Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le projet de loi de règlement pour la gestion 2022 retiré de l’ordre du jour de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale (officiel)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le projet de loi de règlement pour la gestion 2022 retiré de l’ordre du jour de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale (officiel)

    Dakar, 6 sept (APS) – Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a notifié, vendredi, à l’Assemblée nationale, le retrait du projet de loi règlement pour la gestion budgétaire de l’année 2022, a indiqué vendredi à l’APS, le ministre de l’Emploi, du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.

     »Le chef de l’Etat à travers un second courrier a informé l’Assemblée de la décision de l’exécutif de retirer le projet de loi de règlement pour la gestion 2022. Ce qui a été accepté par le bureau de l’institution parlementaire », a-t-il fait savoir dans une vidéo transmise à l’APS à l’issue d’une réunion de la Conférence des présidents des groupes parlementaires à laquelle il avait pris part.

    Selon Yankhoba Diémé, l’Assemblée nationale a accepté de revoir le calendrier de sa troisième session extraordinaire ouverte jeudi à l’initiative du président de la République.

    Il a ainsi dit que la journée samedi sera consacrée aux travaux de commissions  tandis que celle du lundi va être rythmée par les plénières.

    Les députés vont ainsi examiner le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adopté à Malabo, le 27 juin 2014.

    Les parlementaire vont également se pencher sur le projet de loi relatif à la création de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). 

    AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Tenue de la DPG le 13 septembre : l’Assemblée nationale se plie à la décision du Chef de l’Etat

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Tenue de la DPG le 13 septembre : l’Assemblée nationale se plie à la décision du Chef de l’Etat

    Dakar, 6 sept (APS) – L’Assemblée nationale a déclaré vendredi avoir pris acte de la décision du président de la République de fixer au vendredi 13 septembre 2024 la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, a appris l’APS de l’institution parlementaire.

    Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion de son bureau et de celle de la conférence des présidents des groupes parlementaire, l’Assemblée nationale souligne que la décision du chef de l’Etat s’inscrit en droite ligne de la tradition républicaine.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Faye avait plus tôt dans la journée adressé une lettre au président de l’Assemblée nationale dans laquelle il fixait au 13 septembre la date de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Le président de la République, conformément à ses prérogatives constitutionnelles et à l’histoire du Sénégal, a informé l’Assemblée nationale dans une lettre en date du 6 septembre 2024 de la tenue le vendredi 13 septembre de la DPG, conformément au règlement intérieur de l’institution parlementaire en son article 97’’, avait annoncé à l’APS, Yankhoba Diémé, le ministre de l’Emploi, du Travail et des Relations avec les institutions.

    Un nouveau développement dans ce qui a pris les allures d’un bras de fer entre le pouvoir et l’opposition parlementaire, incarnée par la coalition Benno Bokk Yakaar, majoritaire à l’Assemblée nationale.

    Jeudi, une réunion de la Conférence des présidents des groupes parlementaires a débouché sur la convocation des députés en séances plénières à partir de lundi pour l’examen de trois projets de loi, suivi mercredi de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Cette réunion a été organisée dans la foulée de l’ouverture le même jour de la troisième session extraordinaire de l’année 2024 convoquée par le président de la République qui s’est appuyé sur ses prérogatives constitutionnelles.

    La session extraordinaire, ouverte à l’initiative du président de la République, se tient après que les députés de Benno Bokk Yaakaar (opposition) ont déposé une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.

    L’ouverture de ladite session extraordinaire a entraîné la suspension du processus qui devait conduire à l’examen de la motion de censure. Selon l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure de Benno Bokk Yaakaar contre le gouvernement.

    Cette motion de censure découle d’un bras de fer entre le pouvoir exécutif et l’opposition parlementaire.

    Dans cette confrontation, l’Assemblée nationale a rejeté, lundi, un projet de modification de la Constitution qui visait à dissoudre le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), deux assemblées consultatives.

    Après avoir ‘’pris acte’’ de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’État a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, deux hauts responsables de partis politiques membres de Benno Bokk Yaakaar.

    AKS

  • AFRIQUE-FOOTBALL / Eliminatoires CAN 2025 : le Sénégal tenu en échec par le Burkina Faso, 1-1

    AFRIQUE-FOOTBALL / Eliminatoires CAN 2025 : le Sénégal tenu en échec par le Burkina Faso, 1-1

    Dakar, 6 sept (APS) – Le Sénégal a fait match nul, 1-1, contre le Burkina Faso, vendredi à Diamniadio, en match  comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025.

    Les Lions ont bien eu du mal contre les Étalons qui ont été difficiles à manœuvrer, comme s’y attendait d’ailleurs le coach du Sénégal, Aliou Cissé.

    Dès le début du match, les Burkinabè n’ont pas été tendres avec les Sénégalais. Ils voulaient, d’entrée, afficher leurs ambitions dans un match joué à l’extérieur.

    Sans dominer, le Sénégal va quand même ouvrir le score à la 16e mn grâce à Sadio Mané.

    Le joueur d’Al-Nassr, en Arabie Saoudite, a profité d’une récupération haute de l’attaquant de Chelsea (Angleterre), Nicolas Jackson, pour se retrouver seul devant le gardien burkinabè, Hervé Kouakou Koffi, et inscrire le but sénégalais.

    Devant des Étalons résistants, les Lions vont continuer à se créer des occasions, sans pouvoir les concrétiser. Le score n’évoluera plus jusqu’à la fin de la première période.

    Au retour des vestiaires, les Burkinabé vont continuer à mettre la pression sur la défense du Sénégal.

    Heureusement pour les Lions, les quelques occasions nettes de leurs adversaires sont repoussées par un solide Seyni Dieng.

    Les Sénégalais vont tenter par tous les moyens d’inscrire le deuxième, sans grande inspiration.

    L’entrée d’Ismail Jakobs et de Lamine Camara à la 75e mn va soulager quelques minutes l’équipe du Sénégal, avant que le Burkina Faso ne remette la pression sur les défenseurs sénégalais.

    Une pression qui va finir par payer, à la 95e mn, grâce à Bouda. Le Burkinabè, entré en cours de jeu, va profiter d’une maladresse de la défense sénégalaise pour égaliser de la tête.

    Le Sénégal va affronter, lundi, le Burundi, leader du groupe L.

    Les Burundais ont battu, jeudi, le Malawi (3-2) à Lilongwe.

    SK/OID 

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : une réunion de la conférence des présidents de groupe convoquée à 18 heures

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Assemblée nationale : une réunion de la conférence des présidents de groupe convoquée à 18 heures

    Dakar, 6 sept (APS) – Une réunion des présidents des groupes parlementaires a été convoquée ce vendredi après que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé une lettre au président de l’Assemblée nationale fixant au 13 septembre la date de la tenue de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, a appris l’APS de source officielle.

    La réunion à laquelle sont conviés les présidents du groupe Benno Bokk Yakaar (BBY, opposition), majoritaire à l’Assemblée nationale, celui de Yewwi Askan-wi (mouvance présidentielle) et le président du groupe Liberté, Démocratie et Changement (du Parti démocratique sénégalais) devrait  ainsi débattre du calendrier  de la session extraordinaire à la lumière du dernier développement lié à cette lettre adressée au président de l’institution parlementaire par le chef de l’Etat.

    AKS/ASG

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le président Faye fixe au 13 septembre la date de la tenue de la DPG

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le président Faye fixe au 13 septembre la date de la tenue de la DPG

    Dakar, 6 sept (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a adressé vendredi une lettre au président de l’Assemblée nationale dans laquelle il fixe au 13 septembre la date de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé à l’APS, Yankhoba Diémé, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    ‘’Le président de la République, conformément à ses prérogatives constitutionnelles et à l’histoire du Sénégal, a informé l’Assemblée nationale dans une lettre en date du 6 septembre 2024 de la tenue le vendredi 13 septembre de la DPG conformément au règlement intérieur de l’institution parlementaire en son article 97’’, a-t-il notamment indiqué lors d’un entretien téléphonique.

    Il s’agit d’un nouveau développement dans ce qui a pris les allures d’un bras de fer entre le pouvoir et l’opposition parlementaire, incarnée par la coalition Benno Bokk Yakaar, majoritaire à l’Assemblée nationale.

    Jeudi, une réunion de la Conférence des présidents des groupes parlementaires a débouché sur la convocation des députés en séances plénières à partir de lundi pour l’examen de trois projets de loi, suivi mercredi de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Cette réunion a été organisée dans la foulée de l’ouverture le même jour de la troisième session extraordinaire de l’année 2024 convoquée par le président de la République qui s’est appuyé sur ses prérogatives constitutionnelles.

    La session extraordinaire, ouverte à l’initiative du président de la République, se tient après que les députés de Benno Bokk Yaakaar (opposition) ont déposé une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.

    L’ouverture de ladite session extraordinaire a entraîné la suspension du processus qui devait conduire à l’examen de la motion de censure. Selon l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure de Benno Bokk Yaakaar contre le gouvernement.

    Cette motion de censure découle d’un bras de fer entre le pouvoir exécutif et l’opposition parlementaire.

    Dans cette confrontation, l’Assemblée nationale a rejeté, lundi, un projet de modification de la Constitution qui visait à dissoudre le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), deux assemblées consultatives.

    Après avoir ‘’pris acte’’ de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’État a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, deux hauts responsables de partis politiques membres de Benno Bokk Yaakaar.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVES / A Matam, les jeunes se mobilisent pour reverdir leurs terroirs

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVES / A Matam, les jeunes se mobilisent pour reverdir leurs terroirs

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Nabadji Ciwol, 6 sept (APS) –  Des jeunes de Thilogne, Bokidiawé, Agnam Goly et Sinthiou Mogo, des villages du département de Matam (nord), regroupés en associations, se sont engagés bénévolement à reverdir leurs terroirs pour faire face à l’avancée du désert et au changement climatique, a constaté un reporter de l’APS.

    Au village de Sinthiou Mogo, dans la commune de Nabadji Ciwol, les jeunes ont décidé de mettre en place une association dénommée ‘’Mogo village vert’’. Son lancement est prévu le 7 septembre prochain, coïncidant avec la journée nationale  »Setal sunu rééw » dans la région de Matam, dont la cérémonie sera présidée par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’L’initiative de lancer cette association vient du constat qu’à Sinthiou Mogo, nous faisons face de plus en plus aux effets du changement climatique, à l’aridité des sols. C’est pourquoi nous avons pris l’initiative de rendre notre environnement attrayant et d’apporter des réponses à ces phénomènes’’, a indiqué Adama Bousso, président de l’association ‘’Sinthiou Mogo village vert’’.

    ‘’Notre ambition est d’ériger une ceinture verte de 30 kilomètres. Nous voulons rendre notre commune belle et attrayante’’, a-t-il fait valoir, invitant les jeunes du village de Sinthiou Mogo à adhérer en masse à cette initiative citoyenne.

    A Agnam Goly, village situé à 25 kilomètres de la commune de Nabadji Ciwol, les jeunes s’activent également depuis deux ans dans des initiatives de reboisement pour freiner le processus de désertification.

    ‘’Nous avons fait des reboisements sur la place publique abritant les grandes prières des fêtes religieuses mais aussi le long de la route nationale numéro 2 traversant la commune des Agnam, sur plusieurs kilomètres’’, a dit Hamidou Tidiane Diop, un des membres fondateurs de l’association  »Thilogne ville verte ».

    Il a remercié l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte pour son encadrement technique et l’accompagnement des initiatives locales de reboisement.

    ‘’Au-delà de Agnam Goly, des jeunes de Bokidiawé, Thilogne ville verte, et d’autres villages du Fouta sont en train de mener des activités reboisement en vue d’ériger une ceinture verte contre l’avancée du désert et lutter contre la sécheresse’’, a-t-il signalé, lors d’une visite sur des sites reboisés par cette association, dans ce village de la commune de Agnam Ciwol.

    Les jeunes de Agnam Goly, dans le cadre des activités de reverdissement de leur village, ont aménagé également une pépinière pour la production de plants.

    AB/ASB/

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La « controverse » sur la date de la déclaration de politique générale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La « controverse » sur la date de la déclaration de politique générale en exergue

    Dakar, 6 sept (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS se font principalement l’écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’oppose leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    « Controverse autour d’une date », affiche Le Soleil. « La majorité fait le forcing », souligne Sud Quotidien. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale « à peine ouverte, jeudi 5 septembre, la majorité Benno met le pied sur l’accélérateur et décide de tenir les travaux de cette session en mode fast-track », écrit le journal.

    Dans cet esprit, les députés de l’opposition, majoritaires, ont fixé la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre prochain, « en porte-à-faux avec l’article 97 du règlement intérieur » de l’Assemblée nationale, lequel stipule que l’Assemblée nationale doit être informée « huit jours au moins avant la date retenue » pour le « grand oral » du chef du gouvernement, affirme Sud Quotidien.

    « A chacun sa date », les députés du parti Pastef, au pouvoir, ayant décidé  de leur côté que le chef du gouvernement va effectuer sa déclaration de politique générale le 13 septembre, observe Walfquotidien. Vox Populi évoque un « baroud d’honneur des députés de BBY », qui « veulent forcer le PM à tenir sa DPG le 11 septembre 2024 ».

    En conséquence de ces désaccords, la « tension est à son paroxysme » à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. L’As constate que « la date du 11 septembre pour la tenue de la déclaration de politique générale suscite un tollé chez les députés qui s’accusent mutuellement ». « Après le jeu, la ruse », titre ce journal, avant de pointer la persistance des désaccords entre les deux camps.

    Le PM pourrait refuser de « se soumettre au diktat »

    « Les membres du groupe Yewwi Askan Wi parlent d’une violation du règlement intérieur et ceux de Benno Bokk Yaakaar dénoncent des artifices du nouveau régime pour se soustraire [à] ses obligations constitutionnelles », écrit L’As.

    « Une situation grosse de risque qui pourrait encore pousser le PM à refuser de se soumettre à un diktat du bureau de l’Assemblée [nationale]. Seulement, le chef de l’Etat veille au grain et se voit obligé au besoin de tordre le bras à son PM », explique le quotidien Kritik’.

    Sauf que rien ne semble garanti, laisse entendre L’info. Le Premier ministre fera-t-il vraiment face aux députés, pour la traditionnelle déclaration de politique générale, s’interroge ce journal.

    Source A conforte les doutes à ce sujet en signalant que les députés de Yewwi Askan Wi « prévoient de demander au Premier ministre de ne pas se présenter à l’Assemblée nationale à cette date ».

    Tribune, de son côté, estime que « le piège se referme sur le Premier ministre qui manœuvre pour ne pas [aller à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale] ». « Sonko attendu le 11, mais les doutes persistent », ajoute Bès Bi Le jour. « La peur d’un 11 septembre », peut-on lire sur la manchette de ce journal.

    Les prochaines législatives, « un enjeu majeur »

    Il reste que la programmation de la déclaration de politique générale au 11 septembre constitue une « revanche » pour les députés de Benno Bokk Yaakaar, juge le quotidien Les Echos, selon lequel l’exécutif « voulait jouer avec le temps pour dissoudre l’institution parlementaire », à partir du 12 septembre.

    Le Mandat estime que d’une manière générale, le peuple sénégalais est « victime de sa classe politique ». « Les différents acteurs politiques qui incarnent les différentes institutions de la République ne s’entendent que sur leurs désaccords. Le peuple dans tout cela est étranglé par les problèmes du quotidien », écrit le journal.

    « Après des débuts assez pacifiques, l’animosité et la discorde entre le régime sortant de Macky Sall et celui entrant du président Bassirou Diomaye Faye refont surface. Les élections législatives à venir constituent, sous ce rapport, « un enjeu majeur », analyse L’Observateur.

    Enquête avertit contre les risques d’une  »crise politico-juridique », en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, avec des conséquences sur le processus législatif, le vote de la loi de finances et la déclaration de politique générale. 

    BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Panification : l’Etat envisage d’affecter des terres à la culture de céréales locales (ministre)

    SENEGAL-ECONOMIE / Panification : l’Etat envisage d’affecter des terres à la culture de céréales locales (ministre)

    Dakar, 5 sept (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a annoncé, jeudi, que l’Etat du Sénégal envisage de dédier des terres cultivables à la culture des céréales locales utilisées dans la fabrication du pain, afin de ‘’booster’’ leur production.

    Il participait, par visio-conférence, à l’ouverture officielle de la semaine nationale du pain aux céréales locales, organisée par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS).

    ‘’Nous sommes même en train d’envisager d’allouer des terres cultivables dans l’objectif de voir comment booster la production et motiver les boulangers à utiliser plus de céréales locales dans la fabrication du pain’’, a déclaré Mabouba Diagne.

    Il a souligné que le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage est un partenaire ‘’stratégique’’ des boulangers.

    ‘’Ils sont en train de faire un excellent travail, non seulement pour nourrir la population, mais aussi participer à la sécurité alimentaire’’, a salué M. Diagne.

    La semaine nationale du pain aux céréales locales se tient du 5 au 7 septembre au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES). Son objectif principal consiste à sensibiliser sur la défiscalisation des farines de céréales locales et la modification de la loi sur l’incorporation des céréales locales.

    ‘’Nous avons priorisé le développement des chaînes de valeur en accordant une attention particulière aux céréales à forte consommation, et c’est dans cette perspective que s’inscrit la collaboration avec la Fédération nationale des boulangers du Sénégal et notre département’’, a souligné Ousmane Mbaye, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Au nom du ministre de l’Agriculture, il a affirmé que cette semaine arrive à ‘’point nommé’’, comme pour ‘’illustrer la pertinence’’ du partenariat entre la FNBS et le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    ‘’L’une des aspirations majeures de notre département consiste à préserver les équilibres économiques et la dynamisation de l’économie rurale’’, a précisé M. Mbaye.

    Il a rappelé que la souveraineté alimentaire et nutritionnelle des populations constitue l’un des objectifs du gouvernement en matière d’agriculture et de développement.

    ‘’Changer nos habitudes alimentaires pour une souveraineté alimentaire’’ est le thème sous lequel est placée la semaine nationale du pain aux céréales locales.

    Cette initiative de la FNBS est soutenue par le Projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles de Feed the Future Sénégal (PSS), financé par l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.

    L’objectif ultime des organisateurs est de réduire la dépendance à la farine de blé importé et de renforcer les conditions nécessaires à la souveraineté alimentaire.

    ‘’La panification peut contribuer à cette souveraineté alimentaire dans la mesure où, en utilisant plus de céréales et plus de légumineuses dans la fabrication du pain, nous avons plusieurs impacts’’, a estimé Ibrahima Athie, directeur adjoint du Projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles de Feed the Future Sénégal.

    Selon lui, les producteurs qui fournissent la matière première vont gagner  »beaucoup plus d’argent » de même que les transformateurs.

    ‘’La boulangerie a un intérêt aussi à ce que ce projet de panification réussisse, mais les consommateurs aussi, car les aspects nutritionnels et les aspects sanitaires sont aussi extrêmement importants’’, a dit M. Athie.

    MFD/OID/SKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va fixer, cet après-midi, le calendrier de l’examen de trois projets de loi et la date de la DPG d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va fixer, cet après-midi, le calendrier de l’examen de trois projets de loi et la date de la DPG d’Ousmane Sonko

    Dakar, 5 sept (APS) – Les présidents des trois groupes parlementaires de l’Assemblée nationale vont se réunir cet après-midi pour fixer le calendrier des plénières prévues pour l’examen de trois projets de loi et la date de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, a-t-on appris jeudi du président de ladite institution, Amadou Mame Diop.

    M. Diop a annoncé cette réunion lors de l’ouverture de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

    Cette session a eu lieu à l’initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui, usant de ses prérogatives constitutionnelles, a demandé aux députés de se réunir ce jeudi.

    Les présidents des groupes Benno Bokk Yaakaar (majoritaire), Yewwi Askan Wi (dominé par Pastef, le parti du chef de l’État) et Liberté, démocratie et changement (dirigé par le PDS) vont se retrouver pour fixer les dates auxquelles ces textes seront examinés par la commission des lois d’abord, en séances plénières ensuite. L’ordre de passage des projets de loi a déjà été défini par le chef de l’État.

    Un projet de règlement de la gestion 2022 de l’institution parlementaire fait partie des textes à examiner.

    L’un des projets de loi a été élaboré pour autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière. Les parlementaires vont également examiner un projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme.

    Les présidents des trois groupes parlementaires vont également fixer la date à laquelle aura lieu la DPG du Premier ministre devant les députés.

    Un bras de fer entre le pouvoir exécutif et l’opposition parlementaire

    La session extraordinaire ouverte ce jeudi à l’initiative du président de la République se tient après que les députés de Benno Bokk Yaakaar ont déposé une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.

    L’ouverture de ladite session extraordinaire a entraîné la suspension du processus qui devait conduire à l’examen de la motion de censure.

    Selon l’article 84 de la Constitution, l’ouverture de cette session extraordinaire bloque la procédure de la motion de censure de Benno Bokk Yaakaar contre le gouvernement.

    Cette motion de censure découle d’un bras de fer entre le pouvoir exécutif et l’opposition parlementaire.

    Dans cette confrontation, l’Assemblée nationale a rejeté, lundi, un projet de modification de la Constitution qui visait à dissoudre le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), deux assemblées consultatives.

    Après avoir ‘’pris acte’’ de la décision de l’institution parlementaire, le chef de l’État a limogé, mercredi, la présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, deux hauts responsables de partis politiques membres de Benno Bokk Yaakaar.

    Cette dernière a échoué à faire élire l’ancien Premier ministre Amadou Ba à la présidence de la République, le 24 mars dernier. Elle a fait élire Macky Sall en 2012 et en 2019.

    FD/AKS/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le FOCAC, une étape clé du renforcement des relations sino-africaines (Bassirou Diomaye Faye)

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le FOCAC, une étape clé du renforcement des relations sino-africaines (Bassirou Diomaye Faye)

    Dakar, 5 sept (APS) – Le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) marque une étape clé dans le renforcement des relations entre l’Empire du milieu et le continent africain, a souligné, jeudi, le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, co-président de l’évènement.

    ‘’Le FOCAC marque une étape clé dans le renforcement des relations entre la Chine et l’Afrique, avec des engagements concrets en faveur de l’industrialisation, de l’agriculture, de l’énergie et du numérique’’, a-t-il indiqué dans un message publié sur le réseau social X.

    Le président Faye, qui participe à l’évènement aux côtés d’une cinquantaine de dirigeants africains, a assuré que le Sénégal et la Chine partagent une vision commune de développement et de coopération mutuellement bénéfique.

    ‘’Ensemble, nous continuerons à bâtir des projets structurants qui amélioreront la vie de nos populations’’, a-t-il ajouté, tout en tenant à ‘’remercier chaleureusement le président Xi Jinping pour l’accueil exceptionnel et la parfaite organisation de ce sommet’’. 

    AKS/ASG