / ‘’Sétal sunu reew’’ : Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Mbour

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTITIVTES / ‘’Sétal sunu reew’’ : Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Mbour

    Mbour, 5 oct (APS) – Le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Mbour (Ouest), où il va procéder au lancement officiel des activités de la 5ème journée nationale de nettoiement ( »Sétal sunu reew ») consacrée aux établissement scolaires, a constaté l’APS.

    Le cortège présidentiel est arrivée à 10h05 minutes à l’espace numérique ouvert (ENO), Cheikh Hamidou Kane, où il a effectué une visite des locaux.

    Sur les lieux, M. Faye a été accueilli par le gouverneur de la région de Thiès, Saër Ndao et le préfet du département de Mbour, Amadou Diop.

    Après cette étape, le président de la République se rendra au lycée Demba Diop, où il a fait ses études secondaires (1997-2000), pour procéder au lancement officiel des activités de cette journée.

    Au Lycée Demba Diop, le plus grand établissement scolaire du département de Mbour avec un effectif de près 4.000 élèves, c’est déjà l’effervescence.

    Les différents services de l’État, les populations, les enseignants et les élèves se sont mobilisés dès les premières heures de la matinée pour accueillir le chef de l’État.

    DOB/ MF/ASB/MK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse de la note du Sénégal par l’agence Moody’s à la Une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La baisse de la note du Sénégal par l’agence Moody’s à la Une des quotidiens

    Dakar, 5 oct (APS) – Les journaux reçus samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur la baisse de la note Sénégal par l’agence Moody’s, rendue publique vendredi par le ministère des Finances et du Budget.

    L’agence Moody’s a réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023, a déclaré, vendredi, le ministère sénégalais des Finances et du Budget.

    ‘’La note du Sénégal vient d’être revue à la baisse en passant de Ba3 à perspective stable à B1, avec une mise sous surveillance. Cette baisse est consécutive à la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés sur la période 2019-2023’’, a-t-il affirmé dans un communiqué.

    L’agence de notation a réagi de cette manière à ‘’l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024’’, ajoute le ministère.

     »Moody’s dégrade le Sénégal’’, écrit à sa Une Walf Quotidien. Le journal précise dans ses colonnes que ‘’la note Sénégal est passée de Ba3 à B1 avec une mise sous surveillance’’.

    Selon Walf Quotidien, cette baisse fait suite à l’’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le Gouvernement le 26 septembre, faisant état d’un taux d’endettement et un déficit budgétaire au-dessus des normes requis ».

    Il informe que ‘’face à cette situation, le ministre des Finances et du Budget réaffirme la volonté ferme du gouvernement de mettre en œuvre rapidement des réformes ambitieuses pour réduire significativement le déficit dès 2025 et consolider cette baisse à court terme, en accord avec les engagements pris au sein de l’UEMOA et la CEDEAO.

     »Les dégâts des faux chiffres’’, s’exclame à sa Une Bès Bi le jour. En langage clair, ‘’le Sénégal présente des risques d’insolvabilité, avec une situation économique qui fait peur aux marchés. Donc des obligations sujettes à risque de crédit élevé », explique le professeur d’économie à la Faseg, Amath Ndiaye dont les propos sont rapportés par la même publication.

    A en croire au professeur Ndiaye, ‘’le gouvernement n’avait aucun intérêt à donner des chiffres qui, du reste, ne sont pas officiels parce que pas encore certifiés par la Cour des comptes et qui au contraire, n’ont fait que détruire l’image du pays ».

    Le Quotidien lui, fait écho de l’affaire du journaliste Madiambal Diagne, interdit de sortir du territoire, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol. Ce qui fait dire à cette publication dans sa manchette  »AIBD, terminal politique ».

    Pendant ce temps, L’Info titre  »Tracasseries contre les opposants et journalistes Khalifa Sall hausse le ton’’. Dans le Journal, l’ancien maire de Dakar dit avoir appris, avec ‘’consternation’’, l’interdiction de sortie du territoire du journaliste Madiambal Diagne ‘’avec comme motif, la demande de restitution d’un passeport diplomatique dont il ne dispose pas ».

    Pour Khalifa Sall, toujours cité par le journal, ‘’un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’Etat du Sénégal.  »Ces méthodes, inacceptables dans un Etat de droit, doivent immédiatement cesser », selon lui.

    Pour sa part, le quotidien national Le Soleil, est revenu largement sur la 5e journée nationale de nettoiement  »Sétal sunu reew » consacrée aux écoles. ‘’A deux jours de la rentrée, certaines écoles inondées, voire vétustes, ont besoin d’être nettoyées », écrit le journal.

     »Mobilisation pour une cure de jouvence’’, affiche à sa Une le quotidien national qui annonce par la même occasion que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est attendu au lycée Demba Diop de Mbour, tandis que le premier ministre, Ousmane Sonko se rendra à l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    MK/ASB

  • SENEGAL-FINANCE / L’agence Moody’s revoit à la baisse la note du Sénégal

    SENEGAL-FINANCE / L’agence Moody’s revoit à la baisse la note du Sénégal

    Dakar, 4 oct (APS) – L’agence Moody’s a réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023, a déclaré, vendredi, le ministère sénégalais des Finances et du Budget.

    ‘’La note du Sénégal vient d’être revue à la baisse en passant de Ba3 à perspective stable à B1, avec une mise sous surveillance. Cette baisse est consécutive à la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés sur la période 2019-2023’’, a-t-il affirmé dans un communiqué.

    L’agence de notation a réagi de cette manière à ‘’l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024’’, ajoute le ministère.

    Il rappelle que cet audit a été fait à la demande des autorités sénégalaises, conformément aux ‘’exigences de la loi […] portant code de transparence dans la gestion des finances publiques’’.

    ‘’Le ministre des Finances et du Budget réaffirme la volonté ferme du gouvernement de mettre en œuvre rapidement des réformes ambitieuses pour réduire significativement le déficit dès 2025 et consolider cette baisse à court terme, en accord avec les engagements pris au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO’’, lit-on dans le communiqué.

    Le ministère assure qu’‘’une trajectoire claire sera définie pour abaisser le taux d’endettement’’.

    Il affirme que ‘’le Sénégal poursuivra sa collaboration avec ses partenaires internationaux, notamment la Banque mondiale et le FMI, mais aussi la CEDEAO, l’UEMOA, la BCEAO, la Banque africaine de développement, la BOAD et tous ses partenaires régionaux, pour améliorer la gestion de la dette, renforcer la gouvernance financière et assurer une transparence accrue dans les processus budgétaires’’.

    ‘’Le gouvernement reste ouvert au dialogue avec ses partenaires, tout au long du processus, afin de garantir un avenir économique stable et prospère’’, poursuit la même source.

    ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : Khor, quartier cosmopolite et exemple d’intégration réussie

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : Khor, quartier cosmopolite et exemple d’intégration réussie

    Par Ahmad Mouslim Diba

    Saint-Louis, 4 oct (APS) – Le quartier de Khor, fondé en 1899 par Golo Koné, un agent administratif du consulat de France, est niché derrière la route de l’Université Gaston Berger (UGB) et l’usine des eaux.

    Entre 6000 et 7000 âmes vivent dans ce quartier dont le fondateur est venu en 1886 de la cité voisine de Vauvert. Celle-ci doit son nom à ce dernier, Moussa Camara dit Vauvert, un Guinéen qui s’est apostasié et s’est converti au protestantisme.

    Il était peuplé au départ de gens de l’ethnie bambara originaire du Mali, auxquels sont venus se joindre des habitants de l’île de Diouck, située entre Leybar et Khor.

    Aujourd’hui, le quartier qui a grandi au fil des années est peuplé de diverses ethnies à la faveur des mariages mixtes. Il est confronté à des problèmes spécifiques liés à son statut d’ancien lit de fleuve.

    ‘’A l’origine, tout ce que tu vois là de la route à la digue, il n’y avait aucune habitation’’, raconte à l’APS Cheikh Amadou Diarra, dignitaire du quartier, retraité de l’enseignement et ancien reporter sportif à radio Sénégal.

    Selon ses confidences, ‘’le quartier de Khor a été créé en 1899 par Golo Koné, son arrière grand-parent qui venait du site d’en face cité, Vauvert du nom de Moussa Camara, un Guinéen qui s’est apostasié ensuite pour adopter le protestantisme’’.

    Golo Koné était un agent administratif du consulat de France. Il avait bénéficié d’un appui de ses patrons qui lui avaient proposé un site au quartier Nord. Mais, ce site ne lui convenait pas du fait de ses pratiques mystiques, explique Diarra, en présence d’autres dignitaires du quarter réunis pour les besoins de cet entretien.

    Par la suite, les Français lui proposèrent un vaste espace sur la route Ndiaye Diouf, au quartier Khor. Il l’offrit à ses enfants qui y obtinrent chacun une parcelle, poursuit-il.

    Il avait jeté son dévolu sur un petit espace derrière l’usine des eaux pour s’y installer avec l’assentiment de ses patrons.

    La case de Golo

    D’ailleurs, à l’époque, Khor s’appelait  »Golo Bougou » (la case de Golo), rappelle M. Diarra. Il signale que son arrière grand-parent sera suivi sur les lieux par Yoro Sidibé. Présent au moment de l’entretien, un des descendants de ce dernier, Moussa Sidibé, acquiesce de la tête pour conforter les déclarations de Diarra.

    Moussa Sidibé signale d’ailleurs que son père, Thiélokho Yila, fut le premier enfant né dans ce quartier en 1903, avant de rendre l’âme le 9 septembre 1993.

    Le quartier s’est agrandi avec l’arrivée massive des populations de l’île de Diouck, désireuses de se rapprocher de la ville. Ce qui justifie la présence aujourd’hui de toutes les ethnies, soulignent nos interlocuteurs. Ils rappellent que le guide religieux de Ndiassane y comptait beaucoup de disciples venus du Mali.

    Il y avait obtenu un lopin de terre pour y caser ses fidèles. Il les incitait à s’orienter vers l’agriculture.

    Ce terroir s’est dépeuplé avec la salinisation accentuée par les barrages. Par le passé, l’eau douce coulait le long du canal de Khor, jusqu’à la vallée de Lampsar et favorisait le développement du maraîchage.

    L’exode depuis le Wassoulou

    Sur les origines des premiers habitants, Cheikh Amadou Diarra s’accorde avec nos autres interlocuteurs sur le fait que  »les bambaras, sous l’étreinte de Samory Touré, voulaient s’éloigner de leur terroir, le Wassoulou, au Mali, connu pour avoir donné au monde la grande cantatrice Oumou Sangaré. C’est ainsi qu’ils vinrent s’installer au Sénégal ».

    Sur leur route, ils auraient appris la capture de Samory, mais avaient déjà décidé de  »s’éloigner de leur mère patrie’’.

    Sur l’origine du nom Khor, nos interlocuteurs pensent qu’ils pourraient avoir deux origines. L’une des hypothèses avancées voudrait qu’il vienne de la déformation linguistique de  »Poncoro » qui signifie près du pont en bambara.

    La seconde serait liée à la présence à l’époque, et jusqu’à récemment, d’une entreprise de fabrique de coquillages (Khor en wolof) sur un endroit situé non loin du pont.

    Nostalgique de sa tendre enfance passée dans ce quartier, Cheikh Diarra en garde encore le souvenir. ‘’Pendant notre enfance, nous ne savions un piètre mot de la langue wolof, que nous avons appris au contact de nos autres camarades à l’école française’’, explique-t-il.

    Parmi les illustres fils de Khor figurent l’ancien gouverneur de Dakar, Ibrahima Koné, ainsi que son frère, Adiouma Koné, également administrateur civil. Ce dernier fut préfet du département de Kébémer. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’il fut rappelé à Dieu.

    Ils étaient tous fils de Fandiery Koné dont l’école primaire du quartier porte le nom.

    Parmi les illustres fils de Khor figurent l’ancien gouverneur de Dakar, Ibrahima Koné, ainsi que son frère, Adiouma Koné, également administrateur civil. Ce dernier fut préfet du département de Kébémer. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’il fut rappelé à Dieu.

    Ils étaient tous fils de Fandiery Koné dont l’école primaire du quartier porte le nom.

    Figurent aussi parmi les illustres fils de Khor, le colonel des armées, Talibouya Koné, ainsi que notre interlocuteur Cheikh Amadou Diarra, ancien reporter sportif de radio Sénégal. Pendant longtemps, il assura la couverture médiatique des activités à Louga et Saint-Louis, pour le compte de la radio nationale.

    M. Diarra est aussi écrivain à ses heures perdues. Il a en effet publié deux romans : ‘’Kéba, l’héritier bamanan de Faraguedougou’’ et ‘’A l’épreuve du destin’’.

    L’assainissement, problème prégnant à Khor

    Les populations de Khor sont confrontées à divers problèmes dont le plus prégnant est certainement celui de l’assainissement, affirme Djibril Coulibaly, président du Comité de gestion de l’école et membre du collège des sages du quartier.

    Leur grand-père, Fandiery Koné, connu pour être un visionnaire, avait songé à construire une digue de protection pour protéger le quartier des inondations. Il se plaçait aussi dans la perspective d’une future extension du quartier sous la menace des eaux en  saison des pluies.

    L’Association pour le développement de Khor a aménagé 70 parcelles qui seront distribuées aux populations du quartier, a dit Boubacar Coulibaly, son secrétaire général.

    Dans certaines parties de Khor, l’eau menace les habitants qui vivent principalement du maraîchage, activité dans laquelle excellent les femmes, indique le secrétaire général.

    ‘’Nous nous activons dans des activités de développement et nous avons utilisé l’argent que nous a versé la SEN’EAU dont un tuyau a occasionné la destruction d’une salle polyvalente qui accueillait certaines de nos activités pour investir’’, a expliqué M. Coulibaly.

    Il invite les structures installées dans le quartier, comme la BCEAO et la SEN’EAU à accompagner davantage les activités de l’association.

    Ils déplorent le fait que l’entreprise qui assurait les travaux de construction de la BCEAO est partie sans satisfaire leurs doléances, malgré les promesses fermes de ses responsables. Ils signalent que les agents de cette banque avaient consenti néanmoins un appui d’un million à l’association et équipé les deux mosquées du quartier.

    Pour leurs activités de maraîchage, les femmes souhaiteraient avoir plus d’assistance de la part des autorités politiques en équipements, dit Nasou Diarra de l’Union des femmes de Khor.

    ‘’Grâce aux cotisations, nous faisons dans la solidarité en accompagnant nos membres dans le besoin’’, souligne-t-elle. A côté de la parcelle commune qu’elles exploitent, chacune d’elle dispose de son propre lopin de terre.

    Financements et divagations des animaux

    ‘’Nous avons surtout des problèmes de financement pour accéder à des marchés plus grands et sommes confrontés au problème de divagation des animaux’’, explique Mme Diarra.

    L’Union a besoin d’un appui pour développer ses activités de transformation des céréales locales, dit-elle.

    La case des tout-petits aussi a besoin d’une troisième salle, selon Djibril Coulibaly. Il se réjouit du choix du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) de leur construire 10 salles de classe. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un projet de réhabilitation de l’école primaire Fandiery Koné.

    Le quartier dispose d’une école coranique gérée par l’imam ratib, Abdou Khadre Haidara. Ce dernier nourrit l’ambition de l’étendre pour pouvoir répondre à toute la demande.

    Cimetières mixtes

    Saint-Louis possède des cimetières mixtes situés au quartier Khor Eglise qui, avec Khor Kabane, composent Khor Mission et où sont enterrés des chrétiens et des musulmans.

    ‘’Nous accueillons toute délégation munie d’un permis d’inhumer délivré par la municipalité car les cimetières sont de son ressort’’, affirme Moussa Diakhaté, le gardien des lieux.

    Ces cimetières sont aussi vieilles que Khor, confie Cheikh Diarra, un des doyens du quartier. Il insiste sur la ‘’bonne cohabitation entre citoyens de confessions différentes’’, qui permet une telle situation.

    AMD/ASG/ASB