Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 10 septembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 10 septembre 2024

    Dakar, 10 sept (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

    Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

    Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

    Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.

    L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

    Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

    Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

    Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

    L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

    Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

    Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

    Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

    Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

    S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

    Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

    Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
    • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
    • Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024. 

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris la décision suivante :

    • Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-AGRICULTURE-SINISTRE / Kédougou : les eaux du fleuve Gambie envahissent des champs de céréales  

    SENEGAL-AGRICULTURE-SINISTRE / Kédougou : les eaux du fleuve Gambie envahissent des champs de céréales  

    Kédougou, 10 sept (APS) – Les eaux du fleuve Gambie se sont déversées sur des champs de céréales de la région de Kédougou (sud-est), après que ce cours d’eau a dépassé de 19 centimètres sa cote d’alerte, a constaté le correspondant de l’APS.

    ‘’Le fleuve Gambie a débordé et s’est déversé dans nos champs de maïs et d’arachide […] Nos champs sont complétement endommagés’’, s’est alarmé Thomas Makassouba, propriétaire d’un champ situé au bord du fleuve.

    Bangaly Dioula Ba, un cultivateur habitant la ville de Kédougou, a vu la crue du fleuve envahir ses champs de maïs et d’arachide. ‘’Six hectares’’, dit-il en parlant de la superficie des cultures envahies par les eaux fluviales.

    ‘’Tous nos champs ont été dévastés par les inondations. Pas à Kédougou seulement. Les paysans des villages de Samécouta et Mako […] ont perdu leurs cultures’’, a déploré M. Ba.

    Le débordement du fleuve Gambie, survenu à la suite de fortes pluies, a isolé plusieurs villages de la région de Kédougou, dont certains se trouvent dans la commune de Dimboli.

    ‘’Les populations de Dimboli sont dans une situation très difficile […] La circulation des personnes et des biens est bloquée’’, a fait remarquer Fodé Keïta, le maire de cette commune.

    Les villages de Dialaya 1, Dialaya 2, Niamana, Roundé Bara, Bara, Kabaya, Sinthiou Malème, Tambacoumala sont les plus affectés par la crue, selon M. Keïta.

    Le fleuve Gambie a dépassé de 19 centimètres sa cote d’alerte à Kédougou, a déclaré le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda (est), Mamadou Diop, dans un message adressé mardi à l’APS.

    Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a signalé dans un communiqué ‘’des risques de débordement du fleuve’’ Gambie à Kédougou.

    À la suite du communiqué du ministère, le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda déclare qu’‘’un débordement s’en est […] suivi’’.

    ‘’La cote d’alerte a été […] dépassée de 19 centimètres’’, a écrit Mamadou Diop dans un message adressé au correspondant de l’APS à Kédougou.

    Si ‘’cette tendance à la hausse’’ se poursuit, ‘’une onde de crue se propagera tout au long du fleuve, et une montée du niveau d’eau sera notée dans les prochaines stations hydrométriques, celles de Mako, Simenti et Gouloumbou’’, a prévenu M. Diop.

    Dans son communiqué, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement invite les populations vivant près du fleuve à ‘’observer une vigilance maximale’’.

    PID/FKS/ESF/MTN

     

  • SENEGAL-EAU-HIVERNAGE / Kédougou : le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte

    SENEGAL-EAU-HIVERNAGE / Kédougou : le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte

    Kédougou, 10 sept (APS) – Le fleuve Gambie a dépassé de 19 centimètres sa cote d’alerte à Kédougou, dans le sud-est du Sénégal, a déclaré le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda (est), Mamadou Diop, dans un message adressé mardi à l’APS.

    Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a signalé dans un communiqué ‘’des risques de débordement du fleuve’’ Gambie à Kédougou.

    À la suite du communiqué du ministère, le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda déclare qu’‘’un débordement s’en est […] suivi’’.

    ‘’La cote d’alerte a été […] dépassée de 19 centimètres’’, a écrit Mamadou Diop dans un message adressé au correspondant de l’APS à Kédougou.

    Si ‘’cette tendance à la hausse’’ se poursuit, ‘’une onde de crue se propagera tout au long du fleuve, et une montée du niveau d’eau sera notée dans les prochaines stations hydrométriques, celles de Mako, Simenti et Gouloumbou’’, a prévenu M. Diop.

    Dans son communiqué, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement invite les populations vivant près du fleuve à ‘’observer une vigilance maximale’’.

    PID/MYK/ESF/MTN

  • SENEGAL-ASSURANCES / Le taux de pénétration des assurances est faible au Sénégal, moins de 2 %   

    SENEGAL-ASSURANCES / Le taux de pénétration des assurances est faible au Sénégal, moins de 2 %   

    Dakar, 10 sept (APS) – Le taux de pénétration des assurances, qui détermine la contribution des assurances au produit intérieur brut, est de moins de 2 % au Sénégal, un taux ‘’faible’’, a indiqué, mardi, à Dakar, le directeur général du groupe Sanlam-Allianz, Ababacar Diaw.

    ‘’Je pense que le rapport des Sénégalais avec les assurances est assez faible, au vu du taux de pénétration qui est de moins de 2 %’’, a dit M. Diaw lors d’une cérémonie officielle marquant la fusion de la compagnie d’assurances sud-africaine Sanlam avec l’allemande Allianz.

    ‘’Notre marché fait à peu près 200 milliards à 250 milliards de francs CFA. Si on s’amuse à diviser le marché de l’assurance non-vie, qui est de 171 milliards en 2023, par les 18 millions de Sénégalais, on aurait une moyenne annuelle de 1.000 francs CFA par Sénégalais’’, a-t-il fait remarquer pour montrer que le marché de l’assurance est ‘’faible’’ dans le pays, où il ne progresse ‘’que de 8 % depuis dix ans’’.

    Ababacar Diaw déclare, concernant la fusion des deux groupes, que ‘’cette opération, au-delà de l’amélioration à l’accès aux produits d’assurance innovants et de qualité, permettra de contribuer à l’accroissement de la protection économique et sociale de millions de Sénégalais’’.

    Selon M. Diaw, le groupe Allianz, qui opère dans de nombreux pays du monde, a un chiffre d’affaires de 152 milliards de dollars américains, et la compagnie d’assurances Sanlam, également présente dans plusieurs pays, 20 milliards de dollars américains.

    Les deux entreprises ont constitué le groupe Sanlam-Allianz pour ouvrir ‘’une nouvelle ère’’ et ‘’apporter une valeur ajoutée substantielle au marché des assurances du Sénégal’’, a-t-il dit.

    La société Sanlam-Allianz, née de cette fusion, opère dans 27 pays d’Afrique, selon son directeur général.

    Au Sénégal, la nouvelle compagnie d’assurances emploie une ‘’centaine de travailleurs’’ dont la moyenne d’âge est de 40 ans, selon son directeur général. Les femmes représentent 47 % de cet effectif.

    La fusion de Sanlam avec Allianz augure de belles perspectives en termes de création d’emplois, selon Ababacar Diaw.

    ‘’Nous avons de grandes ambitions d’extension […] Cela va nécessiter d’autres ressources humaines à recruter sur le marché’’, a-t-il dit.

    CS/ABB/ESF

  • SENEGAL-MIGRATION-DRAME / Naufrage à Mbour : le capitaine de la pirogue de migrants arrêté (source policière)

    SENEGAL-MIGRATION-DRAME / Naufrage à Mbour : le capitaine de la pirogue de migrants arrêté (source policière)

    Mbour, 10 Sept (APS) – Le capitaine de la pirogue de migrants qui a chaviré dimanche au large de Mbour a été arrêté par des éléments de la brigade de recherches de Saly, a appris l’APS de source policière.

    L’homme âgé de 52 ans a été arrêté lundi aux environs de 18 heures après exploitation de canaux de renseignements et présenté à la Division de lutte contre la traite des personnes, a indiqué la source.

    Il a expliqué aux enquêteurs avoir décidé d’organiser ce voyage pour amener ses quatre enfants en Espagne et pouvoir lui-même se soigner sur place.

    ‘’Avant le départ, la pirogue contenait 86 personnes, des amis et parents qui m’ont contacté pour que j’embarque leurs enfants. Mais des gens arrivaient et montaient à mon insu. Ce qui a fait évoluer le nombre de passagers’’, a-t-il dit à la police.

    Quatre rescapés et neuf corps ont été repêchés parmi les dizaines de candidats à l’émigration qui avaient pris place à bord de la pirogue.

    DOB/ABB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le lancement de ‘’Nouvelle responsabilité’, le parti de l’ancien PM Amadou Ba, en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le lancement de ‘’Nouvelle responsabilité’, le parti de l’ancien PM Amadou Ba, en exergue

    Dakar, 10 sept (APS) – Le lancement, lundi, de ‘’Nouvelle responsabilité’’, le parti politique nouvellement créé par l’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, la mort de 16 personnes dans un accident de la circulation survenu à Ndangalma, dans la région de Diourbel (centre) et le chavirement d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, à Mbour, sont les sujets les plus en vue dans la livraison des quotidiens de ce mardi.

    L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a officiellement lancé, à Dakar, sa formation politique dénommée ‘’Nouvelle Responsabilité’’, actant la rupture avec l’Alliance pour la République (APR, opposition), le parti de l’ancien président de la République, Macky Sall.

    ‘’Amadou lance la Nouvelle responsabilité, écrit à ce propos Bès bi. Le 9-9 pour du neuf’’ en allusion à la date du 9 septembre 2024, jour du lancement de +Nouvelle responsabilité+ qui deviendra son parti politique’’.

    Le journal retient surtout ce propos d’Amadou Ba, qui déclare que « ce ne sera pas un parti de plus, ni pour une élection, mais un parti du peuple’’.

    ‘’Amadou Ba prône une +une nouvelle démarche+’’, titre pour sa part Sud Quotidien. Citant l’ancien Premier ministre, le journal souligne que ‘’ce parti est une réponse favorable [adressée] à ses sympathisants qui, depuis son échec à l’élection présidentielle, ont lancé de nombreux appels pour qu’il crée sa propre formation politique’’.

    ‘’En attendant le lancement de son parti. Amadou Ba mijote son projet’’, titre Le Quotidien. ‘’L’heure est venue d’agir’’, ‘’Je ne crée pas un parti pour une élection’’, déclare l’ancien chef du gouvernement dans des propos repris par ce journal.

    Revenant sur la création du parti (NR), Walf Quotidien écrit ‘’ Amadou Ba prend ses responsabilités’’. Le journal annonce que ‘’l’ancien Premier ministre compte lancer dans les jours à venir sa formation politique’’, ajoutant qu’il en a jeté les fondements, lundi, lors d’une cérémonie à laquelle plusieurs caciques de Benno Bokk Yaakar, l’ancienne mouvance présidentielle, ont pris part.

    ‘’Initiatives menant à la création de son parti. Amadou Ba trace enfin sa voie’’, souligne L’As, tandis que Direct News met à sa une : ‘’Lancement de son parti à King Fahd. Amadou Ba dessine sa nouvelle voie’’.

    Le Soleil, quant à lui, observe que ‘’6 mois après sa défaite à la présidentielle. Amadou Ba jette les bases de son futur’’.

    Vox Pop rappelle ses ‘’déboires avant la présidentielle’’, comme  »le report de l’élection, les accusations de corruption’’ et de titrer : ‘’ Amadou solde ses comptes’’.

    Le journal ajoute qu’il a démenti les accusations qu’on lui a prêtées ‘’sur la présumée corruption de juges du Conseil constitutionnel pour recaler des candidats dont Karim Wade’’, le fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade (2000-2012).

    A sa une, Le journal Les Echos écrit ‘’Amadou Ba ignore royalement Macky’’ Sall, relevant qu’ »’il n’a cité à aucun moment le nom de son ancien mentor politique’’. Dans des propos repris par cette publication, le candidat malheureux déclare ‘’j’étais contre le report de la présidentielle’’, ‘’tout ce qui s’est dit sur la corruption des juges est inexact’’.

    Yoor Yoor évoque de son côté ‘’une coïncidence troublante avec le début de la reddition des comptes’’ annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko. ‘’Amadou Ba cherche-t-il refuge sous un parapluie politique ?’’, s’interroge la publication.

    Les quotidiens sont par ailleurs revenus sur l’accident de la circulation à Ndangalma dans le département de Bambey ayant causé la mort de 16 personnes.

    L’As parle d’‘’Horreur au village de Ndama’’, en rapportant que ‘’ 16 personnes meurent calcinées dans une collision entre un bus et un camion’’, hier lundi 9 septembre 2024, au village de Ndama, localité située entre Ndangalma et Khombole.

    ‘’Ndangalma rallonge la liste macabre’’, écrit à sa Une Rewmi quotidien. La publication précise que ‘’lundi, le choc entre un bus et un camion a occasionné la mort de 16 personnes et une vingtaine de blessés, dont certains dans un état grave’’.

    Les journaux ont également mis en exergue le chavirement à Mbour d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière.

    Le journal Enquête parle d’une ‘’tragique banalisation’’, à propos de ‘’l’émigration clandestine et des morts en cascade’’.

    Selon la publication, ‘’trente candidats à l’émigration irrégulière périssent à Mbour, des dizaines de personnes portées disparues, aucune réaction de l’Etat’’

    ‘’ On a touché le fond’’, titre Source A revenant sur l’accident de la circulation à Bambey et le chavirement de la pirogue transportant 200 migrants de Mbour.

    Évoquant ces drames en série entre mer et routes, Le Soleil écrit que ‘’25 vies [ont été] fauchées à Mbour et près de Bambey en moins de 24 heures’’.

    Le quotidien de Hann est en outre revenu sur le nouveau pool financier du tribunal de Dakar et affiche : ‘’Reddition des comptes, mode d’emploi’’, avec les éclairages de Yakham  Lèye, le directeur des Affaires criminelles des Grâces.

    ASB/SKS/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION / Moustapha Guirassy : « Il est impératif de repenser notre approche de l’éducation »

    SENEGAL-EDUCATION / Moustapha Guirassy : « Il est impératif de repenser notre approche de l’éducation »

    Sedhiou, 10 sept (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a souligné l’impératif pour le Sénégal de ‘’repenser’’ son ‘’approche de l’éducation’’ dans le contexte d’un ‘’monde en constante évolution’’.

    Désormais, ‘’il est crucial d’associer les élèves aux réunions d’échange, de réflexion et de prise de décision’’, a-t-il préconisé en présidant, lundi, à Sédhiou une réunion du comité régional de développement (CRD). Cette démarche leur permet de s’exprimer pleinement et de se sentir acteurs de leur propre éducation, a-t-il fait valoir.

    Il a profité de ce CRD consacré à la rentrée scolaire, pour revenir sur plusieurs programmes devant déboucher sur une réforme profonde du système éducatif pour répondre aux enjeux de l’heure. L’un d’eux porte sur le modèle Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) dont sera doté chaque département du pays.

    Il a aussi évoqué le lancement du programme ‘’Nouvelle initiative de transformation humaniste de l’éducation’’ (NITHE). Selon le ministre de l’Education nationale, ce programme représente un ‘’tournant majeur’’ pour le système éducatif sénégalais’’, en ce sens qu’il s’agit d’évoluer vers une véritable société éducative.

    Il a également présenté le programme “Allô Prof”, ‘’une plateforme innovante’’ où les élèves peuvent échanger directement avec leurs professeurs via une ligne verte. Ce service permet selon lui aux élèves de discuter des difficultés rencontrées au cours de leurs études, favorisant ainsi un « soutien personnalisé et immédiat ».

    Il juge par ailleurs que l’introduction des langues nationales dans le système éducatif sénégalais représente « une avancée significative pour améliorer la compréhension des apprentissages mais aussi permettre aux élèves d’apprendre dans leur langue maternelle ». Tout en facilitant l’acquisition des connaissances, l’introduction des langues nationales renforcent également leur identité culturelle et leur confiance en eux.

    Cette approche permet de surmonter les barrières linguistiques qui peuvent entraver la communication entre enseignants et élèves, rendant ainsi l’enseignement plus inclusif et efficace, a-t-il dit. 

    Il précise que ces initiatives visent à créer un environnement éducatif inclusif et performant, où chaque enfant peut s’épanouir et développer pleinement son potentiel.

    Au terme de la rencontre, le ministre de l’Éducation nationale, accompagné notamment du ministre de l’Artisanat, Mountaga Diao, a rassuré les intervenants en répondant à leurs préoccupations concernant les nombreux défis auxquels fait face le système éducatif.

    Parmi ces préoccupations figurent notamment les abris provisoires, le manque de salles de classe, l’insuffisance des tables-bancs, le déficit et la formation des enseignants.

    Le ministre a souligné l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables à ces problèmes, en mettant en place des infrastructures modernes et en revoyant les ressources allouées à l’éducation.

    Moustapha Mamba Guirassy a également annoncé des mesures spécifiques pour améliorer les conditions d’apprentissage, telles que la construction de nouvelles salles de classe, l’acquisition de mobiliers scolaires adéquats et le recrutement de nouveaux enseignants qualifiés.

    Selon le ministre, ces initiatives visent à garantir un environnement éducatif propice à l’épanouissement des élèves et à la qualité de l’enseignement.

    OB/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale autorise le chef de l’État à ratifier la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière 

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale autorise le chef de l’État à ratifier la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière 

    Dakar, 9 sept (APS) – Les députés ont adopté, lundi, à l’unanimité le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention dite de Niamey de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière.

    Cette convention adoptée en juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale n’était jusque-là ratifiée que par onze pays africains, a souligné la ministre de l’intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, venue défendre le projet de loi au nom du gouvernement.

    Elle entrera en vigueur 30 jours après la réception par le président de la commission de l’Union africaine de la quinzième ratification ou adhésion, a-t-elle précisé.

    La discussion générale, entamée un peu après 19 heures, a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en présence du ministre en charge des Relations avec les institutions Yankhoba Diémé et du secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur Amadou Chérif Diouf.

    Dans le document faisant l’exposé des motifs de ce projet de loi, il a été dit que cette convention, dont le but est de transformer en opportunité le partage des frontières par les Etats tout en facilitant la délimitation et la démarcation des frontières inter-Etats, vise, également, à développer la coopération transfrontalière au niveau local, régional et sous régional.

    La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a expliqué que cette convention constitue un moyen de règlement pacifique des différends frontaliers, de transformation des zones frontalières en éléments catalyseurs de la croissance, de l’intégration socioéconomique et politique du continent.

    Elle a aussi parlé d’un  »instrument juridique qui promeut la paix, et la stabilité à travers la prévention des conflits, l’intégration du continent et l’approfondissement de son unité ».

    La convention de Niamey permettra également une  »meilleure coordination des actions en zones frontalières, en facilitant le partage d’informations et de renseignements », a poursuivi Yassine Fall.

    En la ratifiant,  »notre pays réaffirme son engagement à se conformer aux normes internationales et communautaires relatives à la suppression de tout obstacle juridique, administratif, culturel ou technique susceptible d’entraver le renforcement et le bon fonctionnement de la coopération transfrontalière », a-t-elle notamment expliqué aux députés.

    La réciprocité des visas, le coût élevé des frais de visas, la portabilité des droits sociaux, la situation de sénégalais à Dakhla, parmi les préoccupations des députés 

    La discussion générale qui a duré plus de quatre heures d’horloge a été l’occasion pour les députés d’interpeller le gouvernement sur les difficultés que rencontrent les Sénégalais de la diaspora pour l’obtention de documents administratifs notamment la confection de passeports et de cartes d’identité.

    C’est le cas par exemple de la députée Aminata Ndao basée au Mali. Elle a notamment interpelé le ministre sur l’organisation de  »missions régulières » pour la confection de ces documents administratifs.

    Elle a aussi demandé plus de soutien pour le  »rapatriement de Sénégalais décédés à l’étranger ».

    Le député Abass Fall a de son côté axé son intervention sur la présence dit-il de  »plus en plus constatée de communautés étrangères notamment des jeunes et des femmes qui s’adonnent à la mendicité » dans la capitale sénégalaise.

    Les drames de la migration, les Sénégalais en situation irrégulière dans le désert marocain, la réciprocité de visas, figurent parmi les sujets les plus abordés lors de ce débat en plénière.

    Le député Aly Mané s’est attardé sur la question des  »refus de visas et les tracasseries pour l’obtention d’un rendez-vous dans les ambassades à Dakar à travers des intermédiaires qui demandent des sommes d’argent conséquentes aux usagers ».

    Il a ainsi plaidé pour le  »remboursement, tout au moins partiel, des frais engagés dans la demande de Visa en cas de refus ».

    Le député n’a pas manqué de faire un lien entre les difficultés d’obtention de visas et le phénomène de l’émigration irrégulière comme alternative.

    Ibrahima Diop, député de l’Europe du Nord et du centre,  a invité l’État du Sénégal à travailler à la  »portabilité des droits sociaux des travailleurs sénégalais basés à l’étranger ».

     »Nous sommes dans un monde mouvant  », a-t-il dit, notant que le travailleur sénégalais qui a pris sa retraite en France est tenu de vivre plus de six mois sur le terroir français pour percevoir sa pension.

    Sur ce point, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a rappelé que cette réciprocité nécessite la signature d’une convention bilatérale ou multilatérale.

    Yassine Fall a tenu à assurer également que le Sénégal était en train de s’activer sur cette question.

    Mohamadou Mansour Kébé a plaidé pour l’érection d’un  »ministère plein » dédié aux Sénégalais de l’extérieur. 

    Selon lui, un  »département doté d’un budget conséquent et des moyens humains permettrait une meilleure prise en charge des difficultés des Sénégalais de l’extérieur ».

    Sa collègue Adji Diarra Mergane a plaidé aussi pour l’octroi de  »budgets d’assistance » dans les ambassades en vue de pouvoir voler au secours de certains Sénégalais qui se trouveraient en difficultés dans des pays de résidence ou de transit.

    Des discours, aux allures d’une fin de législature, ont, par moment, accompagné la prise de parole de beaucoup députés demandant pardon à leurs collègues, avec une courtoisie presque inhabituelle lors des séances plénières. 

    Deux ans après l’installation des députés, le président de la République en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, a la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale.

    Une éventualité agitée à mesure que les différends entre l’exécutif et l’institution parlementaire, l’opposition parlementaire incarnée par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), majoritaire à l’Assemblée nationale, ont continué à croître.

    SMD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba lance ‘’Nouvelle Responsabilité’’, sa formation politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba lance ‘’Nouvelle Responsabilité’’, sa formation politique

    Dakar, 9 août (APS) – L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a officiellement lancé, lundi, à Dakar, sa formation politique dénommée ‘’Nouvelle Responsabilité’’, actant la rupture avec l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall, a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement de ce parti politique s’est déroulée sous un imposant chapiteau aménagé dans un hôtel de Dakar. Il fallait jouer des coudes pour accéder au lieu de la manifestation. Des militants et des figures politiques des douze ans de présidence de Macky Sall ont notamment pris part à la rentrée politique d’Amadou Ba.

    ‘’Je réponds à l’appel du peuple’’, a dit d’emblée Amadou Ba devant des militants acquis sa cause.

    ‘’Depuis la dernière campagne électorale, de nombreux appels ont été lancés pour que je crée ma propre formation politique. Je vous ai entendus, je vous ai compris et après mille réflexions, j’ai décidé de répondre à cet appel’’, a poursuivi M. Ba.

    Avec verve, il a martelé devant ses militants que NR ‘’sera fondée sur l’écoute, le dialogue, l’action et la responsabilité et va participer activement à la construction d’un avenir commun’’.

    Selon lui, la Nouvelle responsabilité ‘’sera un outil pour répondre aux aspirations les plus profondes de notre peuple, pour défendre la justice sociale, la paix et la prospérité partagée’’.

    ‘’Ensemble, nous allons amorcer une démarche qui repose sur le dialogue avec toutes les composantes de la société’’, a promis l’ancien chef du gouvernement sous Macky Sall.

    Une des figures de proue de l’ancien régime, Amadou Ba arrivé deuxième du dernier scrutin présidentiel estime que le Sénégal ‘’traverse une période de grandes attentes, des défis économiques et sociaux innombrables’’.

    ‘’Plus que jamais, l’heure est venue d’agir. Oui, agir, non pas avec précipitation, mais avec discernement, méthode et détermination’’, a-t-il encore dit.

    Il a promis de poser des bases solides en faisant des consultations larges avant de formaliser la création de ce parti ‘’qui incarne notre nouvelle responsabilité’’.

    ‘’Je vous propose d’entamer ensemble cette démarche. Nous allons d’abord dialoguer, rencontrer les forces vives de la nation, ceux et celles qui m’ont soutenu, ceux et celles qui m’ont accordé leur confiance, mais aussi ceux et celles qui ne m’ont pas encore compris ou qui hésitent’’, a-t-il souligné.

    Il a demandé à ses partisans d’adopter ‘’une démarche différente de manière réfléchie et inclusive’’. Amadou Ba a promis de mettre en avant ‘’l’écoute et le dialogue’’ avant tout.

    ‘’Ce qui construit un pays ne se fait pas en quelques jours ou quelques semaines’’, a-t-il estimé.

    Il considère sa nouvelle formation politique comme un parti n’étant pas l’émanation d’une élite, mais plutôt celle du peuple tout entier, enraciné dans les réalités du terrain’’.

    ‘’Au-delà des ambitions personnelles, ce parti sera au service d’une vision collective, ancrée dans les réalités de notre pays’’, a souligné l’ancien ministre des Affaires étrangères.

    AFD/MTN/AKS

  • SENEGAL-MIGRANTS-DRAME /  Mbour : cinq nouveaux corps sans vie repêchés, les rescapés libérés (préfet)

    SENEGAL-MIGRANTS-DRAME /  Mbour : cinq nouveaux corps sans vie repêchés, les rescapés libérés (préfet)

    Mbour, 9 sept (APS) – Cinq nouveaux corps sans vie ont été repêchés lundi au large de Mbour (ouest) où une pirogue transportant des migrants a chaviré dimanche soir, a appris l’APS de source officielle lundi.

    Ces cinq nouveaux corps portent à neuf le nombre de dépouilles mortelles sorties des eaux depuis le début des opérations de recherches. Ces dépouilles sont acheminées  à la morgue de l’hôpital Thierno Mansour Barro. Les corps sans vie sont ceux de quatre hommes et cinq femmes.

    « Nous avons trouvé au niveau de la morgue neuf corps sans vie. Les rescapés ont été libérés et l’hôpital est en train de faire l’identification des corps sans vie en relation avec la police, et tous les rescapés ont été libérés », a indiqué à l’APS le préfet de Mbour, Amadou Diop.

    ‘’Sur les neufs morts, il y a cinq hommes et quatre femmes’’, a-t-il précisé.

    Selon le chef de l’exécutif départemental, ‘’les corps remis à leurs familles ont été identifiés comme étant ceux d’habitants de Mbour’’.

    ‘’Il y a trois corps sans vie identifiés qui sont de Mbour. Il y a d’autres qui sont de Touba, du Mali’’, a relevé Cheikh Issa Sall, le maire de la ville Mbour.

    Parmi les victimes, figure une collégienne de 18 ans, a-t-il indiqué.

    Amadou Diop a indiqué que ‘’les recherches se poursuivent toujours avec les équipes de la Marine nationale et des Sapeurs-pompiers’’, pour retrouver d’autres corps sans vie.

    ‘’Nous allons poursuivre le travail de sensibilisation avec un plan de communication pour sensibiliser les populations des quartiers qui enregistrent le plus de départs, comme à Tafess’’, a poursuivi Amadou Diop.

    ‘’Ce phénomène est en train de nous vider de notre jeunesse. Tout le monde doit se mettre dans la sensibilisation pour espérer stopper cette hémorragie’’, a préconisé Cheikh Issa Sall.

    Le Préfet s’est rendu à l’hôpital de Mbour en compagnie des autorités territoriales, des chefs de services et du commissaire central de Mbour Barra Niang.

    DOB/ASG/MTN