Dakar, 24 sept (APS) – L’ancien Directeur général de l’Unesco de 1974 à 1987, Amadou Mahtar Mbow, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Dakar, à l’âge de 103 ans, a-t-on appris du journaliste As Mademba Ndiaye.
»Amadou Mahtar Mbow vient de quitter ce monde dont il a été le serviteur toute sa vie. Il fait partie de ceux et celles qui ont mené une vie utile pour le genre humain. A 103 ans, il peut reposer en paix. Que le Firdaws (paradis) soit sa demeure (….) », écrit As Mademba Ndiaye dans un hommage sur X.
Universitaire et homme politique, Amadou Mahtar Mbow a fait ses études supérieures en France. Il a enseigné l’histoire et la géographie et a été ministre de l’Education, puis de la Culture, entre 1966 et 1970. Il a été directeur général de l’Unesco pendant treize ans.
Amadou Mahtar Mbow a présidé en juin 2008 les Assises nationales du Sénégal ainsi que la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI).
Le Sénégal a célébré en mars 2021 le Centenaire de Amadou Mahtar Mbow, sous le parrainage de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall.
L’évènement a été marqué par la tenue d’un colloque international et d’une exposition sur la vie et à l’œuvre du professeur Amadou Mahtar Mbow.
Les thèmes ‘’Amadou Mahtar Mbow, l’éducateur émérite’’, ‘’Amadou Mahtar Mbow, le visionnaire : actualité du Nouvel Ordre Mondial de l’information et de la Communication (NOMIC) et du consensus’’ ainsi que ‘’Amadou Mahtar Mbow, permanence d’un engagement politique et citoyen’’ étaient au menu des débats.
La deuxième université publique de Dakar construite à Diamniadio porte son nom.
Lors de la séance de clôture des Assises nationale, en 2009, Amadou Mahtar Mbow déclarait que ‘’notre destin n’est inscrit dans aucune fatalité’’ non sans relever que »rien ne changera sans l’effort des volontés de tous ceux dont le destin est en cause ».
‘’Il n’y a pas, dans la vie d’un peuple, de situations qui ne puissent changer. Tout peut changer, mais rien ne changera sans l’effort des volontés de tous ceux dont le destin est en cause. Notre destin n’est inscrit dans aucune fatalité. C’est à nous qu’il appartient de le forger pour nous-mêmes, et par nous-mêmes, et pour l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants. Mais l’avenir on le fait, et on le fait dès maintenant, en commençant d’abord par résoudre les problèmes d’aujourd’hui et en menant des actions pouvant influencer positivement l’évolution ultérieure’’, disait-il.
Dakar, 24 sept (APS) – La découverte d’une pirogue au large de Dakar avec les corps de trente migrants en état de décomposition avancée est un des sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’L’information a suscité une vive émotion dans la soirée du dimanche. Une pirogue découverte au large de Dakar avec des corps en état de décomposition avancée. La Marine en a dénombré 30. Un acteur du secteur estime que ça devrait être l’embarcation partie de Mbour il y a deux mois sans nouvelles’’, écrit le quotidien Bës Bi.
Libération livre ‘’les témoignages de l’horreur’’. Dans le journal, un pêcheur confie : ‘’La pirogue avait le drapeau allemand et cela renseigne qu’elle vient de Mbour. On s’est approché mais l’odeur qui s’y dégageait était horrible. Il n’y avait que des squelettes’’. ‘’L’autre détail important est l’absence d’eau dans la pirogue. En effet, cela renseigne que les candidats au +Barça walla barsakh+ se sont perdus en mer durant plusieurs semaines avant de mourir de faim et de soif. Une terrible fin…’’, rapporte Libération.
‘’Jusqu’où ça va aller, car le drame de l’émigration ne s’estompe pas ? Et les tragédies s’enchaînent sur nos côtes, qui deviennent des mouroirs pour ces candidats à l’émigration irrégulière. Après le naufrage de Mbour, qui a fait au moins 40 morts, une pirogue avec 30 corps sans vie a été découverte le dimanche 22 septembre 2024 en début de soirée à Ouakam, qui a déjà subi un drame pareil il y a quelques mois’’, écrit Le Quotidien.
S’intéressant à la provenance de cette pirogue, Vox Populi souligne : ‘’Moins de 24 heures après la découverte macabre d’une embarcation à la dérive, au large des Mamelles avec des dizaines de corps sans vie en état de décomposition avancée, les langues ont commencé à se délier. A Yoff, localité d’où sont originaires les pêcheurs ayant croisé la route de la pirogue dans laquelle gisaient les corps sans vie, des témoignages d’acteurs du secteur croient savoir qu’il s’agit de l’embarcation en provenance de Mbour qui était restée sans nouvelle, depuis plus d’un mois’’.
‘’Le drame de trop’’, dit EnQuête qui estime que l’émigration irrégulière est ‘’une faillite collective’’. La publication rapporte que ‘’du 1er janvier au 15 septembre 2024, 26 758 migrants ont atteint les côtes des îles Canaries à bord de 394 pirogues, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur. C’est presque le double par rapport à la même période en 2023, où il a été enregistré 14 454 migrants pour 258 embarcations, soit une augmentation de 85,1% en 2024, selon les chiffres du gouvernement espagnol. Parallèlement, le nombre de morts et de disparus a également sensiblement augmenté, avec leurs lots de rêves brisés, de familles dévastées et une jeunesse qui choisit l’exil, faute de perspectives viables’’.
En politique, le même journal signale que Khalifa Sall et cie passent à ‘’l’offensive’’ en perspective des élections législatives du 17 novembre. ‘’À moins de deux mois des élections législatives prévues le 17 novembre prochain, une nouvelle coalition politique vient de voir le jour. Elle est baptisée Samm Sa Kaddu, « Sauver le Sénégal ». Ce front est constitué de plusieurs partis et mouvements politiques. Parmi eux, on retrouve des formations comme le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), l’Alliance pour la renaissance et la citoyenneté (Arc), Taxawu Sénégal, Les Serviteurs, le Parti de la renaissance et de la prospérité (PRP), I’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) ainsi que Gueum Sa Bopp. Une diversité politique présentée comme une force destinée à rassembler les aspirations de plusieurs segments de la société sénégalaise’’, écrit le journal.
A quelques jours de la rentrée scolaire, Sud Quotidien met en exergue les ‘’grands défis qui attendent l’école’’. ‘’Malgré tous les efforts consentis par les divers régimes qui se sont succédé à la tête du pays, l’école sénégalaise peine encore à atteindre le niveau de performance requis pour conforter son ambition d’excellence. En témoigne la relative baisse du taux d’admission au Bac et du Bfem notée pour cette année. A quelques jours de l’ouverture des classes pour l’année académique 2024-2025, l’occasion semble propice pour revisiter les grands défis qui attendent l’école. Des défis qui ont pour noms déficit d’enseignants, de classes et de tables-bancs, floraison d’abris provisoires, forte déperdition scolaire, grèves cycliques’’, selon Sud.
Dakar, 23 sept (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a insisté lundi, à New York, sur le fait que le futur du monde ne pouvait pas se construire sur le modèle actuel dominé par les injustices, l’extrême pauvreté, les tensions géopolitiques et le réchauffement de la planète.
‘’Il est clair que notre futur ne peut se construire sur le modèle actuel dominé par les injustices, l’extrême pauvreté qui touche 10 % de la population mondiale, les tensions géopolitiques de haute intensité et le réchauffement sans précédent de la planète qui affectent gravement nos pays’’, a-t-il indiqué dans son discours dont l’APS a reçu copie.
Le président de la République du Sénégal intervenait à la clôture du Sommet de l’avenir, organisé en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies.
‘’L’avenir que nous voulons nous commande de ne laisser personne de côté face aux nombreux défis que sont la paix et la sécurité, la réduction des inégalités, l’éradication de la pauvreté, la justice et l’équité’’, a-t-il souligné.
Il a fait observer qu’il n’était possible de réaliser un meilleur avenir pour le monde que dans la recherche de solutions dont le fondement se trouve dans un cadre multilatéral.
‘’Autrement, il continuera de susciter la méfiance des uns, la défiance des autres, et de perdre ainsi la crédibilité et la légitimité attachées à son autorité’’, a averti le président Faye.
Il n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme en évoquant les rapports du secrétaire général des Nations Unies.
‘’Si les tendances actuelles se maintiennent, 575 millions de personnes vivront encore dans l’extrême pauvreté d’ici 2030. Ce qui va entraver davantage tout espoir de développement durable’’, a-t-il fait valoir en martelant ‘’l’impératif de s’attaquer au cycle infernal de la dette dont les taux anormalement élevés asphyxient de nombreux pays du Sud’’.
De l’avis du président du Sénégal, le système d’iniquité que souligne le récent rapport de la CNUCED, constitue une entrave croissante à la prospérité mondiale, en particulier dans les pays en développement dont les taux d’emprunt sont 2 à 12 fois supérieurs à ceux appliqués aux pays développés.
‘’Pour une meilleure soutenabilité de la dette, il faut réformer les conditions d’accès au crédit surtout le crédit export, en assouplissant les règles sur les taux d’emprunt et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement’’, a-t-il affirmé.
Dakar, 23 sept (APS) – La Banque mondiale déclare avoir assuré les autorités du Sénégal de son soutien à leurs initiatives dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé, à l’occasion d’une mission effectuée récemment dans le pays.
Cette mission a été dirigée par Ousmane Diagana, le vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, et Sergio Pimenta, le vice-président Afrique de la Société financière internationale, la branche chargée du secteur privé au sein de cette institution multilatérale.
‘’Le groupe de la Banque mondiale a réaffirmé sa volonté de soutenir les priorités du gouvernement, notamment dans les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé’’, indique un communiqué de l’institution financière.
Il ajoute que ‘’la mission a informé le gouvernement de la préparation en cours du nouveau cadre de partenariat pays’’, qui va concerner le Sénégal durant la période 2025-2030. Il s’agit d’une ‘’nouvelle étape du partenariat de plus de soixante ans’’, qui lie le Sénégal à la Banque mondiale.
Ce cadre de partenariat ‘’ouvre la voie à des opportunités prometteuses pour un développement durable et inclusif’’.
À Dakar, Ousmane Diagana et Sergio Pimenta ont eu des échanges avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, selon le communiqué.
Il affirme que ‘’les consultations avec les parties prenantes ont inclus une réunion d’analyse approfondie dédiée à la création d’une plateforme de financement pour la première phase des autoroutes de l’eau’’.
‘’Nous renforçons notre soutien aux petits entrepreneurs et aux champions locaux’’
Les membres de la mission ont discuté avec les autorités sénégalaises du Programme intégré de sécurité de l’eau et de l’assainissement (PISEA).
Le PISEA ‘’s’étend sur une période de dix ans en plusieurs phases, avec un premier financement de 200 millions de dollars (près de 120 milliards de francs CFA) approuvé cette année’’, annonce la même source.
Elle ajoute que MM. Diagana et Pimenta ont procédé à l’inauguration, à Niamone, dans la région de Ziguinchor (sud), d’un système d’alimentation en eau par pompe solaire.
‘’Le séjour des deux vice-présidents [de la Banque mondiale] a été l’occasion de rencontrer des acteurs de l’écosystème entrepreneurial pour aborder les opportunités de soutien aux petites et moyennes entreprises, en accord avec les priorités du gouvernement et les programmes’’ de l’institution financière, indique le texte.
‘’En capitalisant sur notre expertise globale et notre présence locale, nous renforçons notre soutien aux petits entrepreneurs et aux champions locaux, et nous attirons les investisseurs. Nous visons à stimuler une croissance inclusive, partant de la base pour renforcer l’ensemble du secteur privé’’, affirme le communiqué en citant Sergio Pimenta.
Dakar, 23 sept (APS) – Des alliances électorales voient le jour et d’autres se défont en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, en fonction aussi des intérêts du moment.
La commission chargée de la réception des dossiers de déclaration de candidature s’apprête, au même moment, à entamer ses travaux mardi 24 septembre, ce qui va déclencher le processus censé déboucher sur le choix des députés de la 15e législature.
Le compte à rebours de la dissolution de l’Assemblée nationale semble avoir démarré dès la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. En vertu de ses prérogatives constitutionnelles, le 12 septembre, le chef de l’État a dissous l’institution parlementaire et a convoqué les électeurs, le 17 novembre prochain, à des élections législatives anticipées.
L’alliance PDS-APR-Rewmi augure la disparition de BBY
Les alliances qui se nouent, celles qui se dispersent aussi, font croire que les partis politiques et les coalitions de partis politiques s’étaient préparés à des élections législatives anticipées. Des alliances électorales auxquelles on pouvait s’attendre ont vu le jour. D’autres, des plus improbables, se sont également nouées. Des ruptures ont eu lieu en même temps.
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) et l’Alliance pour la République (APR), les formations politiques des anciens présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, ont déclaré avoir noué une alliance avec Rewmi, le parti de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, pour briguer les suffrages des Sénégalais et faire élire des députés.
Dans un communiqué publié dimanche 22 septembre, ils font part de leur ‘’volonté de mettre en place une grande coalition politique, ouverte aux alliés respectifs et à toute formation politique qui souhaiterait la rejoindre, afin de remporter largement les élections législatives prochaines’’. Cette alliance ouvre la voie aux retrouvailles des principaux partis politiques sénégalais se réclamant du libéralisme. Tout récemment, ils s’étaient éloignés les uns des autres lorsqu’il s’est agi de voter un projet de loi en faveur de la dissolution du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental.
Au plus fort de la crise préélectorale engendrée par le report de l’élection présidentielle du 25 février, le PDS et l’APR, la principale formation politique de Benno Bokk Yaakaar (BBY), s’étaient mis d’accord, contre de nombreux autres partis politiques.
Un ‘’manque de considération’’ de PASTEF envers ses alliés
L’annonce de l’alliance PDS-APR-Rewmi augure la disparition de BBY, qui disposait d’une courte majorité au sein de la législature dissoute.
Le leader de cette coalition, Macky Sall, ébauchait déjà les contours d’une nouvelle alliance en théorisant un cadre politique ‘’plus approprié’’ que Benno Bokk Yaakaar. ‘’Il nous faudra, en tirant les leçons du verdict des urnes, inventer un cadre plus approprié, adapté et ajusté à nos impératifs de l’heure. Nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter dans le temps nouveau de l’action politique’’, a écrit l’ex-président de la République dans une lettre destinée à ses alliés politiques.
D’autres partis politiques membres de BBY ont commencé à se mouvoir dans d’autres cadres et alliances. C’est le cas du Parti socialiste (PS), dont la secrétaire générale, Aminata Mbengue Ndiaye, a rejoint la Nouvelle Responsabilité, que dirige l’ancien Premier ministre Amadou Ba, le candidat de Benno Bokk Yaakaar à la dernière élection présidentielle. ‘’Nous avons acté, avec le Premier ministre Amadou Ba, le principe d’aller ensemble aux élections législatives du 17 novembre’’, a déclaré la présidente du HCCT.
Après ‘’vous [avoir] accordé notre confiance en décembre 2023 en vous investissant comme candidat du PS, nous sommes convaincus qu’ensemble nous contribuerons à la préservation de notre unité nationale et de notre cohésion sociale mises à rude épreuve depuis mars 2024’’, a dit la secrétaire générale du PS en parlant d’Amadou Ba.
Khalifa Sall, un dissident du PS et leader de la coalition Taxawu Senegaal, s’est rendu au siège du Parti socialiste. À la rencontre d’Aminata Mbengue Ndiaye. Mais il n’a pas encore rejoint la coalition réunissant Mme Ndiaye et Amadou Ba. Taxawu Senegaal a démenti une information faisant état de son ralliement à cette coalition.
Le déplacement de son leader au siège du PS ‘’entre dans le cadre […] d’une série de rencontres avec différents partis politiques et coalitions’’, ont tenu à préciser Khalifa Sall et ses partisans.
Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) veulent aller aux élections législatives sous leur propre bannière. Le leader de cette formation politique, Ousmane Sonko, l’a fait savoir à ses alliés, samedi 21 septembre, à Dakar. Des leaders de partis et mouvements alliés de la coalition ‘’Diomaye Président’’ – dirigée par PASTEF – désapprouvent cette démarche du parti au pouvoir et de son leader.
‘’And Goryi’’-Union des hommes dignes, de l’avocat Moussa Diop, membre de ‘’Diomaye Président’’, a annoncé sa participation aux élections législatives, avec sa propre liste. Me Diop, qui a soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle, a dénoncé le ‘’manque de considération’’ de PASTEF envers ses alliés.
D’autres leaders politiques alliés de ‘’Diomaye Président’’, dont Aïda Mbodj, ont fait part de leur volonté de se ranger derrière le parti au pouvoir. Si ces alliés parviennent à investir des militants de leurs partis politiques respectifs, ce sera sous la bannière de PASTEF, comme l’exige Ousmane Sonko, le Premier ministre.
Cette démarche ‘’s’inscrit dans la continuité’’ de l’engagement ‘’indéfectible’’ de la coalition ‘’Diomaye Président’’, pour ‘’la réussite du Projet [de transformation systémique du Sénégal] visant à bâtir un [pays] souverain, juste et prospère’’, a expliqué Mme Mbodj dans un communiqué.
Les manœuvres, les alliances et les scissions risquent de se poursuivre au fur et à mesure qu’on s’approche de la date de clôture du dépôt des listes de candidature aux élections législatives.
Dakar, 23 sept (APS) – La Marine nationale sénégalaise a dénombré trente corps dans la pirogue à la dérive découverte, dimanche, au large de Dakar, a-t-on appris de source militaire, soulignant que les investigations sont en cours.
»Pour instant trente corps ont été dénombrés. Les investigations en cours, par les services compétents, permettront d’avoir des informations plus précises sur le bilan et l’origine exacte de la pirogue, qui seront communiqués ultérieurement’’, indique la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Dans un communiqué, rendu public, lundi, elle rappelle que dimanche, en début de soirée, ‘’la Marine nationale sénégalaise a été informée de la présence d’une pirogue à la dérive à environ 70 km au large de Dakar, avec plusieurs corps sans vie’’.
La même source ajoute le patrouilleur Cayor, aussitôt déployé sur zone, ‘’a retrouvé l’embarcation qui a été remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar où le convoi est arrivé vers 06h00 le lundi matin’’.
Selon la DIRPA, ‘’trois vedettes et un chaland de débarquement transportant les équipes de médecins, de sapeurs-pompiers et du service d’hygiène ont rejoint le convoi au mouillage’’.
Elle assure que ‘’les opérations de récupération, d’identification et de transfert sont rendues très délicates par l’état de décomposition avancée des corps’’.
Kaolack, 23 sept (APS) – Le pouvoir, l’opposition et les populations de tous bords politiques confondus, doivent tout faire pour préserver l’intérêt général et la stabilité du pays, a estimé dimanche Cheikh Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la »Faydatou Tidjania » lors de son discours de clôture du ‘’Gamouwaat’’.
‘’Les populations doivent mieux s’organiser pour accompagner les nouvelles autorités qui semblent afficher une réelle intention de bien faire. Ces nouvelles autorités doivent surtout se mettre au service des populations. Chaque entité politique peut mener librement ses activités. Mais le pouvoir et l’opposition doivent privilégier l’intérêt général’’, a-t-il dit.
Cheikh Mahi Ibrahima Niass s’exprimait dans la nuit de dimanche à lundi lors de son traditionnel discours de clôture du Mawlid international de Médina Baye en présence de plusieurs disciples sénégalais et étrangers.
‘’Tout projet politique doit être bâti sur l’amour du pays, le souci de préserver l’intérêt général et l’équilibre de la nation’’, a-t-il poursuivi.
Le khalife de la »Faydatou Tidjania » a lancé un appel à la jeunesse pour ‘’relever les défis qui l’attendent’’.
‘’Les jeunes constituent l’élite dirigeante de demain. C’est l’avenir. Mais la jeunesse doit être préparée à cette grande responsabilité. Il nous faut une jeunesse consciente, ancrée sur des valeurs humaines et sur une forte spiritualité. Tout projet sociétal ne peut durer sans une forte conviction et de foi en Dieu’’, a estimé l’autorité religieuse.
‘’Nos pays font partie des pays les plus jeunes au monde. C’est un gros potentiel. Mais il doit être encadré et préparé pour pouvoir relever les défis de demain’’, a préconisé le khalife général de la »Faydatou Tidjania ».
‘’Dans plusieurs pays, notamment au Mali, au Nigéria, au Soudan, au Burkina Faso entre autres pays frères, des hommes et des femmes sont tués à longueur de journée. Des personnes de la même religion s’entretuent’’, a-t-il regretté.
Cheikh Mahi Ibrahima Niass a bouclé son intervention en priant pour la paix et la stabilité au Sénégal, dans la sous-région et dans toute la Ummah islamique.
Dakar, 23 sept (APS) – Une pirogue avec des corps en état de décomposition avancée a été découverte par des pêcheurs, dimanche, au large de Dakar, rapportent plusieurs sources médiatiques.
La Marine nationale a envoyé des unités sur place.
Les mêmes sources ne précisent pas si les victimes sont des pêcheurs ou des candidats à l’émigration irrégulière, un phénomène qui s’est accentué ces derniers temps.
Dakar, 23 sept (APS) – A Dakar, la capitale sénégalaise, la pratique du fitness, abréviation de l’expression anglaise ‘’physical fitness’’ (forme physique) est de plus en plus développée. Les clubs de fitness, dans des salles dédiées ou en pleine rue, sont en plein essor, et sont fréquentés par des pratiquants, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, de plus en plus nombreux.
A la place de la Nation, ex-place de l’Obélisque, dans le quartier de Colobane, le fitness se pratique en plein air. Il est 20 heures sur les lieux. Les pratiquants commencent à arriver, seul ou par petits groupes, et enfilent leur tenue de sport. Une sono diffuse une musique techno entrainante, tandis qu’une jeune fille balaie l’espace qui, bientôt, sera prise d’assaut par ces sportifs du soir.
Marie Diop, la quarantaine, qui a commencé à pratiquer le fitness en plein air il y a juste un an, est de ceux-là. ‘’C’est une pratique vraiment bénéfique pour moi, car j’avais pris du poids. Mais depuis que je viens ici, à Colobane, je suis devenue un peu plus fine’’, dit-elle dans un léger sourire laissant paraître une certaine fierté.
Selon elle, la perte de poids n’est pas le seul avantage qu’elle tire de la fréquentation de ce club de fitness.
‘’Je m’essoufflais très vite, mais le fitness m’a beaucoup aidé à réguler mon rythme cardiaque. C’est vraiment une activité idéale pour la santé’’, dit-elle.
Les membres de Colobane fitness Club (Septembre 2024)
En effet, avec le développement des maladies cardiovasculaires, le sport et le fitness particulièrement, l’a aidé ‘’à brûler beaucoup de calories’’ et ‘’à afficher une bonne mine’’.
C’est pourquoi, chaque soir, Marie Diop enfile son jogging pour sa séance de fitness de 30 minutes, qui lui a permis de perdre ‘’pas moins de 5 kilos superflus, de la mauvaise graisse’’, sourit-elle, conseillant aux femmes de son âge et aux plus âgées de faire comme elle.
‘’Bien se sentir, physiquement et mentalement’’
Un peu plus expérimenté que Marie Diop dans la pratique du fitness, M. Camara confie qu’il a débuté en 2020, et depuis lors, ‘’je ne me suis pas arrêté’’, dit-il.
Comme Marie Diop, le fitness est pour lui un moyen efficace de se ‘’sentir bien mentalement et physiquement’’. Mieux, ajoute-t-il, »les exercices de cardio, qui renforcent le cœur, sont essentiels pour maintenir et améliorer la santé’’.
Au club de fitness de la place de la nation, les pensionnaires sont non seulement initiés à l’aérobic, un mélange de mouvements chorégraphiques en musique permettant de développer la souplesse, et au ‘’BodyAttack’’, mais également à des exercices de self-défense.
‘’Outre le fitness simple l’aérobic et le BodyAttack, nos moniteurs nous enseignent également, le +BodyCombat+’’, un entraînement d’arts martiaux, renseigne M. Camara.
Exercices de self défense sans contact
Joignant la parole à l’acte, on le voit, au milieu de ce groupe mixte, donner des coups de poings et des coups de pied sans contact, pendant plusieurs minutes.
Une remise en forme dans la bonne humeur
Malgré la sueur qui dégouline de son front, M. Camara exécute ses mouvements à cœur joie. ‘’Le fitness est une pratique sportive exécutée de manière décontractée. Il me permet d’évacuer le stress, de m’entraîner avec amusement’’, dit-il.
Le club de fitness de la place de la nation, Colobane Fitness Club (CFC), sur le papier, a été créé le 9 août 2019, renseigne son fondateur, Modou Samb, qui dit pratiquer assidument le sport et les arts martiaux depuis 1996.
‘’C’est une association légalement reconnue avec un bureau comprenant un président, un vice-président, un secrétaire général, un trésorier, etc.’’, explique-t-il.
Selon lui, un certain nombre de critères d’adhésion est édicté, que les adhérents sont tenus de respecter.
‘’Nous veillons à la discipline, le comportement et l’habillement décent des membres de CFC. C’est cela qui nous a permis de nouer des jumelages avec d’autres clubs de fitness dans les régions du pays. Nous sommes également en contact avec d’autres collègues coachs de pays africains comme le Mali, Rwanda, Afrique du Sud, par exemple’’, se félicite-t-il.
Modou Samb, fondateur de Colobane fitness Club
Sur les bienfaits du fitness, Modou Samb indique qu’il s’agit d’‘’une activité qui permet d’améliorer, de façon générale, son état de santé, sa musculation ou simplement à un pratiquant de s’adonner à une remise en forme’’.
A titre d’exemple, il ajoute que les exercices de cardio, parce qu’ils renforcent le cœur, permet d’avoir une bonne oxygénation sanguine, et ainsi de prévenir et de lutter contre les risques de tension artérielle.
De plus en plus de femmes et de jeunes filles
A en croire Modou Samb, l’adhésion au CFC, ouvert du lundi au vendredi, est plus abordable comparé aux salles de fitness. ‘’Il faut d’abord payer des frais d’inscription à 8 000 francs CFA. Ensuite, 100 francs CFA par jour ou 2 000 francs le mois et 3 000 francs CFA la tenue de sport’’.
‘’Colobane fitness club est un club social qui organise des actions caritatives durant les mois de ramadan, dans les mosquées, et aide ses membres en cas de maladies ou en cas d’urgence’’, ajoute El Hadj Sarr, le trésorier du CFC.
Vantant les mérites de ce club de fitness, il déclare que leurs moniteurs proposent aux adhérents, selon leurs besoins, des exercices de musculation, d’amincissement, en plus du bien-être sur le plan de la santé ; le tout dans une ambiance psycho-sociale qui font qu’ils se sentent zen.
Aujourd’hui, constate El Hadj Sarr pour s’en réjouir, de plus en plus de gens, les femmes notamment, pratiquent le fitness.
‘’C’est devenu une mode, une bonne alternative pour tous ceux qui ne savent pas quel sport pratiquer. Les femmes et les filles, qui pratiquent de plus en plus le fitness, se sont rendues compte de ses bienfaits, sur le plan de la santé et de l’esthétique de leur corps’’, observe-t-il.
Dakar, 23 sept (APS) – La constitution de grandes coalitions en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre est largement commentée par les quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’La course aux alliances !’’, s’exclame EnQuête qui parle de ‘’retrouvailles libérales’’ entre l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, Rewmi d’Idrisssa Seck et le PDS de Me Abdoulaye Wade. Le même journal croit savoir que Amadou Ba, Khalifa Sall et Aminata Mbengue Ndiaye tentent de ‘’faire renaître la fibre socialiste’’.
‘’Jeux d’alliances’’, affiche à la Une Sud Quotidien qui signale que le Parti démocratique sénégalais (PDS) et l’Alliance pour la République (APR) ‘’scellent leurs retrouvailles’’.
Le journal rapporte que dans un communiqué rendu public, dimanche, les deux formations ont annoncé leur ‘’volonté de mettre en place une grande coalition politique ouverte aux alliés respectifs et à toute formation politique qui souhaiterait la rejoindre en vue de remporter les élections législatives prochaines’’.
‘’Inattendu et surprenant. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Alliance pour la République (Apr) ont officialisé la formation d’une grande coalition politique. Cette alliance, ouverte à leurs alliés respectifs et à toute formation désireuse de les rejoindre, vise à remporter largement les prochaines élections. Ils invitent l’ensemble des forces politiques et sociales à contribuer à cette initiative qui entend répondre aux préoccupations urgentes des Sénégalais’’, note Les Echos.
Le champ politique est en ‘‘ébullition’’, constate Le Quotidien, relevant, entre autres, que l’ancien candidat à la présidentielle, Amadou Ba, ‘’s’allie avec Aminata Mbengue Ndiaye’’ du Parti socialiste. Le journal fait également état d’un ‘’accord entre Amadou Ba et 30 organisations de la Gauche’’.
Selon L’As, ‘’même si le scrutin est anticipé, la bataille pour la 15e législature s’annonce rude. En effet, des discussions sont entamées de tous bords pour nouer des alliances. L’objectif étant d’imposer une cohabitation au régime actuel’’.
C’est le temps des ‘’grandes manœuvres’’ pour la constitution de ‘’grands blocs’’, selon Vox Populi. Si le Pastef de Ousmane Sonko a décidé de porter la coalition Diomaye Président, le journal souligne que l’APR, le PDS et Rewmi ‘’se retrouvent en coalition’’.
Alors que Pastef part ‘’en solo’’, des alliances sont en vue dans le camp de l’opposition, fait observer Le Soleil. ‘’Tout est possible avant le dépôt des listes, mais l’option prise au sein du Pastef est claire: aller seul aux législatives et les gagner pour assurer une majorité confortable au pouvoir’’, rapporte le journal qui signale qu’à l’approche des élections législatives du 17 novembre prochain, ‘’le Parti socialiste, la Nouvelle responsabilité, Taxawu Senegaal et la Gauche plurielle renforcent leurs liens pour bâtir une coalition solide’’.
‘’Pastef a les épaules suffisamment larges, pour porter, seul et avec succès, le combat des législatives. Même si ça n’a pas été dit dans les mêmes termes, c’est ce que Sonko et Cie ont fait clairement savoir à leurs alliés politiques de la coalition Diomaye/Président. En effet, lors de la réunion, samedi dernier, de la conférence des leaders de la ladite coalition, convoquée par le leader de Pastef Ousmane Sonko, ce dernier a informé ses alliés, que la Coalition Diomaye Président, créée pendant la présidentielle et qui a permis l’élection du président Faye, n’avait plus sa raison d’être, puisque son objet était atteint. Et qu’il ira aux législatives avec son parti, qui pourrait coopter sur ses lits, des membres de la coalition présidentielle’’, rapporte L’Info.
Selon Bës Bi, »Ousmane Sonko a choisi d’aller aux Législatives sous la bannière de son parti et avec quelques alliés. Le PDS, qui était plus proche du Pouvoir, semble sceller la +rupture+ en s’alliant avec l’APR, dans l’opposition’’.