Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent le dépôt des listes de candidature aux législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent le dépôt des listes de candidature aux législatives

    Dakar, 30 sept (APS) – La clôture, dimanche soir, du dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

    Sud Quotidien note que « l’autorité de tutelle est restée ferme dans le temps imparti pour la conduite du processus électoral vers les législatives anticipées », prévues à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre dernier.

    Selon le même journal, le consensus trouvé samedi 28 septembre en vue de l’augmentation de soixante-douze heures à une semaine du délai de dépôt des dossiers de candidature « n’a pas prospéré ».

    « Les partis n’ont pas obtenu la prorogation de la date de clôture du dépôt des candidatures », constate le quotidien EnQuête, selon lequel le ministère de l’Intérieur, dont les services sont chargés de l’organisation des élections, a invoqué « des raisons ‘d’ordre technique’ ». Un report du délai fixé n’est pas possible, donc.

    « Malgré les demandes faites par plusieurs partis et coalitions », le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, « est resté inflexible ». Dès lors, le processus électoral en vue des législatives anticipées du 17 novembre prochain « a franchi une étape décisive, dimanche 29 septembre », ajoute EnQuête.

    Le retour des  »familles idéologiques »

    « Le temps des listes », titre Le Quotidien pour parler de cette étape du processus électoral marquée des alliances et retrouvailles augurant une recomposition de la classe politique, à la suite de la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle de mars dernier.

    Le journal Le Quotidien ajoute : « Les frustrés de Yewwi Askan Wi d’un côté, la gauche de l’autre, ainsi que la famille libérale en embuscade vont disputer au Pastef le contrôle de l’Assemblée nationale. »

    Le Quotidien constate « le retour des familles idéologiques ». « Une situation qui pourrait donner naissance à une alliance contre nature, dont l’objectif serait de contraindre le pouvoir à une cohabitation », lit-on dans le même journal.

    L’As fait observer que les investitures « implosent les partis », le quotidien Les Échos signalant que les trois grandes coalitions de l’opposition « créent une intercoalition XXXL ».

    L’opposition « est en train de réussir un coup de maître. Après la réussite de l’intercoalition Yewwi-Wallu [aux législatives organisées il y a environ deux ans], qui a été à l’origine du ballotage de la 14e législature, l’opposition a reconduit le plan Déthié Fall », écrit Les Échos.

    Le duel « très attendu » entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias

    « Une grosse intercoalition des intercoalitions Takku Wallu-Jamm ak Njarin-Samm Sa Kaddu a été créée après de larges discussions pour faire face à Pastef », le parti au pouvoir, ajoute la même publication.

    « Ça va saigner grave », titre Source A en faisant remarquer que le scrutin législatif va opposer quelques-uns des plus grands leaders politiques du pays.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, « tête de liste de Pastef, devra croiser le fer avec certaines grosses cylindrées de l’opposition », dont Amadou Ba, le « candidat arrivé deuxième à la dernière présidentielle », lit-on dans le même journal. Lequel fait observer que M. Ba va diriger une liste nationale.

    « Ousmane Sonko, Amadou Ba, Barthélémy Dias, têtes d’affiche », note Vox Populi, L’info se souciant surtout du « duel » entre le maire de Dakar et le leader de Pastef, chef du gouvernement.

    Un duel « très attendu. Idem pour l’intercoalition annoncée par les trois plus grandes coalitions de l’opposition », ajoute le quotidien L’info, selon lequel plus de 150 partis et coalitions s’étaient inscrits auprès de la Direction générale des élections pour participer aux législatives.

    « Au final, seule une trentaine ont déposé leur dossier de candidature », poursuit L’info.

    Le quotidien Kritik’ annonce  »la création prochaine d’un cadre permanent de concertation politique », dont le but sera d’ »approfondir le dialogue » et de  »perfectionner le dispositif institutionnel ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Guy Marius Sagna agressé à Lomé : Dakar  »condamne avec fermeté » et réclame une enquête

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Guy Marius Sagna agressé à Lomé : Dakar  »condamne avec fermeté » et réclame une enquête

    Dakar, 30 sept (APS) – Le ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangère a condamné avec fermeté l’agression « inqualifiable » dont a été victime dimanche à Lomé (Togo), le député sénégalais Guy Marius Sagna et a réclamé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités.

    Le député sénégalais, Guy Marius Sagna, parlementaire de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, a été victime d’une agression dimanche à Lomé pendant qu’il participait à une activité de la Dynamique pour ma majorité du peuple (DMP), une plateforme d’opposition togolaise, ont rapporté plusieurs médias.

    Des photos et des vidéos publiées sur des réseaux sociaux montrent le député des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), allongé sur un lit, une de ses mains enveloppée par un pansement.

    Sur une autre vidéo, Guy Marius Sagna est assis sur un fauteuil roulant, aux côtés d’une femme et d’un homme debout, vraisemblablement des membres de l’opposition au Togo.

    ‘’Le Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères a appris, avec consternation, l’agression violente dont l’honorable Guy Marius Sagna, Député du Sénégal et de la CEDEAO, a été victime, le Dimanche 29 septembre 2024, à Lomé, au Togo’’, a indiqué la diplomatie sénégalaise dans un communiqué.

    Elle  »condamne avec fermeté cet acte inqualifiable » et demande qu’une enquête soit immédiatement diligentée.

    Le document fait en même temps savoir que Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères s’est entretenue au téléphone avec M. Sagna pour s’enquérir de son état de santé.

    La ministre de l’Intégration africaine y déclare avoir informé son homologue togolais et demandé que l’intégrité physique député soit protégée.

    Mme Fall a dit apprécier l’engagement de son homologue togolais à prendre toutes les mesures appropriées pour que la sécurité du député Guy Marius Sagna..

    M. Sagna, en séjour dans la capitale togolaise dans le cadre des activités du Parlement de la CEDEAO où il siège, participait à une réunion publique de la plateforme d’opposition togolaise DMP. La rencontre n’est pas allée à son terme.

    Les chaises ont été cassées, le matériel de sonorisation et les enregistreurs des journalistes jetés dans un puits, les portables arrachés, ce qui a provoqué une dispersion des militants dans la confusion, a relaté le site d’information de Radio France internationale.

    Des gros bras ont infiltré la foule et dehors les vitres des véhicules sont pulvérisées à coup de parpaings. Le député Guy Marius Sagna, pris particulièrement à partie, visiblement blessé à la tête et au bras a été transporté à dos d’homme vers une clinique voisine pour y être soigné, selon la même source.

    AKS

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-INITIATIVE / Bignona : un forum pour changer le visage de Djibidione

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-INITIATIVE / Bignona : un forum pour changer le visage de Djibidione

    Djibidione, 29 sept (APS) – Un forum sur le thème ‘’La paix, la réconciliation et le développement durable’’, s’est tenu samedi, à Djibidione, dans le but de changer le visage de cette commune de l’arrondissement de Sindian (sud), jadis chasse gardée des membres du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), a constaté l’APS.

    Cette rencontre, présidée par le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, et parrainée par le Premier ministre Ousmane Sonko, vise à permettre à cette localité martyre de tourner la page sombre de son histoire, selon les organisateurs.

    Les ministres du Tourisme, Mountaga Diao, de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diène Gaye, de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, du gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, ont assisté à cette forte mobilisation communautaire.

    Étaient également présents, des autorités administratives, religieuses, civiles et militaires, des responsables de projets et programmes, le président des Cadres casamançais, Pierre Atépa Goudiaby, et de nombreux invités.

    ‘’Nous sommes, ici, réunis pour célébrer non seulement la paix, mais aussi pour renforcer notre engagement en faveur de la réconciliation et du développement durable de cette belle région’’, a indiqué le ministre du Travail, chargé des Relations avec les institutions, qui a conduit la délégation gouvernementale.

    Pour Yankhoba Diémé, natif de Massara, un village de la commune de Djibidione ‘’la Casamance a longtemps été le théâtre de tensions et de conflits, mais aussi le symbole d’une résilience extraordinaire’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous nous sommes réunis pour la réconciliation, avec la ferme volonté de tourner la page des années de violence, d’incompréhension, et de division’’, a-t-il dit.

    Le processus de réconciliation n’est pas simplement un acte politique, mais un engagement profond qui consiste à recréer des liens de confiance, à comprendre les douleurs et les aspirations des populations pour reconstruire ensemble un avenir fondé sur la paix, a souligné Yankhoba Diémé.

    ‘’La paix est notre plus grand trésor. Sans elle, il n’y a ni progrès, ni prospérité, ni développement. Elle est le socle sur lequel repose toute société forte et solidaire’’, a indiqué le ministre.

    Pour lui, à Djibidione, comme dans toute la Casamance, la paix est essentielle pour garantir à chaque homme, chaque femme et chaque enfant, la sécurité et la stabilité nécessaires pour prospérer.

    ‘’C’est pourquoi, nous devons la préserver, l’entretenir et, surtout, veiller à ce qu’elle ne soit jamais menacée’’, a-t-il préconisé, rappelant que le gouvernement du Sénégal, sous l’impulsion du président de la République, s’est engagé dans un processus inclusif de renforcement de la paix et de la stabilité dans la région.

    ‘’Ce processus de paix se construit avec nous-mêmes, avec les communautés locales, notamment, les chefs traditionnels, les organisations de la société civile et les acteurs politiques. La paix n’est durable que lorsqu’elle est ancrée dans le cœur et les esprits de tous’’, a soutenu Yankhoba Diémé

    Aujourd’hui, estime le ministre, ‘’plus que jamais, la réconciliation est au centre de notre action. Réconcilier, c’est guérir les blessures du passé. C’est reconnaître les souffrances et les injustices subies, tout en étant fixé sur les principes de la sincérité et de la franchise ou ‘’Jub’’, en wolof.

    ‘’Nous devons nous engager, ensemble, à apaiser les tensions et à renforcer les liens entre les communautés’’, a-t-il lancé, soulignant que ‘’la réconciliation passe par le pardon, mais aussi par la justice, l’équité et l’inclusion de tous’’.

    C’est pourquoi, a assuré le ministre, le gouvernement travaille sans relâche pour que la Casamance devienne une région où tous les Sénégalais ont envie de vivre et de bénéficier légitimement des fruits de la croissance.

    Le maire de la commune de Djibidione, Lamine Diémé, a magnifié cet engagement des nouvelles autorités étatiques.

    Revenant sur l’importance du forum, il a rappelé que ‘’cette initiative, née de la volonté des ressortissants de la commune, efface des décennies de léthargie, de comportements stoïques qui frisent le renoncement à l’effort au combat, pour une résilience responsable’’.

    Pour entrer dans le plein développement, les populations souhaitent voir l’abandon des cultures illicites, la protection de l’environnement, une citoyenneté participative, du matériel et intrants agricoles, un désenclavement des villages, l’accompagnement des populations déplacées, la reconstruction des villages, l’équipement des postes de santé, etc., a-t-il plaidé.

    IM/ASB/ABB/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE / Vers l’instauration d’un ‘’cadre permanent de concertation’’ entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques

    SENEGAL-POLITIQUE / Vers l’instauration d’un ‘’cadre permanent de concertation’’ entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques

    Dakar, 29 sept (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé, samedi, la création prochaine d’un ‘’cadre permanent de concertation’’ entre son ministère et les partis politiques pour ‘’approfondir le dialogue et perfectionner le dispositif institutionnel’’, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Je pense qu’il faut avoir, comme les acteurs politiques l’ont proposé, selon une certaine périodicité, un calendrier et un contenu précis, des discussions entre la classe politique et le ministère de l’Intérieur pour en permanence approfondir le dialogue, perfectionner le dispositif institutionnel et qu’on ne revienne pas sur les mêmes questions chaque année’’, a-t-il déclaré.

    Le ministre de l’Intérieur s’adressait à la presse au terme d’une rencontre d’échanges avec les acteurs politiques et les membres de la société civile sur le processus électoral relatif aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    ‘’Il faut noter que des points positifs sont retenus lors la rencontre comme l’instauration d’un cadre permanent de concertation entre le ministère de l’intérieur et les partis politiques. Ce n’est pas juste à la veille des consultations électorales qu’il faut discuter’’, a déclaré Jean-Baptiste Tine

    Il a en outre souligné la nécessité d’avoir une loi ou un arrêtée qui va fixer définitivement des lieux, qui seront aménagés et qui vont accueillir les manifestations politique ou autres, car, a-t-il ajouté, ‘’certains endroits ne peuvent pas abriter des manifestations au risque d’entraver la libre circulation des personnes et des biens’’.

    ‘’Cela va calmer le débat politique et donner la possibilité à toute personne ou entité politique qui désire manifester de pouvoir le faire sans contrainte et sans débordement’’, a estimé le ministre.
    AFD/ABB/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le Sénégal bat la Sierra Leone 2-0 et conserve son titre de champion de l’UFOA-A

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Le Sénégal bat la Sierra Leone 2-0 et conserve son titre de champion de l’UFOA-A

    Dakar, 28 sept (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de football des moins de 20 ans a remporté la finale du tournoi masculin de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA), Zone A, après avoir battu par deux buts à zéro, la Sierra Leone, samedi au Samuel-Kanyon-Doe Stadium de Monrovia.

    Grâce à cette victoire, les Lionceaux du Sénégal, champions en titre du tournoi l’UFOA-A, conservent ainsi leur titre. Cheikh Tidiane Thiam a ouvert le score à la 13e minute, suivi, dix minutes plus tard par Ibrahima Dieng sur un magnifique lob depuis la moitié de terrain.

    Avec son but en finale, Thiam a ainsi signé sa troisième réalisation de la compétition, qui faisait en même temps office de tournoi de qualification à la prochaine CAN U20, dont le lieu de déroulement n’est pas encore déterminé.

    L’équipe sénégalaise est championne d’Afrique en titre de cette catégorie.

    SK/ABB/ADC

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT / Le Hezbollah confirme la mort de son chef, Hassan Nasrallah

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT / Le Hezbollah confirme la mort de son chef, Hassan Nasrallah

    Le Hezbollah a annoncé, samedi, dans un communiqué, la mort de son chef Hassan Nasrallah, après que l’armée israélienne a déclaré, plus tôt, l’avoir tué, ont indiqué plusieurs médias.

    ‘’Le maître de la résistance’’, Hassan Nasrallah, ‘’s’est déplacé aux côtés de son Seigneur en tant que grand martyr », a déclaré le mouvement chiite libanais po-iranien, ajoutant qu’‘’il a rejoint la caravane des martyrs de Karbala » et « ses compagnons, les immortels martyrs dont il a dirigé la marche pendant trente ans, les menant de victoire en victoire ». 

    Samedi, Israël avait déclaré avoir tué le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe la veille sur la banlieue sud de Beyrouth.

    Dans son communiqué, le Hezbollah s’est engagé à ‘’poursuivre la guerre sainte contre l’ennemi et en soutien à la Palestine’’. Hassan Nasrallahj avait 64 ans.

    ABB/ADC

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction des marchés à l’audit des finances publiques à la Une des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction des marchés à l’audit des finances publiques à la Une des journaux

    Dakar, 28 sept (APS) – Les journaux reçus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) continuent de parler du point de presse du gouvernement animé, jeudi dernier, par le Premier ministre Ousmane Sonko, les ministres de l’Economie, du Plan et de la Coopération, son collègue de la Justice et le secrétaire général du gouvernement.

    Et c’est pour dire qu’après les accusations de manipulations de données par l’ancien régime qui aurait falsifié les chiffres pour masquer des déficits budgétaires et maquiller le taux de la dette publique, le Sénégal pourrait en faire les frais sur les différents marchés financiers.

    Le Soleil tente une explication sur ‘’Ce que risque le Sénégal’’, après les déclarations du gouvernement, et donne la parole à l’expert financier Meïssa Lô qui explique que ‘’pour un Etat qui falsifie ses comptes publics, les risques seront sévères sur les marchés financiers et les répercussions nombreuses’’.

    Parmi ces conséquences, le consultant, citant une dépêche de l’agence Reuters, indique que ‘’les obligations en dollars du Sénégal ont chuté de plus de 2% dans les premiers échanges de vendredi 27 septembre avant de s’établir à 73,01 et 85,52% pour le dollar’’.

    Pour le quotidien Les Echos, si ‘’les obligations en dollars du Sénégal chutent’’, le premier ministre ‘’Ousmane Sonko (en est) la principale cause’’, pour avoir porté à la connaissance du public ‘’l’audit de la gestion de l’ancien régime, qui a révélé une dette et un déficit très importants’’.   

    Moins péremptoire sur sa titraille que Les Echos, Walf Quotidien, qui a également  donné la parole à un économiste, met à sa Une : ‘’Ça craint pour la signature du Sénégal’’.

    En page intérieur, le journal donne la parole à Mor Gassama, spécialiste des questions économiques qui déclare : ‘’Ces dernières informations diffusées pourraient impacter dans un premier temps négativement. (…) Quand on maquille des chiffres, on ne peut pas avoir une lecture claire de la réalité économique’’.

    Sud Quotidien, de son côté, met en exergue la politique et constate que la liste des 49 listes déclarées partantes pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, certain ‘’ténors du jeu politique préfèrent jeter l’éponge’’, mettant à sa Une les photos d’Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste et des anciens ministres Serigne Mbaye Thiam et Aly Ngouille Ndiaye.

    En sport, le quotidien Record affiche à sa Une la finale du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football Zone A en catégorie des moins de 20 ans (UFOA/A-U20) qui met aux prises, aujourd’hui, à Monrovia, le Sénégal, tenant du titre, et la Sierra Leone, deux équipes d’ores et déjà qualifiées pour la CAN U20.

    ABB  

  • SENEGAL-SANTE / Situation de la rage : 45 cas enregistrés entre janvier et septembre 2024

    SENEGAL-SANTE / Situation de la rage : 45 cas enregistrés entre janvier et septembre 2024

    Dakar, 27 sept (APS) – Le virus de la rage circule bel et bien au Sénégal, 45 cas ayant été enregistrés chez les animaux entre janvier et septembre 2024, a indiqué, vendredi, à Dakar, docteur Anta Cheikh Guèye, membre de l’Odre national des médecins vétérinaires du Sénégal (ONMS).

    « Le virus de la rage circule dans le pays. Pour preuve, entre janvier et septembre 2024, 45 cas de rage ont été enregistrés chez les chiens, les bovins, les caprins et les équidés », a-t-elle déclaré.

    Elle prenait part à un atelier de renforcement des capacités des journalistes, en prélude de la célébration, samedi à Fatick, de la Journée mondiale de la rage.

    « Briser les frontières de la rage » est l’un des thèmes de cette commémoration relativement à la situation de la maladie chez les animaux. « Lever les obstacles à l’élimination de la rage » est l’autre thème retenu, concernant la rage humaine.

    Selon docteur Anta Cheikh Guèye, la rage sévit de façon endémique au Sénégal et pose un problème majeur de santé publique.

    Elle a signalé qu’en 2023, « 51 suspicions de rage avaient été rapportées par les directions régionales de l’Elevage, dont huit dans la région de Fatick chez les chiens, les bovins et les caprins ».

    « Sur les 51 suspicions de cas de rage, 28 avaient été accompagnées de prélèvements pour lesquels le LNERV », Laboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires, « avait confirmé 22 cas positifs et six négatifs, soit un taux de positivité de 78,57% enregistrés chez les chiens, les bovins, les caprins et les équidés », a expliqué le docteur Guèye.

    Pour répondre au « défi » du contrôle de la rage, « le ministère en charge de l’Élevage, à travers la Direction des services vétérinaires, a entrepris […] la vaccination et le contrôle de la population des chiens errants qui constituent une menace permanente pour les populations », dans le cadre du programme de renforcement de la protection zoo-sanitaire financé par le Budget consolidé d’investissement, a-t-elle indiqué.

    Elle a fait savoir que « 1469 chiens domestiques ont été vaccinés et 1419 chiens errants éliminés », par le biais de cette initiative, avant de révéler qu’un Programme national intégré de lutte contre la rage a été élaboré, mais dont le financement n’a pas encore été bouclé.

    Ledit programme prévoit, en plus de la vaccination de masse des chiens et des personnels exposés, le contrôle de la population de chiens errants, ainsi qu’un important volet d’information, d’éducation et de communication.

    La coordonnatrice du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées, docteur Ndèye Mbacké Kane, a pour sa part rappelé le lien existant entre la rage humaine et animale et la zoonose.

    « On ne peut pas guérir de la rage. Dès que la maladie est déclarée, elle est mortelle », a-t-elle précisé, avant de souligner la nécessité de la prévention qui passe, dit-elle, par la vaccination des chiens.

    « La vaccination des chiens est la stratégie la plus rentable pour prévenir la rage chez les humains et interrompre la transmission à la source », avec le contrôle des populations de chiens errants, a-t-elle indiqué.

    En cas de morsure par un chien, avant de se rendre dans une structure sanitaire, « il faut absolument laver la plaie avec de l’eau et du savon pendant 15 minutes », a-t-elle recommandé.

    Cette précaution est d’autant plus importante que « chaque 15 minutes, il y a une personne qui décède de rage dans le monde, et 40% de ces décès concernent les enfants », a-t-elle dit, en citant l’Organisation mondiale de la Santé.

    NSS/BK/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CRUE / Fleuve Sénégal : 86 hectares sous les eaux à Mboyo

    SENEGAL-AGRICULTURE-CRUE / Fleuve Sénégal : 86 hectares sous les eaux à Mboyo

    Mboyo (Podor), 27 sept (APS) – Les eaux du fleuve Sénégal ont envahi 86 hectares dans cinq périmètres irrigués villageois (PIV) de Mboyo, un village de la commune de Guédé village, selon des producteurs rizicoles regroupés au sein de groupements d’intérêt économique (GIE).

    ‘’Sur un total exploitable de 75 hectares, les 40 sont inondés à Mboyo 4 (Goumel), 20 endommagés à Mboyo 3, (Vélingara) et 15 complètement sous les eaux à Mboyo 7’’, a détaillé Aliou Baba Dème, président du GIE regroupant les producteurs de ces trois PIV dans un entretien avec l’APS.

    Dans deux autres périmètres irrigués villageois de Mboyo, 11 hectares ont été submergés par les eaux, a indiqué Oumar El Hadji Diagne, président du GIE regroupant les producteurs de ces deux PIV de Mboyo.

    Les deux exploitations agricoles ont été inondées après que la digue qui les protégeait a cédé sous la pression de la crue.

    Le riziculteur informe que les producteurs membres de ce groupement s’apprêtaient à aller en campagne au mois d’octobre, une première depuis trois ans.

    Selon lui, leurs parcelles agricoles ont ‘’été récemment réhabilitées à la demande des producteurs’’, avec l’appui de partenaires.

    Il affirme que les inondations peuvent ‘’retarder le démarrage de la campagne’’ agricole.

    ‘’Cette situation inquiète les producteurs, car le niveau du fleuve ne cesse d’augmenter de jour en jour. Il faut aussi noter que les PIV sont très proches du village’’, s’inquiète Aliou Baba Dème.

    De son côté, la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des terres de la vallée du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), par la voix de son délégué départemental, Abou Sall, a confirmé cette situation.

    Il signale qu’outre les périmètres de Mboyo, ceux de Démette, de Pété et de Bélli Thiowi sous également sous les eaux.

    ‘’Nous suivons la situation de très près. Elle est la même dans plusieurs localités du département.  Il faut savoir qu’elle s’explique par la montée des eaux du fleuve. Mais aussi, par endroits, c’est la pluie accompagnée d’un vent fort qui favorise la progression rapide de l’eau vers les parcelles’’, a-t-il justifié.

    Il annonce qu’un lot de sacs à terre a été remis aux producteurs pour endiguer et ainsi freiner l’avancée des eaux vers les périmètres rizicoles.

    AHD/AT/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CRUE / Fleuve Sénégal : plus de 120 hectares de riz engloutis à Ndouloumadji Dembé et Woudourou

    SENEGAL-AGRICULTURE-CRUE / Fleuve Sénégal : plus de 120 hectares de riz engloutis à Ndouloumadji Dembé et Woudourou

    Matam, 27 sept (APS) – Cent vingt-trois hectares de périmètres irrigués villageois (PIV) emblavés en riz ont été dévastés par la montée des eaux du fleuve Sénégal à Ndouloumadji Dembé et Woudourou, deux villages de la commune de Nabadji Civol,  a appris l’APS de leurs habitants, vendredi.

    ‘’Nous avons dénombré deux périmètres irrigués villageois (PIV) d’une superficie totale de plus 75 hectares et un autre champ appartenant à une famille, d’une surface de 18 hectares qui sont désormais sous les eaux, faisant un total de 93 ha », a déclaré à l’APS Abdoulaye Mountaga Sall, président de l’Union des producteurs de Ndouloumadji Dembé.

    Un des champs inondés appartient à un collectif de 45 membres, a-t-il précisé.

    Il indique que l’eau continue de progresser à grande vitesse vers d’autres champs rizicoles de ce village de la commune de Nabadji Civol.

    Certains producteurs  »tentent par divers moyens de freiner » l’avancée de la crue, pour éviter que leurs cultures ne soient submergées.

     »Avec cette situation, les producteurs n’ont aucun espoir de retrouver leurs champs, car, dès que l’eau envahit les cultures, ces dernières sont détruites », explique-t-il.

    Le président de l’Union des producteurs de Ndouloumadji Dembé signale que les cultures étaient presque à leur stade final.  »Il ne restait qu’à retirer les épis et passer à la décortication », a-t-il dit.

    Les producteurs avaient tous injecté de l’argent pour les frais nécessaires à la production rizicole, a-t-il souligné, relevant que certains avaient contracté des crédits bancaires pour entrer en campagne.

     »Beaucoup avaient emprunté de l’argent à La Banque agricole (LBA), alors que d’autres sont allés avec leur propres moyens, ce qui pose pour eux la question de l’assurance sinistre », a expliqué M. Sall.

    Neuf PIV de 30 hectares sous les eaux à Woudourou

    Le producteur, dont le champ est encore épargné par la montée des eaux, soutient qu’une situation pareille n’avait plus été enregistrée dans ce village, depuis 2012.

    Les eaux du fleuve avaient détruit des périmètres rizicoles en 2007 et 2011, se souvient Abdoulaye Mountaga Sall. Il déclare qu’il avait perdu, par le passé, des périmètres arboricoles et des bananiers.

    A Woudourou, un village du Dandé Mayo nord, au total neuf PIV ont été envahis par les eaux.

    Amadou Boly, acteur de développement et principal au CEM de Nguidilone, explique que la digue qui protégeait les champs de riz a cédé, jeudi. La rupture de cette digue a libéré les eaux du fleuve, lesquelles ont englouti 19 PIV, d’une superficie totale de 30 hectares.

     »Le niveau de l’eau dans ces PIV est tellement élevé qu’on ne parvient même pas à voir les épis de riz. Là, c’est clair que les producteurs ont perdu toutes leurs récoltes, surtout au sein du PIV 6, qui est totalement englouti », selon l’enseignant.

    Comme à Ndouloumadji, les périmètres irrigués villageois (PIV) sont exploités par des membres d’une coopérative, a-t-il indiqué.

    Les jardins maraîchers situés au bord du fleuve n’ont pas été épargnés par la montée des eaux. Ils sont exploités par d’anciens émigrés et d’autres ressortissants du village qui étaient établis à Mbour.

    Natif de Woudourou, l’acteur de développement en appelle à la LBA, banque auprès de laquelle les producteurs avaient contracté des prêts pour entrer en campagne.

    Il dit avoir transmis toutes les informations liées à la situation aux autorités compétentes pour des solutions.

    AT/OID/ASG