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  • SENEGAL-AFRIQUE-AVIATION-GOUVERNANCE / Ousmane Sonko invite l’ASECNA à se doter de managers  »capables de porter les ambitions pour le futur’’

    SENEGAL-AFRIQUE-AVIATION-GOUVERNANCE / Ousmane Sonko invite l’ASECNA à se doter de managers  »capables de porter les ambitions pour le futur’’

    Dakar, 27 sept (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a invité, vendredi, le comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à se doter de managers ‘’compétents et visionnaires capables de porter les ambitions pour le futur’’.

     »Au cours de cette session dédiée à la désignation du nouveau Directeur général de l’Agence, je vous invite donc à avoir à l’esprit que les Etats membres, les clients de l’ASECNA que sont les compagnies aériennes et le personnel de l’ASECNA attendent avec espoir que l’institution soit dotée de managers compétents et visionnaires capables de porter les ambitions de l’Agence pour le futur’’, a-t-il déclaré.

    Ousmane Sonko s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de la 74e session du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

    Le Comité des ministres élira au terme de cette session le prochain directeur général de l’ASECNA.

    Les six candidats sont issus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Tchad et de l’Union des Comores.

    Selon le Premier ministre, la désignation d’un nouveau directeur général pour l’ASECNA est ‘’un pari beaucoup plus pour le futur que pour le présent’’.

    Il considère que le choix du comité ‘’conditionnera le futur de l’agence pour les quatre prochaines années’’ mais également ‘’le rôle qu’elle jouera auprès des Etats et sa notoriété dans la communauté aéronautique mondiale’’.

    Une note conceptuelle indique que depuis l’entrée en vigueur de la Convention relative à l’ASECNA, signée le 28 avril 2010, à Libreville, ‘’le mandat du Directeur général de l’ASECNA est de quatre ans renouvelable une seule fois, contrairement aux anciennes dispositions par lesquelles le Directeur Général devait exercer un mandat unique de six ans’’.

    Le document rappelle que le nom du candidat désigné à l’issue de cette session extraordinaire sera soumis  »pour nomination, à la session ordinaire du Conseil d’administration prévue avant la fin de l’année 2024, pour une prise de fonction le 1er janvier 2025’’.

    CS/OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la situation des comptes publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la situation des comptes publics

    Dakar, 27 sept (APS) – La situation des finances publiques léguées par l’ancien régime qui fait ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon les nouveaux dirigeants est le principal sujet au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont dénoncé, jeudi, à Dakar, la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.

    Ousmane Sonko ‘’sort le livre noir de Macky Sall’’, affiche à la Une WalfQuotidien. ‘’Le nouveau régime a hérité un pays en lambeaux, surendetté. Les révélations sont du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération. En conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de la Justice et le Secrétaire général du gouvernement, Abdourahmane Sarr affirme que la dette centrale de l’Etat est à plus de 15 000 milliards de francs Cfa, soit 83,7% du Pib, et un déficit budgétaire de 10,4% du Pib. Des chiffres, précise-t-il, loin de ceuх publiés par l’ancien régime’’, rapporte Walf.

    Alors que cette conférence de presse du gouvernement coïncide avec les commémorations du naufrage du navire Le Joola, le quotidien Bës Bi indique que ‘’Ousmane Sonko présente une épave’’. ‘’C’est un Premier ministre qui fait son entrée, tout de blanc vêtu, le visage grave. Entouré des ministres de l’Economie, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et le secrétaire général du gouvernement, il a fait observer une minute de silence en l’honneur des victimes du naufrage du bateau Le Joola. Il lui a été reproché d’avoir organisé ce rendez-vous médiatique en ce jour de deuil qu’il va sans doute noyer.

    Ousmane Sonko a compris l’enjeu de cette opération de communication- parce que c’en était une qui peut être mal vue. Il a peint un tableau économique et financier sombre. Déficit budgétaire, dette, fausses données… Macky Sall, Amadou Ba, Moustapha Ba, Abdoulaye Daouda Diallo sont +responsables+ de la situation du pays et ils doivent s’expliquer’’, écrit le journal.

    ‘’Le Sénégal de Macky Sall est semblable à ces cygnes qui sont si beaux et si majestueux sur l’eau qu’on en arrive à oublier qu’ils marchent en claudiquant sur terre. Sous le vernis habilement lustré se cache une réalité cruelle, un tableau cauchemardesque : un surendettement largement au-dessus de la marge communautaire et un déficit budgétaire abyssal associés à ++ la gabegie, la mauvaise gouvernance, la corruption, la concussion, le détournement de fonds et l’accaparement de biens publics+’’, déplore l’éditorialiste de Le Soleil.

    Selon Vox Populi, Ousmane Sonko ‘’fait l’état des lieux et des leurres’’ sur fond de ‘’révélations explosives’’. Le Premier ministre estime que ‘’le régime du Président Macky Sall a menti au peuple, aux partenaires, en falsifiant les chiffres publics’’. Dans sa ligne de mire, note le journal, il y a ‘’les ministres des Finances Moustapha  Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le Président Macky Sall’’, lesquels, selon lui, ‘’devront expliquer aux Sénégalais pourquoi et comment ils pu plonger le pays dans cette situation’’.

    ‘’Situation catastrophique et tronquée des finances publiques, l’ancien régime à la barre’’, titre Sud Quotidien, qui écrit : ‘’ Plus de 2500 milliards utilisés sans que le Trésor public ne soit au courant qu’au moment de l’effectivité, un sur financement de 605 milliards pour payer des dépenses non budgétisées, une dette centrale, hors secteur parapublic, qui atteint 15664 milliards à fin 2023 contre 13772 milliards annoncés: voilà quelques-unes des informations révélées par le nouveau gouvernement qui accuse le régime sortant d’avoir falsifié les chiffres sur la situation financière réelle du Sénégal et d’avoir livré des données erronées aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Pour le Premier ministre Ousman Sonko, +Moustapha Ba, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le président Macky Sall devront s’expliquer devant les Sénégalais’’

    Selon L’Info, ‘’le régime de Bassirou Diomaye Faye évente un carnage financier’’. ‘’Les révélations hier, du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération font froid dans le dos. Elles laissent voir une vaste opération de maquillage des chiffres sur la dette publique et le déficit budgétaire du pays. Du moins si on en croit Abdourahmane Sarr qui a rendu public le raрport sur la situation des finances publiques, commandité par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye dès son accession à la tête du pays’’, rapporte le journal.

    ‘’Dérapages financiers, mauvaise gouvernance, +détournement+ des deniers publics, +falsification+ de chiffres, +fausses déclarations+ de dette et du déficit public du pays aux partenaires internationaux. Ce sont ces accusations que le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement ont portées sur le régime précédent lors de la conférence de presse d’hier. Ils ont présenté un état des lieux de la gouvernance de Macky Sall, de 2012 à 2024’’, souligne L’Observateur, qui affiche à la Une ‘’+Sall+ Mackyallage’’.

    OID/SKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Comptes publics : le gouvernement dénonce la publication de ‘’données erronées’’ par les ex-dirigeants du pays

    SENEGAL-ECONOMIE / Comptes publics : le gouvernement dénonce la publication de ‘’données erronées’’ par les ex-dirigeants du pays

    Dakar, 26 sept (APS) – Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont dénoncé, jeudi, à Dakar, la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.

    ‘’Les autorités que nous avons remplacées ont menti au pays et aux partenaires en […] fournissant des données erronées’’, a soutenu le chef du gouvernement lors d’un point de presse.

    Les données en question ont été publiées de 2019 à 2023, selon Ousmane Sonko.

    Un ‘’surfinancement d’environ 605 milliards de francs CFA…’’

    ‘’Le régime du président Macky Sall a tripatouillé les données pour donner une image économique, financière et budgétaire qui n’avait rien à avoir avec la réalité. C’est d’une extrême gravité’’, a-t-il martelé en présence du secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, des ministres de la Justice, Ousmane Diagne, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et de l’Enseignement supérieur, El Hadji Abdourahmane Diouf.

    Ousmane Sonko a fait état notamment de ‘’600 milliards de francs CFA qui auraient dû être dépensés à partir du 1er janvier 2024’’. ‘’Mais le régime sortant les a dépensés avant notre arrivée au pouvoir (en mars 2024), c’est-à-dire pour l’exercice 2023, ce qui est extrêmement grave […] Au moment où je vous parle, nous ne trouvons aucune trace de l’utilisation de ces fonds’’, a soutenu le Premier ministre.

    Selon lui, les anciens ministres des Finances Amadou Ba (également ancien Premier ministre), Mamadou Moustapha Ba et Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi que Macky Sall, l’ex-président de la République, font partie de ceux qui sont à l’origine de la publication des ‘’données erronées’’.

    ‘’Le rapport sur la situation des finances publiques révèle que la dette publique du Sénégal et le déficit budgétaire sont plus élevés que ce qui a été publié et communiqué à nos partenaires par les autorités sortantes, de 2019 à 2023’’, a soutenu le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Abdourahmane Sarr affirme que ‘’le déficit budgétaire a été annoncé à une moyenne de 5,5 % du PIB durant la période 2019-2023’’. ‘’Mais, en réalité, il a été en moyenne de 10,1 %, soit près du double’’, a-t-il dit.

    ‘’La dette publique a été annoncée en moyenne de 65,9 % du PIB durant la période 2019-2023 mais, en réalité, elle a été en moyenne de 76,3 % du PIB en raison des déficits publics plus élevés que ce qui a été publié’’, a signalé le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Toutes les conséquences judiciaires seront rigoureusement tirées

    ‘’À la fin de l’année 2023, la dette de l’État […] hors secteur parapublic était de 15.664 milliards, soit 83,7 % du PIB, alors qu’elle était annoncée à 13.772 milliards, soit 73,6 % du PIB. Il s’agit donc d’un supplément de dettes contractées et non publiées de près de 1.892 milliards, soit 10 % de plus du PIB’’, a dénoncé M. Sarr.

    Concernant l’année 2023, ‘’le déficit budgétaire corrigé […] s’établirait aux alentours de 10 % du PIB, si on intègre les tirages sur ressources extérieures et les prêts auprès des banques, alors que le déficit annoncé était de 4,9%’’, a-t-il relevé.

    Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr

    ‘’Au-delà de ces chiffres sur le déficit et la dette, l’audit fait par le gouvernement révèle que le surfinancement du Trésor public d’environ 605 milliards de francs CFA à la fin de 2023 […] a été utilisé pour payer des dépenses non budgétisées et des dettes connues de l’État, contrairement à ce qui avait été communiqué aux partenaires’’, a poursuivi Abdourahmane Sarr.

    ‘’La non-disponibilité de ce surfinancement en 2024 a nécessité des emprunts non initialement programmés, notamment l’émission d’eurobonds par placement privé de 750 millions de dollars américains en juin 2024, et des crédits commerciaux syndiqués de 300 millions d’euros au troisième trimestre’’, a-t-il ajouté.

    Les faits découlant du ‘’rapport que vient de nous présenter le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération sont d’une gravité certaine et semblent revêtir une qualification pénale, que les autorités judiciaires compétentes saisies vont devoir déterminer au moyen d’investigations qu’elles jugeront appropriées’’, a dit le ministre de la Justice.

    Une ‘’détérioration grave’’ des finances publiques

    ‘’Il est vrai qu’il ne m’appartient pas […] de juger de l’effectivité des faits. Il appartiendra aux autorités judiciaires et policières de les déterminer. C’est leur travail. Ce que je peux dire, c’est que ce sera fait avec le maximum de rigueur, de transparence et sous réserve des règles du principe de la présomption d’innocence’’, a assuré Ousmane Diagne.

    ‘’Toutes les conséquences judiciaires seront rigoureusement tirées, les faits seront décortiqués de manière […] transparente, claire et objective, les responsabilités situées, et les personnes susceptibles d’avoir eu à commettre des faits contraires [à] la loi pénale en subiront les conséquences’’, a-t-il soutenu.

    Le point de presse des membres du gouvernement a eu lieu une dizaine de jours après l’installation officielle du Pool judiciaire financier (PJF), une juridiction créée par Macky Sall et ses collaborateurs, en remplacement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne (au milieu)

    Le PJF est chargé des affaires relevant de la corruption et des pratiques assimilées : les faits de détournement et de soustraction de deniers publics, d’escroquerie et de faux monnayage, les infractions liées au financement du terrorisme, au trafic de migrants et à la réglementation bancaire, etc.

    Le 12 septembre, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a promis de faire en sorte que ‘’les responsabilités [soient] situées à tous les niveaux de la chaîne administrative et politique’’, concernant la gestion des finances publiques par les ex-dirigeants du pays.

    Un audit mené par la Cour des comptes a dévoilé une ‘’détérioration grave’’ des finances publiques, avait-il dit dans un discours adressé au peuple sénégalais, le même jour.

    ESF/MTN/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Importations de carottes : une société agricole annonce des pertes de 250 millions avec l’ouverture du marché local

    SENEGAL-AGRICULTURE / Importations de carottes : une société agricole annonce des pertes de 250 millions avec l’ouverture du marché local

    Thiès, 26 sept (APS) – A2FP, une société sénégalaise de production et de transformation agricole implantée à Ndoucoumane, dans la région de Thiès, affirme avoir enregistré des pertes estimées à 250 millions de francs CFA, avec l’ouverture du marché sénégalais aux importations de carottes.

    A2FP, entité d’un groupe dénommé Africa Farming, est une société spécialisée dans la production de pomme de terre, d’oignon, de piments et de carotte.’

    La société installée à Ndoucoumane, un village de la commune de Touba-Toul, est également spécialisée dans l’import-export.

    « L’ouverture du marché pour les importations de carottes a entrainé une perte immense, qui aujourd’hui, a obligé le responsable de production à arrêter les récoltes sur  15 hectares », a expliqué Serigne Issa Diop, directeur du système d’information de la société.

    Selon lui, initialement 25 hectares devaient être récoltés, mais finalement seulement 10 l’ont été avant l’ouverture du marché local aux importations de carottes.

    Il a fait observer que la commercialisation de la production des 10 hectares récoltés « a coïncidé avec l’ouverture du marché à l’importation, ce qui a entrainé une mévente et un pourrissement de la production », pour un manque à gagner chiffré à 250 millions de francs CFA.

    « Le paradoxe de cette situation, note-t-il, c’est qu’au même moment, une des sociétés du groupe [Africa Farming] dispose, au niveau du Port autonome de Dakar, de 1440 tonnes d’oignon qui sont bloquées pour cause de fermeture du marché des oignons importés ».

    Il considère que la décision de rouvrir le marché sénégalais aux importations de carottes est lourde de conséquences pour les producteurs locaux, faisant observer que le kilogramme de carotte locale coûte 600 francs, contre 3000 francs pour la carotte importée.

    La société A2FP, désireuse de s’adapter à cette nouvelle donne et de limiter ses pertes, a décidé, dans un premier temps, d’arrêter la récolte de ses 15 hectares restants dont la production projetée est de 600 tonnes.

    Dans un second temps, l’entreprise a noué contact avec les autorités compétentes pour trouver avec elles des solutions.

    « Si cette situation perdure, alerte Serigne Issa Diop, les emplois de 1000 prestataires et 70 permanents seront menacés ».

    Il soutient que les activités de la société constituent « une véritable source de revenus pour des milliers de familles sénégalaises », sans compter les « sommes considérables » qu’elle injecte dans l’économie nationale.

    « Nous nous apprêtons à emblaver 400 hectares, avec des spéculations comme la pomme de terre et l’oignon, nous n’aimerions pas qu’une telle situation surgisse à nouveau », a-t-il-dit.

    BT/BK/ASG

  • SENEGAL-NAUFRAGE-COMMEMORATION / Joola : les doléances des familles des victimes seront étudiées (ministre)

    SENEGAL-NAUFRAGE-COMMEMORATION / Joola : les doléances des familles des victimes seront étudiées (ministre)

    Ziguinchor, 26 sept (APS) – Les doléances des familles des victimes du naufrage du ‘’Joola’’, relatives au renflouement du bateau, et à la construction d’une stèle à la place du Souvenir, à Dakar, seront étudiées avec toute l’attention requise dans le respect des dispositions réglementaires, a promis jeudi le ministre des Forces armés, général Birahim Diop.

    ‘’Toutes les autres doléances soulevées dans votre allocution seront étudiées avec toute l’attention requise dans le respect des dispositions réglementaires’’, a-t-il répondu au président des associations des familles des victimes du naufrage du « Joola », Boubacar Ba.

    Le ministre des Forces armées intervenait lors de la célébration du 22e anniversaire du naufrage dudit bateau au Musée-mémorial le Joola érigé au port de Ziguinchor.

    Le bateau ‘’Le Joola’’, qui assurait la liaison Dakar-Ziguinchor, a chaviré le 26 septembre 2002 au large de la Gambie, faisant 1.863 morts, et 64 rescapés, selon un bilan du gouvernement sénégalais.

    Après avoir été accueillie à l’aéroport de Cap Skirring par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, la délégation gouvernementale conduite par le ministre des Forces armées, général Birahim Diop, s’est d’abord rendue au cimetière de Kantène pour une cérémonie de prières et de recueillement.

    Outre le ministre des Formes armées, la délégation officielle était composée des ministres de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, de la Fonction publique, Olivier Boucal, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et du Travail et des Relations avec les institutions, Yancouba Diémé.

    Elle a ensuite pris la direction des locaux du musée-mémorial, cadre de la cérémonie de commémoration du 22e anniversaire du naufrage du bateau le Joola. Elle a trouvé sur place une mobilisation des grands jours. Celle-ci a vu la présence, entre autres, des associations des familles des victimes et de leurs proches, du ministre du Tourisme de la Gambie, de représentants du corps diplomatiques, des autorités administratives, civiles et militaires, des chefs de service, des élus territoriaux et nationaux,  des notables, chefs religieux et coutumiers.

    Le ministre des Forces armées a rassuré les associations des familles des victimes du naufrage du Joola dont le président, Boubacar Ba, a émis un certain nombre de doléances, parmi lesquelles le renflouement du bateau, et la construction d’une stèle à la place du Souvenir africain, à Dakar.

    Le  général Birahim Diop estime que l’ouverture du musée-mémorial exprime la volonté politique de l’Etat d’ »ancrer le souvenir du naufrage dans notre mémoire collective et d’en faire un levier dans la consolidation de la cohésion nationale ». 

    Le thème de l’édition de cette année de l’anniversaire du naufrage,  »La place du mémorial-musée le Joola dans la commémoration », est une « invite à une introspection et au changement de comportement à un moment où certaines de nos valeurs essentielles sont en déperdition’’, a-t-il martelé.

    Le ministre des Forces armées indique que la structure qui aura le privilège de gérer ce mémorial, saura créer les conditions optimales de son exploitation et de son parfait entretien.

    ‘’Elle devra pour ce faire proposer des activités dynamiques et vivantes’’, a-t-il préconisé, encourageant toutes bonnes volontés à contribuer à la mise à disposition de reliques au musée.

    ‘’La structure choisie devra en outre garder le cachet mémoriel du site  pour nous rappeler que le souvenir de nos disparus exige de nous prudence et meilleur comportement’’, a suggéré le général Birahim Diop.

    Il dit espérer que ce monument sera un endroit approprié pour les hommes, les femmes, les enfants de tous horizons, particulièrement les pays touchés par ce drame pour se recueillir et réfléchir en permanence aux leçons apprises suite au naufrage.

    Le ministre des Forces armées déclare que c’est ‘’avec beaucoup d’émotion’’ qu’il vient au nom du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, commémorer avec les familles des victimes, le 22e anniversaire du terrible naufrage du Joola.

    Le général Birahim Diop souligne que la forte délégation qui l’accompagne, traduit une certaine volonté de l’Etat de donner une nouvelle orientation à l’organisation de cet événement qui, à n’en pas douter, est l’un des plus douloureux de l’histoire du Sénégal.

    Un drame dont l’évocation ravive, selon lui, la douleur des familles et des proches de 1800 victimes.

    ‘’Cependant, le devoir de mémoire nous oblige à le commémorer, non seulement pour rendre hommage aux victimes, mais également pour veiller à ce qu’un événement pareil ne se reproduise plus’’, a-t-il fait valoir.

    Il a saisi l’occasion pour témoigner aux familles des victimes, au nom du président de la République et de l’ensemble de son gouvernement et de tout le peuple sénégalais, sa compassion et sa solidarité agissante.

    ‘’En ce jour de commémoration, nos pensées vont également aux rescapés qui gardent encore les cicatrices de ce tragique événement et à qui nous renouvelons toute notre sollicitude’’, a-t-il  avancé.

    Le ministre des Forces armées déclare que la Casamance et le traitement du dossier du Joola constituent des préoccupations majeures de l’Etat.

    Il en veut pour preuve les efforts entrepris pour le développement socioéconomique de la région et la satisfaction des doléances des familles des victimes du naufrage du Joola.

    ‘’Le président de la République et son gouvernement comptent placer cette région au cœur de leurs actions prioritaires en stimulant les opportunités de développement et en y travaillant sans relâche pour le développement définitif de la crise qui l’affecte’’, a-t-il soutenu.

    Le général Birahim Diop souligne que le président de la République a marqué sa volonté de consolider les programmes étatiques en cours dans la région, lesquels visent à améliorer les conditions de vie des populations.

    ‘’Aussi, il est heureux de constater qu’à ce jour tous les départements de la région, notamment les zones antérieurement marquées par l’insécurité, bénéficient desdits programmes conduits par le PUDC, le PNDL, le PUMA, le Provale CV’’, a-t-il fait savoir.

    Des programmes qui donnent déjà des résultats et dont les plus significatifs sont, à l’en croire, le désenclavement.

    Il assure que des mesures ont été prise par l’Etat, pour satisfaire les doléances des familles des victimes du Joola.

    Il a cité à cet égard la prise en charge des pupilles de la Nation, la prise en charge médicale et les formations professionnelles pour permettre aux orphelins du Joola de disposer de qualification, la prise en charge de 371 orphelins omis par le décret d’application de 2009, la construction effective du mémorial-musée le Joola…

    IM/ASB/ASG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées : 49 listes de partis, coalitions et entités indépendantes déjà en lice (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE / Législatives anticipées : 49 listes de partis, coalitions et entités indépendantes déjà en lice (DGE)

    Dakar, 26 sept (APS) – Au moins 49 partis, coalitions politiques et entités indépendantes projettent de déposer des dossiers de candidature aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, a-t-on appris, jeudi, de la Direction générale des élections.

    La commission de réception des dossiers de candidature de la DGE, une structure du ministère de l’Intérieur, a procédé le même jour à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage pour le dépôt samedi des dossiers de candidature.

    Le Parti pour la rénovation et l’émergence sera la première formation politique à déposer un dossier de candidature à la DGE. À ce stade du processus,  »Taxxawu Artisanat » devrait déposer sa candidature en dernier.

    Le parti au pouvoir, Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), sera la 37e entité politique à déposer son dossier de candidature.

    Le tirage au sort a été effectué en présence d’un huissier de justice et d’un représentant de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

    Le commissaire de police divisionnaire Abdoul Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers de candidature, a assuré que le tirage au sort ne met pas fin au processus avant le deadline arrêté.

     »D’ici au jour du dépôt, quiconque se présente pour présenter une liste sera inscrit en dernière position », a-t-il précisé.

    Le directeur des opérations électorales a toutefois précisé qu’au-delà de la date fixée pour la clôture des dépôts, aucun autre dossier ne sera accepté.

    Au terme du tirage au sort, un procès-verbal sera dressé et envoyé à tous les mandataires pour signifier l’heure de dépôt des dossiers à la DGE.

    La Direction de la formation et de la communication a livré quelques informations supplémentaires sur le site de la DGE et un guide a été donné aux mandataires absents de l’atelier d’information tenu dimanche à Dakar.

    Le directeur général des élections, Birame Sène, a réaffirmé la disponibilité de la DGE à  »aider toutes les formations politiques dans la constitution des dossiers de candidature ».

    Après le tirage au sort qui constitue  »une phase importante du processus électoral », M. Sène a signalé aux mandataires l’existence d’une  »plateforme créée pour faciliter aux mandataires des différentes formations politiques la confection des listes de déclaration de candidatures ».

    Voici l’ordre de passage devant la commission de réception des dossiers de candidature :

    1- Parti pour la rénovation et l’émergence du Sénégal

    2- La coalition Dundu

    3- Sam Sa Kaddu

    4- Rv Natangué

    5- Parti En Avant

    6- Coalition Sénégal Kessé

    7- And Liggey Sunu Rew

    8- And Dollel Liggey Kat Yi

    9- Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott

    10- Coalition Rond-Point

    11- Coalition Dekkal Teranga

    12- Parti Garap – ADS

    13- Parti Ensemble pour le Sénégal

    14- Coalition And Bessal Sénégal

    15- Parti Union des Groupes Patriotes

    16- Coalition Raab

    17- Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk

    18- Coalition Xalleu Yoon

    19- Coalition Front pour la Justice et le Développement durable

    20- Coalirion Farlu

    21- Coalition Front Defar Sa Gox

    22- Coalition Gox Yu Bess

    23- Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal

    24- Coalition Actions

    25- Parti Démocratique Sénégalais (PDS)

    26- Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS)

    27- Coalition Front Sénégal Biñu Bokk

    28- Bess Du Ñak

    29- Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal

    30- Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna

    31- Coalition Sopi Sénégal

    32- Grande Coalition Wallu Sénégal

    33- Coalition Pôle Alternatif 3e voie

    34- Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew

    35- Union nationale pour l’intégrité, le travail et l’équité

    36- Takku Wallu Sénégal

    37- Pastef

    38- Union Naatal Kaw Gui

    39- Coalition Wareef

    40- Coalition Jamm Ak Jariñ

    41- Alliance Jëf Jël

    42- Andi Nawlei

    43- Secteur privé

    44- Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal

    45- Union Citoyenne / Bunt Bi

    46- Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal

    47- Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom

    48- En Marche Pour la Renaissance du Sénégal

    49- Taxawu Artisanat

    FD/AKS/ADL/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le discours du chef de l’Etat à la tribune de l’ONU et le processus électoral

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le discours du chef de l’Etat à la tribune de l’ONU et le processus électoral

    Dakar, 26 sept (APS) – Le premier discours du chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye à l’Assemblée générale de l’ONU et les recours introduits par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) pour faire annuler le décret portant convocation du corps électoral le 17 novembre sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Un discours qui fera date’’, dit Le Soleil au sujet de la première allocution prononcée par Bassirou Diomaye Faye, mercredi, à l’Assemblée générale des Nations Unies.

    Le journal souligne que ‘’devant cette haute tribune, le président de la République a décliné la vision claire du Sénégal pour un monde juste, solidaire et de paix, où la dignité humaine est sauvegardée. Une vision qui contraste, selon lui, par la situation actuelle du monde secoué par des crises nombreuses, notamment celle qui touche les pays du Sahel ainsi que la guerre entre Israël et Gaza’’.

     »Pour Bassirou Diomaye Faye, ajoute la publication, que ce soit en Palestine, en Israël ou au Sénégal, chaque être humain aspire à vivre dans un monde meilleur. Mais, il a tenu à dénoncer l’inertie des Nations unies face à ces tueries qui ont lieu en Afrique, au Proche-Orient et dans d’autres parties du monde. Souvent, dans ces conflits, le droit international est foulé au pied et les principes des Nations unies non respectés. Ce monde troublé dont parle le président sénégalais fait face à une remise en cause du multilatéralisme et du multiculturalisme’’.

    Le Soleil note qu’aux ‘’promoteurs de la pensée unique et de la diversité’’, le chef de l’Etat sénégalais répond que ‘’nul n’a le pouvoir d’imposer sa vision du monde aux autres. C’est dire que c’est un Bassirou Diomaye Faye direct et sans complexe qui s’est adressé aux grands de ce monde’’.

     »’Ce discours fort et retentissant a bien porté la voix du Sénégal à cette tribune des Nations Unies. Le Président Faye dont la politique est fondée sur la justice et l’équité a bien été au rendez-vous des grands de ce monde’’, dit le journal.

    L’As se fait écho du ‘’vibrant plaidoyer de Bassirou Diomaye Faye’’ à la tribune de l’ONU. ‘’Le chef de l’Etat a interpellé les Nations unies sur les difficultés auxquelles le monde est confronté, notamment les conflits, les inégalités et la crise climatique en les invitant à jouer pleinement leur rôle de médiateur et de garant de la paix’’, écrit le quotidien.

    Pour son premier discours à la tribune des Nations Unies ce mercredi, L’Observateur relève que ‘’le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé le monde à repenser les responsabilités collectives et à assurer que les principes fondamentaux des Nations Unies continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable’’.

    Un ‘’message puissant aux puissances’’ sur la Palestine et le Sahel, note le quotidien Bës Bi qui écrit : ‘’Le président de la République a fait une déclaration forte à la tribune des Nations Unies, ce mercredi. Dans son blanc de paix, Bassirou Diomaye Faye a lancé un message urbi et orbi pour mettre l’humain au centre de l’agenda international. Il a surtout appelé à plus d’attention sur le terrorisme au Sahel, à plus d’action sur la question de la Palestine’’.

    Le même journal s’intéresse aux élections législatives anticipées du 17 novembre et rapporte que l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a saisi le Conseil constitutionnel de deux recours et un autre à la Cour suprême pour faire annuler le décret présidentiel portant convocation du corps électoral.

    En outre, souligne la publication, ‘’une requête en procédure accélérée déposée à la Cour de justice de la Cedeao et portée par Khalifa Sall et huit autres responsables de l’ATEL pour violation de leurs droits civils et politiques et leurs droits de l’homme, notamment le protocole additionnel de la Cedeao sur la bonne gouvernance, la charte africaine des droits de l’homme et d’autres instruments juridiques internationaux et nationaux de protection des droits’’.

    Selon Sud Quotidien, ‘’l’opposition engage la bataille judiciaire’’ pour l’annulation du processus électoral. ‘’ Les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) ont engagé la bataille contre l’Etat du Sénégal en vue de faire annuler le processus en cours pour les élections législatives. En effet, ils ont attaqué le décret portant convocation du corps électoral, celui portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental et tous les autres textes subséquents pris par le régime en place dans le cadre de la conduite du processus en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre devant la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, et la Cour de justice de la CEDEAO’’, indique Sud.

    L’opposition ‘’S’ATEL au combat’’ pour l’annulation du processus électoral, dit Le Quotidien.

    Concernant les législatives toujours, EnQuête parle de ‘’l’heure des grandes manœuvres’’ pour la constitution de coalitions. ‘’A l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le paysage politique sénégalais se recompose à travers la formation de nouvelles coalitions. Dans ce contexte électoral tendu, chaque formation politique tente de s’adapter et de s’organiser pour maximiser ses chances de succès alors que les anciennes alliances se fracturent et que de nouvelles dynamiques émergent’’, écrit le journal.

    OID/SKS

  • SENEGAL-NUTRITION / Un pédiatre déconseille la consommation des chips et des bonbons au chocolat

    SENEGAL-NUTRITION / Un pédiatre déconseille la consommation des chips et des bonbons au chocolat

    Dakar, 26 sept (APS) – Les chips, appelées également croustilles, et les bonbons au chocolat peuvent entraîner des ‘’addictions’’ chez les enfants et les adultes, car ils renferment des substances ayant les mêmes propriétés que le cannabis, a averti le professeur de pédiatrie et de nutrition Mohamadou Guélaye Sall, mercredi, à Dakar.

    ‘’Les chocolats et les chips […] renferment des substances cannabinoïdes, qui ont le même effet que le cannabis et rendent dépendantes certaines personnes’’, a signalé M. Sall en présentant une communication sur les addictions alimentaires, lors d’une réunion de travail de l’ANSTS, l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.

    Les cannabinoïdes de synthèse, que peuvent contenir ces deux aliments du reste riches en sucre et en matières grasses, ont le principe actif du cannabis, selon le médecin.

    Les addictions alimentaires susceptibles de découler de la consommation des chips et des bonbons au chocolat se traduisent par des ‘’comportements anormaux’’, a-t-il expliqué.

    Elles sont en même temps des facteurs de ‘’déviation du goût’’, d’obésité et de maladies cardiovasculaires, chez les enfants surtout, selon Mohamadou Guélaye Sall.

    Il y a souvent ‘’un excès de sel et de matières grasses’’ dans ces deux aliments, les chips et les chocolats, qui peuvent entraîner ‘’l’estime de soi, le manque de confiance et la dépression’’ chez les enfants, a-t-il poursuivi.

    La diététicienne et nutritionniste Bintou Cheikh Seck

    M. Sall invite les entreprises agroalimentaires à veiller au respect des normes de fabrication de ces deux aliments.

    Il recommande aussi aux parents de garantir ‘’une bonne diversification alimentaire’’ aux enfants.

    La diététicienne et nutritionniste Bintou Cheikh Seck, intervenant à la réunion de travail de l’ANTS, a relevé la ‘’progression galopante’’ des maladies chroniques, des maladies non transmissibles, dont le diabète, des maladies cardiovasculaires et des cancers.

    Les pouvoirs publics sénégalais doivent mener ‘’une politique d’information et d’éducation des populations’’, pour les aider à éviter ces maladies, selon Mme Seck.

    ‘’Une alimentation saine doit être fournie à l’enfant dès le bas âge. Il doit grandir avec les bonnes habitudes alimentaires’’, conseille-t-elle aux parents, signalant que les maladies non transmissibles pourraient faire partie des causes majeures de décès dans les vingt-cinq prochaines années.

    NSS/ADL/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Aux Nations unies, Bassirou Diomaye Faye prend la défense du Sahel et de la Palestine  

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Aux Nations unies, Bassirou Diomaye Faye prend la défense du Sahel et de la Palestine  

    Dakar, 25 sept (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a appelé ses pairs du monde entier, mercredi, à New York, à ne ‘’plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel’’, en même temps qu’il a fait part de ‘’la préoccupation du Sénégal face à la situation tragique qui perdure en Palestine’’.

    ‘’Il est temps de remettre l’humain au centre de l’agenda international, comme nous y invite le thème de cette session […] Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel’’, a déclaré M. Faye depuis la tribune des Nations unies, à l’occasion de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale de cette organisation.

    ‘’Des groupes terroristes sèment la terreur, pillent et tuent des populations civiles innocentes’’, s’est indigné le dirigeant sénégalais.

    M. Faye a dénoncé en même temps l’inertie de l’organisation internationale devant cette situation. ‘’Cette région, autrefois stable, est désormais en proie à une violence quotidienne, tandis que les Nations unies, et particulièrement le Conseil de sécurité, restent trop souvent inertes’’, a-t-il soutenu.

    Le président sénégalais pense qu’il est impossible d’‘’accepter que le Sahel devienne le théâtre de rivalités de puissances étrangères, dont les affrontements ne font qu’aggraver la déstabilisation de la région’’.

    ‘’Une plaie ouverte sur la conscience internationale’’

    ‘’Je dois rappeler ici que la paix et la sécurité de l’Afrique sont indissociables de la paix mondiale, et il est impératif que le Conseil de sécurité [des Nations unies] remplisse pleinement son rôle en tant que garant de la stabilité internationale’’, a lancé Bassirou Diomaye Faye, s’adressant aux autres chefs d’État et de gouvernement des pays membres de cette organisation.

    Il leur a fait part de la ‘’préoccupation du Sénégal face à la situation tragique qui perdure en Palestine’’, où ‘’des générations entières […] ont grandi sous l’ombre de l’oppression, privées de leur droit fondamental à un État viable’’.

    ‘’Le Sénégal, en tant que président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, appelle à un cessez-le-feu immédiat et durable’’ dans cette région, a soutenu M. Faye.

    Il a réitéré le soutien de son pays à la solution ‘’des deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies’’.

    ‘’Cette guerre, qui n’épargne ni femmes, ni enfants, ni infrastructures vitales, est une plaie ouverte sur la conscience internationale’’, a dénoncé Bassirou Diomaye Faye, estimant qu’‘’il est impératif que le droit international humanitaire soit rétabli dans toutes les zones de conflits, et que les Nations unies jouent pleinement leur rôle de médiateur et de garant de la paix’’.

    AKS/MTN/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye assure le chef des Nations unies du ‘’plein soutien’’ de son pays

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye assure le chef des Nations unies du ‘’plein soutien’’ de son pays

    Dakar, 25 sept (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a assuré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, mercredi, à New York, du ‘’plein soutien’’ du Sénégal à l’exercice de ses fonctions à la tête de cette organisation internationale confrontées à ‘’de grandes turbulences mondiales’’.

    ‘’Je salue également l’engagement constant du secrétaire général, monsieur António Guterres, dont les efforts pour promouvoir la paix, la dignité humaine et le multilatéralisme sont plus que jamais nécessaires. Le Sénégal renouvelle son plein soutien à sa mission en ces temps de grandes turbulences mondiales’’, a déclaré M. Faye en s’exprimant depuis la tribune des Nations unies, à l’occasion de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’institution.

    ‘’L’unité dans la diversité est la clé pour garantir la paix, le développement durable et la dignité humaine pour tous, partout dans le monde’’, a ajouté le chef de l’État sénégalais en parlant du thème de la 79e Assemblée générale des Nations unies : ‘’Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures’’.

    Il estime que le choix de ce thème est une invitation faite aux dirigeants des pays membres de l’organisation de ‘’repenser [leurs] responsabilités collectives’’. ‘’Ce thème […] nous invite à repenser nos responsabilités collectives et à nous assurer que les principes fondateurs des Nations unies, définis il y a près de huit décennies, continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable.’’

    ‘’Nous vivons dans un monde troublé, où les principes de la charte des Nations unies, qui prônent l’égalité, la justice et le respect des droits humains, sont chaque jour mis à mal’’, a signalé Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Les conflits s’étendent, les inégalités se creusent, et les crises climatiques aggravent la vulnérabilité de millions de personnes à travers le monde’’, a-t-il martelé, estimant que ‘’nous assistons à une remise en cause inquiétante du multilatéralisme, à un moment où l’humanité en a le plus besoin’’.

    Éloigner le spectre de la guerre et œuvrer à l’avènement d’un monde meilleur

    Le dirigeant sénégalais pense que ‘’le monde doit se regarder en face, sans complaisance’’, dans un contexte où ‘’les valeurs que nous avons juré de défendre sont piétinées dans plusieurs régions du globe’’.

    ‘’Chaque être humain est porteur de cette égale dignité, une dignité qui transcende les frontières, les cultures et les appartenances religieuses’’, a-t-il relevé, soulignant que ce constat est le même, aussi bien à Gaza, à Tel-Aviv, à Dakar qu’ailleurs dans le monde.

    Tout le monde a le devoir de veiller à ce que cette dignité soit protégée et respectée pour tous les êtres humains, sans exception, a soutenu le président sénégalais. ‘’Ce devoir est l’essence même des Nations unies.’’

    ‘’Nous constatons chaque jour que le droit international, ciment de la paix mondiale, est souvent violé. Des résolutions adoptées par cette même Assemblée sont ignorées’’, a dénoncé M. Faye.

    Il pense que le fait de tolérer ‘’ces violations répétées’’ revient à fouler aux pieds les principes de la charte des Nations unies et à saper ‘’les fondements mêmes de cette maison de la paix’’.

    ‘’Jamais les fondements des Nations unies n’ont autant vacillé qu’en ces temps de violence, de peur et d’incertitude. Si nous voulons éloigner le spectre de la guerre et œuvrer à l’avènement d’un monde meilleur, alors il est temps de changer de paradigmes’’, a soutenu Bassirou Diomaye Faye.

    AKS/MTN/ESF/ADL