Catégorie : Culture

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Le Sénégal veut acquérir la totalité du fonds de Senghor (ministre)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Le Sénégal veut acquérir la totalité du fonds de Senghor (ministre)

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Sénégal a engagé des pourparlers avec un commissaire-priseur pour acquérir la totalité du fonds de Léopold Sédar Senghor après avoir fait annuler, samedi, la vente aux enchères des biens de son premier président, a annoncé le ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, ces discussions sont conduites par le ministre de la Culture Aliou Sow désigné par le chef de l’Etat pour représenter le Sénégal dans l’acquisition des biens de l’ancien président Léopold Sédar Senghor en France.

    « Cette mission vise à préserver la souveraineté et l’héritage senghorien. Actuellement, le Professeur Aliou Sow est engagé dans des pourparlers pour assurer que ces objets d’une importance historique demeurent une part intégrante du patrimoine culturel du Sénégal’’,  souligne-t-on dans le document.

    Ces biens, deux-cent lots au total, dont la vente avait été annoncée sont composés des bijoux et décorations militaires issus de la succession de l’ancien président sénégalais sont mis aux enchères à Caen (France).

    « Ce sont des cadeaux diplomatiques qu’il a reçus dans le cadre de ses fonctions et d’un point de vue historique, c’est exceptionnel », a expliqué Solène Lainé, commissaire-priseur à Caen.

    Il s’agit de décorations que l’ancien président sénégalais a reçues en Finlande, en Espagne, en Arabie Saoudite et en Egypte, dont le collier de l’ordre du Nil, une pièce en or 18 carats ornée de trois symboles de l’Egypte antique.

    Le chef de l’Etat Macky Sall, réaffirmant, jeudi, « son attachement profond au patrimoine national et à toutes les figures marquantes de notre République a […] donné les instructions nécessaires au ministre de la Culture et du Patrimoine historique et à notre ambassadeur à Paris pour que les diligences nécessaires soient prises ».

    FKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Dakar va abriter des expositions sur les présidents Senghor et Sall en janvier (ministre)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Dakar va abriter des expositions sur les présidents Senghor et Sall en janvier (ministre)

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Sénégal va abriter, en janvier, les expositions « Senghor et les arts : réinventer l’universel’’ et « président Macky Sall et autres : dédales du pouvoir », après le musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris (en France), a annoncé, dimanche, le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow.

    « Le Sénégal se propose-t-il d’abriter ces deux expositions à partir du mois de janvier 2024 », a fait savoir le ministre de la Culture qui séjourne dans la capitale française .

    Dans un communiqué de presse transmis à l’APS, il a indiqué qu’après Paris, « ces expositions à Dakar, seront un prolongement du voyage immersif à travers le temps et l’espace, découvrant l’histoire et la trajectoire, s’inspirant des valeurs et des idéaux portés par les présidents Senghor et Sall’’.

    Aliou Sow a annoncé que la procédure relative à la venue à Dakar de ces expositions sera engagée dès la semaine prochaine.

    « Les dates et le lieu retenus seront communiqués’’, précise-t-il avant d’ajouter : « ces expositions offriront aux jeunes générations l’opportunité d’apprendre sur les deux présidents ayant façonné le Sénégal, les incitant à la réflexion sur leur propre rôle dans l’avenir du pays’’.

    L’exposition « Senghor et les arts : réinventer l’universel’’, présentée depuis le 7 février dernier au musée du Quai Branly Jacques Chirac, prend fin le 19 novembre.

    L’exposition « président Macky Sall et autres : dédales du pouvoir’’ , une œuvre du peintre américain Kehinde Wiley, présentée depuis le 26 septembre, va se poursuivre jusqu’au 14 janvier 2024.

    Ces expositions, souligne-t-on dans le document de presse, sont « une ode à la diversité culturelle qui fait la richesse de notre monde’’. Elles célèbrent « l’histoire du Sénégal et rendent hommage à deux présidents emblématiques et leur contribution à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays ».

    « Elles célèbrent l’héritage et le leadership exceptionnels de deux figures marquantes de la République du Sénégal et mettent en lumière l’empreinte profonde de deux présidents dans l’histoire du pays’’, dit la même source.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / « Ecrans Noirs » : Clarence Delgado remporte le prix du meilleur scénario Afrique

    SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / « Ecrans Noirs » : Clarence Delgado remporte le prix du meilleur scénario Afrique

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Yaoundé Daouda Ba+++

    Yaoundé, 23 oct (APS) – Le cinéaste sénégalais Clarence Thomas Delgado a remporté le prix du meilleur scénario Afrique lors de la 27ème édition du festival « Ecrans Noirs’’ (14 au 21octobre) avec son film intitulé « Que le père soit” , a constaté l’APS.

    « C’est une reconnaissance de mon travail, c’est un honneur et un grand plaisir de recevoir ce prix”, s’est réjoui le lauréat, qui a reçu cette distinction, samedi, lors de la cérémonie de clôture du festival.

    « Tout passe par un scénario pour réaliser un film. Ce prix équivaut au plus grand prix du festival“, a fait valoir le réalisateur qui a été l’assistant de Ousmane Sembene dans toute sa filmographie.

    Selon Clarence Thomas Delgado, « le film est une histoire d’amour, un hymne à l’enfant, à la femme et même à l’homme égoïste’’.

    C’est une manière dit-il, « de remettre en question les relations d’amour’’.

     

    Pour le directeur de la cinématographie Germain Coly, il est important dans ces compétitions que le Sénégal puisse sortir avec des prix.

    Il dit tirer un bilan satisfaisant de la participation du Sénégal à ce rendez-vous culturel dans la capitale camerounaise.

    « Le Sénégal a participé avec satisfaction à ce festival. Il était aussi présent dans le domaine de l’expertise. Notre compatriote Souleymane Kébé, le talentueux producteur, a assuré une formation pour plus d’une cinquantaine de jeunes producteurs », a t-il déclaré.

    En plus, a indiqué M. Coly, « l’expertise sénégalaise dans la politique cinématographie aussi, a été sollicitée, conformément à la politique définie par le président de la République Macky Sall’’.

    Le Grand prix Ecran d’or a été décerné au film « Mon père le diable“, d’un jeune cinéaste camerounais.

     

    DOB/FKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Un livre autobiographique du professeur Saliou Mbaye axé sur la problématique de la mémoire

    SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Un livre autobiographique du professeur Saliou Mbaye axé sur la problématique de la mémoire

    Dakar, 22 oct (APS) – L’ancien directeur des archives du Sénégal (1976-2005), le professeur Saliou Mbaye, fait œuvre de mémoire, en consignant dans un ouvrage autobiographie les souvenirs de son enfance passée dans les années 1950 à Ndande Fall, un bourg rural, fief des damels du Cayor, dans l’actuelle région de Thiès (ouest).

    L’ouvrage de 365 pages, intitulé « Ndande Fall Keur Madame, souvenirs d’un enfant du terroir » (éditions Présence africaine), se présente comme une monographie sur le village du même nom. Il se veut également « un rêve d’enfant’’ exhumé », a dit son auteur, fait citoyen d’honneur de Ndande Fall.

    « Le livre peut être lu comme un ouvrage de sources sur une période qui a fini d’être, mais dont il parait impérieux de garder en mémoire le souvenir afin que demain, l’avenir ait un passé », a souligné l’archiviste à la retraite, ancien président de la Communauté africaine de culture, section Sénégal.

    Il s’exprimait lors d’une cérémonie de dédicace et de présentation de l’ouvrage, samedi, au Centre de recherche ouest africain (Warc, en anglais), à Dakar.

    Selon Saliou Mbaye, cet ouvrage est le fruit d’un travail entamé en 2018 à la demande de son petit-fils qui voulait un livre écrit pour lui. Il combine à la fois des enquêtes de terrain et des recherches en archives et en bibliothèque, à Dakar et en France.

    Il comprend deux parties de trois chapitres chacune et est axé sur une présentation historique et géographique de Ndande Fall dans les années 1950, ainsi qu’une présentation de la famille de l’auteur et de son cursus scolaire, à une époque marquée par un « plein essor économique » en lien avec la traite de l’arachide.

    L’ouvrage « reconstruit avec minutie une histoire locale, inscrite dans le dessein global de la colonisation […], couvrant aussi bien la vie quotidienne que les affaires publiques », a expliqué Saliou Mbaye.

    « Ndande Fall Keur Madame est, dans ma vie, le lieu qui m’aura le plus marqué. Pourquoi ? Je me suis souvent posé la question, mais je n’arrive pas encore aujourd’hui à trouver la réponse », fait-il savoir.

     L’ancien enseignant à l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD) du Sénégal revient aussi sur son passage au lycée Faidherbe de Saint-Louis (1959 à 1967), ses vacances scolaires à Louga et la seule année qu’il avait passée à l’université de Dakar, de 1967 à 1968, avant d’aller poursuivre ses études en France.

    L’ouvrage du professeur Saliou Mbaye est un « livre de transmission » et « un hymne certes à la famille, mais [aussi] à l’amitié », selon l’historienne et universitaire Penda Mbow.

    « C’est un ouvrage foisonnant d’informations et de vie avec une panoplie de personnages. Il raconte différentes histoires de famille, une histoire de peuplement, le mouvement des populations, une description d’éléments techniques agraires, une étude du voisinage, l’évolution des transports et de la communication, le chemin de fer, les mutations de la société à Ndande Fall », avec la traite arachidière. Saliou Mbaye raconte tout cela avec « une précision extraordinaire », indique-t-elle.

    Le professeur Seydou Madani Sy, qui a signé la préface du livre, note que l’ouvrage de M. Mbaye, « au-delà de son caractère de récit autobiographique, est le fruit  d’un travail scientifique historique ».

    Le préfacier, ancien ministre et ancien médiateur de la République, estime que cet ouvrage est le fruit d’une « combinaison » grâce à laquelle l’auteur allie les sciences de l’archiviste, de l’onomastique, de la généalogie, de la linguistique et  de la géographie historique, le tout en repositionnant Ndande dans son terroir et dans le contexte des années 1950.

     

    « La démarche scientifique adoptée pourrait servir de modèle à des instances universitaires. Les générations présentes et futures pourraient se servir de cet ouvrage comme référence pour explorer l’histoire des divers terroirs sénégalais, la faire découvrir au public et partant, contribuer à la réécriture de l’Histoire générale du Sénégal », note-t-il dans sa préface.

    Le professeur Saliou Mbaye a déjà publié deux ouvrages, dont  »L’Histoire des institutions coloniales françaises en Afrique de l’Ouest : 1816-1960 ». Il est aussi l’auteur de  »L’Histoire des institutions contemporaines du Sénégal : 1956-2000 ».

    FKS/BK

  • SENEGAL-CULTURE-CAPACITATION / Tambacounda : de jeunes artistes bénéficient d’une formation en élaboration et management de projet culturels

    SENEGAL-CULTURE-CAPACITATION / Tambacounda : de jeunes artistes bénéficient d’une formation en élaboration et management de projet culturels

    Tambacounda, 21 octobre (APS) – Une vingtaine de jeunes artistes de Tambacounda (est) vont bénéficier d’une formation trimestrielle en élaboration et management de projets culturels, grâce à l’association « Free Label », dont l’ambition est de former à terme de futurs cadres pouvant assurer la gestion administrative et culturelle de projets.

    La formation, démarrée jeudi à Tambacounda, va se poursuivre jusqu’en juin prochain, a renseigné le directeur de l’association  »Free Label », Bocar Niang, « Free Man » de son nom d’artiste, selon qui trois modules seront déroulés gratuitement au profit des participants.

    « Le module sur l’élaboration de projets est un module d’avenir, parce qu’aujourd’hui, beaucoup d’artistes ne savent pas écrire leurs projets de musique ou de cinéma ou même élaborer une fiche technique de leur propres spectacle », a dit M. Niang, par ailleurs responsable de cette formation.

    « Depuis deux ans, j’essaie de lancer une école d’art ici à Tambacounda », pour « accompagner les jeunes artistes locaux dans leurs projets artistiques », en tenant compte des besoins des artistes de la région en matière de conception et de management de projets culturels.

    « On constaté qu’il y a un besoin de formation » dans la région de Tambacounda, a-t-il insisté. Or, si un artiste ne sait pas élaborer un projet culturel, il lui devient difficile de se produire dans les grands festivals, « au Sénégal ou ailleurs dans le monde, car quand tu es musicien, on te demande […] ta fiche technique, ton projet musical ».

    Si le musicien acquiert les capacités de répondre à de telles exigences, il gagne « à l’avance la confiance de la maison de production ou du producteur, c’est pourquoi nous avons mis en avant la formation sur les modules élaboration et management de projet culturels dans le cadre de cette formation que nous lançons », a ajouté « Free Man ».

    A l’en croire, le management de projets culturel « va de pair avec l’administration culturelle, donc la session vise à former de futures cadres pour qu’ils puissent assurer la gestion administrative et culturelle des projets ».

    BT/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE / Bientôt un nouvel album de l’Ensemble lyrique traditionnel

    SENEGAL-MUSIQUE / Bientôt un nouvel album de l’Ensemble lyrique traditionnel

    Dakar, 20 oct (APS) –  L’Ensemble lyrique de la compagnie du Théâtre national Daniel Sorano va mettre sur le marché un nouvel album en fin octobre, le deuxième de son histoire, un opus de quinze titres, avec la participation de ténors de la musique sénégalaise, a-t-on appris vendredi de son directeur général, Ousmane Baro Ndione.

    « Un album de 15 titres de l’Ensemble lyrique traditionnel de Sorano sera sur le marché. L’opus verra la participation des icônes de la musique tels que Youssou Ndour, Ismaël Lo, Baaba Maal, Oumar Pène, mais aussi Waly Seck et Kiné Lam », a-t-il annoncé.

    Cet album est une manière de rendre hommage à ces ténors, a dit le DG de l’Ensemble lyrique du Sénégal lors de la cérémonie d’inauguration du totem « Sorano Sunugal », une sculpture en bois représentant une pirogue chargée d’instruments de musique traditionnelle.

    Des chansons de Khar Mbaye Madiaga, Yandé Codou Sène et Laye Mboup ont été reprises dans cette production, selon M. Ndione.

    Le processus de fabrication de cet album est déjà lancé, a-t-il dit, précisant que les chanteurs concernés ont déjà donné leur accord pour chanter avec l’Ensemble lyrique traditionnel, avec des divas telles que Marie Ngoné Dione, Arame Camara, Mbaye Ndiaye, entre autres.

    Cet opus dont la sortie est prévue fin octobre, sera un grand moment d’échange et de communion, selon Ousmane Baro Ndione.

    L’Ensemble lyrique du Théâtre Daniel Sorano, créé en 1965, avait sorti un premier album en 2014, intitulé « Sunugaal Gii » (Notre Pirogue, en langue nationale wolof).

    Après cet album de l’Ensemble lyrique traditionnel, l’atelier musical de la compagnie du Théâtre national Daniel Sorano va aussi sortir un peu plus tard, en novembre, un opus instrumental.

    Sorano s’active aussi dans la numérisation de ses archives, un projet entamé et qui devrait être bouclé « d’ici la fin de l’année 2023 », selon le DG.

    FKS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-CAMEROUN-COOPERATION / Dakar et Yaoundé veulent mettre en place une commission mixte pour enrichir et élargir leur partenariat (diplomate sénégalais)

    SENEGAL-CAMEROUN-COOPERATION / Dakar et Yaoundé veulent mettre en place une commission mixte pour enrichir et élargir leur partenariat (diplomate sénégalais)

    +++De l’envoyé spécial de l’APS à Yaoundé Daouda Ba+++

    Yaoundé, 20 oct (APS) – Le Sénégal et le Cameroun travaillent à la tenue prochaine d’une commission mixte de coopération en vue notamment d’enrichir et d’élargir les accords de partenariats liant les deux Etats, a annoncé à l’APS, l’ambassadeur du Sénégal accrédité dans ce pays d’Afrique centrale

     »Nous travaillons présentement pour la tenue de la grande rencontre mixte de coopération entre le Sénégal et le Cameroun pour revoir dans sa globalité cette coopération afin de voir comment l’enrichir, l’approfondir, et l’élargir », a relevé le diplomate sénégalais.

    Khare Diouf s’entretenait avec des journalistes sénégalais dont l’envoyé spécial de l’APS en marge de la 27ème édition du festival « Ecrans noirs » qui se tient dans la capitale camerounaise du 14 au 21 octobre.

    Selon l’ambassadeur du Sénégal, « tous les dossiers sont déjà prêts et on a beaucoup d’accords dans le pipeline qui sont déjà stabilisés pour pouvoir être signés à l’occasion de la grande rencontre de commission mixte de coopération qui devrait se tenir incessamment à Yaoundé ».

    Il a précisé que cette rencontre mixte devrait se tenir depuis longtemps, mais a été retardée par la pandémie du coronavirus.

    Outre les nombreux accords liant à présent les deux pays, le diplomate Sénégalais s’est aussi félicité des « échanges fréquents » entre Dakar et Yaoundé, notamment dans le domaine de la culture et de l’enseignement supérieur.

    Evoquant l’état actuel de la coopération, l’ambassadeur du Sénégal a rappelé « les très bons rapports existant depuis très longtemps entre les deux pays ».

    « Il y a un va et vient très dynamique entre le Sénégal et le Cameroun. Chaque semaine, pratiquement, je délivre une cinquantaine de visas à des hommes d’affaires, des artistes, des footballeurs, des étudiants. Bref toute une panoplie de Camerounais (…) qui se rendent au Sénégal », s’est réjoui M. Diouf.

    Il a également parlé d’une « forte communauté sénégalaise » vivant au Cameroun et « qui y trouve son compte ».

    Selon lui, le nombre de Sénégalais établis au Cameroun est estimé entre cinq et six mille, répartis en majorité à Yaoundé et Douala, respectivement capitale administrative et économique du pays.

    « Dans tout le pays y compris même dans les villages, nos compatriotes sont installés un peu partout. Il y en a certains qui sont là depuis dix ans d’autres depuis quarante ans. Et ils sont bien installés. Ils travaillent en toute sécurité dans le respect, la sérénité et la confiance des populations camerounaises », a encore fait valoir l’ambassadeur, magnifiant  un « brassage extrêmement important » entre les deux communautés.

    DOB/FKS/SMD/OID

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / ‘’Sorano sunugal’’, symbole du mouvement d’ensemble du peuple sénégalais, selon Aliou Sow

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / ‘’Sorano sunugal’’, symbole du mouvement d’ensemble du peuple sénégalais, selon Aliou Sow

    Dakar, 20 oct (APS) –La nouvelle trouvaille totémique de la compagnie du théâtre national Daniel Sorano intitulé « Sorano Sunugal », symbolise le mouvement d’ensemble du peuple sénégalais et son engagement à la préservation des traditions artistiques, a déclaré le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, en procédant, jeudi, à son inauguration.

    ‘’Le totem incarne plus qu’une simple œuvre signalétique et d’embellissement. Il symbolise le mouvement d’ensemble du peuple du Sénégal, notre engagement envers la préservation de nos traditions artistiques et renforce notre lien avec les peuples de l’eau d’ici et d’ailleurs’’, a souligné Aliou Sow.

    Ce totem construit sous forme de pirogue, demeurant un symbole culturel, revêt d’une « signification profonde dans de nombreuses cultures à travers le monde », a indiqué le ministre, en présence de son collègue en charge de l’Artisanat, Birame Faye ainsi que l’ancien ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye.

     

    Réalisé par trois jeunes artistes sculpteurs, le totem en question est une pirogue de huit mètres de long et quatre 4, 5 mètres de hauteur qui va embellir le boulevard de la République, a-t-on appris lors de la cérémonie d’inauguration.

    Il est composé de balafon, de la kora et un tam-tam, des instruments traditionnels mettant en valeur l’identité culturelle du Sénégal.

    Selon le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, « le totem incarne des valeurs telles que le voyage, l’unité, la tradition et surtout la résilience ».

    ‘’En inaugurant ce totem, nous célébrons notre héritage culturel commun, nos voyages en tant que société et notre capacité à surmonter les grands défis’’, a-t-il souligné.

    Le ministre a par ailleurs salué  le travail ‘’remarquable’’ abattu par le directeur général de Sorano Ousmane Baro Ndione qui dit-il, « en un an, a fait du théâtre Daniel Sorano une destination, un lieu où tout le monde a envie d’aller en famille », parlant d’une diversification des activités de la compagnie à travers notamment les concepts ‘’Sorano chez vous’’, ‘’Sorano à l’école’’ et ‘’Sorano et sa diaspora’’.

    Deux bus pour la mobilité des artistes et une salle de sport dédiée à l’amélioration du cadre de vie et de la performance physique et émotionnelle des artistes ont été également réceptionnées en marge de la cérémonie d’inauguration.

    Il en est de même pour une nouvelle salle de spectacle de 250 places et une galerie d’exposition.

    FKS/SMD/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE/PATRIMOINE / Macky Sall donne des instructions pour la récupération de biens appartenant à Léopold Sédar Senghor

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE/PATRIMOINE / Macky Sall donne des instructions pour la récupération de biens appartenant à Léopold Sédar Senghor

    Dakar, 20 oct (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a instruit le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, d’entamer des discussions pour récupérer des biens appartenant au président Léopold Sédar Senghor, lesquels doivent faire l’objet d’une vente aux enchères, samedi.

    « Le chef de l’Etat, réaffirmant son attachement profond au patrimoine national et à toutes les figures marquantes de notre République a […] donné les instructions nécessaires au ministre de la Culture et du Patrimoine historique et à notre ambassadeur à Paris pour que les diligences nécessaires soient prises, en relation avec le commissaire-priseur, pour la préservation de ces objets du président Senghor », rapportent les services du ministère de la Culture dans un communiqué.

    « Par devoir patriotique et pour préserver la mémoire et le patrimoine que constitue le président Senghor, le président de la République, Macky Sall, (…) a demandé d’engager des discussions, par les voies appropriées, avec le commissaire-priseur, en vue de permettre l’acquisition, par l’Etat du Sénégal, des objets mis en vente », précise le communiqué du ministère de la Culture.

    Des bijoux et décorations militaires  issus de la succession de l’ancien président sénégalais sont mis aux enchères à Caen (France).

    « Ce sont des cadeaux diplomatiques qu’il a reçus dans le cadre de ses fonctions et d’un point de vue historique, c’est exceptionnel », explique Solène Lainé, commissaire-priseur à Caen.

    Il s’agit de décorations que l’ancien président sénégalais a reçues en Finlande, en Espagne, en Arabie saoudite et en Egypte, dont le collier de l’ordre du Nil, une pièce en or 18 carats ornée de trois symboles de l’Egypte antique. Au total, deux-cents lots de biens seront proposés à la vente.

    Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique rappelle qu’une décision similaire avait été prise par le chef de l’Etat quand le véhicule du président Léopold Sédar Senghor était sur le point d’être mis aux enchères en France.

    « Depuis, les mesures idoines ont été prises par le gouvernement pour acquérir et intégrer ledit véhicule au patrimoine de l’Etat du Sénégal, bloquant ainsi la procédure de vente aux enchères », indique-t-il dans son communiqué.

    Le texte signale par ailleurs que le ministre de la Culture va représenter le chef de l’Etat à une exposition consacrée aux présidents Léopold Sédar Senghor et Macky Sall, du 20 au 23 octobre 2023, au musée du Quai Branly Jacques Chirac, en France.

    Aliou Sow sera accompagné du directeur général du musée des Civilisations noires, Hamady Bocoum, et de l’écrivain et poète Amadou Lamine Sall, par ailleurs secrétaire général du Mémorial de Gorée.

    La délégation est partie jeudi dans la soirée pour la France, a confirmé une source à l’APS.

    FKS/BK

     

  • SENEGAL-TUNISIE-CINEMA / La 34ème édition des JCC annulée en solidarité avec le peuple palestinien

    SENEGAL-TUNISIE-CINEMA / La 34ème édition des JCC annulée en solidarité avec le peuple palestinien

    Dakar, 20 oct (APS) – Le ministère tunisien des Affaires culturelles a décidé d’annuler la 34ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en solidarité avec le peuple palestinien qui subit « une tragédie inacceptable », a appris l’APS du comité directeur du festival.

    Les JCC étaient prévues pour se tenir du 28 octobre au 4 novembre dans la capitale tunisienne, avec le Sénégal comme invité d’honneur.

    Le programme de la manifestation prévoyait un hommage au cinéaste Ousmane Sembène, dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance du premier lauréat du Tanit d’or des Journées cinématographiques de Carthage lors de sa création en 1966.

     »Le comité directeur de la 34e session des Journées cinématographiques de Carthage a l’immense regret de vous informer, que dans le contexte de la tragédie inacceptable subie actuellement par les populations palestiniennes frères, le ministère tunisien des Affaires culturelles a décidé, ce 19 octobre 2023, l’annulation de la session prévue du festival des Journées cinématographiques de Carthage », lit-on dans un communiqué.

    Cette décision s’inscrit « dans le cadre de la solidarité manifestée au plus haut niveau en Tunisie avec le peuple palestinien », en raison de la « situation critique » que vivent les habitants de Gaza soumis à « un siège complet » et victimes de bombardements quotidiens, en réaction aux attaques meurtrières du Hamas en territoire israélien le 7 octobre.

    Le gouvernement israélien a coupé l’électricité, le carburant, l’eau et la nourriture à Gaza dans le cadre de ce siège, ce qui fait craindre une catastrophe humanitaire de grande ampleur.

    Avant l’annonce de l’annulation pure et simple du festival, le comité directeur des Journées cinématographiques de Carthage avait indiqué que la session 2023 se tiendrait en solidarité avec la Palestine et « dans le respect des luttes d’un peuple qui subit meurtres et destructions et qui résiste pour reconquérir sa terre ».

    Le communiqué publié à cet effet portait sur une « annulation du côté festif du festival », les organisateurs précisant que la session va se dérouler « avec la ferme conviction que l’engagement des JCC en faveur d’une Palestine libre passe aussi à travers des projections de films, de débats et de rencontres ».

    La liste des films en compétition, toutes catégories confondues, avaient déjà été dévoilés, dont « Le mouton de Sada » du Sénégalais Pape Bounama Lopy.

    Les noms des présidents des jurys avaient aussi été dévoilés. Il s’agit du réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun pour la fiction et de la productrice tunisienne Dora Bouchoucha pour les documentaires.

    L’affiche du festival, qui rendait hommage aux figures féminines du cinéma tunisien, avait également été rendue publique.

    FKS/BK/MTN