Catégorie : LA UNE

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Saint-Louis : la ferveur pour clôturer le ´´Burd’´

    SÉNÉGAL-RELIGION / Saint-Louis : la ferveur pour clôturer le ´´Burd’´

    Saint-Louis, 14 sept (APS) – De nombreux fidèles musulmans de la confrérie tidiane ont participé dans la ferveur vendredi soir à Saint-Louis (nord) à la clôture du ‘’Burd’’, séances de prière et de lecture de textes sacrés précédent la célébration de la naissance du prophète Mohamed

    Située dans la partie nord de l’Île de Saint-Louis, la Zawiya +édifice religieux musulman+ dénommé El Hadji Malick Sy, une des principales figures de la confrérie tidaine, a été prise d’assaut peu après la prière de Maghreb [quatrième prière de la journée] par de nombreux fidèles venus assister à la clôture du ´´Burd’´, correspondant à la 10e nuit du mois lunaire Rabi Al Awal 1446H.

    Auparavant, certains fidèles avaient pris part à la traditionnelle ‘´Hadaratoul Jumah’´, un moment de récitation de formules d’éloge à Allah qui se déroule chaque vendredi entre la prière d’Asr [troisième prière de la journée] et celle du Maghreb.

    Pendant plus de trente minutes, cette clôture du ´´Burd’’ a été rythmée par des poèmes panégyriques à la gloire de celui qui est décrit comme étant la meilleure des créatures.

    Chapelets à la main, d’autres fidèles vivent ces moments par des invocations d’Allah et de son Prophète.

    Peu après la séance de clôture du ´´Burd’´, l’imam El Hadji Moustapha Sow a adressé un message à l’endroit des fidèles.

    ´´Nous remercions Allah de nous avoir accordé la santé pour pouvoir vivre ces dix premiers jours du mois de Mawlid marqués par le Burd’´, a-t-il déclaré.

    Il a par la suite formulé des prières pour un Sénégal de paix mais également à l’endroit des fidèles qui vont devoir partir à la cité religieuse de Tivaouane pour la célébration du Mawlid.

    Nichée dans la partie Sud de l’Île de Saint-Louis autrement appelée Sindoné, la mosquée Ihsaane a également clôturé sa traditionnelle ‘´Bourda’ˋ, en perspective de leur célébration de l’édition 2024 de Gamou-Mission Serigne Babacar Sy.

    Cette cérémonie de clôture a été présidée par l’imam ratib Serigne El Hadji Mouhammedou Abdoulaye Cissé, en présence également des fidèles.

    Dans sa causerie du chapitre 10 intitulé ´´Supplication’´ +prière instante faite avec soumission+, l’actuel Khalife de la famille de Serigne El Hadji Madior Cissé (1919-2007) a formulé des prières pour les fidèles mais aussi le Khalife général des tidjianes Serigne Babacar Sy Mansour pour qu’il puisse accomplir sa mission.

    Dans sa communication, le religieux est revenu sur le sens et la portée de ces dix jours de ´´Burd’´ marqués par des séances de proclamation des louanges à la gloire du Prophète Mohamed (PSL).

    La clôture du ´´Burd’´ a été également célébrée dans d’autres quartiers de la ville de Saint-Louis à l’image de Ndioloffène.

    À Saint-Louis, le gouverneur de la région Al Hassan Sall a assuré récemment que des dispositions étaient prises pour que l’ensemble des manifestations prévues dans le cadre du Maouloud se déroulent dans de bonnes conditions.

    Serigne El Hadji Madior Cissé, décrit comme un ´´mouqaddam’´ (grand disciple) de Serigne Ababacar Sy, est un érudit et chef religieux musulman appartenant à la confrérie tidjiane du Sénégal.

    Le Maouloud sera également célébré à Mpal, commune située dans l’arrondissement de Rao, par la famille du marabout El Hadji Mame Rawane Ngom.

    Au Sénégal, la célébration du Maouloud est prévue dans la nuit du 15 au 16 septembre.

    CGD/AKS/ADL

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les perspectives économiques dressées par le FMI et la célébration du Gamou au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les perspectives économiques dressées par le FMI et la célébration du Gamou au menu

    Dakar, 14 sept (APS) – Les journaux du week-end évoquent les perspectives économiques du pays dressées par le Fonds monétaire international (FMI) et se projettent sur la célébration dans la nuit du dimanche, du Mawlid, la commémoration de la naissance du prophète Mohamed (PSL).

     Le Fonds monétaire international (FMI), en raison de perspectives macroéconomiques ‘’difficiles’’ pour le Sénégal, prévoit maintenant une croissance du PIB réel de 6,0 % pour le pays à la fin de l’année, contre une estimation de 7,1 % faite en juin.

    ‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6,0 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7,1 % de juin 2024’’, déclare l’institution financière dans un communiqué publié à la fin du séjour à Dakar de quelques-uns de ses fonctionnaires.

    ‘’La croissance du secteur non-hydrocarbures devrait ralentir à 3,3 %, contre une projection antérieure de 4,8 %’’, ajoute le FMI, concernant les raisons pour lesquelles il dit s’attendre maintenant à une croissance moins élevée que celle prévue en juin pour la fin de l’année.

    Ses fonctionnaires ayant pris part à la revue annuelle conjointe avec le Sénégal affirment que l’inflation globale devrait atteindre en moyenne 1,5 % en glissement annuel.

    ‘’Le tableau noir du Fmi’’, résume à sa Une Walf Quotidien en indiquant que la plupart des voyants de l’économie sénégalaise sont au rouge, signe d’une situation économique difficile, selon la publication.

    Evoquant ‘’l’inquiétude du FMI’’, Le Quotidien pointe une ‘’faiblesse des marges de liquidité, le recours à des emprunts commerciaux externes coûteux à court terme’’.

    ‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7, 1 % de juin de la même année’’, détaille le journal.

    Un tableau dressé de façon à convaincre L’AS quotidien que le FMI prédit des perspectives sombres pour le Sénégal s’agissant notamment de sa situation économique.

    Edward Gemayel, le chef d’une mission du FMI dépêchée au Sénégal a relevé un ralentissement de l’économie au cours du premier semestre 2024 avant d’annoncer des perspectives difficiles pour le reste de l’année, mentionne la publication dans ses colonnes.

    Elle rappelle que le déploiement de cette mission entre dans le cadre de la poursuite des discussions entamées en juin dernier sur le programme économique des autorités, soutenu par les accords de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC).

    Pendant ce temps, Sud Quotidien s’intéresse à la célébration de la naissance du prophète Mohamed (PSL), en consacrant sa Une sur le déplacement en masse de fidèle en direction de Tivaouane, une ville de la région de Thiès considérée comme un des principaux foyers de la confrérie Tidiane.

    ‘’Cap sur Tivaouane’’, titre le journal en assurant que la cité religieuse sera encore l’un des points focaux du Gamou.

    ‘’Après la cloture du Burd hier (vendredi), les fidèles venus de tous les horizons continuent de converger vers la cité pour répondre à l’appel d’El Hadji Maodo Malick Sy (1855-1922). Le Mawlid, ou l’anniversaire de la nuit de naissance du prophète Mohamed (PSL) est célébrée dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre’’, rapporte le quotidien du groupe Sud Communication.

    Bes Bi opte de son côté évoque le thème de l’édition 2024 du Gamou de Tivaouane : ‘’la reproduction du modèle prophétique’’. Le journal rappelle ainsi à ses lecteurs que le choix de ce thème a été fait à partir d’une demande du khalife général des Tidiane, Serigne Mbaye Sy Mansour au comité d’organisation de l’évènement.

    Le Soleil a choisi de rendre compte de l’ambition du Sénégal se doter d’un centre spatial. Le quotidien souligne la volonté du gouvernement sénégalais de bâtir un véritable écosystème spatial à travers la création de ce centre.

    Une annonce du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, qui présidait vendredi la cérémonie consacrée du ‘’First satllite day’’, à Diamniadio, moins d’un mois après le lancement et la mise en orbite réussie du premier sattelite sénégalais, Gaïndé Sat 1 A  

    AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop prend acte de la dissolution de l’Assemblée nationale, ‘’une prérogative du chef de l’État’’

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop prend acte de la dissolution de l’Assemblée nationale, ‘’une prérogative du chef de l’État’’

    Dakar, 13 sept (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a déclaré, vendredi, avoir pris acte de la dissolution de cette institution, une mesure relevant d’‘’une prérogative du chef de l’État, qui en a usé’’.

    ‘’Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est une prérogative du chef de l’État, qui en a usé’’, a écrit M. Diop dans une déclaration parvenue à l’APS.

    ‘’J’en prends acte et rends grâce à Dieu, le Tout-Puissant, de m’avoir permis, durant ces deux années pleines de péripéties, de remplir mes fonctions de président de l’Assemblée nationale avec honneur, engagement et fidélité aux valeurs républicaines, morales et
    démocratiques’’, a-t-il ajouté.

    Amadou Mame Diop adresse en même ses remerciements au peuple sénégalais.

    ‘’En cet instant singulier, je rends un hommage appuyé au président Macky Sall que je n’aurai de cesse de remercier pour sa confiance inébranlable, ainsi qu’aux députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour leur loyauté’’, a-t-il affirmé.

    Les députés de la 14e législature ont bien exercé leur mission parlementaire, selon M. Diop. ‘’Ensemble, nous avons formé l’Assemblée nationale. Individuellement et collectivement, nous avons exercé, au nom du peuple, notre part de la souveraineté nationale’’, a-t-il écrit.

    Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dans un discours adressé jeudi à la nation, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et a annoncé l’organisation d’élections législatives prévues le 17 novembre prochain.

    Le groupe Benno Bokk Yaakaar, auquel appartient Amadou Mame Diop, disposait d’une courte majorité au sein de cette institution.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La construction du port de Ndayane va bientôt démarrer, selon DP World

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La construction du port de Ndayane va bientôt démarrer, selon DP World

    Dakar, 13 sept (APS) – Sultan Ahmed Bin Sulayem, le président-directeur général du groupe DP World, a annoncé, vendredi, à Dakar, le démarrage imminent de la construction du port multifonction de Ndayane, dans le département de Mbour (ouest).

    L’État du Sénégal a procédé en 2022 au lancement des travaux de ce port, qui sera implanté à environ 70 kilomètres de Dakar.

    Cette infrastructure va servir à décongestionner le Port autonome de Dakar.

    ‘’Nous avons signé le contrat avec l’entrepreneur et nous prévoyons de débuter bientôt. Nous avons commencé quelques travaux par le passé. Cette fois-ci, il s’agira de travaux à grande échelle’’, a assuré Sultan Ahmed Bin Sulayem à la fin réunion avec le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’J’ai eu une très bonne réunion avec le Premier ministre. Nous avons discuté et je l’ai informé de l’avancée du port de Ndayane, dont nous venons de signer le contrat de construction’’, a-t-il déclaré.

    L’homme d’affaires a dit partager la ‘’vision’’ qu’ont les autorités sénégalaises de ce projet d’infrastructure portuaire. ‘’Nous sommes une entreprise qui croit en l’économie du Sénégal, nous soutiendrons le gouvernement dans sa vision.’’

    Le président-directeur général de DP World, l’un des principaux opérateurs portuaires du monde, a promis de ‘’répondre aux attentes du gouvernement’’, concernant la construction du port de Ndayane.

    Il assure que ‘’le port de Ndayane sera l’un des principaux ports d’Afrique de l’Ouest’’.

    ‘’Le port est la porte d’entrée du pays […] Naturellement, lorsque vous disposez d’un port efficace et doté de grandes capacités, le pays va recevoir beaucoup de marchandises’’, a dit Sultan Ahmed Bin Sulayem.

    Un parc industriel en construction près du port de Ndayane

    Selon lui, le groupe DP World est fortement présent au Sénégal où il opère depuis seize ans. ‘’Lorsque nous avons commencé au Sénégal, nous n’avions pas plus de 200 conteneurs. Aujourd’hui, nous en traitons plus de 800.000.’’

    Sultan Ahmed Bin Sulayem signale que DP World est en train de construire un parc industriel à côté du port de Ndayane.

    Ce sera à l’image de ce que le groupe portuaire a fait à Dubaï, sa terre natale, au Royaume-Uni et ‘’dans de nombreux autres pays’’, a-t-il dit en parlant du même parc industriel.

    Le président-directeur général de DP World a dit que de nombreuses grandes entreprises souhaitaient s’implanter au Sénégal en perspective de la construction du port de Ndayane’’.

    La première pierre du port de Ndayane avait été posée le 03 janvier 2022 par le président de la République de l’époque, Macky Sall, avec un investissement de plus d’un milliard de dollar.

    CS/ASG/ADL/ESF

  • SENEGAL-RELIGION-ECONOMIE / Le Gamou, une aubaine pour les opérateurs économiques de Tivaouane

    SENEGAL-RELIGION-ECONOMIE / Le Gamou, une aubaine pour les opérateurs économiques de Tivaouane

    Par Momar Khoulé Ba

    Tivaouane, 13 sept (APS) – Le Maouloud, communément appelé Gamou, l’événement religieux qui commémore, ce dimanche, à Tivaouane, la naissance du prophète de l’Islam, Mouhammad (PSL), est une aubaine pour les acteurs économiques de cette cité religieuse.

    Dans ce foyer religieux situé dans la région de Thiès (Ouest), beaucoup d’activités économiques sont en plein essor à 48 heures de la célébration de la manifestation religieuse qui draine beaucoup de monde.

    Au-delà de son caractère religieux, cet évènement participe beaucoup à la redynamisation de l’économie de la ville de Tivaouane, devenue depuis deux semaines le point de convergence de nombreux fidèles.

    Une aubaine pour les opérateurs économiques évoluant dans les multiservices, l’immobilier et le transport qui réalisent un chiffre d’affaires important durant cette période de l’année.

    L’afflux de pèlerins venant du Sénégal et de l’étranger permet de donner un coup de fouet au secteur de l’immobilier. Ils prennent en location des chambres, des appartements ou des maisons pour vivre l’évènement dans de bonnes conditions.

    Certains bailleurs profitent de l’occasion pour louer leurs maisons à des prix très avantageux. C’est le cas de Mamadou Lamine Kane.

    Cet émigré installé à Tivaouane après avoir vécu plus de 25 ans en Europe, affirme gagner beaucoup d’argent, en mettant en location sa seconde maison avant, pendant et après le Gamou.

    Amadou Diagne, un habitant de Yembeul, un quartier de la banlieue dakaroise, vient prier tous les vendredis à Tivaouane. Chaque année, il prend en location une maison à Tivaouane pour loger sa famille, lors du “burd », ces séances de proclamation des louanges d’Allah et de son Prophète (PSL), qui se tiennent dix jours avant le Gamou.

    ‘’Je suis  là depuis  le 3 septembre, avant le démarrage du burd. La famille viendra avec la ration alimentaire et tout ce qui va avec pour bien vivre le Maouloud’’, dit-il.

    La mairie de Tivaouane profite aussi de l’événement religieux, en augmentant la recette municipale tirée des taxes.

    Des échauffourées ont opposé, le 5 septembre dernier, les forces de l’ordre aux  conducteurs de motos ‘’Jakarta’’, qui protestaient contre une interdiction de circuler et une nouvelle taxe de 26 000 francs CFA imposée par la mairie, en pleine période de préparation du Gamou.

    MKB/ASB/ADI/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Croissance du PIB : le FMI révise à la baisse ses prévisions pour le Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE / Croissance du PIB : le FMI révise à la baisse ses prévisions pour le Sénégal

    Dakar, 13 sept (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI), en raison de perspectives macroéconomiques ‘’difficiles’’ pour le Sénégal, prévoit maintenant une croissance du PIB réel de 6,0 % pour le pays à la fin de l’année, contre une estimation de 7,1 % faite en juin.

    ‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6,0 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7,1 % de juin 2024’’, déclare l’institution financière dans un communiqué publié à la fin du séjour à Dakar de quelques-uns de ses fonctionnaires.

    ‘’La croissance du secteur non-hydrocarbures devrait ralentir à 3,3 %, contre une projection antérieure de 4,8 %’’, ajoute le FMI, concernant les raisons pour lesquelles il dit s’attendre maintenant à une croissance moins élevée que celle prévue en juin pour la fin de l’année.

    Ses fonctionnaires affirment que l’inflation globale devrait atteindre en moyenne 1,5 % en glissement annuel.

    Le déficit du compte courant devrait se réduire à 12,7 % du PIB, en raison du démarrage de la production d’hydrocarbures dans un contexte de performance modérée des exportations non-hydrocarbures, signale la mission du Fonds monétaire international.

    Elle a relevé une ‘’absence de mesures budgétaires supplémentaires’’, à cause de laquelle ‘’le déficit devrait dépasser 7,5 % du PIB, bien au-delà des 3,9 % prévus dans le budget initial’’.

    Au Sénégal, le FMI constate une baisse des recettes et une augmentation des dépenses en subventions énergétiques et en paiements d’intérêts. ‘’Par conséquent, la dette de l’administration centrale devrait rester supérieure au critère de convergence de l’UEMOA fixé à 70 %.’’

    ‘’En l’absence de mesures supplémentaires, atteindre l’objectif de déficit de l’UEMOA à 3 % du PIB en 2025 prendrait plus de temps que prévu initialement’’, préviennent les fonctionnaires du Fonds monétaire international.

    ‘’Dans ce contexte, ajoutent-ils, les autorités [sénégalaises] sont encouragées à mettre en œuvre des mesures fortes, notamment la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées et coûteuses.’’

    Cette mesure devrait faciliter ‘’un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire et placer la dette publique sur une trajectoire résolument décroissante’’.

    ‘’En outre, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour traiter l’accumulation d’impayés envers les entreprises privées, en particulier dans les secteurs de la construction et de l’énergie. Un inventaire de ces passifs devrait être réalisé et un plan d’apurement, avec un calendrier crédible et transparent, devrait être mis en place pour garantir une résolution dans des délais raisonnables’’, conseille l’institution financière aux pouvoirs publics sénégalais.

    Elle estime que ‘’des efforts supplémentaires sont également nécessaires pour faire avancer le programme de réformes structurelles, notamment la révision de la formule de tarification des produits pétroliers, l’avancement du diagnostic des coûts de production de l’électricité, et l’amélioration de la viabilité financière de la société nationale d’électricité’’.

    ‘’S’agissant du secteur financier, le personnel du FMI se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’ensemble des mesures recommandées […] pour faciliter la sortie du pays de la ‘liste grise’’’, lit-on dans le communiqué.

    Il affirme que ‘’les autorités [sénégalaises] ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes qui sous-tendent le programme appuyé par le FMI’’.

    Le gouvernement sénégalais a ‘’également renouvelé [son] engagement pour la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité publique’’, en plus d’avoir assuré aux fonctionnaires du FMI qu’un ‘’audit général des finances publiques est en cours de finalisation’’.

    Les membres de la mission du Fonds monétaire international disent avoir eu des ‘’discussions franches et constructives’’ avec les autorités du pays qu’ils ont rencontrées, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et leur collègue Cheikh Diba, chargé des Finances et du Budget.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ESPACE-TECHNOLOGIES / Le chef de l’Etat promet de soutenir la recherche scientifique et technique

    SENEGAL-ESPACE-TECHNOLOGIES / Le chef de l’Etat promet de soutenir la recherche scientifique et technique

    Diamniadio, 13 sept (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a promis, vendredi à Diamniadio, d’accorder tout son soutien à la communauté scientifique et technique pour faciliter les travaux de recherches.

    ‘’J’invite la communauté scientifique et technique de notre pays à ne ménager aucun effort (…), à se mobiliser pour mettre à notre disposition des solutions technologiques que demandera la mise en œuvre du Projet. Je vous accorderai tout le soutien nécessaire. Il y va de la conquête indispensable de notre souveraineté’’, a-t-il déclaré.

    Le chef de l’Etat intervenait lors de la cérémonie du ‘’First satellite Day’’, organisée à la cité du Savoir, à Diamniadio. L’évènement marque ainsi le lancement avec ‘’succès » du premier satellite sénégalais (Gaindésat 1 A).

    Bassirou Diomaye Faye a salué l’organisation de cette cérémonie qui a permis de ‘’magnifier et de célébrer cette éclatante réussite’’ lors du lancement dans l’espace, le 16 août, aux Etats-Unis, du premier satellite du Sénégal (SAT1).

    Le chef de l’Etat a rappelé que le domaine spatial était un levier important de croissance économique, exhortant tous les acteurs, notamment les chercheurs et les universitaires à tout mettre en œuvre ‘’afin de propulser définitivement le Sénégal sur les rampes de la souveraineté, de la justice et du progrès’’.

    Il a félicité les équipes du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche de de l’innovation mais aussi les ingénieurs qui ont travaillé sur le projet de ce premier satellite sénégalais pour le travail ‘’exceptionnel accompli’’ et leur ‘’engament exemplaire’’ qui mérite la reconnaissance de la Nation.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a exhorté les professeures et encadreurs à continuer ‘’à cultiver le culte de l’excellence » dans les instituts et écoles d’ingénieurs.

    Le chef de l’Etat a annoncé qu’il va recevoir, ce vendredi soir, au Palais présidentiel, l’équipe qui a travaillé sur le projet du premier satellite du Sénégal (SAT1) pour les décorer.

    Il a annoncé pour consolider les performances réalisées, la mise en place prochaine d’un centre spatial doté de tous les équipements nécessaires pour le montage, l’assemblage, l’intégration, les tests et l’exploitation du satellite du Sénégal.

    Des membres du gouvernement, des officiels, des universitaires, ainsi que de nombreux élèves et étudiants en sciences et techniques et des partenaires ont pris part à la cérémonie.

    SG/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le FMI recommande aux autorités sénégalaises une ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Le FMI recommande aux autorités sénégalaises une ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées’’

    Dakar, 13 sept (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI), après avoir constaté un ralentissement de l’activité économique du Sénégal au premier semestre, dit s’attendre à des ‘’perspectives difficiles’’ pour le reste de l’année et recommande aux autorités du pays de recourir à ‘’des mesures fortes’’, dont la ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses’’.

    ‘’L’activité économique a ralenti au cours du premier semestre 2024, et les perspectives demeurent difficiles pour le reste de l’année’’, affirme l’institution financière sur son site Internet.

    Ce constat a été fait par des fonctionnaires du FMI, qui ont séjourné au Sénégal pendant une semaine.

    ‘’La position budgétaire devrait se détériorer en raison d’une baisse des recettes et de l’augmentation des dépenses en subventions énergétiques et en paiements d’intérêts’’, prédisent les membres de la mission du Fonds monétaire international à la fin de leur séjour.

    Ils recommandent au gouvernement sénégalais de prendre des ‘’mesures fortes, notamment la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses’’.

    De telles mesures ‘’sont nécessaires pour assurer un retour rapide à la cible de déficit de l’UEMOA et placer la dette publique sur une trajectoire résolument décroissante’’.

    Les membres de la mission ont rencontré des autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

    Les personnalités avec lesquelles ils ont discuté ‘’ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes qui sous-tendent le programme appuyé par le FMI et se tiennent prêtes à prendre des mesures vigoureuses pour remettre les finances publiques sur une nouvelle trajectoire de réduction du déficit et de l’endettement public’’.

    La mission de l’institution financière et les autorités locales ont poursuivi les discussions entamées en juin, concernant le programme économique sénégalais soutenu par des accords conclus par les deux parties dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit du FMI, pour un montant d’environ 1,5 milliard de dollars américains, à peu près 887,4 milliards de francs CFA.

    Le FMI rappelle qu’il entretient avec le Sénégal un programme de soutien à ‘’la résilience’’ et à ‘’la durabilité’’ de l’économie du pays, autour d’un budget d’environ 320 millions de dollars américains, quelque 189,3 milliards de francs CFA.

    ‘’L’économie sénégalaise a enregistré une croissance plus lente que prévue au cours du premier semestre de 2024. La croissance du produit intérieur brut réel s’est établie à 2,3 % au premier trimestre, et les indicateurs de conjoncture suggèrent un ralentissement similaire au deuxième trimestre’’, a relevé Edward Gemayel, le chef de la mission ayant séjourné au Sénégal.

    M. Gemayel signale que ‘’ce ralentissement reflète une activité plus faible dans les secteurs minier, agro-industriel, de la construction et, dans une moindre mesure, du secteur primaire’’.

    ‘’L’inflation globale a ralenti pour atteindre une moyenne de 2,2 % en glissement annuel au premier semestre de l’année, sous l’effet de la baisse des prix internationaux des matières premières et d’une demande intérieure modérée’’, a indiqué le fonctionnaire du FMI.

    Il constate que l’exécution budgétaire du Sénégal a révélé, à la fin du mois d’août, ‘’un manque à gagner significatif en termes de recettes, tandis que les dépenses sont restées globalement conformes aux prévisions’’.

    ‘’En conséquence, le déficit budgétaire s’est creusé et, en raison de la faiblesse des marges de liquidité, les autorités ont eu recours à des emprunts commerciaux externes coûteux à court terme’’, observe le Fonds monétaire international.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-ORGANISATION / Le Coskas, cheville ouvrière du Gamou et identité remarquable à Tivaouane

    SENEGAL-RELIGION-ORGANISATION / Le Coskas, cheville ouvrière du Gamou et identité remarquable à Tivaouane

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Ndèye Suzanne Sy

    Tivaouane,13 sept (APS) – A Tivaouane, fief de la confrérie tidiane, le Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas), cheville ouvrière du Gamou, l’événement religieux commémorant la naissance du prophète de l’Islam, Mohamed (PSL), fait figure d’une véritable identité remarquable.

    Reconnaissables à leurs tenues de couleur verte souvent assorties de chaussettes, les membres du COSKAS sont déployés dans toute la cité religieuse onze jours avant le Gamou. Et leurs tenues ne passe pas inaperçues.

    La ville de Tivaouane, à l’instar des autres foyers religieux soufis du pays, célèbre depuis plus d’un siècle (122e édition) le Maouloud, communément appelé Gamou au Sénégal. Cet événement religieux draine des milliers de fidèles qui viennent du Sénégal et de l’étranger.

    Au-delà des services de l’Etat qui se mobilisent pour gérer la forte concentration humaine, les autorités religieuses, en collaboration avec les services étatiques, mettent en place des dispositifs pour la prise en charge les questions de sécurité, d’hygiène, d’orientation, de santé, d’eau et d’électricité.

    A Tivaouane, des membres du Coskas assurent l’organisation interne des mosquées et des mausolées. Ils travaillent aussi en bonne entente avec les forces de l’ordre pour rendre fluide la circulation des disciples à l’entrée et aux alentours d’autres lieux d’affluence, comme les domiciles des marabouts.

    Mis en place en 1968, ce comité compte divers profils dans ses rangs : des agents des sapeurs-pompiers, des médecins, des enseignants, des commerçants, des opérateurs économiques, des chefs de service, entre autres. Tous se portent volontaires pour œuvrer à la réussite de l’événement religieux phare de Tivaouane.

    La grève des étudiants de 1968 comme point de départ

    En 1938, un cercle restreint d’hommes engagés auprès du khalife d’alors, Serigne Babacar Sy, fils d’El Hadj Malick Sy, l’initiateur du Gamou de Tivaouane, s’étaient chargés d’organiser la célébration de la naissance du prophète Mohamed (PSL).  

    Sous le khalifat de Serigne Abdou Aziz Sy ‘’Dabakh’’, ce comité devint plus actif en 1968, l’année de la grève fameuse déclenchée  par les étudiants sénégalais.

    A l’occasion de cette édition, seuls 25 policiers avaient été mobilisés pour sécuriser le Gamou. La raison était liée à un manque d’effectif, la police étant plus occupée à venir à bout du mouvement estudiantin.

    C’est alors que Serigne Cheikh Tidiane Sy demanda à Serigne Mansour de recourir à de jeunes pensionnaires de “daara’’ (écoles coraniques), pour épauler les 25 agents de police déployés à Tivaouane, raconte Serigne Babou, secrétaire à l’organisation d’Ahlou Soufa, une section du Coskas.

    Au début, seules 71 personnes furent sélectionnées. Elles étaient toutes originaires de Thiès, à l’exception de l’une d’entre elles qui était d’un âge avancé et qui venait de la ville de Rufisque. Au fil des ans, le comité atteignit plus de 5.000 membres.

    Le gonflement de ses rangs lui impose alors une plus grande organisation interne, à travers la mise en place de plusieurs commissions. Elles sont dédiées à la manutention, aux tentes, aux bâches, à la plomberie, aux équipements, sans compter les commissions chargées des différents compartiments des mosquées, dont les mausolées des défunts khalifes et de leurs proches.

    ‘’La foi, la discipline et la discrétion’’ comme devise

    S’ils savent à quelle heure ils commencent leurs activités, les membres du Coskas ne se fixent en revanche aucune limite de temps pour leur achèvement. Tant qu’il y a des tâches à accomplir, ils restent sur le terrain, et sont visibles dans les mosquées, les mausolées, les rues menant au cœur de la ville, les édifices accueillant du monde. Ils orientent les fidèles, organisent les files dans les mosquées, distribuent les mets aux fidèles et escortent les autorités religieuses de la ville.

    Ici, la discipline et discrétion sont les deux maîtres mots. La foi en bandoulière, les membres du Coskas accomplissent, sans grande difficulté, leurs tâches.

    Elimane Niang, un résident de Thiès membre du Coskas, indique que pour intégrer le comité, il faut de prime abord ‘’être tidiane, être membre d’un dahira et se conformer à la devise qu’est la foi, la discipline et la discrétion’’.

    Aucune distinction de sexe ni d’âge n’est faite au sein du comité, où enfants, jeunes et vieux sont traités de façon identique.

    Pour eux, la retraite n’existe pas en religion. ‘’Il y a des personnes âgées à qui on demande de rester à la maison, mais elles refusent en disant que tant qu’elles seront en vie, elles accompliront la volonté de Serigne Babacar Sy’’, dit-il, pour justifier la présence de personnes âgées parmi les membres du Coskas. 

    Pour ce disciple, le comité, comme son nom l’indique, est une marque identitaire de la famille d’El Hadj Malick Sy. ‘’On ne le retrouve qu’à Tivaouane. Il s’agit d’un legs de nos grands-pères, de nos pères et aujourd’hui, nous sommes fiers d’œuvrer pour le khalife actuel’’.

    Il y a une quarantaine de commissions : ordre, réserve, réception, entre autres. Rien que la commission ordre compte 600 membres.

    Une source de financement du Maouloud

    En plus de s’investir pour le bon déroulement du Gamou, les membres du Coskas, par leurs cotisations, financent des activités menées durant cet événement religieux.

    ‘’Avant, les membres déboursaient 1.000 francs CFA, en guise de cotisation annuelle. Nous nous sommes rendu compte que les temps ont changé. Sous l’égide de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, il a été décidé que tout membre actif versera désormais 10 000 francs par an’’, confie Alassane Niang, vice-président de Ahlou Soufa.

    La symbolique et l’historique de la couleur

    Cette contribution pécuniaire concerne les membres en tenue, sur le terrain. Ce qui n’a rien à voir avec les membres de soutien au Coskas. Cet argent, en plus des contributions des sections régionales, constitue le budget du COSKAS.

    Toute une symbolique entoure le choix des couleurs des tenues du Coskas. Le marron était choisi par les membres fondateurs du Coskas, pour les uniformes. Elle a dû céder la place au fil des ans, au bleu.

    ‘’Après la mise en place du Coskas, les responsables morales avaient porté leur choix sur le marron. Le choix de la couleur bleue a été en vogue, s’en est suivi le vert clair qui a fini par marquer les esprits. Si on dit vert, on évoque le vert du Coskas’’, explique le vice-président de la commission ordre dudit comité.

    Beaucoup de gens ont fini par penser que c’était la ‘’marque déposée du Coskas, renvoyant à la couleur de l’Islam’’, ajoute-t-il.

    Cette année, avec l’accord de leur responsable moral Moustapha Sy Al Amine, petit-fils de Serigne Babacar Sy, il a été commandé des tenues de couleur marron, assortie d’images de parapluies de couleur verte.

    L’exigence qui accompagne ce choix est qu’il est formellement interdit de garnir les tenues et  que les parapluies miniaturisés ne doivent pas être couchés. Tout membre qui enfreint cette consigne se verra privé de badge, prévient le responsable de l’ordre. Une sanction lourde pour ces sentinelles de la Tjaniyya qui, sans relâche, œuvrent avec passion et fierté, n’espérant que la reconnaissance du khalife.

    NSS/ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DEVELOPPEMENT / Des épisodes pluvieux accompagnés d’orages durant la deuxième décade du mois de septembre

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DEVELOPPEMENT / Des épisodes pluvieux accompagnés d’orages durant la deuxième décade du mois de septembre

    Ziguinchor, 13 sept (APS) – Les prévisions météorologiques annoncent des épisodes pluvieux accompagnés d’orages sur l’ensemble du territoire durant la deuxième décade du mois de septembre, avec une intensité plus accentuée au sud, au centre et sur le littoral.

     »A la suite d’une pause, les activités pluvio-orageuses reprendront sur tout le territoire national durant la période du 14 au 16, avec des épisodes plus intenses au Sud, au Centre et sur le littoral », a indiqué Youssouf Mandiang, observateur à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

    Il s’exprimait, jeudi, lors d’une réunion du Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) national, en mission de terrain avec les points focaux de Ziguinchor sur les activités agrométéorologiques.

    A Ziguinchor, l’arachide est en gynophorisation, le maïs en début d’épiaison, le mil-sorgho et le riz de plateau en montaison, le riz de bas-fond en pleine reprise, le niébé et la patate douce au stade de pleine ramification, et le manioc en bourgeonnement.

    La situation phytosanitaire renseigne que 250 hectares  sont prospectés durant cette première décade de septembre dans la commune de Adéane, plus précisément à Baghagha et sur l’axe Ziguinchor-Mpack, dans les villages de Faghote et Mandina Thierno.

     »Aucune nouvelle infestation n’a été observée. Nous suivons toujours l’évolution du criquet puant (zonocerus variegatus) dans les villages de Fanghote et de Mandina Thierno », a assuré Maty Thiam, du service de l’élevage. Elle signale que les conditions sont toujours favorables aux foreurs de tiges et demande aux producteurs de rester vigilants.

    Le représentant du Commissariat à la sécurité alimentaire a indiqué qu’au cours de la première décade du mois de septembre, les prix des différentes spéculations n’ont pas subi de variation notable. En termes de disponibilité, le marché affiche un bon niveau d’approvisionnement des stocks.

    Les Eaux et Forêts ne sont pas en reste, car  »les activité de reboisement se poursuivent dans les communes de Ziguinchor et de Enampore avec la réalisation de plantations massives au niveau des écoles, des quartiers et d’autres services publics et des plantations linéaires au niveau des axes routiers’’.

    Pour le secteur de la pêche, les collectes de données sur les débarquements indiquent que 166 360 kg de poissons sont débarqués pour une valeur commerciale estimée à 111 597 450 francs Cfa. Les espèces dominantes sont l’ethmalose, le barracuda et la sole longue.

    Selon les mêmes statistiques, 12 252 kg de crustacés ont été débarqués pour une valeur commerciale estimée à 32 672 300 francs Cfa.

    Le service de la pêche mène un suivi du programme de renouvellement annuel des permis de pêche artisanale.

    Le GTP regroupe plusieurs secteurs d’activités, notamment les services de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), l’hydraulique, la santé, l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar), la presse, le Centre de suivi écologique (CSE), entre autres.

    SBS/OID/ASG