Catégorie : Culture

  • SENEGAL-LITTERATURE / Distribution du livre : lancement d’une plateforme numérique dénommée  ‘’Livres SOS’’

    SENEGAL-LITTERATURE / Distribution du livre : lancement d’une plateforme numérique dénommée  ‘’Livres SOS’’

    Dakar, 19 oct (APS) – La plateforme numérique dénommée  ‘’Livres SOS’’ a été lancée jeudi à Dakar dans le but de revaloriser la chaîne de distribution du livre, a-t-on appris de l’administrateur général de l’agence digitale ‘’Sénégal Open Source’’, Abdourahmane Mbengue.

    ‘’ (…) ‘Sénégal Open Source’,  dans sa mission de sécuriser, d’accompagner un corps de métier en difficulté lance la plateforme numérique pour la revalorisation de la chaîne de distribution du livre, ‘Livres SOS’’’, a-t-il déclaré.

    Intervenant lors du lancement officiel de cette plateforme, il a expliqué qu’elle a été mise en place à la suite d’un constat fait sur les difficultés rencontrées par les professionnels dans la distribution du livre.

    ‘’Pour les professionnels que nous sommes, nous constatons que la distribution du livre rencontre de très grandes difficultés qui fragilisent toute la chaîne’’, a-t-il déploré, soulignant l’importance de cette plateforme pour ces derniers.

    Selon les dernières statistiques du numérique au Sénégal de 2021, 85,6% des internautes sénégalais utilisent des appareils mobiles sous Android, soit 3,8% de moins qu’en 2019, etc., a-t-il cité, expliquant que c’est la raison pour laquelle « Sénégal Open Source » a développé cette plateforme numérique pour démocratiser l’accès aux livres.

    ‘’Il y a un problème de circulation du livre dans notre secteur où on a constaté que les gens ne lisent plus et les livres sont abandonnés dans nos librairies’’, a déploré la présidente de l’association sénégalaise des éditeurs, Aminata Sy.

    Pour elle,  »avec l’arrivée des nouvelles technologies, le commerce étant digitalisé, le livre ne devait plus rester en rade ». D’où, selon elle,  »l’importance d’avoir ce genre de plateforme ».

    ‘’Cette plateforme permettra de booster nos ventes, de régler certains problèmes que nous rencontrons dans la distribution’’, a-t-elle estimé, insistant ainsi sur une bonne communication entre les professionnels.

    Le président de la convention des écrivains et éditeurs du Sénégal, Pape Samba Badji, a pour sa part, salué cette ‘’formidable initiative’’, tout en invitant les acteurs du secteur du livre à l’accompagner, afin d’éviter qu’elle soit une coquille vide.

    AMN/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION  / Dalifort : un élu local annonce l’inauguration d’une médiathèque

    SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION  / Dalifort : un élu local annonce l’inauguration d’une médiathèque

    Dalifort, 19 oct (APS) –  Le maire de la commune de Dalifort, , Mamadou Mbengue, a annoncé jeudi l’inauguration dans les prochains jours, de la médiathèque de cette ville, une infrastructure, comprenant, une bibliothèque, une salle informatique avec du matériel de  »grande qualité ».

    « Nous sommes entrain de fournir beaucoup d’efforts notamment dans le secteur de l’éducation. D’ailleurs, nous envisageons d’inaugurer dans les prochains jours, une médiathèque avec une bibliothèque municipale et une salle informatique, disposant de matériel de grande qualité », a-t-il notamment indiqué.

    Mamadou Mbengue recevait une délégation de la Fédération Sénégalaise des Habitants (FSH), venue lui restituer les résultats d’une enquête sur le niveau d’assainissement et de distribution d’eau potable, notamment dans les écoles et structures sanitaires de sa commune.

    « Nous envisageons également de reconstruire notre maternité pour en faire une Maison mère-enfant, avec un bloc, une salle d’hospitalisation et une pédiatrie. Nous sommes entrain d’accompagner nos structures sanitaires », a-t-il ajouté.

    Il a estimé que ce sont ces efforts qui expliquent leurs excellents résultats notamment dans le secteur de l’éducation.  »Nous encourageons l’excellence dans notre commune et pour cela, nous misons beaucoup sur l’enseignement des valeurs citoyennes de nos enfants », a dit Mbengue.

    « Nous étions venus présenter les résultats de notre enquête. Le maire a compris notre démarche. Il en a pris bonne note. Et mieux il est décidé à appliquer nos recommandations », a pour sa part soutenu, Ndèye Ngoudji Niang, rapportrice de l’antenne régionale de Dakar de la Fédération sénégalaise des Habitants (FSH).

    Plusieurs délégués de quartiers, des représentants de structures partenaires ont pris part à la cérémonie de remise d’un rapport d’enquête au maire de Dalifort, une commune du département de Pikine (banlieue de Dakar).

    SG/AB

  • SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / Festival « Ecrans Noirs’’ : un diplomate témoigne de « l’excellence des relations multiformes » entre Yaoundé et Dakar

    SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / Festival « Ecrans Noirs’’ : un diplomate témoigne de « l’excellence des relations multiformes » entre Yaoundé et Dakar

    +++De l’envoyé spécial de l’APS : Daouda Ba+++

    Yaoundé (Cameroun), 19 oct (APS) – L’ambassadeur du Sénégal à Yaoundé, Khare Diouf, a salué « l’excellence des relations multiformes » entre le Sénégal et le Cameroun, estimant que le choix porté sur le Sénégal comme invité d’honneur de la 27ème édition du festival « Ecrans Noirs’’ (14-21 octobre) n’est pas fortuit.

    Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’hommage rendu, mercredi, au cinéaste et écrivain sénégalais Ousmane Sembène décédé le 9 juin 2007 à Dakar.

    « Ce choix, porté sur mon pays, le Sénégal, n’est point fortuit. Il témoigne, une fois de plus, s’il en était encore besoin, de l’excellence des relations multiformes qui lient nos deux pays et qui se manifestent particulièrement dans le domaine de la culture », s’est félicité le diplomate.

    « Le Sénégal est à l’honneur à un double titre’’, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : « pays invité d’honneur d’abord, ensuite parce qu’un vibrant hommage est rendu, de multiples façons, à un des plus illustres fils du Sénégal et de l’Afrique, Sembene Ousmane’’.

    Pour le diplomate sénégalais, « le Festival Ecrans noirs a fini de s’imposer comme un des grands moments de la culture en Afrique et dans le monde’’.

    « C’est un grand moment du cinéma africain qui, depuis ses débuts, trace son chemin singulier et novateur parce que porteur de toute la charge des imaginaires qui postulent les voies des rencontres créatives », a-t-il magnifié.

    Le cinéma africain, selon lui, « apporte toujours du nouveau, grâce au talent fertile des héritiers, nombreux, de Sembene Ousmane’’.

    « C’est un bonheur à nul autre égal que de voir, de festivals en festivals, sur les cinq continents et sur les écrans de cités multiples, les produits de nos cinéastes jouer des coudes et se faire une place de plus en plus appréciée par les amateurs du septième art’’, a magnifié l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique.

    DOB/FKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-CULTURE / Podor : une corniche porte désormais le nom de Baaba Maal

    SENEGAL-COLLECTIVITE-CULTURE / Podor : une corniche porte désormais le nom de Baaba Maal

    Podor, 19 oct (APS) – Le Conseil municipal de Podor a décidé de baptiser du nom de Baaba Maal, la corniche qui longe le fleuve Sénégal pour ‘’récompenser la riche carrière au plan culturel et artistique’’ de l’artiste natif de cette ville de la région de Saint-Louis (nord), a appris l’APS du maire de Podor Racine Sy.

    La corniche située entre l’ex-ONCAD et la préfecture de Podor, anciennement dénommée rue Sézanne (une ville du département de Marne dans le Grand Est en France), porte désormais le nom de Baaba Maal, suite à la décision du conseil municipal sur proposition du maire de la commune de Podor, en date du 16 octobre 2023.

    Le Conseil municipal ‘’vient immortaliser le digne fils de Podor’’, a indiqué le maire Mamadou Racine Sy dans une lettre adressée à Baaba Maal.

    ‘’Vous avez fait voyager Podor et sa culture partout dans le monde et par conséquent le conseil municipal récompense votre très riche carrière au plan culturel et artistique’’, a dit M. Sy dans ce courrier dont l’APS a eu connaissance.

    Dans une vidéo, l’ami de longue date de l’artiste et membre de l’orchestre ‘’Daande Lenol’’, Mansour Seck, a salué cette décision du Conseil municipal.

    ‘’C’est l’une des plus belles distinctions que Baaba Maal a obtenue aux quatre coins du monde. Nous mesurons à sa juste valeur cet honneur que nous partageons avec des milliers de fans à travers le monde’’, a dit Mansour Seck.

    AHD/OID/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Yaoundé : pluie d’hommages pour Sembène Ousmane au festival « Ecrans noirs »

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Yaoundé : pluie d’hommages pour Sembène Ousmane au festival « Ecrans noirs »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Daouda Ba

    Yaoundé, 19 oct (APS) – Le festival « Ecrans noirs » a rendu hommage au cinéaste et écrivain sénégalais Sembène Ousmane, mercredi, à l’occasion de la journée dédiée au Sénégal, pays invité d’honneur de la 27e édition de cette manifestation qui se tient depuis samedi à Yaoundé, la capitale camerounaise.

    « Sembène Ousmane est une des prestigieuses icônes de la plume et du cinéma. Patiemment, il a escaladé les voies escarpées du succès. Progressivement, il a gravi les pentes sinueuses de la gloire avec une bibliographie et une filmographie impressionnante et foisonnante », a souligné le ministre camerounais des Arts et de la Culture, Ismaël Bidoung Kpwatt.

     « Auteur de plusieurs films à succès, s’il vivait encore, il aurait célébré cette année son centenaire de vie d’homme de créativité et de professionnel pragmatique », a-t-il dit au sujet de Sembène Ousmane, mort le  à Dakar.

    Il était considéré comme l’un des précurseurs du cinéma africain, sans compter qu’il fut « un auteur prolifique, pragmatique et généreux, éminemment talentueux et évidemment génial », selon Ismaël Bidoung Kpwatt.

    Selon le ministre camerounais des Arts et de la Culture, les œuvres de Sembène Ousmane, « originales et saisissantes de singularité », sont axées sur l’amour et la tolérance, en même temps qu’elles « décrivent la géographie de la fraternité et de la concorde.

    « Il a su donner force au scénario, vivacité et vitalité aux couleurs […] », a conclu Ismaël Bidoung Kpwatt.

    Sembène Ousmane était une « immense bibliothèque », mais malgré ce qu’il représentait, « il n’aimait pas donner des leçons », bien que « sa vie, son œuvre et son génie créateur ont enseigné et continueront encore longtemps à enseigner le sens de l’Afrique avec la passion qui le caractérisait », a souligné l’ancienne ministre de la Culture du Burkina Faso, Alimata Salambéré.

     

    « Je rends ici avec vous un hommage à un panafricaniste, à un visionnaire, à un baobab du cinéma et des cultures africaines », a dit Alimata Salambéré, première présidente du comité d’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) à sa création en 1969.

    Sembène Ousmane « a réalisé près d’une quinzaine de films, il a écrit plusieurs livres, mais son plus grand regret est celui de n’avoir pas pu réaliser le film de ses rêves, le film sur Samory Touré, le résistant africain, faute de financement », a révélé Mme Salambéré.

    Elle dit regretter que le cinéaste n’ait pas pu obtenir le financement qu’il espérait auprès des chefs d’Etat africains, « car pour lui, aller chercher l’argent ailleurs pour faire un tel film, cela était proprement inconcevable dans son esprit panafricaniste ».

    Sembène Ousmane est rassembleur et panafricaniste « dans tous ces actes », note Mme Salambéré, signalant qu’à l’initiative de l’auteur de « Borom Sarret », une cérémonie de libation est encore aujourd’hui organisée à la place des cinéastes de Ouagadougou, le lendemain de l’ouverture de chaque section du festival, « pour que la mémoire des devanciers et les empreintes de leur combat ne soient jamais oubliées ».

    Pour l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf, Sembène Ousmane « était un homme éblouissant d’énergie dont la vie a été vouée à la défense des causes justes ».

    « Ces livres se présentent comme une caméra qui se promène et ses films, des livres ouverts. Pas à pas, il a suivi l’évolution de son continent et de sa communauté dans l’histoire en construction », a conclu le diplomate sénégalais au sujet de celui que ses pairs appelaient affectueusement « l’aîné des anciens ».

    Sembène Ousmane a été ouvrier, soldat dans le corps des Tirailleurs sénégalais, puis docker à Marseille, en France, avant d’embrasser le cinéma à l’âge de 40 ans après avoir fait des études à Moscou, du temps de l’Union soviétique.

    DOB/FKS/BK/MTN

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE-MEDIAS / OCI : le directeur général par intérim de l’UNA reçu par Ismaïla Madior Fall

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE-MEDIAS / OCI : le directeur général par intérim de l’UNA reçu par Ismaïla Madior Fall

    Dakar, 18 oct (APS) – Le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, a reçu, mercredi dans la soirée, le directeur général par intérim de l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA), Mohammed ben Abd Rabbo Al-Yami, a appris l’APS.

    M. Al-Yami a pris part à la douzième session du Comité permanent de l’OCI pour les médias et les affaires culturelles (COMIAC), qui a pris fin mercredi à Dakar.

    Il a présenté au nouveau ministre des Affaires étrangères, ‘’l’UNA et les bonnes perspectives de coopération avec l’Agence de presse sénégalaise (APS)’’, rapporte un communiqué transmis à l’APS.

     

    Selon la même source, ‘’le directeur général de l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique a magnifié le rôle que l’APS a joué lors de la 12e session du COMIAC’’.

    Il a indiqué qu’’’avec une excellente couverture de l’événement, l’Agence de presse sénégalaise a permis aux 57 pays de l’OCI de vivre à temps réel les travaux’’.

    M. Al-Yami ‘’a émis le souhait de renforcer la coopération entre l’UNA et l’APS’’, rapporte encore le communiqué.

    De son côté, le ministre Ismaïla Madior Fall ‘’a marqué sa disponibilité à accompagner et à soutenir cette initiative pour les pays de l’OCI’’.

    Selon le communiqué, ‘’l’Union des agences de presse de l’OCI se chargera de faire parvenir ces contenus à son réseau d’agences de presse, qui se trouvent dans 57 États membres’’ de l’organisation.

    OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE  / Kounkané : la deuxième édition de « Kounkané Festi Arts » prévue en janvier (promoteur)

    SENEGAL-CULTURE / Kounkané : la deuxième édition de « Kounkané Festi Arts » prévue en janvier (promoteur)

    Pikine, 18 oct (APS) – La deuxième édition de « Kounkané Festi Arts », un événement culturel prévu en janvier prochain à Kounkané, une commune de la région de Kolda (sud), se prépare activement, a-t-on appris mercredi de son directeur  Ousmane Baldé, alias Dj Ozz.

    « Nous sommes très concentrés et plongés dans la préparation de la deuxième édition de Kounkané Festi Arts qui est un projet, un moyen et une plateforme destiné à promouvoir les artistes locaux et offrir un cadre d’échange et de rencontre entre divers acteurs, surtout pour susciter l’investissement dans notre région », a-t-il déclaré, lors d’une séance de présentation du projet à des acteurs culturels, à Pikine.

    Ce projet, a-t-il ajouté, est une création d’une équipe qu’il compose avec Thierno Sadigui Baldé, Mamadou Diallo et Abdoulaye Ba et des partenaires engagés à poursuivre « Kounkané Festi Arts », après « le succès » de la première édition, organisée avril 2023.

    « Nous sommes maintenant en plein travail pour préparer la 2ème édition qui s’annonce encore plus passionnante et mémorable », a-t-il encore souligné, rappelant que l’objectif  »est de faire de cet événement une expérience culturelle exceptionnelle pour notre public, en mettant en avant les arts sous toutes leurs formes ». Pour y parvenir, a-t-il fait savoir,  »nous devons travailler ensemble de manière efficace et collaborative ».

    « Kounkané Festi Arts se veut un vitrine de la culture, du patrimoine et de la richesse du Fouladou, un vecteur de développement, une opportunité pour la formation, la réinsertion des jeunes et la création d’opportunités d’emplois », a-t-il encore souligné.

    Ousmane Baldé, alias Dj Ozz, a avancé que le festival Kounkané Festi Arts a été très bien accueilli dès les premiers jours de sa présentation. Il estime que si le projet a eu autant de réussite, c’est en grande partie grâce à l’engagement et l’implication des populations locales et les opportunités de participation créées pour les habitants de la région.

    Ce festival qui en est à sa deuxième édition, a-t-il signalé, connait des difficultés liées à l’insuffisance des moyens financiers et matériels adaptés à ce genre de rencontre culturelle.

    « Il est presque impossible pour nous de trouver des partenaires ou des sponsors à cause de la distance et l’enclavement de la commune de Kounkané », a déploré le directeur de Kounkané Festi Arts.

    SG/AB/OID

     

  • SENEGAL-EDUCATION-LITTERATURE / Matam : des écrivains invitent les élèves à s’intéresser davantage à la lecture

    SENEGAL-EDUCATION-LITTERATURE / Matam : des écrivains invitent les élèves à s’intéresser davantage à la lecture

    Thilogne (Matam), 18 oct (APS) – Abdoul Ndiadé, Amadou Aly Kane et Alassane Koumé, trois écrivains originaires de la région de Matam, ont invité, mercredi, les élèves à s’intéresser à la lecture.

     »Nous sommes venus ici pour inviter les élèves à s’intéresser à la lecture. C’est bien d’avoir un téléphone portable et d’autres appareils, mais le livre reste un outil important pour un élève qui peut voyager avec sans même se déplacer », a dit Alassane Koumé, jeune écrivain auteur du livre  »Un éternel optimiste ».

    M. Koumé intervenait lors d’une rencontre dénommée  »Hiirdé gandal » organisée à la Fabrique artistique culturelle et citoyenne (FACC) de Thilogne.

    Alassane Koumé originaire de Bokidiawé et étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a fait savoir que les écrivains de la région de Matam sont confrontés à des difficultés liées au financement des œuvres, à la promotion, mais aussi à la vente.

    Il a estimé que la solution reste  »l’accompagnement des autorités étatiques et des bonnes volontés originaires de la région ».

    De son côté, l’auteur du livre  »La vie: secrets et injustice », Amadou Aly Kane a laissé entendre que l’objectif de cette rencontre est de pousser les élèves qui, de plus en plus, se détournent de la lecture.

     »Ils peuvent beaucoup apprendre et connaître avec le livre. Mais aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, ils ne donnent plus d’importance au livre », a expliqué le jeune écrivain originaire de Thilogne.

    Selon lui, le livre  »participe à l’éveil des consciences des jeunes et les éduque ».

     »Nous voulons que la littérature se développe dans la région de Matam avec de grands événements dédiés au livre. Nos livres doivent être promus pour que toute la population sache qu’il y a des écrivains à Matam », a lancé Kane.

    Pour l’initiateur de la rencontre Abdoul Ndiadé, c’est une manière d’appeler les élèves à  »aller chercher de la connaissance dans les livres’’

    Il a également évoqué le problème lié à la promotion et à la vente des ouvrages, déplorant aussi le manque de bibliothèques dans la région.

     »Tout le monde est aujourd’hui concentré sur les téléphones portables, laissant de côté les productions littéraires, ce qui empêche les élèves de s’intéresser à la lecture. Tout cela est causé par le monde digital », a dit l’auteur du livre  »Insomnies ».

    AT/OID/AB

  • AFRIQUE-MONDE-CINEMA / JCC 2023 : une édition sur fond de solidarité avec la Palestine (organisateurs)

    AFRIQUE-MONDE-CINEMA / JCC 2023 : une édition sur fond de solidarité avec la Palestine (organisateurs)

    Dakar, 18 oct (APS) – La 34ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), prévues du 27 octobre au 4 novembre en Tunisie, va se tenir  en ‘’solidarité avec la Palestine », a appris l’APS des organisateurs.

    ‘’Les Journées cinématographiques de Carthage tiendront leur session de 2023 en solidarité avec la Palestine et dans le respect des luttes d’un peuple qui subit meurtres et destructions et qui résiste pour reconquérir sa terre’’, écrit un communiqué des promoteurs reçus, mercredi, à l’APS.

    Le texte parle notamment d’une ‘’annulation du côté festif du festival’’ et précise qu’il y aura un lancement direct de la 34ème session avec la projection des films de la compétition officielle.

    A cet effet, les organisateurs annoncent que la session va se dérouler avec ‘’la ferme conviction que l’engagement des JCC en faveur d’une Palestine libre passe aussi à travers des projections de films, de débats et de rencontres’’.

    ‘’Plus que jamais, le cinéma, l’art et la culture restent parmi les moyens de résistance les plus habilités à s’opposer aux discours insidieux et perfides de nombreuses productions audiovisuelles », souligne la même source, notant que ‘’l’idée d’une Palestine libre a été au cœur des préoccupations des organisateurs ainsi que du public des JCC’’.

    Les Journées cinématographiques de Carthage ont été pensées depuis leur création pour être ‘’une plateforme de réflexion et de résistance’’, estiment les initiateurs.

    En faisant allusion aux JCC, le document parle ‘’d’un espace rassemblant des cinéphiles d’Afrique et du monde arabe, pour défendre l’art et la beauté face à la laideur des politiques répressives’’.

    Elles constituent également un lieu pour « discuter des films et, à travers eux, des questions et problématiques mondiales et essentiellement la cause palestinienne », poursuit le communiqué.

    ‘’Grâce aux Journées cinématographiques de Carthage, une carte des films indépendants du continent et du Proche-Orient a été établie et des générations de cinéastes et de créateurs ont partagé leur croyance en des valeurs telles que la liberté de création, l’indépendance, la résistance et le refus des oppressions’’, peut-on lire dans le même document.

    Le texte indique que les JCC ont toujours été ‘’l’un des plus importants espaces, et aussi un lieu de consécration pour les différentes expressions et la richesse du cinéma arabe engagé pour la cause palestinienne’’.

    L’édition de cette année rend hommage au cinéaste palestinien, Hany Abu Assaad, souligne le communiqué qui évoque par ailleurs la longue participation des cinéastes de la Palestine, à l’image de Hani Jawharia, Borhan Alaouié, Rachid Masharawi, Mai Masri, Jean Chamoun, Michel Khleifi, Elia Suleiman, Najwa Najjar, Raed Andouni et Mohamed Bakri.

    Le jury des films longs métrages et courts métrages documentaires sera présidé par la productrice tunisienne Dora Bouchoucha et celui des films fictions par le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun, rappelle la même source.

    FKS/SMD/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le festival « Ecrans noirs » de Yaoundé, l’ambition de rapprocher les communautés par le cinéma

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le festival « Ecrans noirs » de Yaoundé, l’ambition de rapprocher les communautés par le cinéma

    +++De l’envoyé spécial de l’APS : Daouda Ba+++

    Yaoundé, 18 oct (APS) – Vingt-quatre pays africains prennent part à la 27e édition du festival « Ecrans noirs » de Yaoundé (14-21 octobre), dont le programme prévoit plusieurs panels et projections de films, avec l’ambition de contribuer à intensifier les rapports entre communautés.

    « Le festival a démarré de très bonne manière parce qu’on a reçu des félicitations de partout après la cérémonie d’ouverture de la 27ème édition, samedi » 14 octobre, a déclaré le délégué général du festival, Bassek Ba Kobhio, évoquant « la présence de 24 pays africains en compétition et plus de 200 personnes invitées, panélistes comme acteurs entre autres ».

    La projection de « Borom Sarret » (Le charretier), premier court métrage du réalisateur sénégalais Ousmane Sembène produit en 1963 a été l’attraction lors de la cérémonie d’ouverture de cette édition dont le Sénégal est le pays invité d’honneur, dit-il.

    « Ce qui est important dans ce festival, c’est qu’on veut montrer aux gens qu’on peut être un pays africain, avoir une économie qui a d’autres priorités, mais avoir une performance dans le cinéma comme le Sénégal », fait-valoir le délégué général du festival « Ecrans noirs ».

    Selon Bassek Ba Kobhio, c’est l’une des raisons qui fait que le Sénégal a été choisi comme pays invité d’honneur de cette édition 2023.

    Il rappelle que cette manifestation veut servir de « trait d’union » entre les différents pays et les peuples pour intensifier les rapports entre les communautés.

    « Le festival n’est pas seulement pour montrer des films, mais c’est aussi intensifier les rapports entre les peuples et les magnifier », a-t-il indiqué, se félicitant, à cet effet, « des bons rapports qu’entretiennent le Sénégal et le Cameroun ».

    Une journée dédiée au Sénégal est prévue ce mercredi, avec au programme un hommage réservé au cinéaste Ousmane Sembène dont on célèbre le centenaire de la naissance cette année.

    DOB/FKS/BK/OID