Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SOCIETE / Corruption : le Sénégal progresse de deux points au classement de Transparency International  

    SENEGAL-SOCIETE / Corruption : le Sénégal progresse de deux points au classement de Transparency International  

    Dakar, 11 fév (APS) – Le Sénégal a fait des progrès en matière de lutte contre la corruption, même s’il reste dans la ‘’zone rouge’’, le cercle des pays où ce phénomène est très préoccupant, a appris l’APS, mardi, du Forum civil, la section sénégalaise de l’organisation non gouvernementale Transparency International.

    ‘’Les résultats de l’indice de perception de la corruption 2024 […] montrent que le Sénégal progresse de deux points mais reste dans la zone rouge, avec une note de 45/100’’, affirme le Forum civil dans une déclaration parvenue à l’APS.

    Il rappelle que le Sénégal avait obtenu la note de 43/100 dans le précédent classement annuel.

    ‘’Cette progression timide s’explique par le fait que le Sénégal a enregistré des réformes en 2023 et en 2024, notamment l’adoption, par l’Assemblée nationale, d’une loi modifiant le code de procédure pénale pour la mise en place d’un parquet national financier’’, explique le Forum civil.

    L’amélioration de la note du Sénégal résulte en même temps de ‘’l’adoption, lors du Conseil des ministres du 22 novembre 2023, du projet de loi modifiant la loi […] portant création de l’Office national de lutte contre la corruption (OFNAC)’’.

    Le pays a adopté aussi un projet de loi modifiant une loi de 2014 relative à la déclaration de patrimoine, ce qui a contribué aux progrès faits en matière de lutte contre la corruption, ajoute le Forum civil.

    L’adoption du projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ont valu aussi au Sénégal de bonnes performances, selon l’organisation représentant Transparency International dans le pays.

    ‘’L’adoption de la loi sur la déclaration de patrimoine et celle [relative au] blanchiment de capitaux par l’Assemblée nationale au début de 2024, la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’OFNAC, le redressement opéré par la nomination du directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (son prédécesseur a passé une quinzaine d’années à ce poste) et l’effectivité du fonctionnement du Pool judiciaire financier ont aussi contribué à rehausser la note du Sénégal’’, écrit Birahime Seck, le coordonnateur général du Forum civil.

    Faire adopter plusieurs textes de nature à prévenir la corruption

    L’organisation spécialisée dans la lutte contre la corruption dit rester ‘’très préoccupée par la non-publication de rapports de l’Inspection générale d’État, malgré différents rappels [faits au] président de la République, Bassirou Diomaye Faye’’.

    Le Forum civil déclare inviter les autorités sénégalaises à ‘’faire la lumière sur le ou les propriétaires du compte bancaire contenant 1.000 milliards de francs CFA, [dévoilé] par le Premier ministre’’.

    Birahime Seck et ses collègues disent encourager ‘’vivement’’ le président de la République à faire adopter plusieurs textes de nature à renforcer la bonne gouvernance et à prévenir la corruption.

    Il s’agit des lois sur l’accès à l’information et la déclaration de patrimoine, de la loi qui va encadrer l’exercice de la fonction de lanceur d’alerte. La modification de la loi portant création de l’OFNAC en fait partie.

    Les Seychelles (72/100), le Cap-Vert (62/100), le Botswana (57/100) et le Rwanda (57/100) sont les meilleurs pays d’Afrique subsaharienne en matière de lutte contre la corruption, selon le dernier classement de Transparency International.

    L’Érythrée (13/100), la Guinée Équatoriale (13/100), la Somalie (9/100) et le Soudan du Sud (8/100) sont les pays ayant fait le moins d’efforts dans ce domaine, selon l’indice de mesure utilisé par l’organisation non gouvernementale.

    HK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Famara Ibrahima Cissé dénonce le ‘’déficit de protection’’ des clients contre les banques

    SENEGAL-ECONOMIE / Famara Ibrahima Cissé dénonce le ‘’déficit de protection’’ des clients contre les banques

    Dakar, 11 fév (APS) – Le leader de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF), Famara Ibrahima Cissé, a dénoncé, mardi, à Dakar, le ‘’déficit de protection’’ des usagers des services bancaires contre les banques et les institutions de microfinance.

    ‘’Il y a un déficit de protection des usagers face aux banques et aux institutions de microfinance. Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, on devrait protéger davantage les usagers [des services bancaires] que les banques’’, a dit M. Cissé.

    Le président de l’ACSIF s’entretenait avec les journalistes en marge du vote, par les députés, de deux projets de lois portant réglementation de la microfinance et du secteur bancaire.

    Il estime que les projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale sont davantage favorables aux banques et aux institutions de microfinance qu’à leurs clients.

    Les questions dont devraient surtout discuter les députés n’ont pas été abordées, à son avis.

    Famara Ibrahima Cissé s’est aussi appesanti sur les difficultés relatives à la mobilité bancaire. ‘’Au Sénégal, pour changer de banque, c’est la croix et la bannière. Le client paie plus de 200.000 francs CFA, à travers une attestation d’engagement, une attestation de non-engagement et des frais de pénalité de remboursement par anticipation pour changer de banque’’, a-t-il dénoncé.

    M. Cissé déplore, par ailleurs, le surendettement de certains salariés envers les banques. ‘’Beaucoup de travailleurs n’arrivent pas à entrer en possession de leurs revenus parce que […] la banque les absorbe. Il devrait y avoir une disposition légale contre cela.’’

    ‘’Vous n’êtes pas d’égale dignité avec la banque’’

    ‘’C’est après l’avoir lu et approuvé que le client doit signer l’accord de prêt, mais on ne lui donne même pas le temps de l’amener chez lui pour cela. C’est sous la pression des banques que les usagers signent les conventions’’, a poursuivi Famara Ibrahima Cissé.

    Il regrette le fait que les projets de loi adoptés à l’unanimité des députés ‘’ne tiennent pas compte de ces cas de figure’’.

    ‘’Si vous avez un problème avec votre banque, vous n’avez pas la possibilité de soutenir les frais de procès. Vous n’avez pas la possibilité de prendre un avocat, alors que la banque a son pool d’avocats. Devant la loi, vous n’êtes pas d’égale dignité avec la banque’’, a dénoncé M. Cissé.

    Lorsqu’un usager a un contentieux avec une institution financière, soutient-il, ‘’il perd toujours’’.

    ‘’Si vous avez un problème avec une institution de microfinance, vous allez au tribunal et vous détenez une décision de justice. Si l’institution de microfinance est en difficulté, vous ne pourrez pas exécuter cette décision de justice. Si c’est le contraire, vos biens sont saisis, y compris vos comptes’’, a fustigé le leader de l’ACSIF, déplorant l’adoption des deux projets de loi par les députés.

    MFD/ASG/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le procureur de la République de Saint-Louis (nord) a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Matar Diagne, étudiant en Master de droit public à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

    Une réquisition à personne qualifiée a été établie aux fins d’autopsie pour déterminer les causes exactes du décès, signale-t-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte rappelle que, ‘’dans la soirée du 10 février 2025, le Parquet a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans une chambre d’étudiant au campus 1 de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis’’.

    Le transport effectué sur les lieux par les autorités judiciaires en compagnie des enquêteurs de la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale a permis de faire les premières constatations.

    Le défunt, identifié sous le nom de Matar Diagne et né à Guinaw Rails (Dakar), était un étudiant en Master de droit public à l’UGB.

    Dans une lettre posthume largement partagée sur les réseaux sociaux, le défunt évoque notamment l’isolement et la souffrance d’une maladie qui auraient des conséquences néfastes sur sa personne.

    « Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur », peut-on lire d’emblée dans cette note rendue publique sur son réseau social Facebook presque 24 h après la découverte de son corps sans vie dans une chambre d’étudiant.

    « L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur moi. Je ressens une tristesse intense. Il y a une tempête dans mon cœur. La fois où j’ai eu à me confesser, mes confessions ont été exposées en public », détaille-t-il dans sa lettre d’adieu.

    Poursuivant ses confidences, il indique que « la conséquence en est que je me méfie, je n’ose même pas en parler avec des amis. Face à cette situation, je me muets dans mon silence, comme je sais si bien le faire depuis que je fus enfant. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des personnes qui s’adonnent aux moqueries avec joie, sans mesurer les conséquences de leurs actes ».

    « La douleur physique, ce n’est rien. Mais celle du cœur est infernale. (…) Je suis une personne très digne, et j’ai un très grand sens de l’honneur. Il m’est préférable de mourir dans l’honneur que de vivre dans le déshonneur », a encore laissé entendre l’étudiant inscrit en Master à l’UFR des sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

    CGD/AMD/ASG/SMD

  • SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    Ziguinchor, 11 fév (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, a annoncé mardi la pose, courant 2025, de la première pierre du pont devant relier Ziguinchor à Tobor, un village éloigné de sept kilomètres de la principale ville du sud du Sénégal.

    « L’État du Sénégal, dans le cadre du développement du pôle sud, entend densifier le réseau routier, à travers la construction et la réhabilitation de certaines routes de la région de Ziguinchor au courant de l’année 2025 et 2026. Nous allons procéder à la pose de la première pierre du deuxième pont de Ziguinchor au courant de cette année », a-t-il annoncé.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens présidait, à Ziguinchor, un comité régional de développement (CRD) spécial axé sur la mobilité, le transport et les projets d’infrastructures de transport en Casamance.

    Outre le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des élus territoriaux, des chefs de service et des autorités administratives ont pris part à ce CRD, de même que des acteurs du secteur du transport (chauffeurs et conducteurs de moto Jakarta) ainsi que des membres de la société civile.

    « Ces axes routiers de Ziguinchor une fois réhabilités, vont permettre de désenclaver et d’interconnecter les pôles économiques de la région, et au-delà, de toute la Casamance », a assuré le ministre.

    Selon lui, la densité routière de la région de Ziguinchor, qui tourne autour de cinq kilomètres pour 100 kilomètres carrés, reste encore faible, entrainant un « déséquilibre persistant ».

    « Tous ces projets structurants vont promouvoir la connectivité des départements et les localités les plus éloignées », a ajouté Yankhoba Diémé. Il a rappelé que dans le cadre du développement, « le désenclavement joue un rôle fondamental ».

    « Ce sujet nous préoccupe, et préoccupe également les plus hautes autorités de ce pays qui ont décidé d’intensifier le réseau autoroutier pour réduire l’iniquité. Ici, à Ziguinchor comme ailleurs, nous voulons des infrastructures bien faites et durables », a dit Yankhoba Diémé.

    Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a salué la tenue de ce comité régional de développement consacré à la mobilité et à la mise en place des infrastructures pour un meilleur désenclavement de la région.

    « Tout ne peut pas être fait tout de suite. Mais, il faut savoir que la région de Ziguinchor fait partie de régions qui disposent de nombreuses potentialités du point de vue du transport, parce qu’elle est desservie par la voie maritime, aérienne et terrestre », a-t-il fait observer.

    Les différentes présentations faites lors de ce CRD ont montré que dans cette zone sud du Sénégal, à part la route nationale numéro 4 qui est en cours de réhabilitation, la boucle des Kalounayes et celle de Blouf entièrement refaites, beaucoup de routes demeurent cahoteuses.

    Il a cité l’axe Ziguinchor-Cap-Skirring (RN6) qui a fait son temps, selon les techniciens, mais aussi les axes Diouloulou-Kafountine-Séléty (RN5), Oussouye-Mlomp-Élinkine, Kandialou-Karthiak-Bignona-Sindian-Djibidione.

    Avec ses 1.092 kilomètres de route, la région de Ziguinchor dispose actuellement d’une assiette infrastructurelle jugée faible, selon les présentations faites lors de ce CRD.

    Des maires et présidents de conseil départemental de la région de Ziguinchor ont saisi l’occasion de cette rencontre pour réclamer de meilleures routes.

    « La construction et la réhabilitation des axes routiers seront effectives dans le but de faciliter la connectivité entre les milieux urbains et les localités lointaines », a réagi Mamadou Ndao, le directeur général de l’Agéroute, l’agence des travaux et de gestion des routes, répondant aux interpellations des élus territoriaux.

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    Dakar – 11 fev (APS) – Les six agents de police impliqués dans la mort, en mars dernier, d’un jeune du nom de Mouhamed Diop dit Ameth Taya, ont écopé de trois ans de prison ferme et d’une amende de 50 millions de francs CFA, à titre de dommages et intérêts, ont rapporté plusieurs médias.

    Le procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye a reconnu les prévenus coupables de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    Les faits remontent au 19 mars 2024 après l’arrestation de Mouhamed Diop dit Ameth Taya par des policiers du commissariat de Pikine qui l’avaient tabassé.

    La victime avait succombé à ses blessures, dans la nuit du 24 au 25 mars. Sa mort avait déclenché des manifestations de rue à Pikine.

    CMS/ABB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des députés dénoncent les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des députés dénoncent les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs

    Dakar, 11 fév (APS) – Des députés intervenant à une séance plénière consacrée à l’examen d’un projet de loi destiné à la réglementation bancaire ont déploré, mardi, à Dakar, les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs.

    ‘’Les taux de crédit fixés aux agriculteurs sont lourds, de même que le système de paiement’’, a fustigé Ibrahima Mbodj, un député du groupe Pastef (majorité).

    Selon lui, les agriculteurs éprouvent d’énormes difficultés pour rembourser les crédits octroyés par les banques.

    Les taux d’intérêt élevés entravent les activités des agriculteurs et les maintient dans une ‘’certaine précarité’’, a dit M. Mbodj en plaidant pour une ‘’discrimination positive’’ en faveur des jeunes dans l’octroi de crédits bancaires.

    Plusieurs autres députés ont relevé des ‘’dysfonctionnements’’ dans le financement de l’agriculture par les banques.

    Certains d’entre eux estiment que ces difficultés concernent plusieurs catégories socioprofessionnelles, dont les enseignants.

    Aly Ndao, un député du groupe Takku Wallu, a profité de son intervention devant le ministre des Finances et du Budget pour lui faire part des difficultés auxquelles sont confrontés les héritiers de l’un de ses proches pour accéder à son compte bancaire, à la suite de son décès.

    Les députés se sont préoccupés aussi des ‘’lourdeurs’’ administratives auxquels sont confrontés les usagers des banques.

    MFD/SBS/SKS/OID/SMD/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la première production de gaz naturel et l’affaire Farba Ngom

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la première production de gaz naturel et l’affaire Farba Ngom

    Dakar, 11 fév (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets relatifs au démarrage de la production de gaz naturel liquéfié du projet gazier Grand Tortue Ahméyim (GTA) à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie et la convocation du député-maire des Agnam Farba Ngom dans une affaire portant sur plus de 125 milliards de francs CFA.

    ‘’Kosmos annonce la première production de gaz naturel liquéfié de GTA’’, titre Le Soleil. ‘’Kosmos Energy, partenaire de l’opérateur British petroleum (BP) dans ce projet gazier que partagent le Sénégal et la Mauritanie, a annoncé hier, dans un communiqué que la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) a été réalisée dans le cadre du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) exploité’’, écrit le journal.  

    Selon le  journal,  »le gaz  naturel de la première phase du GTA a commencé, depuis le 31 décembre 2024, à s’écouler des puits vers le navire flottant de production de stockage et de déchargement dans le cadre du processus de mise en service’’.

    ‘’Après le pétrole, le gaz made in Sénégal arrive’’, dit L’As, soulignant  qu’’’au moment où notre pays a entamé une nouvelle phase dans sa souveraineté énergétique avec le raffinage de son pétrole brut par la Société africaine de raffinage (SAR), Kosmos Energy annonce la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) du gisement Grand tortue ahméyim (GTA), situé à la frontière entre le Sénégal et Mauritanie’’.   

    L’Info annonce que  »la production de gaz naturel liquéfié (est) officiellement lancée’’.

     »En 2025, la production pétrolière et gazière, (est) locomotive de la croissance de l’économie sénégalaise’’, dit Sud Quotidien, soulignant que  »l’économie nationale devrait bénéficier d’une conjoncture internationale plus favorablement caractérisée par une détente des cours de produits de base’’.

    ‘’A l’échelle nationale, elle devrait être principalement soutenue par l’entrée en pleine production des ressources pétrolière et gazière ainsi que par leurs effets indirects sur l’économie du pays selon le rapport économique et financier de la Direction générale de la planification et des politiques économiques’’, rapporte la publication.    

    Sud met également en exergue dans sa livraison du jour, la convocation, jeudi, du député-maire des Agnam, Farba Ngom, devant le juge du Pool financier pour être entendu sur des transactions portant sur plus de 125 milliards de francs CFA soulevés par le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

    ‘’Présent lundi dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC) en compagnie de ses conseillers pour récupérer sa convocation, le député-maire des Agnam doit faire face au juge d’instruction du pool judiciaire, ce jeudi’’, informe le journal parlant de ‘’48 heures chrono’’. 

     »En compagnie de ses conseils, Farba Ngom était hier à la Division des investigations criminelles (Dic) pour récupérer la convocation du Collège des juges d’instruction financier », rapporte également Libération, qui annonce que l’homme d’affaires Tahirou Sarr, patron de la Sofico, est aussi attendu devant le Collège des juges d’instructions du Pool judiciaire financier.

     »Tahirou sommé de s’expliquer ce jeudi’’, titre L’Observateur.

    AB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-DIVERS / UGB : un étudiant retrouvé mort dans sa chambre

    SENEGAL-UNIVERSITE-DIVERS / UGB : un étudiant retrouvé mort dans sa chambre

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Un étudiant en Master 1 en Droit public a été retrouvé mort, lundi soir, dans sa chambre au village de A du campus social de l’Université Gaston Berger Saint-Louis, a appris l’APS.

    Les circonstances du décès ne sont pas encore élucidées.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie qui a effectué le déplacement sur place ainsi que les sapeurs-pompiers pour l’enlèvement du corps sans vie, selon un communiqué de la coordination des étudiants de Saint-Louis.

    AMD/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Communication, télécommunications et numérique : les acteurs du secteur valident le programme proposé par le ministère de tutelle

    SENEGAL-ECONOMIE / Communication, télécommunications et numérique : les acteurs du secteur valident le programme proposé par le ministère de tutelle

    Dakar, 10 fév (APS) – Des acteurs de l’information, de la communication, des télécommunications et du numérique ont adopté le projet de politique de développement proposé par leur ministère de tutelle pour les cinq prochaines années, sous réserve de l’intégration, par les autorités, des observations et des recommandations faites au cours de la concertation de ce lundi, à Dakar.

    ‘’Le projet de lettre de politique sectorielle du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique est validé sous réserve de l’intégration des observations et remarques pertinentes qui ont été faites’’, a déclaré la secrétaire générale dudit ministère, Ndèye Fatou Ndiaye.

    ‘’Il s’agira, pour nous (le ministre et ses collaborateurs), de faire une dernière lecture avant la fin de cette semaine […] pour attester une dernière fois que le document peut être soumis au ministre chargé du secteur et à son collègue [qui s’occupe] de l’Économie, du Plan et de la Coopération’’, a dit l’économiste Salif Signaté.

    M. Signaté, chargé de planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, estime que ‘’ce document va guider toutes les interventions du département [de la Communication, des Télécommunications et du Numérique] au cours des cinq prochaines années’’.

    ‘’La lettre de politique sectorielle est un document stratégique de planification, un outil de décision, de programmation et de suivi-évaluation des actions du ministère’’, a rappelé Ndèye Fatou Ndiaye.

    ‘’La lettre de politique sectorielle doit aussi prendre en compte les exigences liées aux changements climatiques, à l’aménagement du territoire, au développement durable et au genre’’, a signalé la secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    En raison de son ‘’caractère indispensable’’, le programme de développement sectoriel ‘’relève d’une priorité et d’une exigence’’, a-t-elle dit.

    Katharina Noussi, la représentante de la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale, partenaire du ministère, a salué la mobilisation des acteurs de la communication, des télécommunications et du numérique pour l’élaboration de la lettre de politique de développement du secteur.

    ‘’Merci pour votre mobilisation et votre expertise, qui nous ont permis d’avoir des discussions constructives et d’aboutir à cette  conclusion’’, a-t-elle dit.

    Mme Noussi ajoute que ‘’la validation de ce document doit être suivie d’actions concrètes’’. ‘’Le succès de la transformation numérique dépendra surtout de notre engagement collective, de notre capacité à mobiliser les ressources nécessaires et à traduire cette vision’’, a-t-elle dit.

    Elle a assuré le ministère du soutien de l’Allemagne, qui est un partenaire du gouvernement sénégalais dans les domaines pris en compte par la lettre de développement sectoriel.

    CS/ESF

  • SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Grand Tortue Ahmeyim a produit ses premières cargaisons de gaz, selon Kosmos Energy

    SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Grand Tortue Ahmeyim a produit ses premières cargaisons de gaz, selon Kosmos Energy

    Dakar, 10 fév (APS) – La société américaine Kosmos Energy a annoncé, lundi, la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) du gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé sur la frontière sénégalo-mauritanienne.

    Kosmos Energy affirme que c’est ‘’la première production de [GNL] réalisée dans le cadre de ce projet’’.

    Cette annonce confirme l’entrée de plain-pied du Sénégal parmi les pays producteurs de pétrole et de gaz, les gouvernements mauritanien et sénégalais ayant annoncé, le 31 décembre dernier, que le gaz avait ‘’commencé à couler des puits vers le navire flottant de production, de stockage et de déchargement’’ implanté en mer, à la frontière des deux pays.

    Quelques mois auparavant, le 25 juin 2024, la présidence de la République du Sénégal a annoncé que le champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar, avait produit ses premiers barils de pétrole.

    GTA est un projet gazier impliquant l’opérateur BP, qui en est l’actionnaire principal, et ses partenaires, à savoir Kosmos Energy, la Société des pétroles du Sénégal et la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine minier.

    Le gisement est exploité par British Petroleum.

    Selon Mohamed Ould Khaled, le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, et son homologue sénégalais, Birame Souleye Diop, la capacité de production de gaz de GTA est estimée à 2,5 millions de tonnes par an.

    Elle devrait passer à 10 millions de tonnes par an dans les prochaines années, affirme l’Agence mauritanienne d’information en citant M. Ould Khaled.

    Le champ pétrolier de Sangomar est exploité par la société australienne Woodside Energy. Le Sénégal possède un autre champ gazier, Yakaar-Teranga.

    HK/ESF