Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : les travaux du musée-mémorial Le Joola avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : les travaux du musée-mémorial Le Joola avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes

    Ziguinchor, 19 juil (APS) – Les travaux de construction du musée-mémorial national Le Joola sur les berges du fleuve Casamance, à Ziguinchor (sud), avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes et rescapés du naufrage de ce bateau qui assurait la liaison entre Dakar et la métropole du sud, a constaté un correspondant de l’APS.

    Les autorités sénégalaises ont décidé le 20 décembre 2019, à Ziguinchor, de lancer les travaux de construction de cet édifice longtemps réclamé par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau Le Joola. L’infrastructure doit coûter trois milliards de francs CFA.

    Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau Le Joola dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a déclaré récemment, lors d’une visite de chantier, que les travaux du mémorial-musée le Joola sont ‘’presque dans les dernières finitions avant la réception définitive’’.

    Selon lui, ‘’bien avant le 26 septembre’’, date anniversaire du naufrage du bateau le Joola, le président de la République, Macky Sall, pourra venir, en fonction de son agenda, procéder à l’inauguration de ‘’cette grande infrastructure culturelle qui est aussi un lieu de pèlerinage, de souvenirs et de projection vers l’avenir’’.

                    Familles des victimes et associations expriment leur satisfaction 

    « C’est une très grande satisfaction de voir l’avancement des travaux de ce mémorial tant attendu », se réjouit Elie Jean Bernard Diatta, en charge des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes du naufrage du Joola.

    M. Diatta souligne que le mémorial-musée est un ‘’des points importants’’ pour les familles des victimes.

    Le bâtiment comporte une partie dédiée à la mémoire des victimes et une autre aux reliques du Joola, c’est-à-dire les objets appartenant aux personnes disparues dans cette tragédie maritime.

     »C’est un bâtiment d’une importance capitale. Il va non seulement représenter un lieu de recueillement pour nous mais aussi un lieu où on va retrouver la vie », salue Elie Jean Bernard Diatta.

    La présidente de l’association des orphelins du Joola, Suzanne Immaculée Diatta, se dit aussi satisfaite de l’état d’avancement des travaux du musée-mémorial.

     »Nous sommes vraiment contents de cette réalisation du musée. Ce musée permettra au monde entier de savoir ce qui s’est passé sur le bateau. Il va nous permettre de voir les photos et autres objets de nos défunts parents », a souligné Mme Diatta, qui a perdu son père dans le naufrage du bateau.

    Au-delà de l’architecture et de sa position qui ne passeront pas inaperçues, le musée-mémorial comportera un espace d’échanges et un autre dédié aux commémorations. Des photos et objets ayant appartenu aux disparus seront exposés dans ce musée.

     »Il est prévu d’exposer des photos des disparus, leurs noms, mais particulièrement les objets qu’on aura sortis du bateau », a fait savoir Elie Jean Bernard, le chargé des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes du naufrage. Il signale qu’il est « prévu de grands hublots dans le mémorial ».

     »Les écrivains joueront aussi leur partitions par le biais de livres traitant de la question. Tout comme la presse avec différentes publications. Tout ce qu’on aura amassé au sein des familles des victimes sera, par ailleurs, destiné au musée », a indiqué Elie Jean Bernard.

    Il a aussi souligné que  ‘’le mémorial va accueillir des touristes et visiteurs ».

    Après la réalisation de l’édifice, a préconisé Elie Jean Bernard Diatta, la prochaine étape doit consister au renflouement du navire, ‘’afin de retirer tout ce qui se trouve au fond de l’océan pour habiller le mémorial ».

    MNF/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-PROFIL / Le chorégraphe Abdoulaye Diallo alias « Abdallah’’,  »un éveilleur des consciences » aux 9e jeux de la Francophonie

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-PROFIL / Le chorégraphe Abdoulaye Diallo alias « Abdallah’’,  »un éveilleur des consciences » aux 9e jeux de la Francophonie

    Dakar, 19 juil (APS) – Le danseur et chorégraphe Abdoulaye Diallo, plus connu sous le nom d’Abdallah, se définit comme un  »éveilleur des consciences » chez les plus petits mais aussi les grands à travers sa chorégraphie dénommée  »Pollution », une pièce qu’il compte présenter aux 9èmes jeux de la Francophonie.

    Le natif de Grand Yoff sélectionné pour participer à cet évènement francophone prévu du 28 juillet au 6 août prochain à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) comptabilise 18 ans de métier et y va pour la deuxième fois. Il a participé aux Jeux organisés en 2013 à Lille (France).

    Sa participation à cette dernière compétition regroupant des pays francophones a été  »une vraie expérience » et  »une opportunité » d’effectuer son premier voyage à l’étranger, se rappelle-t-il.

    Abdallah est double champion du Sénégal en  »Break danse » et a représenté plusieurs fois son pays dans les grandes compétitions internationales.

    Pour les 9es jeux en RDC, il se fixe comme objectif de remporter une médaille pour hisser haut le drapeau national durant cette compétition.

    Considérant sa première participation non pas comme un échec, mais plutôt une aubaine pour rencontrer d’autres cultures, Abdallah se veut rassurant pour cette prochaine édition des jeux de la Francophonie.

     »En 2020, j’étais en pleine tournée, mais à cause de la Covid, tous les programmes ont été annulés. J’ai dû postuler lors d’un appel à candidature en 2021 pour les 9es jeux de la Francophonie. Et en 2022, on m’a signalé que je faisais partie des trois présélectionnés’’, confie-t-il, expliquant le processus ayant abouti à sa sélection.

    Il va représenter le pays pour la  »danse de création » à Kinshasa.

    Trouvé en pleine répétition à la Maison des cultures urbaines à Ouakam, l’artiste a confié à l’APS vouloir éveiller la conscience chez les enfants et les grands sur la pollution de l’air, de la mer ou de la terre, à travers son œuvre.

    La danse retenue par le jury de présélection intitulée  »Pollution » évoque ces problématiques environnementales rencontrées au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde.

    L’artiste est en co-création avec un autre compatriote Oumar Sène sur cette pièce  »Pollution » d’une durée de 15 minutes, selon le règlement des jeux de la Francophonie.

    Cette création, souligne Abdallah, existe depuis 2018 et a déjà remporté des prix au niveau international.

     »La danse reste une expression corporelle. C’est qu’on peut dire avec les mots, nous le disons avec le corps. Je me suis dit qu’avec tout ce dont le pays m’a donné, que pourrais je lui rendre en retour, raison pour laquelle j’ai réalisé cette création grâce à mon observation sur l’environnement », explique l’artiste.

     »Comme dans toute compétition, nous ne partons pas seulement pour prester, mais notre objectif est de remporter aussi une médaille pour le Sénégal’’, fait-il valoir.

    Le danseur Abdoulaye Diallo alias ‘’Abdallah’’ est actuellement le coach national du Sénégal du Break danse pour les préparatifs des jeux olympiques de la jeunesse qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août 2024 et ceux prévus ici au Sénégal en 2026.

    AMN/FKS/OID/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-MUSIQUE / Le chanteur Adama Ndiaye sur les pas de son compatriote Moona Yani aux 9èmes Jeux de la Francophonie

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-MUSIQUE / Le chanteur Adama Ndiaye sur les pas de son compatriote Moona Yani aux 9èmes Jeux de la Francophonie

    Dakar, 19 juil (APS) – Le jeune compositeur sénégalais Adama Ndiaye dit ‘’Adams Diyane’’ se dit prêt à donner le meilleur de lui-même pour ramener une médaille lors aux 9èmes Jeux de la Francophonie dont l’ouverture est prévue, le vendredi 28 juillet prochain à Kinshasa (République démocratique du Congo).

    En 2017, aux 8èmes Jeux de la francophonie à Abidjan (Côte d’Ivoire), sa compatriote Moona Yani, représentante du Sénégal dans la catégorie chanson avait remporté la médaille d’argent s’octroyant ainsi la deuxième place du podium.

    Adams Diyane qui se dit motivé a déclaré qu’il comptait donner le meilleur de lui-même pour octroyer une médaille au Sénégal dans la capitale congolaise.

    Cet artiste montant a laissé son Saint-Louis natal depuis quelques années pour tracer sa voie dans la musique à Dakar. Il touche à tout avec des styles variés allant de l’acoustique, au R&B en passant par le mbalax.

    C’est en 2016 qu’il se lance dans la musique, sa guitare en bandoulière, après des études supérieures réussies.

    ‘’C’est mon manager qui m’avait motivé en me demandant de postuler dans la catégorie chant pour pouvoir représenter le Sénégal, car elle pense qu’à travers mon talent, je pourrais vraiment remporter quelque chose’’, déclare-t-il à l’APS lors d’un entretien.

    Accompagné d’un groupe d’artistes Adams Diyane veut non seulement représenter le Sénégal, mais également lever son drapeau  »le plus haut possible ».

    ‘’Tout ce que je veux, c’est remporter cette compétition, gagner la médaille d’or, l’amener, la présenter au président de la République et au ministre de la Culture en vue de leur faire plaisir’’,  a-t-il fait valoir.

    Compétiteur en chant parmi des Congolais réputés avoir la musique dans le sang, Adams Diyane se veut rassurant quant à ses différentes prestations.

    ‘’Dans le cadre de la musique, je n’ai peur de personne, car même si c’était Michael Jackson qui chantait, je pense que le timbre des voix diffère. On a des styles différents et au niveau du jury, chacun va juger selon son appréciation’’, précise-t-il.

    L’amour de son travail le motive et lui donne du courage pour sa prestation devant l’adversité.

    ‘’Une fois là-bas, je ferai de mon mieux pour sortir ce que j’ai dans le cœur afin que tout se passe bien’’, promet l’artiste musicien.

    En vrai croyant, ce chanteur de world music, assure s’être bien préparé pour la suite des événements.

    L’artiste n’a pas voulu révéler les morceaux qu’il compte jouer à Kinshasa, promettant  »une surprise » pour le public avec des chansons aux thèmes ‘’très importants’’ qui touchent à la vie quotidienne.

    Le guitariste Adama Ndiaye a l’habitude des scènes, car il a participé à des compétitions et a remporté des concours de musique comme le  »Talent de la toile » ou encore  »The voice Afrique francophone 2020 ».

    AMN/FKS/OID/SBS

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-CULTURE / Amadou Ba exhorte les ministères à décorer avec des tableaux d’artistes sénégalais

    SENEGAL-INSTITUTIONS-CULTURE / Amadou Ba exhorte les ministères à décorer avec des tableaux d’artistes sénégalais

    Dakar, 18 juil (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a exhorté lundi tous les ministères du gouvernement à décorer leurs locaux avec des tableaux d’artistes sénégalais.

    ‘’Tous les ministères doivent ‘’être décorés avec les tableaux de nos artistes’’, a plaidé M. Ba, en présidant l’ouverture du 11e Salon national des arts visuels à la galerie nationale, qui se poursuit jusqu’au 17 août prochain.

    Accompagné du ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow et de nombreuses personnalités du monde des arts et de la culture, le Premier ministre a rappelé les réalisations du chef de l’Etat, Macky Sall, dans le secteur des arts.

    ‘’Le Chef de l’Etat, Macky Sall, grand protecteur des arts, des lettres et des artistes, accorde une place privilégiée à la culture. Depuis son accession à la magistrature suprême, il pose chaque jour, dans les infrastructures comme dans les événements, des actes essentiels qui distinguent notre pays comme un pôle d’excellence de la culture au plan africain, voire mondial’’, fait valoir Amadou Ba.

    Il a aussi rappelé toute l’attention portée par le président de la République aux artistes, relativement à leur statut, à leur protection sociale et à la nécessité de les aider à vivre décemment de leur art.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Vingt et un artistes vont représenter le Sénégal aux 9èmes jeux de la Francophonie

    SENEGAL-CULTURE / Vingt et un artistes vont représenter le Sénégal aux 9èmes jeux de la Francophonie

    Dakar, 18 juil (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a présenté officiellement, mardi, les 21 artistes sénégalais devant participer aux 9èmes jeux de la francophonie, qui se tiennent du 28 juillet au 6 août prochain à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a constaté l’APS.

    Ces 21 artistes, âgés entre 18 et 35 ans, défendront les couleurs du Sénégal dans les neuf disciplines auxquelles le pays s’est inscrit.

    ‘’Nous avions lancé un appel à candidatures de pré-sélection nationale desdits jeux pour une période de deux mois au cours de laquelle des artistes et créateurs ont postulé dans les neuf disciplines auxquelles le Sénégal s’est inscrit, notamment le hip hop, la danse, la peinture, etc.’’, a déclaré le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, lors de la cérémonie officielle de présentation des 21 artistes sélectionnés.

    Selon lui, ces jeunes ont été choisis au terme d’une pré-sélection pour représenter le Sénégal après un processus de ‘’sélection transparent’’. Il a indiqué que ‘’les compétences réelles, la pertinence et le génie créateur [de ces artistes] ont marqué les évaluateurs’’.

    ‘’Je vous félicite et vous encourage vivement à participer à cet évènement majeur sportif, culturel et international en langue française et à porter haut le blason culturel du Sénégal à Kinshasa’’, a-t-il insisté.

    Il a souligné que le Sénégal est aujourd’hui choisi par beaucoup de pays comme pays invité d’honneur de manifestations culturelles, en raison du dynamisme de ses acteurs culturels, de leur prestance, de leur génie créateur et de leur compétence reconnue.

    ‘’Nous osons compter sur chacun d’entre vous en termes de comportement, d’interaction au quotidien une fois à Kinshasa avec ce monde francophone, pour donner la meilleure forme d’expression artistique du Sénégal en renforçant son rayonnement culturel’’, a-t-il ajouté.

    Il considère que ces jeux sont une belle occasion non seulement de vendre la destination du Sénégal, mais également de communiquer et échanger en toute objectivité sur leurs enjeux. ‘’Les jeux de la francophonie mettent en exergue la capacité de la culture à s’ériger en un puissant vecteur de communication entre les hommes et de promotion de la compréhension mutuelle entre les peuples et les communautés’’, a fait valoir M. Sow.

     

     

    AMN/ASG/MD

  • SENEGAL-CINEMA  / « Rebeuss, Chambre 11 » de Mame Woury Thioubou, en finale d’un Prix dédié au documentaire d’auteur

    SENEGAL-CINEMA / « Rebeuss, Chambre 11 » de Mame Woury Thioubou, en finale d’un Prix dédié au documentaire d’auteur

    Dakar, 18 juil (APS) – Le film « Rebeuss, Chambre 11 », de la réalisatrice sénégalaise, Mame Woury Thioiubou, fait partie des finalistes de la sélection officielle du Prix Urti du documentaire d’auteur 2023, a appris l’APS des organisateurs dudit prix.

    « Rebeuss, Chambre 11 » figure parmi les dix films sélectionnés dans le cadre de la 42e édition, qui aura lieu à Yaoundé, au Cameroun.

    « La cérémonie du Grand Prix pour la proclamation des lauréats se déroulera le 7 septembre (…) dans le cadre de la Conférence URTI 2023 à Yaoundé », annonce une note d’information reçue à l’APS.

    D’après la fiche technique du film, « Rebeuss, Chambre 11 », mêle documentaire et animation pour interroger le système carcéral sénégalais, explique la même source.

    Il revient sur la mort dans la prison centrale de Rebeuss, à Dakar, de Cheikh Ndiaye, âgé de 18 ans et Babacar Mané, 19 ans, dans la nuit du mardi 27 août 2019.

    « Cheikh et Babacar sont morts, mais des milliers de leurs concitoyens continuent à purger leur peine dans des conditions indignes », ajoute la même source.

    Pour le même film, Mame Woury Thioubou avait  remporté, en avril dernier, au festival international de cinéma « Vues d’Afrique » de Montréal (Canada), le prix du court et moyen métrage en documentaire.

    La 39e édition de ce festival s’était tenue du 20 au 30 avril, dans la ville canadienne de Montréal. Le film de la cinéaste sénégalaise avait reçu la « Mention spéciale » dans la catégorie « Prix droit de la personne ».

    Il s’agissait de la première récompense pour ce documentaire de 49 minutes réalisé en 2022.

    « Créée en 1949, sous l’égide de l’UNESCO, l’URTI est la plus ancienne organisation audiovisuelle et la seule à vocation totalement internationale », fait valoir la note d’information.

    « Cette union professionnelle organise des échanges de programmes de télévision et de radio, des Grands Prix internationaux audiovisuels, des coproductions, des ateliers de formation et des actions de promotion de la création audiovisuelle mondiale »,  poursuit-elle.

    ABB/MTN/ASG/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-DISTINCTION / L’artiste plasticien Alioune Ba, lauréat du  »prix du président de la République » du 11e salon national des arts visuels

    SENEGAL-CULTURE-DISTINCTION / L’artiste plasticien Alioune Ba, lauréat du  »prix du président de la République » du 11e salon national des arts visuels

    Dakar, 18 juil (APS) – L’artiste plasticien Alioune Ba a remporté, lundi, le « Prix du président de la République » du 11e Salon national des arts visuels ouvert le même jour par le Premier ministre Amadou Ba à la galerie national d’art.

    Le chef du  gouvernement était accompagné du ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow, du commissaire de l’exposition principale le critique d’art et journaliste Massamba Mbaye, entre autres.

    Le thème de cette 11e édition prévue du 17 juillet au 17 août est  »Benn bopp : art et cohésion sociale ».

    Le « Prix du président de la République » doté d’un chèque de dix millions de francs CFA récompense l’œuvre intitulée  »Mère porteuse ».

     »C’est un immense plaisir de gagner ce prix, car il n’y a que mes aînés qui sont là », a réagi le lauréat.

    Diplômé de l’Ecole nationale des beaux-arts de Dakar en 2016 et récemment sorti de l’école de cinéma Kourtrajmé comme réalisateur, Alioune Ba s’interroge à travers son installation sur la  »procréation médicalement assistée ».

     »C’est une interrogation sur l’intervention de la technologie dans la procréation. On savait avant, que pour avoir des enfants, il faut un homme et une femme, aujourd’hui, deux hommes ou deux femmes peuvent avoir des enfants sans passer par les voies traditionnelles. (…) comment va-t-on vivre avec cette nouvelle famille créée par la technologie ? », s’interroge l’artiste.

    Le  »Prix du Premier ministre » de 11e salon des arts visuels  a été remporté par Mbaye Babacar Diouf, l’artiste multi primé (Biennale de Dakar édition 2022, médaillé d’argent aux Jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017 entre autres) dont le travail est marqué par  »la spiritualité ».

    Son œuvre, une installation intitulée  »Le jardin des vertus », inspirée, dit-il, d’un hadith du Prophète Mohamed (PSL), parlant à ses compagnons des 360 vertus.

     »Je rends grâce à Allah, car faire partie d’une génération d’artistes et être souvent primé, je pense que je dois le faire », a fait valoir le plasticien qui exprime sa joie de voir  »la jeune génération porter haut le flambeau avec une énergie créatrice extraordinaire, une envie forte pour dire les choses à travers leurs œuvres qui expriment le rêve et l’âme du peuple sénégalais ».

    L’exposition principale à la galerie nationale regroupe 49 artistes.

    Pour le président du jury, El Hadji Malick Ndiaye, conservateur du musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan),  »ce 11e Salon affirme la volonté des artistes d’élever l’ambition créatrice qui avait positionné le Sénégal comme porte-étendard des arts visuels du continent ».

    Selon lui, les artistes ont renoué avec leur valeur en célébrant l’esprit qui caractérise  »la lumière de tout un peuple ».

     »Ce fut une sélection de styles variés, éclectiques dans les matériaux et pluriel dans ces dispositifs. Les artistes ont admirablement répondu au thème aussi bien dans l’ordre conceptuel, que dans l’ordre plastique. Les productions témoignent d’un goût de la recherche, d’une empathie intellectuelle entre l’artiste et la conjoncture du pays et donc entre l’art et le réel », a analysé le jury composé entre autres des critiques d’art Alioune Ndiaye et Massamba Mbaye, de l’artiste Kalidou Kassé et de la galeriste Thérèse Turpin Diatta.

    Le jury a décerné le  »Prix jeune révélation » à Serigne Gorgui Mbaye pour son œuvre  »Benn Say » et le prix d’encouragement à Bassirou Ndiaye pour son œuvre  »Africaniste ».

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-SOCIETE / Le Premier ministre salue  »la contribution inestimable » des artistes

    SENEGAL-CULTURE-SOCIETE / Le Premier ministre salue  »la contribution inestimable » des artistes

    Dakar, 18 juil (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a salué, lundi soir,  »la contribution inestimable » des artistes à la culture et à la société, relevant que  »ces militants libres et sensibles des nobles causes, proposent avec talent et générosité, des œuvres qui interpellent notre conscience, pour renforcer en même temps, nos capacités d’élévation ».

     »Je tiens à souligner l’importance de soutenir et de reconnaitre le travail des artistes. Leur contribution à la culture et à la société est inestimable, et il est essentiel de les encourager et de les soutenir dans leur parcours artistique », a -t-il dit à l’ouverture du 11e salon national des arts visuels (du 17 juillet au 17 août) à la galerie nationale d’art.

    Il s’exprimait devant un parterre de personnalités dont le ministre de la Culture et Patrimoine Historique Aliou Sow, des artistes, des galeristes, des collectionneurs, des critiques d’art, entre autres.

     »Cette onzième édition du salon promet d’être exceptionnelle », a souligné Amadou Ba après avoir visité l’exposition principale qui regroupe 49 artistes, estimant qu’il y a  »des œuvres d’art qui reflètent notre identité culturelle, nos traditions et nos aspirations ».

    Les artistes ont travaillé avec passion et dévouement, a fait remarquer le Premier ministre, saluant  »des créations uniques et inspirantes ».

     »Leur talent et leur créativité ont été remarquables, et les œuvres exposées ont véritablement ébloui le public. (…). Les artistes, ces militants libres et sensibles des nobles causes, proposent avec talent et générosité, des œuvres qui interpellent notre conscience, pour renforcer en même temps, nos capacités d’élévation », a t-il déclaré.

    Pour le PM, ce salon est une vitrine importante pour les artistes plasticiens nationaux. Il leur offre une opportunité unique de présenter leurs œuvres au public et aux professionnels du milieu artistique, a dit le chef du gouvernement.

    Conscient que des manifestations d’envergure nationale offrant aux artistes l’opportunité de s’exprimer devant un parterre de professionnels ne sont jamais suffisants, Amadou Ba a invité à soutenir et promouvoir tous les événements de cette nature qui permettent aux artistes de se faire connaitre.

    Il a salué le travail de la galerie nationale d’art, soulignant qu’elle joue un rôle central dans l’organisation du salon depuis les années 90.

    Le Premier ministre a aussi magnifié le travail de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav)  »dans sa mission de protéger, de gérer, de promouvoir les droits des artistes », de même que la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar pour  »son rôle majeur dans la promotion de l’art africain ».

     »Le salon et la biennale sont donc des moments privilégiés pour célébrer la richesse et la diversité de l’art africain contemporain, et pour encourager son développement continu », a dit Amadou Ba révélant son goût pour les arts en tant que collectionneur.

    Le PM a remis le  »Prix du président de la République » à l’artiste Alioune Ba pour son installation intitulée  »Mère porteuse » qui s’interroge sur la procréation médicale assistée.

    Le  »Prix du Premier ministre » a été remporté par Mbaye Babacar Diouf pour son installation  »Le jardin des vertus » tandis que le  »Prix révélation » a été décerné à l’artiste Serigne Gorgui Mbaye.

    L’artiste Bassirou Ndiaye a reçu un prix encouragement.

    FKS/OID/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-TIC / Le musée Théodore-Monod va abriter l’exposition d’art numérique  »Entêtement : artiste je suis devenu’’ du 22 au 28 juillet

    SENEGAL-CULTURE-TIC / Le musée Théodore-Monod va abriter l’exposition d’art numérique  »Entêtement : artiste je suis devenu’’ du 22 au 28 juillet

    Dakar, 18 juil (APS) -L’artiste vidéaste Alioune Thiam organise une exposition d’art numérique intitulée ‘’Entêtement : artiste je suis devenu’’, du 22 au 28 juillet 2023, au musée Théodore-Monod d’art africain à Dakar.

    Selon le dossier de presse consacré à l’exposition,  »Entêtement : artiste je suis devenu est avant tout l’histoire d’un féru des nouvelles technologies qui, très tôt, s’est confronté à la réticence d’un environnement se réservant un droit de regard sur la position sociale. Il est surtout ce moment où la revendication est plus que nécessaire et qu’endosser le statut d’artiste devient légitime ».

    ‘’C’est également une réponse à la conscience collective qui pourrait conduire à un dialogue autour de la démocratisation des disciplines artistiques dans un milieu qui, souvent, est quasi impénétrable et quelque peu élitiste’’, rapporte le document dont l’APS a eu connaissance, ajoutant que cette exposition est la première d’Alioune Thiam à Dakar.

    L’exposition va permettre entre autres de favoriser l’expérimentation tant sur le plan de sa thématique que sur sa mise en scène dans un format plus circonscrit pouvant attiser la discussion. Elle vise une approche atypique dans sa proposition en favorisant la découverte artistique plutôt que l’achat, afin d’inspirer de futures œuvres.

    Le document explique qu’elle sera focalisée sur l’art numérique, plus particulièrement sur cette forme d’art qu’est le vidéo-mapping, une technologie multimédia qui permet de projeter de la lumière ou des vidéos sur des volumes. Cela permet ainsi de recréer des images en 2D et 3D sur des structures en relief à l’aide logiciels spécialisés, mais également autour de la réalité virtuelle et augmentée.

    Né à Kaolack en 1993, l’Artiste vidéaste sénégalais, Alioune Thiam, spécialisé dans le vidéo-mapping fut, entre autres, deux fois lauréat du programme Odyssée de l’Association des centres culturels de rencontre (ACCR). Il a été le premier artiste sénégalais en résidence au Centre culturel de rencontre Les Dominicains de Haute-Alsace en janvier 2022, pour son projet ARTISTE 2.0 :  »La portée créative du numérique ».

    Il a également réalisé une résidence d’artiste dans un autre Centre culturel de rencontre en 2018-2019, l’Abbaye de Noirlac où il y a développé un projet de vidéo-mapping intitulé  »Un son, une identité »  spécialement pensé pour le lieu.

    AN/OID