Catégorie : Culture

  • SÉNÉGAL-CULTURE  / Les institutions royales du Sine et d’Oussouye tiennent un forum sur la paix, samedi à Fatick

    SÉNÉGAL-CULTURE / Les institutions royales du Sine et d’Oussouye tiennent un forum sur la paix, samedi à Fatick

    Fatick, 13 juil (APS) – Les institutions royale du Sine et d’Oussouye organisent samedi et dimanche, à Fatick, un forum sur la paix axée sur le thème « Héritage culturel et cohésion sociale dans la nation sénégalaise », indique un communiqué parvenu à l’APS.

    Cette activité prévue dans les locaux du Centre culturel et du Conseil départemental de Fatick, est une suite de la caravane culturelle sur la paix partie du Sine vers Oussouye.

    En marge de ce forum, la Troupe nationale dramatique du Théâtre national Daniel Sorano présentera la pièce « Aguéne et Diambogne », inspirée du livre du gouverneur Saliou Sambou.

    A l’ouverture de la manifestation, une prestation culturelle se tiendra à Fatick et une autre à la clôture, à Diakhao, souligne le communiqué.

    SDI/ASG/ASB

     

  • SENEGAL-CULTURE / Des bénéficiaires du fonds d’appui aux initiatives culturelles de la mairie de Dakar réclament leurs subventions

    SENEGAL-CULTURE / Des bénéficiaires du fonds d’appui aux initiatives culturelles de la mairie de Dakar réclament leurs subventions

    Dakar, 13 juil (APS) – Des bénéficiaires du fonds d’appui aux initiatives culturelles privées de la mairie de Dakar en 2022 dénoncent le non-versement de leurs subventions et exigent des autorités municipales le respect de leurs engagements.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, ils disent n’avoir pas reçu les subventions en question, après la tenue d’une cérémonie ‘’en grande pompe’’, le 6 septembre 2022, à l’hôtel de ville de Dakar, en présence du maire, Barthélémy Dias.

    Des conventions de partenariat ont été signées par le conseil municipal et les bénéficiaires du fonds d’appui aux initiatives culturelles privées, affirment ces derniers.

    ‘’Les acteurs culturels retenus ont signé les conventions de partenariat au mois de février 2023 et ont payé la redevance auprès [des services chargés] des impôts. Malgré toutes les démarches [entreprises], les virements n’ont pas été perçus à ce jour’’, déclare le collectif dont fait partie Mor Fall.

    Ils affirment que ‘’les tractations menées auprès des autorités municipales se sont avérées vaines et la demande d’audience adressée au maire […] est restée sans réponse’’.

    ‘’Hier, mercredi 12 juillet, les bénéficiaires ont rencontré des autorités de la mairie, dont l’adjoint du maire Pape Maouloud Diakhaté, ainsi que Babacar Sall et Mme Diallo, la représentante du directeur administratif et financier, qui leur a dit que les fonds n’étaient plus disponibles. Où est passé le fonds dont l’enveloppe globale est de cent cinquante millions de francs CFA, qui doit servir au financement des projets culturels ?’’ se demandent M. Fall et les autres ayants droit.

    Ils promettent de mener les actions nécessaires pour emmener le conseil municipal de Dakar à ‘’respecter ses engagements’’.

    ‘’La culture ne peut vivre sans ses acteurs, lesquels acteurs ont besoin de moyens. Le manque de moyens constitue le frein principal à nos ambitions […] Le collectif invite le maire [Bartélémy] Dias à respecter ses engagements et à payer les subventions dans les meilleurs délais’’, soutiennent les promoteurs culturels.

    Les autorités municipales vont réagir aux revendications des bénéficiaires du fonds dédié aux initiatives culturelles privées, a promis à l’APS l’un des agents de la mairie concernés par la gestion dudit fonds, Babacar Sall.

    FKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / « Caméra 72 », une troisième édition sous le signe de la restitution des biens culturels africains

    SENEGAL-CULTURE / « Caméra 72 », une troisième édition sous le signe de la restitution des biens culturels africains

    Dakar, 13 juil (APS) – La troisième édition des Journées du documentaire artistique de Dakar, dénommées « Caméra 72 », a pris fin ce mercredi avec la projection de deux films documentaires et la remise d’attestations à des journalistes culturels formés sur la problématique de la restitution des biens culturels africains.

    « La nouveauté de cette troisième édition [de ce festival documentaire] a porté sur le renforcement de capacités des journalistes culturels sur la question de la restitution des biens culturels », a souligné l’administrateur de « Caméra 72 », le journaliste culturel sénégalais Alioune Diop, administrateur de ce festival dédié aux documentaires sur l’art.

    Pour assurer la réussite de ce « volet important de Caméra 72, nous avons réussi le parti de faire venir un réalisateur béninois [Dorothée Dognon], qui était très impliqué dans les préparatifs pour la restitution des 26 biens culturels du Bénin par la France. Il est donc bien placé pour parler de cette importante question avec des journalistes sénégalais », a-t-il ajouté.

    « Nous avons voulu, à travers l’évènement « Caméra 72 » contribuer à la sensibilisation de l’opinion par rapport à cette question majeure » portant sur le rapatriement des objets culturels africains spoliés lors de la colonisation et conservés dans des musées occidentaux, a expliqué Alioune Diop.

    Il a fait état d’avancées notées dans ce dossier, en précisant : « Le Bénin a reçu 26 œuvres, le Sénégal le sabre d’El Haj Omar [Tall], la Belgique a dressé un inventaire des œuvres à restituer à la RDC, l’Allemagne a décidé de remettre au Cameroun et au Mozambique des œuvres, etc. ».

    Le fondateur de l’entreprise culturelle dénommée PACAF – Production artistique culturelle d’Afrique – considère que malgré ces avancées notées, les pays africains doivent « mettre sur pied une entité qui parlerait au nom du continent pour réclamer ce qui lui appartient. »

    Des projections de films documentaires et des panels de discussions, ainsi qu’une session de formation de journalistes culturels étaient au menu de la troisième édition des Journées du documentaire artistique de Dakar, dénommées « Caméra 72 ».

    Cette manifestation s’est tenue du 10 au 12 juillet, sur le thème : « Trésors patrimoniaux : Quelles coopérations africaines pour une restitution », est le thème de l’édition 2023 (10 au 12 juillet prochain).

    À l’initiative du président français Emmanuel Macron, l’économiste sénégalais Felwine Sarr et l’historienne de l’art française Bénédicte Savoy ont rendu, en 2018, un rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain spolié pendant la colonisation et gardé dans les musées occidentaux.

    De nombreux pays africains comptent sur la mise en œuvre effective des recommandations de ce rapport pour entrer en possession certains des objets culturels les plus emblématiques de leur identité et de leur histoire.

    Au moins 88 000 objets provenant de l’Afrique Subsaharienne sont présents dans les collections publiques françaises, dont près de 70 000 dans le seul musée du quai Branly-Jacques Chirac, à Paris, quand les inventaires des musées africains ne dépassent pas les 3 000 à 5 000 numéros, selon la plupart des spécialistes.

    ABB/BK

     

  • MONDE-CULTURE-PATRIMOINE  / Conservation des biens culturels en Afrique : le reproche souvent fait à l’Afrique est « caduc » (journaliste culturel)

    MONDE-CULTURE-PATRIMOINE / Conservation des biens culturels en Afrique : le reproche souvent fait à l’Afrique est « caduc » (journaliste culturel)

    Dakar, 13 juil (APS) – L’argument souvent opposé à l’Afrique, selon lequel le continent manquerait d’espaces dédiés et de ressources humaines compétentes pour la conservation des biens culturels, « ne tient plus la route », a déclaré le journaliste culturel sénégalais Alioune Diop, administrateur du Festival « Caméra 72 », consacré aux documentaires sur l’art.

    « L’argument de l’absence d’espaces de conservation et de ressources humaines compétentes pour accueillir et gérer les œuvres culturelles à restituer à l’Afrique ne tient plus la route », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    « Au Sénégal, il y a le Musée des civilisations noires, le Togo a rénové l’ancien Palais des rois, le Bénin construit des espaces de conservation, de même que d’autres pays du continent, qui peuvent accueillir ces objets d’art qui doivent être restitués à l’Afrique », a-t-il relevé.

    Le continent africain « a suffisamment d’infrastructures et de ressources humaines compétentes pour conserver ses trésors qui ont été spoliés », affirme Alioune Diop, par ailleurs fondateur de l’entreprise culturelle dénommée PACAF, Production artistique culturelle d’Afrique.

    « Depuis très longtemps, des ateliers, des rencontres de formation sont organisés sur le continent dans les métiers de gestion muséale, mais également par rapport à la gestion des galeries d’art. De ce côté-là, l’Afrique n’a pas à rougir », a-t-il ajouté, en marge de la cérémonie de clôture de la troisième édition des journées du documentaire artistique de Dakar dénommées « Caméra 72” et consacrées aux sujets relatifs aux arts.

    « Trésors patrimoniaux : Quelles coopérations africaines pour une restitution », est le thème de l’édition 2023 (10 au 12 juillet prochain).

    À l’initiative du président français Emmanuel Macron, l’économiste sénégalais Felwine Sarr et l’historienne de l’art française Bénédicte Savoy ont rendu, en 2018, un rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain spolié pendant la colonisation et gardé dans les musées occidentaux.

    De nombreux pays africains comptent sur la mise en œuvre effective des recommandations de ce rapport pour entrer en possession certains des objets culturels les plus emblématiques de leur identité et de leur histoire.

    Au moins 88 000 objets provenant de l’Afrique Subsaharienne sont présents dans les collections publiques françaises, dont près de 70 000 dans le seul musée du quai Branly-Jacques Chirac, à Paris, quand les inventaires des musées africains ne dépassent pas les 3 000 à 5 000 numéros, selon la plupart des spécialistes.

    ABB/BK

     

  • SENEGAL-LITTERATURE / « Eres et repères : L’âme du griot » ou le récit de l’histoire du Sine d’hier à aujourd’hui

    SENEGAL-LITTERATURE / « Eres et repères : L’âme du griot » ou le récit de l’histoire du Sine d’hier à aujourd’hui

    Dakar, 12 juil (APS) – Le livre ‘’Eres et repères : L’âme du griot’’ du journaliste et chercheur Birame Demba Ngaary Faye retrace l’histoire du Sine d’hier à aujourd’hui, à travers le parcours familial et professionnel de l’auteur.

    Cette autobiographie de Birame Demba Ngaary Faye, se veut un ‘’repère’’ de l’histoire du Sine, traverse les âges, les générations, les ‘’ères’’, selon son auteur qui revendique son statut de ‘’griot’’.

    Dès l’introduction, Faye, ‘’griot de naissance, fier de sa griotitude, gardien de la tradition, à l’image de ses aïeuls’’, dit partager ainsi à travers ce livre ‘’les mille et une péripéties de la vie d’un Sérère enraciné dans ses origines et pleinement ouvert à la marche du monde moderne’’.

    Il retrace dans son ouvrage l’histoire de son Sine natal sur fond d’un tumultueux cursus scolaire et professionnel. ‘’J’appartiens à une famille qui a joué un rôle extrêmement important dans la cour royale du buur Sine’’, revendique-t-il.

    ‘’Sérère de père et de mère, je suis fier d’appartenir à cette grande ethnie du Sénégal et très habilité à évoquer dans les pages qui vont suivre de grands pans de l’histoire du Sine. Et pour cause, je suis détenteur d’un legs transmis de père en fils. Cet héritage me permet d’évoquer (…) le vécu de mes ancêtres, l’épopée de l’ancien royaume du Sine…’’, déclare l’auteur dès les premières pages du livre.

    Le récit de Birame Demba Ngaary Faye est structuré en trois parties distinctes, selon son préfacier Galadio Touré. La première évoque les souvenirs de son enfance et sa jeunesse, ainsi qu’un pan de l’histoire du Sine, mettant cette occasion à profit pour jeter un coup d’œil sur son passé. Il cite ainsi quelques noms de ‘’jeunes du refus’’ qui ont marqué le Diakhao, à l’image de Bouré Touré, Tidiane Diop et Yadicone Ngom, entre autres.

    L’auteur livre la saga des bouffons et saltimbanques qui égayaient la vie à Diakhao. Il fait aussi un focus les associations ou clubs de quartiers qui assuraient l’animation culturelle de la localité, dont la vie économique était tenue par les Libano-Syriens, les Juifs et les comptoirs commerciaux français.

    La troisième partie de l’ouvrage revient sur la période pendant laquelle l’auteur dut quitter son village Diakhao pour Dakar ‘’la tumultueuse’’. C’est l’occasion pour lui de revenir sur des moments clés de son cursus secondaire dans la capitale et sa vie d’adolescent dans des quartiers populaires de cette grande ville, de ses débuts dans le journalisme au quotidien national ‘’Le Soleil’’ comme correspondant à Thiès à son intégration à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le livre ‘’Eres et repères : L’âme du griot’’ consacre une trentaine de ses pages (de la 90e à 125e page)  à l’histoire du royaume du Sine, d’hier à nos jours, ses limites, son organisation et son fonctionnement. Il narre l’histoire des 57 rois qui se sont succédé au trône sur lequel brillèrent trois familles : Faye (16), Diouf (18) et Ndiaye (8).

    L’auteur est surtout revenu sur le règne de 1897 à 1924 du roi Bour Sine Coumba Ndoffène Fande Diouf.

    Le préfacier Galadio Touré estime que le titre de l’ouvrage ‘’Eres et repères : L’âme du griot’’ renvoie au vécu de l’auteur, qui est ‘’un témoin lucide de l’avant et l’après indépendance’’.

    Pour ce long chapitre qui s’étale de la 88e à la 158e page, l’auteur dresse une liste de quelques figures emblématiques du Sine exclusivement composées d’hommes, dont le premier est le président Macky Sall, ‘’digne continuateur des œuvres accomplies par les rois du Sine’’ et dont les réalisations sont énumérées par l’auteur.

    Il y évoque aussi Me Khar Coumba Ndoffène Diouf, en dépeignant ‘’la vie princière d’un éminent intellectuel’’. Il parle de Mahécor Diouf ‘’le colonel laisse ses hommes à quai.  Il décrit Joseph Alexandre Diouf comme ‘’un prince du Sine né à Brin en Casamance’’ et Ibrahima dit Ibou Diouf Ngoodo ‘’le parcours sans faute d’un enseignant politicien’’, Premier maire de la région de Fatick.

    Dans cette galerie de portraits figure également le docteur Alioune Sarr, ‘’le fils d’un chauffeur-ambulancier devenu médecin’’ et qui en 1994 a été propulsé à la tête du Comité national de gestion de la lutte.

    ‘’Il y a des figures féminines emblématiques du Sine, c’est un oubli de ma part, j’en parlerais dans le tome 2’’, promet-il à la question de savoir pourquoi seuls des hommes sont cités dans l’ouvrage.

    Il termine son récit par un hommage à deux enfants aujourd’hui disparus : Ndèye Aïssatou Faye, 11 ans, et son demi-frère, Mohamed Lamine Faye, 17 ans.

    Journaliste autodidacte, ‘’griot historien’’ comme il se définit, Birame Demba Ngaary Faye est né à Diakhao, fief de la royauté du Sine. Ayant travaillé comme agent commercial à la CFAO, une entreprise spécialisée dans l’automobile, à la Société d’importation, de distribution et d’exploitation cinématographique (Sidec) à Thiès, il s’adonna par la suite au journalisme jusqu’à la retraite.

    Il se consacre aujourd’hui à l’écriture, une passion à laquelle il avait commencé à succomber en classe de Cm2 dans les années 60 avec le journal de classe ‘’Son du joung-joung’’.

    FKS/ASG/OID

  • AFRIQUE-CINEMA-NECROLOGIE / Décès du cinéaste Roger Gnoan Mballa, deuxième Ivoirien Etalon d’or de Yennenga

    AFRIQUE-CINEMA-NECROLOGIE / Décès du cinéaste Roger Gnoan Mballa, deuxième Ivoirien Etalon d’or de Yennenga

    Dakar, 12 juil (APS) – Le réalisateur ivoirien Roger Gnoan Mballa, qui a permis à son pays de remporter son deuxième Etalon d’or de Yennenga, en 1993, est décédé dans la nuit de lundi à mardi, a déclaré la directrice générale de l’Office national du cinéma ivoirien, Lyssone Fall Johnson, confirmant une information circulant sur plusieurs réseaux sociaux.

    « C’est avec une grande consternation que j’encaisse la perte de mon chéri, comme on s’appelait l’un et l’autre. En effet, Gnoan Mballa, notre 2ᵉ Étalon du Yennenga, a rangé le clapet à jamais. Au-delà de la cour royale, c’est le cinéma qui perd en ce géant un conseiller et une brique importante de son échafaudage. Yàko à nous tous », lit-on sur sa page Facebook.

    Roger Gnoan M’Bala est décédé à l’âge de 82 ans, des suites d’une courte maladie, au Chu de Treichville, à Abidjan, a précisé la DG de l’Office national du cinéma ivoirien.

    Roger Gnoan M’Bala avait offert à la Côte d’Ivoire, en 1993, son 2ᵉ Etalon d’Or de Yennenga, récompense suprême du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), avec son film « Au nom du christ », une satire poignante sur le syncrétisme religieux.

    Son compatriote Fadika Kramo Lanciné, décédé l’année dernière, avait, lui aussi, remporté l’Etalon d’or de Yennenga en 1981, avec son film « Djéli, conte d’aujourd’hui ».

    « Un baobab du cinéma ivoirien vient de se coucher. C’est un monstre sacré du 7ᵉ art en Côte d’Ivoire qui tire ainsi sa révérence », témoigne le journaliste et critique de cinéma ivoirien, Yacouba Sangaré, ajoutant que Roger Gnoan M’Bala était « un grand notable, un conseiller du roi du peuple N’zima Kôtôkô de Grand-Bassam ».

    A l’en croire, le Fespaco avait prévu d’honorer le cinéaste Roger Gnoan M’Bala lors de l’édition 2025 avec l’inauguration de sa statue sur la place des cinéastes aux côtés d’autres figures emblématiques du cinéma africain parmi lesquels Sembène Ousmane, Alain Gomis, Souleymane Cissé ou encore Cheikh Oumar Sissoko.

    « Hélas, il ne pourra pas vivre cet événement auquel il tenait beaucoup », a ajouté le journaliste.

    Le critique togolais Charles Ayetan a de son côté salué la mémoire du défunt cinéaste ivoirien, en soulignant que le thème des religions, « en particulier le syncrétisme religieux, est fort présent dans sa filmographie ».

    Il a cité « Au nom du Christ » et trois autres films, à savoir « Bouka » (long métrage 1988), « Ablakon » (1984) et « Adanggaman »(2000).

    FKS/BK/ASG

     

  • SENEGAL-CULTURE / Cinquième édition du Festival de l’eau, du 9 au 11 novembre

    SENEGAL-CULTURE / Cinquième édition du Festival de l’eau, du 9 au 11 novembre

    Saint-Louis, 11 juil (APS) – L’association Ngaari Laaw organise du 9 au 11 novembre prochain la cinquième édition du Festival de l’eau, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    Organisée avec le soutien du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, cette 5ème édition entre dans le cadre de la valorisation du patrimoine culturel du fleuve Sénégal, explique le texte.

    Il précise que l’objectif de ce projet vise la sensibilisation des populations riveraines du fleuve Sénégal, sur l’utilisation et la conservation de l’eau.   »Cette sensibilisation mettra l’accent sur les points essentiels », souligne le communiqué. Il s’agit notamment de l’assainissement de l’eau pour une bonne hygiène publique, l’accès à une eau potable et la lutte contre les maladies liées à l’eau.

    Selon l’OMS, des interventions dans le domaine de la prise en charge de l’hygiène et l’éducation permettraient de réduire de 45 pour cent le nombre des cas de ces maladies.

    Le communiqué rappelle que l’accès à l’eau potable et son exploitation demeurent un enjeu vital pour le bien-être des populations.

    L’association souligne que sa participation au Forum mondial de l’eau, tenu au Sénégal du 21 au 25 mars 2022, a connu un succès auprès des populations des États membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

    Elle annonce qu’elle va célébrer la deuxième édition des ‘’Géantes Invisibles’’ au cœur du Fouta. Cette célébration sera une occasion spéciale de reconnaître le rôle essentiel que jouent ces femmes dans la société et de célébrer leurs réalisations remarquables

    AMD/ASG/ASB

  • SENEGAL-CINEMA-COMMEMORATION / Un panel virtuel à l’UCAD sur la filmographie de Sembène Ousmane, jeudi

    SENEGAL-CINEMA-COMMEMORATION / Un panel virtuel à l’UCAD sur la filmographie de Sembène Ousmane, jeudi

    Dakar, 11 juil (APS) – Le comité de pilotage des activités cinématographiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) organise, jeudi, entre 16 et 18 heures, un panel virtuel sur la filmographie du réalisateur sénégalais Sembène Ousmane (1923-2007), à l’occasion du centenaire de sa naissance, a appris l’APS.

    Les discussions vont porter sur la thématique centrale « Sembène Ousmane et les sociétés-mémoire », indique un communiqué de presse parvenu mardi à l’APS.

    Selon le document, différents spécialistes, dont les professeurs Maguèye Kassé, Ndacé Diop et Mame Demba Thiam, de même que le journaliste et critique de cinéma Aboubacar Demba Cissokho, vont intervenir sur le premier film d’étude proposé intitulé « Borom Sarret », réalisé en 1963 et qui raconte la journée d’un charretier à Dakar à cette époque.

    « Il s’agit pour chaque intervenant, à partir du film, d’interagir sur les problématiques de société, notamment le dynamisme mondialiste et la nécessité de conservation des valeurs identitaires dans la société sénégalaise, africaine », explique le document.

    Les axes d’intervention arrêtés s’articulent autour de points suivants : « L’œuvre cinématographique de +Borom Sarret+ », « L’histoire de Dakar-Plateau et les zones indigènes », « L’exode rural à Dakar », « Dakar, transport urbain » et « Dakar, cadre de vie ».

    Ce panel est organisé dans le cadre de la poursuite du programme d’activités autour de la commémoration du centenaire de la naissance du cinéaste sénégalais, selon l’UCAD.

    Les initiateurs expliquent l’option du virtuel par la situation que traverse actuellement l’UCAD, en lien avec les incidents politiques qui ont occasionné, début juin dernier, le saccage de certains établissements de l’institution.

    « Le format panel en ligne nous a semblé adéquat pour pallier les difficultés de déplacement et de réservation de local, ce d’autant plus que les activités pédagogiques en présentiel sont suspendues », justifient les organisateurs.

    FKS/BK/ASG

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Des chefs d’Etat africains primés pour leur « combat » pour la restitution des biens culturels

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Des chefs d’Etat africains primés pour leur « combat » pour la restitution des biens culturels

    Dakar, 11 juil (APS) – Trois chefs d’Etat africains, dont le Sénégalais Macky Sall, ont été honorés, lundi, à Dakar, pour leur « combat » en faveur de « la restitution des biens culturels africains spoliés par l’Occident », a constaté l’APS.

    À l’initiative du festival de cinéma « Caméra 72″, ces leaders africains en question, à savoir Patrice Talon du Bénin et Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, en plus de Macky Sall, ont reçu des trophées pour les démarches qu’ils ont entreprises en faveur de la restitution des biens culturels africains  »spoliés par l’Occident ».

    Ils ont été primés à l’ouverture de la troisième édition des journées du documentaire artistique de Dakar dénommées « Caméra 72 »  et consacrées aux sujets relatifs aux arts. « Trésors patrimoniaux : Quelles coopérations africaines pour une restitution » », est le thème de l’édition 2023 (10 au 12 juillet prochain).

    « On parle cette année des biens et trésors culturels à restituer, l’objectif du festival est de contribuer à la sensibilisation parce qu’on s’adresse à des États pour leur demander d’éviter d’y aller en rangs dispersés pour récupérer les biens culturels », a souligné Alioune Diop.

    « Si l’Afrique parle d’une seule voix, ajoute-t-il, cela peut aider à récupérer ce que l’Occident nous doit. Tout doit se faire sur le rapport Savoy-Sarr [Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, auteurs d’un rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain] ».

    L’universitaire Ibrahima Wane a salué « la pertinence de poser non seulement la question du patrimoine, mais en mettant en avant la convergence interafricaine ».

    Selon M. Wane, qui enseigne la littérature et les civilisations africaines à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), « cela va permettre deux choses, d’une part une réappropriation, invitant les Africains à voir eux-mêmes comment le faire, et d’autre part l’efficience ».

    La troisième édition de « Caméra 72 » met en exergue des films, moyens et courts métrages ayant comme thème les arts.

    Le film « L’histoire d’un retour », produit par l’Office de radiodiffusion télévision du Bénin, qui retrace le processus de restitution des 26 trésors culturels du Bénin par la France, a été présenté à l’ouverture de la manifestation.

    Il a été introduit par Dorothée Ndognon, ancien directeur de la cinématographie du Bénin

    FKS/BK/ASG