Catégorie : AZERBAIDJAN 2024

  • AZERBAIDJAN-FINANCE-CLIMAT / Action climatique : seuls 2,4 % des financements climatiques sont alloués aux jeunes

    AZERBAIDJAN-FINANCE-CLIMAT / Action climatique : seuls 2,4 % des financements climatiques sont alloués aux jeunes

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Bakou, 20 nov (APS) – La jeune championne du climat pour la COP 29 en Azerbaïdjan, Leyla Hasanova, juge insuffisants les 2,4 % des fonds climatiques alloués aux enfants et aux jeunes.

    ‘’Ce n’est tout simplement pas suffisant, parce que le financement climatique adapté à l’âge doit être un élément central de notre démarche commune’’, a-t-elle déclaré.

    Elle s’exprimait lors d’un point de presse en présence de plusieurs personnalités de haut rang des instances de la COP, dont le secrétaire exécutif du secrétariat de la CCNUCC, Simon Stiell.

    ‘’Nous travaillons en étroite collaboration dans l’unité avec le secrétariat exécutif de la CCNUCC et avec nos collègues des présidences des COP précédentes et à venir, pour mieux intégrer ce rôle de champion du climat dans le système’’, a-t-elle indiqué.

    ‘’Ensemble, nous cherchons à renforcer la continuité de l’action climatique en faveur des enfants et des jeunes’’, a-t-elle ajouté. Elle considère que ce sujet est si important qu’il ne doit pas être à la mode d’année en année.

    Leyla Hasanova a exhorté les parties à garder les jeunes au cœur de leurs discussions dans les jours à venir dans le cadre de la COP 29.

    ‘’Nous appelons toutes les parties à élaborer des plans climatiques adaptés à l’âge et impliquer de manière significative les jeunes dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’exécution de ces plans’’, a-t-elle plaidé.

    ‘’Alors que nous favorisons l’action en augmentant le financement climatique, j’exhorte toutes les parties prenantes à trouver des moyens d’orienter les ressources vers les jeunes et les enfants vulnérables’’, a-t-elle réitéré.

    Lancée le 11 novembre, la 29e Conférence des parties qui se déroule à Bakou du 11 au 22 novembre 2024 est dans sa dernière ligne droite pour trouver un nouvel accord chiffrée et ambitieux sur le financement, un des piliers de l’action climatique mondiale.

    AB/SKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-EAU-MONDE-ASSAINISSEMENT / Accès à l’eau: Dakar et Abu Dhabi se mobilisent pour accélérer la réalisation de l’ODD 6

    SENEGAL-EAU-MONDE-ASSAINISSEMENT / Accès à l’eau: Dakar et Abu Dhabi se mobilisent pour accélérer la réalisation de l’ODD 6

    Bakou, 20 nov (APS) – Le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, et son homologue émirati Abdulla Balalaa, ministre-adjoint des Affaires étrangères chargé de l’Energie et du Développement durable, ont co-présidé mardi une cérémonie organisée en perspective de la Conférence des Nations unies sur l’eau prévue en 2026, un événement destiné à accélérer la réalisation de l’ODD 6 qui vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement d’ici 2030, en particulier pour les populations vulnérables.

    Organisée en marge des sessions de la 29e Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au pavillon des Emirats arabes unis, cet évènement a été l’occasion pour ces deux pays co-organisateurs de la Conférence des Nations unies sur l’eau en 2026, de revoir les réponses aux défis liés à l’eau et au climat.

     »La Conférence des Nations unies sur l’eau prévue en 2026 que le Sénégal co-organise avec les Emirats arabes Unis (EAU), vise à susciter une ambition et un engagement accrus de la part de la communauté internationale pour créer des alliances, générer des solutions adéquates et mettre en œuvre des actions en vue d’accélérer les progrès vers la réalisation de l’ODD 6’’, a dit le ministre sénégalais de l’Environnement, Daouda Ngom.

    En présence de plusieurs spécialistes de l’eau, M. Ngom a ajouté que  »cette Conférence devra lancer un dialogue intergouvernemental régulier et systématique sur l’eau, en veillant à ce que, même au-delà des cadres temporels tels que l’Agenda 2030, l’eau reste une priorité sur l’agenda politique mondial et qu’elle soit intégrée dans les processus intersectoriels pertinents ».

    Il s’est félicité du fait que le Sénégal et les Émirats arabes Unis partagent ‘’une vision commune’’ sur l’importance cruciale de l’eau.

    ‘’Nous comprenons tous les deux les défis pressants auxquels nos populations sont confrontées en matière de sécurité hydrique, que ce soit en raison du changement climatique, de la croissance démographique ou de la pression sur les ressources en eau’’, a-t-il souligné.

    Daouda Ngom a assuré que le Sénégal est mobilisé et engagé avec les Émirats arabes unis pour conduire ce processus avec l’ensemble des parties prenantes.

    Pour le ministre, c’est  »une occasion unique de catalyser des actions concrètes et des engagements politiques en faveur de l’eau et de l’assainissement’’.

    Il a préconisé de  »saisir cette opportunité pour placer ce sujet important au cœur de l’agenda mondial et mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir les initiatives visant à renforcer la résilience des communautés face aux défis de l’eau ».

    Daouda Ngom espère également que  »cette initiative accélère la mise en œuvre de l’ODD6 en particulier et de l’ambitieux agenda mondial de l’eau, en puisant sur l’immense potentiel de synergie d’actions qu’offre la stratégie onusienne sur l’eau et l’assainissement, le Water action agenda et les initiatives pertinentes développées à l’échelle des États et au niveau local ».

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a appelé à construire un avenir où chaque individu pourrait bénéficier de l’eau en tant que ressource vitale et un droit humain fondamental, contribuant ainsi à la réalisation des ODDs et à la prospérité mondiale.

    Dans cet esprit, a-t-il dit, la Conférence des Nations unies sur l’Eau en 2026 devrait produire des ‘’résultats concrets’’ visant à ‘’accélérer la réalisation de l’ODD 6.

    ‘’Ils permettront, sans doute, de stabiliser le Document de vision et la feuille de route de la conférence, dont une des étapes clés sera la réunion préparatoire de haut niveau prévue en fin 2025 à Dakar’’, a-t-il indiqué.

    Abdulla Balalaa, ministre-adjoint des Affaires étrangères chargé de l’Energie et du Développement durable des Émirats arabes unis, a déclaré que son pays est ravi de co-organiser avec le Sénégal la prochaine conférence des Nations unies sur l’eau en décembre 2026.

    ‘’Nous allons nous concentrer sur l’accélération de la mise en œuvre de l’ODD6 pour garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous’’, a-t-il assuré.

    Il a relevé que la crise de l’eau est déjà à nos portes. ‘’Actuellement, au moins 50 pour cent de la population mondiale, soit environ 4 milliards de personnes vivent dans des conditions de stress hydrique élevé pendant au moins un mois chaque année’’, a-t-il rapporté.

    ‘’Ces taux alarmants nécessitent une action coordonnée urgente et décisive. Heureusement nous connaissons l’ampleur du problème. Et nous disposons des outils entre nos mains collectives pour y remédier’’, a-t-il ajouté.

    AB/ADL/OID

  • AZERBAIDJAN-SENEGAL-MONDE-CLIMAT / COP 29 : Dakar appelle à un renforcement du Fonds spécial sur les pertes et préjudices (ministre)

    AZERBAIDJAN-SENEGAL-MONDE-CLIMAT / COP 29 : Dakar appelle à un renforcement du Fonds spécial sur les pertes et préjudices (ministre)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 19 nov (APS) – Le Sénégal appelle à un renforcement du Fonds spécial sur les pertes et préjudices et invite toutes les parties à la mobilisation pour des décisions fortes sur le financement climatique, a déclaré, mardi, le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.  

    M. Ngom intervenait ainsi à l’occasion du haut segment ministériel de la 29 e session de la Conférence des parties (COP29) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cette conférence, qui se déroule (11-22 nov) à Bakou, en Azerbaïdjan, est dédiée cette année à la finance climatique, un des piliers de l’action climatique mondiale.   

    ‘’Nous comptons sur son renforcement durant cette session dédiée à la finance climatique’’, a souligné Daouda Ngom, lors de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs délégations ministérielles de pays membres.

    Il a indiqué que ‘’le Sénégal invite toutes les parties à la mobilisation pour des décisions fortes sur un financement climatique adéquat et accessible, basé sur la subvention conséquente pour l’adaptation, les pertes et dommages (…)’’.

    Le but recherché est d’’’aller vers une transition juste, équitable et résiliente, tout en donnant une rémunération adéquate aux transactions carbone venant des pays en développement par la fixation d’un prix plancher’’, a-t-il précisé.

    Il estime que ‘’cet accompagnement pour permettre aux pays à faibles capacités d’adaptation de rester dans le concert des nations donnera plus d’impulsion collective pour l’engagement global de la neutralité carbone d’ici 2050’’.

    Adopté lors de la COP 28 à Dubaï, le Fonds pertes et dommages est conçu pour répondre aux pertes et dommages irréversibles subis par les pays dits en développement en raison des impacts du changement climatique. Il est évalué à environ 712 millions de dollars de promesses.

    Daouda Ngom a souligné que l’adoption du Fonds spécial sur les pertes et préjudices a germé comme une lueur d’espoir pour de nombreux pays impactés par les effets extrêmes du changement climatique.  

    En guise d’exemple, il a relevé que le Sénégal a mobilisé, ces derniers mois, via son budget, plus de 30 milliards de francs CFA, pour minimiser les pertes liées aux inondations et accompagner les sinistrés, tout en faisant face à des pertes d’habitats et d’infrastructures le long de ses 718 km de côte.

    Il a rappelé que ‘’les pays en développement sont désormais soumis à l’obligation de planifier un développement socioéconomique inclusif et durable avec des investissements pouvant être annihilés par un événement climatique extrême’’.

    ‘’Nos pays sont obligés de s’endetter pour faire face à des pertes et des préjudices, qui adviennent régulièrement. Cette situation n’est pas juste et doit être corrigée dans la nouvelle décision sur la finance’’, a-t-il encore souligné. Il estime que ‘’l’heure est à l’action’’ avec des financements accessibles et simples.

    ‘’Les financements et leur accessibilité doivent être simples et rapides pour la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau National (CDN), des Plans nationaux d’Adaptation (PNA) et des autres initiatives visant à renforcer la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre les pertes et dommages climatiques’’, a-t-il suggéré.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a relevé que le chemin parcouru de Rio 92 à Bakou est long, parsemé de défis. Mais il se réjouit de voir que ces trente-trois années d’endurance ‘’nous persuadent que la crise climatique devra être gérée dans l’épreuve de conjonctures’’. 

    Il a appelé l’Humanité  »à agir vite et bien », pour ne laisser en rade aucun pays. ‘’L’avenir radieux que nous voulons et la survie de l’espèce en dépendent’’, a-t-il soutenu.

    AB/ASG/ADL

     

     

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Négociations à la COP 29 : une feuille de route présentée pour des  »résultats probants »

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Négociations à la COP 29 : une feuille de route présentée pour des  »résultats probants »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 18 nov (APS) – Le président élu de la COP 29 Mukhtar Babayev a présenté, lundi, la feuille de route ainsi que les modalités de travail des délégués de sommet dans le but d’arriver à des ‘’résultats probants’’ et à un succès à Bakou.

    ‘’Cette semaine, nous allons continuer nos travaux pour terminer l’examen des questions en souffrance dans les cinq jours restants de la COP et que nous puissions terminer les travaux avec un succès le vendredi 22 novembre prochain, date de clôture de cette session ’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait à l’ouverture officielle de la cinquième plénière de la COP, en présence du secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Simon Stiell.

    ‘’Nous allons continuer les travaux pour nous rapprocher de résultats probants vendredi prochain en nous concentrant sur les consultations ministérielles, les questions politiques en souffrance, le travail technique, sur un ensemble limité de questions et des consultations supplémentaires de la présidence de la COP 29’’, a-t-il annoncé.

    Il a précisé que les consultations de la COP durant cette dernière ligne droite du sommet seront axées sur les contributeurs du nouvel objectif collectif quantifié sur la finance climatique avec tous les groupes de négociateurs.

    ‘J’invite donc les parties à continuer de travailler sur le nouvel objectif quantifié de finance de l’action climatique et sur les questions spécifiques pour soumettre un projet de décision, d’ici à ce mardi soir’’, a-t-il exhorté.

    Mukhtar Babayev a souligné que la COP 29 ne peut pas rester silencieuse sur la question du travail d’atténuation. ‘’Nous allons, à ce sujet, examiner cette question sur tous les angles pour arriver à un résultat en matière d’atténuation’’, a-t-il indiqué.

    Il a annoncé des consultations sur l’objectif mondial d’adaptation et sur les questions liées à l’article 6, paragraphes 2 et 4 de l’Accord de Paris.

    Il a indiqué que le Brésil, hôte de la COP 30 et le Royaume Uni, vont appuyer la présidence de la COP 29 pour arriver à un ensemble de ‘’résultats négociés’’ de haut niveau, à Bakou.

    Le président élu de la COP 29 a en outre informé que les consultations ministérielles vont commencer aujourd’hui immédiatement après cette plénière.

    D’autres consultations porteront sur le mécanisme international de Varsovie sur les pertes et préjudices associés aux impacts des changements climatiques,  les questions techniques additionnelles sur le bilan mondial et les questions de genre.

    Le programme de travail des Emirats arabes unis (EAU) pour une transition juste, ou encore les besoins de financement de l’Afrique sont aussi au menu des dernières discussions, selon la présidence de la COP 29.

    L’actuel ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles d’Azerbaïdjan a exhorté toutes les parties à examiner ces négociations dans un esprit de coopération et de compromis. ‘’Les enjeux ici, sont très élevés pour ralentir la procédure ou des discussions qui vont s’ériger en obstacles’’, a-t-il prévenu.

    Le secrétaire exécutif de la CCNUCC, Simon Stiell, a exhorté les délégués à achever les questions les moins compliquées afin d’avoir plus de temps pour adopter les décisions les plus politiques.

    ‘’La présidence de la COP 29 vient de nous soumettre son approche afin d’arriver à la ligne d’arrivée. Il est important que nous accomplissions des progrès. Nous n’irons de l’avant que si les parties acceptent de progresser parallèlement. Relever vos manches et mettons-nous au travail’’, a encouragé M. Stiell.

    AB/ASG/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-CLIMAT / Marché carbone : Dakar invite les pays africains à s’accorder sur un prix plancher

    SENEGAL-AFRIQUE-CLIMAT / Marché carbone : Dakar invite les pays africains à s’accorder sur un prix plancher

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 18 nov (APS) – Le Sénégal propose aux pays africains de travailler en vue d’’’imposer un prix plancher adéquat sur le marché du carbone’’ dans le but de ‘’soutenir’’ la transition climatique, a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Cheikh Saad-Bouh Diop.

    ‘’Nous demandons que l’Afrique travaille pour imposer un prix plancher adéquat sur le marché du carbone pour soutenir notre transition climatique’’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait dimanche lors d’une réunion de coordination et d’harmonisation. Cette rencontre, organisée par la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN), porte sur les positions africaines aux négociations sur le climat de la 29e session de la Conférence des parties. Cette rencontre intervient une semaine après l’ouverture de la COP 29.

    ‘’Nos experts devront étudier la fourchette de prix adéquat pour encadrer le marché carbone’’, a conseillé Cheikh Saad-Bouh Diop, citant en exemple l’Union européenne.

    Il a souligné que le Sénégal est très intéressé par la mise en œuvre de l’article 6 de l’Accord de Paris sur le climat. Dakar travaille selon lui à disposer d’un cadre adéquat, afin que les opportunités sociales et financières soient effectives avec un prix bas du carbone.

    ‘’Nos budgets sont déjà affectés et nous serons davantage affectés par ces problématiques’’, a-t-il indiqué au sujet du financement de l’adaptation et des pertes et dommages.

    ‘’Le Sénégal appelle ainsi à revoir les modalités de financement avec davantage de subventions pour éviter le surendettement de nos pays’’, a-t-il poursuivi.

    D’après lui, Dakar ‘’espère que ces points se reflètent dans les discussions pour le nouvel objectif quantifié commun et dans la finalisation de la redéfinition de la finance climatique’’.

    El Hadj Mbaye Diagne, négociateur en chef du marché carbone pour le Groupe africain des négociateurs sur le changement climatique, déclare que le marché carbone peut générer ‘’des centaines de milliards’’ pour les pays africains. Selon lui, ‘’le secteur privé ne demande que cela’’.

    Pour réaliser un projet de réduction de gaz à effet de serre dans un pays du nord, que ce soit en Suisse ou en France, il faut dépenser plus de 100 à 200 dollars par tonne, alors qu’en Afrique, il suffit de moins de 3 à 10 dollars pour réduire la même quantité, a-t-il déploré.

    ‘’Donc, les pays développés vont préférer racheter chez nous à 50 dollars ou à 30 dollars les réductions de gaz à effet de serre, plutôt que chez eux. Et par la même occasion, ça nous permet de réaliser des projets de développement propre chez nous’’, a-t-il expliqué.

    El Hadj Mbaye Diagne rappelle que le marché carbone consiste à réaliser des projets permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il cite, par exemple, les projets d’énergie renouvelable, solaire, éolienne, de plantation d’arbres, ou encore de traitement de déchets pour éviter l’émission de méthane.

    Il déclare que ‘’tous ces projets participent à réduire les émissions de gaz à effet de serre’’, ce qui se traduit à la fin par ‘’l’obtention de certificats de réduction de gaz à effet de serre’’.

    ‘’Une fois que vous avez ces certificats, il y a de potentiels acheteurs de ces certificats qui viennent principalement des pays du Nord où la réglementation oblige les entreprises à ne pas dépasser un niveau donné en termes d’émission de gaz à effet de serre’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Dans les pays du nord, en cas de dépassement du seuil d’émission de gaz à effet de serre, l’entreprise doit payer des taxes. Mais, au lieu de payer des taxes, on leur donne la possibilité d’acheter des certificats ici ou ailleurs’’, a-t-il encore souligné.

    AB/ASG/ADL

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT /  CCNUCC : un rapport dresse   »un tableau sombre des progrès réalisés »

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT /  CCNUCC : un rapport dresse  »un tableau sombre des progrès réalisés »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou  18 nov (APS) – La session de clôture des travaux des organes subsidiaires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a ‘’dressé un tableau sombre des progrès réalisés au cours de la première semaine de la 29e session de la Conférence des Parties (COP 29).

    En effet, selon un rapport dont copie est parvenue à l’APS,  »l’examen plus approfondi de plusieurs questions  » a été reporté aux prochaines sessions des organes subsidiaires de la Convention-cadre en juin 2025 ».

    Il s’agit principalement des questions relatives au comité d’adaptation, au mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices, aux liens entre le mécanisme technologique et le mécanisme financier, la fourniture d’un appui à l’élaboration des rapports des pays en développement au titre de la Convention et de l’Accord de Paris.

    La COP se déroule cette année (11-22 nov) à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette présente édition met l’accent sur le financement, un des piliers de l’action climatique mondiale.

    ‘’La session s’étant prolongée après minuit le samedi 16 novembre 2024, les organes subsidiaires ont été clos sans les déclarations habituelles des parties et des observateurs’’, explique le document. Il relève que les organes auront l’occasion d’exposer leurs attentes au cours de la deuxième semaine de la COP.

    Néanmoins, les participants ont exprimé leur gratitude au Président sortant de l’organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI), Nabeel Munir, et au Président sortant de l’organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA), Harry Vreuls, qui ont ‘’exhorté les parties à trouver un terrain d’entente au cours de la deuxième semaine’’.

    Le document rappelle qu’ »au cours de la réunion de deux semaines à Bakou, les parties négocieront un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) – un objectif de financement climatique plus ambitieux, transparent et prévisible qui réponde mieux aux besoins des pays en développement en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages’’.

    Il relève qu’‘’il reste encore beaucoup à régler, de l’ampleur du financement aux questions de responsabilité (…) ».  »(…) qui contribue et que couvrira exactement le financement ?’’, s’interroge-t-il, soulignant qu’ »il s’agit également de la dernière COP avant l’échéance de février 2025 pour mettre à jour les contributions déterminées au niveau national (CDN), créant ainsi une dynamique en faveur d’engagements nationaux ambitieux’’.

    Le rapport souligne qu’il est essentiel que les CDN reflètent les résultats du bilan mondial (GST) adopté lors de la COP 28, notamment la décision historique de se débarrasser des combustibles fossiles.

    La COP de Bakou est  »une occasion cruciale d’accélérer l’action mondiale d’adaptation, car les parties évalueront les progrès des processus des Plans nationaux d’adaptation (PNA) des pays et identifieront la voie à suivre en mettant l’accent sur la mise en œuvre et le soutien’’, selon le rapport.

    Les négociateurs réexamineront également l’article 6 de l’Accord de Paris, visant à établir des règles plus strictes pour les échanges mondiaux de droits d’émission.

    Les organes subsidiaires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), s’occupent de la mise en œuvre de tous les traités et instruments : transparence, atténuation, adaptation, financement, technologie et renforcement des capacités. Ils visent à renforcer l’ambition des parties sur tous les aspects du programme de la CCNUCC.

    AB/ADL/ASG

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT / Action climatique : ‘’très peu de progrès réalisés’’ après six jours de négociation à la COP 29 (négociatrices)  

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT / Action climatique : ‘’très peu de progrès réalisés’’ après six jours de négociation à la COP 29 (négociatrices)  

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Bakou, 16 nov (APS) – La négociatrice en chef du Sénégal sur le climat, Madeleine Diouf Sarr, et Aissatou Diouf, négociatrice finance pour le Sénégal dans le groupe des pays les moins avancés (PMA), ont admis, samedi, à Bakou (Azerbaïdjan), que  »très peu de progrès ont été réalisés » à ce jour dans les négociations pour un nouvel objectif chiffré de financement de l’action climatique.

    Depuis l’ouverture de cette 29e conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 29), le 11 novembre dernier, soit six jours ‘’les dossiers les plus complexes n’ont pas avancé parmi lesquels celui du financement de l’action climatique’’, a dit Mme Sarr à l’APS, lors d’un point de presse axé sur le bilan d’étape de la participation du Sénégal et des Pays les moins avancés à la COP 29.

    Lancée le 11 novembre à Bakou, la 29e conférence des parties dénommée ‘’la COP de la finance climatique’’, se poursuivra jusqu’au 22 novembre2024. Elle a enregistré 72 000 participants, selon ses organisateurs.

    A une semaine de sa clôture, ‘’nous devons  parler de l’objectif mondial global du financement de l’action climatique. Le document initial de 25 pages de ce dossier, doit être finalisé, aujourd’hui, tout à l’heure’’, a-t-elle annoncé.

    Elle a indiqué que les négociateurs ont élaboré hier (vendredi) tard dans la soirée, un document de 25 pages que les experts ont essayé de résumer, avant l’entrée politique, dès la semaine prochaine, des ministres pour prendre le relais dans les négociations.

     »Ce travail continue jusqu’à avoir un  document qui permettra aux ministres qui vont venir la semaine prochaine d’avoir un document de négociation. Donc, il y a encore du travail sur la question du financement de l’action climatique’’, a-t-elle fait observer.

    De son côté, Aïssatou Diouf, négociatrice en finance pour le Sénégal dans le groupe des PMA, a admis que ‘’ très peu de progrès ont été faits dans ce qu’on peut appeler la substance des choses, notamment le financement de l’action climatique ».

    ‘’Après six jours de négociation, nous avons un texte qui fait aujourd’hui 25 pages avec plusieurs options mais , très peu de progrès ont été réalisés dans ce qu’on peut appeler la substance des choses’’, a-t-elle déploré à son tour.

    Elle a expliqué que  »cette COP 29 est appelée COP de la finance parce qu’on doit négocier un nouvel objectif de financement de l’action climatique qui doit remplacer l’engagement de 100 milliards de dollars » pris par les pays développés lors de la 15e conférence des Parties (COP15) à Copenhague.

     ‘’L’objectif, est très important parce qu’il doit refléter les besoins et les priorités des pays en développement’’, a-t-elle précisé, en signalant que  »pendant trois ans, des dialogues ont eu lieu, pour permettre d’arriver à un accord ici, à Bakou,  dans le cadre de la COP 29’’.

    Aïssatou Diouf a indiqué que  »le montant de ce nouvel objectif de financement de l’action climatique tourne autour de 1000 milliards de dollars » par an pour les pays en développement.

     »Ces pays pensent également que la base des contributeurs qui devraient mettre l’argent sur la table, pour qu’on puisse atteindre ces 1000 milliards de dollars, doit être des pays développés, historiquement responsables de ce réchauffement climatique », a-t-elle ajouté.

    Mme Diouf a en outre souligné qu’il est important après six jours de négociation sur la finance, de savoir que  »la deuxième semaine de la COP qui s’annonce, va être déterminante ». ‘’C’est la semaine la plus politique ou les ministres vont entrer en jeu pour pouvoir prendre en charge les points sur lesquels les négociateurs n’ont pas pu trouver de solution », a expliqué Aïssatou Diouf.

      »Nous demandons donc à nos ministres de soutenir, les négociateurs des pays en développement car,  sans financement adéquat, on ne peut pas aller vers une action climatique ambitieuse », a-t-elle fait valoir.

     ‘’Pour nous,  il est important que les trois piliers de l’Accord de Paris à savoir l’atténuation, l’adaptation et les pertes et dommages puissent être reflétés dans le nouvel objectif que nous sommes en train de négocier », a-t-elle ajouté.

    AB/SBS/FKS

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Atténuation : la présidence de la COP 29 annonce plusieurs  »financements concrets »   

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Atténuation : la présidence de la COP 29 annonce plusieurs  »financements concrets »   

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 16 nov (APS) – La 29e Plateforme d’investissement et de philanthropie sur le climat a permis à plusieurs acteurs de toute la société de faire preuve de leadership en s’engageant à financer des actions concrètes pour le climat, a annoncé vendredi, à Bakou, la présidence de la COP 29.

    ‘’En effet, la Banque asiatique de développement a annoncé un financement de 3,5 milliards de dollars pour un nouveau programme visant à contrer l’impact de la fonte des glaces’’, a dit Yalchin Rafiyev, négociateur en chef de l’Azerbaïdjan, lors d’une conférence de presse.

    Il estime que ‘’les efforts de cette banque en matière de sécurité alimentaire et de gestion durable de l’eau auront un impact réel sur les personnes menacées par la fonte des glaces dans les régions montagneuses fraîches’’.

    Yalchin Rafiyev s’exprimait en présence du ministre azerbaïdjanais de l’Energie, Parviz Shahbazov, du directeur exécutif de IEA (Agence internationale de l’énergie), Dr Fatih Birol, du directeur général d’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables), Francesco La Caméra, et  de la responsable du programme d’action de la COP 29, Jala Ibrahimova. 

    Il a indiqué que ‘’des investissements dans des projets verts et durables de l’ordre de 1,2 milliard de dollars ont été consacrés à des projets verts et durables’’. Il a annoncé l’introduction d’une nouvelle taxonomie verte pour les investissements durables sous la direction de la Banque centrale de la République d’Azerbaïdjan.

    Yalchin Rafiyev a salué également l’engagement du Canada en matière de financement climatique pour renforcer la résilience climatique. Selon lui, ‘’le gouvernement canadien a annoncé une plateforme climatique de 1,5 milliard de dollars américains pour soutenir l’adaptation, en mettant l’accent sur les pays moins avancés PMA’’.

    En outre, a-t-il poursuivi, neuf fondations et organisations philanthropiques canadiennes se sont unies pour s’engager à verser 290 millions de dollars américains pour des projets climatiques au cours de la prochaine décennie. ‘’Nous saluons donc le Canada pour leur leadership’’, a-t-il dit.

    Il a précisé que la présidence de la COP 29 a travaillé à des solutions durables, abordables et inaccessibles pour les pays qui en ont besoin.

    M. Rafiyev s’est félicité de l’engagement des institutions financières de développement à soutenir le déploiement de projets d’hydrogène renouvelable dans les pays émergents et en développement.

    ‘’A ce sujet, nous sommes convaincus que l’initiative phare de 10 gigawatts aidera à surmonter les obstacles, tels que les déficits de financement et d’accès au marché’’, a-t-il assuré.

    Ouverte le 11 novembre à Bakou, la 29e conférence des parties dénommée la COP de la finance climatique, se poursuivra jusqu’au 22 novembre 2024. Elle a enregistré 72 000 participants, selon ses organisateurs.

    AB/ASG/FKS

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Action climatique : les parties invitées à la construction de solutions pour un nouvel accord chiffré  (présidence)

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Action climatique : les parties invitées à la construction de solutions pour un nouvel accord chiffré (présidence)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Bakou, 16 nov (APS) – Les pays participant à la 29e Conférence des parties dénommée ‘’la COP de la finance climatique’’ doivent profiter de cette tribune pour se parler directement et prendre en charge la construction de solutions de rapprochement permettant d’aller vers un nouvel accord chiffré de l’action climatique, a déclaré, vendredi, Yalchin Rafiyev, négociateur en chef sur le climat de l’Azerbaïdjan.  

    ‘’Je suis heureux d’annoncer que nous avons vu des données scientifiques encourageantes montrant que les parties [pays] commencent à s’engager les unes avec les autres sur différents éléments de l’objectif, en particulier ceux considérés comme des fruits à portée de main’’, s’est-il réjoui lors d’une conférence de presse organisée par la présidence de la COP 29.

    Il a toutefois déploré le rythme lent des travaux. ‘’(…) nous devons être honnêtes : nous pensons que le rythme de leurs travaux est actuellement trop lent’’, a-t-dit.

    ‘’Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser trop de terrain à couvrir plus tard au cours du sommet politique. Nous exhortons tout le monde à intensifier ses engagements et à rester concentré sur l’impératif de réaliser des progrès rapides’’, a-t-il lancé.

    ‘’Nous devons maintenir le cap, après chaque succès. Nous mettons en œuvre des mesures climatiques efficaces pour les populations du monde entier et il ne nous reste qu’un peu plus d’une semaine’, a-t-il rappelé.

    Il exhorte  »chacun à coopérer, à faire preuve de détermination et de leadership’’.

    Le ministre azerbaïdjanais de l’Energie, Parviz Shahbazov, le directeur exécutif d’IEA (Agence internationale de l’énergie), Dr Fatih Birol, le directeur général d’IRENA (Agence internationale de l’énergie renouvelable), Francesco La Caméra, et  la responsable du programme d’action de la COP 29, Jala Ibrahimova ont pris part à ce face-à-face avec les journalistes.

    Ouverte le 11 novembre à Bakou, la 29e Conférence des parties dénommée ‘’la COP de la finance climatique’’, se poursuivra jusqu’au 22 novembre 2024. Elle a enregistré 72 000 participants, selon les organisateurs. 

    AB/ASG/FKS

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / COP 29 : des dirigeants africains soulignent la nécessité de réévaluer le PIB du continent

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / COP 29 : des dirigeants africains soulignent la nécessité de réévaluer le PIB du continent

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Badji

    Bakou, 15 nov (APS) – Des chefs d’État et de gouvernement africains, ayant participé à Bakou (Azerbaïdjan) à la 29ème Conférence des Parties (COP) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ont souligné la nécessité de réévaluer le produit intérieur brut (PIB) du continent en prenant en compte des données relatives au capital naturel et des services écosystémiques fournis, a appris, vendredi, l’APS.   

    ‘’Il est nécessaire de réévaluer le produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique à travers une évaluation appropriée de son abondant capital naturel et des services écosystémiques qu’il fournit, y compris ses vastes forêts qui séquestrent le carbone pour débloquer de nouvelles sources de richesse pour l’Afrique », ont-ils notamment déclaré. 

    Cette préoccupation a été consignée dans la  »Déclaration de Bakou » issue de la réunion présidentielle de haut niveau coorganisée avec le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) sur le thème  »Mesurer la richesse verte de l’Afrique ».

    Les chefs d’Etat du Congo, Denis Sassou Nguesso, du Rwanda, Paul Kagame, du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, du Zimbabwe, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, ont pris part à cette réunion aux côtés des vice-présidents de la Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, et de Tanzanie, Philip Isdor Mpango.

    Des chefs de gouvernement en l’occurrence le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Judith Tuluka Suminwa, le Premier ministre de la République démocratique de Sao Tomé et Principe, Patrice Trovoada ont également participé à cette rencontre tenue, lundi et mardi, en marge du Sommet des dirigeants du monde sur l’action climatique.

    Dans la  »Déclaration de Bakou », ces chefs d’État et de gouvernement africains ont fait savoir que de  »premières estimations indiquent que le PIB des pays africains pourrait augmenter de manière significative, lorsque la valeur des services éco systémiques fournis par le capital naturel est prise en compte’’.

    Ils ont en ce sens appelé  »le Groupe de la Banque africaine de développement, les autres partenaires et les gouvernements à fournir un renforcement des capacités et un soutien aux bureaux nationaux de statistiques pour améliorer leurs systèmes de comptabilité nationale’’.

    Après avoir félicité la BAD pour son rapport ‘’innovant’’ intitulé ‘’Mesurer la richesse verte des nations : capital naturel et productivité économique en Afrique’’, les dirigeants africains ont pris l’engagement de ‘’fournir le leadership et le soutien nécessaires pour intégrer la bonne évaluation du capital naturel de l’Afrique dans la mesure du PIB de l’Afrique ».  

    ‘’Nous nous engageons aussi à nous réunir régulièrement pour évaluer les progrès et élaborer des stratégies pour la réalisation de cet objectif et fournir collectivement un plaidoyer mondial sur cette question dans tous les forums afin que le capital naturel de l’Afrique et les services écosystémiques qu’elle fournit soient correctement pris en compte dans la richesse de l’Afrique’’, ont-ils déclaré.

    Ils ont également convenu de  »présenter un rapport complet sur les résultats de la réunion présidentielle de haut niveau à l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet de 2025 » et ont recommandé que  »ces résultats soient adoptés sous forme de résolution ».

    Dans la ‘’Déclaration de Bakou’’, ils ont exprimé la satisfaction de l’Afrique de travailler avec d’autres pays et régions en développement du monde, notamment l’Amérique latine et les Caraïbes, ainsi qu’avec l’Asie, pour forger une alliance mondiale solide visant à garantir l’inclusion du capital naturel dans le PIB des nations.

    Les dirigeants africains ont en outre saisi cette tribune pour rappeler  »la contribution unique des forêts africaines, y compris la forêt tropicale humide du bassin du Congo, ses minéraux essentiels et ses tourbières à la séquestration du carbone, au contrôle de la pollution et à la rétention de la fertilité des sols ‘’pour assurer une transition énergétique juste et maintenir la température mondiale à 1,5 degré Celsius’’.

    Au-delà de cette COP 29, ‘’la 37ème Session ordinaire de l’Union africaine de février 2024 avait mis l’accent sur la nécessité de +verdir+ le PIB du continent, en intégrant la valeur du capital naturel et des services éco systémiques associés’’, rappelle le texte.

    Le Premier secrétaire du cabinet chargé des Affaires étrangères et de la diaspora du Kenya, Musalia Mudavadi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République de Guinée équatoriale, Siméon Yoon Essono Angue, et le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable du Cameroun, Pierre Hele, ont également assisté à la réunion.

    Dr Akinwumi Adesina, président de la BAD, Dr Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le professeur Patrick Verkooijen, directeur général du Centre mondial sur l’adaptation ont également pris part à cette rencontre de haut niveau.

    AB/OID/ABB/ASB