Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’installation du pool judiciaire financier et les inondations au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’installation du pool judiciaire financier et les inondations au menu

    Dakar, 18 sept (APS) – L’installation officielle des magistrats du pool judiciaire financier, un pas supplémentaire dans la matérialisation de la reddition des comptes, est un des sujets en exergue dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne, avec la problématique des inondations.

    « Détournement, c’est terminé », décrète, en langage simple, le quotidien 24 Heures, après l’installation, mardi, du pool judiciaire financier lors d’une cérémonie solennelle présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Il s’agit de « 27 magistrats pour la traque des criminels en col blanc », note le quotidien Yoor-Yoor.  « Le compte à rebours a commencé » pour la reddition des comptes, souligne L’As. « La machine s’emballe », renchérit Sud Quotidien, selon lequel la traque des biens présumés mal acquis « a franchi un nouveau palier » avec l’installation des magistrats du pool judiciaire financier.

    « Au nombre de vingt-sept, ces juges sont chargés de diligenter, entre autres missions, la reddition des comptes face à la délinquance financière et au crime économique », selon Sud Quotidien.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, déclare à ce sujet que la mise en place du pool judiciaire financier constitue « une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, les multiples réseaux criminels ». Ces déclarations sont reprises à la une du quotidien L’info.

    Selon le garde des Sceaux, cité par Le Soleil, l’avènement de cette nouvelle juridiction se veut « une réponse à l’exigence citoyenne de redevabilité ». M. Diagne « demeure convaincu que les résultats seront au rendez-vous dans la lutte contre les délits et crimes à caractère économique et financier », ajoute le même journal.

    « Il ne s’agira pas de règlements de comptes mais de reddition de comptes de nos faibles ressources », affirme toutefois le procureur général Mbacké Fall, dans des propos repris par de nombreux quotidiens, dont Libération et Vox Populi.

    Outre l’installation du nouveau pool judiciaire financier, les quotidiens ont abondamment traité de la question des inondations, s’intéressant en particulier à la situation de la cité religieuse de Touba, où environ 140 mm d’eau sont tombés en une nuit.

    « Déluge à Touba », titre le journal Le Quotidien, avant d’évoquer le bilan du sinistre, se traduisant par « 2 personnes décédées, des maisons effondrées ». Les populations de Touba ont vécu, du lundi au mardi, une nuit « cauchemardesque à cause des fortes précipitations qui ont fait deux morts et provoqué l’effondrement de plusieurs maisons », rapporte la même publication.

    Vox Populi décrit « des scènes de chaos » et fait état de « centaines de maisons prises par les eaux », avec « de nombreux quartiers sinistrés ». Une situation qui a conduit le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, à se rendre « au chevet des populations jusque très tard dans la nuit », signale le journal.

    « Pluie de désolations à Touba », où « d’importants dégâts » ont été enregistrés, indique Walfquotidien. L’As précise que deux décès ont été enregistrés en plus des dégâts causés par ces « pluies diluviennes ».

    Rewmi quotidien pointe le « bilan macabre » de ces « fortes pluies », en parlant également de 2 morts dont celle d’une fillette. Le quotidien Les Echos insiste sur le « désarroi des habitants » de Touba, qui sollicitent l’assistance de l’Etat, selon plusieurs journaux.

    BK

  • SENEGAL-HIVERNAGE-METEO / Kaolack : 181 mm enregistrés, plusieurs quartiers inondés

    SENEGAL-HIVERNAGE-METEO / Kaolack : 181 mm enregistrés, plusieurs quartiers inondés

    Kaolack, 17 sept (APS) – Cent quatre-vingt-un millimètres d’eau sont tombés sur la ville de Kaolack (centre) et beaucoup d’autres localités de la région, entre la nuit de lundi et mardi matin, causant d’importantes inondations dans la capitale régionale.

    Ces pluies diluviennes ont eu pour conséquence de rendre difficile la mobilité dans plusieurs quartiers de la capitale du Saloum. Dans cette partie centre du pays, aucun quartier n’est en effet épargné par les inondations. Les habitants sont ainsi obligés de patauger dans les eaux de pluie pour pouvoir vaquer à leurs occupations.

    Certains parmi eux sont contraints de rester chez eux, à cause des eaux pluviales qui encerclent complètement leurs domiciles.

    Selon certains habitants interrogés,  »tous les caniveaux sont bouchés, empêchant une bonne évacuation des eaux de pluie ».

    Mélangées aux eaux usées, elles forment des flaques d’eau partout dans la ville, surtout dans certains endroits, comme les lieux de culte, les cimetières, les gares routières et les marchés.

    Le long d’artères, les canaux sont à ciel ouvert, notamment l’avenue Diogoye Basile Senghor sur la route nationale numéro un (RN1), les populations se disputent la chaussée aux automobilistes. 

    ‘’Je connais l’importance de la pluie dans la vie des populations, notamment pour une bonne agriculture, mais j’ai hâte de voir la saison des pluies s’achever. Je ne peux même pas dépasser le portail de ma maison pour me rendre au travail’’, déclare Serigne Modou Thiam, un mécanicien rencontré au quartier Ndangane.

    Il confie que son garage est inondé  »à chaque fois que la pluie tombe », l’empêchant de mener à bien ses activités qui constituent son ‘’unique gagne-pain’’.

    Son cri du cœur est presque celui de tous les habitants de Kaolack. De Bongré à Boustane, en passant par Sara Ndiougary, Sam, Thioffack, Médina Mbaba, Médina Baye, Sam, Dialègne, Passoire-Ndorong, Les abattoirs Ndangane, Fass Cheikh Tidiane, Kaznack, tous n’ont qu’un seul rêve : en finir avec les inondations.

    Le même décor est en effet partout identique : des maisons, des rues et des ruelles envahies par les eaux pluviales.

    Une situation que complique davantage l’occupation anarchique de la voie publique par des vendeurs de toutes sortes de produits, et les véhicules, en particulier les camions gros-porteurs.

    Pour les conducteurs de ces camions, chaque espace est bon à prendre pour se garer. Autant dire qu’ils ne préoccupent presque guère de la fluidité de la circulation. 

    ‘’(…) il faut que les autorités administratives, le gouverneur et le préfet fassent plus d’efforts pour nous sortir de cette situation qui n’a que trop duré’’, lance un retraité de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID).

     Assis dans son véhicule, le vieil automobiliste a du mal à accéder à la station-service située non loin de l’ancienne gare routière dite ‘’Garage Dakar’’. Cette zone est si envahie par les eaux que même les automobilistes rechignent à s’y rendre.

    ‘’(…) je demande solennellement au gouverneur qui vient d’être installé de prendre la situation en main, ne serait-ce que combattre l’occupation anarchique de la voie publique, aggravée par les camionneurs qui pensent avoir le droit de stationner partout où ils veulent’’, insiste-t-il.

    Avec les 181 mm tombés durant ces heures années, c’est la deuxième fois que la ville de Kaolack est confrontée à de fortes inondations depuis le début de l’hivernage.

    Début juillet, il avait plu 141 mm en quelques heures, provoquant des inondations dans de nombreux quartiers de la capitale régionale.

    ADE/ASG/SKS/OID

  • SENEGAL-HIVERNAGE-METEO / Inondations : la situation est « trop compliquée » à Touba, selon le sous-préfet de Ndame

    SENEGAL-HIVERNAGE-METEO / Inondations : la situation est « trop compliquée » à Touba, selon le sous-préfet de Ndame

    Touba, 17 sept (APS) – La situation est « trop compliquée » dans la ville de Touba où les fortes pluies enregistrées dans la nuit de lundi à mardi ont entrainé la mort d’un habitant, des inondations et des dégâts matériels, selon le sous-préfet de l’arrondissement de Ndame, Abdoulaye Kharma.

     »Le tour effectué dans la commune avec le maire nous a permis de constater que la situation est trop compliquée, notamment autour de la grande mosquée de Touba et au niveau des maisons des fils de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké », a-t-il notamment déclaré, au terme d’une visite dans quelques quartiers de la ville.

    Selon lui, aucune partie de la ville n’a été épargnée par les inondations.

     »Dans la nuit de lundi à mardi, nous avons reçu 140,1 millimètres de pluie et cela a occasionné des inondations dans beaucoup de quartiers avec, malheureusement, un immeuble qui s’est effondré à Keur Niang et qui a occasionné une perte en vie humaine », a expliqué l’autorité administrative.

    Des pluies diluviennes se sont abattues sur plusieurs localités de la région de Diourbel, occasionnant plusieurs dégâts matériels, notamment dans la capitale du mouridisme.

    Dans la commune de Touba, une personne est décédée et une autre grièvement blessée dans l’effondrement d’un bâtiment au quartier Keur Niang.

    Le sous-préfet de Ndame a indiqué que les autorités ont pris des dispositions pour évacuer les eaux et assister les familles sinistrées.

    Le député de la 14 e législature, Cheikh Thioro Mbacké, a appelé le gouvernement à accélérer la mise en œuvre du programme spécial pour la ville de Touba pour régler le problème des inondations et l’accès à l’eau potable.

    De même a-t-il appelé les pouvoirs publics à accompagner les familles sinistrées après les pluies diluviennes enregistrées.

    Cheikh Thioro Mbacké a dans la foulée invité les autorités à l’audit des fonds injectés dans les projets d’assainissement de la commune de Touba pour éclairer la lanterne des populations.

    MS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les propositions économiques de Chérif Salif Sy au gouvernement

    SENEGAL-ECONOMIE / Les propositions économiques de Chérif Salif Sy au gouvernement

    Dakar, 17 sept (APS) – L’économiste Chérif Salif Sy, réagissant aux perspectives économiques ‘’difficiles’’ relevées par le Fonds monétaire international (FMI), concernant le Sénégal, fait plusieurs recommandations aux autorités du pays, dont la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées, la protection des couches vulnérables et la fin des exonérations fiscales ne pouvant pas stimuler l’investissement et la croissance.

    Une mission du FMI ayant séjourné récemment à Dakar a signalé des perspectives macroéconomiques ‘’difficiles’’ pour le pays et prévoit maintenant une croissance du PIB réel de 6,0 % à la fin de l’année. En juin, cette institution financière envisageait une croissance du PIB réel de 7,1 % pour cette année.

    Les fonctionnaires de l’institution financière ont relevé un ralentissement de l’activité économique sénégalaise au premier semestre de l’année et, en raison de ‘’perspectives difficiles’’ pour le reste de 2024, ont recommandé aux autorités locales de recourir à ‘’des mesures fortes’’. Dont la ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses’’.

    Réagissant au constat et aux recommandations du FMI, Chérif Salif Sy, dans une tribune publiée mardi par le quotidien Bés Bi Le Jour, conseille au gouvernement sénégalais, lui aussi, de veiller à une ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées’’.

    ‘’Il faut élaborer un plan pour réduire progressivement les subventions énergétiques générales, tout en protégeant les ménages vulnérables’’, a écrit M. Sy.

    Il s’agit essentiellement de subventions des prix de l’électricité, dont bénéficient certaines catégories sociales.

    Une ‘’gestion prudente de la dette publique’’

    ‘’La protection des populations vulnérables’’ et le renforcement de la viabilité financière de la Société nationale d’électricité du Sénégal, avec de nouveaux tarifs comprenant un volet social, font partie des propositions de Chérif Salif Sy.

    Il pense que le gouvernement ferait mieux aussi de ‘’maintenir et [de] renforcer les programmes sociaux pour atténuer l’impact des réformes sur les ménages à faible revenu’’.

    ‘’Il faut réévaluer les exonérations fiscales existantes pour éliminer celles qui ne stimulent pas efficacement l’investissement et la croissance’’, a proposé l’économiste, suggérant ensuite de ‘’renforcer l’administration fiscale pour améliorer la collecte des recettes’’.

    Il recommande aux pouvoirs publics d’‘’introduire des mécanismes de tarification reflétant les coûts réels de l’énergie’’ et d’assurer une ‘’gestion prudente de la dette publique’’.

    ‘’Éviter le recours à des emprunts à court terme coûteux, favorisant des sources de financement plus durables’’, et ‘’mettre en place une stratégie de gestion de la dette visant à réduire le ratio dette/PIB en dessous du seuil de 70 % de l’UEMOA’’ font partie des propositions qu’il fait au gouvernement.

    Un ‘’apurement des impayés envers les entreprises privées’’

    Chérif Salif Sy suggère aussi aux autorités du pays de veiller à la ‘’réduction du déficit budgétaire’’, d’‘’identifier et [de] mettre en œuvre des mesures d’économie budgétaire pour réduire les dépenses non prioritaires’’.

    ‘’Le déficit budgétaire pourrait dépasser 7,5 % du PIB, bien au-delà des 3,9 % prévu initialement’’, si des mesures efficaces ne sont pas prises et mises en œuvre, a prévenu M. Sy, proposant d’‘’améliorer l’efficacité des dépenses publiques en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation’’.

    Il préconise un ‘’apurement des impayés envers les entreprises privées’’ et conseille au gouvernement d’‘’effectuer un inventaire complet des impayés’’, d’‘’établir un plan d’apurement avec un calendrier transparent’’, d’‘’éviter l’accumulation future d’impayés en améliorant la planification budgétaire’’.

    Dans les recommandations faites au gouvernement par l’économiste figure l’‘’accélération des réformes structurelles’’.

    De même faut-il, ajoute Chérif Salif Sy, ‘’finaliser la révision de la formule de tarification des produits pétroliers pour refléter les fluctuations du marché, avancer rapidement sur le diagnostic des coûts de production de l’électricité et mettre en œuvre les recommandations’’.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-FINANCES / Enrichissement illicite : le Pool judiciaire financier a pris fonctions

    SENEGAL-INSTITUTIONS-FINANCES / Enrichissement illicite : le Pool judiciaire financier a pris fonctions

    Dakar, 17 sept (APS) – Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a procédé, mardi, à Dakar, à l’installation officielle du Pool judiciaire financier (PJF), une juridiction à son avis ‘’plus conforme aux exigences du moment’’ que la défunte Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

    ‘’Il ne remplace pas seulement la CREI. Il se veut plus innovant et plus conforme [qu’elle] aux exigences du moment’’, a dit M. Diagne lors d’une cérémonie d’installation officielle du PJF, en présence de ses membres.

    Le Pool judiciaire financier est un ‘’nouveau mécanisme’’ né d’une loi du 2 août 2023, a-t-il rappelé.

    Le PJF est un parquet à compétence nationale créé au sein du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar et de la cour d’appel de Dakar pour réprimer les infractions à caractère économique et financier.

    ‘’La mise en place du Pool judiciaire financier est une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l’information et de la communication, ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontière et ne sauraient donc être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés’’, a souligné Ousmane Diagne.

    Depuis plusieurs décennies, le Sénégal démontre une ‘’réelle volonté de combattre’’ la corruption et les détournements de deniers publics, a-t-il dit.

    La création de la CREI en 1981 découle de cette volonté des pouvoirs publics sénégalais, selon le garde des Sceaux.

    Le PJF vient s’ajouter à plusieurs institutions exerçant des fonctions voisines les unes des autres : la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, et la Cellule nationale de traitement des informations financières. Elles servent toutes à ‘’lutter contre les actes de prévarication’’ et à ‘’asseoir une gouvernance éthique et exemplaire’’.

    ‘’Le Pool judiciaire financier allie les besoins d’efficacité dans la répression, et d’efficience dans la gestion des ressources humaines, avec un domaine de compétences plus élargi’’ que celui de la CREI, a souligné M. Diagne.

    ‘’Un pouvoir judiciaire plus fort’’

    Le PJF prend en compte les affaires relevant de la corruption et des pratiques assimilées, a-t-il dit en énumérant les faits de détournement et de soustraction de deniers publics, d’escroquerie, de faux monnayage, les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, celles relatives à la réglementation des marchés publics, à la piraterie maritime, au financement du terrorisme, au trafic de migrants et à la réglementation bancaire, selon le ministre de la Justice.

    Il a recommandé à ses membres de ‘’donner le meilleur’’ d’eux-mêmes en vue de l’atteinte des objectifs assignés à cette juridiction.

    ‘’L’État, de son côté, ne ménagera aucun effort pour vous mettre dans les conditions optimales de performance et d’épanouissement professionnel’’, leur a-t-il promis.

    ‘’Les principes d’indépendance et d’intégrité auxquels vous êtes profondément attachés devront toujours vous servir de viatique dans l’accomplissement de votre mission’’, a dit Ousmane Diagne en s’adressant aux membres du PJF.

    Abdoulaye Ba, le premier président de la cour d’appel de Dakar, estime que les membres de la nouvelle juridiction ont les ‘’atouts’’ et les ‘’outils’’ dont dispose tout magistrat pour l’exercice de son ‘’sacerdoce’’. ‘’C’est quoi ? Le serment qui guide et oriente la conscience, qui interpelle la foi en Dieu, en la justice, la foi dans les convictions…’’ a-t-il dit.

    ‘’L’immense talent intellectuel et professionnel qui les caractérise nous permet d’espérer voir […] un pouvoir judiciaire plus fort’’, a poursuivi Abdoulaye Ba en parlant des membres du Pool judiciaire financier.

    Le PJF est constitué de :

    • membres du parquet du tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République financier ; monsieur Abdoulaye Diouf, procureur de la République financier adjoint ; monsieur Ibrahima Faye, substitut du procureur de la République financier ; monsieur Harouna Sow, substitut du procureur de la République financier ;
    • membres du collège des juges d’instruction au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar :  monsieur Idrissa Diarra, président du collège des juges d’instruction financier ; monsieur Massaer Sarr, juge d’instruction financier ; monsieur Babacar Diop, juge d’instruction financier ; monsieur Mouhamadou Ndéné Ndir, juge d’instruction financier ; monsieur Moustapha Fall, juge d’instruction financier ; madame Nelly Secko Dieng, juge d’instruction financier ;
    • membres de la chambre de jugement financière au tribunal de grande instance Hors Classe de Dakar : monsieur Papa Mohamed Diop, président de la chambre de jugement financière ; monsieur Mamadou Yakham Keita, membre ; monsieur Mor Lo, membre ; monsieur Ousseynou Sy, membre ; monsieur Ngor Diop, membre ; madame Aissétou Kanté Faye, membre ;
    • membres de la chambre d’accusation financière de la cour d’appel de Dakar : monsieur Mamady Diané, président de la chambre d’accusation financière ; monsieur Alioune Sall, membre ; monsieur Tahir Ka, membre ; monsieur Abdoul Aziz Baro, membre ; monsieur Samba Ndiaye, membre ; madame Adji Mame Bousso Guèye, membre ;
    • membres de la chambre des appels financiers de la cour d’appel de Dakar : madame Anta Ndiaye Diop, présidente à la chambre des appels financiers ; monsieur Mamadou Diallo, membre ; monsieur Thierno Niang, membre ; madame Fatou Binetou Cissokho, membre ; monsieur Fall Babacar Sy, membre.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-HYDROLOGIE / La station de Kédougou dépasse sa cote d’alerte, le fleuve Gambie déborde

    SENEGAL-HYDROLOGIE / La station de Kédougou dépasse sa cote d’alerte, le fleuve Gambie déborde

    Kédougou 17 sept (APS) – Le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte de 48 centimètres à la station de Kédougou (sud-est), a appris l’APS de Mamadou Diop, chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou.

     »La brigade des ressources en eau de Tambacounda a signalé un débordement du fleuve Gambie, dans la région de Kédougou. A la station de Kédougou, la cote d’alerte qui est de 7 mètres a été atteinte et dépassée de 48 centimètres’’, a signalé M. Diop.

    Il en a fait la révélation dans un bulletin d’information datée de ce mardi 17 septembre et dont copie est parvenue au correspondant de l’APS à Kédougou.

    Selon M. Diop,  »si les évènements pluvi-orageux persistent dans la zone du bassin du fleuve Gambie, la cote d’alerte pourrait être atteinte au niveau de la station [de Tambacounda] pendant les prochains jours ».

    Mamadou Diop a prévenu qu’une telle situation pourrait ‘’entrainer des débordements par endroits et des inondations dans les zones basses et accentuer celles déjà en cours’’ vers Kédougou.

    Il invite les populations établies sur l’axe Simenti-Gouloumbou- Nétéboulou- Guénoto à prendre des mesures préventives face à l’évolution du plan d’eau, pour éviter des désagréments pour les hommes et les infrastructures.

     »Les apports intermédiaires provenant des affluents peuvent aussi contribuer à des débordements. Les champs de banane qui se trouvent sur les rives du fleuve, notamment aux environs de Gouloumbou, sont particulièrement exposés aux débordements du fleuve », a-t-il alerté.

    PID/ABD/FKS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    Dakar, 17 sept (APS) – Les quotidiens racontent la célébration, à Tivaouane (ouest) notamment, de la naissance du prophète Mohamed et évoquent en même temps les prochaines élections législatives.

    ‘’Des mots pour toucher du doigt les maux auxquels font face les jeunes de ce pays’’, écrit Le Soleil. Il parle ainsi du sermon donné par les dirigeants à Tivaouane de la confrérie des tidjanes, à l’occasion du Mawlid, cette célébration, pour aider à éradiquer l’émigration irrégulière, les ‘’mauvais comportements’’ et les violences.

    Le khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, s’est inquiété des ‘’fléaux […] effrayants’’ auxquels est confrontée la société sénégalaise, rapporte Vox Populi.

    ‘’La débauche est considérée comme une liberté, la violation des libertés comme une civilisation, la diffusion des mauvaises mœurs comme une mode, la pollution esthétique et morale comme une banalité, et la calomnie […] comme une habitude’’, note Vox Populi en citant le guide de la communauté tidjane.

    Ce dernier a lancé un appel à la promotion de la ‘’paix universelle’’, selon L’As. ‘’Serigne Babacar Sy Mansour […] a appelé à renforcer les liens fraternels entre toutes les confessions monothéistes’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Pastef snobe ses alliés’’

    Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, chargé de la tutelle des cultes au sein du gouvernement, est d’avis que ‘’notre pays n’est pas épargné par les fléaux qui frappent le monde’’. Il l’a dit lors de la cérémonie officielle de la célébration de la naissance du prophète Mohamed à Tivaouane.

    Les quotidiens évoquent en même temps l’inauguration, au cours du Mawlid, de la principale mosquée de Tivaouane, dont la maîtrise d’ouvrage a été assurée, au nom du khalife des tidjanes, par l’ex-ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé.

    ‘’Après trois ans de travaux, la grande mosquée de Tivaouane [est] inaugurée’’, observe EnQuête, selon lequel ‘’le Premier ministre […] a salué la transparence du projet mené par Mouhamadou Makhtar Cissé’’.

    ‘’Plus de 2.000 Sénégalais ont été employés’’ lors de la construction de l’édifice religieux, ajoute le même journal.

    L’Observateur décrit la nouvelle mosquée comme ‘’la perle de Tivaouane’’. L’ouvrage de 45.000 places a coûté 23 milliards de francs CFA, affirme-t-il en citant un responsable du projet de rénovation du lieu de culte.

    WalfQuotidien signale que, pour la préparation des élections législatives du 17 novembre prochain, ‘’Pastef snobe ses alliés’’.

    Il risque d’y avoir ‘’une centaine’’ de listes de candidature aux législatives

    ‘’Le parti [au pouvoir] compte investir ses militants en priorité pour éviter le syndrome de l’‘intercoalition’ Yewwi askan wi-Wallu’’, annonce le journal en évoquant le compagnonnage entretenu difficilement par des députés de Pastef avec leurs collègues et alliés de Wallu Senegaal au cours de la législature dissoute la semaine dernière par le président de la République.

    ‘’Ce serait suicidaire [pour Pastef] d’y aller seul’’, a dit un analyste politique à L’Observateur. Un autre analyste interrogé par le même journal est d’avis que le parti au pouvoir a intérêt à s’unir à d’autres partis politiques.

    Sud Quotidien et d’autres journaux affirment qu’il n’y aura plus de parrains à collecter chez les électeurs en vue de la constitution des listes de candidature.

    Selon eux, le Conseil constitutionnel a supprimé le parrainage et a fixé à 15 millions de francs CFA le montant de la caution à verser par liste de candidature.

    Ces mesures pourraient engendrer ‘’une pléthore’’ de listes, selon WalfQuotidien. Il pourrait y en avoir ‘’une centaine’’, note-t-il en citant un expert des élections sénégalaises.

    Le Soleil exprime la même inquiétude. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont se faire sans parrainage. Cette nouvelle donne va certainement favoriser une pléthore de listes […] Le scénario des législatives de 2017 risque de se reproduire’’, écrit-il en rappelant que les électeurs avaient à choisir, cette année-là, entre 47 listes de candidature.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DRAME / Mbacké : cinq personnes tuées dans un accident de la circulation non loin de Digane

    SENEGAL-TRANSPORTS-DRAME / Mbacké : cinq personnes tuées dans un accident de la circulation non loin de Digane

    Mbacké, 16 sept (APS) – Cinq personnes ont perdu la vie, lundi, dans un accident de la circulation non loin de Digane, une localité du département de Mbacké, dans la région de Diourbel (centre ) a appris l’APS des sapeurs pompiers.

     »Un bus en provenance de Kaolack pour la Mauritanie et un véhicule de transport en commun sont entrés en collision faisant 42 victimes dont cinq corps sans vie », a indiqué la même source.

    Elle a fait état de neuf blessés graves et 28 blessés légers tous évacués à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel et au centre Hospitalier National Matlaboul Fawzeyni de Touba.

    Les corps sans vie ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel.

    MS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-REPORTAGE / Médina Baye : le puits de Baye Niass, une source de spiritualité pour des fidèles

    SENEGAL-RELIGION-REPORTAGE / Médina Baye : le puits de Baye Niass, une source de spiritualité pour des fidèles

    Par Mame Babacar Thiam 

    Médina Baye, 14 sept (APS) – En cette période de Mawlid, de nombreux fidèles viennent se recueillir sur les différents lieux de la cité religieuse de Médina Baye (Kaolack, centre). Dans cette effervescence religieuse, le puits construit par Cheikh Ibrahima Niass en 1937, est l’une des attractions.

    Dans les années 1930, date de fondation de la cité religieuse, El Hadji Ibrahima Niass avait creusé un puits pour permettre au village naissant, non connecté au réseau hydraulique, de s’approvisionner en liquide précieux. Le puits permettait aussi d’assurer l’approvisionnement en eau du chantier de construction de la mosquée du village.

    Dimanche. Jour du Mawlid. L’effervescence est à son comble. Une forte canicule se ressent dans l’atmosphère. Les fidèles se forment en files indiennes pour effectuer leur Ziar (visite) pour se recueillir au mausolée de Cheikh Ibrahima Niass,  à la mosquée, sur la nouvelle esplanade ou encore à la première concession familiale du fondateur de la Faydatou Tidjania.

    Le même décor est noté autour du puits de Baye Niass à quelques encablures de la grande mosquée. Des jeunes, garçons et filles, personnes âgées, hommes et femmes, toutes nationalités confondues, se bousculent autour de la margelle du puits pour s’approvisionner.

    Au milieu de cette cohue, quelques jeunes, la trentaine bien sonnée, assurent l’approvisionnement des fidèles en eau via un robinet. Les fidèles, bouteilles et récipients en main, attendent pour se faire servir. Le prix des bouteilles varie entre 100 FCFA et 300 FCFA. Cette eau jugée bénite, fait recette.

    Pour Mbaye Thiam, professeur d’histoire et de géographie à la retraite et habitant de Médina Baye, ce puits n’a rien de miraculeux, puisqu’il répondait aux besoins en eau de la cité fondée par Cheikh Ibrahima Niass en 1929.

    ‘’Après la fondation de Médina Baye, on obtenait de l’eau à partir des puits. Baye Niass avait fait creuser une centaine de puits entre Médina et Sam. Le fait de creuser ce puits en 1937 visait à assurer un accès continu en eau pour le chantier de la première grande mosquée’’, souligne l’historien Mbaye Thiam, par ailleurs ancien proviseur du Lycée Valdiodio Ndiaye de kaolack.

    Habillé en caftan de couleur rouge et coiffé d’un bonnet ‘’haoussa’’, Serigne Alioune Dramé est l’un des gérants de ce lieu. Avec entrain, il assure la distribution de l’eau.

    ‘’Chaque année, des milliers de pèlerins viennent ici pour puiser de l’eau et accomplir leur Ziar. Nous avons repris la gestion du puits après le décès de Cheikh Ismaëla Sylla (l’ancien conservateur du puits) et notre tâche quotidienne est de faciliter l’approvisionnement en eau des fidèles’’, assure Dramé.

    Ce puits, qui a traversé les âges, est aujourd’hui modernisé par une association des disciples de Baye Niass basée à de Richard Toll (Saint-Louis, nord), se félicite Serigne Alioune Dramé qui salue aussi ‘’la discipline et la coopération des pèlerins rendent notre mission plus simple’’.

    Les périodes de Gamou et de la Ziarra annuelle de Médina Baye attirent une affluence particulièrement forte, transformant le puits en un véritable centre spirituel.

     »Pouvoir de guérison »

    Malgré la gratuité de l’eau, une pratique touchante s’est développée : certains pèlerins, émus par l’esprit de dévotion, choisissent de faire des offrandes après avoir reçu de l’eau, en hommage à l’esprit de générosité que Cheikh Ibrahima Niass prônait.

    Macoumba Diagne, un quinquagénaire habitant au quartier Sam de Kaolack, exprime son attachement au puits après avoir patienté quelques minutes pour remplir sa bouteille. ‘’Je viens souvent ici pour faire ma Ziar. Je crois fermement que mes prières sont exaucées grâce à l’eau du puits. Même en cas de maladie, cette eau a un pouvoir de guérison’’, estime cet inconditionnel de Baye Niass.

    À Médina Baye, la particularité réside dans l’affluence des fidèles venus de différents pays du monde, comme Fatou Diob, une gambienne quadragénaire.

    Elle est très enthousiaste de revenir à Médina Baye cette année pour effectuer sa Ziar. ‘’Je prends de l’eau du puits non seulement pour moi, mais aussi pour ma famille et mes voisins. Nous buvons cette eau et l’utilisons pour nous baigner, convaincus de ses vertus spirituelles’’, affirme cette pèlerine gambienne.

    A Médina Baye, les gens spéculent beaucoup autour de ce puits, presque centenaire. L’infrastructure hydraulique suscite plusieurs commentaires. Les plus osés estiment que ‘’Baye Niass aurait versé de l’eau bénite dans ce puits pour lui conférer de la baraka’’.

    ‘’À un certain moment durant la vie de Baye Niass, le puits a été fermé, et c’est Cheikh El Hadji Abdoulaye Niass son deuxième khalife et fils aîné, qui l’a rénové pour permettre aux fidèles de mieux connaître l’histoire de Médina Baye. Il s’agit juste d’une logique de patrimoine qu’autre chose’’, a expliqué l’historien Mbaye Thiam.

    Près de 90 ans après sa création, le puits de Baye Niass, communément appelé ‘’Ténou Baay’’, traverse les époques et continue d’être un lieu de convoitise et de convergence pour les fidèles venus de divers pays.

    MBT/MTN/AKS

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Le Khalife général des Tidianes dénonce la banalisation de certains phénomènes sociaux

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Le Khalife général des Tidianes dénonce la banalisation de certains phénomènes sociaux

    Tivaouane,  15 sept (APS) – Le  Khalife  général  des Tidianes, Serigne  Babacar  Sy Mansour, par la voix d’un porte-parole, s’est élevé dimanche contre ‘’la distraction, la dépendance et le meurtre intentionnel“, des phénomènes très répandus dans la société sénégalaise

    ‘’La distraction, la dépendance (aux stupéfiants) et le meurtre intentionnel sont devenus des phénomènes très répandus dans notre société’’, a notamment relevé Papa Mactar Kébé, ajoutant qu’ “il urge de revenir à la précellence du message de notre maître Mohamed que la paix et le salut soient sur lui’’.

    Il délivrait le message du Khalife général des Tidiane à la cérémonie officielle de la 122è édition du Gamou de Tivaouane la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique,  Jean-Baptiste Tine, dirigeait la délégation représentant le gouvernement du Sénégal à la cette cérémonie qui s’est tenue à la grande salle de la Résidence des hôtes de Tivaouane.

    ‘’C’est sous le couvert du respect des droits de l’homme que les détracteurs de l’Islam accusent notre religion d’iniquité et de barbarie’’, a dénoncé Serigne Papa Mactar Kébé.

    Pour lui, ‘’la débauche est considérée comme une liberté, la violation des libertés individuelles et collectives, une civilisation, la diffusion des mauvaises mœurs, une mode, la corruption morale, une banalité, la calomnie sur les personnalités éminentes, une habitude’’

    Selon lui, ‘’le prophète Mohamed est le modèle le plus élevé en miséricorde et l’exemple le plus parfait en vertus et tolérance humaine’’.

    Dans une allocution aux références coraniques et à la Sounna, la tradition prophétique, le guide religieux invite tous les segments de la société à s’inscrire dans ‘’une démarche allant dans le sens de consolider et de pérenniser l’héritage socioculturel de nos aïeuls’’.

    De même, il insiste sur la nécessité de ‘’s’unir pour faire face aux crises et trouver des solutions aux problèmes et inquiétudes qui menacent notre vie communautaire et entravent notre marche vers le progrès et le développement’’.

    Serigne Papa Mactar Kébé a exhorté la communauté musulmane à ‘’être plus disciplinée, à s’unir, pour bâtir une vie équilibrée, surtout dans ces moments où le monde traverse des crises multiples qui n’épargnent aucun aspect de la vie humaine’’.

    Le Khalife  général  des  Tidianes, a également rappelé  certains enseignements d’El Hadji Malick  Sy, l’initiateur du Gamou de Tivaouane. 

    ‘’Méfiez-vous de la division ! Accrochez vous tous à la Corde d’Allah et ne vous divisez point. La division a fait échouer vos prédécesseurs. Et par elle, le temps nous prend en otage’’, a-t-il lancé à l’assistance.

     »Vous n’entrerez jamais au paradis tant que vous ne serez pas des croyants et vous ne serez jamais des croyants tant que vous ne vous aimerez pas les uns les autres’’, a-t-il ajouté, citant un hadith.

    Le marabout a également  mis en en garde ‘’ceux qui utilisent les réseaux sociaux et passent tout leur temps à télécharger de mauvaises informations et les propager à grande échelle’’.

    Il estime que ‘’c’est une attitude irresponsable qui nuit à la paix sociale, à la sécurité humaine et à la stabilité du pays’’.

    ‘’Sachez que le temps est pour celui qui l’utilise à bon escient, sinon il est une horreur. Il est aussi comme une épée, donc celui qui en use intelligemment, y trouve son compte, sinon c’est la mort. En réalité, tout le bien-être est dans le contentement et la soumission à ce que Dieu décrète’’, a-t-il rappelé ce message d’El Hadji Malick Sy.

    Serigne Babacar Sy Mansour attire l’attention des Sénégalais sur “le manque de respect envers les guides religieux, la corruption des mœurs, la banalisation de l’homosexualité, la violence aveugle, la diffusion de fausses nouvelles“.

    Il invite les autorités sénégalaises à mettre un terme à ces fléaux sociaux “qui se propagent dangereusement dans la vie privée et publique’’.

    Le Khalife général des Tidianes a adressé ses sincères remerciements, sa  reconnaissance, son respect et ses prières au Roi du Maroc, Mohammed VI.

    Serigne Babacar Sy Mansour a aussi salué  les “généreux et inlassables  efforts’’ du président de la République, Bassirou  Diomaye Faye au profit de Tivaouane.

    Le marabout a renouvelé également ses prières à tous ceux qui ont contribué à l’achèvement des travaux de la grande mosquée de Tivaouane, et à toute la Ummah islamique.

    Serigne Mansour Sy Dabakh, représentant  du Khalife général des Tidianes  à la cérémonie  officielle,  a prié  pour un Sénégal de paix et de  prospérité.

    MKB/ASB/ADI/AKS