Catégorie : Culture

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE  / Palmarès du FILID 2023 : ‘’L’Odyssée des oubliés’’, de Khalil Diallo, remporte le prix Abdoulaye-Racine-Senghor du roman sénégalais

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Palmarès du FILID 2023 : ‘’L’Odyssée des oubliés’’, de Khalil Diallo, remporte le prix Abdoulaye-Racine-Senghor du roman sénégalais

    Dakar, 29 juil (APS) – Le roman ‘’L’Odyssée des oubliés’’ (L’Harmattan Sénégal, 2021), du Sénégalais Khalil Diallo, a remporté le prix Abdoulaye-Racine-Senghor du roman sénégalais, a annoncé le jury du Festival international de littérature de Dakar (FILID), samedi.

    Ce prix est doté d’une récompense de 1 million de francs CFA. La cérémonie de remise des prix du FILID s’est déroulée à l’Institut français Léopold-Sédar-Senghor de Dakar.

    Elle marque la fin de la deuxième édition de ce festival de littérature, qui se tenait depuis mercredi dans la capitale sénégalaise.

    Selon le jury, il était ‘’difficile’’ de désigner le lauréat parmi les trois romans en compétition, ‘’Calèche d’une demoiselle’’ (L’Harmattan Sénégal, 2021), de la Sénégalaise Tabara Niang, ‘’Ethiou’’, de Pedre Joe, et ‘’L’Odyssée des oubliés’’.

    Ce dernier raconte l’histoire de deux jeunes ressortissants de pays ouest-africains, qui se retrouvent sur les routes de la migration irrégulière, à la recherche d’un bon avenir.

    Le jury du FILID a aussi attribué le prix Cheikh-Hamidou-Kane du roman international à l’écrivain mauritanien M’Barek Ould Beyrouk, pour ‘’Saara’’ (éditions Elyzad), aux dépens de la Française Annie Serret, en lice avec ‘’Des vies et des hommes’’, et du Togolais Sami Tchak, auteur de ‘’Le continent du Tout et du presque Rien’’ (JC Lattès, 2021).

    Le prix de la poésie internationale Annette-Mbaye-d’Erneville a été attribué à l’Ivoirienne et poétesse Tanela Boni pour son recueil intitulé ‘’Le poème n’est pas un objet perdu’’ (éditions Vallesse, 2022).

    Beyrouk et Boni empochent chacun 1,5 million de francs CFA.

    Les activités du FILID 2023 se sont tenus au Grand Théâtre national de Dakar, à la place du Souvenir africain, au centre culturel Blaise-Senghor, à la mairie de Dakar et à l’Institut français Léopold-Sédar-Senghor, dans la capitale sénégalaise.

    FKS/ESF

  • RDC-FRANCOPHONIE-SPORTS  / Félix Tshisekedi dénonce l’‘’agression injuste’’ et le ‘’pillage massif’’ des richesses dans l’est de son pays

    RDC-FRANCOPHONIE-SPORTS / Félix Tshisekedi dénonce l’‘’agression injuste’’ et le ‘’pillage massif’’ des richesses dans l’est de son pays

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 29 juil (APS) – Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a dénoncé, vendredi, à Kinshasa, l’‘’agression injuste’’ et le ‘’pillage massif’’ des richesses de son pays par des ‘’groupes […] terroristes’’, dans l’est du territoire congolais.

    ‘’Ces neuvièmes Jeux de la Francophonie sont un symbole fort, car ils représentent la solidarité des francophones avec les Congolais, qui sont victimes d’une agression injuste dans l’est de notre pays et du pillage massif de nos richesses par les groupes […] terroristes’’, a soutenu M. Tshisekedi.

    L’agression et les pillages dont il parle sont menés ‘’avec le soutien de certains de nos voisins’’, a-t-il dit en faisant allusion à la rébellion menée dans l’est de la RDC par le Mouvement du 23-Mars.

    La présence d’une quarantaine de délégations à Kinshasa, pour les Jeux de la Francophonie, ‘’donne aux Congolais des raisons de croire encore à la francophonie en ces moments d’adversité’’, a dit le président de la RDC.

    ‘’Nous voici rassemblés pour célébrer la jeunesse francophone dans toute sa splendeur. À cette occasion exceptionnelle, je souhaite exprimer ma profonde gratitude envers tous les États, envers la République démocratique du Congo en particulier’’, a dit l’administratrice de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Caroline St-Hilaire.

    L’organisation des Jeux de la Francophonie est ‘’un appel à l’unité et à la solidarité’’, en même temps ‘’un hymne à la créativité et à l’excellence’’, selon Mme St-Hilaire.

    ‘’La langue française, c’est bien plus qu’un outil de communication. C’est un puissant écho de nos arts, de nos cultures et de nos traditions. Elle est un symbole vivant, une mélodie en parfaite évolution’’, a poursuivi l’administratrice de l’OIF.

    Les neuvièmes Jeux de la Francophonie se sont ouverts vendredi à Kinshasa sous le signe de la diversité culturelle.

    La cérémonie d’ouverture de l’événement a revêtu un impressionnant cachet culturel et artistique.

    Au stade des Martyrs de la Pentecôte, dans la capitale de la République démocratique du Congo, les tenues traditionnelles et de sport ont fait fureur.

    Des milliers d’habitants de Kinshasa, la plus grande ville du monde francophone, ont tenu à assister à l’ouverture des Jeux de la Francophonie, aux côtés de leurs compatriotes arrivés de diverses contrées de la RDC, d’officiels et de quelque 3.000 sportifs venus de nombreux pays.

    Quarante pays prennent part aux neuvièmes Jeux de la Francophonie, qui vont se poursuivre jusqu’au 6 août.

    Athlétisme, handisport, basketball féminin, judo, lutte libre et africaine, tennis de table, football masculin et cyclisme font partie du programme.

    Hormis les sports, les participants venus des pays francophones vont aussi prendre part à 11 disciplines culturelles, dont la jonglerie avec ballon, la photographie, la peinture, les arts visuels, la danse de création et le hip-hop.

    Les compétitions vont se dérouler au stade des Martyrs de la Pentecôte, au stade Tata-Raphaël et à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.

    AMN/ESF

     

  • RDC-FRANCOPHONIE-SPORTS-CULTURE  / Neuvièmes Jeux de la Francophonie : une ouverture en fanfare, sous le signe de la diversité culturelle

    RDC-FRANCOPHONIE-SPORTS-CULTURE / Neuvièmes Jeux de la Francophonie : une ouverture en fanfare, sous le signe de la diversité culturelle

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 29 juil (APS) – Les neuvièmes Jeux de la Francophonie se sont ouverts vendredi à Kinshasa sous le signe de la diversité culturelle, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    La cérémonie d’ouverture de l’événement a revêtu un impressionnant cachet culturel et artistique.

    Au stade des Martyrs de la Pentecôte, dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), les tenues traditionnelles et de sport ont fait fureur.

    Des milliers d’habitants de Kinshasa, la plus grande ville du monde francophone, ont tenu à assister à l’ouverture des Jeux de la Francophonie, aux côtés de leurs compatriotes arrivés de diverses contrées de la RDC, d’officiels et de quelque 3.000 sportifs venus de nombreux pays.

    Dans le stade plein comme un œuf, les Kinois ont fait preuve d’hospitalité envers leurs hôtes.

    Une minute de silence a été observée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture pour la mémoire des victimes de la guerre dans l’est de la RDC.

    Les délégations des 40 pays prenant part à l’événement sont entrées une par une dans le stade, drapeau national au vent. Elles ont rivalisé de danses et de démonstrations artistiques, sous le sceau de la diversité, les Ivoiriens aux côtés des Arméniens, Béninois, Burkinabè, Sénégalais, Congolais, Français, Canadiens, Suisses, Tchadiens, parmi d’autres nationalités.

    ‘’Ici, c’est Congo’’ et d’autres slogans ont fusé de tous les côtés du stade, où les feux d’artifice et les jeux de lumière ont été impressionnants.

    Les artistes ont tenu à démontrer la diversité du monde francophone et du pays hôte de l’événement.

    Les Léopards de la Sape – la sape, l’acronyme pour la Société des ambianceurs et des personnes élégantes – ont remporté un franc succès auprès du public. Ils sont venus montrer la traditionnelle manière congolaise de s’habiller avec goût, habillés qu’ils étaient de vêtements de marque, de la tête aux pieds.

    Les Léopards de la Sape ont investi le podium de la cérémonie en dévoilant en même temps leur talent pour la danse et leur passion pour la musique.

    Arrivés dans une harmonieuse file de petits taxis jaunes, ils ont dévoilé une belle page de la culture congolaise, rappelant aux plus âgés ce mouvement créé dans les années 60 à Brazzaville, capitale du Congo voisin, qui tenait à démontrer que l’habillement était un véritable art.

    Des stars de la musique congolaise, dont Bill Clinton Kalonji et Fally Ipupa, se sont produits à la fin de la cérémonie. Au bonheur des sportifs et des officiels.

    Quarante pays prennent part aux neuvièmes Jeux de la Francophonie, qui vont se poursuivre jusqu’au 6 août.

    Athlétisme, handisport, basketball féminin, judo, lutte libre et africaine, tennis de table, football masculin et cyclisme font partie du programme.

    Hormis les sports, les participants venus des pays francophones vont aussi prendre part à 11 disciplines culturelles, dont la jonglerie avec ballon, la photographie, la peinture, les arts visuels, la danse de création et le hip-hop.

    Les compétitions vont se dérouler au stade des Martyrs de la Pentecôte, au stade Tata-Raphaël et à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.

    AMN/ESF

  • RDC-FRANCOPOHONIE-MANIFESTATION / Quarante pays attendus aux neuvièmes Jeux de la Francophonie

    RDC-FRANCOPOHONIE-MANIFESTATION / Quarante pays attendus aux neuvièmes Jeux de la Francophonie

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Ba

    Kinshasa, 27 juil (APS) – Quarante pays prennent part aux neuvièmes Jeux de la Francophonie prévus à partir de vendredi à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’APS des organisateurs.

    Ces pays seront représentés par quelque 3.000 jeunes environ, indiquent-ils dans un document dont l’APS détient une copie.

    Les compétitions vont se poursuivre jusqu’au 6 août.

    Athlétisme, handisport, basketball féminin, judo, lutte libre et africaine, tennis de table, football masculin et cyclisme font partie du programme.

    Hormis les sports, les participants venus des pays francophones vont aussi prendre part à 11 disciplines culturelles, dont la jonglerie avec ballon, la photographie, la peinture, les arts visuels, la danse de création et le hip-hop.

    Les compétitions vont se dérouler au stade des Martyrs de la Pentecôte, au stade Tata-Raphaël et à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.

    Selon le document, un ancien jeu devenu un sport en Afrique central, le nzango, fera partie des nouveautés durant les Jeux de la Francophonie 2023.

    ‘’Le nzango sera introduit comme discipline en démonstration. Simple jeu traditionnel pour jeunes filles dans les écoles ou dans la rue, il est en train de gagner des galons pour petit à petit s’imposer comme une discipline’’, signalent les organisateurs.

    Le jeu opposera deux équipes de 17 joueuses, dont 11 démarrent la partie, six places étant en réserve. Selon le texte, le but du jeu consiste à reproduire le plus fidèlement possible les ‘’mouvements dansés de l’adversaire’’.

    Plusieurs autres activités sont prévues au cours des neuvièmes Jeux de la Francophonie dédiés à la jeunesse du monde francophone et placés sous les signes de la solidarité, de l’équité, de l’excellence et de la responsabilité.

    La cérémonie d’ouverture est prévue vendredi au stade des Martyrs de la Pentecôte, en présence du président de la RDC, Félix Tshisekedi, du Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, et d’autres personnalités.

    AMN/ASG/ESF

  • SENEGAL-LITTERATURE / La 2e édition du FILID centrée autour du patrimoine littéraire africain

    SENEGAL-LITTERATURE / La 2e édition du FILID centrée autour du patrimoine littéraire africain

    Dakar, 27 juil (APS) – La deuxième édition du Festival international de littérature de Dakar (Filid), qui a démarré mercredi, au grand théâtre national, se veut un espace de réflexion et de partage autour du patrimoine littéraire africain, a indiqué son directeur, l’écrivain et éditeur Abdoulaye Fodé Ndione.

    ‘’Le Festival international de littérature de Dakar est à sa deuxième édition et se veut un lieu de partage où les hommes et les femmes de culture s’interpellent pour des lendemains meilleurs’’, a -t-il déclaré devant un parterre d’invités, parmi lesquels figurent de nombreux écrivains venus du Mali, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, etc.

    La cérémonie a été présidée par le directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lo, en présence de nombreux écrivains sénégalais.

    La question du patrimoine littéraire africain, thème choisi cette année, va permettre de réfléchir en profondeur sur ce sujet à propos duquel il y a selon Abdoulaye Fodé Ndione un constat ‘’préoccupant’’.

    ‘’Le patrimoine littéraire africain est englobant pour nous permettre de faire un arrêt, une consultation avant de nous replonger dans notre quête constante. (…). La question du l’archivage n’est pas du tout matérielle, parce que dans nos pays, la patrimonialisation reste longtemps sur les chemins de projet’’, déplore-t-il.

    Durant quatre jours (du 26 au 29 juillet) se tiendront des tables rondes, des échanges thématiques. Ces cadres permettront aux écrivains parmi lesquels le Français d’origine togolaise Sami Tchak, les Ivoiriennes Wéré Wéré Linking et Tanella Boni, ou encore le Mauritanien Mbarek Beyrouk et le Malien Chab Touré de réfléchir autour du thème ‘’Patrimoine littéraire et écritures contemporaines’’.

    ‘’Notre patrimoine littéraire est en perpétuelle construction’’, a rappelé le professeur Abdoulaye Racine Senghor, qui a introduit la leçon inaugurale de ce 2e Filid

    Lors de son ouverture, la deuxième édition du Festival international de littérature de Dakar a révélé les nominés dans les différents prix mis en jeu. Pour le ‘’Prix international Cheikh Hamidou Kane du Roman’’, ‘’Des vies et des hommes’’ de Annie Serret (France), ‘’Sarah’’ de Mbarek Beyrouk (Mauritanie) et ‘’Le continent du tout et du presque rien’’ de Sami Tchak (France/Togo) sont les œuvres retenues pour la finale.

    Pour le ‘’Prix Abdoulaye Racine Senghor du roman sénégalais’’, les nominés sont ‘’Calèche d’une demoiselle’’ de Tabara Niang, ‘’L’Odyssé des oubliés’’ de Khalil Diallo et ‘’Ethiou’’ de Pedre Joe.

    Selon l’un des membres du jury, l’écrivain Djibril Diallo Falémé, les lauréats seront connus samedi lors de la clôture du festival à l’Institut français de Dakar. Les nominés du ‘’Prix de la poésie Annette Mbaye D’Erneville’’ n’ont pas été révélés en raison de l’absence du jury.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / FILID 2023 : des panélistes appellent les jeunes à s’intéresser davantage à la lecture

    SENEGAL-CULTURE / FILID 2023 : des panélistes appellent les jeunes à s’intéresser davantage à la lecture

    Dakar, 27 juil (APS) – Les panélistes Aïcha Diarra et Ange Makadi Ngoy ont invité les jeunes, mercredi, à Dakar, à lire davantage et à tirer profit des opportunités qu’offre le numérique à la lecture.

    ‘’La lecture est à la base de toute chose. Il n’y pas d’éducation sans la lecture […] Le développement du monde ne peut pas se faire sans la lecture’’, a dit Mme Diarra, écrivaine et éditrice malienne.

    Elle prenait part à l’ouverture de la deuxième édition du Festival international de littérature de Dakar (FILID), dont l’un des thèmes est : ‘’Lire pour ouvrir les portes de l’avenir’’.

    Aïcha Diarra a choisi le conte pour parler aux jeunes venus participer au FILD. ‘’La tradition orale est aussi une source de savoir’’, leur a-t-elle dit.

    La lecture a l’avantage de développer l’imagination et d’aider à ‘’réinventer sa propre compréhension du monde’’, selon Ange Makadi Ngoy.

    Cette journaliste de formation, venue de la République démocratique du Congo, a appelé les jeunes à recourir au numérique, qui, selon elle, offre des opportunités à la lecture.

    Les livres audio et numériques sont devenus incontournables, selon Mme Ngoy.

    ‘’Pour écrire et comprendre le monde, il faut commencer par la lecture’’, a-t-elle conseillé aux participants du FILD.

    LBD/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / Matam : l’expression faciale des talibés et leurs conditions de vie au centre des œuvres de Banna Sadio

    SENEGAL-CULTURE / Matam : l’expression faciale des talibés et leurs conditions de vie au centre des œuvres de Banna Sadio

    Matam, 26 juil (APS) – L’artiste plasticien Banna Sadio évoque dans ses œuvres les conditions difficiles des enfants talibés (élèves d’écoles coraniques] en essayant de comprendre leurs messages à travers l’expression de leurs visages.

    ‘’J’ai soutenu mon mémoire de fin d’études sur l’expression faciale du visage de l’enfant, parlant de son aspect plastique. J’ai essayé de comprendre les messages à travers l’expression du visage de l’enfant. Dans mes œuvres, je travaille également sur les conditions difficiles des enfants, notamment les talibés’’, a-t-il dit.

    Dans un entretien avec l’APS, l’artiste précise que la majorité de ses œuvres artistiques s’articule autour des enfants.

    Surnommé l’artiste au ‘’Tengade du sud » (chapeau traditionnel), en référence à ses origines casamançaises, Sadio met en exergue les conditions de vie difficiles des élèves des écoles coraniques.

    Le jeune artiste, qui tient un atelier au centre au culturel régional de Matam, dénonce aussi « la maltraitance et la violence que subissent les enfants ».

    A côté des aspects liés à l’enfance, l’artiste a aussi travaillé sur ‘’Sigui’’, une œuvre de Jean Rouche, un réalisateur et ethnologue français qui parle des cérémonies traditionnelles chez les Dogons. D’ailleurs, il souligne que c’est cette œuvre qui lui a valu d’être sélectionné pour représenter la région de Matam au Salon international des arts visuels tenu récemment à Dakar.

    ‘’Cette œuvre évoque une cérémonie d’initiation chez les Dogons, au Mali, connue sous le nom de Sigui. Au Sénégal, nous avons des cérémonies similaires chez les mandingues et les Diolas de la Casamance. L’œuvre est un rite d’initiation qui rythme la vie en société et sublime le sens d’entraide et de partage’’, a expliqué le natif de Ziguinchor.

    L’ancien pensionnaire de l’Ecole nationale des arts (ENA) rappelle avoir embrassé l’art grâce à l’amour qu’il a toujours eu envers les dessins animés, se souvenant qu’il aimait toujours griffonner depuis son enfance.

    AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / Parution en août d’un nouvel essai de l’écrivaine Fatou Diome

    SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / Parution en août d’un nouvel essai de l’écrivaine Fatou Diome

    Dakar, 25 juil (APS) – ‘’Le verbe libre ou le silence’’, nouvel essai de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, paraitra le 30 août prochain, a appris l’APS des ‘’Editions Albin Michel’’.

    Fatou Diome, qui vit depuis plusieurs années à Strasbourg, au nord-est de la France, a été admise comme membre à l’Académie royale de langue française de Belgique en janvier dernier.

    La Franco-Sénégalaise, native de Niodior, une commune des Iles du Saloum au Sénégal, a publié un recueil de nouvelles intitulé ‘’La préférence nationale’’ aux éditions ‘’Présence Africaine’’.

    Elle s’est fait connaître avec son premier roman ‘’Le ventre de l’Atlantique’’, sorti en 2003 aux éditions ‘’Anne Carrière’’. Elle y met en scène les lueurs et leurres de l’émigration entre l’Afrique où l’héroïne Salie est rejetée parce que née hors mariage et l’Europe où elle est abandonnée sur une plage blanche.

    L’universitaire et femme de lettre engagée a été parmi les premiers à dénoncer l’émigration clandestine avec ces nombreux morts dans ‘’le ventre de l’Atlantique’’, l’océan qui a englouti des milliers de jeunes africains.

    Ce roman a été traduit en une vingtaine de langues, selon la note de l’éditeur.

    Cette publication a été suivie de plusieurs livres publiés chez ‘’Flammarion’’, puis chez ‘’Albin Michel’’, notamment, ‘’Les veilleurs de Sangomar’’ (2019), un recueil de nouvelles ‘’De quoi aimer vivre’’ (2021) et un essai politique ‘’Marianne face aux faussaires’’ (2022).

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie, une aubaine pour booster des carrières, selon des artistes

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie, une aubaine pour booster des carrières, selon des artistes

    Dakar, 25 juil (APS) – Quelques artistes photographes, vidéastes et conteurs devant participer aux 9-èmes jeux de la francophonie en République démocratique du Congo- Kinshasa (28 juillet- 6 août) s’accordent sur le fait que ces compétitions et les échanges culturels qu’elles occasionnent constituent une aubaine pour booster leur pratique artistique.

    Dans un entretien avec l’APS, ils ont tous promis des surprises au grand public des jeux avec le souhait ardent d’hisser haut le drapeau national en remportant des médailles dans leurs catégories afin de faire la fierté du Sénégal.

    Le photographe El hadji Samba Diédhiou est l’un d’eux. Artiste et enseignant, cet ancien joueur de football ne se voyait pas dans le monde des arts. Inapte au football après un accident, Diédhiou comptabilise plus de dix ans de carrière dans la photographie et est fier de représenter son pays, non pas avec un maillot de football, mais plutôt avec son appareil photo.

     »J’ai commencé le foot très jeune, dès l’âge de 7 ans, j’ai été dans des écoles de foot, des clubs Sénégal et en Italie et après mon retour, j’ai eu un accident avec un ami qui a perdu la vie sur le coup. Ma blessure ne m’a pas permis de continuer, je me suis formé en multimédias où je suis sorti comme graphiste, mais c’est l’amour pour la photographie qui a pris le dessus », raconte-t-il pour édifier sur son parcours.

    Ces événements malheureux n’ont pas été un handicap pour cet artiste, car il a pu trouver sa voie dans la photographie.  »Aujourd’hui, je suis toujours reconnaissant envers mes parents qui ont tant insisté pour que je retourne à l’école. Mon plus grand souhait est de gagner le prix et de le ramener au pays, tout en sachant que mon plus grand rêve était de jouer à l’équipe nationale et de porter le maillot du Sénégal, mais je me retrouve à jouer avec mon appareil et à défendre les couleurs de ma nation », dit-il en souriant.

    Toutes les expériences accumulées lors d’expositions au Sénégal, en Afrique et autres part dans le monde lui ont permis d’être sélectionné.  »Je vais faire mon devoir en tant qu’artiste et sortir toute ma créativité, cette poésie qui est en moi, qui est de photographier et d’immortaliser, tout en sachant l’importance du photographe et de son sujet », relève-t-il.

    Quant au vidéaste El Hadji Bamba Sène qui participe pour la première fois à ces jeux dans le but de partager son art avec le monde, va représenter le Sénégal dans la catégorie  »création numérique » avec son film intitulé  »La Renaissance du plastique » qui aborde le sujet crucial du recyclage des plastiques et de son impact sur l’environnement.

    Il se fixe plusieurs objectifs dont celui consistant à utiliser cette plateforme des jeux de la francophonie pour promouvoir la diversité culturelle et linguistique du Sénégal.  »Je veux montrer que la francophonie est une source fructueuse de créativité et d’échanges. J’espère établir des partenariats avec d’autres artistes et professionnels du cinéma, afin de favoriser les collaborations artistiques au-delà des frontières’’, souligne-t-il.

    Précisant que les préparatifs pour les jeux de la francophonie ont été exaltants et intenses, Bamba Sène veut s’assurer que sa création reflète ses idées et son identité.  »J’ai également bénéficié du soutien de mon équipe, qui m’a aidé à réaliser mon projet dans les meilleures conditions possibles », précise-t-il.

    Il dit attendre de la francophonie la valorisation, la promotion et la reconnaissance des talents francophones à l’échelle internationale.  »Je souhaite que la Francophonie soutient activement les artistes en offrant des opportunités de visibilité, de formation et de financement. Il est essentiel de créer un environnement propice à l’épanouissement de la créativité francophone », signale-t-il.

    La conteuse et comédienne Aminata Khoussa vise, elle aussi, la médaille d’or dans sa catégorie.  »J’y vais aussi en tant qu’ambassadrice de la culture sénégalaise et c’est toujours intéressant de participer à des activités culturelles de cette envergure », dit-elle, soulignant avoir pris les dispositions nécessaires pour réussir dans cette compétition.

    La jeune conteuse espère que le comité international des jeux de la francophonie renforcera l’union des peuples francophones à travers la culture et le sport, malgré   »l’esprit de compétition ».  »J’ai prévu de présenter un conte extrait de mon livre de conte intitulé +Les contes de Khoussa Madior+ et mon thème tourne autour de l’innocence des enfants », indique Aminata Khoussa qui participe pour la première fois aux jeux de la francophonie.

    Selon le directeur de la Francophonie, Maguèye Touré, les jeux sont « un déclencheur de carrière ». Il donne comme exemple le peintre Mbaye Babacar Diouf, médaillé d’argent aux dernier jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017, qui depuis voit sa carrière monter avec les récompenses reçues un peu partout.

    Il en est de même, cite M. Touré, de l’écrivain Mohamed Mbougar Sarr, même si, avant les jeux d’Abidjan (2017), il était connu et récompensé.

    « L’écrivain Mohamed Mbougar Sarr a eu la médaille de bronze à Abidjan avec sa nouvelle intitulée +Ndënd ou tambour en langue wolof+ et depuis il y a eu d’autres prix dont le prix Goncourt qui l’a fait entrer définitivement dans l’histoire », dit M. Touré

     

    AMN/FKS/ADC