Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MONDE-ART-EVENEMENT / La biennale itinérante d’art sud-américain contemporain arrive à Dakar, vendredi

    SENEGAL-MONDE-ART-EVENEMENT / La biennale itinérante d’art sud-américain contemporain arrive à Dakar, vendredi

    Dakar, 28 sept (APS) – La capitale sénégalaise va abriter, à partir de vendredi, trois expositions collectives d’artistes latino-américains, entrant dans le cadre du projet itinérant « Bienalsur », organisé tous les deux ans depuis 2017 par l’Université Tres de Febrero (Argentine), a appris l’APS des promoteurs.

    Pendant deux jours (vendredi et samedi), le Monument de la renaissance africaine va accueillir une partie de ce projet artistique considéré comme « la première biennale internationale d’art sud-américain contemporain », à travers notamment l’œuvre de l’artiste argentin Rodrigo Díaz Ahl.

    Il s’agit essentiellement d’un vernissage prévu vendredi à partir de 17h30 ainsi qu’une exposition intitulée « un Musée abandonné  » qui sera inaugurée, samedi, à 11 heures à l’Institut Cervantès de Dakar.

    La troisième exposition collective à Dakar se fera dans la galerie Le manège de l’Institut français le samedi à partir de 18H30 sous le thème « Erosion des souvenirs », peut-on lire dans le dossier de presse transmis à l’APS.

    Ce projet de l’artiste argentin Diego Bianchi va enregistrer également la participation  d’artistes sénégalais, avec principalement des « matériaux rejetés par la mer sur les côtes de la ville », renseigne la même source

    « Cette exposition d’artistes latino-américains a été rendue possible grâce à une collaboration avec la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, avec le soutien de l’ambassade d’Argentine au Sénégal », précise le document.

    Selon les organisateurs, ce projet itinérant est prévu cette année dans plus de 70 villes de 28 pays, avec plus de 400 artistes qui vont participer dans différentes activités.

    FKS/SMD

  • SENEGAL-ARTS-TRAVAIL / Cheikh Diop invite les travailleurs du cinéma et de l’audiovisuel à se doter d’un syndicat

    SENEGAL-ARTS-TRAVAIL / Cheikh Diop invite les travailleurs du cinéma et de l’audiovisuel à se doter d’un syndicat

    Dakar, 26 sept (APS) – Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (CNTS/FC), Cheikh Diop, a recommandé aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, mardi, à Dakar, de créer un syndicat chargé de la défense de leurs intérêts.

    ‘’Nous avons demandé aux travailleurs du cinéma et de l’audiovisuel […] de se constituer en syndicat pour prendre en charge leurs préoccupations et celles de ce secteur d’activité’’, a dit M. Diop en prenant part à une réunion du Réseau des entreprises sénégalaises de production audiovisuelle et cinématographique (RESPAC).

    Les associations ne sont pas dotées de pouvoirs leur permettant de défendre les intérêts de leurs membres comme peuvent le faire les syndicats, a-t-il rappelé aux membres du RESPAC à l’occasion de cette rencontre consacrée à la ‘’structuration’’ du cinéma sénégalais.

    Le secrétaire général de la CNTS/FC, leader syndical de premier plan, a promis de soutenir les professionnels du 7e art.

    Cheikh Diop leur a demandé de dénoncer la convention collective qui encadre leur secteur d’activité, afin d’obtenir de nouveaux acquis sociaux. ‘’Cette convention est obsolète, elle date de 1960’’, a signalé M. Diop.

    ‘’Beaucoup de passages de cette convention ne sont plus d’actualité […] Elle n’intègre pas l’évolution qu’il y a dans le secteur cinématographique et audiovisuel. C’est une convention qui doit être dénoncée’’, a insisté le secrétaire général de la CNTS/FC.

    Il a suggéré aux membres du RESPAC de se rapprocher du Haut Conseil du dialogue social pour bénéficier des services d’un expert des relations professionnelles en vue de la classification des emplois de leur secteur d’activité et de l’élaboration de grilles salariales.

    ‘’Il faut noter que c’est un secteur assez complexe, dans lequel les relations professionnelles ne sont pas comme elles sont dans d’autres secteurs. Il a besoin d’une expertise capable de le doter d’une nouvelle convention collective et d’une réglementation salariale’’, a souligné Cheikh Diop.

    Arnaud Garcette, chargé de la gouvernance et des industries culturelles et créatives à l’Agence française de développement, invité à la rencontre du RESPAC, dit avoir pris bonne note de la demande adressée par les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel à cette institution financière publique.

    Il précise avoir pris part à la rencontre pour ‘’comprendre les besoins et les attentes’’ des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel sénégalais.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Oumma islamique : le Sénégal assure maintenant la vice-présidence de la conférence des ministres de la Culture

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Oumma islamique : le Sénégal assure maintenant la vice-présidence de la conférence des ministres de la Culture

    Dakar, 25 sept (APS) – Le Sénégal assure désormais la vice-présidence de la conférence des ministres de la Culture de la Oumma islamique, un poste auquel a été élu Aliou Sow, lundi, à Doha, au Qatar, a appris l’APS d’une source officielle.

    Un nouveau bureau dirigé par le Qatar a été élu à l’occasion de la 12e rencontre de cette organisation, qui s’est ouverte le même jour dans la capitale du Qatar.

    Le pays accueillant les membres de cette organisation dirige le bureau.

    La Tunisie hérite du poste de rapporteur de l’organisation.

    Une délégation officielle sénégalaise conduite par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, prend part à cette rencontre, selon la même source.

    ‘’Vers un renouvellement de l’action culturelle dans le monde islamique’’ est le thème de la 12e conférence des ministres de la Culture de la Oumma islamique, une rencontre de deux jours.

    ‘’Le Sénégal participera pleinement avec engagement, amitié et ouverture, pour la réussite de l’organisation à travers de grandes initiatives’’, a assuré M. Sow sur sa page Facebook.

    Plusieurs ministres de la Culture des États membres de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, dont le siège se trouve à Rabat, au Maroc, prennent part à cette rencontre.

    L’ex-directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, en est l’invitée d’honneur.

    FKS/SMD/ASG/ESF

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Baba Maal appelle les parents à écouter les jeunes

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Baba Maal appelle les parents à écouter les jeunes

    Dakar, 24 sept (APS) – Le lead vocal du Dandé Lenol (la voix du peuple) Baba Maal a invité, samedi, les parents à davantage écouter les jeunes au sujet notamment de leurs aspirations.

    ‘’J’aimerai que les parents et ceux qui sont au-devant de la scène sur le plan politique, administratif, économique et tous, reconsidèrent cette demande de la jeunesse d’être écoutée’’, a déclaré le chanteur qui invite les parents à déceler les cris de cette jeunesse, leurs angoisses et aspirations estimant qu’elle est vraiment consciente de tout ce qui se passe dans le monde.

    Baba Maal, était invité par le système des Nations Unies à participer à la78ème session de l’Assemblée général de l’ONU en tant qu’ambassadeur de bonne volonté et aussi ambassadeur pour la lutte contre la désertification.

    A l’ouverture de la session le lundi 19 septembre dernier,  il a fait une performance musicale avec le morceau ‘’Bayo’’ dans lequel il parle de la jeunesse, des enfants.

    ‘Je me suis permis de dire que nous n’avons plus besoin de guerre, de souffrance, de discrimination, nous avons besoin de construire un avenir rayonnant, lumineux pour les générations à venir devant les chefs d’Etats et autres chefs de gouvernement et délégations présentes’’, fait-il savoir via le correspondant particulier de l’APS au siège des Nations Unies.

    Le promoteur du festival ‘’Les blues du fleuve’’ veut faire savoir aux jeunes africains et surtout ceux sénégalais que le monde de demain leur appartient.

    Baba Maal révèle être allé à la rencontre des jeunes sénégalais ayant fait la traversée de l’Amérique latine, le brésil, le Nicaragua pour arriver aux Etats Unies lors d’un concert à Denver (Centre ouest des USA) afin de s’enquérir de leur situation et leur demander ce qu’ils attendent qu’on puisse faire pour eux.

    ‘’Cela est important. Il faut que nous reconsidérions notre position en tant que parents par rapport à cette jeunesse et les écouter’’, insiste le chanteur qui a défendu le rôle de la culture dans le développement.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Mbour  : plus de 6 millions de la mairie à la collectivité mandingue

    SENEGAL-CULTURE / Mbour : plus de 6 millions de la mairie à la collectivité mandingue

    Mbour, 24 sept (APS) – La collectivité mandingue a reçu de la maire une subvention de plus de 6 millions de FCFA dans le cadre de ses activités culturelles organisées le mois de septembre de chaque année, a appris l’APS.

    Ce montant comprend une subvention annuelle de 3 millions et un appui sur fond propre du maire de Mbour aux 7 cellules de la collectivité mandingue à raison de 500 mille Fcfa par cellule.

     »En plus de la subvention communale de la mairie de Mbour nous avons consenti  à un effort personnel en donnant à chaque cellule 500 mille Fcfa et 10 sacs de riz de 50 kg » a soutenu le maire Cheikh Issa Sall samedi au cours d’une visite dans les différentes cellules.

    Il a en outre estimé que  » le septembre mandingue est un accélérateur extraordinaire de développement pour le département » avant d’insister pour une amélioration de l’organisation afin de viser de meilleurs retombées.

    A travers cet appui, la mairie contribue à hauteur de 24, 5 % du budget de fonctionnement de l’association, a souligné Mamadou Aidara Diop, le secrétaire général de la collectivité mandingue.

     »Les dernières études d’impact socio-économique réalisées avec l’université de Thiės ont montré que 38,5% des dépenses du mois de septembre sont des dépenses alimentaires » a t-il rappelé.

    Le SG a annoncé en outre la tenue le 30 septembre prochain d’une rencontre internationale consacrée à la mobilisation des ressources culturelles dans la recherche de la paix et la sécurité au Sénégal et dans la sous région.

    Il a invité les jeunes à plus de discipline notamment durant les activités de Kankourang.  »Il y a une règle de comportement qui doit permettre  que l’on organise les Kankourang dans des conditions de sécurité optimale et qui doit aussi permettre aux populations de vaquer à leurs occupations sans contrainte majeure », a-t-il fait savoir.

    Pour Aidara Diop,  »la coexistene du Kankourang et des populations peut se faire. Il suffit de retourner aux valeurs qui nous ont été léguées ».

    MF/AKS

     

  • AFRIQUE-MONDE-CULTURE / A la tribune des Nations unies, Baaba Maal défend la place de la culture

    AFRIQUE-MONDE-CULTURE / A la tribune des Nations unies, Baaba Maal défend la place de la culture

    Dakar, 23 sept (APS) – Le chanteur et compositeur sénégalais Baba Maal a défendu la place de la culture « reconsidérée à sa juste valeur » dans le système des Nations Unies après sa prestation à la tribune de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à laquelle il a été invité à prendre part.

    ‘’Ma présence ici, c’était pour démontrer autre chose. C’est un déclic parce qu’on a senti maintenant que dans le système des Nations unies qu’on reconsidère vraiment à sa juste valeur la place de la culture’’, a dit Baba Maal via le correspondant particulier de l’APS à New York.

    Le lead vocal du Daande Leñol dit être invité par le système des Nations Unies à venir participer à cette Assemblée générale en tant qu’artiste  »bien sûr, mais aussi en tant qu’ambassadeur de bonne volonté du système des Nations Unies et ambassadeur pour la lutte contre la désertification ».

    ‘’Madame Amina Mohammed [vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies et présidente du groupe des Nations Unies pour le développement durable et ancienne ministre du Nigéria] a vraiment tenu à ce que je sois présent. Elle croit fermement maintenant que la culture peut jouer un très grand rôle ’’, a indiqué Baba Maal qui a participé jeudi et vendredi à une série de panels axés dans tous les secteurs de développement de la culture au business.

    Le chanteur a clôturé les panels avec une présentation sur le thème du rôle de la musique dans le développement. ‘’J’ai dit comment la musique peut inspirer dans le développement, galvaniser et promouvoir toutes ces entreprises moyennes, petites ou grandes que les Africains mettent sur pied pour être leaders dans le monde’’, a-t-il affirmé.

    Justifiant sa venue à la session ordinaire de l’ONU, il estime qu’il s’agit de participer à cette grande rencontre où on parle de l’Afrique qu’on ne peut plus arrêter sur la route du développement. ‘’On a utilisé cette occasion pour que je puisse faire une performance musicale dans la grande salle en direction des chefs d’Etats et chefs de gouvernements et toutes les délégations présentes à la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies’’, a-t-il expliqué.

    Pour l’interprète de ‘’Baayo’’, la chanson dite à la tribune des Nations Unies, cette présence a été ‘’un très grand combat du système des Nations Unies pour faire de telle sorte qu’il ait de la musique’’. ‘’Parce qu’on parle de choses très sérieuses, dés fois les gens pensent que la musique n’est là que pour faire du divertissement, mais ma présence, c’était pour démontrer autre chose’’, a relevé le promoteur du festival ‘’Les blues du fleuve’’.

     »Fier » d’être présenté en tant qu’ambassadeur lors cette performance musicale, Baba Maal estime qu’il faut essayer de pointer du doigt là où les dirigeants du monde devront prendre des décisions et s’appesantir là-dessus pour trouver des solutions à tous ces problèmes qui interpellent le continent africain et le reste du monde.

    Baba Maal a salué l’engagement de la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies qui met la culture au centre estimant qu’elle est très confiante du très grand rôle que peut jouer la culture.

    ‘’Elle croit fermement qu’il est temps que l’on reconsidère la position de l’Afrique dans le monde que l’on parle de cette Afrique qui prend sa destinée en main’’, a-t-il insisté. Le chanteur explique : ‘’On ne nous dit pas ce que nous devons faire, c’est nous qui devons savoir ce que nous voulons et devons faire et qu’on nous accompagne’’. Baba Maal invite à mettre le business en avant sur le continent, ce qui dit-il, fera que l’Afrique ne sera plus arrêtée dans son élan de développement.

    Le chanteur sénégalais a rencontré en marge de cette 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies l’entrepreneur anglo-soudanais Mo Ibrahim de la Fondation du même nom.

    FKS/ADC/AKS

  • SENEGAL-ASIE-CULTURE / Les recettes culinaires de plusieurs pays asiatiques présentées à Dakar

    SENEGAL-ASIE-CULTURE / Les recettes culinaires de plusieurs pays asiatiques présentées à Dakar

    Dakar, 23 sept (APS) – Des ambassades d’une dizaine de pays asiatiques ont organisé samedi à Dakar une compétition de golf en partenariat avec le Golf club pointe des Almadies et un festival culinaire dans le cadre d’un raffermissement des échanges culturels, a constaté l’APS.

    Plusieurs pays d’Asie, la Chine, le Japon, l’Indonésie, le Pakistan, la Corée du Nord, la Thaïlande, la Malaisie, l’Iran, l’Inde, et la Corée du Sud ont été représentés à cette activité sportive et culturelle.

     

    Des plats asiatiques à base de riz (Lonetong Indonésien), du sushi Japonais, de la friture de légume sud-coréenne ou encore le poulet épissé pakistanais, étaient au menu de ce festival.

     

    ‘’Nous sommes très heureux d’avoir organisé la compétition de golf et le festival de cuisine asiatique. C’est une manière pour nous, de partager notre culture avec tout le monde ici à Dakar, surtout les ambassadeurs des autres pays’’, a déclaré l’ambassadeur de l’Indonésie au Sénégal, Dindin Wahyudin.

    S’exprimant au nom de tous les ambassadeurs, le diplomate a noté que ces rencontres constituent une manière d’intensifier la cohésion entre les peuples.

    ‘’Il y a des ambassadeurs d’autres pays qui sont là pour partager avec nous notre culture. Et c’est très important aussi pour la diplomatie’’, a-t-il fait valoir.

    Appréciant l’évolution du golf au Sénégal, il a rappelé comment ce sport tout comme le football étaient important pour rapprocher le monde.

    ‘’L’objectif de cette compétition est de renforcer la coopération, car la diplomatie ne s’arrête pas seulement à l’économie ou à la culture, elle est aussi sportive’’, a pour sa part, indiqué, la présidente du golf club Pointe des Almadies, Fatima Tall Dieye.

    ‘’ (…) le parcours (golf) est très agréable, nous nous sommes très bien amusés et nous avons un sentiment de satisfaction au cours de cette compétition’’, a-t-elle laissé entendre.

    Selon l’ambassadrice de la République Islamique du Pakistan au Sénégal, Saima Sayed, ces rencontres demeurent une bonne opportunité pour les sénégalais d’avoir une connaissance sur la culture asiatique.

    ‘’C’est aussi une belle opportunité pour nous d’apprendre la culture des autres pays asiatiques. Il nous permet aussi de créer des liens en jouant au golf par exemple’’, a-t-elle souligné.

    AMN/AKS

  • SENEGAL-RUSSIE-CULTURE / Une exposition revient sur la longue présence de l’Islam en Russie

    SENEGAL-RUSSIE-CULTURE / Une exposition revient sur la longue présence de l’Islam en Russie

    Dakar, 22 sept (APS) – L’exposition intitulée ‘’L’Islam sur la neige’’, présentée, jeudi, au Musée des civilisations noires à Dakar, retrace la présence de la religion musulmane en Fédération de Russie, un pays où prédomine le christianisme orthodoxe.

    ‘’Cette exposition est destinée à montrer une image alternative de la Russie parce que tout le monde sait que la Russie est un pays de christianisme orthodoxe, mais nous sommes aussi un grand pays musulman et nous comptons près de 25 millions de musulmans dans notre pays qui représente 18% de la population’’, a déclaré l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Sénégal Dimitry Kurakov lors du vernissage de cette exposition.

    Selon lui, les musulmans russes jouent un rôle très important dans la vie culturelle, économique et sociale de Russie.

    Le diplomate Dimitry Kurakov a fait savoir que la République de Tatarstan, ‘’berceau septentrionale de l’Islam russe’’ montre une image de cohabitation pacifique de différentes religions dans la même région.

    ‘’A Tatarstan, 54% de la population est musulmane, presque 40% sont des orthodoxes et il y a aussi d’autres religions comme catholique et juive’’, explique l’ambassadeur qui avait à ses côtés les diplomates du Venezuela, de la Corée du Nord et de Cuba.

    Il estime que Tatarstan a une très longue histoire avec l’Islam qui y a été introduit il y a mille cent ans.

    Cette exposition ‘’L’Islam sur la neige’’ organisée dans le cadre de la célébration des 1100 ans de l’adoption officielle de l’Islam par la Bulgarie Volgienne montre des mosquées qui datent des siècles, enveloppées pour certaines par une couche de neige. Des images montrent des musulmans russes qui bravent ces aléas du climat pour se rendre dans ces lieux de culte.

    Les clichés consacrés à la vie de la communauté musulmane dans la République Tatarstan sont composés de deux blocs thématiques.

    L’un signé par le célèbre photographe de Kazan, Evgeny Kulyaev montre les aspects de la vie musulmane sur fond de magnifiques paysages enneigés du Tatarstan.

    L’autre partie met en exergue l’expédition de recherche en 2014 en Antarctique, au cours de laquelle les livres Saints de trois principales confessions du Tatarstan ont été déposés à la station polaire.

    Dimitry Kurakov a insisté sur les similitudes qui existent entre le Sénégal et la Russie dans la pratique de l’Islam. ‘’Nous invitons les gens à mieux connaitre la Russie parce que nous avons beaucoup de choses à nous proposer mutuellement dans plusieurs domaines économique, culture et éducation’’, a souligné l’ambassadeur.

    L’ancien ambassadeur du Sénégal en Russie, Souleymane Ndiaye, a pour sa part magnifié cette composition originale qu’est ‘’L’Islam sur la neige’’.

    ‘’Lorsque vous êtes à Moscou le vendredi, vous vous croyez  à Dakar, il y a trois grandes mosquées à Moscou où par exemple dans l’une ou l’autre, il y a au moins soixante à quatre-vingt mille personnes qui prient là-bas. L’Islam est fortement présente en Russie’’, dit-il.

    Selon la directrice du Centre culturel russe au  Sénégal, Oumy Sène, organisatrice de l’évènement, cette exposition prévue jusqu’au 8 octobre prochain, est née de la rencontre entre le directeur du musée-réserve  »l’Il ville de Sviyazhsk » de la République du Tatarstan de la Fédération de Russie, Artem Silkin, et le directeur général du Musée des civilisations noires, le professeur Hamady Bocoum lors de la dernière biennale de Dakar.

    FKS/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / « Le fleuve refuse de séparer’’, le livre autobiographique du Pr Ndiawar Kane pose la réflexion sur les frontières en Afrique

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / « Le fleuve refuse de séparer’’, le livre autobiographique du Pr Ndiawar Kane pose la réflexion sur les frontières en Afrique

    Dakar, 22 sept (APS) – L’ouvrage du professeur Ndiawar Kane intitulé ‘’Le fleuve refuse de séparer’’, une autobiographie de l’auteur – citoyen mauritanien- pose la réflexion sur la notion des frontières et du vivre ensemble en Afrique, un vécu qu’il veut partager avec la jeune génération.

    Ce roman-mémoire de plus de 200 pages, édité par la collection  »Intellectuels et savoirs » du Cercle d’Etude sur les Intellectuels et Savoirs) et présenté, jeudi, au WARC retrace le parcours de Kane, écrivain, géographe, né à la fin de l’époque coloniale et militant anti-impérialiste des années 1960 qui partage avec le grand public son ressenti afin de donner quelques réflexions à la génération actuelle.

     »Ce livre, c’est d’abord un ressenti que j’avais et que je voulais partager. Il y a eu ensuite une demande pressante après la publication de mon premier roman ‘Le sentier sinueux’ en 2019 aux éditions L’Harmatan, des amis et parents ont voulu avoir un aperçu de mon parcours’’, a dit l’auteur à la cérémonie de présentation et de dédicace de son ouvrage.

    A travers le titre  »Le fleuve [allusion faite au Fleuve Sénégal séparant le Sénégal et la Mauritanie] refuse de séparer », un récit littéraire et historique, l’auteur veut dire que ce cours d’eau n’est pas une frontière malgré plusieurs tentatives de séparer les populations de deux rives depuis les années 1800.

     » (…) à chaque fois, la nature a prévalu et fait en sorte que les populations ne se sentent pas concernées par cette séparation même si, sur le plan administratif et politique, elle est effective », indique-t-il.

    Le cinéaste sénégalais Alassane Diago a abordé, en 2021, la question à travers son film  »Le fleuve n’est pas une frontière » projeté au dernier festival du film documentaire de Saint-Louis. Cette production relate le problème des réfugiés mauritaniens au Sénégal.

    Le professeur Ndiawar Kane souligne avoir à travers une trame de fond, pensé à deux problématiques fondamentales : celle des frontières en Afrique et au Sénégal en particulier et le problème du vivre ensemble en Mauritanie.

    ‘’Les deux étant très liées, car quand on voit le livre, on pense qu’il y en a deux, la partie autobiographie et celle qui parle de cette expérience des réfugiés mauritaniens au Sénégal depuis 1989, dont la réalité demeure encore vivante’’, raconte-t-il.

    L’adjonction de ces deux parties de l’ouvrage représente pour le géographe et ancien fonctionnaire international,  »la problématique de l’appartenance ou de l’identité des fuutankais du Sénégal et de la Mauritanie, et du vivre ensemble de l’autre côté de la rive ».

    L’écrivain estime que la problématique des frontières est un sujet qui rattrape aujourd’hui les population. Et à travers les médias, on constate que dans le monde il y a une résurgence de ces questions et celles liées à l’identité.

    Le  professeur d’études africaines à l’université de Harvard aux Etats-Unis, Ousmane Oumar Kane, a pour sa part salué cet ouvrage qui retrace des événements importants.

     »Au-delà du parcours d’une seule personne qu’est le professeur Ndiawar Kane, ce livre retrace des événements importants, des étapes charnières de la construction de l’Etat en Afrique’’, poursuit-il ajoutant que l’ouvrage est écrit avec beaucoup d’empathie par son auteur qui a traversé des moments très difficiles dans sa vie.

    ‘’C’est un auteur qui est un intellectuel au sens du terme, qui prend la parole en public pour se prononcer sur des questions importantes de la société en assumant ses opinions’’, lance le professeur Ousmane Oumar Kane.

    L’écrivain mauritanien Ndiawar Kane est diplômé de géographie des universités Cheikh Anta Diop de Dakar et de Paris VII (France). Après des études primaires à Mbagne (Mauritanie) et des études secondaires au collège et lycée de Rosso, puis au lycée Blaise Diagne de Dakar et une carrière d’enseignant, Ndiawar Kane a occupé de hautes fonctions dans son pays, la Mauritanie.

    Aujourd’hui consultant international, il continue de lutter pour la protection et la promotion des droits humains.

    AMN/FKS/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-CULTURE / Pencs de Dakar : un patrimoine menacé de disparition

    SENEGAL-CULTURE / Pencs de Dakar : un patrimoine menacé de disparition

    Par Mame Fatou Diouf

    Dakar, 21 sept (APS) – La presqu’île du Cap-Vert, du nom donné autrefois au terroir qui correspond à l’actuelle région de Dakar, était par le passé peuplé essentiellement de lébous, lesquels étaient communément surnommés ‘’Borom Ndakarou’’ (les propriétaires de Dakar). Le pays lébou était alors divisé en 12 pencs, ces places publiques où la communauté se retrouvait pour discuter, légiférer, juger ou célébrer mais qui, aujourd’hui, ont tendance à disparaitre sous la pression d’une urbanisation galopante.

    Avec une population de plus de quatre millions d’habitants (projections 2023 de l’ANSD), l’ancienne presqu’île du Cap-Vert est aujourd’hui une mégalopole cosmopolite qui se modernise à un rythme effréné.

    Les anciennes demeures léboues ont été pour la plupart vendues, tandis que d’autres sont devenues presqu’invisibles en raison de la modernisation de la ville.

    ‘’Il ne reste que quelques maisons authentiques qui passent presque inaperçues au milieu  d’immeubles et autres constructions modernes au niveau de Dakar-Plateau’’, explique Diossy Mbengue, un notable du penc de Mbot.

    Il indique que la plus grande partie de cette surface bâtie appartenaient aux lébous et que certaines maisons ont été vendues pour des questions d’héritage.

    D’autres familles léboues ont donné leurs propriétés en bail, dans la plupart des cas à des commerçants, en particulier les Libano-syriens.

    ‘’Les pencs actuellement à Dakar Plateau comme à la Médina sont envahis par les marchés et ont tendance à disparaitre en tant que patrimoine’’, fait remarquer l’écrivain Abdou Khadre Gaye, président de l’Entente des mouvements et associations de développement (EMAD).

    A la Médina, le constat est le même, dit-il, se réjouissant du fait que le penc de Santiaba, siège de la collectivité léboue, fait partie des quelques pencs qui ont conservé une partie de leur authenticité.

    ‘’Toutes les réunions et autres activités de la collectivité léboue se déroulent au penc de Santhiaba en raison de sa configuration qui offre une cour très large’’, explique Matar Diop, djambour de Dakar et l’un des trois djambour de Mbakeuneu.

    Un peuple originaire du Nil

    Jadis, les lébous vivaient sur la partie côtière de la région de Dakar, qui va du Plateau à Ouakam, ainsi qu’à Ngor et Yoff. Dakar-Plateau était la zone la plus densément peuplée, où la communauté léboue avait établi résidence autour de ‘’penc’’.

    Pour comprendre l’histoire de ce peuple traditionnellement pêcheurs, ‘’il faut d’abord remonter assez loin dans le temps’’, indique Abdou Khadre Gaye. ‘’L’historien Cheikh Anta Diop nous dit que cette population est venue des rives du fleuve Nil, en Egypte’’, confie le président de l’EMAD.

    Né au penc de Thieudème, à Dakar Plateau, Abdou Khadre Gaye est passionné par l’histoire de ses aïeux.

    ‘’C’est au 5ème siècle, avec l’occupation de l’Egypte par les Perses que les populations se sont déplacées et les lébous en même temps’’, révèle-t-il.

    D’après lui, les lébous sont passés par la Mauritanie, les royaumes du Tékrour et du Walo, au nord du Sénégal. C’est au moment où Ndiadiane Ndiaye, le premier roi du Djolof fonda en 1360 le grand Djoloff, qu’ils ont pactisé avec lui pour venir s’installer dans son royaume.

    Ils quittèrent ce royaume sous le règne d’un roi dictateur et sanguinaire et vinrent s’installer dans la presqu’ile du Cap-Vert, car refusant d’être réduits en servitude.

    ‘’Au niveau de la presqu’île du Cap-Vert, le premier village fondé s’appelait +Moukhère+ et le centre du village se trouvait au niveau du site actuel du Stade Léopold Sédar Senghor’’, déclare avec ardeur Abdou Khadre Gaye.

    C’est selon lui une épidémie de la maladie du sommeil qui a provoqué l’éclatement du village, dont les habitants se scindèrent en trois groupes.

    “Le premier groupe a fondé le village de Yoff qui a donné naissance à Ouakam, ensuite à Ngor. Ces trois villages constituent un trépied que l’on appelle +tank+ (pied en wolof). Les lébous disent +fii le tankk yèm+ [C’est ici la fin de la terre]’’, explique-t-il.

    Le deuxième groupe a créé le village de ‘’Bègne’’, dont l’emplacement est situé vers Hann-Bel Air. Ce village n’existe plus aujourd’hui.

    Le troisième groupe a fondé le village de Soumbédioune. C’est lors d’une réconciliation à la suite d’une querelle interne entre les habitants de Bégne et Soumbédioune, que les 12 pencs formés.

    Bataille pour l’occupation de Dakar-Plateau

    Selon des documents historiques, les premiers villages avaient été établis sur la Pointe de Dakar. Mais les Français voulaient s’installer dans cette zone, qu’ils considéraient comme étant plus habitable et, qui plus est, se trouve près de la mer et offrait une vue imprenable.

    Ils ont alors commencé à déguerpir les lébous pour les réinstaller sur les dunes de sable situées à l’époque au-delà de la rue Vincent. L’année 1914 fut une année cruciale, avec l’apparition d’une épidémie de peste.

    ‘’Certains dignitaires disent que cette épidémie a été inventée pour donner l’occasion de déguerpir les pencs’’, révèle Diossy Mbengue, notable et natif du penc de Mbot.

    Selon le président de l’EMAD, c’est à cette occasion que le colonisateur créa le ‘’village de ségrégation’’ de la Médina.

    Il explique que l’actuelle avenue Malick Sy, bordées alors de filaos, constituait la zone tampon séparant deux mondes : la ville française et la ville autochtone.

    Pour forcer les lébous à quitter leurs villages, les colons n’hésitaient pas à envoyer de exécutants de basses œuvres pour mettre le feu aux cases.

    Certains habitants acceptèrent de partir. Six pencs s’installèrent ainsi à la Médina, avant qu’une révolte des populations n’éclate.

    ‘’Les lébous ont des autels domestiques qu’on appelle ‘’Khamb’’ situés sur le site de l’actuelle école Bibi Ndiaye et les colons voulaient mettre le feu à ces ‘’khamb’’, relate-t-il.

    ‘’Armand Angrand [maire de Gorée en 1928 et de Dakar en 1934] nous raconte dans son livre qu’il y avait 5000 personnes au niveau de l’actuelle avenue Lamine Guèye angle Faidherbe, armées jusqu’aux dents pour dire si vous mettez le feu à une seule case, nous mettrons le feu au palais du gouverneur’’, déclare, ému, l’écrivain Abdou Khadre Gaye.

    Le gouverneur d’alors ainsi que le député Blaise Diagne et le guide religieux El Hadj Malick Sy se rendirent sur les lieux pour décanter la situation.

    ‘’Abdou Aziz Sy Al Amine nous a raconté que ce jour-là, El Hadj Malick Sy a fait un aller-retour pieds nus entre la zone où avaient eu lieu les émeutes et le palais du gouverneur, sans s’en rendre compte’’, raconte-t-il.

    Il s’agit ainsi, précise-t-il, du premier incident qui fit reculer les colons dans leur entreprise de déguerpissement des lébous.

    Un deuxième évènement dissuadera de nouveau le colon, selon Diossy Mbengue. A l’époque, dit-il, Farba Paye était le Jaaraf du penc de Mbot. On le surnommait le commandeur des abeilles.

    ‘’Il avait un pouvoir mystique énorme tiré d’un long séjour passé à Ouakam pour y apprendre le Coran mais surtout la sorcellerie’’, raconte Diossy Mbengue.

    ‘’Lorsque les brûleurs de cases sont arrivés à Mbot, ils l’ont trouvé au niveau de l’arbre penc. Il a refusé de quitter les lieux. Une dispute éclata et il sortit sa hache. Quand il y a eu cette querelle, il a frappé un coup de hache sur l’arbre et au lieu de sève, c’est du sang qui en est sorti. Alors, les brûleurs de case eurent peur’’, raconte le vieux Diossy Mbengue.

    Selon lui, ‘’c’est cet arbre qui abritait l’armée d’abeilles. Donc, il a fait ses incantations et les abeilles sont sorties en une grande nuée. Les brûleurs de cases, qui étaient sur des chevaux, se sont alors enfuis’’, poursuit-il.

    Quand El hadj Malick Sy prédisait la reconquête du Plateau

    Le troisième évènement fut la première Guerre mondiale, qui éclata en 1914. L’éclatement de ce conflit avait détourné l’attention des colons vers d’autres préoccupations, se souviennent les notables lébous.

    Mais compte tenu du fait que six pencs étaient déjà installés à la Médina, témoignent-ils, El Hadj Malick Sy a demandé aux habitants d’y rester, prenant exemple sur le Prophète Mohamed (PSL), qui a quitté la Mecque pour Médine avant de revenir, plus tard, pour la reconquérir.

    D’après Abdou Khadre Gaye, le guide spirituel avait alors déclaré : ‘’Je vous prédis que vous allez revenir reconquérir les terres de Dakar Plateau.’’

    ‘’Et effectivement, Blaise Diagne a été élu à cette même période premier député noir africain à siéger au Palais Bourbon. Ensuite, il a continué les transactions et les populations ont été dédommagées et on leur a redonné leurs terres du Plateau’’, explique-t-il.

    Il souligne que c’est El Hadj Malick Sy qui donna le nom de Médina au village de ségrégation. ‘’Le village devait s’appeler Ponty-ville, en hommage au gouverneur William Ponty, présent à Dakar au moment des émeutes et qui est décédé quelque temps après’’, renseigne Matar Diop, un notable lébou.

    Il indique que c’est à partir du village de ségrégation que sont nés six pencs : Santiaba, Mbakeuneu, Thieurigne, Diécko, Ngaraf et Kaay Ousmane Diène.

    ‘’Mbakeuneu est le premier penc qui s’est installé en 1914 à la Médina et qui a donné naissance au penc de Santiaba. Mais nous sommes tous liés par les liens de parenté, car les lébous se mariaient entre eux’’, renseigne-t-il.

    ‘’Il y a également six penc à Dakar-Plateau : les penc de Mbot, de Gouye Salaan, Thieudème, Yakk Dieuf, Hock [qui n’existe pratiquement plus, mais qui a donné naissance à Fann Hock] et Kaay Findew’’, souligne Matar Diop.

    Chaque penc renvoie à une famille fondatrice

    Selon l’écrivain Abdou Khadre Gaye, chaque penc renvoie à une famille bien déterminée, laquelle est sa fondatrice. Il en est ainsi des ‘’pencs Thieudème et Kaay Findiw’’ reliés à la famille Mbengue et du penc de ‘’Mbot’’, qui renvoie à la famille Paye.

    Le penc ‘’Yakk Dieuf’’ relève de la famille Samb, et ‘’Hock’’ de celle des Guèye. Le penc de  ‘’Santiaba’’ doit son existence aux Diop, tandis que ‘celui de ’Thieurigne’’ est relié aux  Ndoye. ‘’Diécko et Ngaraaf’’ renvoient à la famille Diagne.

    Les pencs ‘’Mbakeuneu, Kaay Ousmane Diène et Gouye Salaan’’ renvoient respectivement aux familles Mbaye, Diène et Dione’’, explique l’écrivain.

    Il regrette aujourd’hui que les pencs, qui représentent un patrimoine historique, tendent à disparaitre.

    ‘’Les espaces sont laissés à l’abandon et ont tendance d’année en année à se détériorer et pour pouvoir les conserver, on devrait les préserver comme un patrimoine national’’, plaide-t-il.

    En attendant, Abdou Khadre Gaye se bat corps et âme au quotidien pour conserver ce patrimoine et faire aussi revivre la culture léboue à travers ses écrits et l’association qu’il préside.

    Il précise que le ‘’Festival Mémoire des pencs’’, organisé tous les ans, entre dans le cadre de ce combat pour la préservation de ce patrimoine matériel et immatériel.

    L’écrivain projette aussi de sortir l’année prochaine un nouveau roman ‘’Le rêve du baobab’’.

    ‘’C’est l’histoire d’un jeune qui va à la découverte de sa ville natale qu’il ne connait pas. Une occasion pour raconter l’histoire des pencs et des légendes lébous’’, explique l’auteur.

    MFD/FKS/ASG/OID