Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Le CNP et la CNES ont signé un accord de ‘’réunification’’

    SENEGAL-ENTREPRISES / Le CNP et la CNES ont signé un accord de ‘’réunification’’

    Dakar, 1er oct (APS) – Les dirigeants du Conseil national du patronat (CNP) et de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) ont signé un protocole d’accord en vue de la ‘’réunification’’ de ces deux organisations patronales, mardi, à Dakar.

    ‘’Nous avons les mêmes préoccupations’’, a dit le président du CNP, Baïdy Agne, lors de la signature de l’accord.

    La ‘’réunification’’ du CNP et de la CNES va ‘’augmenter nos capacités de production, de représentation et de défense de nos intérêts’’, a assuré M. Agne.

    La décision des deux organisations est d’autant plus importante que ‘’le CNP et la CNES, réunis, concentrent la quasi-totalité’’ de l’activité économique du secteur privé, a-t-il affirmé.

    ‘’Nous voulons arriver à notre objectif le plus vite possible, dans l’intérêt du Sénégal et des entreprises. L’union fait la force…’’ a réagi, pour sa part, le président de la CNES, Adama Lam.

    ‘’Nous apprécions l’intérêt que suscite, au niveau national, la réunification de nos deux organisations. Cela veut dire que le pays s’y attendait’’, a renchéri Baïdy Agne.   

    Il annonce qu’un comité a été créé par le CNP et la CNES pour étudier ‘’toutes les questions relatives à cette réunification’’, y compris le nom de la nouvelle organisation.

    Selon lui, le Mouvement des entreprises du Sénégal, que dirige Mbagnick Diop, a été invité à adhérer à cette initiative. ‘’Nous avons discuté aussi avec Mbagnick Diop, qui est dans de bonnes dispositions pour se joindre à cette [démarche]’’, a dit Baïdy Agne.

    ‘’Nos deux organisations sont si semblables qu’il est [naturel] de commencer par nous deux’’, a poursuivi M. Agne en saluant une ‘’réunification’’ au nom de ‘’l’intérêt de l’entreprise sénégalaise et du Sénégal’’.

    ESF/OID 

  • SENEGAL-SOCIAL / Le gouvernement dément les  »allégations sur une intention de baisse des salaires des agents de l’Etat »

    SENEGAL-SOCIAL / Le gouvernement dément les  »allégations sur une intention de baisse des salaires des agents de l’Etat »

    Dakar, 1er oct (APS)- Le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarre, a démenti, mardi, les allégations  »sur une intention de baisse des salaires des agents de l’Etat’’, mettant en garde ‘’les auteurs de ces manœuvres’’.

    Dans un communiqué rendu public, mardi, Amadou Moustapha Ndjekk Sarre note que ‘’dans un document daté du 27 septembre 2024, intitulé +Déclaration du Secrétariat du Comité Central+ du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), il est prêté à l’Etat du Sénégal l’intention de baisser les salaires et les pensions dans la Fonction publique’’.

    Il ajoute que ‘’pour étayer ces propos, le document a cité des passages d’allocutions du Président de la République et du Premier Ministre relatifs à la rationalisation des dépenses publiques, consacrés notamment aux constats d’une évolution incontrôlée de la masse salariale et de la déstructuration du système de rémunération dans la fonction publique’’.

    Selon M. Sarre, ‘’il apparait ainsi que ce communiqué prête aux Hautes Autorités du pays des intentions nullement évoquées dans leurs déclarations sorties de leur contexte’’.

    Le porte-parole du gouvernement ‘’dément formellement ces allégations dénuées de fondement’’.

    Selon lui, ‘’le gouvernement met en garde les auteurs de ces manœuvres, que la désinformation et la diffusion d’informations fausses, dans le seul but de discréditer les Institutions de la République et à des fins électoralistes, ne peuvent pas être acceptées’’.

    En conséquence, ajoute t-il, ‘’tout en encourageant le débat public contradictoire, inclusif et qualitatif sur les politiques publiques, le gouvernement appelle les auteurs de tels propos à plus de sagesse et rappelle que l’État saura faire prévaloir le droit’’.

    OID/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / La sécurité au menu des échanges entre le président Faye et Mahamadou Issoufou

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / La sécurité au menu des échanges entre le président Faye et Mahamadou Issoufou

    Dakar, 1er oct (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a discuté de questions liées à la sécurité dans la sous-région avec Mahamadou Issoufou, l’ancien chef de l’Etat du Niger, qu’il a reçu en audience, mardi, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.

    M. Issoufou, à la tête du Niger entre 2011 et 2021, préside actuellement le Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel.

    AKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les législatives s’installent un peu plus dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les législatives s’installent un peu plus dans les quotidiens

    Dakar, 1er oct (APS) – Les législatives du 17 novembre prochain continuent d’aiguiser l’intérêt des quotidiens, pendant que les acteurs concernés se mettent à peaufiner des stratégies pour faire élire un grand nombre de députés.

    De nombreux titres de la livraison de ce mardi de la presse quotidienne font le point des alliances conclues ou avortées, en perspective de cette élection.

    Le quotidien L’info par exemple note que l’intercoalition que l’opposition comptait mettre en place « ne sera pas totalement unitaire ».

    « Et pour cause, renseigne le journal, la coalition de l’ancien Premier ministre Amadou Ba ne suivra les deux autres que dans ‘quelques départements’, alors que [les deux autres coalitions] seront ensemble ‘dans tous les départements’ ».

    Rewmi Quotidien souligne qu’ »Amadou Ba décline l’offre » des autres coalitions de l’opposition. Le journal ajoute que l’ancien Premier ministre « n’a pas agréé l’idée de ce grand bloc de l’opposition qui devrait contribuer à réduire les chances de succès du Pastef d’Ousmane Sonko » à ces législatives anticipées.

    Cette intercoalition « aurait pu maximiser les chances de l’opposition de gagner les législatives. Les ambitions, notamment l’intransigeance de Samm Sa Kaddu à Dakar et Takku Wallu Sénégal dans le nord du pays, n’ont pas permis de pousser l’entente jusqu’au bout », observe Le Quotidien.

    Trois grandes coalitions pour affronter le parti présidentiel

    « Amadou Ba va faire cavalier seul avec sa coalition », ajoute le même journal, Les Échos notant : l’ancien chef du gouvernement « fait défection, Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu font bloc ».

    « Si Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu ont pu arrondir les angles pour arriver à une liste consensuelle dans la plupart des départements du pays, la fausse note est venue de la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba, qui a décidé de faire cavalier seul, sauf dans quelques localités », écrit Source A.

    En fin de compte, remarque L’As, « trois grandes coalitions vont affronter le parti présidentiel, Pastef, dans l’espoir d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale ». « En examinant ces alliances de plus près, il est frappant de constater que certains de leurs membres étaient, par le passé de féroces adversaires », ajoute le même journal. « Ennemis hier, amis aujourd’hui », titre-t-il.

    « De toutes les alliances […], l’intercoalition Takku Wallu Sénégal, Samm Sa Kaddu et Jamm Ak Njariñ est la plus contradictoire. Dans ce groupe, écrit WalfQuotdiien, on retrouve de tout, d’anciens de Yewwi Askan Wi, des socialistes, des libéraux, des progressistes, des ‘apéristes’… Des ennemis d’hier devenus de véritables compagnons pour combattre un adversaire commun. »

    Sud Quotidien pense que ces législatives s’annoncent comme celles de « tous les possibles ». « Des élections aux enjeux multiples et vitaux pour les uns et les autres, en quête de majorité, soit pour gouverner tranquillement, soit pour imposer une cohabitation et se donner les moyens de mettre la pression sur le régime », analyse L’info.

    Il est constant que Pastef, le parti au pouvoir, « aura des adversaires de taille lors [de ces élections] », souligne L’Observateur en levant le voile « sur certains schémas et combinaisons politiques déroulés par l’opposition regroupée dans une intercoalition qui peut faire mal à la liste [de] Pastef ».

    Une  »vague de mécontentements » à la suite des investitures

    Vox Populi se délecte déjà du duel annoncé entre l’ancien président Macky Sall et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. « À quitte ou double, après la présidentielle », écrit le même journal, ajoutant que Macky Sall, désigné tête de liste de Takku Wallu Sénégal, va faire « face au tombeur de son régime ».

    « Après s’être affrontés à la présidentielle par candidats interposés, les voilà en confrontation directe aux législatives anticipées », relève cette publication.

    EnQuête se préoccupe des « contestations générales » survenues lors de la confection des listes de candidature.

    À mesure que l’élection s’approche, « les tensions au sein des principaux partis politiques montent d’un cran. Les investitures, moment crucial où chaque parti désigne ses représentants sur les listes électorales, suscitent des remous qui risquent de bouleverser l’équilibre interne de plusieurs formations politiques », lit-on dans le même journal.

    Il cite l’Alliance pour la République, le parti politique de l’ancien président de la République, Macky Sall, et Pastef, la formation dirigée par Ousmane Sonko. Ces deux partis « ne sont pas épargnés par cette vague de mécontentements, à l’instar d’autres coalitions et partis, notamment l’Alliance des forces de progrès, le Parti démocratique sénégalais et plusieurs autres mouvements politiques ».

    Le quotidien Kritik’ fait observer que l’opposition sénégalaise « a pris le pari de taire les querelles de clochers pour de grands ensembles capables de faire bouger les lignes ».

    « Autant le parti présidentiel, Pastef, compte s’appuyer sur un électorat fidèle pour s’octroyer une majorité parlementaire […], autant les partis de l’opposition ont tiré les leçons de la déculottée de la dernière élection présidentielle où ils ont été laminés en briguant les suffrages des Sénégalais en rangs dispersés », analyse-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / 215 migrants sénégalais rapatriés du Maroc, selon une source diplomatique

    SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / 215 migrants sénégalais rapatriés du Maroc, selon une source diplomatique

    Dakar, 30 sept (APS) – Au total, 215 ressortissants sénégalais, candidats à l’émigration, ont été rapatriés, lundi, au Sénégal à travers un pont aérien organisé par les gouvernements sénégalais et marocains, a appris l’APS de source diplomatique.

    Ces candidats sénégalais à l’émigration séjournaient dans les centre d’accueil de migrants de Bir-Gandouz et d’Argoub au sud du Maroc, a indiqué la même source, faisant état de 231 migrants dont 215 Sénégalais et 16 Gambiens qui ont été rapatriés.

    Au total, trois vols de la Royal Air Maroc ont atterri à AIBD avec à bord respectivement 76, 69 et 70 passagers.

    Après ces rapatriements,  »il  ne reste plus aucun compatriote dans les centres d’accueil au sud du Maroc », a fait savoir le consulat du Sénégal à Dakhla.

    Il assuré n’avoir pas recensé d’arrivées de pirogues en provenance du Sénégal depuis le 06 septembre.

    AKS/OID

  • SENEGAL-ELECTION-LOGISTIQUE / Législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur remet 59 véhicules à la CENA

    SENEGAL-ELECTION-LOGISTIQUE / Législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur remet 59 véhicules à la CENA

    Dakar, 30 sept (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a procédé, lundi, à la remise officielle, des clés de cinquante-neuf véhicules à la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour un meilleur contrôle des élections législatives anticipées du 17 novembre dans les 46 les départements du pays.

    ‘’C’est avec beaucoup de plaisir que je vous remets les 59 véhicules qui vont équiper la CENA et les CEDA (Commission électorale départementale autonome) pour les aider dans leur travail très important qu’ils font tous les jours mais encore davantage avec la période qui s’ouvre; avec le vœu très ardent de réussite pour ces élections’’, a-t-il dit.

    Le ministre qui s’exprimait lors de la cérémonie de remise des clés des véhicules à l’Ecole nationale de Police a rappelé que cette dotation est une veille doléance de douze ans qui vient d’être satisfaite par les nouvelles autorités.

    ‘’C’est un investissement significatif qui traduit parfaitement notre profond désir et notre engagement à conduire et à organiser les élections les plus démocratiques possible, les plus transparentes aussi dans les meilleures conditions possibles pour nos partenaires de la CENA’’, a-t-il souligné.

    Le ministre de l’Intérieur dit être persuadé que ces véhicules vont aider l’organe administratif chargé de superviser les élections  »à conduire [sa] mission dans les meilleures conditions’’.

    Le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Abdoulaye Sylla, a pour sa part salué à sa juste valeur cette dotation qui vient améliorer ‘’les conditions de travail’’ au niveau central et dans les services décentralisés dans les 46 départements du pays.

    ‘’C’est important pour la CENA de voir les conditions de travail améliorées, de voir l’environnement de travail devenir […] plus valorisé. Cela fait douze ans que ces CEDA demandent à être équipées. Cela va nous permettre de mieux faire le contrôle des élections’’, a-t-il déclaré.

    Le Directeur général des élections, Birame Sène, et le Secrétaire général de la CENA, Alioune Badara Mbengue, ont pris part à la cérémonie.

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURE / Grande mosquée de Tivaouane: Mouhamadou Mactar Cissé promet un bilan financier et technique exhaustif

    SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURE / Grande mosquée de Tivaouane: Mouhamadou Mactar Cissé promet un bilan financier et technique exhaustif

    Tivaouane, 30 sept (APS) – Le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, entouré de ses frères, fils  et autres membres de la famille a reçu l’ Association ‘’Jamaatou Nour Assouniya’’  (AJANA) dirigée par El Hadj Mouhamadou Makhtar Cissé, le président du comité de pilotage des travaux de la grande mosquée de Tivaouane, qui a promis « un bilan financier  et technique exhaustif » desdits travaux.

    La rencontre a été élargie aux présidents de commission, aux membres du comité de pilotage, aux équipes opérationnelles (ingénieurs, architectes, ouvriers et autres corps de métier..), aux entreprises et autres prestataires qui ont participé aux travaux de la grande mosquée de Tivaouane.

    Cette rencontre s’inscrit en parfaite cohérence avec la démarche inclusive et transparente du khalife.

    Le 14 septembre dernier, date coïncidant avec l’anniversaire du  rappel à Dieu de Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, avait reçu symboliquement les clés de la grande mosquée de Tivaoune.

    Elles lui avaient été remises par le président du comité de pilotage, Mouhamadou Makhtar Cissé, lors d’une cérémonie à laquelle a pris part son frère et confident Elhadji Malick Sy Mawdo. Des membres de la famille d’El Hadj Malick Sy, le secrétaire exécutif du comité, Ibrahima Famara Sylla, des présidents de commission et de tous les membres du Copil étaient également présents.

    Après les prières formulées par Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Dabakh, sur instruction du khalife, le président du comité de pilotage a remercié toutes les parties prenantes du projet.

    Il a aussi exprimé sa gratitude à tous les contributeurs qui se sont tous mobilisés pour la réalisation du projet dans des délais record (40 mois) et dans une démarche de gouvernance transparente et inclusive.

    Selon Mouhamadoul  Makhtar Cissé, un bilan financier  et  technique exhaustif sera  présenté  au moment opportun au maître d’ouvrage et à l’ensemble de la communauté, ‘’actionnaire et bénéficiaire de ce grand joyau de l’islam, cette maison de Dieu’’.

    Au nom du comité de pilotage et de l’ensemble des parties prenantes, il a remercié vivement le khalife général des Tidianes et l’ensemble des membres de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy pour les prières, le choix des membres du Copil, la confiance et l’accompagnement  durant toutes les phases du projet.

    Il a remercié tous les membres du Copil  et tous les contributeurs, entreprises, prestataires et autres personnes et structures, qui, de près ou de loin, ont contribué positivement à la réalisation des travaux.

    Il a insisté sur les défis, notamment celui de la gestion et de la maintenance de la grande mosquée mais aussi sur les projets connexes qui nécessitent  l’appropriation et la mobilisation de toutes les ressources de la Hadra (ressources financières, humaines, logistiques..), comme ce fut le cas lors de la phase des travaux.

    Il a tenu à rendre grâce à Allah qui a béni ce projet, cette maison de Dieu qui lui a permis, au nom de la Hadratoul Malikya, de poursuivre le legs de  Mame Elhadji Malick Sy.

    Le khalife général a rendu un vibrant hommage à son illustre père, Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, qui a balisé la voie avec une vision claire arrimée à la foi en Dieu.

    Il a rappelé qu’après la construction de la grande mosquée de Tivaouane en 1904 (année de naissance de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh) par Mame Elhadji Malick Sy, la première grande extension fut entreprise par Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh en 1979.

    Le khalife général a témoigné sa satisfaction à l’ensemble des membres de la famille et au-delà à toute la communauté de fidèles. Il a ensuite remercié vivement tous les membres du comité de pilotage et les parties prenantes du projet (entreprises, prestataires, architectes, ingénieurs, ouvriers, partenaires, disciples, contributeurs de tous ordres).

    Le khalife a terminé son message en formulant de ferventes prières pour l’ensemble de ces parties prenantes et toute la Ummah.

    Un vibrant hommage sous forme de poésie lui a été rendu par Pape Makhtar Kébé.

    Le comité de pilotage, en témoignage de sa gratitude, de sa reconnaissance et de ses remerciements à l’endroit du khalife général et de la famille de Seydi Elhadji Malick Sy Rta, a offert des exemplaires du saint Coran commandés en Egypte, au khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, et à Serigne Maodo Sy Dabakh.

    MKB/ASG/SBS/

  • SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Birame Souley Diop : ‘’Le partenariat sénégalo-mauritanien sur l’énergie est un levier de transformation pour toute la région’’

    SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Birame Souley Diop : ‘’Le partenariat sénégalo-mauritanien sur l’énergie est un levier de transformation pour toute la région’’

    Dakar, 30 sept (APS) – Le partenariat noué par la Mauritanie et le Sénégal dans le domaine de l’énergie est ‘’un levier de transformation pour toute la région’’ ouest-africaine, a souligné le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souley Diop, lundi, à Dakar.

    ‘’Ce partenariat énergétique basé sur la confiance mutuelle et le respect mutuel des intérêts est non seulement une belle opportunité pour nos économies respectives, mais aussi un levier de transformation pour toute la région’’, a dit M. Diop en prenant part à l’ouverture du Forum économique Sénégal-Mauritanie (FESM).

    Il fait allusion à la volonté exprimée par le Sénégal et la Mauritanie d’exploiter ensemble les ressources pétrolières et gazières situées de part et d’autre de leur frontière.

    Birame Souley Diop semble parler en même temps de la coopération multilatérale entretenue depuis plusieurs décennies par la Mauritanie, le Sénégal et d’autres pays ouest-africains, dans le cadre de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

    L’OMVS produit de l’électricité à base d’énergie hydraulique, au profit des pays membres.

    ‘’L’intégration économique à l’heure de la transition énergétique : contribution des secteurs privés sénégalo-mauritaniens’’ est le thème du FESM.

    Produire et exporter une énergie bas carbone ‘’compétitive et durable’’

    L’énergie est ‘’bien plus qu’une simple ressource économique’’, a souligné Birame Souley Diop, estimant qu’elle est aussi un ‘’moteur de développement, un facteur de stabilité et un outil de cohésion sociale’’.

    ‘’La coopération entre le Sénégal et la Mauritanie, dans l’exploitation des ressources gazières et pétrolières, résulte de cette vision d’un avenir partagé, où la richesse naturelle devient une source de prospérité commune et non de rivalité’’, a dit M. Diop.

    Les deux pays ont décidé d’exploiter ces ressources de manière ‘’responsable et durable’’ en veillant à ce que les entreprises locales jouent un rôle ‘’central’’ dans le secteur énergétique, a-t-il affirmé.

    ‘’Nous avons l’occasion unique de bâtir ensemble un secteur pétrolier, gazier et minier fort et inclusif, qui contribuera à la croissance économique et à la création d’emplois pour nos citoyens’’, a assuré le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    L’exploitation des hydrocarbures doit permettre aux autorités des deux pays d’assurer à leurs compatriotes un ‘’accès universel à l’énergie à un prix abordable’’, a-t-il dit.

    Birame Souley Diop pense que le FESM est un ‘’cadre idéal’’ pour le secteur privé sénégalais et celui de la Mauritanie de soutenir cette nouvelle industrie pétrolière et gazière, à l’aide de leurs lois et règlements.

    ‘’La nouvelle transition énergétique entamée à grande vitesse, dans le monde entier, pose pour nos pays en voie de développement plusieurs défis majeurs, mais elle présente également des opportunités à saisir’’, a souligné Mohamed Ould Mohamed Maalainine Ould Khaled, le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole.

    Les deux pays doivent valoriser leurs potentialités en matière d’énergie éolienne, solaire et hydraulique pour produire et exporter une énergie bas carbone ‘’compétitive et durable’’, selon M. Ould Khaled.

    Comme l’a déjà fait le Sénégal, la Mauritanie s’apprête à voter une loi dédiée au contenu local, afin que les entreprises et la main-d’œuvre locales puissent contribuer activement à l’industrie du pétrole et du gaz, a-t-il dit en prenant part au FESM.

    Selon le ministre de l’Énergie et du Pétrole, le projet de loi déjà adopté par le gouvernement sera examiné en octobre prochain par les parlementaires mauritaniens.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-TURQUIE-DECOUVERTES / Moustapha Kémal, une histoire turque de la modernisation

    SENEGAL-TURQUIE-DECOUVERTES / Moustapha Kémal, une histoire turque de la modernisation

    De l’envoyé spécial de l’APS, Serigne Mbaye Dramé

    Ankara, 30 sept (APS) – Moustapha Kémal Atatürk (1881-1938) n’a dirigé la Turquie, en tant que président de la République, que sur une période de 15 ans. Sa présence reste pourtant toujours vivace dans la conscience populaire. Une preuve parmi tant d’autres de l’attachement et de la reconnaissance des Turcs à son action de modernisation du pays, plus de 80 ans après sa mort.

    Dans la métropole d’Ankara, les grandes avenues, l’environnement verdoyant, comme les gratte-ciels qui se profilent et défilent le long des routes entrecoupées par endroits de parcs végétaux, donnent une idée du grand bond réalisé par la Turquie en matière d’infrastructures ces dernières décennies.

    De la même manière, le visiteur peut se faire une idée de la détermination avec laquelle le pays cherche à se faire une place dans le cercle des nations qui comptent, dans une région très complexe comme le Moyen-Orient peut se prévaloir de bien des acquis, sur le plan religieux, politique comme  géographique.

    Si le style des véhicules apparaissant moins extravagant et semble parfois contraster avec le niveau de développement économique et social du pays, la qualité des routes renseigne sur le chemin jusque-là parcouru par la Turquie en matière de développement.  

    Le visiteur venant d’un contexte géographique et politique déterminé comme le Sénégal, où c’est la photo officielle du président de la République en exercice qui décore les bureaux de l’administration publique, fait la curieuse découverte qu’en Turquie, c’est plutôt l’image de Moustapha Kémal qui s’impose partout et à tout le monde.

    L’ombre tutélaire d’Atatürk

    La photo du président en exercice apparait très rarement à côté de celle du fondateur de la République turque. Comme si la stature de celui que l’on appelle Atatürk – le père de la Turquie moderne – est au-dessus de tout.

    Son buste trône encore aujourd’hui dans les établissements scolaires, les institutions militaires et universitaires, comme dans les bâtiments touristiques et les entreprises médiatiques, des décennies après sa mort en 1938.

    Statues et graffitis dédiés à sa mémoire sont partout présents dans les villes turques, de même que ses nombreuses représentations, en tenue militaire ou habillé en civil, jusqu’au sommet de certaines collines au sortir de la ville.

    Ce qui attise plus que tout la curiosité du visiteur, en l’incitant à s’intéresser à la dimension singulière de celui dont la trajectoire imprègne grandement la vie des Turcs et structure leur conscience mémorielle.

    Il n’a dirigé le pays que durant une quinzaine d’années, de 1923 à 1938, mais il apparait aujourd’hui que cette période a grandement déterminé l’avenir de la Turquie, au point que le nom de Moustapha Kémal a fini par donner le rythme de la marche d’un pays placée à la croisée des civilisations occidentale et orientale, de par son histoire et sa géographie.

    L’omniprésence de cette personnalité charismatique renseigne sur le besoin, dans la plupart des pays, d’une figure emblématique, presque transcendantale, qui dépasse les clivages et dont la pensée et l’action poussent les citoyens à tout donner pour leur pays.

    Interpellée devant une peinture moins familière du défunt leader, une consœur de l’agence de presse officielle Anadolu, ne put s’empêcher une digression en réponse à la question : who is this man in the photo ?

    Entre autres commentaires, elle rappela que c’est la photo du père de la République de Turquie. Comme si se limiter à la seule réponse attendue à la question, en donnant juste le nom de celui qui était représenté par cette peinture, serait blasphématoire ou ne dirait pas grand-chose sur l’histoire et l’évolution du pays.

    La littérature renseigne également que ce militaire passé à la postérité sous le sobriquet Kémal, qui veut dire en arabe littéral le parfait, a préféré la construction d’une République moderne au vaste empire ottoman qui a dirigé le monde musulman à partir du début du XIIIe siècle jusqu’à l’abolition du califat islamique en 1924 et la dislocation de ses territoires hétérogènes sous l’impulsion justement du kémalisme triomphant de l’époque.

    La sortie d’Atatürk de la domination linguistique et culturelle de la civilisation arabe pour bâtir une identité islamique propre à son peuple est un peu à l’image de la construction somme toute inachevée de ce que l’on a voulu appeler l’islam noir en Afrique au Sud du Sahara.

    Une sorte d’islam propre aux Subsahariens et qui serait moins orthodoxe et moins érudit. Moustapha Kémal Atatürk s’était ainsi évertué à encourager la scolarisation de ses concitoyens à partir de l’alphabet latin et non plus par les caractères arabes. Lui-même étant né dans les territoires de la Grèce actuelle, il se faisait photographier en train de donner des cours d’alphabétisation en langue latine.

    Cohabitation entre religion et modernité

    Son approche moderniste souvent considérée comme un cas d’école dans les parcours universitaires sur le réformisme dans le monde arabo-musulman se manifeste dans la rue à travers notamment l’habillement et l’attitude très à l’occidentale de la femme turque. Cette modernisation, d’autres diront une occidentalisation à outrance de la vie publique, s’accompagne d’un strict respect du culte. Dans plusieurs services visités, même des bâtiments militaires, le visiteur peut naturellement apprécier l’érection d’une mosquée, ou tout au moins d’une salle de prière aménagée pour ceux qui veulent pratiquer leur religion, sans encombrement ou difficulté.

    Le linguiste passionné ou l’activiste convaincu de l’importance de la conscience historique ne peut qu’apprécier positivement le recours que les peuples peuvent faire à leur langue et fonds culturels pour bâtir leur hégémonie et faire face aux agressions culturelles et idéologiques de plus en plus marquantes dans le monde contemporain. Et cela, même si parfois, en dehors des lieux de grandes rencontres, comme les restaurants, les rédactions ou les universités, le visiteur devra s’attendre à subir la barrière linguistique.

    C’est le cas par exemple d’un confrère du Djibouti qui, cherchant un renseignement dans un lieu marchant, a vu la satisfaction de voir un de ses compatriotes maîtrisant la langue du pays lui venir au secours et lui servir d’interlocuteur, par le plus heureux des hasards.

    Son interlocuteur turc n’a pu s’empêcher une remarque qui peut être étonnante : « Pourquoi votre frère ne parle pas notre langue comme vous ? ».

    La conversation avec des gens qui vous interpellent, certainement pour savoir si tout se passait bien dans votre séjour, finit très souvent dans un éclat de rire contagieux, devant l’impossibilité de continuer la communication.

    L’arabophone peut tout au plus comprendre les mots qui reviennent le plus souvent : Merhaba, Teşekkür, dont la racine en arabe renvoie au fait de souhaiter la bienvenue à quelqu’un ou de lui dire merci. Tout se passe comme si votre interlocuteur chercherait à vous dire merci quand-même, malgré la barrière de la langue.

    Une autre curiosité du pays concerne l’usage très répandu de la cigarette, sans différence d’âge et de sexe, qui fait que votre interlocuteur peut ostensiblement allumer sa cigarette électronique ou classique, au détour  d’une discussion,  sans avoir la courtoisie ou l’élégance de vous demander si vous étiez fumeur ou si la fumée vous insupporte. Il fait comme c’était naturel de fumer. Comme on se délecterait si naturellement de la très variée et appréciable cuisine turque.

    SMD/BK/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS / SunuBRT ouvre sept nouvelles stations  

    SENEGAL-TRANSPORTS / SunuBRT ouvre sept nouvelles stations  

    Dakar, 30 sept (AAPS) – La société SunuBRT, chargée de l’exploitation du Bus Rapid Transit (BRT), annonce avoir ouvert sept nouvelles stations de ladite infrastructure, ce lundi, pour transporter davantage de passagers.

    Il s’agit de la deuxième phase du lancement du BRT, selon un communiqué de l’entreprise.

    L’itinéraire de la ligne B1 du Bus Rapid Transit comprend maintenant 21 stations.

    En plus des 14 stations précédentes, les bus de ladite ligne desserviront désormais les stations de Golf Sud, de la police des Parcelles Assainies, de Scat Urbam, de Liberté 5, de Liberté 1, de Dial-Diop et de la grande mosquée de Dakar, selon la même source.

    Elle annonce aussi le lancement de la ligne semi-express B2, qui desservira sept stations, des allées Papa-Guèye-Fall à la préfecture de Guédiawaye en passant par la place de la Nation, Grand-Dakar, Sacré-Cœur, Grand-Médine et l’hôpital Dalal Jam.

    ‘’Cette ligne semi-express offrira une alternative pour un trajet encore plus rapide’’, ajoute le communiqué.

    SunuBRT affirme que cette nouvelle phase de la mise en service du Bus Rapid Transit est ‘’une étape clé de l’amélioration du transport urbain à Dakar’’.

    Le BRT assure au quotidien le transport de milliers de personnes entre les villes de Dakar, Guédiawaye et Parcelles Assainies, depuis le 15 mai dernier. C’est le fruit d’un partenariat qui lie l’État du Sénégal à plusieurs investisseurs, dont la Banque européenne d’investissement.

    ESF/ASG