Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ECONOMIE / Bassirou Diomaye Faye va présenter le document de politique nationale de développement, lundi 14 octobre

    SENEGAL-ECONOMIE / Bassirou Diomaye Faye va présenter le document de politique nationale de développement, lundi 14 octobre

    Dakar, 3 oct (APS) – Le président de la République va présider une cérémonie de présentation et de vulgarisation du document de politique nationale de développement, lundi 14 octobre, au centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio (ouest), en présence des membres du gouvernement, annonce le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre.

    Les partenaires techniques et financiers de l’État prendront part à cette rencontre, selon la même source.

    ‘’Ce document national […] de planification des axes de notre politique économique et sociale va […] refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon ce texte, le chef de l’État a félicité le Premier ministre pour le ‘’pilotage’’ de l’élaboration de ce nouveau référentiel de politique économique et sociale.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’s’est réjoui de la réussite de cet exercice délicat, inclusif et prospectif de refondation endogène de notre modèle de développement fondé sur les principes de patriotisme économique, de progrès social, de responsabilité et de redevabilité’’.

    ‘’Le président de la République a invité le Premier ministre à prendre sans délai les mesures impératives de redressement pour accélérer le retour rapide à l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable, conformément à la Constitution et aux textes législatifs et réglementaires en la matière’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’État a relevé les ‘’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques’’.

    La semaine dernière, le Premier ministre, Ousmane Sonko, et d’autres membres du gouvernement ont dénoncé la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du sélectionneur des Lions, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du sélectionneur des Lions, un des sujets en exergue

    Dakar, 3 oct (APS) – Le non-renouvellement du contrat du sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, est l’un des sujets en vue dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne.

    « Son bail arrivé à terme depuis le 31 août dernier, Aliou Cissé a été officiellement destitué, hier [mercredi], de ses fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal », rapporte Le Soleil.

    Le journal explique que la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, invoquant « la non-atteinte des objectifs assignés », « a décidé de ne pas approuver l’avenant de renouvellement d’une année de contrat pour le technicien sénégalais ».

    « Un limogeage inélégant et inhumain », juge le quotidien Les Echos, avant de concéder que le règne de neuf ans de Cissé à la tête des Lions a oscillé « entre amour et désamour », notamment avec le public sénégalais, ces dernières semaines en particulier.

    Cissé est pourtant « statistiquement irréprochable », selon Sud Quotidien, avec un bilan de 103 matchs disputés avec le Sénégal, pour 67 victoires, 23 nuls et 13 défaites, soit un taux de succès de 65,05%. Ce qui conduit Walfquotidien à juger « légers » les arguments avancés par le ministère des Sports pour justifier le limogeage du sélectionneur des Lions.

    Il constate cependant que celui qui restera à jamais le premier Sénégalais à offrir au Sénégal son premier titre continental, était « critiqué de toute part par les observateurs depuis l’élimination des Lions en 8e de finale, à la dernière Can 2023″.

    « Une belle page qui se tourne avec El Tactico »

    « Une belle page se tourne », renchérit Le Soleil à travers sa manchette consacrée à ce sujet. Enquête titre sur « la chute d’un monument’’, estimant que Cissé « a placé le Sénégal sur la carte du football mondial ».

    Pas étonnant donc que son limogeage « secoue le foot », selon L’Observateur. Le journal croit savoir que le départ de Cissé résulte d’un  »bras de fer entre le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football », et ce « depuis plusieurs mois ».

    « Après neuf ans à la tête des Lions, c’est une très belle page de l’histoire du football sénégalais qui se tourne pour El Tactico », insiste L’As, tout en se projetant sur la succession de Cissé.

    En attendant de lui trouver un successeur, le directeur technique national (DTN) « va s’atteler à mettre en place un ‘staff intérimaire’ pour la double confrontation contre le Malawi, les 11 et 15 octobre », dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, signale de son côté le journal Le Quotidien.

    Bès Bi Le jour fait observer que c’est donc « la fin d’une ère » à la tête des Lions du Sénégal, Source A soulignant que la dernière volonté de Cissé « était de donner une deuxième Coupe d’Afrique des nations [au Sénégal], mais également de se qualifier à la prochaine Coupe du monde […] ».

    Le quotidien sportif Record va plus loin et affirme que Pape Bouna Thiaw, actuellement adjoint de Cissé, est « en pole position » pour le remplacer. Le journal ajoute toutefois que le principal challenger de Thiaw « se nomme Habib Bèye qui ne s’est toujours pas engagé avec un club après avoir hissé Red Star du National à la Ligue 2 française ».

    La machine judiciaire « emballée » contre les délits d’opinion

    Un autre sujet sur lequel les quotidiens sont abondamment revenus concerne les démêlés judiciaires de certaines personnalités considérées comme des détracteurs du régime en place.

    La plupart des journaux s’intéressent en effet aux auditions du journalistes Cheikh Yérim Seck et de l’homme d’affaires Bougane Guèye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp.

    Le second, poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, diffamation et injures, a été longuement interrogé hier mercredi par la Division spéciale de cybercriminalité (DSC), avant d’être placé en garde à vue. De même, le journaliste Cheikh Yérim Seck, entendu à propos notamment de ses propos contestant les chiffres du Premier ministre sur le déficit budgétaire et la dette, a fait l’objet d’un retour de parquet.

    « La machine judiciaire s’est emballée pour réprimer les éventuels délits de diffamation ou diffusion de fausses nouvelles qui viseraient à discréditer les institutions de la République », commente le journal Le Quotidien.

    L’As parle de « machine répressive à plein régime », pendant que l’Info fait observer que les arrestations et convocations « tous azimuts d’opposants » ont conduit, en réaction, à des « tirs groupés sur le tandem Diomaye-Sonko ».

    « A l’instar du défunt régime, le nouveau se lance dans des arrestations pour délit d’opinion », lit-on à la une du quotidien Enquête, lequel considère que le président de la République et son Premier ministre se trouvent désormais « face au piège des délits d’opinion ».

    Le pouvoir en place lie cette série d’arrestations à des affaires de diffamation, sans convaincre une partie de la société qui « dénonce un retour alarmant de pratiques dignes de l’ère Macky Sall, marquant un recul significatif des acquis démocratiques ».

    « Le constat est presque général. Le climat politique est tendu, à quelques semaines des législatives du 17 novembre, avec la convocation et le placement en garde à vue d’opposants. La société civile et l’opposition tirent sur le pouvoir, qui semble esseulé dans cette logique de répression. Une situation qui pourrait impacter les élections législatives », résume L’Observateur.

    BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Un hommage national à Amadou Mahtar Mbow en préparation

    SENEGAL-SOCIETE / Un hommage national à Amadou Mahtar Mbow en préparation

    Dakar, 3 oct (APS) – Le président de la République a demandé mercredi, aux ministres en charge de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Culture de préparer l’organisation d’un hommage national à l’ancien directeur général de l’UNESCO, Amadou Mahtar Mbow, décédé à Dakar le 24 septembre dernier à l’âge de 103 ans.

    Après s’être de nouveau incliné devant la mémoire de l’ancien ministre de l’Education, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le chef de l’Etat a demandé aux ministres en charge du secteur à préparer un hommage national  à M. Mbow, a rapporté le communiqué ayant sanctionné la réunion tenue mercredi au Palais de la République.

    Le président de la République n’a pas manqué lors de cette rencontre de saluer ‘’le parcours exceptionnel d’un grand commis de l’Etat qui a brillamment servi son pays et fortement contribué au développement du système éducatif national, à la promotion du vivre ensemble et au rayonnement international du Sénégal’’.

    Il a en même temps présenté Amadou Mahtar Mbow comme un illustre compatriote dont les écris et l’engagement patriotique et panafricain doivent être vulgarisés auprès des jeunes générations d’élèves et d’étudiants à travers l’expression culturelle et les contenus d’enseignement.

    AKS/FKS

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Le gouvernement invité à lancer ‘’sans délai’’ un vaste programme de résorption des abris provisoires

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Le gouvernement invité à lancer ‘’sans délai’’ un vaste programme de résorption des abris provisoires

    Dakar, 3 oct (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, au gouvernement de procéder ‘’sans délai’’ au lancement d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction d’établissements scolaires répondant aux normes requises.

    ‘’Le président Faye a demandé au gouvernement de procéder au lancement, sans délai, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction aux normes d’établissements scolaires’’, a-t-on appris du communiqué ayant sanctionner le Conseil des ministres tenu mercredi au Palais de la République.

    Il rapporte que Bassirou Diomaye a souligné l’impératif de finaliser le nouveau Programme national de l’éducation et de la formation, lequel doit être en adéquation avec les valeurs historiques et culturelles de la Nation.

    ‘’Ce programme doit également tenir compte des défis de notre société et des enjeux liés au numérique et à l’Intelligence artificielle’’, a insisté le chef de l’Etat qui a évoqué l’urgence de rebâtir un  modèle d’école publique reposant sur le civisme, la citoyenneté, les langues nationales tout en étant ouvert aux langues étrangères universelles.

    ‘’Ce nouveau modèle d’école doit s’articuler autour de préparation aux aptitudes scientifiques, techniques, technologiques et professionnelles des élèves sénégalais appelés à faire face aux évolutions du monde contemporain’’, a martelé Bassirou Diomaye Faye.

    Il n’a pas manqué de féliciter le Premier ministre et les ministres concernés pour les efforts significatifs consentis en vue de redresser et réorienter le système éducatif national par la méthode, dans le consensus, la culture du résultat et la confiance des partenaires sociaux, selon le communiqué.

    AKS

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre 2024

    Dakar, 2 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 02 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    Le Président de la République s’est tout d’abord incliné devant la mémoire de Monsieur Amadou Mahtar MBOW, Enseignant hors pair, ancien Ministre de l’Education, de la Culture et de la Jeunesse, ancien Député et ancien Directeur général de l’UNESCO. Il a salué le parcours exceptionnel de ce grand commis de l’Etat qui a brillamment servi son pays et fortement contribué au développement du système éducatif national, à la promotion du vivre ensemble et au rayonnement international du Sénégal.

    Dans cet élan, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Culture de préparer un hommage national à cet illustre compatriote dont les écrits et l’engagement patriotique et panafricain doivent être vulgarisés auprès des jeunes générations d’élèves et d’étudiants à travers l’expression culturelle et les contenus d’enseignement.

    A l’occasion de la célébration « d’octobre rose », le Président de la République a exprimé sa compassion à l’endroit des femmes atteintes de cancer. Il a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale d’apporter son soutien aux différentes organisations et de participer activement à la réussite des actions entreprises durant ce mois.

    En cette veille de rentrée scolaire et universitaire, le Président de la République a adressé un message d’encouragement et ses meilleurs vœux de succès à toute la communauté éducative, en particulier au corps enseignant et aux apprenants. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires, en relation avec les parties prenantes, pour, d’une part, accélérer la transformation consensuelle du système éducatif national et, d’autre part, garantir le bon déroulement de l’année scolaire et universitaire 2024-2025. Il a souligné la nécessité de veiller au renforcement du dialogue social dans le système éducatif mais également à l’amélioration du cadre de vie dans les écoles.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à procéder au lancement, sans délai, d’un vaste programme de résorption des abris provisoires, de réhabilitation et de construction aux normes d’établissements scolaires. Il a, en outre, indiqué l’impératif de finaliser le nouveau Programme national de l’Education et de la Formation en adéquation avec les valeurs historiques et culturelles de la Nation. Ce programme doit également tenir compte des défis de notre société et des enjeux liés au numérique et à l’Intelligence artificielle.

    Au regard de la jeunesse de notre population, le Président de la République a insisté sur l’urgence de rebâtir notre modèle d’école publique autour du civisme, de la citoyenneté, de nos langues nationales et de l’ouverture aux langues étrangères universelles mais également à la préparation aux aptitudes scientifiques, techniques, technologiques et professionnelles de nos élèves face aux évolutions du monde contemporain.

    Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et les Ministres concernés pour les efforts significatifs consentis pour redresser et réorienter le système éducatif national par la méthode, dans le consensus, la culture du résultat et la confiance des partenaires sociaux.

    Afin d’assurer un meilleur pilotage et une coordination optimale des activités scolaires et universitaires, le Président de la République a décidé de la création d’un Conseil supérieur de l’Education et de la Formation, organe de supervision logé à la Primature qui va assurer, avec la participation des acteurs impliqués, le suivi et l’évaluation systématique du Programme national de l’Education et de la Formation.

    Revenant sur la situation des finances publiques, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement pour la présentation de l’état des lieux exhaustif des finances publiques.

    Parlant du lourd héritage du régime précédent, des constats d’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques et de leurs conséquences directes sur la gouvernance publique et les engagements présents et futurs de l’Etat, le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre, sans délai, les mesures impératives de redressement pour accélérer le retour rapide à l’orthodoxie budgétaire, financière et comptable conformément à la Constitution et aux textes législatifs et réglementaires en la matière.

    Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre pour le pilotage abouti de la finalisation du nouveau référentiel de politique économique et sociale basé sur le Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Il s’est réjoui de la réussite de cet exercice délicat, inclusif et
    prospectif de refondation endogène de notre modèle de développement fondé sur les principes de patriotisme économique, de progrès social, de responsabilité et de redevabilité. Ce document national de présentation et de planification des axes de notre politique économique et sociale va révéler et refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal. Il a, dans ce sens, informé le Conseil qu’il présidera, le lundi 14 octobre 2024 au CICAD, la cérémonie de présentation et de vulgarisation du Document de Politique nationale de Développement, en présence du Gouvernement, du monde socio-économique et de l’ensemble des partenaires du Sénégal.

    Evoquant le regain de pluviométrie constaté ces dernières semaines qui a provoqué des sinistres dans plusieurs localités du pays, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, au Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et au Ministre de l’Hydraulique, de faire le point sur les impacts de la pluviométrie et des crues des fleuves Sénégal, Gambie et Casamance sur les zones de cultures et d’habitation. Il a exhorté le Gouvernement à mobiliser les moyens logistiques adéquats en vue de faciliter le
    désenclavement rapide des localités isolées par l’effondrement d’ouvrages de franchissement causé par les fortes pluies et encouragé la solidarité nationale à l’endroit des populations sinistrées.

    Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement de réviser et de vulgariser le mécanisme d’assurance agricole. Il a, en outre, invité le Ministre de l’Agriculture à rendre compte du dispositif de préparation de la campagne de commercialisation agricole.

    Le Président de la République est enfin revenu sur sa visite aux Etats Unis d’Amérique, du 21 au 28 septembre 2024, où il a participé au Sommet de l’avenir et au débat de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette mission a été l’occasion d’exprimer à la communauté internationale la volonté du Sénégal d’œuvrer à la promotion de la paix et de la sécurité mondiale et d’impulser une nouvelle dynamique dans ses relations avec ses partenaires. C’est ainsi que les Etats-Unis d’Amérique ont exprimé leur disponibilité à aider le Sénégal pour la réalisation du « New Deal Technologique » faisant ainsi de notre pays un hub technologique et numérique en Afrique.

    Le Premier Ministre a, d’emblée, adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour la pertinence de son message délivré lors de l’Assemblée générale de l’ONU et les retombées positives attendues des audiences accordées
    à diverses personnalités et des visites effectuées dans certaines structures lors de son séjour aux États-Unis d’Amérique.

    Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la situation de référence des finances publiques dévoilée lors du point de presse qu’il a tenu le jeudi 26 septembre 2024. Cet exercice illustre la détermination de Monsieur le Président de la
    République pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.

    Le Premier Ministre s’est appesanti sur la priorité que représente, pour le Gouvernement, le rétablissement, dans des délais raisonnables, d’une saine gestion des finances publiques, au regard de l’étendue des dérives ressorties de l’état des lieux de la gestion
    du régime sortant. A cet égard, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de prendre les dispositions appropriées à cet effet, en relation notamment avec le Fonds monétaire international (FMI).

    Le Premier Ministre a ensuite informé le Conseil des dispositions prises pour la bonne tenue, le 14 juillet 2024, de la cérémonie présidée par le Chef de l’Etat, consacrée à la publication du nouveau Référentiel des politiques économiques et sociales du Sénégal sur la période 2025-2050. Il a relevé la nécessité, pour les Ministres, chacun en ce qui le concerne, d’assurer le relais par la communication avec les parties intéressées au titre des politiques sectorielles.

    Enfin, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres et Secrétaires d’Etat l’attention toute particulière à accorder au suivi rapproché de l’exécution des diligences relatives notamment à la rentrée des classes 2024-2025, à l’orientation des nouveaux bacheliers, à la lutte contre la migration irrégulière, à la gestion de l’impact sur les populations et les cultures des inondations d’origine pluviométrique ou fluviale, aux mesures préventives contre les accidents de la route ainsi qu’à l’apurement des arriérés de paiement dus aux opérateurs intervenant dans le secteur agricole.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur les principales conclusions du rapport de l’audit des finances publiques sur la période 2019-mars 2024, réalisé par l’Inspection générale des Finances, leur implication sur le cadrage macro-budgétaire et les axes de réforme nécessaires pour prendre en charge les déviations relevées. Cet audit a été effectué à la suite d’un ordre de mission qu’il a signé, adossé à des termes de référence basés sur les orientations qu’il a données à ses services. Les résultats de cet audit ont fait l’objet du point de presse tenu par Monsieur le Premier Ministre le 26 septembre 2024.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
    Le Conseil a examiné et adopté :
     le projet de décret portant organisation du Ministère des Infrastructures et des
    Transports terrestres et aériens.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre de la Présidence de la République :

     Monsieur Mamadou Oumar NDIAYE, Journaliste, est nommé Président du Conseil
    national de Régulation de l’Audiovisuel, Poste Vacant ;

     Monsieur Mamadou Lamine DIANTE, est nommé Président du Haut Conseil du
    Dialogue social en remplacement de Madame Innocence NTAP NDIAYE ;

     Monsieur Moustapha DJITTE, Magistrat, matricule de solde n°602 388/E est
    nommé Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande publique
    (ARCOP), en remplacement de Monsieur Saer NIANG.

    Au titre de la Primature :

     Monsieur Hatab SANE est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence
    nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC)

    Au titre du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens :

     Monsieur Souleymane GUEYE, Expert en Transport aérien est nommé Directeur des
    Transports aériens en remplacement de Monsieur Oumar Xassimou Dia ;

     Monsieur Badara DIOP, Ingénieur d’exploitation de l’aviation civile est nommé Directeur des Infrastructures aéroportuaires en remplacement de Monsieur Cheikh DIOUF ;

     Monsieur Mandiaye FAYE, Ingénieur des transports est nommé Directeur de la circulation routière et de la mobilité en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha NIANG ;

     Monsieur Abdoul Siléye Fatah BA, Ingénieur des transports, matricule n°627472/L précédemment Chef de la Division du Centre de Contrôle Technique au Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et Aériens, est nommé Directeur des transports Routiers en remplacement de Monsieur Yaya Samba NIANG ;

     Monsieur Yancoba Ben Alfousseyni SONKO, Master QHSE est nommé Président du Conseil d’Orientation du Fonds de Développement des Transports terrestres.

    Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :

     Monsieur Babacar SEMBENE, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Ansoumana SANE ;

     Madame Françoise FAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise pour la Propriété industrielle et l’Innovation technologique au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar DIA.

     Monsieur Ahmed Tidiane DIA, Commissaire aux Enquêtes économiques principal, est nommé Directeur du Commerce extérieur au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Ansou BADJI.

     Monsieur Henri Fall CARVALHO, Ingénieur en Industries agricoles et alimentaires, matricule de solde n° 618 880/M, est nommé Directeur des Petites et Moyennes Entreprises au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur
    Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE.

     Monsieur Issa WADE, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Directeur général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt au Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Driss Junior DIALLO.

     Ali Fourou BA est nommé PCA du CICES

    Au titre du Ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions :

     Monsieur Babacar SY, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de l’Emploi au Ministère du Travail, en remplacement de Modou Fall, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public :

     Monsieur Salif COLY, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 551.277/Z, est nommé Directeur du Centre national de Formation et d’Action, en remplacement de Monsieur Kalidou SOKOMA, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Ibrahima DIENG, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde n° 515.700/B, précédemment Directeur des Ressources humaines au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, est nommé Directeur général de la Fonction publique, en remplacement de Monsieur Amadou Matar CISSE, appelé à d’autres fonctions ;

    Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat :

     Monsieur Gora GAYE, titulaire d’un Diplôme d’Etudes approfondies en Géographie, est nommé Secrétaire général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Youssoupha BA, appelé à d’autres
    fonctions.

     ANSOUMANA SANE, Promoteur touristique est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique

    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :

     Monsieur Momar Diongue, Journaliste, titulaire d’une maitrise en Lettres Modernes est nommé Directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise, en remplacement de Monsieur Thierno Amadou SY ;

     Cheikhouna BEYE, Enseignant-chercheur, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, est nommé Président du Conseil d’Administration de la RTS.

    Au titre du Ministère de la Santé :

     Monsieur SEGA GUEYE, titulaire d’un Doctorat en Sociologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Couverture Maladie universelle en remplacement de Monsieur Cheikh Tacko DIOP.

    Au titre du Ministère de la Justice :

     Monsieur Mbossé SOW, Greffier, est nommé PCA de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).

    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

     Monsieur Abdou Salam KANTE, Conducteur de travaux, retraité des armées, est nommé PCS de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) en remplacement de Monsieur Hamidou Mbow ;

     Monsieur Cheikh NIANG, Magistrat matricule de solde 600 667/A est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique en remplacement de Monsieur Alioune Aïdara NIANG admis à faire valoir ses droits à une pension de
    retraite.

    Au titre du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :

     Monsieur Sadibou DJIBA, Professeur d’Enseignement secondaire en Sciences naturelles est nommé PCA de l’Agence nationale de la Reforestation et de la Grande muraille verte.

    Au titre du Ministère de la Pêche et des Infrastructures maritimes et portuaires :

     Madame Sokhna Benga, Administrateur des Affaires maritimes, matricule de solde n° 618 080/U, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Ibrahima CAMARA ;

     Monsieur Bécaye Diop, titulaire d’un MBA en Management, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Massamba Achille Edouard GUEYE ;

     Madame Mbeugué GAYE, Biologiste, matricule de solde n°615 698/E, est nommée Directeur de la Pêche continentale au Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, en remplacement de Monsieur Adama Faye.

     Monsieur Aliou Ba, Economiste des Ressources naturelles, Expert en Pêche et Aquaculture, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aquaculture au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Killé SAKHO.

    Au titre du Ministère des Finances et du Budget :

     Monsieur Idrissa SAMB, Inspecteur principal des Impôts est nommé Administrateur du Fonds de Garantie Automobile.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PORTRAIT / Lahine Ndao, un passionné d’agriculture au service de la protection de l’environnement

    SENEGAL-AGRICULTURE-PORTRAIT / Lahine Ndao, un passionné d’agriculture au service de la protection de l’environnement

    Par Cheikh Tidiane Sarr

    Kaffrine, 2 oct (APS) – Lahine Ndao, un jeune entrepreneur agricole, originaire de la commune de Kahi, dans la région de Kaffrine (centre-ouest), a décidé de faire de la protection de l’environnement un sacerdoce, tout en s’occupant de sa ferme, ‘’Naatangué Farm’’.

    Située à Djidah 2, un village de la commune de Kahi, la ferme d’une superficie de 900 mètres carrés, au départ, s’étend aujourd’hui sur 1 ha  300 m2.

    C’est en 2020 qu’il se lance dans cette activité avec l’objectif de produire, transformer et commercialiser des produits sains, en promouvant les bonnes pratiques agricoles.

    Le projet a été rendu possible grâce à une formation financée par le programme ‘’Food for Life’’ (De la nourriture pour la vie, en anglais) de l’organisation internationale Mercy Ships en partenariat avec ‘’Beersheba’’, le premier centre agroécologique certifié Bio.

    Devenu formateur sur les questions environnementales, il décide de retourner au bercail pour partager ses connaissances sur les bonnes pratiques agricoles avec les jeunes et les femmes de sa localité.

    ‘’C’est un modèle qui inspire beaucoup de jeunes de la commune de Kahi, de la région de Kaffrine et de toute l’Afrique’’, s’honore le jeune agriculteur.

    Dans sa ferme agroécologique, il a choisi de pratiquer une agriculture respectueuse des normes environnementales, tout en s’évertuant à apporter sa contribution à l’autosuffisance alimentaire au Sénégal.

    En arrivant dans la ferme, le visiteur est accueilli par le gazouillement d’oiseaux d’espèces différentes.

    Ilot de verdure

    L’exploitation est entournée d’une clôture de haies vives. On y accède par une petite porte.

    ‘’Nous voilà à la ferme +Naatangué Farm+’’, lance-t-il au reporter de l’Agence de presse sénégalaise (APS) en guise bienvenue.

    Le regard du visiteur tombe d’abord sur un espace verdoyant. Des florales, des légumes, des légumineuses et des arbres fruitiers tapissent le sol.

    Les plants sont visiblement bien organisés avec un robinet pour faciliter l’arrosage, du sable de rivière et d’autres accessoires.

    L’entretien avec le journaliste est par moments perturbé les gambadements de canetons. Sur un fourneau rempli de charbon repose une théière, signe que le propriétaire des lieux est certainement un amateur de thé.

    ‘’C’est mon quotidien. Chaque matin, je prépare du thé avant d’entamer les travaux’’, s’empresse de lancer le fermier. Agé d’une trentaine d’années, l’homme parait de prime abord timide. Une fausse impression, pourtant.

    De la nécessité d’une alimentation saine

    Dans la ferme Naatangué sont pratiquées à la fois l’aviculture, la cuniculture, l’arboriculture, la culture fourragère et le maraîchage.

    ‘’On ne peut pas réussir une production, vouloir sauver le monde sans des aliments sains. Il faut impérativement une production saine qui tienne compte de la santé du sol, du producteur, du consommateur et même de l’environnement’’, soutient le propriétaire.

    Ancien étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, Lahine a travaillé pour de grandes organisations internationales telles que Mercy Ships et GreenGelo. C’est par la suite qu’il s’est lancé, à son propre compte, dans l’agriculture et la protection de l’environnement, dans sa région natale de Kaffrine.

    ‘’Kaffrine est une région qui, comme beaucoup d’autres collectivités territoriales du pays, n’a pas encore atteint l’autosuffisance alimentaire. Ici, le changement climatique gagne du terrain, et les populations sont très peu sensibilisées aux questions environnementales’’, déplore-t-il.

    Dans son périmètre agroécologique, toute la chaîne de valeur agricole est prise en compte. L’objectif est d’en faire une source d’inspiration pour les populations, particulièrement les jeunes, par rapport notamment au respect de l’environnement.

    Si le jeune entrepreneur agricole plante des arbres sur ses terres agricoles, c’est avant tout pour pouvoir capter le dioxyde de carbone, également appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique ou CO2.

    ‘’Nous avons opté pour une production d’aliments sains, parce que nous avons constaté qu’il y a beaucoup de maladies en Afrique, plus particulièrement au Sénégal, dues à l’alimentation’’, souligne Lahine Ndao.

    Pour le moment, il se focalise sur la production des fruits et légumes biologiques et offre en même temps des stages aux jeunes et aux étudiants ainsi qu’à toute personne désireuse d’acquérir des connaissances en agroécologie.

    Il dit avoir été contacté par beaucoup de personnes souhaitant implanter ce type de projet dans leurs collectivités territoriales ou dans leurs pays. Récemment, il a formé plus de 200 femmes grâce à l’appui de l’organisation World Vision sur les bonnes pratiques agricoles.

    ‘’C’est un état d’esprit qui nous anime à Naatangué Farm. Nous voulons certes faire de la production mais tout en respectant l’environnement, car l’écosystème est un ensemble et il faut respecter les réalités climatiques’’, déclare Lahine Ndao.

    Dans sa ferme agroécologique, l’association culturale est bien respectée, assure-t-il.

    L’agroécologie, rappelle-t-il, a quatre principes : le labeur minimum ou le travail minimum du sol, l’association culturale, la rotation et la couverture permanente du sol.

    Sa ferme renferme beaucoup de plantes comme le morénga, le citronnier, le bananier, le pois d’Angole, le papayer, le fruit de la passion, le jujubier, la pomme cannelle. On y cultive aussi des légumes comme les aubergines, le poivron, la courge, le niébé, le gombo et des plantes aromatiques telles que la menthe, le basilic, la citronnelle, la mélisse et des fleurs, comme le tournesol, le zinnia et le cosmos.

    Une kyrielle de difficultés

    Nonobstant ses nombreux efforts, le jeune entrepreneur reste confronté à moult difficultés, surtout dans le domaine de la maîtrise de l’eau.

    ‘’L’accès à l’eau constitue un réel problème à +Natangué Farm+. On utilise l’eau du robinet que nous payons très cher. Mais, il fallait démarrer parce que nous ne pouvions pas attendre d’avoir notre propre forage’’, dit-il.

    Le jeune entrepreneur agricole paye la facture d’eau chaque deux mois. ‘’C’est difficile, mais nous gérons la situation en attendant d’avoir mieux’’, déclare-t-il, soulignant que  le maraîchage va ‘’forcement’’ de pair avec la disponibilité de l’eau.

    Selon lui, ‘’vouloir faire du maraîchage avec l’eau des robinets, c’est très difficile et pas adéquat avec parfois la cherté des factures et les coupures intempestives et la faible quantité de l’eau’’.

    Il lance un appel solennel aux structures étatiques, aux bailleurs de fonds, aux investisseurs et autres bonnes volontés, afin de pouvoir disposer de son propre forage.  »(…) nous avons un autre hectare de terre que avons commencé à aménager, mais faute de moyens et à cause de la cherté d’eau, nous ne parvenons pas à l’exploiter comme nous le souhaitons’’, déplore Lahine Ndao.

    Et la mission est d’autant plus difficile pour lui qu’il n’ a qu’une équipe de deux personnes. Sa mère est chargée de superviser les activités, aidée en cela par une jeune fille d’une vingtaine d’années venue de Dakar.

    ‘’Il faut que les autorités nous accompagnent et nous appuient à contribuer davantage au développement économique du pays, à l’autosuffisance alimentaire, à la protection de l’environnement, au partage de connaissances et à la création d’emplois’’, plaide-t-il.

    L’ambition de réussir chez soi

    Lahine Ndao est le deuxième lauréat du concours ‘’Climate Launchpad 2022’’, un projet incubé par Makesense. Il lui a permis de trouver son business model et de réaliser des profits tout en impactant positivement l’environnement.

    Il a été également sélectionné pour représenter le Sénégal à CPLA 2022 (Camp de programme de leadership africain) où son projet de ferme agroécologique ‘’Natangué Farm’’ a été nominée parmi les dix projets innovants de l’économie verte et de l’économie numérique.

    ‘’Il y a l’engagement, la détermination, la passion et nous comptons aller jusqu’au bout, parce que nous estimons que personne ne viendra construire notre pays’’, affirme-t-il.

    Ce projet de ferme agroécologique, révèle-t-il, a également été sélectionné récemment par l’université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), parmi les dix meilleurs projets de l’incubateur ‘’Dékkal Yaakaar’’. Il a été présenté à l’ancien président de la République, Macky Sall, lors de sa dernière visite économique à Kaolack (centre).

    ‘’Travaillez dur, croyez-en vous-même et en vos rêves et, surtout, ne cessez jamais d’essayer’’, conseille-t-il aux jeunes.

    Ndao est par ailleurs très engagé dans le social. Ce qui lui a valu de remporter de nombreuses distinctions et d’être nommé ‘’ambassadeur de la jeunesse et de la paix’’. Il est actuellement ‘’Ambassadeur pour la lutte contre les drogues’’.

    Le jeune entrepreneur agricole a récemment reçu un certificat de formateur en agroécologie avec l’ONG Mercy Ships, en collaboration avec Beersheba.

    ‘’Nous ne souhaitons pas sortir du pays pour tenter l’émigration, parce que nous sommes conscients que nous faisons partie de ces jeunes qui peuvent rester et travailler dans leur pays. Nous allons investir, travailler et réussir au pays’’, lance-t-il.

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Économie d’énergie : les méthodes sont nombreuses, accessibles et faciles à utiliser, selon l’AEME

    SENEGAL-ECONOMIE / Économie d’énergie : les méthodes sont nombreuses, accessibles et faciles à utiliser, selon l’AEME

    Dakar, 2 oct (APS) – Les outils d’économie d’énergie sont nombreux, accessibles et faciles à utiliser, mais les consommateurs les méconnaissent, a signalé, mercredi, à Dakar, la directrice générale de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), Mame Coumba Ndiaye.

    ‘’Il y a plusieurs solutions, qui sont accessibles et faciles à appliquer, mais elles sont parfois méconnues des consommateurs’’, a déclaré Mme Ndiaye lors d’un atelier organisé par l’AEME pour sensibiliser les associations de consommateurs à l’économie d’énergie.

    Selon elle, les coûts de l’énergie sont restés élevés pour les consommateurs, malgré les efforts fournis par l’État en vue de leur réduction.

    Le président de SOS Consommateurs, Massokhna Kane

    ‘’Cette rencontre fait partie d’une série que nous avons entamée pour […] sensibiliser les consommateurs sur les questions d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique’’, a-t-elle dit en parlant de la campagne que mène actuellement l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie.

    L’AEME cherche à réduire, par la sensibilisation, la consommation énergétique des ménages et des autres usagers, selon Mme Ndiaye.

    Les besoins de consommation énergétique ne cessent d’augmenter en fonction de la démographie et des ambitions de développement, de croissance économique et d’industrialisation du pays, a-t-elle dit.

    La directrice générale de l’AEME signale que les appareils électroménagers de seconde main utilisés par certains usagers peuvent augmenter les besoins d’énergie et les coûts de la consommation.

    C’est la raison pour laquelle l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie est en train de faire en sorte que ‘’ces équipements [disparaissent] du marché national’’, a assuré sa directrice générale.

    Momar Ndao, le président de l’Association des consommateurs du Sénégal

    L’avocat Massokhna Kane, président de SOS Consommateurs, a proposé de contrôler la qualité des appareils électroménagers afin d’éviter ceux qui sont susceptibles d’engendrer une hausse de la consommation. ‘’Les déchets électroniques constituent un vrai problème, car ce sont souvent des matériaux […] énormément gourmands en consommation d’énergie’’, a signalé Me Kane.

    À son avis, le contrôle est d’autant plus nécessaire que les appareils arrivent souvent au Sénégal dans des conteneurs pouvant échapper au contrôle de l’État.

    Le président de SOS consommateurs a suggéré à l’AEME d’étendre sa campagne de sensibilisation à d’autres sources d’énergie, le carburant par exemple.

    ‘’C’est extrêmement important. Rien qu’en changeant d’appareil ou de méthode de fonctionnement, on peut réduire de 20 à 30 % notre consommation’’, a souligné, pour sa part, le président de l’Association des consommateurs du Sénégal, Momar Ndao.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-FOOTBALL-ENCADREMENT / Equipe nationale A : le renouvellement de contrat de Cissé non approuvé (FSF)

    SENEGAL-FOOTBALL-ENCADREMENT / Equipe nationale A : le renouvellement de contrat de Cissé non approuvé (FSF)

    Dakar, 2 oct (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé mercredi que l’Etat du Sénégal avait pris la décision de ne pas approuver le renouvellement du contrat du sélectionneur des Lions du football, Aliou Cissé, confirmant une information relayée depuis quelques jours à travers les médias et réseaux sociaux.

    « La FSF a reçu lundi, une lettre confidentielle de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diéne Gaye, portant non approbation de l’avenant de renouvellement pour une année du contrat de l’entraîneur de l’équipe nationale A, Aliou CISSE », peut-on lire dans un communiqué.

    La tutelle a justifié sa décision par « la non atteinte des objectifs assignés dans le cadre de l’avenant du 07 novembre 2022 arrivé à terme le 31 août 2024 (victoire à la CAN 2023 et qualification en quart de finale à la coupe du monde 2022), la régression de notre équipe nationale au classement FIFA et le risque de désaffection entre notre sélection nationale et les Sénégalais en général ».

    Le Sénégal, vainqueur de la CAN 2021, jouée en 2022 au Cameroun, a été éliminé avec les lions en huitièmes de finale de l’édition 2023 par le pays hôte, la Côte d’Ivoire.

    Les Lions ont aussi perdu deux places dans le dernier classement mondial de la FIFA daté du 19 septembre, passant de la 19e à la 21e place.

    Le Sénégal reste toutefois au deuxième rang du classement africain.

    « L’autorité a déduit comme conséquence de sa décision que Monsieur CISSE n’était plus couvert par un contrat dûment approuvé par l’Etat du Sénégal et ne pouvait plus diriger la sélection nationale à compter de cet instant », indique le communiqué.

    Sur cette base, la ministre des Sports a invité « la FSF à prendre les dispositions utiles pour assurer la participation du Sénégal à la phase de qualification à la Coupe d’Afrique des nations 2025 ».

    Suite à cette décision de la tutelle, « le comité d’urgence de la FSF élargi aux membres du comité exécutif » s’est réuni mardi et a pris « acte de la décision de la ministre des Sports de ne pas approuver le renouvellement du contrat de l’entraîneur de l’équipe nationale A du Sénégal ».

    Le comité a aussi décidé de « donner mandat au président de la FSF et au directeur technique national pour mettre en place un staff intérimaire pour la continuité de la participation de l’équipe à la phase de qualification à la CAN 2025, compte tenu du caractère urgent de la situation ». 

    Il a décidé d’annuler la conférence de presse de publication de la liste des joueurs pour les matches des 3e et 4e journées (11 octobre à Dakar et 15 octobre à Lilongwe) contre le Malawi prévue ce vendredi.

    La liste sera publiée le même jour à 10h sur le site Internet de la FSF et sur ses plateformes digitales.

    Aliou Cissé dirigeait l’équipe nationale A depuis mars 2015. Il a remporté la CAN 2021 au Cameroun, après avoir atteint la finale de l’édition 2019 en Egypte.

    Cissé a participé à la Coupe du monde 2018 en Russie, lors de laquelle le Sénégal avait été éliminé dès le premier tour.

    Il a ensuite qualifié les Lions pour la deuxième Coupe du monde au Qatar. L’équipe avait été éliminée en quart de finale de cette édition par l’Angleterre.

    Dans son communiqué, la FSF a remercié Aliou Cissé « pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu’il a eu à diriger depuis son arrivée en 2011 et lui souhaite pleins succès pour l’avenir ».

    SK/BK/ASG

  • SENEGAL-INTEMPERIES / Les eaux du fleuve envahissent 43 maisons et de nombreuses plantations de riz du département de Kanel

    SENEGAL-INTEMPERIES / Les eaux du fleuve envahissent 43 maisons et de nombreuses plantations de riz du département de Kanel

    Kanel, 2 oct (APS) – Quarante-trois maisons et plusieurs plantations de riz d’une superficie totale de 239 hectares du département de Kanel (centre) ont été victimes des inondations causées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, a-t-on appris mercredi de la préfecture.

    Le village de Lobaly est le plus touché. Seize de ses maisons ont été envahies par les eaux, selon un document reçu du préfet de Kanel, Cheikh Ahmadou Ndoye.

    Neuf habitations ont été inondées à Gouriki Coliabé, cinq à Wendou Bosséabé, quatre à Lao Hola, et trois à Thialy Maka.

    Sept maisons ont été victimes des inondations engendrées par la crue du fleuve à Madina Thiélol, Thialy Soubalo, Diolol, Fété Fowrou, Djingué et Odobéré.

    Onze villages situés dans le Dandé Mayo Sud ont été envahies par les eaux, selon la préfecture de Kanel.

    ‘’La plupart des sinistrés sont logés par des proches, sauf à Hamady Hounaré’’, indique le document, ajoutant que les victimes de ce village ont été hébergés dans une école élémentaire.

    Le groupement d’intérêt économique Bamtaré Haouré est propriétaire de 45 des 239 hectares de plantations de riz, selon la préfecture.

    Des rizières ont également été inondées à Polel Diaobé, Gouriki Coliabé, Diamouguel et Wendou Bosséabé.

    Seules sept des plantations de riz sinistrées ont fait l’objet d’une souscription à une assurance, indique le document.

    Selon le préfet de Kanel, l’administration territoriale a mis 80 sacs de sable à la disposition des victimes des inondations pour les aider à protéger leurs habitations ou leurs rizières de la crue.

    AT/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ennuis judiciaires de certains détracteurs du gouvernement mis en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ennuis judiciaires de certains détracteurs du gouvernement mis en exergue

    Dakar, 2 oct (APS) – Les quotidiens évoquent largement la convocation de plusieurs ‘’contempteurs’’ du régime par la police judiciaire.

    ‘’La matraque’’, titre Bés Bi Le Jour par exemple, au sujet de ce qu’il appelle un ‘’défilé de voix divergentes à la police’’. ‘’Après Kader Dia de la Sen TV, écrit-il, c’est au tour de Cheikh Yérim Seck de recevoir une convocation des autorités judiciaires’’, mardi.

    L’opposant Bougane Guèye Dany aussi est convoqué à la brigade chargée de la cybercriminalité au sein de la Police nationale, ce mercredi à 9 h, annonce Bés Bi Le Jour. ‘’La justice carbure à plein régime’’, constate le quotidien Source A, lequel rappelle que six personnes ont été ‘’convoquées’’, ‘’gardées à vue ou emprisonnées pour des délits d’opinion au cours des six premiers mois’’ après l’élection de Bassirou Diomaye Faye.

    Le militant des droits de l’homme Alioune Tine, interrogé par Source A, s’inquiète de ces interpellations et arrestations. ‘’Je pense que les délits d’opinion doivent disparaître de notre Code pénal’’, note le même journal en citant M. Tine.

    Le Mandat pense que le gouvernement mis en place depuis avril dernier ‘’cherche à museler’’ ses opposants.

    ‘’Des arrestations à la pelle, des mandats de dépôt décernés à tout-va, des manifestations interdites, la situation actuelle du pays est préoccupante’’, s’inquiète L’Observateur.

    Rien n’est pardonné aux ‘’détracteurs’’ du pouvoir

    L’Observateur interroge plusieurs ‘’spécialistes’’, dont certains ‘’crient au ‘règlement de comptes et à la violation des droits fondamentaux’’’. ‘’Mais pour nos juristes, ajoute-t-il, c’est encore prématuré de s’alarmer.’’

    WalfQuotidien relève le ‘’grand bond en arrière’’ en matière de liberté. ‘’Parallèlement aux dossiers judiciaires de reddition des comptes impliquant d’anciens ministres et directeurs généraux, d’autres individus font l’objet de poursuites à cause de leurs sorties médiatiques’’, observe-t-il.

    ‘’Terreur chez les opposants’’, lit-on sur la une du quotidien L’As. Il affirme que ‘’les nouvelles autorités judiciaires ne pardonnent rien aux détracteurs’’ du président de la République et du Premier ministre.

    ‘’Alors que le Sénégal prépare les élections législatives prévues le [17 novembre] prochain, le climat politique semble s’assombrir. Les arrestations et les convocations se multiplient, visant des figures de l’opposition et certains chroniqueurs’’, constate le quotidien EnQuête.

    Il signale que ‘’l’étau se resserre’’ autour certains politiciens et journalistes, qui se retrouvent ‘’dans le collimateur de la justice’’.

    Vox populi redoute la ‘’tentation’’ d’instaurer une ‘’chape de plomb’’.

    Le Dandé Mayo ‘’coupé du reste du pays’’

    Malgré tout, l’électorat ‘’reste toujours fidèle à [Ousmane] Sonko’’, le leader de Pastef, le parti au pouvoir, et actuel Premier ministre, affirme le quotidien Yoor-Yoor, disant relayer le ‘’point de vue des observateurs politiques’’.

    Les quotidiens abordent d’autres sujets, dont les inondations survenues après les fortes pluies.

    Le journal Le Quotidien rapporte que le Dandé Mayo, dans la région de Matam (nord), se trouve ‘’sans voie’’, ‘’coupée du reste du pays’’, après la crue du fleuve Sénégal.

    La situation ‘’vire à l’urgence’’, selon le même journal.

    ‘’Pas de déplacement, pas d’évacuation sanitaire, ni de transport de marchandises’’, la vie quotidienne des populations du Dandé Mayo s’en trouve affectée, poursuit Le Quotidien.

    Sud Quotidien fait état d’une ‘’flambée généralisée des prix des produits de consommation courante’’, qui a mis le marché ‘’sous pression’’.

    Le Soleil revient sur la volonté prêtée au gouvernement de baisser les salaires des agents de l’État.

    Le journal rapporte que le gouvernement a publié un communiqué pour réfuter ‘’les allégations du PIT’’, le Parti de l’indépendance et du travail, actuellement dans l’opposition. Il y dénonce des ‘’manœuvres’’ et la ‘’diffusion d’informations fausses, qui ne peuvent être acceptées’’.

    L’info informe que le Conseil national du patronat et la Confédération nationale des employeurs du Sénégal ont ‘’acté’’ leur fusion, avec l’ambition de ‘’mieux servir les entreprises et accompagner les nouvelles autorités dans leurs politiques de développement économique et social du pays’’.

    BK/ESF