Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Médina Baye : un religieux revient sur le sens du ‘’Gamouwatt’’

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Médina Baye : un religieux revient sur le sens du ‘’Gamouwatt’’

    Kaolack, 22 sept (APS) -Le ‘’Gamouwaat’’, un évènement célébrant chaque année, à Médina Baye (Kaolack, centre), le baptême du prophète Mouhamed (PSL), a été initié par Cheikh Ibrahima Niass (1900-1975) pour montrer son « extrême attachement » au Messager de l’Islam, a expliqué à l’APS Cheikh Baye Hady Niass, conférencier religieux et petit-fils de Baye Niass.

     » Le Gamouwatt est initié par Mawlana Cheikh Ibrahima Niass, pour célébrer le baptême du prophète Mouhamed (PSl). Il célèbre d’abord la naissance du prophète comme tout le monde, mais il ne se limitait pas là, il célèbre aussi son baptême. C’est pour montrer son attachement au Prophète », a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, ‘’de son vivant, Cheikh Ibrahima Niass célébrait tout le mois, avec dévotion et ferveur. Il passait son temps à expliquer et chanter les qualités humaines du Prophète. Il le faisait avec beaucoup d’entrain, d’amour. Le Gamouwaat s’inscrit dans cette logique’’.

    ‘’[Durant] la nuit du Gamouwatt, Baye Niass récitait son livre +Nouroul Bashar+, qui veut dire +la lumière de la vue dans l’éloge du meilleur des mondes+ en vue de donner en modèle le Prophète de l’Islam’’, a poursuivi M. Niass.

    ‘’Au cours de cette nuit du Gamouwaat, Baye Niass retraçait la vie du prophète Mouhamed, insistait sur son œuvre et ses qualités humaines en retraçant son parcours à travers des panégyriques et poèmes pour chanter le modèle humain le plus parfait’’, a fait valoir l’homme religieux.

    Après son Mawlid international tenu la semaine dernière pour commémorer la naissance du prophète (PSL), Médina Baye célèbre cette nuit le baptême du messager de l’Islam.

    Une série de conférences abordant différentes thématiques sur le Prophète sont organisées avant la nuit du Gamouwaat.

    La nuit du Gamouwaat sera rythmée par des zikr,, des chants religieux et récits dédiés au Prophète Mouhamed, en présence notamment de plusieurs disciples étrangers, donnant à l’évènement un cachet international.

    CTS/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Moustaha Guirassy plaide pour la vulgarisation des valeurs culturelles dans les écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Moustaha Guirassy plaide pour la vulgarisation des valeurs culturelles dans les écoles

    Bélél Kéllé (Podor), 21 sept. (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a plaidé, samedi, à Bélél Kéllé, dans le département de Podor, pour la ‘’vulgarisation des valeurs culturelles » des  différents terroirs du pays « dans les écoles ».

     »Je souhaite ardemment que l’accent soit mis sur les valeurs culturelles de nos différents terroirs. J’exhorte les autorités académiques du département à prêter une attention toute particulière à nos valeurs culturelles, pour qu’elles soient davantage valorisées dans nos écoles  », a-t-il déclaré en présidant la  cérémonie officielle des journées culturelles de Bélél Kéllé, dans la commune de Guédé Village.

    Le thème de cet événement culturel initié par l’Association sportive et culturelle (ASC) de Bélél Kéllé porte sur ‘’la promotion des valeurs des communautés’’.

    Moustapha Guirassy estime que l’éducation doit ‘’s’appuyer sur des valeurs culturelles du pays’’.

    A Bélél Kéllé, il a assisté à une parade de moutons, communément appelée  »diaro baali » en pulaar. Il s’est montré impressionné par cette tradition en milieu peul,  derrière laquelle il y a, dit-il, des valeurs à ‘’enseigner aux enfants, notamment l’amour et le respect à l’endroit des animaux ». ‘’Ce sont des valeurs à introduire dans notre système éducatif de manière à faciliter la connexion entre l’école et la communauté’’, a suggéré M. Guirassy.

     »Diaro baali » est une occasion, selon Doro Sidy Bâ, un responsable du village, de montrer ‘’la complexité des relations entre le berger et son troupeau’’.

    ‘’Cette activité, qui se tient en plein hivernage, est un évènement phare en milieu pastoral. C’est une manière de démontrer que le berger a tout sacrifié pour sauver le cheptel », a expliqué M. Ba.

    AHD/AT/FKS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Médina Baye : l’affluence à son paroxysme, à quelques heures du ‘’Gamouwaate’’

    SENEGAL-RELIGION / Médina Baye : l’affluence à son paroxysme, à quelques heures du ‘’Gamouwaate’’

    Kaolack, 21 sept (APS) – L’affluence grandit et avec elle la ferveur religieuse à Médina Baye, qui s’apprête à célébrer ce dimanche le ‘’Gamouwaate’’, une manifestation religieuse organisée chaque année dans cette cité religieuse une semaine après la tenue Gamou, l’évènement religieux commémorant la naissance du prophète Mouhammad.

    A l’occasion de cette manifestation religieuse, la ville de Kaolack voit affluer des milliers de pèlerins venant du Sénégal et de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie. Dans ces trois continents vivent en effet de nombreux disciples du guide musulman Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye Niass (1900-1975).

    Dans beaucoup de quartiers situés à proximité de Médina Baye, le nombre important de véhicules en stationnement renseigne sur l’afflux des pèlerins venus d’autres localités du Sénégal et d’ailleurs.

    A Thioffack, par exemple, plusieurs espaces ont été transformés en gares routières de fortune. Des dizaines de bus de transport en commun de voyageurs y débarquent des pèlerins venus spécialement pour célébrer le huitième jour de la naissance du ‘’prophète de l’islam’’.

    Comme ce fut le cas lors du Gamou, la nuit du ‘’Gamouwaate’’ sera rythmée par des zikr, de chants religieux et d’autres activités dédiées au prophète Mouhamed (PSL), notamment à sa vie et à son œuvre.

    Si des pèlerins qui étaient venus pour le Mawlid sont restés à Médina Baye en attendant la célébration du ‘Gamouwaate’’, d’autres, par contre, avaient choisi de rentrer pour honorer leurs exigences professionnelles.

    C’est ainsi le cas de Coura Seck, sage-femme dans une structure sanitaire de la banlieue dakaroise. Coura explique qu’elle était de garde dimanche dernier, jour ayant coïncidé avec le Gamou.

    ‘’Je ne pouvais pas venir pour le Gamou, parce que c’était mon tour de garde et mes autres collègues devaient, elles aussi, célébrer cet évènement. C’est pourquoi j’ai décidé de venir pour le +Gamouwaate+ et en profiter également pour voir ma famille, puisque je suis de la ville de Kaolack’’,  explique-t-elle.

    Si certains pèlerins affirment que c’est pour profiter davantage de la bénédiction de cette cité religieuse qu’ils ont tenu à venir, d’autres soutiennent qu’ils viennent tout juste d’avoir la possibilité de fouler le sol de la capitale du Saloum.

    ‘’A quelques jours du Gamou, j’étais tombé malade et resté alité pendant cinq jours. Maintenant que je me sens bien, je ne voulais pas me faire raconter le +Gamouwaate+. D’autant plus que, chaque année, depuis mon plus jeune âge, je passe une dizaine de jours à Médina Baye pour participer à la célébration des deux évènements’’, explique Katim Thiam, la quarantaine.

    L’effervescence est déjà à son paroxysme sur certains sites dits ‘’symboliques’’, comme la grande mosquée et son esplanade, ‘’Ténou Baye’’ (le puis de Baye Niass, en wolof), le centre commercial Mame Astou Diankha et ses environs, devenus tous des lieux privilégiés de commerce.

    Une situation qui rend difficile la circulation dans cette partie de la ville de Kaolack. Celle-ci est davantage compliquée par la présence des flaques d’eau, qui se sont formées après les fortes pluies de ces derniers jours.

    Ces flaques d’eau parsèment aussi les rues d’autres quartiers de la commune, obligeant les piétons à devoir user de toutes de subterfuges pour pouvoir se déplacer.

    Le mausolée du fondateur de Médina Baye, ne désemplit pas depuis plusieurs jours maintenant.

    Dans cette cité religieuse se côtoient des ressortissants de nombreux pays : Nigériens, Tchadiens, Camerounais, Ghanéens, Gambiens, Nigérians, etc.

    Aussi les commerçants et autres vendeurs ambulants ne lésinent-ils sur aucun de moyen de communication pour accrocher de potentiels clients.

    Certains pèlerins n’hésitant pas, à leurs heures perdues, d’aller faire leurs emplettes et sont prêts à délier leurs bourses pour acquérir les produits de leurs choix.

    Aux klaxons des motos taxis ‘’Jakarta’’ et des véhicules se mêlent aux bruits des sonorisations des vendeurs et autres commerçants et aux chants religieux provenant de tous les coins de Médina Baye.

    ADE/FKS/ASG

  • SENEGAL-MIGRATION-DRAME / Naufrage d’une pirogue de migrants à Mbour : une journée de sensibilisation et de prières à la mémoire des victimes

    SENEGAL-MIGRATION-DRAME / Naufrage d’une pirogue de migrants à Mbour : une journée de sensibilisation et de prières à la mémoire des victimes

    Mbour, 21 sept (APS) – Plusieurs acteurs politiques et de la migration, ainsi que des membres des familles des victimes du naufrage d’une embarcation de migrants  survenu récemment au large de Mbour ont pris part, samedi, à une  marche silencieuse de sensibilisation contre la migration irrégulière organisée à la mémoire des victimes de ce chavirement qui a fait une trentaine de morts, a constaté l’APS.

    Initié par le collectif ‘’Daffa Doy’’ (ça suffit en wolof), cette mobilisation citoyenne a démarré à la place Mamadou Diop, avant de se terminer à la préfecture de Mbour avec la remise d’un mémorandum au préfet dudit département, Amadou Diop.

    ‘’Nous sommes tous mobilisés ce matin dans le cadre de cette marche silencieuse initiée par les forces vives de la population de Mbour. A travers cette marche silencieuse, nous voulons alerter les autorités sur la gravité de la situation actuelle’’, a dit Mansour Diallo, un des initiateurs de la procession.

    Une forte foule de jeunes hommes et de femmes a sillonné les artères de la ville, munis des pancartes portant des messages appelant à mettre fin à la migration irrégulière. ‘’ Nous voulons voir comment faire ensemble pour stopper ce fléau’’, a poursuivi M. Diallo, en lisant le mémorandum devant le préfet de Mbour.

    ‘’C’est un document qui met en lumière l’insuffisance des mesures étatiques pour endiguer ce phénomène et appelle à des actions immédiates et concrètes. Il vise également à rappeler la responsabilité collective, en particulier celle de l’Etat, des parents et des jeunes eux-mêmes, face à cette tragédie’’, a expliqué Mansour Diallo.

    Le préfet de Mbour, Amadou Diop, a assuré que ‘’le document sera exploité, étudié et transmis à qui de droit au niveau central’’.

    Pour les solutions relevant de ses compétences, l’autorité préfectorale a promis de prendre ‘’toutes les dispositions pour leur mise en œuvre’’.

    ‘’Nous encourageons à poursuivre la sensibilisation, et l’Etat de son côté continuera à prendre toutes les dispositions pour lutter contre ce phénomène’’, a-t-il assuré.

    A Thiocé, une journée de prières et de sensibilisation a été organisé par les populations du quartier, une manière pour elles de conscientiser sur les dangers liés à la migration irrégulière.

    DOB/FKS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Ndiassane baigne dans la ferveur religieuse en attendant le “Nguente-li’’

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Ndiassane baigne dans la ferveur religieuse en attendant le “Nguente-li’’

    Ndiassane, 21 sept (APS) – La cité religieuse de Ndiassane, principal fief de la confrérie des khadres au Sénégal, est baignée dans une grande ferveur religieuse dont l’intensité s’accroit de plus en plus à mesure qu’approche la célébration du baptême du prophète Mouhammad (PSL) ou “Nguente-li’’ en wolof.

    Des milliers de fidèles continuent de converger vers la ville religieuse, distante de Dakar de 124 km, pour assister à cet évènement prévu dans la nuit de dimanche à lundi.

    La communauté khadre, sous la conduite de son khalife général Cheikh Bouh Sidy Moctar Kounta, célèbre le Maouloud une semaine après le Maouloud ou Gamou, dont la célébration marque l’anniversaire de la naissance du Prophète Mouhammad.

    La manifestation religieuse accueille des millions de fidèles venant notamment du Mali, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire.

    Partout dans les rues de la cité fondée par Cheikh Bouh Mohamed Kounta, l’effervescence est à son comble.

    La sécurité de la cité religieuse est assurée par  la gendarmerie, présente partout dans la ville pour veiller sur les personnes et les biens.

    La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a elle aussi déployé ses équipes, sous la conduite du capitaine Khoudia Ibra Mar, chargée des relations publiques et de la communication.

    Les commerçants étrangers commencent à installer leurs étals, tandis que les fidèles parcourent les lieux de culte pour faire leurs prières.

    Les restaurateurs se mettent en quatre dans les cuisines pour satisfaire les nombreux clients qui ne cessent d’affluer.

    Jeudi dernier, le khalife général de la famille Al Kountiyou a exprimé ses chaleureuses reconnaissances par rapport aux engagements pris par l’Etat envers les foyers religieux .

    Le chef de l’Etat a promis que la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés arabes va évoluer en délégation des affaires religieuses, une structure qui sera au-dessus des ministères.

    Le porte-parole du khalife général de Ndiassane, Khalifa Ababacar Kounta, s’était réjoui de cette décision du président Bassirou Diomaye Faye.

    Il avait relevé que c’est la première fois qu’il  »’ sentait l’indépendance des familles religieuses auxquelles il dit avoir la lourde charge et la responsabilité d’appartenir ».

    En attendant la nuit de prières prévue dans la nuit de ce dimanche, la cérémonie officielle, contrairement aux années passées, aura lieu cette année dans la matinée, à l’esplanade de la grande mosquée de Ndiassane.

    MKB/ASG/FKS

     

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le président Faye en route pour l’assemblée générale des Nations unies

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le président Faye en route pour l’assemblée générale des Nations unies

    Dakar, 21 sept (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté Dakar samedi matin à destination de New York, aux Etats-Unis, où il va prendre part à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, annonce la présidence sénégalaise sur son compte X (ex-Twitter).

    La 79e Assemblée générale des Nations unies se tiendra du 24 au 30 septembre prochains, au siège de l’Organisation des Nations unies (ONU).

    Cette rencontre internationale, qui se tient jusqu’au 28 septembre, est placée sous le thème ‘’L’unité dans la diversité, pour l’avancement de la paix, du développement durable et de la dignité humaine partout et pour tous’’, indique la présidence dans un communiqué.

    Elle permettra au chef de l’État, élu le 24 mars 2024, de ‘’porter la voix du Sénégal sur les enjeux globaux majeurs et de réaffirmer l’engagement de notre pays en faveur de la coopération internationale et de la promotion des valeurs de paix et de justice’’, ajoute la même source.

    Le président Faye participera en marge de cette rencontre au Sommet des Nations unies sur le futur, à l’issue duquel devrait être adopté ‘’le pacte du futur ».

    FKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les auditions à la DIC et les législatives anticipées au menu de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les auditions à la DIC et les législatives anticipées au menu de la presse quotidienne

    Dakar, 21 sept (APS) – Les quotidiens dakarois parvenus ce samedi à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) ont mis l’accent sur le début des auditions à la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre de la reddition des comptes lancée par les nouvelles autorités sénégalaises, ainsi que sur les préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Le journal Libération s’intéresse en particulier à l’audition de l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, un sujet qui fait sa principale une. ‘’La DIC piste 2700 kilos d’or sortis du Sénégal par jet privé’’, explique-t-il. Il prend le soin de préciser que M. Sylla n’a pas été auditionné sur un dossier d’audit.

    Selon Libération, ‘’un manifeste de vol et un ordre de mission au nom de Abdoulaye Sylla [sont] au cœur de l’enquête’’.

    Le quotidien L’As s’appesantit lui aussi sur ce même sujet. ‘’Reddition des comptes ou traque des dignitaires de l’ancien régime, la machine judiciaire s’emballe’’, titre en une le journal.

    Il relève que le Pool judiciaire financier (PJF), installé le 17 septembre dernier, n’a pas perdu du temps. Il informe en effet que l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, patron de l’entreprise Ecotra, a été convoqué vendredi, tandis que l’ancien ministre des Sports et ancien directeur de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Lat Diop, est attendu ce samedi à la DIC.

    L’As cite aussi d’autres noms de personnalités connues pour leur proximité avec l’ancien chef de l’Etat Macky Sall comme faisant partie des personnes qui pourraient être auditionnées.

    Le journal Le Quotidien et L’Observateur s’intéressent eux aussi au sujet, en annonçant la convocation ce samedi de Lat Diop.

    Le Quotidien apporte des éclairages sur ‘’le rôle bien défini du Parquet financier et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac)’’.

    Le journal estime que l’Ofnac et les officiers de polices judiciaires et assimilés ont compétences pour mener les enquêtes relatives aux infractions de la compétence de l’office.  ‘’Il faut croire que les dossiers actuellement transmis par le procureur financier aux enquêteurs ont dû au préalable avoir fait l’objet d’investigation de la part de l’Ofnac’’, précise-t-il.

    Evoquant les législatives anticipées du 17 novembre prochain, le quotidien national Le Soleil signale que le parti au pouvoir, Pastef, ‘’se prépare’’. ‘’Le choix des candidats pour la législature est le nouvel enjeu’’, explique le journal.

    Il souligne aussi que le parti AJ/Pads (Parti africain pour la démocratie et le socialisme), de Mamadou Diop Decroix appelle toutes les forces politiques à ‘’faire corps’’ autour des nouvelles autorités pour une victoire de la liste de la majorité présidentielle.

    Sud Quotidien fait état de la main tendue de l’Etat aux partis politiques, au sujet de la rencontre prévue ce samedi entre des représentants des partis politiques et coalitions avec le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine.

    A propos de ces législatives anticipées, Walf Quotidien pointe ‘’le délit d’initié du Pastef’’, estimant que le parti au pouvoir dispose depuis deux mois d’informations sur l’organisation du scrutin contrairement à ses rivaux.

    A l’instar de WalfQuotidien et du Soleil, plusieurs quotidiens évoquent la création, par l’ancien ministre du régime de Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye, d’un parti politique dénommé Psd/Njarine (Parti pour la souveraineté et le développement).

    FKS/ASG

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ziguinchor : des femmes d’ex-combattants de Diakaye s’investissent dans la paix et le développement

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ziguinchor : des femmes d’ex-combattants de Diakaye s’investissent dans la paix et le développement

    Ziguinchor, 22 sept (APS) – Cent vingt-six femmes d’ex-combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), formées dans les activités génératrices de revenus, ont annoncé vendredi, à Ziguinchor (sud), leur ambition de mettre en place un Groupement d’intérêt économique (GIE), en vue de s’impliquer dans la paix et le développement de la région

    ‘’Nous sommes inscrites dans la voie tracée par nos époux et qui est d’œuvrer pour la paix. Aujourd’hui, nous voulons travailler, contribuer à notre autonomie financière et au développement de nos terroirs’’, a déclaré leur porte-parole, Gnima Goudiaby, lors d’une assemblée générale, dans les locaux de la Dynamique de paix en Casamance.

    En mai 2023, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) avaient acté le dépôt de leurs armes lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    Gnima Goudiaby, habitante de Mongone, un village de la commune de Djignaky, estime que c’est l’engagement de leurs époux qui a d’abord conduit au dépôt des armes puis à cette rencontre.

    ‘’Nous avons besoin de partenaires pour nous accompagner dans cette dynamique, car nous voulons subvenir aux besoins de nos familles et aider nos maris’’, a-t-elle plaidé, soulignant que certaines femmes d’ex-combattants s’activent notamment dans le commerce et la couture, tandis d’autres parmi elles s’investissent dans leurs propres projets.

    Elle a expliqué que ‘’c’est tout le sens de cette assemblée générale pour la mise en place d’une structure chargée de prendre en charge les préoccupations des femmes des ex-combattants et de trouver des partenaires’’.

    ‘’Les femmes d’ex-combattants, après des formations sur des activités génératrices de revenus, ont décidé de se retrouver pour mettre en place un GIE [groupement d’intérêt économique] avec la mise d’un bureau chargé de coordonner leurs activités’’, a fait savoir Henry Ndecky, coordonnateur de la Dynamique de paix en Casamance. 

    En tant qu’accompagnateur, facilitateur, médiateur, acteur de la société civile et citoyen sénégalais, M. Ndecky s’est dit honoré et heureux de voir les épouses des ex-combattants de Diakaye marquer l’histoire à leur manière.

    Il a noté que cette rencontre intervient surtout à la veille de la célébration de la Journée internationale de la paix, prévue ce samedi. Cette année, l’évènement met le focus sur le vivre ensemble et l’éducation à la paix.

    ‘’Nous continuerons à lancer un appel à toutes les factions pour aller à des négociations avec l’Etat du Sénégal, pour que la paix revienne définitivement en Casamance et pour le bonheur de tout le monde’’, a-t-il assuré. Il ajoute que ces épouses d’ex-combattants de Diakaye sont les premières actrices du processus de paix en Casamance.

    ‘’Leurs maris qui avaient décidé d’aller au front pour une cause qu’ils ont voulu défendre, ont compris 40 ans après que ce n’est pas l’option armée qui était la meilleure’’, a dit le coordonnateur de la Dynamique de paix en Casamance.

     »Les ex-combattants, dans les négociations avec l’Etat du Sénégal, ont eu la présence d’esprit de dire que s’il y a des moyens à donner aux femmes le mieux serait de les former en entrepreneuriat afin qu’elles puissent fortifier ce qu’elles possèdent », explique-t-il.

    Seyni Badji, le chargé de communication à IRAPA (Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC), a rappelé que plus de 100 femmes d’ex-combattants ont été formées en entrepreneuriat.

    ‘’A l’issue de la formation, les femmes se sont rendu compte qu’individuellement ça allait être difficile de s’en sortir et le mieux était de s’organiser en GIE’’, a souligné M. Badji.

    Le chargé de communication d’IRAPA soutient que ces femmes d’ex-combattants sont aujourd’hui mieux placées que n’importe qui pour parler de la paix, saluant leur implication dans le développement pour soutenir les hommes à l’échelle de la famille, du village et de la région.

    Sur le sort des ex-combattants de Diakaye, Seyni Badji, membre également du comité de négociation et de suivi-évaluation des accords de paix entre l’Etat du Sénégal et Diakaye, a indiqué que le processus de réinsertion est presque à la phase II de l’accompagnement de ces derniers.

    ‘’La première phase a déjà connu un grand succès compte tenu du fait que sur les 250 combattants qui avaient déposé les armes, 180 ont reçu une formation en métiers et ont commencé une activité au niveau de leur village’’, a signalé M. Badji.

    IM/ASB/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / A Niaguis, Mabouba Diagne magnifie le travail d’une éleveuse de porcs

    SENEGAL-ELEVAGE / A Niaguis, Mabouba Diagne magnifie le travail d’une éleveuse de porcs

    Niaguis, 21 sept (APS) – Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Mabouba Diagne, a donné en exemple Nina Manga, propriétaire de la ferme porcine  »Agri-Jambar » de Niaguis, dans le département de Ziguinchor (sud), où elle élève plus de 1500 sujets obtenus grâce à l’insémination artificielle.

     »Voici une championne qui n’a pas attendu que les banques ou l’Etat l’accompagne pour commencer son activité », s’est réjoui le ministre de l’Agriculture.

    C’est au pas de charge que Mabouba Diagne s’est rendu à Oussouye, à Mlomp, et à Niaguis, dernière étape de cette visite de deux jours entamée, jeudi, dans la région de Ziguinchor.

    Le ministre de l’Agriculture considère que la propriétaire de la ferme porcine  »Agri-Jambar », Nina Manga, a montré qu’il est possible de réussir chez soi.

     »Madame, vous allez savoir que le ministre de l’Agriculture n’est pas venu ici pour perdre son temps. Je vais vous accompagner », a-t-il promis à cette éleveuse de porcs, sans donner plus de détail.

    Le ministre de l’Agriculture estime que le secteur de l’élevage des porcs offre de grandes opportunités aux jeunes.

     »Les 10% de chrétiens dans le pays, les jeunes, les femmes, saisissez l’opportunité, car avant de voir un raccourci, il faut être sur un chemin », a-t-il exhorté. 

    Selon lui, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, ont demandé voire exigé du gouvernement de mettre l’accent sur l’équité territoriale.

     »Au Sénégal, les musulmans ont toujours cohabité avec les chrétiens. Et les religions cohabitent dans la plus grande harmonie », a-t-il magnifié.

    Mabouba Diagne a lancé un appel aux banques afin qu’elles accompagnent de telles initiatives.

     »Voici des PME [petites et moyennes entreprises] qu’il faut accompagner », a lancé M. Diagne. Il souligne que Nina Manga, avec seulement 0,7 hectares, est en train de faire de ‘’belles choses’’.

     »Avec ce que j’ai vu ici, cette dame mérite d’avoir 10 hectares », a insisté le ministre de l’Agriculture.

     En plus de l’élevage de porcs, Nina Manga s’investit dans celui de la volaille et la promotion des poulets locaux.

    La gérante de la ferme de Niaguis a remercié le ministre de l’Agriculture et sa délégation pour cette visite.  »C’est la première fois qu’on reçoit la visite d’une autorité de cette dimension », a-t-elle fait savoir.

    Nina Manga dit avoir débuté son activité en 2021 avec 23 sujets dont 20 truies.

     »Aujourd’hui, nous avons plus de 1500 porcs et cela est à saluer », a-t-elle lancé, affichant sa détermination à mener à bien ses activités.

     »Quand on voit les autorités à nos côtés, cela nous fait plaisir et nous donne la force d’aller de l’avant », a-t-elle ajouté.

    Nina Manga a profité du passage du ministre de l’Agriculture à Niaguiss pour plaider en faveur de la formation et de l’accompagnement des jeunes, dans le cadre du financement de leurs activités.

    La filière porcine a besoin de bras et est confrontée également à un problème d’aliments, a-t-elle relevé.  »Si j’avais assez d’aliments, j’allais produire chaque année plus de 1500 sujets », a conclu la propriétaire de la ferme ‘’Agri-Jambar’’ de Niaguis.

    IM/ASB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / À Nétéboulou, l’activité agricole ne cesse de prendre de l’ampleur

    SENEGAL-AGRICULTURE / À Nétéboulou, l’activité agricole ne cesse de prendre de l’ampleur

    Nétéboulou, 20 sept (APS) – L’agriculture suscite de plus en plus d’engouement dans la commune de Nétéboulou, située dans la région de Tambacounda (est), où le projet Tiers Sud-Bey daara vient en aide aux agriculteurs, qui, satisfaits de l’assistance fournie, réclament maintenant des équipements agricoles afin de produire davantage.

    La commune de Nétéboulou est située à environ 30 kilomètres de la ville de Tambacounda. En voiture, le voyage entre la ville chef-lieu de région et cette municipalité enveloppée dans un paysage à couper le souffle dure environ une demi-heure. À la verdure des espaces non cultivés s’ajoute celle des champs. Ils sont exploités par des agriculteurs bénéficiant de l’aide de Tiers Sud-Bey daara, dont l’objectif, selon ses dirigeants, est d’‘’impulser le développement économique durable des terroirs ruraux’’ de la zone et d’‘’améliorer les conditions de vie des populations’’.

    Le projet agricole dirigé par M. Diallo fournit des semences et des engrais aux agriculteurs. Y compris les femmes membres de l’association Sory Counda de Nétéboulou. Elles cultivent un champ d’arachide de 50 hectares et bénéficient d’une formation en agriculture dispensée par Tiers Sud-Bey daara, à l’instar des autres bénéficiaires.

    Le champ d’arachide de l’association Sory Counda

    Tiers Sud-Bey daara intervient dans quatre départements et vingt communes des régions de Kédougou (sud-est), Kolda (sud) et Tambacounda. Son objectif, selon ses responsables, est de soutenir la politique menée par le gouvernement en vue de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays.

    Les dirigeants de ce projet ont effectué une tournée dans les zones bénéficiaires en vue du suivi de la campagne agricole. Ils ont visité, par exemple, le champ exploité par Sory Counda, une association réunissant 40 femmes de la commune de Nétéboulou.

    Mohamed Tidiane Diallo, le président-directeur général d’Agrobeydare Sénégal, une entreprise privée intervenant dans l’exécution du projet Tiers Sud-Bey daara, s’est réjoui de l’engouement des jeunes de cette municipalité pour l’agriculture. ‘’Je prends note de votre engagement et constate que les référentiels de l’État en matière de politique agricole sont en train d’être mis en œuvre [dans la région de Tambacounda]’’, s’est réjoui M. Diallo lors de la visite du champ des femmes de l’association Sory Counda.

    L’état des cultures et les attentes en termes de récoltes font dire à Mohamed Tidiane Diallo que la zone pourrait supplanter le traditionnel bassin arachidier du Sénégal en matière de production d’arachide. ‘’C’était rare de voir les gens exploiter autant d’espace pour la culture de l’arachide’’, observe le président-directeur général d’Agrobeydare Sénégal et président du conseil régional de la jeunesse de Tambacounda.

    L’agriculture est un remède contre la migration irrégulière, selon Mohamed Tidiane Diallo.

    De nombreuses associations d’agriculteurs de la commune de Nétéboulou bénéficient du soutien du projet Tiers Sud-Bey daara. Selon Mohamed Tidiane Diallo, l’un des objectifs de ce projet est de faire des bénéficiaires des entrepreneurs agricoles et d’inciter les jeunes à se lancer dans l’agriculture, a-t-il dit.

    ‘’Nous avons organisé des sessions de formation aux techniques culturales. Nous dispensons aussi des formations en entrepreneuriat agricole, pour faire des bénéficiaires de véritables agripreneurs. L’objectif n’est pas, pour eux, de cultiver pour manger mais d’être de véritables entrepreneurs agricoles’’, a précisé M. Diallo.

    ‘’Notre objectif est également d’aider les femmes, afin que leurs enfants ne soient pas obligés de prendre la mer’’, a poursuivi le président-directeur général d’Agrobeydare Sénégal, faisant allusion à la migration irrégulière.

    Les producteurs de Nétéboulou réclament des équipements agricoles.

    Ce phénomène a perdu du terrain dans la zone du fait des campagnes de sensibilisation que déroule le projet Tiers Sud-Bey daara, selon Mohamed Tidiane Diallo. ‘’Les jeunes prennent leur destin en main en allant travailler dans les champs. Les départs pour la migration irrégulière ont considérablement baissé dans cette zone’’, a-t-il assuré.

    Oumou Sy, la porte-parole de l’association Sory Counda, se réjouit de l’assistance fournie par le projet Tiers Sud-Bey daara.

    ‘’L’épineuse question, c’est l’acquisition d’équipements agricoles. Nous n’avons pas de tracteurs, ce qui retarde beaucoup nos travaux champêtres. Nous souhaitons qu’on nous aide à en disposer’’, a-t-elle lancé.

    Daouda Dembélé cultive trois hectares, avec le soutien du projet Tiers Sud-Bey daara.

    Daouda Dembélé, propriétaire d’un champ de trois hectares, se réjouit des bienfaits du projet. Il dit rêver en même temps de la modernisation de l’agriculture locale par l’octroi d’équipements adéquats aux agriculteurs. ‘’Nous sommes très contents de l’aide de Tiers Sud-Bey daara. Le projet nous a beaucoup aidés. Nous souhaitons aussi avoir des tracteurs et d’autres machines agricoles pour moderniser nos méthodes culturales’’, a-t-il dit.

    Faute de moyens de transport, de nombreux agriculteurs de la commune de Nétéboulou perdent beaucoup de temps en parcourant les longues distances qu’il y a entre leurs habitations et leurs champs, selon Daouda Dembélé.

    Pape Dembélé est un producteur de maïs et d’arachide. Il cultive un champ de maïs d’un hectare et un champ d’arachide de la même superficie. Selon lui, l’agriculture suscite de plus en plus d’engouement en raison des rendements générés par le soutien du projet Tiers Sud-Bey daara.

    Pape Dembélé dit que sa production agricole ne cesse d’augmenter depuis trois ans.

    ‘’Les gens ne veulent plus partir. Si vous avez un champ vous permettant d’avoir une bonne récolte, vous n’avez rien à faire en Europe !’’ a-t-il soutenu.

    ‘’Depuis trois ans, la production agricole ne cesse d’augmenter en raison du projet’’, témoigne Pape Dembélé, déplorant, comme les autres agriculteurs, le manque d’équipements agricoles. ‘’Nous sommes également confrontés à beaucoup de difficultés pour transporter la production.’’

    Mohamed Tidiane Diallo dit souhaiter, après avoir pris note des besoins des agriculteurs, que l’État s’attèle à l’acquisition d’équipements agricoles au profit des populations de Nétéboulou.

    ‘’Nous voulons développer l’agrobusiness. Cela passera par la distribution de machines agricoles aux producteurs. Concernant les engrais et les semences, le problème est résolu. Il ne manque que le matériel agricole et les unités de transformation de la production’’, a expliqué M. Diallo.

    ABD/ESF/ASG