Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MUSIQUE / « Sant Rek », single symbolisant la renaissance artistique de Coumba Gawlo Seck

    SENEGAL-MUSIQUE / « Sant Rek », single symbolisant la renaissance artistique de Coumba Gawlo Seck

    Dakar, 25 juil (APS) – La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck vient de sortir « Sant Rek », la toute nouvelle chanson publiée par la diva depuis son retour sur scène suite à une maladie, un single dans lequel elle exprime sa reconnaissance à Dieu de lui avoir fait retrouver ses moyens et la motivation de continuer à faire son métier.

    « Sant Rek » (Rendre grâce à Allah, en wolof) se veut « une sorte de renaissance » à Dieu, a expliqué l’artiste lors d’une rencontre avec des journalistes, lundi, à Dakar.

    En février 2021, l’artiste avait annoncé une pause dans sa carrière, en raison d’ennuis de santé liés à une occlusion intestinale et une opération ayant causé des dommages sur ses cordes vocales.

    Elle semble avoir retrouvé toute sa santé et a même fait son come-back le 13 mai 2023, sur la scène du musée des civilisations noires, à Dakar.

    « +Sant Rek+ est ma toute première chanson après mon retour, c’est une sorte de renaissance en quelque sorte. Ce n’était pas évident, tout est Allah et je voudrais lui rendre grâce d’avoir retrouvé la possibilité et la joie de […] faire » de la musique à nouveau et de sortir ce single, a déclaré l’interprète de l’album « Terrou Waar » (2018).

    Cette chanson est une « éloge à Dieu », la chanteuse estimant que louer Dieu « doit être le leitmotiv, le discours, le vocabulaire que tout un chacun doit utiliser tous les jours. »

    Dans ce single, Coumba Gawlo Seck rend aussi hommage à ses parents, à toutes les personnes qui n’ont jamais cessé de la soutenir, au peuple sénégalais, à l’Afrique et au monde.

    « Sant Rek », un titre chanté en wolof sur une musique mélangeant mbalax et rythmes afro, la chanteuse exprime son ouverture musicale à travers un style plus diversifié.

    Le clip vidéo de la chanson diffusé lors de cette cérémonie organisée au complexe cinématographique Ousmane Sembène est réalisé par le groupe « Guelongal » avec lequel le compagnonnage date 13 ans.

    Dans ce clip, Coumba Gawlo entre en scène habillée en noir, couleur rappelant « la souffrance, la solitude, le deuil et l’ombre » renvoyant aux difficiles moments vécus par l’artiste pendant qu’elle était malade et avait décidé de faire une pause.

    Comme une fin de cette traversée du désert, la diva finit en robe moulante immaculée pour marquer le retour à « la lumière », sur scène, au milieu du stade de Diamniadio baptisé du nom de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade.

    La chanteuse insiste, volontiers, sur plusieurs symboles liés à ses yeux au choix de ce lieu pour tourner la vidéo de son nouveau single.

    « J’ai tourné ce clip au stade Abdoulaye Wade pour plusieurs raisons parce que c’est un chef-d’œuvre magnifique, un joyau de chez nous réalisé par un chef d’État pour rendre hommage à un autre chef d’État. Il symbolise la générosité, la solidarité et la cohésion sociale », a soutenu la diva sénégalaise.

    Le stade de Diamniadio représente également un hommage à l’Afrique, a ajouté Coumba Gawlo Seck, avant d’annoncer une tournée nationale prévue pour démarrer le mois prochain avec au menu un programme d’animation pour les vacances incluant des concerts et des séances de sensibilisation et de plaidoyer avec les jeunes.

    La tournée panafricaine va pour sa part débuter en septembre, selon l’artiste.

     

    FKS/BK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie : Amadou Bâ remet le drapeau national à la délégation sénégalaise

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie : Amadou Bâ remet le drapeau national à la délégation sénégalaise

    Dakar, 24 juil (APS) – Le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Bâ, a remis, lundi, le drapeau national, aux délégations sportives et culturelles devant représenter le Sénégal aux 9ème Jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

    Plusieurs acteurs sportifs et culturels ainsi que les supporteurs du  »12e Gaïndé » et de  »Allez Casa » ont pris part à cette cérémonie. La délégation sénégalaise en partance pour la RDC est constituée d’environ 165 membres.

    ‘’J’ai l’honneur et le privilège de m’acquitter de ce devoir républicain avec un immense plaisir au nom du président de la République (…) dans le cadre de la participation du Sénégal à la 9ème édition des Jeux de la Francophonie prévue à Kinshasa en République démocratique du Congo’’, a déclaré Amadou Bâ.

    Il a rappelé que ces Jeux sont d’un format unique, alliant sports et cultures, dans une parfaite harmonie.

     »Votre devoir à Kinshasa, est d’honorer ce rang et cette 4e place qu’a occupé le Sénégal en Côte d’Ivoire, lors des 8e Jeux en faisant plus et mieux », a-t-il lancé aux membres de la délégation.

    Il a déclaré que toute la Nation attendait des participants  »des résultats brillants » qui maintiennent le Sénégal dans le quota des grandes Nations sportives de la francophonie.

    ‘’Outre les sports, les Jeux de la francophonie portent aussi sur le fait culturel. Comme nous l’avions dit, cette ambivalence quasi unique, confère à ces joutes, une dimension universelle et l’occasion de faire profiter au monde entier des richesses inestimables représentatives de mode de vie des sociétés contemporaines’’, a-t-il noté.

     »Partez donc avec confiance et détermination et revenez nous chargés des médailles et de gloire. Soyez les dignes représentants de la Nation et honorez par vos comportements d’ouverture en vers les autres, cette marque qui, depuis, nous vaut le respect et l’admiration des peuples du monde entier », a-t-il fait valoir.

    AMN/OID

     

     

     

  • SENEGAL-MUSIQUE / « Ramatulaay » sort un nouveau clip, une reprise de Baaba Maal

    SENEGAL-MUSIQUE / « Ramatulaay » sort un nouveau clip, une reprise de Baaba Maal

    Dakar, 24 juil (APS) – L’artiste saint-louisienne « Ramatulaay » vient de sortir un nouveau clip, une reprise de « Guidelam », un titre de Baaba Maal qui date de 1991, annonce un communiqué.

    « Après avoir fait le buzz en interprétant Guidelam en voix guitare sur ses réseaux sociaux en cumulant plusieurs centaines de milliers de vues, Ramatulaay a décidé de l’enregistrer en studio en proposant un arrangement et une musique actuelle d’un classique sénégalais de plus de 30 ans », rapporte le communiqué.

    Selon le texte, « Ramatulaay » « est accompagnée [sur ce clip] par son guitariste Yann Moni pour l’arrangement ».

    « Ramatulaay » évolue dans le milieu de la musique depuis plus de six ans. Elle a démarré sa carrière musicale en étant choriste auprès des plus grands artistes sénégalais, dont Souleymane Faye, Elage Diouf, Youssou Ndour, Ismael Lo, Waly Seck.

    En 2014, elle a décidé de fonder le groupe RAFA avec son amie Defa (album Guente Naa) et des concerts au Sénégal et au Canada, avant de prendre la décision de développer une carrière solo en parallèle de son groupe.

    BK/MTN

     

     

     

  • SENEGAL-CULTURE / Les femmes de  »Feddé Abdou Karim Diawando » veulent participer au développement et revivifier leur culture

    SENEGAL-CULTURE / Les femmes de  »Feddé Abdou Karim Diawando » veulent participer au développement et revivifier leur culture

    Séno Palel (Kanel), 23 juil (APS) – Une association réunissant des femmes Diawando du Sénégal et de la Mauritanie, une communauté pulaar du Fouta, dénommée  »Feddé Abdou Karim Diawando Sans Frontières » veut participer au développement économique, revivifier leur culture et raffermir les liens entre membres de cette communauté, a indiqué, samedi sa présidente Fatimata Niane.

     »Nous avons constaté que nous constituons un grand nombre au Sénégal et à l’étranger. C’est ainsi que nous avons pensé créer cette association pour raffermir les liens entre Diawanbé et faire renaître certaines de nos traditions qui n’existent presque plus, tout en participant au développement économique », a-t-elle dit.

    Fatimata Niane intervenait lors d’une journée de retrouvailles tenue à Séno Palel, un village du département de Kanel, dans la commune de Ndendory, en présence de plusieurs membres de cette association venus de plusieurs de Matam et de Podor.

    Le premier objectif, selon elle est de pratiquer l’agriculture et l’élevage,  »afin de bénéficier de subventions et autres appuis pouvant permettre à l’association d’élargir ses activités ».

     »L’association compte actuellement plus de 300 membres tous issus des villages où on retrouve des Diawanbé, notamment à Aéré Lao, Mboumba, Thilogne, Kanel, Sinthiou Bamambé ou encore Séno Palel où sont originaires tous les Diawanbé, a expliqué la présidente.

    Mme Niane a expliqué que c’est une manière pour elles de  »montrer le bon exemple » aux femmes membres d’autres communautés du Fouta afin qu’elles suivent leurs pas dans le développement et la culture.

    La présidente de  »Feddé Abdou Karim Diawando » a indiqué qu’à travers cette initiative, elles comptent également faire revivre la culture des Diawanbé, surtout les liens existant entre eux et leurs griots les  »Maboubé Diawanbé ».

     »Ces femmes ont voulu honorer Thierno Abdou Karim Diawando, c’est pourquoi elles se sont réunies toutes ici à Séno Palel pour y lancer leurs activités », a soutenu Dr Bocar Mamadou Daff, Directeur général de l’Agence de la Couverture maladie universelle (ACMU), originaire du village.

    Dr Daff a promis de prendre contact avec toutes les autorités Diawanbé du pays pour leur expliquer  »l’importance » de cette association.

     »Feddé Abdou Karim Diawando » a pour mission de  »revivifier » la culture Diawando et de  »participer au développement économique » du pays, a t-il souligné.

    Thierno Abdou Karim Diawando est un contemporain de Thierno Sileymani Baal et a participé à la révolution du Fouta qui a abouti à la création de l’Almamya dirigé par Abdou Khadre Kane.

    Séno Palel est présenté comme le village d’où sont originaires tous les Diawanbé, une communauté pulaar du Fouta.

    AT/OID

  • SENEGAL-RUSSIE-DECOUVERTES / Moscou, la modernité sur fond d’héritage historique

    SENEGAL-RUSSIE-DECOUVERTES / Moscou, la modernité sur fond d’héritage historique

    De l’envoyé spécial de l’APS, Serigne Mbaye Dramé

    Moscou, 22 jul (APS) – La gigantesque capitale du pays des Tsars demeure le pivot de la culture russe, en abritant au-delà d’institutions militaires, académiques et politiques de premier plan, plusieurs structures muséales et théâtrales. Aussi, la métropole combine le meilleur de l’architecture sur fond d’un contraste saisissant entre passé et futur, à travers notamment la forte présence, en filigrane, de l’aristocratie tsariste et l’idéologie socialiste.

    La grande rivière Moskova, qui a fini par céder son nom à la ville toute entière, s’écoule en traversant des bâtiments historiques dont celui du siège du gouvernement et du ministère de la défense ainsi que des gratte-ciels. De nombreux bateaux décorés naviguent sur le fleuve et embarquent des touristes en masse durant ce mois de juillet considéré comme la meilleure période de l’année pour séjourner à Moscou.

    Les arbres indigènes, sur le bord de la rivière, ont rendu tout le paysage verdoyant. Des téléphériques survolent la rivière. Les visiteurs s’extasient devant la beauté de cette nature. Le chevauchement des longues avenues et les places majestueuses, entrecoupées de parcs et boulevards verdoyants, les logements sociaux et les nouveaux logements de luxe qui sortent de terre ont une seule chose en commun : le rappel d’un patrimoine culturel et historique.

    L’héritage de l’idéologie socialiste n’est pas en reste. Elle se manifeste notamment à travers la notion de services publics, comme l’accessibilité des transports en commun d’une rare performance. Elle se lit également à travers les noms donnés à certaines grandes infrastructures, avenues et stations métro de la ville. Il en est de même pour des termes à forte connotation historique (Troïka) et des statuts de personnalités emblématiques de la révolution.

    A l’instar de Tretyakov Gallery dont les tableaux fixent une histoire de plus de dix siècles, partout l’héritage civilisationnel et politique est omniprésent, ramenant le visiteur à la période glorieuse de la Russie sous la monarchie tsariste et la révolution avec l’Union des Républiques socialistes et soviétiques (URSS).

    Vivre avec la présence des caméras de surveillance

    Le religieux a également droit de cité dans ce pays de tradition chrétienne orthodoxe avec la présence impressionnante d’églises. La plus majestueuse est sans doute la cathédrale Saint-Basile, reconnaissable par son architecture particulière. Cette infrastructure religieuse aux dômes colorés en forme d’oignon est juxtaposée au magnifique palais du Kremlin.

    L’architecture de la grande mosquée de Moscou ne manque pas d’attirer l’attention du visiteur avec ses minarets haut de 72 mètres dans le district de Prospekt Mira. L’édifice religieux, dénommé mosquée-cathédrale reconstruite en 2015, est considéré comme l’une des plus grandes mosquées d’Europe. Elle est bâtie sur 19 000 m² et peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes.

    Le respect de la liberté de culte qui transparait dans cette visibilité accordée à l’islam devrait constituer une revanche de l’histoire, quand l’on sait qu’une figure incontournable de l’islam, en l’occurrence Al- Bukhari, est originaire de Bukhara, en Ouzbékistan, un pays de l’ex-Union soviétique. Les écrits d’Al Bukhari font autorité chez les théologiens et traditionnistes de la religion musulmane.

    L’hyper connectivité de la ville démontre également, si besoin en est, des progrès réalisés par le pays en matière d’appropriation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC). Il faudra au visiteur apprendre à vivre avec la présence de caméras de surveillance dans la ville et les emballages de produits tous ou presque étiquetés d’un code QR. La vie quotidienne est régie par une dématérialisation déconcertante, débouchant sur une simplification remarquable de la vie de l’homme. Tout se fait avec les smartphones. Le paiement en espèces arrive en dernière option, voire impossible dans beaucoup de lieux de commerce.

    Cette hyper connectivité, bien que déterminante pour une administration et des économies plus performantes, ne manque pas de susciter chez le visiteur des interrogations quant au devenir de l’humanité, si par exemple de plus en plus, l’interaction avec les machines et les ordinateurs se substitue à la chaleur humaine.

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-ROYAUME-UNI-COOPERATION-CULTURE / Le British Council mise sur la formation des acteurs culturels (cheffe)

    SENEGAL-ROYAUME-UNI-COOPERATION-CULTURE / Le British Council mise sur la formation des acteurs culturels (cheffe)

    Dakar, 21 juil (APS) – Le British Council entend mettre l’accent, au cours des prochaines années, sur le développement et le renforcement de la formation des acteurs culturels, a indiqué la cheffe de projets du département Art de l’institution britannique.

     »Notre objectif principal pour ces années à venir,  c’est de vraiment se concentrer sur le renforcement des capacités des organisations qui offrent des formations dans le secteur culturel’’, a dit jeudi Maimouna Thiaw, qui s’exprimait avec l’APS, en marge de la cérémonie de célébration du cinquantième anniversaire de la présence de British Council au Sénégal.

    Le but est de permettre aux bénéficiaires de ces formations de pouvoir développer leurs capacités et d’accéder aux marchés et aux investisseurs.

    Elle a annoncé un programme dans le domaine de la mode.  »Il y a  une plateforme gratuite où les jeunes entrepreneurs qui sont intéressés à développer leurs capacités peuvent s’inscrire », a-t-elle expliqué.

    Selon Maïmouna Thiaw, plus de 250 jeunes entrepreneurs évoluant dans le secteur culturel et créatif ont été formés au British Council entre 2018 et 2021.  »Ils ont pu atteindre plus de 30.000 personnes au niveau des réseaux sociaux », a-t-elle ajouté.

    Selon la cheffe de projets,  » la plupart de ces jeunes ont monté leur entreprise et certains d’entre-deux ont changé leurs projets pour s’orienter un peu plus dans d’autres domaines appropriés à leur personnage ».

    Mme Thiaw a indiqué que British Council collabore dans le cadre de ses activités avec plus d’une douzaine de partenaires dans les secteurs de la mode, de la musique ou de l’art visuel.

    Elle a  souligné que depuis 2022 le British Council se concentre sur le programme intitulé  »l’économie créative » qui vise, selon elle, à renforcer les capacités des acteurs du secteur culturel et créatif mais aussi à soutenir les politiques culturelles d’une part et la recherche d’autre part.

     »En 2022, nous avons lancé un programme d’incubation dans le domaine de la mode et le programme Culture connect qui vise les échanges culturels entre les acteurs culturels du Royaume-Uni et du Sénégal entre autres », a-t-elle indiqué.

    AN/AB/OID

     

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-CULTURE / Jeux de la francophonie : le groupe ‘’Power crew danse’’ veut prendre sa revanche

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-CULTURE / Jeux de la francophonie : le groupe ‘’Power crew danse’’ veut prendre sa revanche

    Dakar, 21 juil (APS) – Les  b-boys (danseurs de breakdance) sénégalais du groupe ‘’Power crew danse’’, éliminés précocement lors des derniers jeux de la francophonie en 2017, à Abidjan, comptent prendre leur revanche à Kinshasa, où se tiendront les 9èmes jeux de la francophonie du 28 juillet au 6 août prochain.

    Ces danseurs installés dans la commune des HLM Grand-Yoff, à Dakar, intensifient les entraînements à une semaine de l’ouverture officielle de ce rendez-vous du monde francophone où le Sénégal sera représenté par une délégation de 165 personnes.

    Parmi les 23 membres du groupe, seuls six ont été sélectionnés et participeront effectivement à la manifestation.

    Ils ont fait part à l’APS de leur volonté d’aller le plus loin possible dans la compétition de breakdance et remporter la médaille. Ils ont fait cette confidence en marge de l’audience que le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow a accordée, mardi dernier, aux artistes sélectionnés.

    Ces jeunes danseurs de hip-hop ne sont plus à présenter sur la scène sénégalaise au regard de leur palmarès individuel comme collectif. Parmi eux figurent en effet des champions d’Afrique et du Sénégal.

    Leur manager, Hamdy Moustapha Keita, estime qu’au vu des prix qu’ils ont remportés, il était ‘’normal’’ qu’ils soient sélectionnés aux 9èmes jeux de la francophonie.

    A Kinshasa, le groupe, éliminé de façon précoce aux derniers jeux de la francophonie organisés à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2017, compte prendre sa revanche, selon son manager.

    ‘’En 2017, notre élimination n’était pas normale, mais on s’est tous préparés sur le plan mental, physique et nous sommes prêts pour la bataille. Cette sélection est une deuxième chance’’, souligne-t-il.

    Le groupe de danse, qui compte représenter la culture sénégalaise à travers le hip-hop, s’est donné pour objectif de remporter une médaille pour le Sénégal.

    ‘’C’est le moment pour nous de faire connaître notre art au niveau du breakdance, pour remporter des trophées sur le plan international’’, dit M. Keita.

    Avec les deux prestations prévues pour chaque groupe en compétition, ‘’Power crew danse’’ compte se donner à fond pour aller jusqu’au bout de sa quête.

    Il appelle les Sénégalais vivant en RDC, à venir nombreux pour soutenir leurs artistes.

    ‘’Nous appelons juste le public à venir nombreux nous supporter sur place, surtout les Sénégalais vivant en RDC, car si nous avons leur soutien, nous serons plus motivés’’, a-t-il estimé.

    AMN/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Sorano plaide pour le renforcement de son budget de production

    SENEGAL-CULTURE / Sorano plaide pour le renforcement de son budget de production

    Dakar, 20 juil (APS) – Le directeur général du théâtre national Daniel Sorano, El Hadji Ousmane Barro Dione, a plaidé pour un renforcement du budget de production de sa structure afin de donner un nouveau souffle à la création artistique qui  »coûte très cher ».

    Dans un entretien accordé à l’APS,  il explique cette cherté de la production artistique, en donnant en exemple la troupe dramatique de Sorano. Le 28 janvier dernier, à Kaffrine, lors du 11e Festival national des arts et de la culture (Fesnac), elle a effectué une représentation de la pièce « La bataille de Pathé Badiane, laquelle a « coûté « pas moins de dix millions de francs CFA » .

    « La représentation à Fatick les 15 et 16 juillet derniers de la pièce +Aar li gnu bokk+ ou les branches de l’arbre+, une adaptation du livre +Aguène et Diambone+ de l’ancien gouverneur Saliou Sambou et le spectacle son et lumière, ont coûté pas moins de 5 millions FCFA avec le coût des costumes, du décor, des cachets des artistes et de la logistique, cela coûte très cher », a-t-il indiqué.

    Cela nécessite un budget  »assez conséquent » pour faire une bonne production, estime M. Dione, plaidant pour un renforcement des moyens pour cette rubrique.

     »Les moyens ne suffisent jamais. L’Etat a fait beaucoup d’efforts de 2012 à maintenant en renforçant le budget de fonctionnement, mais cela ne suffit pas. Nous continuons à demander que le budget de production surtout soit renforcé, parce que la production artistique coûte très cher », a insisté M. Dione, qui veut maintenir une  »production intense ».

    Il estime que l’Etat a fait de gros efforts concernant le budget d’investissement qui n’existait pas et qui a permis de faire des rénovations sur l’édifice avec la reprise de la peinture, du carrelage et avec le renouvellent du matériel son et lumière, la rénovation des espaces et le projet « Sorano vert », qui consiste à reverdir le temple de la culture.

     »Cela a permis de donner un nouveau souffle au théâtre et ce sont les efforts de l’Etat », a-t-il magnifié.

    Pour pallier l’insuffisance des moyens mis en place par l’Etat, Sorano a pris l’option de diversifier ses sources, selon son directeur. Il indique que la salle de spectacle a fait de  »grandes performances » avec des recettes d’un montant de 48 millions de francs CFA en six mois, dépassant largement celles réalisées en 2022 en 12 mois dont le montant s’élève à 42 millions de francs CFA.  »Un effort de gestion rationnelle a été fait », se félicite-t-il.

    Le temple de la culture a aussi développé des partenariats avec des démembrements de l’Etat, notamment la Senelec et les médias. Les collectivités locales visitées par la compagnie du théâtre national Daniel Sorano participent à la prise en charge des projets, selon lui.

    FKS/MD/ASG

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE / Jeux de la francophonie : le Sénégal va envoyer une délégation de 165 personnes

    SENEGAL-FRANCOPHONIE / Jeux de la francophonie : le Sénégal va envoyer une délégation de 165 personnes

    Dakar, 19 juil (APS) – Le Sénégal sera représentée par une délégation d’environ 165 personnes aux 9e jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a indiqué, mercredi, le directeur de la francophonie, Maguèye Touré.

    ‘’Cette année, l’ensemble de la délégation sénégalaise pour les 9e jeux de la francophonie tournera autour d’environ 165 personnes, dont 21 artistes, plus d’une centaine de sportifs des différentes disciplines, des accompagnateurs et quelques officiels ’’, a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à l’APS.

    Il s’est félicité du fait que les préparatifs dans les secteurs de la culture et du sport se déroulent de façon idéale. Il signale que beaucoup de réunions ont été tenues avec les parties prenantes pour partager les informations et s’accorder sur tous les aspects.

    ‘’Il se pourrait que lors de la cérémonie officielle des jeux, le Sénégal parle en tant que président du conseil d’orientation de l’organisation’’, a-t-il souligné, précisant que le pays est à la tête de ce conseil pour une durée de quatre ans.

    Il a souligné que ces jeux sont le plus grand événement consacré à la jeunesse de la francophonie, avec 3000 à 4000 sportifs et artistes issus d’une quarantaine de pays.

    Il a exprimé le souhait de voir le Sénégal faire une belle participation aussi bien sur le plan sportif qu’artistique en vue de dépasser ses performances aux 8e jeux d’Abidjan (Côte d’Ivoire), tenus en 2017.

    ‘’A Abidjan, le Sénégal était classé 4ème au tableau des médailles sur une cinquantaine des pays. Et c’est là-bas que nous avons enregistré pour une première fois des médailles en culture, dont deux en argent et une en bronze’’, a-t-il rappelé.

     AMN/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Vers un forum inclusif sur la valorisation du site de l’Ecole normale William Ponty

    SENEGAL-CULTURE / Vers un forum inclusif sur la valorisation du site de l’Ecole normale William Ponty

    Dakar, 19 juil (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a annoncé, mardi, la tenue en août prochain d’un forum inclusif sur la valorisation du site de l’école normale William Ponty, classée patrimoine historique national depuis 2007.

    M. Sow, qui a effectué une visite sur les lieux, a été accueilli par le sous-préfet et le maire de Diamniadio et plusieurs chefs religieux, délégués de quartier, acteurs culturels et leaders des femmes et des jeunes, informe un communiqué de presse reçu à l’APS. Il a effectué cette visite en compagnie du directeur du patrimoine historique, Oumar Badiane, et de plusieurs directeurs et chefs de service de son département.

    Le forum sera organisé en relation avec l’association des anciens, leurs familles, les populations, les autorités territoriales et administratives, des architectes, des photographes, bibliothécaires, archivistes, documentalistes, historiens et des partenaires qui s’intéressent à la rénovation du site,  explique le communiqué.

    « A l’issue de ce forum, un rapport complet assorti de propositions sera remis au président de la République « , déclare Aliou Sow.

    Le ministre de la Culture estime que « cette partie de notre histoire et de notre rayonnement international mérite une nouvelle prise en charge conforme à la haute importance qu’accorde le président de la République Macky Sall à la valorisation et à la vulgarisation du patrimoine historique ».

    L’Ecole normale fédérale de l’Afrique-Occidentale française, appelée « L’école normale William Ponty », établissement hautement élitiste créé en 1904 à Saint-Louis, au nord du pays, capitale du Sénégal à l’époque, est transférée ensuite en 1913 sur l’île de Gorée, au large de Dakar avant qu’elle ne déménage en 1938, à Sébikotane.

    L’école normale William Ponty porte le nom d’un ancien gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF). Elle a formé – avant l’ère des indépendances –, la plupart des instituteurs, médecins et cadres d’Afrique de l’Ouest, dont de nombreux ministres et chefs d’Etat ou de gouvernement.

    FKS/ASG