Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’alliance conclue par des opposants en perspective des législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’alliance conclue par des opposants en perspective des législatives

    Dakar, 20 sept (APS) – L’alliance nouée par l’opposition en direction des législatives du 17 novembre prochain suscite l’intérêt de la plupart des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    ‘’L’opposition se gonfle et engage le combat’’ contre le pouvoir en créant l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), annonce le quotidien Les Échos.

    Les membres de cette nouvelle organisation ‘’accusent le pouvoir de ‘préparer un putsch électoral’’’, note Vox Populi.

    Tribune rapporte à ce sujet que ‘’110 partis et mouvements politiques lancent un bouclier en vue de la transparence’’ du scrutin du 17 novembre.

    Les formations concernées ‘’exigent la tenue immédiate d’une véritable concertation’’ sur ces législatives anticipées, qui se tiendront à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, lit-on dans Tribune.

    Selon le quotidien L’info, les leaders de l’ATEL promettent de ‘’recourir à tous les moyens légaux’’, afin que les législatives se tiennent dans la transparence.

    Pour la première fois depuis 1993, les partis d’opposition sont exclus de toute forme de participation à la préparation d’une élection, affirme le quotidien 24 Heures en citant les dirigeants de l’alliance.

    Les membres de l’ATEL projettent par exemple de tenir ‘’un vaste rassemblement’’ à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque), à Dakar, vendredi 27 septembre, annoncent plusieurs quotidiens, dont Les Échos.

    ‘’L’ATEL affûte ses armes’’, fait observer Bés Bi Le Jour en parlant de l’organisation de ce rassemblement.

    La concertation ‘’exigée’’ pour ‘’un scrutin sans suspicion’’

    La nouvelle alliance dénonce ‘’les décisions unilatérales’’ du président de la République et ‘’n’exclut pas de saisir la Cour de justice de la CEDEAO’’, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, ajoute Bés Bi Le Jour.

    Le quotidien L’As affirme que les organisateurs du rassemblement du 27 septembre réclament au gouvernement ‘’une concertation inclusive’’, censée ‘’aboutir à un scrutin sans suspicion’’.

    Mais, signale WalfQuotidien, avant de ‘’croiser le fer avec l’opposition, la majorité présidentielle gagnerait à atténuer les difficultés des populations confrontées aux inondations, au chômage, à la vie chère…’’

    Ces difficultés ‘’risquent […] de constituer de redoutables adversaires pour Ousmane Sonko et Cie aux prochaines législatives’’, ajoute le même journal.

    Les opposants Bougane Guèye Dany et Amadou Ba, un ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, sont considérés par certains journaux comme les plus redoutables adversaires de la majorité présidentielle.

    Yoor-Yoor aborde la conférence de presse donnée par Ngagne Demba Touré, l’un des leaders de la Jeunesse patriotique du Sénégal, un démembrement du parti  au pouvoir. M. Touré a réagi aux critiques dont le gouvernement fait l’objet, selon le même journal.

    ‘’Ngagne Demba Touré pulvérise Bougane Guèye Dany’’, titre Yoor-Yoor, sachant que M. Guèye est un critique virulent du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Adapter le règlement intérieur des écoles à la Constitution

    Selon L’Observateur, les nouvelles autorités du pays considèrent l’ancien Premier ministre Amadou Ba comme ‘’leur principale cible, qu’[elles] attaquent à tout-va’’. Le journal a invité des spécialistes à analyser le sujet. Ils estiment que le dernier chef de gouvernement de Macky Sall, l’ex-président de la République, ‘’est une réelle menace pour le pouvoir en place’’.

    La prochaine rentrée des classes intéresse beaucoup les quotidiens, qui se sont fait l’écho de la réunion interministérielle consacrée à ce sujet.

    Le Soleil rapporte que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé des ‘’mesures phares’’ en vue d’‘’une transformation systémique de l’éducation nationale’’.

    ‘’Le gouvernement est à pied d’œuvre pour une rentrée scolaire 2024-2025 dans les meilleures conditions’’, affirme Sud Quotidien. Pour y arriver, ajoute le même journal, 30 mesures ont été prises en vue d’un bon déroulement de la rentrée scolaire.

    Libération aborde ce sujet en mettant l’accent sur le port vestimentaire à l’école. Le journal renvoie implicitement à l’épineuse question du voile. ‘’Ousmane Sonko met au pas les établissements scolaires’’, observe-t-il.

    Libération annonce qu’un arrêté ‘’invitant les établissements scolaires à adapter leur règlement intérieur aux dispositions de la Constitution’’ sera soumis au Premier ministre ‘’au plus tard ce 27 septembre 2024’’.

    ‘’Ousmane Sonko s’attaque à la discrimination en milieu scolaire’’, estime L’Observateur.

    Le Premier ministre assure que ‘’les écoles étrangères appliqueront ce que le Sénégal aura décidé’’, poursuit le même journal.

    Le journal Le Quotidien note que le ministre de l’Éducation nationale ‘’doit soumettre [au Premier ministre] un arrêté qui met en conformité le règlement intérieur des établissements scolaires avec la Constitution’’. ‘’L’État remet le voile’’, titre-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-ROYAUMEUNI-ECONOMIE / Commerce et investissement : Serigne Guèye Diop présente les opportunités du pays à des investisseurs britanniques

    SENEGAL-ROYAUMEUNI-ECONOMIE / Commerce et investissement : Serigne Guèye Diop présente les opportunités du pays à des investisseurs britanniques

    Dakar, 19 sept (APS) – Une réunion bilatérale entre le Sénégal et le Royaume-Uni s’est tenue jeudi à Diamniadio (ouest), sous la présidence du ministre sénégalais de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, en présence de 54 entrepreneurs britanniques auxquels il a présenté les opportunités du pays en matière de commerce et d’investissement.

    La délégation du Royaume-Uni effectue une visite de trois jours à Dakar, depuis mercredi. Elle est conduite par Lord Collins, le ministre chargé de l’Afrique.

    Selon des informations reçues du ministère que dirige M. Diop, des membres du secteur privé sénégalais ont pris part à cette rencontre économique.

    ‘’Votre pays est l’un des plus grands investisseurs en Afrique […] Le Sénégal occupe une bonne place dans les investissements britanniques, les deux pays ayant même signé un mémorandum d’entente sur l’investissement et le commerce, le 7 mai 2012. Votre pays a d’ailleurs été un partenaire majeur’’, a souligné le ministre de l’Industrie et du Commerce.

    La rencontre bilatérale de ce jeudi est d’autant plus importante que ‘’le Royaume-Uni investit déjà au Sénégal, dans […] des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, les télécommunications…’’ a-t-il dit.

    ‘’Transformer nos matières premières en produits à haute valeur ajoutée’’

    ‘’Votre pays est un acteur majeur des deux plus grands investissements jamais faits au Sénégal’’, a poursuivi Serigne Guèye Diop, ajoutant qu’il s’agit du projet gazier GTA et de la construction du port de Ndayane (ouest).

    ‘’Nos exportations sur le marché du Royaume-Uni ont plus que doublé au cours des dix dernières années en passant de 42 millions de dollars américains en 2014 à plus de 96 millions de dollars en 2023’’, a signalé M. Diop, tout en relevant que ces échanges sont ‘’déséquilibrés’’ aux dépens du Sénégal et ‘’restent encore très faibles et largement en deçà des potentialités’’.

    Selon lui, les produits agroalimentaires constituent un important pourcentage des exportations sénégalaises vers le Royaume-Uni.

    Lord Collins et Serigne Guèye Diop (droite)

    Serigne Guèye Diop est d’avis que le commerce sénégalo-britannique a une nouvelle opportunité : l’élargissement du marché de la CEDEAO, avec la zone de libre-échange continentale africaine, un marché de 1,3 milliard de consommateurs. C’est ‘’une grande chance pour le renforcement des investissements’’, a-t-il souligné.

    Le ministre sénégalais estime que ‘’c’est la première fois qu’un groupe d’entrepreneurs de ce niveau vient discuter d’investissement au Sénégal’’. ‘’C’est une première, dont l’objectif est de voir, avec le patronat sénégalais, comment envisager l’avenir de l’investissement dans l’agrobusiness, la transformation de nos produits, les ressources naturelles, dont le pétrole et le gaz, comment transformer toutes nos matières premières en produits industriels à haute valeur ajoutée.’’

    ‘’Il y a de nouvelles opportunités’’ au Sénégal

    ‘’Le retard de notre pays réside dans la faiblesse de son industrialisation. C’est pour cela que nous les (les investisseurs britanniques) invitons à venir investir avec nous et à croire aux opportunités du Sénégal en termes de développement du réseau industriel’’, a-t-il lancé.

    Serigne Guèye Diop a invité les entrepreneurs du Royaume-Uni à venir participer aux états généraux de l’industrie et du commerce qu’organise le gouvernement sénégalais à partir d’octobre prochain. ‘’Nous préparons les états généraux de l’industrie et du commerce. Ce sera l’occasion de voir comment nous allons construire 45 zones industrielles au Sénégal. Nous leur avons présenté deux types de politique industrielle, ce matin. La première, c’est la politique industrielle verticale, avec l’intégration de chaînes de valeur, la mangue de Casamance par exemple, la production animalière de la zone de Linguère, les phosphate de Matam et de Mboro…’’ a-t-il dit.

    M. Diop pense que ‘’ces états généraux seront une occasion unique de faire se rencontrer le patronat sénégalais, le patronat britannique et mondial, pour tracer notre politique industrielle pour les vingt-cinq prochaines années, avec un premier plan 2025-2030, dans lequel nous allons investir massivement…’’

    ‘’Nous leur avons aussi parlé de politique industrielle horizontale, qui concerne les produits n’ayant pas besoin de matières premières locales, ceux de l’automobile, les produits pharmaceutiques, l’intelligence artificielle…’’ a poursuivi le ministre de l’Industrie et du Commerce.

    La réunion bilatérale a permis de faire savoir aux investisseurs britanniques qu’‘’il y a de nouvelles opportunités’’ au Sénégal. ‘’C’est d’abord un gouvernement [majoritairement] jeune et orienté vers la bonne gouvernance et le développement industriel du pays. On n’a jamais autant parlé d’agriculture, d’industrie ou de commerce que maintenant.’’

    L’industrie sénégalaise s’annonce prometteuse en raison de l’entrée récente du Sénégal dans le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz, selon M. Diop. ‘’Le Sénégal peut maintenant lever les contraintes liées au coût de l’énergie. Auparavant, nous n’avions pas de gaz ni de pétrole pour faire cela. Nous n’avions pas de soufre, un dérivé du gaz naturel, pour produire des engrais. Aujourd’hui, nous pouvons le faire’’, s’est-il réjoui.

    Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, quatre ou cinq banques britanniques ont été représentées à la réunion bilatérale. Il s’agit, pour les banquiers britanniques, de ‘’comprendre les besoins des PME sénégalaises’’.

    ‘’Soixante-cinq ans de politique industrielle manquée’’

    Le but des états généraux de l’industrie et du commerce est de ‘’créer entre 2 et 3 millions d’emplois dans les dix prochaines années’’, selon le ministre. ‘’Ce sera l’occasion pour le pays de sortir d’une période de soixante-cinq ans de politique industrielle manquée.’’

    Selon un communiqué de l’ambassade du Royaume-Uni à Dakar, au cours de sa visite au Sénégal, le ministre britannique chargé de l’Afrique ‘’mettra en lumière les investissements [de son pays] dans le port de Ndayane et le BRT’’, une nouvelle infrastructure assurant le transport de dizaines de milliers de personnes par jour dans la capitale sénégalaise.

    ‘’Je suis ravi d’être ici […] Le partenariat entre le Royaume-Uni et le Sénégal est en plein essor et se développe rapidement […] Ma visite […] est axée sur le renforcement de notre partenariat et les défis les plus importants : l’accélération de la croissance économique et les investissements, l’amélioration de la sécurité, l’approvisionnement en énergie propre, l’autonomisation des femmes et des filles’’, a-t-il dit dans le communiqué.

    ESF

  • SENEGAL-HIVERNAGE-INONDATIONS / Touba : Maïmouna Dièye au chevet des sinistrés des inondations

    SENEGAL-HIVERNAGE-INONDATIONS / Touba : Maïmouna Dièye au chevet des sinistrés des inondations

    Touba, 19 sept (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Diéye, a remis, jeudi, aux autorités religieuses de Touba (centre) un important lot de denrées alimentaires et de matériel de pompage pour venir en aide aux sinistrés des inondations.

     »Nous sommes aujourd’hui à Touba sur instruction du président de la République pour apporter notre soutien aux populations touchées par les inondations qui ont frappé la ville », a-t-elle déclaré devant le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    La ministre a déclaré avoir apporté 100 tonnes de riz, des cartons d’huile, 1200 matelas, 700 lits pivots et des produits détergents, des nattes ainsi que des packs d’eau.

    Elle a également annoncé la mie à disposition des équipes de pompage de 10 camions hydrocureurs, 50 électropompes et une motopompe de 1000 mètres cubes pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales.

    Maïmouna Dièye a aussi remis aux autorités de Touba une enveloppe de 50 millions de francs CFA pour l’achat de carburant.

    Elle a aussi fait savoir que le ministère de la Santé a donné cinq mille moustiquaires imprégnées pour prémunir du paludisme les populations affectées par les intempéries.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a signalé que l’Armée nationale a mis à contribution quinze tentes et deux bus pour faciliter le déplacement des sinistrés.

    Elle a annoncé dans la foulée la mise en place d’un mécanisme de riposte dès la semaine prochaine dans le cadre du fonds de solidarité nationale pour porter assistance à quatre mille familles dans la commune de Touba.

    Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a magnifié la mobilisation des pouvoirs publics pour soulager les populations de la ville de Touba. Le patriarche de Darou Miname s’est dit rassuré par l’engagement des autorités avant de formuler des prières pour la délégation de la ministre de la Famille et des Solidarités ainsi que pour l’ensemble des populations.

    MS/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Rentrée des classes: 30 mesures prises pour une bonne rentrée des classes et un bon déroulement de l’année académique

    SENEGAL-EDUCATION / Rentrée des classes: 30 mesures prises pour une bonne rentrée des classes et un bon déroulement de l’année académique

    Dakar, 19 sept (APS)– Trente mesures destinées à garantir une bonne rentrée scolaire et une bonne rentrée académique ont été prises à l’issue d’une réunion interministérielle présidée ce jeudi par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Le ministre de l’éducation nationale (MEN), en rapport avec les ministres en charge de l’Intérieur, de l’Assainissement, de l’Environnement et des Collectivités territoriales, des Forces armées, prendra les dispositions nécessaires pour une remise à l’état des structures éducatives affectées par l’hivernage (…)’’, a informé le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo.

    Il a aussi annoncé ‘’l’instauration d’une journée mensuelle de mobilisation citoyenne pour la propreté de tous les établissements et écoles du Sénégal’’.

    Il a également fait état de dispositions ‘’nécessaires’’ pour l’accès des structures d’éducation à l’eau et à l’électricité.

    Ahmadou Al Aminou Lo a souligné que le Premier ministre a insisté sur la nécessité de ‘’diligenter le branchement à l’électricité des centres de formation professionnelle (CFP) de Koki, Ndindi, Touba, Mboumba, Taif et Thiempeng avant la rentrée’’.

    Il annonce que le ministère de l’Education nationale procédera à la structuration d’un programme ‘’innovant’’ pour accélérer le remplacement intégral des abris provisoires, à travers un partenariat public-privé.

    ‘’Le ministre de la Formation professionnelle, en relation avec les ministres chargés de l’Economie, des Finances, des Collectivités territoriales, est instruit de soumettre, au plus tard à fin mars 2025, un plan d’actions pour accélérer le programme de construction de centres de formation professionnelle (…)’’, a-t-il poursuivi.

    Selon lui, ‘’une attention particulière devra être accordée au modèle économique desdits centres’’.

    Il informe que le Premier ministre a instruit le ministre de l’Education nationale de soumettre, au plus tard à fin mars 2025, un plan d’actions pour la mise en œuvre d’un ‘’programme d’urgence’’ de mise à niveau des infrastructures scolaires.

    S’agissant de la mise à disposition de tables-bancs aux écoles, dans le cadre du Projet de mobilier national, il signale qu’il a été demandé aux ministres concernés de procéder, en relation avec le ministère des Finances et du Budget, à une ‘’dotation suffisante’’, au titre du budget 2025.

    L’objectif est de permettre la réhabilitation de 100 000 tables-bancs et l’acquisition de 70.275 tables-bancs neufs.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la directive présidentielle relative au port obligatoire de l’uniforme scolaire à la rentrée 2024-2025, il a été demandé de ‘’veiller à la disponibilité des uniformes dans les délais requis’’.

    Dans le but d’assurer les conditions d’une éducation ‘’inclusive’’, garantissant le libre accès de tous les enfants à l’école, sans distinction aucune, notamment concernant le port vestimentaire, ‘’le ministre de l’Education nationale devra soumettre, au plus tard le 27 septembre 2024, un arrêté invitant les établissements scolaires à conformer leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution’’, a indiqué le secrétaire général du gouvernement.

    NSS/ASG/SBS/AKS

  • SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Foyers religieux : Bassirou Diomaye Faye annonce un « rapport détaillé » sur les cérémonies officielles

    SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Foyers religieux : Bassirou Diomaye Faye annonce un « rapport détaillé » sur les cérémonies officielles

    Ndiassane, 19 sept (APS) – Un rapport détaillé du ministère de l’Intérieur sur les cérémonies officielles organisées lors des évènements religieux servira de base de travail au directeur des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en arabe, Djime Dramé dont la nomination à ce poste a été officialisée mercredi lors du Conseil des ministres, a-t-on appris jeudi du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Le ministre de l’Intérieur rédigera un rapport détaillé des cérémonies officielles organisées dans les foyers religieux du Sénégal, lors des évènements religieux, pour servir de base de travail au nouveau ministre conseiller Djim Dramé, nommé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en arabe, a notamment indiqué le président Faye.

    Il intervenait lors d’une visite de courtoisie au khalife général des Khadres, Cheikh Sidy Moctar Kounta, en prélude de la célébration, dimanche, du 7e jour de la naissance du prophète Mohamed (PSL), évènement appelé  »Nguenté » (baptême). 

    Le président de la République, arrivé à 11 heures dans la cité religieuse de Ndiassane, a demandé à la famille Al Kountiyou d’aider le nouveau directeur des affaires religieuses dans la conduite de sa mission.

    «  »Nous avons voulu mettre à la tête de cette structure interlocutrice de toutes les familles religieuses un homme de consensus, en l’occurrence Djim Dramé. J’ai déjà reçu énormément de bonnes impressions le concernant, alors que je ne l’ai jamais rencontré », a dit le chef de l’État.

    Selon lui, « les recherches sur une personnalité de consensus pour donner à la religion ce qu’elle mérite ont toutes convergé vers Djim Dramé »‘ .

    Le président Faye a souligné que le chercheur Djim Dramé « mérite le soutien et les prières de tous les foyers religieux du Sénégal ».

     »’ Dans mon programme, j’avais bien indiqué ma volonté de créer une équidistance entre l’État les foyers religieux », a indiqué Bassirou Diomaye Faye.

    Pour le chef de l’État, Djim Dramé est « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».

    Membre du Cadre unitaire de l’islam (CUDIS), Djim Dramé, étant « apolitique » ne saurait être attaqué sur le plan politique, estime Bassirou Diomaye Faye.

    Il a évoqué la probabilité que la direction des affaires religieuses évolue vers une Délégation des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe.

    Il annonce que le ministre de l’Intérieur fera un « rapport très détaillé sur les foyers religieux », devant servir de base de travail au nouveau ministre conseiller chargé des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en arabe.

    Ce document pourra lui faciliter la tâche, lors de sa tournée auprès des familles religieuses.

     Bassirou Diomaye Faye a noté que  »’ c’est la religion qui façonne le Sénégalais, qui va ensuite, se soucier de l’essor ou du développement de son pays  » ».
    .
    Le président Faye a saisi l’occasion, pour inviter les conducteurs à la vigilance, en transportant les fidèles à destination de Ndiassane.

    Le porte-parole de la famille Al Kountiyou Khalifa Ababacar Kounta, a fait part de l’adhésion totale du Khalife général des Khadres Cheikh Sidy Moctar Kounta, à la démarche du chef de l’État.

     » »C’est la première fois que je sens l’indépendance des familles religieuses auxquelles j’ai la lourde charge et la responsabilité d’appartenir », a dit Khalifa Ababacar Kounta.

    « Nommer une personne comme Djim Dramé, un chercheur émérite et responsable du volet islamologie à l’IFAN (Institut fondamental d’Afrique noire), est une indication qui nous rassure », a dit le porte-parole de la famille Al Kountiyou .

    « L’institutionnalisation des foyers religieux que vous venez d’acter, en nommant Djim Dramé, agrée toute la communauté des Khadres dirigée par Cheikh Sidy Moctar Kounta », a assuré le porte-parole de la famille Al Kountiyou.

    Le chef de l’État a reçu des présents, dont une natte de prière et un exemplaire de Coran, avant de se recueillir dans le mausolée où reposent Cheikh Bouh Kounta, le fondateur de Ndiassane et ses successeurs.

    MKB/ADI/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / La rentrée des classes fixée au 3 octobre pour les enseignants et au 7 octobre pour les élèves (officiel)

    SENEGAL-EDUCATION / La rentrée des classes fixée au 3 octobre pour les enseignants et au 7 octobre pour les élèves (officiel)

    Dakar, 19 sept (APS) – La rentrée des classes 2024-2025 est prévue le 3 octobre pour le personnel enseignant et le 7 du même mois pour les élèves, a appris l’APS de source officielle, jeudi.

     »La rentrée des classes est prévue le 3 octobre pour le personnel enseignant et le 7 octobre pour les élèves. Cette rentrée concerne 4 120 409 apprenants et 106 689 enseignants’’, a déclaré Médoune Thiam, Conseiller technique au ministre de l’Education nationale, à l’occasion de la réunion préparatoire de la rentrée des classes, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    Il a indiqué que  »dans les 4 120 409 apprenants, il y a  2 340 219 élèves du primaire ; 852 269 élèves du moyen secondaire et 377 197 des élèves du secondaire général »’. Selon lui,  »ces effectifs sont répartis dans 21 448 établissements scolaires’’.

    La réunion, présidée par le Premier ministre, Ousmane Sonko, a enregistré la présence des ministres de l’Education, des Collectivités territoriales, de l’Assainissement, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse et des Sports.

    NSS/OID

  • SENEGAL-EUROPE-MIGRATION / Émigration irrégulière : Amadou Chérif Diouf mise sur la sensibilisation et l’information des migrants  

    SENEGAL-EUROPE-MIGRATION / Émigration irrégulière : Amadou Chérif Diouf mise sur la sensibilisation et l’information des migrants  

    Dakar, 19 sept (APS) – Le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf, a jugé nécessaire, jeudi, à Dakar, de privilégier l’information et la sensibilisation des populations sur les conséquences de l’émigration irrégulière, dans le but de l’éradiquer.

    ‘’Les jeunes qui partent sont mal informés de ce qu’ils vont trouver. Ils sont mal informés des dangers qu’ils parcourent. Ils sont surtout mal informés des opportunités qu’ils peuvent avoir ici au Sénégal’’, a dit M. Diouf à l’APS en marge de la quatrième session du dialogue technique entre l’Union européenne (UE) et le gouvernement du Sénégal, sur la migration, le retour et la réadmission des migrants.

    Il a assuré que ‘’le gouvernement a pris à bras-le-corps le phénomène de l’émigration irrégulière et compte surtout travailler dans le domaine de la sensibilisation’’.

    Durcir les sanctions requises à l’encontre des ‘’passeurs et des réseaux mafieux’’

    ‘’Si les jeunes comprennent les politiques que nous comptons mettre en œuvre dans les domaines de l’industrialisation et de l’emploi, cela leur donnera le courage et la patience d’attendre’’, a déclaré Amadou Chérif Diouf, ajoutant que ‘’le Sénégal a besoin de toute cette jeunesse pour construire le pays’’.

    L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, et le directeur général adjoint de la migration et des affaires intérieures de l’UE, Johannes Luchner, ont pris part à cette rencontre. Des diplomates et des représentants des forces de défense et de sécurité du Sénégal y ont également participé.

    ‘’Cette quatrième session du dialogue technique sur le retour et la réadmission, au regard des questions inscrites à l’ordre du jour, est une étape importante de la consolidation de la confiance qui est à la base’’ des relations du Sénégal avec l’UE, a souligné Amadou Chérif Diouf.

    À son avis, a-t-il ajouté, elle permettra aux dirigeants sénégalais et européens d’‘’examiner le plan d’action et le manuel des procédures, deux documents qui ont fait l’objet de plusieurs discussions et amendements, à travers une démarche inclusive et itérative’’.

    Le plan d’action et le manuel des procédures en question ‘’matérialisent aujourd’hui les progrès qui ont été accomplis par la partie sénégalaise dans sa volonté de respecter ses engagements’’, a poursuivi le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur.

    Il a estimé que le dialogue avec les pays membres de l’Union européenne est ‘’une voie incontournable’’ pour surmonter des défis communs en matière de migration notamment.

    Une ‘’approche globale, concrète et pragmatique’’ de la question de la migration

    ‘’Je demeure convaincu que seule une meilleure compréhension de nos préoccupations réciproques permettrait à chacun d’entre nous de mieux saisir la portée de nos positions respectives pour aboutir à un consensus dynamique dans la gestion de la migration’’, a soutenu M. Diouf.

    Le dialogue entre dirigeants sénégalais et européens a l’avantage, pour le Sénégal, d’opérer un ‘’réajustement de notre politique migratoire et de nous doter d’une feuille de route, dans le cadre de l’octroi de l’appui budgétaire, dont de nombreux indicateurs de performance sont relatifs à la question migratoire’’, a-t-il expliqué.

    Le Sénégal va procéder à une révision de son ‘’cadre national de pilotage et de coordination opérationnelle des activités de prévention et de lutte contre la migration irrégulière’’, a annoncé le secrétaire d’État.

    Ce document devrait permettre de renforcer ‘’l’alerte précoce, la collaboration des populations, la sensibilisation et la communication, à l’endroit des jeunes notamment’’, a-t-il dit.

    Amadou Chérif Diouf a insisté sur la nécessité de ‘’corser’’ les sanctions requises à l’encontre des ‘’passeurs et des réseaux mafieux, sans foi ni loi, qui exploitent la misère et l’incrédulité de jeunes gens en leur soutirant plusieurs millions de francs CFA, contre la promesse d’un eldorado européen’’.

    Il a cité la loi marocaine comme un bon exemple, dans la mesure où, selon lui, elle est très contraignante, condamnant les passeurs à des peines pouvant atteindre dix ans de prison.

    En présence des représentants de l’UE, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur a évoqué aussi les difficultés auxquelles sont confrontés ses compatriotes désireux d’obtenir un visa Schengen.

    ‘’Je voudrais me faire le porte-voix de mes nombreux compatriotes demandeurs de visas Schengen, pour qui cela est devenu un véritable parcours du combattant’’, a-t-il dit, ajoutant : ‘’Je sais que vos États sont sensibles à cette préoccupation et je ne désespère pas qu’ils posent des actes positifs pour mieux la prendre en charge.’’

    Un ‘’changement de cap’’

    Jean-Marc Pisani a assuré les représentants du Sénégal au dialogue technique de ‘’l’engagement ferme’’ de l’Union européenne aux côtés des autorités du pays, pour ‘’intensifier les efforts communs après le drame de Mbour’’.

    Il fait allusion à la mort de dizaines de personnes dans le naufrage d’une pirogue au large de cette ville située dans l’ouest du Sénégal, le 8 septembre. Des migrants cherchant à se rendre en Europe seraient à bord de cette embarcation.

    M. Pisani a proposé au Sénégal et à l’UE d’avoir une ‘’approche globale, concrète et pragmatique’’ de la question de la migration.

    Johannes Luchner a dit qu’il était surtout venu écouter les autorités sénégalaises parler de ce sujet qui, à son avis, doit faire l’objet d’un ‘’changement de cap’’. L’Europe doit, à son avis, s’y prendre ‘’en investissant autrement’’.

    SMD/ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les prochaines législatives, le sujet traité en priorité dans les quotidiens  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les prochaines législatives, le sujet traité en priorité dans les quotidiens  

    Dakar, 19 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent en priorité aux préparatifs des élections législatives du 17 novembre prochain.

    Le Soleil, par exemple, annonce qu’en perspective des élections fixées à cette date, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dont les services sont chargés de l’organisation du scrutin, va ouvrir « des concertations avec la CENA (Commission électorale nationale autonome), les acteurs politiques et les organisations concernées ».

    « L’État accélère la cadence », titre Sud Quotidien en considérant la publication des décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges à pourvoir au scrutin majoritaire départemental de ces législatives anticipées.

    Concernant le dépôt des listes, le journal Les Échos fait observer que les états-majors « n’ont qu’une dizaine de jours pour déposer leurs listes ». L’Observateur redoute le « piège du temps » pour l’opposition.

    « La réduction des délais par le président Bassirou Diomaye Faye soulève déjà des vagues et laisse présager une période contentieuse préélectorale, en plus d’une opposition prise dans le piège du temps », signale-t-il.

    Le quotidien Bés Bi Le Jour note que l’opposition doit faire « face à des alliances et investitures en dix jours ». « La loi du fait accompli », titre-t-il au sujet de ce raccourcissement du délai de dépôt des candidatures.

    Une « cascade de départs » de militants de l’APR

    « Le syndrome de Wade guette Macky Sall », pense WalfQuotidien en estimant que « les défections notées […] dans le camp de Macky Sall rappellent la situation vécue par Wade après sa perte du pouvoir ».

    « À l’image du fondateur du PDS, qui a perdu ses plus illustres [partisans], le président de l’APR, avec cette cascade de départs, risque de se retrouver avec des seconds couteaux aux prochaines élections législatives », poursuit WalfQuotidien.

    L’As précise que le dépôt des listes « démarre le 28 septembre », la caution de 15 millions de francs CFA restant « inchangée » – le montant était le même pour les candidats à l’élection présidentielle -, alors que « le parrainage a été abandonné pour ces joutes ».

    Le quotidien EnQuête constate que les choses « s’accélèrent » au moment où s’ouvre « une phase décisive » des préparatifs des élections législatives anticipées. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public », informe le même journal.

    Il ajoute que l’objectif recherché est de « préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et le déroulement de la campagne électorale ».

    Le duo au pouvoir essuie les critiques de l’opposition, concernant les inondations et l’émigration clandestine notamment, des sujets sur lesquels surfe l’opposant Bougane Guèye Dany.

    Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars « se défoule sur Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Mimi (Aminata Touré) », rapporte Vox Populi.

    Bougane Guèye Dany dénonce « une confusion des rôles au sommet de l’État », lit-on dans le même journal.

    Une situation qui « empire d’année en année »

    Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars a donné une conférence de presse au cours de laquelle il « n’a pas mâché ses mots pour exprimer une opposition ferme à ce qu’il qualifie de ‘totalitarisme rampant’ et de manipulation des institutions de la République [au profit des] intérêts d’un homme, Ousmane Sonko ».

    Le quotidien Source A décrit Bougane Guèye Dany comme un « volcan XXXL », qui, selon Tribune, « détruit le système, menace Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ».

    Lors de sa rencontre avec les journalistes, Bougane Guèye Dany « a livré un discours virulent contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, et son gouvernement », rapporte Le Mandat.

    M. Guèye, président de Gueum Sa Bopp Les Jambars, a « dénoncé la gestion des catastrophes naturelles » et a assuré de sa « solidarité […] les victimes des inondations à Touba et Kaolack », poursuit Le Mandat en notant qu’il s’est mis à « critiquer sévèrement la gestion gouvernementale ».

    Sur la même question, Le Quotidien rapporte que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, « débloque 200 millions de francs CFA » au profit des sinistrés de Touba.

    Dans cette ville du centre du pays, « le jour d’après est toujours difficile : il y a un troisième décès alors que l’eau reste visible partout en dépit des efforts du pompage. Peiné par la situation, le khalife des mourides a débloqué 200 millions pour soutenir les sinistrés », rapporte Le Quotidien.

    Les quotidiens reprennent tous ou presque cette information, certaines publications ajoutant que le guide religieux va construire une cité à Touba Bélel, dans la ville de Touba.

    Yoor-Yoor se demande pour sa part ce qu’il est advenu des « 45 milliards de francs CFA annoncés » par l’ex-président de la République, Macky Sall, pour éradiquer les inondations à Touba, au regard de la situation qui « empire d’année en année ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-MIGRATION / Le chef de l’Etat annonce un programme budgétaire spécial  »Prévention et lutte contre la migration irrégulière »

    SENEGAL-MIGRATION / Le chef de l’Etat annonce un programme budgétaire spécial  »Prévention et lutte contre la migration irrégulière »

    Dakar, 18 sept (APS) – Le Président de la République a invité, mercredi, le Premier ministre et le Ministre des Finances et du Budget à mettre en œuvre un programme budgétaire spécial ‘’Prévention et lutte contre la migration irrégulière’’, a-t-on appris de source officielle.

    Bassirou Diomaye Faye est revenu en Conseil des ministres, sur le chavirement d’une pirogue transportant des migrants irréguliers au large de Mbour, faisant plusieurs morts.

    Selon lui, cette ‘’tragédie’’ vécue la semaine dernière, ‘’a révélé la complexité de la problématique de l’émigration clandestine, entretenue par des réseaux bien organisés, véritables trafiquants d’êtres humains et marchands d’illusions qui doivent être sanctionnés par la Justice à la hauteur de leurs actes’’.

    C’est pourquoi, indique le communiqué, le Président de la République a exhorté le Premier ministre à ‘’renforcer avec les ministres compétents, tous les dispositifs préventifs, sécuritaires et coercitifs de lutte contre les départs de migrants à partir du territoire national’’.

    Il a souligné, en outre, ‘’l’urgence d’une supervision stratégique par le Premier ministre du dispositif interministériel de lutte contre la migration irrégulière et d’une révision du cadre national de pilotage et de coordination opérationnelle des activités de prévention et de lutte contre la migration irrégulière, en renforçant l’alerte précoce, la collaboration des populations, la sensibilisation et la communication notamment à l’endroit des jeunes’’.

    Relevant les ‘’causes profondes du développement de cette activité illicite ces dernières années’’, il a demandé au Premier ministre ‘’d’engager, dans les meilleurs délais, avec toutes les parties prenantes, des concertations nationales inclusives sur la migration irrégulière en vue d’ajuster notre stratégie nationale de lutte en la matière’’.

    OID

  • SENEGAL-HIVERNAGE-INONDATIONS / Appui aux sinistrés : le chef de l’Etat demande au gouvernement de ‘’prendre toutes les mesures urgentes’’

    SENEGAL-HIVERNAGE-INONDATIONS / Appui aux sinistrés : le chef de l’Etat demande au gouvernement de ‘’prendre toutes les mesures urgentes’’

    Dakar, 18 sept (APS) – Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement, mercredi, en Conseil des ministres, ‘’de prendre toutes les mesures urgentes en vue d’organiser les secours et de déployer la solidarité nationale auprès des populations sinistrées sur l’étendue du territoire national’’.

    Bassirou Diomaye Faye qui a évoqué ‘’les inondations et l’assistance de l’Etat aux sinistrés’’ a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées, rapporte le Communiqué du Conseil des ministres.

    Les fortes pluies tombées durant la nuit de lundi à mardi ont engendré la mort de trois personnes à Touba et provoqué des dégâts matériels.

    De nombreuses zones de la cité religieuse sont affectées par les inondations. Des maisons et concessions ont été envahies par les eaux de pluie.

    OID