Catégorie : Dak’Art 2024

  • SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE-DIPLOMATIE / Les échanges culturels présentés comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays

    SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE-DIPLOMATIE / Les échanges culturels présentés comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays

    Dakar,9 nov (APS) – Le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine ‘’The Smithsonian’s’’, Kevin Young a présenté les échanges culturels comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays lors d’un panel sur  »la diplomatie culturelle et la désinformation » organisé dans le cadre de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024).

    ‘’Les opportunités d’échanges culturels, nous renforcent et nous permettent de comprendre que l’art peut nous aider à promouvoir ces connexions et à faire en sorte qu’on soit ensemble’’, a-t-il déclaré.

    M. Young intervenait lors d’un panel sur la diplomatie culturelle et la désinformation, organisé à l’occasion de la 15ème édition du Dak’art 2024, qui se déroule jusqu’au 7 décembre prochain et dont son pays, les Etats-Unis et le Cap Vert sont les invités d’honneur.

    Selon l’officiel américain, le thème de cette Biennale axé sur ‘’The Wake, l’éveil’’ fait allusion à ‘’l’eau qui sépare les deux nations’’ tout en continuant à les croiser pour une compréhension mutuelle.

    Le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine a rappelé que la Biennale demeure un exemple ‘’patent’’ de la qualité des relations entre son pays et le Sénégal, datant de plusieurs décennies.

    ‘’Nous avons l’honneur de pouvoir promouvoir ces connexions. Et c’est la raison pour laquelle, en tant qu’artistes américains, cela nous fait un plaisir de rencontrer d’autres artistes, à travers les expositions, etc.’’, a-t-il magnifié.

    La réalisatrice et écrivaine nigériane, Yetide Badaki, a quant à elle, souligné l’importance pour les Africains de travailler ensemble pour lutter contre la désinformation.

    « (…) il y a beaucoup de programmes qui nous aident à déconstruire les préjugés. Et nous devons travailler main dans la main pour ainsi combattre la désinformation à travers beaucoup d’activités que nous menons’’, a-t-elle fait valoir.

    « Si la culture ne peut pas réussir dans cette entreprise de déconstruction, nous ne voyons pas un autre secteur le faire’’, a pour sa part, soutenu, le rappeur sénégalais, Paul Pisseti Sagna, alias ‘’PPS’, insistant sur le rôle des artistes dans la lutte contre la désinformation et les stéréotypes véhiculés sur l’Afrique.

    AMN/SMD/FKS/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Dak’Art: plaidoyer pour l’ouverture des écoles de design en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Dak’Art: plaidoyer pour l’ouverture des écoles de design en Afrique

    Dakar, 9 nov (APS) – Le commissaire de la section design de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dak’Art 2024, Ousmane Mbaye, a plaidé, samedi, pour l’ouverture des écoles de design en Afrique, en vue de répondre aux besoins liés à ce métier.

    ‘’On a des écoles d’avocats, de la médecine, mais nous manquons des écoles de design. Il faut pertinemment qu’il y ait des écoles de design pour répondre aux besoins. Les artisans, on en a, mais les gens qui réfléchissent sur le produit, on n’en a pas (…)’’, a-t-dit.

    M. Mbaye s’entretenait avec l’APS, à l’issue d’une table ronde organisée sur le thème  »design in the wake’’, dans le cade de Dak’Art 2024.

    Les Etats-Unis et le Cap-Vert, sont les pays invité d’honneur de cette rencontre qui se tiendra jusqu’au 7 décembre prochain.

    ‘’(…) aucun pays ne peut se développer sans le design. Aucune économie ne peut se développer sans mettre le design en avant. Donc il faut des écoles’’, a-t-il notamment renchéri.

    Selon lui, l’éclosion du design en Afrique ne peut se faire que grâce à un travail acharné des designers eux-mêmes.

    ‘’Toutes les grandes entreprises qui se sont développées ont commencé comme nous, maintenant, il n’y a qu’un travail acharné qui va se faire. Nos Etats et les industries vont comprendre qu’il y a un marché à prendre. Et Ils mettront l’argent qu’il faut’’, a-t-il soutenu.

    Pour le designer mobilier Ivoirien, Jean Servais Somian, l’Afrique ne produit pas sur l’échelle industrielle, par manque de capacité. A l’en croire, il est important pour les designers africains d’avoir des éditeurs capables de les aider à produire leur œuvre comme en Europe ou partout ailleurs.

    ‘’Nous n’avons pas d’éditeurs. D’où cette contrainte que nous avons. Nous avons pris cette contrainte pour en faire une qualité, c’est-à-dire que nous-mêmes nous sommes obligés de nous auto-éditer sinon comment on existe’’, a-t-il déploré.

    AMN/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    Dakar, 9 nov (APS) – Une exposition solo intitulée  »Hommage à Mohamadou Ndoye Dout’s » s’est ouverte, samedi, à la galerie nationale d’arts, dans le cadre de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) pour magnifier l’œuvre d’une  »figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, voire africaine ». 

    Mohamadou Ndoye Douts, décédé le 9 juin 2023, est un artiste plasticien sénégalais contemporain de la troisième génération de l’Ecole nationale des arts (Ena) de Dakar.

    Sorti major de sa promotion à l’Ena en 1999, Dout’s Ndoye de son nom d’artiste, originaire du village lébou de Diender, dans les Niayes, et parrain à titre posthume de la présente biennale, s’est fait connaitre grâce à ses toiles inspirées de l’architecture des quartiers populeux de la Gueule Tapée, de la Médina (Train train Médina) où il a longtemps vécu.

    Dout’s, était  »quelqu’un qui avait un extraordinaire sens de l’humour, une très grande gentillesse, un sourire toujours à la bouche, et c’est ce que nous avons essayé de refléter dans cette exposition », a fait savoir le commissaire de l’exposition, Sylvain Sankhalé

     »Donc, ce n’est pas une exposition triste. C’est un éclat de vie. Et toutes les couleurs qui sont là prouvent à l’évidence qu’il est toujours avec nous », a-t-il ajouté.

    La scénographie de la pièce de l’exposition est une réalisation de l’architecte sénégalaise vivant aux États-Unis, Rokhaya Sèye.

    Dans un style intimiste, elle a redessiné l’espace avec des pièces limitées de la collection personnelle de Mohamadou Ndoye, conservées jusqu’ici à son domicile de Diender, sans suite chronologique, encore moins de matériel didactique, avec des cartels vides.

     »Un clin d’œil que nous avons fait à Dout’s de cette manière là », a expliqué Sylvain Sankhalé, poursuivant que  »nous avons eu un formidable accueil de sa famille d’abord, parce que toutes les pièces qui sont là sont des pièces qui étaient dans son atelier. Et donc, je n’ai pas eu recours aux pièces dans des collections privées ».

    Cette exposition est un  »grand moment d’émotion, (…), et nous sommes très fiers de lui, fiers de rendre hommage à une figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, la scène artistique africaine, la scène artistique mondiale », a dit à son tour la secrétaire générale de la biennale, Marieme Ba.

    Selon elle, le fait de rendre ainsi hommage à Dout’s,  »l’absent le plus présent de la biennale, c’est de garder de bons souvenirs, une très belle idée de sa démarche, de sa conception, de son engagement de la vie et son engagement autour de sa communauté ».

    MK/OID/SKS/FKS

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d’art contemporain’’

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d’art contemporain’’

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a estimé, jeudi, à Dakar, que la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) était devenue une référence en matière d’art contemporain, en Afrique et dans le reste du monde.

    ‘’La Biennale de Dakar, dont nous célébrons la 15e édition, s’est imposée au fil des années comme une activité de référence en matière d’art contemporain en Afrique et dans le monde’’, a dit le chef de l’État.

    Le Dak’Art, dont il présidait la cérémonie d’ouverture, est ‘’un évènement majeur de promotion de la culture en général, du marché de l’art en particulier’’, a-t-il signalé.

    ‘’En dépit des divergences de toutes sortes qui auraient pu entraver sa croissance, elle est demeurée une plateforme d’expression artistique remarquable’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye en parlant toujours de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    ‘’Cette permanence dans l’innovation, nous la devons à l’appui substantiel de l’État du Sénégal, aux contributions de ses institutions partenaires et des privés, auxquels je voudrais assurer de toute notre gratitude pour leur accompagnement’’, a-t-il affirmé.

    M. Faye salue l’engagement de la communauté artistique en faveur de la Biennale de Dakar. ‘’L’engagement des artistes plasticiens qui portent la Biennale comme un joyau précis, façonné de leurs mains, je devrais dire de leurs pinceaux et doigts, est aussi un phare puissant qui illumine et oriente cette grande manifestation culturelle au-delà des frontières de notre continent.’’

    Il considère que ‘’la passion des artistes et de tout ce qui est artistique, de ceux qui aiment l’art et le font vivre, est […] un moteur puissant pour cette manifestation, le gaz de sa pérennité’’.

    Le président de la République salue la pertinence du thème de l’édition 2024 du Dak’Art : ‘’The Wake’’ (L’éveil). ‘’Cette thématique mondiale, l’une de fonctions essentielles de l’art, réside dans le fait de capter l’évanescent, le transitoire, le fugitif d’un monde en perpétuel mouvement, pour lui donner une consistance, une profondeur et une densité’’, a-t-il dit.

    Une ‘’vocation artistique assumée consiste […] à organiser le chaos du monde pour lui attribuer un sens’’, a poursuivi M. Faye, estimant que ‘’la culture reflète nos identités et les doutes en nous tous’’. ‘’Partout où nous allons, nous portons nos semelles, et laissons traîner dans le sillage la poussière de notre terre d’origine et de ses cultures.’’

    Bassirou Diomaye Faye estime, par ailleurs, que l’art est ‘’un antidestin qui contourne la finitude de la vie humaine pour inscrire l’œuvre dans l’éternité’’, en même temps qu’il contribue à ‘’conjurer les peurs qui inhibent pour mettre en exergue la beauté, la volonté, le courage’’.

    ‘’Ces peurs qui inhibent, symbolisées par le contexte géopolitique international troublé, ainsi que les menaces environnementales, nous édifient à suffisance sur le besoin impérieux de cultiver la paix et la concorde entre les peuples’’, a-t-il analysé.

    MK/ASG/ADL/ESF

  • SENEGAL-ARTS / Activités OFF du Dakar’Art 2024 : une exposition des architectes, vendredi

    SENEGAL-ARTS / Activités OFF du Dakar’Art 2024 : une exposition des architectes, vendredi

    Dakar, 7 nov (APS) – L’Ordre des architectes du Sénégal (ODAS) annonce organiser, vendredi, à Dakar, l’exposition ‘’Bakku’’, dans le but de sensibiliser les autorités étatiques sur la destruction des monuments classiques.

    Cette initiative de l’ODAS fait partie des activités OFF de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), qui s’est ouverte jeudi.

    Le vernissage de l’exposition aura lieu le même jour à 18 heures, au siège de l’Ordre des architectes du Sénégal.

    ‘’Le concept ‘Bakku’ est un cri du cœur des architectes sénégalais contre les monuments classiques détruits par les autorités étatiques’’, explique l’ODAS.

    ID/FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-CULTURE-TIC-PERSPECTIVES / Le numérique, une opportunité à saisir pour la valorisation du patrimoine immatériel, dit Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-CULTURE-TIC-PERSPECTIVES / Le numérique, une opportunité à saisir pour la valorisation du patrimoine immatériel, dit Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 7 nov (APS) – Les acteurs du secteur de la culture doivent davantage profiter des opportunités du numérique pour mieux valoriser le patrimoine immatériel du Sénégal, a insisté, jeudi, à Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    L’économie culturelle « est de plus en plus numérique », a fait observer le chef de l’État, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre prochain.

     »Le numérique offre donc une opportunité à saisir dans la valorisation de notre patrimoine immatériel. Le secteur culturel national devra davantage saisir et exploiter ces potentialités considérables offertes par le numérique », a-t-il déclaré.

    Le numérique occupe une place de plus en plus importante dans l’économie de la culture au point de devenir « incontournable pour valoriser, sur les différentes plateformes, les créations de nos artistes et offrir davantage d’opportunités d’emploi aux jeunes », a-t-il souligné.

    Il a évoqué, à ce sujet, un rapport de l’UNESCO de 2018 qui appelle à « replacer les politiques culturelles, la créativité au cœur du développement ».

    Ce document, ajoute le chef de l’État, renseigne que  »les technologies numériques ont transformé l’achat de valeurs culturelles, si bien que l’économie culturelle est de plus en plus numérique ».

    Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé  »l’intérêt particulier » qu’il accorde à l’économie de la culture, dans le sens de « soutenir toutes les filières et favoriser l’achat d’entreprises et d’industries culturelles créatives vecteurs d’emploi pour les jeunes et les femmes en particulier ».

    Le secteur de la culture renferme  »un fort potentiel en création de richesses et d’emplois, qu’il importe […] d’organiser, d’exploiter, par un accès facilité aux données culturelles, l’accompagnement des créateurs par la professionnalisation et le financement entre autres », a relevé le chef de l’État.

    En cela, il a promis un « renforcement de la décentralisation culturelle par un soutien plus affirmé à l’administration culturelle locale et aux événements sur l’ensemble du territoire national ».

     »Je tiens, à ce propos, dans un souci d’équité territoriale, à ce que notre culture bénéficie à tous nos compatriotes et que parallèlement, le besoin d’expression culturelle ainsi que la valorisation du patrimoine des communautés soient comblés, car il y va de notre cohésion nationale », a souligné le président de la République.

    Bassirou Diomaye Faye a également appelé à un « sens élevé des responsabilités » pour « cultiver les vertus de solidarité, de concertation, de collaboration entre l’institution étatique et les professionnels de la culture, entre les artistes eux-mêmes et avec nos partenaires aussi ».

    MK/SMD/ADL/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    Dakar, 7 nov (APS) – Le Grand prix du Chef de l’Etat Léopold Sédar Senghor a été décerné, jeudi, à Dakar, à l’artiste martiniquaise Agnès Brezephin pour son oeuvre ‘’Fil (s) de soi (e)’’, à l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art 2024), a constaté l’APS.

    ‘’Une installation, qui dès le titre, invite le spectateur à un dialogue subtil, presque à une mise en garde sur ce qu’il s’apprête à découvrir ou à ressentir’’, a expliqué le jury présidé par Michèle Magena (RDC) dans sa note de délibération.

    La lauréate 2024 a reçu son prix des mains du chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture officielle du Dak’art 2024, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Le prix est doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA, a précisé l’animatrice et journaliste Oumy Ndour.

    Agnès Brezephin, très émue par cette distinction et en larmes jusqu’à la fin de la cérémonie, a exprimé sa gratitude.

    ‘’Je suis…, c’est très compliqué…Je me suis rendue compte que c’est ici chez moi, en faisant la pièce, en l’installant, c’est incroyable ! Ça bouscule plein de choses dans ma tête, de décisions pour le futur, c’est incroyable, je ne pensais pas que j’allais avoir cette forte émotion’’, a-t-elle dit d’une voix entrecoupés de sanglots. Des sanglots de joie.

    La gorge serrée, Agnès Brezephin déclare avoir des couleurs, des fils de soie, mais ‘’pas de mot’’. ‘’Pour la première fois de ma vie, je suis très heureuse, vraiment très heureuse. Enormément d’émotions. Un prix qui m’a beaucoup touchée ’’, a-t-elle exulté en recevant les chaleureuses félicitations des autres artistes.

    Elle souligne le caractère ‘’extraordinaire’’ de la Biennale de Dakar qui, dit-elle, ‘’donne une chance incroyable lors qu’on est sélectionné. Mais rien que le fait d’exposer, c’est magique. On rentre dans du merveilleux avec ce prix’’.

    Le Grand prix Léopold Sédar Senghor a été attribué à l’artiste éthiopien Tegene Kunbi (2022), Leila Adjovi (Bénin 2018) et Youssef Limoud (Egypte, 2016). Driss Ouadahi (Algérie) et Olu Omoda (Nigéria) ont été primés en 2014 et Youness Baba Ali (Maroc) en 2012.

    Le jury a fait son choix parmi 58 artistes de 27 pays sélectionnés dans l’exposition internationale ‘’IN’’ dans laquelle figurent cinq artistes sénégalais.

    Le prix du sculpteur Ousmane Sow pour le droit de suite, remis par la Coopérative d’art contemporain, est revenu à la Jamaïcaine Sonia Barrett pour son œuvre ‘’Map-Lective’’.

    Le prix de la mairie de Dakar, d’une valeur de cinq millions, a été attribué à l’artiste sénégalais Manel Ndoye dont l’œuvre exposée dans le pavillon Sénégal réinvente le langage de la tapisserie traditionnelle sénégalaise.

    Les prix de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été attribués respectivement à l’artiste togolais Clay Apenouvon et à la plasticienne sénégalaise Dior Thiam.

    ‘’C’est incroyable, juste incroyable, c’est la première fois que je participe dans le IN, je suis très contente’’, se réjouit Dior Thiam qui vit en Allemagne.

    Le premier, avec son œuvre ‘’Grande fenêtre sur le large’’, offre une représentation radicalement abstraite et poignante sur l’immigration et ses tragédies, tandis que la seconde dont l’œuvre est intitulée ‘’Particles 1 et Particles 2’’, présente des portraits de peinture de femmes ayant participé à la résistance en Afrique.

    Ils ont reçu chacun une enveloppe de cinq millions de francs CFA.

    Le Prix du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’une valeur de dix millions, a été remis à l’artiste ougandais Ronald Odur pour ‘’The fabric of identity’’.

    Il remporte ainsi le prix de la révélation de cette 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (du 7 novembre au 7 décembre).

    FKS/MK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE /  »Off » Dak’art : la galerie Kemboury expose hors les murs des artistes capverdiens et sénégalais, dimanche

    SENEGAL-CULTURE /  »Off » Dak’art : la galerie Kemboury expose hors les murs des artistes capverdiens et sénégalais, dimanche

    Dakar, 7 nov (APS) – La galerie Kemboury va organiser deux expositions hors les murs dans le cadre des activités d’environnement de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar prévue du 7 novembre au 7 décembre, a annoncé sa directrice, Thérèse Turpin Diatta.

    Lors d’une conférence de presse, mercredi, Mme Diatta a indiqué que la première exposition intitulée  »Vibrations capverdiennes » réunira cinq artistes des îles du Cap-Vert au siège du groupe Atépa, sur la corniche Ouest de Dakar, pour célébrer les 50 ans de carrière de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa.

     »Cette exposition est la jonction de deux cultures et de deux traditions qui ne sont pas si éloignées les unes et les autres qu’on le croit’’, a-t-elle déclaré au sujet du choix porté sur le Cap-Vert et les liens entre ce pays insulaire et le Sénégal.

     »Le choix de ces artistes n’est pas fortuit, je me suis rendue spécialement dans les Îles du Cap-Vert pour les rencontrer », a confié la directrice.

    Selon le commissaire des expositions, Massamba Mbaye, les ‘’Vibrations capverdiennes’’ font référence à la musique capverdienne bien connue au Sénégal. ‘’Et sur le plan culturel, les aspects musicaux sont ce qu’on perçoit d’emblée quand on parle des Îles du Cap-Vert’’, a-t-il souligné.

    La galerie Kemboury va également organiser une exposition dénommée ‘’Le sceau de la plume » avec l’artiste Abdoulaye Ndoye, à la gare de Dakar.

    MYK/FKS/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son épouse Marie Khone Faye, est arrivé au Grand théâtre national, où il va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art).

    La biennale de Dakar qui va se dérouler du 7 novembre au 7 décembre prochain avait été initialement prévue en mai (16 mai au 16 juin) avant d’être reportée.

    La journaliste Oumy Ndour Aw est la maitresse de cérémonie. Des animations rythmées par des assiko et des sonorités du sud du pays des supporters de l’équipe nationale ont accueilli le président de la République.

    L’évènement se déroule en présence des membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité à Dakar et des représentants d’institutions internationales.

    Les pays invités d’honneur les Etats-Unis et le Cap-Vert sont représentés à la cérémonie.

    La directrice artistique Salimata Diop par ailleurs commissaire et critique d’art franco-sénégalaise a choisi comme thème pour cette édition ‘’The Wake’’ décliné en français par ‘’Le sillage, l’éveil’’.

    ”Il s’agit de lier le passé et l’avenir en leur conférant une importance égale. Elle (la thématique) est partiellement inspirée de l’ouvrage +In the Wake : On Blackness and Black Being+ de la professeure Christina Sharpe qui examine la condition noire, ses représentations littéraires, visuelles et artistiques, en rapport avec les notions d’exhumation, de deuil et d’arrachement’’, avait expliqué Salimata Diop dans sa note conceptuelle.

    Le Dak’art est devenu une biennale en 1996 et depuis lors ces thèmes ont été déclinés en français notamment « L’Heure rouge » (2018), « La Cité dans le jour bleu » (2016) ou encore « Création contemporaine et dynamiques sociales » (2012).

    FKS/MK/ASB//OID 

     

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE-CALENDRIER / Dak’art 2024 : plusieurs « raisons objectives » à l’origine du report (ministre)

    SENEGAL-MONDE-CULTURE-CALENDRIER / Dak’art 2024 : plusieurs « raisons objectives » à l’origine du report (ministre)

    Dakar, 5 nov (APS) – Des raisons objectives liées notamment à la mobilisation des ressources et aux procédures d’acheminement des œuvres des artistes sont à l’origine de la décision du gouvernement de reporter la 15ᵉ Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), a expliqué la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    Le Dak’art 2024, initialement prévu du 16 mai au 16 juin, se tiendra finalement du 7 novembre au 7 décembre, à la suite du report décidé par la tutelle.

    « Lors de ma prise de fonction, après avoir eu connaissance de l’état des lieux sur les procédures d’acheminement des œuvres qui n’étaient pas encore engagées, la mobilisation des ressources publiques et privées n’était pas effectuée, cela m’a poussée à demander aux plus hautes autorités de ce pays, d’accorder vraiment leur autorisation pour reporter cette 15 e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar », a-t-elle déclaré.

    Khady Diène Gaye en a fait la révélation dans un entretien accordé à l’APS, à 48 heures de l’ouverture officielle de l’évènement, prévue jeudi à 9 heures, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar.

    Parmi les autres raisons ayant conduit à ce report, elle a cité la non-confirmation, par certains artistes, de leur participation à la manifestation culturelle.

    « J’ai pu me rendre compte que les procédures d’acheminement des œuvres n’étaient pas encore enclenchées. Cela veut dire que le travail qui devait être fait, n’avait pas était fait », a-t-elle expliqué.

    Elle a souligné que pour éviter toute incertitude, le ministère de la Culture devait « s’assurer de la réunion de l’ensemble des bonnes conditions d’organisation pour pouvoir la tenir’’.

    Khady Diène Gaye a fait observer qu’actuellement, « les œuvres sont arrivées à bon port et toutes les conditions sont réunies pour leur préservation. Les garanties de leur sécurité aussi sont toutes réunies » .

    La ministre estime que le dossier de la biennale fait partie des premiers dossiers qu’elle a eu à traiter dès sa prise de fonction en avril dernier.

    « Aujourd’hui, conclut-elle, tout est fin prêt pour le démarrage, jeudi, de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar avec plusieurs activités au programme ».

    Les États-Unis et le Cap-Vert sont les pays invités d’honneur de l’édition 2024 de cette manifestation culturelle.

    AMN/FKS/ASG/BK