Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MONDE-COOPERATION-DEFIS / OCI : des  »recommandations pertinentes » et des  »propositions fortes » pour « impulser » le COMIAC (diplomate)

    SENEGAL-MONDE-COOPERATION-DEFIS / OCI : des  »recommandations pertinentes » et des  »propositions fortes » pour « impulser » le COMIAC (diplomate)

    Dakar, 12 oct (APS) – Le directeur des organisations internationales et de la mondialisation au ministère des Affaires étrangères, Pierre Faye, s’est félicité mardi, des ‘’recommandations pertinentes’’ issues des travaux de la 12 édition du comité permanent de l’OCI pour l’information et les affaires culturelles, avec des ‘’propositions fortes » devant encourager une impulsion de ce comité que dirige le Sénégal depuis sa création en 1981, a constaté l’APS.

    ‘’Je suis heureux de constater que durant leurs travaux nos délégations ont identifié de nouvelles initiatives qui permettront de redynamiser davantage le COMIAC. Leurs échanges ont abouti à des recommandations pertinentes qui se traduisent par des propositions en vue d’impulser les activités du Comité, tout en se félicitant du nouvel élan que connaît cet Organe dans le cadre de l’action islamique commune en matière d’information’’, a dit le diplomate Sénégalais procédant à la clôture officielle de cette rencontre qui s’est ouverte lundi à Dakar.

    Pierre Faye s’est également réjoui de la ‘’pertinence des débats et du thème’’ qui ont permis de replacer, davantage, ‘’la jeunesse au cœur de nos priorités, en tant que garante de la transmission intergénérationnelle des valeurs de l’islam’’, relatives à la paix, à la tolérance et à la solidarité.

    Le directeur des organisations internationales et de la mondialisation s’est aussi félicité d’un ‘’large consensus’’ qui s’est dégagé pour le lancement du Prix international pour les organes et les professionnels des médias. Ce prix à l’initiative du Président du COMIAC, Macky SALL vise à récompenser les meilleures productions médiatiques sur les questions religieuses, indique-t-on.

    Il a, à cet effet, rappelé l’invitation faite aux Etats membres de ‘’soutenir moralement et matériellement cette initiative, afin de permettre le lancement effectif du prix‘’.

    Pierre Faye a par ailleurs magnifié l’engagement des Etats membres à ‘’soutenir les actions des institutions islamiques des médias’’, en faisant allusion à l’Agence islamique de presse, l’Union des radiodiffusions islamiques, le Forum des autorités de régulation de l’audiovisuel pour le développement de l’OCI ou le Forum de la presse de l’OCI.

    ‘’En effet, dans un monde fait, à la fois, de progression fulgurante des technologies de l’information et de la communication mais aussi de mise en place de réseau de désinformation, la coordination des efforts demeure non plus comme une option mais surtout un besoin pressant’’, a souligné le diplomate.

    SMD/FD/OID

  • SENEGAL-IRAN-COOPERATION / Dakar et Téhéran décident de signer un nouvel accord de coopération culturelle

    SENEGAL-IRAN-COOPERATION / Dakar et Téhéran décident de signer un nouvel accord de coopération culturelle

    Dakar, 17 oct (APS) – Le Sénégal et l’Iran ont décidé de renforcer leurs relations culturelles par la signature d’un nouvel accord de coopération qui portera sur différents aspects civilisationnels et culturels, a appris l’APS.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow a reçu dans son cabinet, pour une séance de travail, le ministre et haute autorité chargée de la préparation du suivi-évaluation des accords de la coopération dans le domaine de la culture en République islamique d’Iran, docteur Mohammade Mehdi Imanipour.

    Ce dernier est venu participer à Dakar à la 12e session du Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’Organisation de la coopération islamique (Comiac) ouvert, mardi, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    ‘’Nous avons passé en revue l’essentiel de nos convergences, de nos complémentarités et exprimé notre détermination à mettre en œuvre cette coopération de manière plus dynamique. (…) Nous avons décidé de signer un nouvel accord mais également, de l’accompagner d’une stratégie de mise en œuvre plus dynamique’’, a dit Aliou Sow, se réjouissant d’avoir eu cette séance de travail en présence de ses collaborateurs.

    Selon le ministre, des accords ont été signés par le passé, mais souligne-t-il, ‘’n’ont pas fait l’objet d’un suivi’’.

    Il estime que l’ambassade d’Iran au Sénégal et ses services ont travaillé en amont pour avoir un excellent accord ‘’riche et assez holistique’’.

    Les deux ministres ont passé en revue un certain nombre de points de convergences qui pourront faire l’objet de traitement unitaire, notamment les échanges des acteurs culturels des deux pays.

    Ils comptent aussi renforcer et innover dans le domaine de la coproduction cinématographique.

    Aliou Sow estime que d’autres éléments de coopération majeure pour la partie sénégalaise ont été passés en revue.

     »C’est le projet de centres de lecture et d’animation culturelle arabo-islamique que nous sommes en train d’implanter dans certains foyers religieux en complément de l’action de modernisation des cités religieuses que le président de la République est en train de mettre en œuvre depuis son élection à la tête du pays’’, a précisé le ministre sénégalais de la Culture,  à la fin de l’audience.

    Selon lui, les ministres ont aussi échangé sur la question relative à la ‘’Maison du cinéma et de l’audiovisuel’’ que le Sénégal va lancer bientôt. Il a  estimé que ce sont des espaces de diffusion de la diversité culturelle mais également des cultures et civilisations des pays amis.

    Se disant satisfait de cette visite, Aliou Sow a fait observer que l’Iran et le Sénégal ont la particularité d’être des berceaux de haut lieu de grandes civilisations millénaires et de cultures très riches, avec des génies créateurs qui se sont illustrés de la meilleure des manières un peu partout dans le monde.

    Les deux pays comptent ainsi travailler ensemble dans la promotion de la paix dans le monde et l’amitié des peuples et la découverte virtuelle des peuples afin de renforcer l’amour mutuel.

    ‘’Il nous reste qu’à signer le projet d’accord de coopération culturelle nouvelle version, assorti d’un plan d’action de suivi’’, a conclu Aliou Sow avant d’inviter l’Iran à prendre part à la douzième édition du Festival national des arts et de la culture (Fesnac) prévue cette année à Fatick.

    La Haute autorité chargée de la préparation du suivi évaluation des accords de la coopération dans le domaine de la culture en République islamique d’Iran, docteur Mohammade Mehdi Imanipour a pour sa part estimé que les domaines de coopération potentiels artistiques peuvent être dans les disciplines musicales, cinématographique et théâtrales.

    ‘’Nous avons échangé sur différents sujets. Nous avons eu des pourparlers pour renforcer nos relations entre les deux pays. Différents aspects civilisationnels et culturels et des points communs entre les deux pays sont prometteurs’’, a dit le ministre iranien.

    Il souhaite aussi organiser une semaine culturelle du Sénégal en Iran et une semaine culturelle de l’Iran à Dakar. ‘’C’est une opportunité pour bien se connaitre et connaitre la culture de l’autre’’, a-t-il fait valoir.

    Selon lui,  »l’Iran et le Sénégal étant attachés au Coran, il est possible d’envisager une exposition sur les œuvres relatives au livre Saint pour combattre l’islamophobie ».

    Docteur Mohammade Mehdi Imanipour a  invité officiellement le ministre Aliou Sow à venir visiter l’Iran.

    FKS/SBS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Un officiel relève l’impact des mécanismes de financement sur les performances du cinéma sénégalais 

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Un officiel relève l’impact des mécanismes de financement sur les performances du cinéma sénégalais 

    +++De l’Envoyé spécial de l’APS Daouda Ba+++

    Yaoundé, 17 oct (APS) – Les mécanismes de financement du cinéma sénégalais ont beaucoup contribué aux performances du secteur de l’industrie cinématographique et audiovisuel, a indiqué le directeur de la cinématographie Germain Coly.

    « Le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) est très important et a aidé à booster notre cinéma. Il y a d’autres guichets comme  le Fonds jeunes création de l’organisation internationale de la francophonie, le centre national du Cinéma et de l’Image animée en France, entre autres qui permettent aussi le financement de ce secteur. Tout cela pour dire que les mécanismes de financement ont aidé à la performance du secteur’’, a dit M. Coly.

    Il s’exprimait,  mardi, lors d’un panel sur les assises de la production cinématographique camerounaise, organisé dans  le cadre des activités de la 27ème édition du festival Ecrans noirs qui se déroule du 14 au 21 octobre, à Yaoundé,  la capitale du Cameroun.

    « Nous avons mis en place un financement important pour le cinéma au Sénégal’’, a-t-il soutenu, citant en exemple le film  »Sira » de la réalisatrice burkinabé Apolline Traoré,  coproduit avec le producteur sénégalais Souleymane Kébé.

    Ce film, a-t-il rappelé, a remporté l’Etalon d’argent en mars au dernier Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Et c’est comme ça, a-t-il déclaré,  que « nous comptons travailler avec tous les pays du Sud et les pays du Nord aussi ».

    Il a en outre souligné que « l’ambition du gouvernement du Sénégal, pour ce secteur,  c’est de positionner notre pays comme un carrefour de tournage de films et pour cela nous devons former nos jeunes aux métiers techniques’’.

    « La politique au Sénégal c’est l’employabilité des jeunes. Mais, pour régler cette question, il faut former les jeunes. C’est pour cela que nous travaillons dans le cadre de la formation avec toutes les initiatives qui existent au Sénégal pour amener les jeunes à répondre aux exigences de ce métier’’, a-t-il encore soutenu.

    Dans ce cadre, « nous avons douze jeunes qui sont déjà à l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech avec l’appui de l’Etat du Sénégal qui les a envoyés en formation sur les métiers techniques. Nous travaillons aussi sur ce volet avec d’autres pays comme les Etats-Unis, la France et l’Inde, entre autres’’,  a t-il signalé.

    La direction de la Cinématographie travaille aussi à la structuration du cinéma sénégalais pour aider le secteur à « mieux se développer en tendant vers de véritables entreprises du cinéma de même qu’à la  la professionnalisation du secteur’’, a t-il dit.

    « Nous accompagnons beaucoup d’initiatives cinématographiques. (…). Nous aidons beaucoup les acteurs notamment avec la signature des accords de coproduction avec d’autres pays. Et cela a beaucoup aidé à développer le cinéma au Sénégal ”, a insisté Germain Coly.

    M. Coly a par ailleurs révélé que « le projet de décret d’application du statut de l’artiste est en cours pour organiser et définir les acteurs avec un statut bien déterminé »’. Ce statut, selon lui,  »permettra aux acteurs d’avoir accès au programme d’accompagnement de l’Etat’’.

    Il intervenait en présence de  Souleymane Kébé, le coproducteur du film « Banel et Adama’’ de la réalisatrice Ramata Toulaye Sy.

    DOB/FKS/AB/SBS/OID

  • CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / Une délégation d’officiels sénégalais à la 27ème édition du Festival Ecrans Noirs à Yaoundé

    CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / Une délégation d’officiels sénégalais à la 27ème édition du Festival Ecrans Noirs à Yaoundé

     +++ de l’envoyé spécial de l’APS Daouda Ba +++

    Yaoundé (Cameroun), 17 oct (APS) – Une délégation d’officiels sénégalais séjourne à Yaoundé, au Cameroun, depuis, lundi, pour prendre part à la 27ème édition du festival ‘’Ecrans noirs’’ prévu jusqu’à samedi prochain, a constaté l’APS.

    La délégation conduite par le directeur de la cinématographie du Sénégal, Germain Coly est composée d’artistes, de cinéastes dont certains sont en compétition, de formateurs et de producteurs.

    Le Sénégal est l’invité d’honneur de cette 27ème édition de ce rendez-vous culturel annuel au cours duquel un vibrant hommage sera rendu à la légende du cinéma africain, le réalisateur sénégalais Ousmane Sembène (1923-2023), familièrement appelé ‘’L’aîné des anciens’’.

    Son centenaire sera célébré à l’occasion de la journée dédiée au Sénégal le mercredi 18 octobre prochain.

    Citoyen d’honneur de la ville de Yaoundé en 1999, Ousmane Sembene a reçu la distinction Ecran d’honneur en 2006, a rappelé le délégué général du festival Bassek Ba Kobhio.

    Selon lui,  »le cinéaste et écrivain sénégalais a joué un rôle majeur dans la naissance et le développement des cinémas d’Afrique’’.

    Pour Bassek Ba Kobhio, ‘’l’engagement de Ousmane Sembene pour la promotion du septième art africain, son militantisme en faveur de la décolonisation de la pensée, de l’éducation et de la libération de nos peuples par le biais du cinéma sont reconnus par l’ensemble des Africains’’.

    Le thème de cette édition intitulé ‘’Le cinéma en Afrique, toujours une école du soir’’ est inspiré de ‘’La noire de’’ (1966) et de ‘’Moolaadé’’ (2003) réalisés par Sembène Ousmane .

    Une cinquantaine de films seront projetés, selon le comité d’organisation du festival.

    La sélection officielle comprend une dizaine de films longs métrages et une quinzaine de films courts métrages.

    Deux films sénégalais, ‘’Que le père soit’’ de Clarence Delgado et ‘’Dans le noir’’ de Mor Talla Ndione, figurent dans la sélection.

    DOB/FKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-ISLAM-MEDIAS / L’OCI s’apprête à se doter d’une chaîne de télévision

    SENEGAL-MONDE-ISLAM-MEDIAS / L’OCI s’apprête à se doter d’une chaîne de télévision

    Dakar, 17 oct (APS) – L’Organisation de la coopération islamique (OCI) travaille à la création d’une chaîne de télévision commune à ses États membres, pour véhiculer les valeurs islamiques et lutter contre la ‘’campagne de diabolisation et de stigmatisation’’ dont est victime la communauté musulmane, a appris l’APS auprès de ladite institution internationale.

    ‘’L’idée [d’une télévision] a été retenue et son financement a même été bouclé […] Il ne reste que les derniers réglages à faire’’, a déclaré Cheikhou Oumar Seck, le directeur du bureau de coordination du COMIAC, l’organe chargé de l’information et de la culture à l’OCI.

    Il a signalé un blocage  d’ordre politique de ce projet médiatique, dans un entretien avec l’APS, lundi, à Dakar, en marge de la première journée de la 12e session du Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’Organisation de coopération islamique.

    L’ouverture officielle de cette rencontre se tiendra ce mardi, sous la présidence du chef de l’État sénégalais, Macky Sall.

    ‘’Quel rôle pour la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ?’’ est le thème de cette rencontre internationale au cours de laquelle les participants vont plancher sur le conflit israélo-palestinien.

    ‘’Nous assistons à des actes de provocation’’

    ‘’Il ne reste que, sur le plan politique, à s’entendre sur le siège et le contenu de la future chaîne de télévision. Ce n’est pas facile dans la umma (communauté) islamique, mais nous y travaillons en espérant que nous parviendrons à mettre en place cette chaîne de télévision de l’OCI’’, a assuré Cheikhou Oumar Seck.

    Selon lui, la future chaîne sera chargée de diffuser des programmes fournis par les États membres de l’OCI. ‘’Cela a été l’objectif d’une grande discussion. Va-t-on, sur le plan éditorial, créer une chaîne politique ou une chaîne culturelle ? L’idée est de faire un brassage, pour que les États puissent s’identifier à cette chaîne de télévision’’, a expliqué le directeur du bureau de coordination du COMIAC.

    Cheikhou Oumar Seck déplore, par ailleurs, l’‘’islamophobie’’ et la ‘’haine’ dont sont victimes des pays membres de l’OCI. ‘’Nous assistons à des actes de provocation qui consistent à brûler des exemplaires du Coran. Nous assistons à des actes de propagande qui concourent à diaboliser les musulmans et à défigurer notre religion, l’islam. Alors, la umma islamique dit ‘stop’. C’est cela qu’on va dire à Dakar’’, a-t-il expliqué.

    Les médias ont un rôle à jouer dans la lutte contre l’islamophobie, a dit Cheikhou Oumar Seck, les invitant à parler du ‘’vrai visage de l’islam’’.

    De même a-t-il jugé nécessaire de conscientiser les journalistes, les jeunes et les imams à la ‘’vraie histoire’’ de l’islam.

    FD/SMD/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-EDITION / Un chercheur en histoire publie une compilation de textes manuscrits d’Omar Blondin Diop

    SENEGAL-POLITIQUE-EDITION / Un chercheur en histoire publie une compilation de textes manuscrits d’Omar Blondin Diop

    Dakar, 16 oct (APS) – L’étudiant-chercheur sénégalo-franco-canadien en histoire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Florian Bobin, a présenté, à Dakar, son livre  »Nous voir nous-mêmes du dehors. Réflexions politiques (1967-1970) », dans lequel il recense des écrits de l’intellectuel et révolutionnaire sénégalais, Omar Blondin Diop, mort, en 1974, à l’âge de 27 ans, dans la prison de Gorée, au large de Dakar.

     »Il y a cinquante ans, le militant anti-impérialiste Omar Blondin Diop mourrait en détention sur l’ile de Gorée à l’âge de vingt-six ans. Avant de devenir martyr du néocolonialisme dont le souvenir ressurgit régulièrement dans le Sénégal contemporain, il était un jeune philosophe qui ne cessa d’interroger le monde l’entourant’’, peut-on lire sur la quatrième de couverture de cette publication présentée samedi.

    Selon l’auteur du livre, ‘’l’objectif d’un tel exercice, qui n’a pu être possible si la famille [d’Omar Blondin Diop] n’avait pas gardé toutes ces archives, vise à dépasser la figure du martyr tout en portant à la connaissance du grand public les réflexions d’Omar Blondin Diop ».

    Ancien de Louis-le-Grand et de ‘‘Normale Sup’’, Omar Blondin Diop, grande figure de la gauche, qui a côtoyé Jean Paul Sartre, ‘’n’a pas beaucoup publié même s’il a beaucoup écrit’’, confie Florian Bobin.

     

    Dans son ouvrage, il donne à lire des entretiens, des analyses politiques, des correspondances, des réflexions internationalistes sur des sujets toujours actuels, des projets que cet opposant à Senghor nourrissait pour le Sénégal et les peuples opprimés, comme on disait à l’époque.

    Alliant théories, modes d’action et pratiques, Omar Blondin Diop, né à Niamey où son père était muté, le 18 septembre 1946, et mort dans les geôles de Gorée le 11 mai 1973, était un intellectuel organique qui rêvait d’un Sénégal et d’une Afrique débarrassée du néocolonialisme et de ses suppôts incarnés par cette nouvelle bourgeoisie indigène naissante.

    Les circonstances de sa disparition ne sont toujours pas été élucidées.

     »Après cette compilation de textes, une biographie sur Omar Blondin Diop est à paraître bientôt », promet Florian Bobin.

    ABB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-EDITION / Le journaliste Moustapha Diop a présenté son livre « Chemins de traverse, Chroniques d’une actu mouvementée »

    SENEGAL-PRESSE-EDITION / Le journaliste Moustapha Diop a présenté son livre « Chemins de traverse, Chroniques d’une actu mouvementée »

    Dakar, 16 oct (APS) – Le journaliste, directeur de la télévision privée Walf TV, Moustapha Diop, a présenté dimanche,  au siège du groupe de presse son premier livre intitulé ‘’Chemins de traverse, Chroniques d’une actu mouvementée’’.

    L’ouvrage, le premier d’une série, a été édité par Walf Editions, nouveau-né des supports du groupe de presse, fondé par feu Sidy Lamine Niasse et qui compte une radio (Walf Fm), une télé (Walf TV), un quotidien (Walf Quotidien), un site internet (Walfnet) et trois stations régionales.

    L’auteur aborde dans cette publication, entre autres sujets, le naufrage du Joola, la disparition de Sidy Lamine Niass, l’évolution des médias au Sénégal, le débat autour du troisième mandat de Macky Sall, sa succession, l’affaire Sweet Beauté et les perspectives pour Ousmane Sonko.

    « J’ai voulu rendre un hommage mérité à ceux dont le parcours ressemble au mien. Je salue tous les acteurs sociaux, les acteurs politiques de tous bords. Je suis convaincu que nous tous Sénégalais, avons un rôle à jouer pour la bonne marche du pays », a déclaré l’auteur, la voix empreinte d’émotion lors de la cérémonie de dédicace de son livre.

    Il a rappelé son long parcours tout en rendant hommage au président fondateur du groupe Walfadrji, feu Sidy Lamine Niasse, ses formateurs et encadreurs notamment feus Abdourahmane Camara et Jean Meissa Diop.

    L’auteur de l’ouvrage préfacé par le journaliste Mouhamadou Tidiane Kassé, a surtout magnifié l’apport de ses confrères et collègues qui, a-t-il précisé, lui ont  »beaucoup apporté » dans son travail.

    « Votre courage est admiratif. Le groupe Walf reste la voix des sans voix », a-t-il adressé à ses collègues en présence de plusieurs acteurs sociaux, des élus, de responsables de formations politiques, de syndicalistes, de nombreux journalistes et fans du groupe Walf.

    Le journaliste Moustapha Diop, originaire de Louga (centre-nord) a travaillé au journal Le Populaire, à Walf Grand-Place, à Walf Quotidien, à Walf FM comme reporter, chef de desk, coordonnateur, rédacteur en chef. Il occupe actuellement les fonctions de directeur de Walf TV.

    SG/OID/ASB

  • SENEGAL-COMORES-COOPERATION / Un diplomate salue « la vieille et solide tradition » d’amitié entre Moroni et Dakar

    SENEGAL-COMORES-COOPERATION / Un diplomate salue « la vieille et solide tradition » d’amitié entre Moroni et Dakar

    Dakar, 16 oct (APS) – L’ambassadeur de l’Union des Comores à Dakar, Ahmed Ben Saïd Jaffar, a magnifié  »la vieille et solide tradition d’amitié-fraternelle et de coopération exemplaire » qu’entretiennent son pays et le Sénégal.

    “Je voudrais magnifier la vieille et solide tradition d’amitié-fraternelle et de Coopération exemplaire qu’ont toujours entretenue les Comores et le Sénégal », a-t-il dit lors de la cérémonie officielle de la deuxième édition du festival des arts culinaires du Sénégal dont son pays est l’un des invités d’honneur.

    Ce festival s’est tenu durant le week-end à l’initiative de la plateforme des femmes entrepreneurs pour le développement et la solidarité (PFEDS) dirigée par Aldjiguéne Thiam Kassé.

    Le président du Conseil d’administration du Musée des civilisations noires, Abdoulaye Racine Senghor, et le directeur des Tics et des moyennes entreprises au ministère du commerce , Seydina Ndiaye ont pris part à l’événement, ainsi que plusieurs représentants d’agences dédiées à l’entreprenariat des femmes et des jeunes.

    Selon le diplomate, les visites d’amitié qu’effectue le président de l’Union des Comores et président de l’Union africaine, Azali Assoumani en terre sénégalaise et la visite historique du chef de l’Etat Macky Sall aux Comores en février 2022 expriment  »à suffisance l’excellence et la qualité des relations diplomatiques et amicales » entre les deux pays.

    Ahmed Ben Saïd Jaffar a qualifié  »de réalité indéniable » un extrait du discours du Président Sall à l’hémicycle comorien où il disait que  »plus de 7000 kilomètres séparent nos pays, mais que veut donc dire la distance quand les cœurs et les esprits sont connectés comme dans une relation fusionnelle  nourrie et entretenue de génération après génération », rapporte-t-il.

    « Les Comores seront et resteront toujours aux côtés du Sénégal et ce dans tous les domaines pour raffermir davantage notre coopération et œuvrer sans relâche au rapprochement de nos deux peuples et au renforcement de l’axe Moroni -Dakar », a-t-il ajouté.

    AN/OID

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Gaza : Dakar condamne et réitère sa position pour l’existence de deux États indépendants

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Gaza : Dakar condamne et réitère sa position pour l’existence de deux États indépendants

    Dakar, 16 oct (APS) -Le directeur des organisations internationales et de la mondialisation au ministère des Affaires étrangères, Pierre Faye a réaffirmé, lundi, la position du Sénégal sur le conflit israélo-palestinien et condamnant le regain de tensions à la bande de Gaza, appelant à la reprise des pourparlers pour parvenir à la réalisation de la solution à deux États indépendants.

    « C’est le lieu ici de réaffirmer notre condamnation sans ambages du Sénégal concernant la situation actuelle de la Gaza », a-t-il dit.

    M. Faye présidait la réunion des Hauts fonctionnaires à la 12 ème session du Comité permanent pour l’information et des affaires culturelles (COMIAC) qui s’est ouvert ce jour à Dakar.

    Cette édition porte sur le thème : »Quel rôle pour la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance? ».

    Les participants vont également plancher sur la question qui prévaut à Gaza actuellement, a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.

    Selon lui, le Sénégal a déjà publié un communiqué « appelant à la reprise des pourparlers pour parvenir à la réalisation de la solution à deux États : la Palestine et Israël ».

    Le directeur des organisations internationales et de la mondialisation est d’avis que cette solution permettra aux deux parties d’exister « en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues avec une Palestine indépendante, avec Jérusalem-Est comme capitale ».

    Le secrétaire général adjoint de l’OCI, Tarig Ali Bakheet est quant à lui revenu sur la résolution de 1967 déterminant les frontières des deux États et le respect de la mosquée Al Aqsa.

    Il a aussi condamné « l’occupation » par Israël des terres palestiniennes.

    FD/SMD/MTN

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Paix et tolérance : l’OCI mise sur l’information et la culture

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Paix et tolérance : l’OCI mise sur l’information et la culture

    Dakar, 16 oct (APS)-Le secrétaire général adjoint de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Tarig Ali Bakheet a réaffirmé, lundi à Dakar, le rôle « primordial que doivent jouer l’information et la culture dans la promotion des valeurs islamiques de paix et de solidarité ainsi que la compréhension mutuelle entre les peuples et civilisations ».

    « L’information et la culture telles que véhiculées par le Comité permanent de l’OCI pour l’information et les affaires culturelles (COMIAC) offre un cadre idéal pour promouvoir les valeurs islamiques de paix, de solidarité et la compréhension mutuelle entre les peuples et civilisations », a dit Tarig Ali Bakheet.

    Le secrétaire général adjoint de l’OCI s’exprimait à l’ouverture d’une réunion préparatoire des hauts fonctionnaires de l’OCI, en prélude à la 12e édition du COMIAC qui se tient à Dakar du 16 au 18 octobre.

    Le thème de cette édition porte sur « Quel rôle pour la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ? »

    Tarig Ali Bakheet qui représentait le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a aussi insisté sur le « rôle primordial de l’information dans le rapprochement des peuples et la promotion du patrimoine musulman »,

    L’information et la culture permettent aussi de véhiculer « une image plus positive de l’Islam, devant une atteinte aux symboles des valeurs islamiques, au nom d’une liberté d’expression », a ajouté M. Bakheet.

    Il a également appelé la Umma islamique à faire un « bloc unique et solidaire afin d’appuyer les actions du COMIAC »,  dont le siège est à Dakar depuis sa création dans les années 1980.

    Prenant la parole au nom de l’Etat du Sénégal, le directeur des organisations internationales et de la mondialisation du ministère des Affaires étrangères, Pierre Faye a salué la pertinence du thème qui invite à « briser les barrières de l’âge en interagissant avec les jeunes ».

    Selon M. Faye, ce sont les jeunes qui doivent assurer « la pérennisation des valeurs islamiques et de tolérance qui sont véhiculées par le COMIAC ».

    Le diplomate Sénégalais a aussi évoqué le rôle de l’information à travers un instrument comme le COMIAC « pour se dresser contre « la campagne odieuse contre les valeurs et les symboles de l’Islam ».

    Il s’est aussi félicité de cette rencontre qui offre un cadre pour « déconstruire la rhétorique du terrorisme qui ne pourrait être associée à aucune religion, civilisation ou ethnie ».

    Le directeur des organisations internationales et de la mondialisation du ministère des Affaires étrangères s’est aussi attardé sur le rôle de l’information pour « combattre le repli identitaire, le rejet de l’autre pour promouvoir l’acceptation mutuelle. »

    SMD/FD/MTN