Catégorie : Culture

  • SENEGAL-RDC-MONDE-JEUX / Neuvièmes Jeux de la Francophonie : la directrice du comité international dresse  »un bilan satisfaisant »

    SENEGAL-RDC-MONDE-JEUX / Neuvièmes Jeux de la Francophonie : la directrice du comité international dresse  »un bilan satisfaisant »

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 4 août (APS) – La Directrice du comité international des Neuvièmes Jeux de la francophonie, Zeina Mina, a dressé, vendredi, un bilan satisfaisant après une semaine de compétition.

     »Le bilan de ces neuvièmes jeux reste satisfaisant avec un taux de participation de 3535 personnes dont 1819 sportifs et artistes », a-t-elle déclaré au cours d’un point de presse en ligne

    Selon elle,  »ce bilan reste satisfaisant dans la mesure où, il n’est pas loin de celui des huitièmes jeux d’Abidjan tenus en 2017, avec une différence de quelque cent participants près ».

    Elle a indiqué que le comité réfléchit sur comment parvenir à une fusion entre les épreuves culturelles et sportives pour les prochains jeux.

    Par rapport aux inquiétudes sur la finition des sites devant accueillir ces Jeux, elle a salué  »le miracle congolais » qui a permis de finir la majeure partie des travaux en peu de temps, notamment la piste homologuée pour l’athlétisme.

    D’autre part, elle a souligné qu’il n’y a pas eu d’incendie noté aux alentours des sites depuis les débuts de la compétition.

    Elle a annoncé que le prochain pays organisateur des 10èmes Jeux de la francophonie sera connu au mois de novembre.

    Les neuvièmes Jeux de la francophonie, démarrés le vendredi 28 juillet, prendront finir le 6 août.

    AMN/SBS/OID

  • SENEGAL-RDC-CULTURE / Neuvièmes jeux de la francophonie : L’artiste-peintre Fally Sow Sène remporte une médaille d’argent

    SENEGAL-RDC-CULTURE / Neuvièmes jeux de la francophonie : L’artiste-peintre Fally Sow Sène remporte une médaille d’argent

    +++De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ+++

    Kinshasa, 4 août (APS) – L’artiste-peintre sénégalais Fally Sow Sène a remporté, jeudi, une médaille d’argent aux Neuvièmes de la francophonie pour son œuvre intitulée  »la régénération » à travers laquelle il démontre la capacité de l’être humain à guérir de ses blessures.

    ‘’Aujourd’hui je ressens une très grande fierté d’avoir remporté cette médaille pour la deuxième place des Neuvièmes jeux de la francophonie, j’en profite pour remercier toute l’équipe de la délégation sénégalaise et le ministre de la Culture pour les conditions dans lesquelles il nous a mis », a-t-il déclaré.

    Fally Sow Sène s’exprimait à des journalistes à l’issue de la compétition des arts visuels aux Neuvièmes jeux de la francophonie qui se tiennent à Kinshasa depuis vendredi 28 juillet. Les jeux prendront finir le 6 août.

    La Malgache Richiani Ratova a remporté la médaille d’or de la compétition pour son œuvre intitulée  »Miroir ».

     »J’ai laissé la toile s’exprimer et je me suis vu à travers elle. Elle a reflété exactement tout ce que j’avais ressenti pour ces jeux et même moi, j’étais étonnée par les couleurs et les graphiques qui en sont sortis’’, a-t-elle expliqué.

    La médaille de bronze est revenue à le RDC.

    A l’exception du hip-hop et de la peinture, qui ont remporté une médaille d’argent, la photographie, le conte, la danse de création et la littérature nouvelle ont été éliminés du tournoi.

    AMN/OID

     

     

  • RDC-FRANCOPHONIE-CULTURE / Des conteurs africains et roumain croisent leurs paroles aux 9-èmes Jeux de la Francophonie

    RDC-FRANCOPHONIE-CULTURE / Des conteurs africains et roumain croisent leurs paroles aux 9-èmes Jeux de la Francophonie

    +++De l’envoyée spéciale de l’APS : Aïssatou Bâ+++

    Kinshasa, 3 août (APS) – La Sénégalaise Aminata Khoussa dit  »Mina », la Roumaine Serban Ionna Alina et le Nigérien Mamane Ino Salifou ont croisé leurs paroles pour sensibiliser sur  »la prudence et la patience » à travers des histoires inspirées de leur tradition et racontées lors des séances du concours contes sur le podium du centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa.

    Selon eux, ces deux qualités sont nécessaires dans la vie quotidienne. Partageant la même envie de dire des contes, les trois artistes font partis des 17 conteurs francophones en compétition dans le cadre des 9-èmes jeux de la francophonie au Congo-Kinshasa (28 juillet – 6 août).

    Si les deux conteurs africains, la Sénégalaise Mina et le Nigérien Mamane Ino Salifou, se sont inspirés de contes traditionnels africains, la Roumaine Serban Ionna Alina a, quant à elle, présenté une pièce autobiographique tirée de sa descendante  »Jitan ».

    La conteuse sénégalaise, dans un thème tournant autour de l’insouciance des enfants, a invité à la prudence dans son récit, un conte tiré de son livre intitulé ‘’les contes de Khoussa Madior’’. Dans une prestation d’environ 13 minutes, elle met en exergue un duel entre le bien et le mal, tout en démontrant comment le bien finit toujours par triompher. Il s’agit, selon elle, d’une prise de conscience à l’égard des enfants, afin qu’ils sachent faire attention face aux adultes qui viennent souvent en dissimulant de mauvaises intentions avec des bonbons pour essayer de leur faire du mal.

    Dans son histoire, Mina parle d’une bande de quatre enfants vivants dans un village, qui, dans leur insouciance partagent, une vie paisible sans savoir qu’ils seront victimes d’une supercherie d’une adulte. Il y avait dans cette bande, un garçon et trois filles dont l’une répondant au nom de Aïda était sage et très avertie.

    Cette dernière, par sa sagesse à sauver ses amis de la griffe d’une sorcière nommée ‘’Rania’’, est une femme méchante et laide qui était sous la malédiction pour avoir fait beaucoup de mal aux autres. ‘’Une fois qu’elle s’est approchée des enfants, elle leur offrit des friandises et commença à dire ‘beauté, viens à moi’ et ces derniers étaient devenus très laids et elle belle’’, raconte-t-elle.

    Elle souligne que la plus maline de tous, Aïda, avait répété des paroles apprises auprès de sa grand-mère pour déjouer le sort et sauva ses amis de cette emprise. Mina a ainsi invité les enfants à être prudents dans la vie à travers ce conte.

    Quant à la Roumaine Serban Ionna Alina, elle se dit heureuse de ne pas être née pendant l’esclavage du peuple gitan appelé encore  »les gens du voyage » dont elle est issue. A travers son conte, une autobiographie, elle relate cette souffrance qu’elle a vécue dans son enfance auprès de ses parents à cause de leur appartenance ethnique, un peuple originaire de l’Inde et qu’on retrouve aujourd’hui en Europe de l’Ouest.

    Son conte raconte l’histoire d’une fille calme, dont la vie n’a pas été facile à cause de la pauvreté de ses parents. ‘’Personne à l’école ne savait que je vivais dans un endroit sale, où je jouais le rôle d’arbitre entre ma mère et mon père pendant leurs disputes. Des conditions de vie difficiles’’, conte-t-elle.

    Dans son récit, elle raconte comment la dernière dispute entre ses parents avait changé sa vie, car les deux se sont séparés après une dispute et elle est partie avec sa mère.  »Je me suis réveillée quand une énorme dispute a éclaté entre eux. La séparation s’en est suivie et je suis partie habiter ailleurs avec ma mère », témoigne-t-elle. Le récit se termine par un drame après une dispute entre la propriétaire de la maison de location et sa mère qui sera condamnée à 10 ans de prison ferme après la mort par crise cardiaque de cette dernière.

    Le conteur nigérien Mamane Ino Salifou raconte pour sa part l’histoire d’une jeune femme dénommée Hadjaratou et de son mari Koro, à qui la vie a souri à cause de sa sagesse. Cette femme dont la beauté ne laissait personne indifférent, était ce qu’il avait, selon son auteur de plus humain, de plus gentil et généreux de cœur.

    Elle était tellement sage que même lorsque le dénommé ‘’Yero’’, la taquinait, elle ‘’souriait. Lui se taisait et elle continuer son chemin’’. Son choix pour le mariage avait choqué tout le village à cause de la laideur de l’homme. ‘’Après plusieurs années de mariage, le couple n’avait ni enfant ni argent. Tout ce qu’ils entreprenaient afin d’améliorer leur vie, échoué lamentablement’’, raconte l’artiste, soulignant que le couple était tellement pauvre qu’il était obligé de ramasser des bois dans la forêt pour aller les vendre. Un jour, alors que les deux marchaient dans la forêt, Hadjaratou s’arrêta brusquement, sans voix et tremblante à cause d’une chose qu’elle avait vue…

    L’artiste conteur Salifou qui a eu une formation en art et culture à l’université de Niamey, indique dans cette histoire, que la patience doit faire partie de la vie quotidienne.

    AMN/FKS/ADC

  • SENEGAL-ISRAEL-CULTURE-DON / L’ambassade d’Israël offre une machine broyeuse de pierres à l’Association Les Colombins

    SENEGAL-ISRAEL-CULTURE-DON / L’ambassade d’Israël offre une machine broyeuse de pierres à l’Association Les Colombins

    Dakar, 3 août (APS) – L’ambassade d’Israël au Sénégal a offert, mercredi, une machine broyeuse de pierres à l’Association Les Colombins pour permettre à cet espace de création artistique qui accueille des enfants en situation de handicap, de produire davantage d’objets en céramique, des dalles, des briquettes, la céramique architectural et la poterie architecturale, a constaté l’APS.

     »Cette machine va nous permettre de multiplier ce que nous faisons déjà. Nous envisageons de faire des dalles, des briquettes, la céramique architecturale et la poterie architecturale dans le future », a dit Ibrahima Ndiaye directeur et fondateur de l’Association Les Colombins, un espace de création artistique unique, dédié au travail de l’argile qui a pour vocation l’insertion sociale des sourds muets, malentendants et déficients.

    Il s’exprimait au cours de la cérémonie de réception de la machine au siège de l’Association, à Ouakam, en présence de l’artiste Kalidou Kassé, des autorités coutumière et administrative locales.

    M. Ndiaye a magnifié cette donation.  »C’est une grande fierté, au moins il y a des gens qui s’intéressent à ce que nous faisons et qui regardent aussi ce qu’on fait avec les enfants, d’habitude les enfants utilisent le pilon pour broyer l’argile », a t-il dit.

    Selon lui, cette machine  »peut broyer deux camions de 16 mètres cubes [de pierre] par jour ».

    Ibrahima Ndiaye a indiqué que l’Association prévoit de recevoir davantage d’enfants en situation de handicap dans ce centre qui accueille plus de quatre-vingt enfants.

    L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Ben Bourgel, s’est réjoui d’apporter son soutien à cette association qui assiste des enfants vulnérables.

     »Pour nous les relations entre Israël et le Sénégal sont basées sur une convergence d’intérêts mais aussi sur une convergence de valeurs au premier rang desquels l’éducation, la promotion de la culture et surtout la formation pour tous », a dit le diplomate.

    M. Bourgel dit vouloir, à travers ces actions, appuyer concrètement les communautés des enfants en situation de vulnérabilité pour les aider à s’intégrer, se former.

     »C’est pour nous une mission qui permet de donner une couleur concrète à ces relations qui existent et qui sont déjà excellentes entre nos deux pays », a ajouté Ben Bourgel.

    NNN/FD/OID

  • SENEGAL-RDC-CULTURE / Neuvièmes jeux de la francophonie :  »Power crew danse » offre à la team culture sa première médaille

    SENEGAL-RDC-CULTURE / Neuvièmes jeux de la francophonie :  »Power crew danse » offre à la team culture sa première médaille

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 3 août (APS) – Les b-boys (hip hop) sénégalais du groupe  »Power crew danse » ont remporté, mercredi, la première médaille d’argent pour la team culture du Sénégal, aux 9èmes jeux de la francophonie.

     »Power Crew », éliminé de façon précoce lors des Jeux d’Abidjan (2017), a livré une belle prestation devant un public nombreux de plusieurs nationalités.

    Ce groupe, classé deuxième devant la team Léopard de la RDC, offre ainsi à la team culture du Sénégal sa première médaille.

    Après avoir éliminé en quart et en demi-finale le Canada et la fédération Wallonie Bruxelles, le groupe ‘’Power crew danse’’, qui s’est donné à fond dans cette compétition, est tombé face aux Léopards, lors d’un ‘’Battle’’ en solo, devant partager les deux équipes.

    En présence d’une foule en liesse venue soutenir les candidats de la RDC, le groupe ‘’Power crew’’, a joué la carte du fair-play au résultat final.

    Le groupe Léopard qui a remporté la médaille d’or succède aux Camerounais tenant du titre des Jeux de la francophonie en hip hop.

    La troisième place revient aux Amazones de la fédération Wallonie-Bruxelles.

     »Nous sommes numéro 1, mais il arrivent que les membres du jury ne se mettent pas d’accord sur un point ou un autre », a commenté le capitaine du groupe, Mohamed Xavier Goudiaby.

    Il s’est toutefois félicité de leur prestation, tout en insistant sur le fait que les règles du hip hop doivent être respectés en toute circonstance.

     »Cette situation, c’est un peu comme en 2017. Nous avons fait l’international et connaissons les règlements et c’est difficile pour nous d’accepter cette défaite. Mais nous sommes quand même contents, car nous sommes le premier groupe de la team culture à remporter une médaille », fait-il valoir.

    Les neuvièmes jeux de la francophonie qui se tiennent à Kinshasa depuis le 28 juillet prendront fin le 6 août.

    AMN/OID/AKS

     

     

  • SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / Moussa Ndour publie le recueil de poésie intitulé  »Une pluie sur la termitière »

    SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / Moussa Ndour publie le recueil de poésie intitulé  »Une pluie sur la termitière »

    Dakar, 2 août (APS) –  Le recueil de poème “Une pluie sur la termitière” de l’auteur Moussa Ndour, paru au premier trimestre de cette année chez  »Abis éditions », appelle à plus d’amour entre les humains et ne pas se laisser diriger à l’aveuglette comme les termitières avec leur reine, a appris l’APS de son auteur.

    Ce premier livre de Moussa Ndour – par ailleurs chargé du bureau enseignement moyen de l’Inspection générale de l’éducation et de la formation (IEF) de Nioro du Rip – jette un regard sur la destinée humaine appelant ainsi à une  »unité d’action autour de l’amour ».

     »Quand je dis +Une pluie sur la termitière+ cela suppose qu’il y a une menace qui s’abat sur la termitière dans leur monde. Les humains aussi sont aujourd’hui agressés, il faudrait qu’ils aient une réalité unitaire d’action en aimant l’espèce humaine comparé aux termites qui acceptent d’être dirigés comme telles à l’aveuglette », explique l’écrivain.

    Rencontré en marge de la 2ème édition du Festival international de littérature de Dakar (du 26 au 29 juillet), Moussa Ndour invite à  »fédérer les forces autour de l’essentiel, à s’aimer et à ne pas souhaiter du mal à autrui ». Il s’agit, dit-il,  »une invite à l’amour raisonnée, comme on a coutume de le dire, une raison qui ne s’interroge pas sur ces fins ira jusqu’à la déraison. Il faut une prise de conscience en ne procédant pas par une destruction mais une construction ».

    A travers sa trentaine de poèmes écrits dans ce recueil, il a aussi loué l’action quotidienne des forces de défense et de sécurité qui œuvre pour la paix dans le pays et des  »blouses blanches ».

    L’enseignant-écrivain a dédié un poème à ces collègues enseignants. Moussa Ndour dont la poésie est  »participative » s’implique personnellement dans la vie communautaire afin de jouer sa partition dans la marche de la société. Son entrée en écriture date d’il y a quelques années, mais, révèle-t-il, elle a été accélérée par la pandémie de la Covid-19, période pendant laquelle il a publié de la poésie sur sa page facebook. Son recueil “Une pluie sur la termitière” est la compilation de ses nombreux vers.

    Pour Fatou Lô Ndiaye, professeur de français au lycée Thierno Saïdou Nourou Tall, auteure de la préface, Moussa Ndour  »revisite un monde rythmé d’amour et exempt de vices ».  »(…) Avec une plume légère, mais dense, le jeune auteur idéaliste revisite un monde rythmé d’amour et exempt de vices, il ne se limite pas à s’interroger sur sa vie, ses inquiétudes, son bonheur, son environnement, son destin propre. Bien au-delà, il veut embrasser la destinée humaine tout entière », note-t-elle.

    Fatou Lô Ndiaye estime qu’à travers  »des rimes surprenantes voire, parfois déconcertantes, des images fortes et puissantes, il jette un regard circonspect sur notre existence ». Selon elle, on remarquera les innombrables leçons de vie prodiguées par le poète sans doute pour exhorter l’humain à repenser sa façon de se comporter face aux turpitudes de la vie.

     »Ces leçons se résument essentiellement au savoir-être, au savoir-vivre, et au savoir-vivre ensemble. Il cherche à faire de chacun un homme, mais un homme pleinement humain », souligne-t-elle.

    FKS/ADC

  • RDC-FRANCOPHONIE-CULTURE / Des œuvres d’artistes sénégalais accrochées au musée national congolais

    RDC-FRANCOPHONIE-CULTURE / Des œuvres d’artistes sénégalais accrochées au musée national congolais

    +++ De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ +++

    Kinshasa, 1-er août (APS) – Des œuvres d’artistes sénégalais composés de photographies et de la peinture sont exposées au musée national congolais où différents artistes venus de plusieurs pays francophones montrent leur travail dans le cadre de l’exposition concours des 9-èmes jeux de la francophonie (28 juillet-au 6 août). Les œuvres des Sénégalais renvoient l’une à la valeur de la rencontre des cultures à travers l’art et l’autre à l’énergie existant dans les villes africaines, selon leurs auteurs.

    Le musée a trois salles d’expositions, dont l’une d’entre loge plusieurs œuvres des participants. Dès l’entrée de l’aile droite du musée national congolais, un bâtiment de 6 000 m2, construit en 2019, à gauche d’un mur peint en blanc, sont accrochés quatre clichés au fond noir, dont l’auteur est le photographe sénégalais El Hadji Samba Diédhiou.

    Ces quatre imposantes photos sont le symbole de la rencontre entre les peuples. Elles parlent de la photographie, du photographe et de son sujet, a souligné l’artiste.  »Ces images expliquent le lien existant entre le photographe et son sujet, ainsi que l’énergie positive reliant le monde », dit-il.

    L’auteur a utilisé le digital painting (une technique de peinture sur ordinateur)  en mettant en exergue de la couleur noir et blanc avec des textures de couleurs vives dans cette série intitulée  »Ndadié » (Rencontre, en wolof), permettant de faire sortir le message transmis par les danseurs qui figurent sur les images.

    Le choix de ces couleurs n’est pas anodin. Selon El Hadji Samba Diédhiou, elles ont été utilisées pour démontrer comment la photo a évoluée au fil des années en quittant le noir et blanc pour favoriser aujourd’hui la couleur.  »Je me questionnais sur cette évolution, en vue d’essayer de trouver cet équilibre existant dans la photographie, tout en captant des émotions, des images et trouver une réponse à cette interrogation’’, explique Diédhiou.

    Ces œuvres sont aussi une façon de se poser des questions sur l’évolution de la photographie pour inviter le spectateur à venir vivre l’envie de la photographie. Elle permet non seulement d’admirer, mais aussi de se poser des questions susceptibles de trouver des solutions.

     »C’est une très grande satisfaction d’avoir fait cette recherche qui anime ma créativité, pour essayer de trouver cet équilibre », relève l’artiste qui souligne que ces photos restent un choix  »pour éviter de faire comme les autres, sortir de l’ordinaire et pousser les gens à réfléchir ».

    ‘’Il y a tout un travail derrière le post photo avant d’arriver au stade de la photographie proprement dite. Ces personnes sur les photos dégagent des messages. Ce sont des danseurs et au-delà, ce sont des corps humains et quand ils parlent, on capte les yeux’’, insiste-t-il.

    Du  »Suwer », une technique revisitée par Fally Sène Sow pour une nouvelle écriture plastique

    A droite des œuvres de Diédhiou, se trouve un tableau en verre sur lequel les images  symbolisent la vie dans la cité. Cette œuvre composée d’herbes synthétiques, du coton, de la peinture, du fil à coudre, des petites photos découpées, des plumes, entre autres, affichée en face d’un mini jardin à l’intérieur de l’une des salles d’expositions du musée, donne un aperçu de la vie au quotidien.

    Il est fait sur un support en verre et du contre-plaqué derrière. Dénommée  »Suwer », cette technique traditionnelle de peinture au Sénégal a été revisitée par le concepteur de l’œuvre, le peintre Fally Sène Sow qui à travers cette technique veut apporter une nouvelle écriture plastique personnel à cette ancienne pratique artistique. Cette technique, réalisée depuis 2010, a permis à l’artiste de participer à plusieurs expositions à l’échelle nationale et internationale. Il a exposé à la dernière biennale de l’art africain contemporain de Dakar, dans le IN

    Elle a été une source de découverte de l’artiste.  »C’est une technique que j’ai utilisée dès mon jeune âge, en 2010, elle m’a permis de me faire connaitre. Elle m’est particulière et c’est en elle que je trouve mes meilleures expressions », lance-t-il sur un ton rassurant.

    L’auteur met en exergue sur ce tableau, de l’énergie et les vibrations existant dans la société africaine. ‘’Il symbolise l’énergie en Afrique en termes de bouillonnement, des couleurs, d’effervescence. C’est ce que l’on trouve dans cette ville, le paysage et un coq au-dessus, dont les plumes tombent’’, relève-t-il.

    Avec comme titre  »Qui prend la plume ? », l’œuvre de Fally Sène Sow incite à la lecture, à la littérature, etc. A ce sujet, il dit : ‘’Mon travail a été inspiré par ma passion pour l’écriture et la lecture dès mon jeune âge, raison pour laquelle j’ai titré cette œuvre +Qui prend la plume ? +. C’est aussi un hommage aux hommes des lettres d’Afrique, à la littérature africaine et aux écrivains français qui ont nourri très tôt mon esprit ».

    L’exposition de ces œuvres en concours a réuni plusieurs artistes peintres, photographes, sculpteurs venus de plusieurs francophones tels que les peintres Wilfried Mbida du Cameroun et Caroline Douville du Canada. Parmi le public, on note la présence de l’ambassadeur des jeux de la francophonie, l’ancien footballeur français Lilian Thuram qui a invité les jeunes à cultiver  »l’estime de soi » pour donner le meilleur d’eux-mêmes.

    AMN/SBS/FKS/ADC

  • MONDE-SENEGAL-FRANCOPHONIE / Jeux de la Francophonie : la délégation sénégalaise invitée à donner « une image incroyable » du pays

    MONDE-SENEGAL-FRANCOPHONIE / Jeux de la Francophonie : la délégation sénégalaise invitée à donner « une image incroyable » du pays

    +++De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ +++

    Kinshasa, 31 juil (APS) – L’ambassadeur du Sénégal en République démocratique du Congo (RDC), Doro Sy, invite les athlètes et artistes sénégalais engagés pour les 9-èmes Jeux de la Francophonie (28 juillet-6 août) à faire leur possible pour donner « une image incroyable » du Sénégal, afin que le pays puisse les honorer à son tour.

    « On vous a soutenus au départ et on espère qu’à l’arrivée, vous aussi, vous allez donner une image incroyable du Sénégal et que le pays va vous honorer. C’est cela qui est le plus important à mon avis », a déclaré le diplomate qui rendait visite dimanche à la délégation sénégalaise, logée au home 30 de l’Université de Kinshasa.

    « Toutes les conditions seront réunies pour qu’on fasse un bon tournoi, que le Sénégal récolte le maximum de médailles. Nous devons tout faire pour que le Sénégal soit au cœur de la Francophonie », a insisté l’ambassadeur, relevant  »l’effort national » consenti par le pays, à travers le président de la République et le Premier ministre, également en charge des Sports.

    M. Sy a ajouté que la délégation du Sénégal a été  »fortement applaudie » à l’ouverture de ces Jeux. « Le Sénégal n’a pas changé, car nous voulions une délégation tournant autour de 150, mais nous sommes au-delà. Nous avons travaillé, pour la première fois, en étroite collaboration avec le ministère de la Culture, raison pour laquelle nous avons les mêmes tenues », a pour sa part indiqué le directeur de la Haute compétition, Léopold Germain Senghor.

    Il a émis le souhait de voir le Sénégal remporter plusieurs trophées à l’issue des 9e Jeux de la Francophonie, rappelant que lors de la précédente édition, qui s’est tenue en Côte d’Ivoire en 2017, le pays avait terminé à la quatrième avec un total de 25 médailles.

    L’adjoint du chargé du volet culture du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, Louis Ndione, a salué le travail « de longue haleine » menés par les deux ministères, pour arriver à « une forte représentation » du Sénégal à ces Jeux.

    AMN/FKS/BK/ADC

     

     

  • SENEGAL-CAMEROUN-MEDIAS-DISTINCTION / Grand Prix Francophilie des Médias : la journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté distinguée à Yaoundé

    SENEGAL-CAMEROUN-MEDIAS-DISTINCTION / Grand Prix Francophilie des Médias : la journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté distinguée à Yaoundé

    Dakar, 1-er août (APS) – La journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté a remporté le premier prix dans la catégorie presse écrite de l’édition 2023 du  »Grand prix francophilie des médias », une initiative du Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C), a appris l’APS de l’intéressée jointe par téléphone.

    La cérémonie organisée dimanche au palais des congrès de Yaoundé au Cameroun, a réuni plusieurs journalistes culturels venant du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Burkina Faso, du Gabon, de la France, du Canada, du Vietnam, entre autres.

    Journaliste au quotidien dakarois  »Bés Bi – Le jour, Adama Aïdara Kanté a remporté son prix devant dix autres confrères finalistes dans cette catégorie. Sa consœur, Sira Touré, freelance, Sénégalaise aussi, était finaliste dans la catégorie presse digitale.

    Selon l’initiatrice, la journaliste camerounaise G-Laurentine Assiga, le prix vise à célébrer les meilleurs talents journalistiques qui contribuent à la promotion de la culture africaine à l’échelle mondiale. Au total sept prix ont été décernés lors de cet évènement organisé du 24 au 30 juillet à Yaoundé sous le thème  »L’Afrique culturelle dans le monde ».

    La rencontre qui a réuni une trentaine de journalistes culturels a été marquée par des forums, des ateliers, des projections de films et une compétition dans différentes catégories dont la presse écrite, la presse digitale, le photojournalisme la radio et la télévision. Fondé en 2012, le Grand prix francophilie des médias vise  »la reconnaissance et de la célébration des talents journalistiques et des professionnels des médias », a indiqué G-Laurentine Assiga  à travers des médias.

    FKS/ADC

  • RDC-SENEGAL-CULTURE  / Aliou Sow plaide pour la décentralisation des salons d’arts visuels

    RDC-SENEGAL-CULTURE  / Aliou Sow plaide pour la décentralisation des salons d’arts visuels

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 30 juil (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a plaidé, samedi, à Kinshasa, pour la décentralisation des arts visuels au Sénégal, afin qu’on cesse d’en faire ‘’une affaire de la haute bourgeoise’’.

    ‘’Il va falloir qu’il y ait plus de salons dans les régions, car nous avons fait des arts visuels une affaire de la haute bourgeoisie de Dakar. On doit maintenant les décentraliser’’, a dit M. Sow à des journalistes, lors d’une visite qu’il a effectuée au Musée national de la République démocratique du Congo, à l’occasion des neuvièmes Jeux de la Francophonie (28 juillet-6 août).

    ‘’J’ai adressé une note à l’ensemble des directeurs des centres culturels pour que les salons d’arts visuels puissent se tenir dans toutes les régions’’, a-t-il annoncé.

    Aliou Sow a assisté au vernissage des expositions des artistes photographes et peintres sénégalais prenant part aux Jeux de la Francophonie.

    ‘’Comme l’a dit le Premier ministre à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 11e Salon national des arts visuels, à Dakar, le président de la République a donné des instructions claires pour que le gouvernement participe à l’acquisition en quantité de ces créations-là’’, a dit M. Sow en parlant des œuvres produites par les professionnels des arts visuels.

    AMN/ESF