Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / COMIAC : la 12e session démarre par la Réunion des hauts fonctionnaires

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / COMIAC : la 12e session démarre par la Réunion des hauts fonctionnaires

    Dakar, 16 oct (APS) -La 12e session du comité permanent pour l’information et les affaires culturelles (COMIAC) a démarré lundi à Dakar par la réunion des hauts fonctionnaires, en attendant l’ouverture officielle de l’évènement mardi par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, a constaté l’APS.

    “Quel rôle pour la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ?’’, est la thématique de cette 12è session.

    Ouverte par Pierre Faye, directeur des organisations internationales et de la mondialisation au ministère des Affaires étrangères, cette première journée sera marquée par l’élection des membres du bureau de la 12e session du COMIAC, l’adoption du projet de l’ordre du jour et du projet de programme de travail.

    Les discussions portent sur les points de l’ordre du jour et la délibération sur les projets de résolutions.

    Il s’agira à la fin de la journée d’adopter des documents de la session du COMIAC dont l’ouverture officielle sera présidée mardi par le chef de l’Etat Macky Sall.

    Cette rencontre de trois jours se tiendra en présence du secrétaire général de l’OCI, le Tchadien Hissein Brahim Taha.

    Le ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique, le secrétariat général de l’OCI et le secrétariat du COMIAC prennent part à l’organisation de la session.

    Des personnalités sénégalaises, des représentants des États membres de l’OCI et d’autres organisations internationales prendront part à la rencontre, selon le COMIAC.

    Des rapports d’activités du secrétariat général de l’OCI et du secrétariat du COMIAC sur l’information, la culture, le dialogue des civilisations, le tourisme et la jeunesse seront examinés à Dakar.

    Des recommandations et des résolutions seront adoptées lors de cette rencontre, dans le but de renforcer la coopération et la solidarité entre les États membres de l’Organisation de la coopération islamique dans ces cinq domaines.

    L’information islamique et la question d’Al-Qods Al-Sharif (appellation arabe de Jérusalem) et de la Palestine et le soutien au travail médiatique du COMIAC seront au menu de la réunion préparatoire avec les hauts fonctionnaires.

    Les participants se penchent également sur le lancement d’un Prix international pour les organes et professionnels des médias.

    La protection des lieux saints de l’Islam et la question de la Palestine relatives à la culture et aux médias sont aussi inscrits à l’ordre du jour.

    La séance de travail inaugurale de cette 12è session du COMIAC a débuté par un récital de Coran dirigé par Serigne Abou Baraka Mbacké.

    FD/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Baba Maal annonce le retour des Blues du Fleuve à Matam

    SENEGAL-CULTURE / Baba Maal annonce le retour des Blues du Fleuve à Matam

    Matam, 16 oct (APS) – Le lead vocal du groupe  »Dandé Leñol », Baba Maal, a annoncé, dimanche, le retour du festival  »Les Blues du Fleuve » dans la région de Matam (nord).

    “Nous avons échangé avec le maire de la commune de Matam, Mamadou Mory Diaw concernant les Blues du Fleuve. A chaque fois qu’ils se sont tenus hors de Podor, c’était à Matam et à Ourossogui. Nous avons décidé d’organiser ce festival à Matam cette année’’, a dit le chanteur.

    Le musicien originaire de Podor s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du projet de repeuplement du fleuve tenue à Matam, en présence du coordinateur du Programme d’urgence et de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), Moussa Sow.

    Selon lui, cet événement culturel appartient aussi aux populations de Matam.

    Ce festival de musique se tient depuis une dizaine d’années à Podor, dans la région de Saint-Louis, à l’initiative du lead vocal de  »Dandé Leñol ».

    Le chanteur est par ailleurs ambassadeur d’un projet piscicole que déroule le PUMA dans les localités se situant au bord du Fleuve, dont Matam et Diella, un village du département de Kanel.

    AT/MTN

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Macky Sall va présider la 12e session du COMIAC, mardi, à Dakar

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Macky Sall va présider la 12e session du COMIAC, mardi, à Dakar

    Dakar, 15 oct (APS) – Le chef de l’État sénégalais va présider la 12e session du Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles (COMIAC) prévue à partir de mardi, à Dakar, a appris l’APS de cette institution rattachée à l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

    Cette rencontre de deux jours se tiendra en présence du secrétaire général de l’OCI, le Tchadien Hissein Brahim Taha.

    Le ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique, le secrétariat général de l’OCI et le secrétariat du COMIAC prennent part à l’organisation de la session.

    Des personnalités sénégalaises, des représentants des États membres de l’OCI et d’autres organisations internationales prendront part à la rencontre, selon le COMIAC.

    Des rapports d’activités du secrétariat général de l’OCI et du secrétariat du COMIAC sur l’information, la culture, le dialogue des civilisations, le tourisme et la jeunesse seront examinés à Dakar.

    Des recommandations et des résolutions seront adoptées lors de cette rencontre, dans le but de renforcer la coopération et la solidarité entre les États membres de l’Organisation de la coopération islamique dans ces cinq domaines.

    Le COMIAC est un organisme rattaché à l’OCI, chargé de superviser et d’évaluer les programmes et les projets liés à l’information, à la culture, au dialogue des civilisations, au tourisme et à la jeunesse.

    Il se réunit tous les deux ans en présence des ministres concernés, dans les États membres de l’Organisation de la coopération islamique.

    Le Sénégal assure la présidence du COMIAC depuis plusieurs années.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-ORGANISATIONS-MEDIAS / Le directeur général de l’Union des agences de presse de l’OCI effectue une visite de travail à l’APS

    SENEGAL-ORGANISATIONS-MEDIAS / Le directeur général de l’Union des agences de presse de l’OCI effectue une visite de travail à l’APS

    Dakar, 15 oct (APS) – Le directeur général de l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA), Mohammed Alyami, a effectué une visite de travail et de courtoisie à l’Agence de presse sénégalaise (APS), dimanche, en prélude à une réunion du Comité permanent de l’OCI pour l’information et les affaires culturelles (COMIAC) prévue de lundi à mercredi, à Dakar.

    Accompagné de deux de ses collaborateurs, M. Alyami s’est réjoui du ‘’dynamisme’’ de l’APS en insistant sur ‘’les opportunités qu’offre l’UNA aux agences de presse membres’’ en termes de soutien et […] de renforcement des compétences des journalistes’’.

    Le directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy, l’a assuré de la disponibilité de l’Agence de presse sénégalaise à ‘’soutenir l’organisation de cet événement majeur’’, la session du COMIAC à Dakar.

    Il dit espérer une ‘’collaboration fructueuse’’ entre les deux organisations des médias.

    En ce qui concerne l’événement, la réunion du COMIAC, l’APS va produire des contenus (photos, dépêches et vidéos) qu’elle mettra à la disposition de l’UNA, a assuré son directeur général.

    Selon Mohammed Alyami, l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique se chargera de faire parvenir ces contenus à son réseau d’agences de presse, qui se trouvent dans 57 États membres de l’OCI.

    ‘’Les rapports d’activités du secrétariat général de l’OCI et de ses institutions spécialisées (information, culture, dialogue des civilisations, tourisme et jeunesse) seront examinés’’ lors de la rencontre du COMIAC à Dakar, affirme le site Internet de l’organisation.

    ‘’Des recommandations et des résolutions seront adoptées dans le but de renforcer la coopération et la solidarité entre les États membres de l’OCI dans ces domaines’’, ajoute l’institution chargée de la coopération islamique.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-CULTURE-EDITION / Ibrahima Benjamin Diagne publie ‘’Morceau de vers’’, un ‘’reportage poétique’’

    SENEGAL-CULTURE-EDITION / Ibrahima Benjamin Diagne publie ‘’Morceau de vers’’, un ‘’reportage poétique’’

    Dakar, 15 oct (APS) – Le journaliste et écrivain sénégalais Ibrahima Benjamin Diagne a annoncé à l’APS la parution de son recueil de poèmes intitulé ‘’Morceau de vers’’, qu’il présente comme un ‘’reportage poétique’’ dédié à la ‘’reconstruction du monde’’ à l’aide de la solidarité et de la paix.

    ‘’Ce recueil de poèmes est perçu par certains lecteurs comme une poésie-essai. Je considère ces vers comme un long reportage poétique. Je vois et je raconte. Ce sont des récits rythmés’’, a dit l’auteur.

    L’ouvrage de 52 pages publié par les éditions Maîtres du jeu (Sénégal) est composé de 29 poèmes : trois sont écrits en wolof en raison du ‘’militantisme’’ de Diagne pour les langues locales, les autres en français.

    Laisser voyager son esprit, ‘’vers les cieux de l’espoir’’

    Le recueil comprend trois parties. La première, sous-titrée ‘’Lettres d’été’’, est ‘’une contemplation de la nature connectée à des faits’’.

    Les poèmes réunis sous ce sous-titre mettent en relief des faits poétiques, explique Ibrahima Benjamin Diagne, ajoutant avoir laissé s’exprimer ses émotions, ses sentiments, son empathie avec les êtres animés et inanimés qu’il observe en période d’été.

    ‘’Cette partie renvoie précisément à un dialogue entre la nature et moi’’, résume-t-il.

    La deuxième partie du recueil, sous-titrée ‘’Chants macabres’’, est consacrée aux catastrophes naturelles.

    ‘’Je laisse parler un cœur en émoi, qui psalmodie devant les catastrophes naturelles et la pandémie de Covid-19’’, dit le journaliste passionné de lettres.

    Dans la dernière partie de l’ouvrage, Diagne confie avoir laissé voyager son esprit, ‘’vers les cieux de l’espoir’’.

    Il affirme plaider, dans cette partie de l’ouvrage, pour une ‘’reconstruction’’ du monde à l’aide de la solidarité, de l’humanisme et de la paix.

    Pratiquer ‘’tous les genres littéraires’’

    Ibrahima Benjamin Diagne, auteur d’un essai intitulé ‘’La guerre des dieux ou l’ombre d’une profession’’ (2010), consacré aux relations entre les médias, les politiciens et les chefs religieux au Sénégal, a annoncé à l’APS qu’il s’apprêtait à éditer plusieurs manuscrits, dont une pièce de théâtre.

    L’ancien reporter de Walf FM, qui dit vouloir pratiquer ‘’tous les genres littéraires’’, a travaillé pendant une vingtaine d’années dans les médias et la communication.

    En 2003, il a remporté le prix du reportage RFI-Reporters sans frontières, au terme d’un concours organisé par ces deux organisations des médias et l’OIF, l’Organisation internationale de la francophonie.

    En 2013, Ibrahima Benjamin Diagne a été nominé pour le Prix CNN du Journaliste africain, pour un reportage qu’il avait consacré aux ‘’souffrances des voyageurs entre Dakar et Bamako’’.

    AN/FKS/ASB/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Emmanuel Macron va inaugurer la Cité internationale de la langue française, jeudi, à Villers-Cotterêts

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Emmanuel Macron va inaugurer la Cité internationale de la langue française, jeudi, à Villers-Cotterêts

    Dakar, 14 oct (APS) – Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, va présider la cérémonie d’inauguration de la Cité internationale de la langue française, jeudi 19 octobre, à Villers-Cotterêts, une commune située à quelque 70 kilomètres au nord-est de Paris, a-t-on appris de deux de ses conseillers.

    Ce sera ‘’un lieu culturel et de vie entièrement dédié à la langue française et aux cultures francophones’’, a expliqué, lors d’une vidéoconférence, la conseillère aux affaires globales de M. Macron, Ombeline Gras.

    La Cité internationale de la langue française s’étend sur 23.000 mètres carrés et a coûté 210 millions d’euros (environ 137 milliards 750 millions 937 mille 582 francs CFA), selon Philippe Belaval, conseiller spécial du président français, chargé de la culture.

    Un budget de fonctionnement annuel de huit millions d’euros (environ 5 milliards 247 millions 654 mille 765 francs CFA) sera alloué à l’établissement, a dit M. Belaval en intervenant à la vidéoconférence.

    D’autres chefs d’État de pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) prendront part à la cérémonie d’inauguration, a annoncé Ombeline Gras.

    Elle a présenté la Cité internationale de la langue française comme ‘’un lieu d’accueil, de résidence et de création de l’ensemble des locuteurs ayant en partage la langue française dans le monde’’.

    ‘’Ce n’est pas un musée, c’est une institution profondément culturelle et patrimoniale’’

    Il est envisagé d’y tenir le prochain sommet de l’OIF prévu en 2024, de même qu’un ‘’festival de la francophonie’’, selon Mme Gras.

    La construction de la Cité internationale de la langue française, entamée en 2017, était une promesse d’Emmanuel Macron lorsqu’il présentait sa candidature à l’élection présidentielle, a dit Philippe Belaval.

    ‘’Ce n’est pas un musée. C’est une institution profondément culturelle et patrimoniale, dédiée à la langue française’’, a précisé M. Belaval, assurant que la nouvelle cité culturelle va aider à l’enseignement du français et à sa promotion dans le monde.

    Ses visiteurs auront l’occasion de découvrir les vestiges royaux, les sculptures et le patrimoine architectural de Villers-Cotterêts, selon les conseillers d’Emmanuel Macron.

    L’établissement va accueillir des artistes, des linguistes, des chercheurs et des enseignants, ajoutent-ils, précisant qu’il abrite des salles destinées à des expositions temporaires, à la lecture et à la musique.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-LITTERARTURE /  Un livre retrace l’histoire d’un ancien talibé devenu ingénieur en informatique

    SENEGAL-LITTERARTURE /  Un livre retrace l’histoire d’un ancien talibé devenu ingénieur en informatique

    Dakar, 13 oct (APS)- L’ouvrage intitulé “Diambars une école de la vie’’, retrace la trajectoire emblématique d’Aly Sileymane Ly, un ancien talibé ou élève de l’école coranique traditionnelle devenu aujourd’hui un ingénieur-informaticien en France, après avoir manqué de devenir un footballeur professionnel.

    Sorti chez Saaraba éditions, le livre est co-écrit avec Ndiassé Samb, journaliste sportif à Radio France internationale.

    “Ndiassé (Samb) nous entraîne sur les traces du destin incroyable de Aly Sileymane Ly, ce berger du Fouta devenu ingénieur informatique à Arras, en France’’, écrit l’éditeur.

    “Aly, talibé, élève d’une école coranique, part à Dakar à l’âge de 8 ans. Doué avec le ballon, son talent lui permet d’intégrer Diambars, un institut de formation de football, la même année que les champions d’Afrique Idrissa Guèye et Saliou Ciss. (…)’’, renseigne la maison d’édition.

    Elle précise que c’est après quelques années d’apprentissage, que le jeune Aly s’est rendu compte qu’il ne pourra pas devenir footballeur professionnel. A partir de ce moment, l’autodidacte en français décide de remporter le plus grand match de sa vie, “en mettant une énergie insoupçonnée pour rattraper son retard’’.

    L’ouvrage préfacé par Patrick Vieira, ancien international français et un des fondateurs de l’Institut Diambars, sera présenté à Dakar au mois de novembre, informe la même source.

    L’Institut Diambars a été fondé en 2003 par d’anciens footballeurs français et sénégalais, pour disait-on, “faire du football un moteur de l’éducation’’.

    ABB/SMD/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-EDITIONS / Cérémonie de dédicace du livre de Moustapha Diop, Directeur de Walf TV, dimanche

    SENEGAL-MEDIAS-EDITIONS / Cérémonie de dédicace du livre de Moustapha Diop, Directeur de Walf TV, dimanche

    Dakar, 13 oct (APS) – Les locaux du Groupe Wal Fadjri abritent, dimanche, à 15h, la cérémonie de dédicace du livre de Moustapha Diop, journaliste et directeur de Walf TV, ‘’Chemins de traverse, Chroniques d’une actu mouvementée’’, a appris l’APS.

    Selon un communiqué reçu des organisateurs, ‘’cet ouvrage, le premier d’une série, a été édité par Walf Editions, nouveau-né des supports du Groupe qui (…) compte une radio (Walf Fm), une télé (Walf TV), un quotidien (Walf Quotidien), un site internet (Walfnet) et trois stations régionales’’.

    La même source rappelle que l’auteur, Moustapha Diop, a travaillé au Populaire, à Walf Grand’Place, à Walf Quotidien, à Walf FM comme reporter, chef de desk, coordonnateur, rédacteur en chef.

    Il occupe actuellement les fonctions de directeur de Walf TV.

    L’auteur aborde dans l’ouvrage, entre autres sujets, ‘’le naufrage du Joola, la disparition de Sidy Lamine Niass, l’évolution des médias au Sénégal, le débat autour du troisième mandat de Macky Sall, sa succession, l’affaire Sweet Beauté et les perspectives pour Ousmane Sonko…’’.

    ST/OID/ASB

     

     

  • MONDE-SENEGAL-CULTURE / « Les femmes et l’art en Afrique francophone » au menu d’un colloque international

    MONDE-SENEGAL-CULTURE / « Les femmes et l’art en Afrique francophone » au menu d’un colloque international

    Dakar, 12 oct (APS) – Un colloque international de deux jours, sur le thème « Les femmes et l’art en Afrique francophone », s’est ouvert jeudi, au Musée des civilisations noires de Dakar, avec l’ambition de faire jouer aux femmes « leur plein rôle » dans toutes les différentes strates du secteur artistique et culturel, a constaté l’APS.

    Il vise à « discuter des problématiques et des solutions à apporter pour une approche genre efficace à même de faire jouer leur plein rôle aux femmes dans toutes les strates du secteur artistique et culturel de manière générale », ont indiqué les organisateurs et des panélistes.

    Ce colloque se tient sous format hybride (en présentiel et en ligne), en partenariat avec le ministère de la Culture et du Patrimoine historique et l’UNESCO.

    Il « offre aux femmes, en Afrique francophone, de faire le point sur leur créativité, dans l’art et dans la critique d’art, autant que dans la gestion des structures et institutions de promotion artistique », a fait savoir la présidente de l’Association sénégalaise des critiques d’art (ASCA), Reine Bassène.

    Ramon Tiò Bellido, chargé de projet de l’Association internationale des critiques d’art (AICA), dont est membre l’ASCA, a soutenu de son côté que ce colloque permet de « s’affranchir des stéréotypes » sur l’art africain, féminin en particulier.

    « Ce colloque est le lieu de discuter et de montrer la création, de procéder à la diffusion des évènements artistiques et sur la femme dans un élan de visibilité », a-t-il déclaré, ajoutant que « nombre de femmes s’investissent dans l’art par des expressions différentes permettant de s’affranchir des modèles convenus ».

    Ce colloque regroupe des expertes, des spécialistes, des chercheurs et acteurs du microcosme artistique et culturel du continent.

    En participant à ce colloque, qui bénéficie du « concours de la diaspora », l’Association internationale des critiques d’art « répond à des interrogations sur l’art qui sont également les siennes », a reconnu son secrétaire général.

    La place et la représentation de la femme dans l’art et la production culturelle, le  marché de l’art, les femmes et la critique d’art en Afrique, comptent parmi les thèmes qui seront débattus pendant deux jours au Musée des civilisations noires et au Musée Théodore Monod.

    ABB/ASB/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Le chanteur Woz Kaly et le trio Oriki en résidence de création à la villa Saint-Louis Ndar

    SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Le chanteur Woz Kaly et le trio Oriki en résidence de création à la villa Saint-Louis Ndar

    Dakar, 11 oct (APS) – Le chanteur et compositeur sénégalais Woz Kaly et le trio de musiciens français Oriki sont en résidence de création à la villa Saint-Louis Ndar durant tout le mois d’octobre, dans le cadre du deuxième projet de ciné-concert autour du film ‘’Le Franc’’ du réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambety.

    Ce projet est mis en oeuvre avec des amis français, dont Yann Salètes, directeur du projet qui en a eu l’idée, précise Woz Kaly dans un entretien avec l’APS. ‘’C’est lui qui est venu me chercher à Dakar’’, a dit le chanteur qui va incarner par sa voix ce voyage musical et visuel.

    Le reste du groupe est composé de Mourad Baïtiche, Michel Teyssier et Khaled Baïtiche.

    Woz Kaly les a présentés, comme  »des amis et des passionnés » de musique, unis par une philosophie qui est ‘’comment aborder l’art et la musique ».

    ‘’Pourquoi j’aime ce projet ? C’est le fait de sortir des grandes scènes et d’aller dans les villages et leur offrir la culture’’, explique l’artiste.

    ‘’Nous avons fait un premier ciné-concert en 2000 avec le film +La petite vendeuse de soleil+ (1999) de Djibril Diop Mambety. Là, nous sommes sur le deuxième avec le film +Le franc+ (1994) du même réalisateur. On a cette chance d’aller en résidence à la villa Ndar pour ce projet que j’aime beaucoup’’, s’est réjoui le chanteur et compositeur.

    Il souligne que c’est un nouveau concept qu’il n’avait pas l’habitude de pratiquer.

    ‘’Ce n’est pas ce que je fais d’habitude. Le jour où l’on m’a invité à le faire, c’était nouveau. C’est un concept que je n’ai jamais fait, j’ai apprécié cette jonction entre la musique et le cinéma et de faire presque la musique du film avec des choses bien définies’’, explique-t-il.

    Cette résidence inclut deux volets, selon Woz Kaly. Il s’agit d’abord d’une résidence de création, où les artistes vont écrire un texte à partir du film.

    ‘’On va faire la musique et voir comment le jouer. Ce sera une résidence de création artistique, des représentations publiques, médiations culturelles, un enregistrement phonographique et une coopération internationale sur les saisons 2023 et 2024’’, précise-t-il.

    Les artistes seront aussi amenés à jouer durant la première semaine de résidence à l’institut français de Saint-Louis et ensuite à celui de Dakar.

    Le projet ciné-concert inclut aussi des médiations culturelles dans les écoles au Sénégal et en France avec une série de concerts pour expliquer chaque thème du film. ‘’Nous allons essayer de discuter avec les enfants, leur montrer ce qu’on fait, c’est un projet que j’aime beaucoup’’, dit-il.

    L’année dernière, le groupe a visité des écoles à Kédougou, précisément à Nénéficha, à l’est du Sénégal, mais aussi au sud, à Ziguinchor. ‘’On est allé dans les villages profonds pour amener la culture, c’était vraiment intéressant’’, dit l’artiste.

    Ce projet, précise Woz Kaly, n’a rien à voir avec son album en préparation et ses projets musicaux.

    Djbril Diop Mambety, l’un des plus grands réalisateurs qu’on ait eus

    Woz Kaly, qui découvre la filmographie de Djibril Diop Mambety (1945-1998) grâce à ce projet, estime qu’il était  »un cinéaste en avance ».

    ‘’On est sur lui [Djibril Diop Mambety] parce qu’on a vu que ses thèmes parlaient beaucoup. Par exemple, +La Petite vendeuse de Soleil+ on l’a joué en France, on a fait des médiations scolaires pour montrer que le handicap n’est pas un frein à la vie’’, dit-il.

    Concernant le film  »Le franc » qu’il juge ‘’magnifique’’, le chanteur estime que c’est parce que l’histoire raconte la vie d’un artiste qui a eu des problèmes pour s’acquitter de sa location et  voit son instrument de musique confisqué par son bailleur.

    ‘’Il va jouer au loto et gagner, mais son ticket est collé sur la porte de la chambre…’’, explique l’artiste sur le choix des deux films.

    Pour Woz Kaly, ‘’ce sont des thèmes pour montrer que Djibril Diop Mambety était vraiment en avance. Je l’ai découvert avec ce projet, car je ne connaissais pas ses films. C’est l’un des plus grands réalisateurs qu’on ait eus et ses films sont toujours présents’’, commente-t-il.

    Le projet ne se limite pas seulement aux films de Djibril Diop Mambety, d’autres réalisateur sénégalais, africains et français seront explorés, selon le groupe.

    Il prévoit de faire à la fin de la résidence un album musical sur les deux films en y invitant des artistes locaux de Saint-Louis pour une couleur locale de l’oeuvre.

    FKS/OID/ASG