Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le livre « Ceebu Jën-un patrimoine bien sénégalais », lauréat du 1er prix aux « Gourmand Awards 2023 »

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le livre « Ceebu Jën-un patrimoine bien sénégalais », lauréat du 1er prix aux « Gourmand Awards 2023 »

    Dakar, 29 mai (APS) – Le livre de Fatima Fall Niang et Alpha Amadou Sy intitulé « Ceebu Jën -un patrimoine bien sénégalais » a reçu le premier prix aux « Gourmand Awards 2023 « , dans la catégorie « patrimoine immatériel-livres et magazines », a appris l’APS, dimanche, de ses auteurs.

    La récompense a été remise à Fatima Fall Niang qui a assisté, samedi, à la cérémonie de consécration de l’ouvrage à Uméa, une ville touristique au nord de la Suède, où s’est déroulée la phase finale de ce concours du 25 au 28 mai.

    L’ouvrage  »Ceebu Jën-un patrimoine bien sénégalais » a remporté le premier prix aux « Gourmand Awards 2023″ devant cinq ouvrages ayant concouru et provenant de la France, de l’Ukraine, de la Belgique, de Oman et du Mexique.

    Les  »Gourmand Awards », fondés en 1995 par le Français Édouard Cointreau, récompensent chaque année les meilleurs livres sur la cuisine et le vin. Cette année, 71 pays à travers le monde ont participé au concours.

    Le plat Ceebu jen, fait savoir Fatima Fall Niang, a aussi été distingué en remportant le premier prix dans la catégorie « Riz »  de ce concours devant le Japon, Madagascar, et les Etats-Unis.

    L’ouvrage devient ainsi  »un best seller » et l’urgence, selon Fatima Fall Niang, est de le rééditer et le traduire en anglais, en Wolof et en espagnol.

    « C’est avec beaucoup de fierté malgré que mon co-auteur n’ait pas pu avoir son visas que j’ai reçu les deux distinctions. C’était une surprise pour le premier prix reçu concernant le riz. Je suis très fière », a réagi la lauréate joint par téléphone depuis de la Suède.

    Selon Fatima Fall Niang, « la qualité de l’ouvrage, le contenu, la recherche et surtout le sens du partage très profond ont été salués par les lecteurs du livre et chaque personne l’ayant lu se sent concerné ».

    Elle a dédié le premier prix  »patrimoine immatériel-livres et magazines » au défunt directeur du patrimoine culturel Abdoul Aziz Guissé décédé en 2022.

    Elle a remercié le ministère de la Culture, l’Université Gaston Berger et tous ceux qui ont soutenu leur participation aux  »Gourmand Awards ».

    Le Ceebu Jën (riz au poisson en wolof), plat national sénégalais, a été classé au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco en décembre 2021.

    Dans leur livre publié en décembre 2021 par L’Harmattan-Sénégal, ce plat est considéré comme un  »symbole emblématique du Sénégal » et dont l’acte de naissance a été signé à Saint-Louis, la première capitale du Sénégal.

    Le co-auteur Alpha Amadou Sy qui a exprimé sa satisfaction après ce sacre estime que c’est le Sénégal qui est doublement honoré.

     »Cette consécration a l’avantage de renforcer le débat sur la problématique de la souveraineté alimentaire et sur la nécessité de valoriser ce que nous sommes et ce que nous avons », a réagi le professeur Sy.

    Selon lui, la question gastronomique n’est pas réductible à une problématique du goût et des saveurs.  »Elle s’intégré dans ce défi majeur qu’est l’alimentation », a-t-il souligné.

    FKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA  / Festival de Cannes 2023 : le film ‘’Banel et Adama’’ absent du palmarès

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Festival de Cannes 2023 : le film ‘’Banel et Adama’’ absent du palmarès

    Dakar, 28 mai (APS) – Le film de la réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy est absent du palmarès de la 76e édition du Festival international du film de Cannes (16-27 mai), dont la Palme d’or, la récompense suprême, a été décernée à Justine Triet pour le film français ‘’Anatomie d’une chute’’.

    Selon le site Internet de l’événement, le film tunisien ‘’Les filles d’Olfa’’, de la réalisatrice Kaouther Ben Hania, l’autre représentante de l’Afrique dans la sélection officielle, a subi le même sort que le film sénégalais.

    Après onze jours de festival, le jury dirigé par le réalisateur suédois Ruben Östlund a livré son palmarès, dans lequel ne figure aucune production cinématographique africaine.

    Le cinéma africain s’est toutefois fait remarquer lors de cette édition du Festival de Cannes. Six films représentaient l’Afrique dans la section ‘’Un certain regard’’.

    Quatre d’entre eux ont remporté des prix. Il s’agit du film ‘’Les Meutes’’, du réalisateur marocain Kamel Lazraq, lauréat du prix du Jury, de ‘’Kadib Abyad’’ (La mère de tous les mensonges), de sa compatriote Asmae El Moudir, qui a obtenu le prix de la Mise en scène, du film soudanais ‘’Goodbye Julia’’, lauréat du prix de la Liberté, et d’‘’Augure’’, du réalisateur Baloji Tshiani, de la République démocratique du Congo, auquel a été décerné le prix de la Nouvelle Voix.

    Les films ‘’Banel et Adama’’ et ‘’Les filles d’Olfa’’ étaient dans la sélection officielle du 76e Festival de Cannes.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    SENEGAL-POLITIQUE / Le ‘’Buur Saalum’’ appelle à la paix et à l’apaisement

    Kahone, 27 mai (APS) – Le ‘’Buur Saalum’’, Guédel Mbodj, a lancé un appel à l’apaisement et à la paix, en même temps qu’il a mis les populations en garde contre les ‘’affrontements’’, samedi, à Kahone (centre).

    ‘’La situation sociopolitique du pays nous interpelle tous. Nous en appelons à l’apaisement et à la paix. Dans les tiraillements […] et la confrontation, on ne peut rien faire avec succès’’, a déclaré Moustapha Ndiaye, le porte-parole du chef coutumier.

    Le ‘’Buur Saalum’’ a lancé cet appel à l’occasion du ‘’gamou’’ annuel de Kahone, un village situé près de Kaolack.

    ‘’On donne le mauvais exemple à la jeunesse du pays, qui doit avoir des références et des exemples pour développer ce pays-là’’, a commenté Guédel Mbodj.

    ‘’Ce n’est pas l’affrontement, encore moins le tribalisme et l’ethnicisme qui vont nous conduire au développement de notre pays’’, a prévenu le ‘’Buur Saalum’’, invitant les jeunes notamment au respect des institutions.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Sept jeunes entrepreneurs lauréats du concours ‘’Pépites académie’’ de For Africc

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Sept jeunes entrepreneurs lauréats du concours ‘’Pépites académie’’ de For Africc

    Dakar, 27 mai (APS) – Le Forum africain pour les industries culturelles et créatives (For Africc) a récompensé sept jeunes entrepreneurs de l’animation, du théâtre et de la gastronomie, à la fin de l’édition 2023 de son concours ‘’Pépites académie’’, dont les résultats ont été publiés vendredi à Dakar, a constaté l’APS.

    Les lauréats ont été sélectionnés parmi 12 finalistes de cette compétition à laquelle ont pris 60 candidats, dans les catégories animation, théâtre et gastronomie, selon l’administratrice de la fondation Youssou-Ndour pour les industries culturelles et créatives.

    Mme Makaroff assure que certains lauréats bénéficieront d’un ‘’accompagnement’’ de deux ans de ladite fonction.

    Deux concurrents, Adjaratou Kosse Faye et Betty Kane, ont été récompensées dans la section gastronomie du concours.

    La première est promotrice du projet audiovisuel ‘’Ayanene’’, qui signifie ‘’viens goûter’’ en bambara. L’initiative qu’elle déroule met en exergue l’art culinaire sénégalaise.

    ‘’Nous valorisons les plats sénégalais, avec cette émission. Le concours ‘Pépites académie’ a été une belle expérience pour moi. J’ai eu l’occasion de voir d’autres projets intéressants’’, a dit Adjaratou Kosse Faye.

    Elle bénéficiera, grâce à la fondation Youssou-Ndour pour les industries culturelles et créatives, d’une assistance financière et d’une formation, pour la production et la diffusion de l’émission ‘’Ayanene’’.

    Betty Kane a été récompensée pour l’initiative ‘’Cheese’sen’’, une start-up intervenant dans la transformation et la commercialisation du fromage fabriqué au Sénégal.

    Elle fait partie des lauréats de la catégorie gastronomie.

    Khadim Niane, promoteur d’une initiative dénommée M2K, s’est également distingué dans ce domaine.

    Concernant le théâtre, la compagnie ‘’Yaakaar’’ est sortie du lot.

    Trois projets ont été récompensés dans le domaine de l’animation, ‘’Nel’Amnim’’, ‘’Vox Dream’’ et ‘’Yaakaar’’.

    Bocar Dieng et Cheikhou Sy, les promoteurs de ce dernier, vont bénéficier de l’aide de la fondation Youssou-Ndour pour les industries culturelles et créatives pour agrandir leur entreprise, avec la production de pièces de théâtre.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / Cinéma : des acteurs cogitent sur les outils de développement du secteur

    SENEGAL-CULTURE / Cinéma : des acteurs cogitent sur les outils de développement du secteur

    Dakar, 26 mai (APS) – ‘’Focus cinéma, quels outils pour développer le potentiel du secteur ?’’ est le thème autour duquel ont réfléchi vendredi, à Dakar, des acteurs du 7e art dans le cadre du Forum africain pour les industries créatives, qui se tient dans la capitale sénégalaise.

    Le panel organisé à cet effet a réuni Aurélien Bodinaux, producteur belge, Kalista Sy, productrice et scénariste sénégalaise, Mouhamed El Mounir Barro, représentant du FOPICA et Souleymane Dia, du Centre Yennenga.

    ‘’Avant le film d’Alain Gomis qui a reçu l’Etalon d’or de Yennenga au Fespaco, en 2017, le secteur du cinéma n’était pas réellement pris en compte’’, a rappelé Souleymane Dia du Centre Yennenga.

    ‘’On n’avait pas d’identité dans nos films et le FOPICA [Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle] nous a permis d’avoir une carte d’identité, car depuis que le fonds a été doté, c’est devenu un challenge ’’, a-t-il poursuivi.

    Le producteur belge Aurélien Bodinaux, qui a présenté un extrait de son film ‘’Dent pour dent’’, a salué les initiatives du FOPICA. ‘’Lorsque je commençais le cinéma il y a 20 ans, il fallait chercher des financements au nord, en France, en Belgique, et ça causait beaucoup de problèmes au niveau local’’, a-t-il rappelé.

    Il se réjouit de ce que ‘’les choses ont changé et que des initiatives comme le FOPICA ont permis de changer les paradigmes avec un principe de co-financement et de co-production, où il y a un vrai partage des compétences’’.

    Il estime que la Belgique ‘’peut défendre le projet d’un auteur sénégalais en trouvant de l’argent dans le fonds public belge et vice-versa‘’, un point de vue qui a suscité un large débat entre les participants au panel.

    ‘’J’ai été financé par le FOPICA avec mon dernier projet qui sera bientôt disponible, mais si on voit combien le FOPICA met sur un contenu hors continent et combien il met sur un produit local, il y a un gap ‘’, a déploré la productrice et scénariste Kalista Sy.

    Elle estime que les autorités doivent se poser des questions essentielles liées à la façon ‘’d’outiller le secteur du cinéma pour faire en sorte qu’il puisse rivaliser avec des produits étrangers’’. ‘’Aujourd’hui, nous arrivons à toucher une cible difficile à atteindre et nous arrivons à raconter nos histoires. Donc, le cinéma est un secteur qu’il faut prioriser’’, a encouragé Kalista Sy.

    A sa suite, Mouhamed El Mounir Barro, représentant du FOPICA, déclare : ‘’Je suis d’accord sur certains points, mais il faudrait que beaucoup d’acteurs pensent à se formaliser pour capter les financements, parce que l’Etat ne peut pas mettre ses sous n’importe où.’’

    ‘’Pour la plupart des demandes qu’on reçoit au niveau du FOPICA, on se rend compte que même pour décliner un budget convenablement, cela pose problème. Donc, il faut beaucoup plus de maisons de production pour faire ce travail et recevoir des financements’’, a-t-il ajouté.

    Il explique que le ‘’bouillonnement’’ noté aujourd’hui dans le secteur découle du fait qu’’’il y a un appui financier qui est réel’’. Mais il n’en pense pas moins qu’’’il faut aussi trouver des moyens de financement autres que le FOPICA’’.

    MFD/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / FACC de Matam : Une centaine de projets culturels toujours en attente d’être produits faute de moyens (Président)

    SENEGAL-CULTURE / FACC de Matam : Une centaine de projets culturels toujours en attente d’être produits faute de moyens (Président)

    Thilogne (Matam), 26 mai (APS) – Le président de la Fabrique artistique culturelle et citoyenne (FACC), El Hadji Kane, a déclaré vendredi qu’une centaine de projets culturels soumis à sa structure tardent à être mis en œuvre, « faute de moyens’’.

    « Nous avions lancé en 2022 un nouvel appel à candidatures. Nous avons jusque-là recueilli une centaine de candidatures qui n’ont toujours pas été produits, car nous n’avons pas de moyens financiers pour le faire. La première fois, c’est l’Institut français de Dakar qui avait mis les moyens nécessaires pour produire les projets », a-t-il dit.

    S’entretenant avec l’APS, le président de cette structure culturelle installée à Thilogne, dans le département de Matam, a soutenu que lors du premier appel à candidatures, la FACC avait reçu 80 projets culturels initiés par des jeunes venus de toute la région.

    Après audition, dix jeunes avaient été choisis et ont été par la suite produits. Ils avaient par la suite bénéficié d’une production audiovisuelle, selon lui.

    « Après avoir produit l’artiste, nous lui trouvons des prestations scéniques pour lui permettre de se former, de découvrir d’autres aspects et réalités de la musique », a fait savoir M Kane.

    Il signale que depuis la création de la Fabrique artistique culturelle et citoyenne de Matam, la structure fonctionne avec les moyens du bord « pour financer certains projets ».

    El Hadji Kane a laissé entendre que la FACC attend toujours de bénéficier d’un financement du conseil départemental de Matam, qui a signé avec la structure culturelle une convention, « mais le financement n’est toujours pas disponible ».

    De même, il indique que la FACC est toujours en attente d’un soutien de l’Etat pour dérouler des projets et financer des productions artistiques, de même qu’un appui du ministère de la Culture.

    Le jeune El Hadji Kane souligne que la FACC a d’énormes perspectives, dont la mise en place d’un restaurant dénommé FACC Food.

    « Nous sommes en train de chercher des financements pour nous lancer dans la restauration avec FACC Food. Nous comptons aussi explorer d’autres secteurs comme l’évènementiel et le sport », a fait savoir le président.

    Il explique que la Fabrique artistique culturelle et citoyenne a eu un impact positif sur les jeunes artistes, qui ont trouvé un cadre d’épanouissement, de rencontres, de création et d’échanges artistiques.

    El Hadji Kane estime que « la FACC a redonné de l’espoir à des jeunes qui étaient découragés de la vie artistique ».

    « La FACC, c’est aussi un outil de création d’emplois, d’insertion, de formation professionnelle et d’employabilité des jeunes. Notre objectif, c’est aussi d’aider des jeunes qui ont du talent à se produire », a lancé le président de cette structure culturelle.

    En plus de Matam, il existe également les FACC Strasbourg et Marseille, en France, et FACC Dakar. La structure a été créée en 2018 en partenariat avec la Compagnie Mémoires Vives.

    La FACC Matam a été mise en place en 2021 avec l’aide de l’équipe municipale sortante qui avait mis à la disposition de l’association le centre culturel de Thilogne, entièrement réfectionné par les jeunes.

    « Nous avons bénéficié d’un appui financier s’élevant à 10 000 euros (6 500 000 francs CFA) pour acheter du matériel comme un studio d’enregistrement professionnel, du matériel audiovisuel, des vidéos-projecteurs et des écrans », a dit El Hadji Kane.

    AT//MD/BK

  • AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Quatre films africains primés dans la section « Un certain regard » de Cannes 2023

    AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Quatre films africains primés dans la section « Un certain regard » de Cannes 2023

    Dakar, 26 mai (APS) – La 76e édition du Festival international du film de Cannes a dévoilé, vendredi, le palmarès de la section « Un certain regard », dans lequel figure quatre films africains primés, a appris l’APS en visitant le site de l’évènement.

    Il s’agit du film marocain « Les Meutes » du réalisateur Kamel Lazraq, qui a remporté le prix du jury dans cette catégorie. Un premier long métrage du réalisateur marocain qui raconte la vie d’un père et d’un fils dans les faubourgs de Casablanca qui tentent de survivre lors d’une nuit mouvementée, lit-on dans le synopsis.

    Quant au prix de la mise en scène, il a été remporté par sa compatriote Asmae El Moudir pour son film documentaire  »Kadib Abyad » (La mère de tous les mensonges), qui met en scène une jeune fille à la quête de la vérité.

    Le film soudanais « Goodbye Julia », qui évoque la transformation du Soudan et une tentative de réveiller cette société, réalisé par Mohamed Kordofani, a obtenu le prix de la liberté, alors que le réalisateur Baloji Tshiani de la République démocratique du Congo a raflé le prix de la nouvelle voix avec son film ‘Augure » qui traite de la sorcellerie en Afrique.

    Le prix de la section « Un certain regard » est revenu au film dramatique britannique « How to have sex », réalisé par Molly Manning Walker.

    Le palmarès général de cette édition est attendu, samedi, sur la croisette.

    FKS/MD/BK

  • SENEGAL- LITTERATURE-CULTURE / Présentation de « Chuchotement », un livre sur des réalités sociales sénégalaises, samedi

    SENEGAL- LITTERATURE-CULTURE / Présentation de « Chuchotement », un livre sur des réalités sociales sénégalaises, samedi

    Dakar, 26 mai (APS) – La Maison de la presse BabacarTouré accueille, samedi, à partir de 9 heures, la cérémonie de présentation et de dédicace du livre de la journaliste Mame Ndack Mbacké, intitulé ‘’Chuchotement’’, annonce un communiqué reçu vendredi à l’APS.

    Publié par la maison d’édition Artige, ce premier livre de la jeune écrivaine évoque, selon son autrice, ‘’des impressions et des émotions à la fois vagues et précises pour donner sans prétention aucune de jugement, des réalités d’une société sénégalaise débordante de vie’’.

    Elle précise sur la page de couverture que le livre est ‘’un savant mélange de la prose et du vers’’.

    ‘’+Chuchotement+ est une succession d’images, un synopsis de réalités, un miroir de ce qui se passe dans les cœurs, les maisons, les quartiers, la société, le Sénégal. Notre merveilleux Sénégal où la vie de chacun est la vie des autres, où rien de l’un ne devrait être étranger à l’autre’’, estime l’autrice.

    Native de la vieille ville de Saint-Louis, Mame Ndack Mbacké, journaliste-reporter d’images, est une passionnée de l’écriture nourrie de son expérience récoltée dans ses pérégrinations au gré des engagements et des affectations de son père.

    FKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Décès de l’écrivaine Fatima Emma Sy : une passionnée de la transmission des savoirs s’en est allée (ministre)

    SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Décès de l’écrivaine Fatima Emma Sy : une passionnée de la transmission des savoirs s’en est allée (ministre)

    Dakar, 26 mai (APS) – L’écrivaine et institutrice Fatima Emma Sy est décédée, jeudi, à l’âge de 76 ans, a annoncé le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, qui a salué l’engagement d’ »une passionnée de la transmission des savoirs et de l’épanouissement des enfants ».

    Son inhumation a eu lieu le même jour à Dakar, indique-t-on de même source.

    « Cette dame des Lettres, née le 11 décembre 1947 à Podor, passionnée par l’épanouissement des enfants, a tiré sa révérence le jeudi 25 mai 2023 », écrit le ministre de la Culture, Aliou Sow, dans un communiqué de presse reçu vendredi à l’APS.

    « Madame Sy a consacré l’essentiel de sa vie au renforcement du système éducatif de notre pays », a-t-il souligné, mesurant ainsi l’immensité de la perte qui affecte la famille éducative en cette douloureuse circonstance qui plonge le monde du livre dans une grande tristesse.

    Fatima Emma Sy, dont la carrière a été entièrement consacrée aux enfants, s’est intéressée dès sa tendre enfance à l’école primaire à la lecture, devenue par la suite sa passion, rappelle le communiqué. Elle avait entamé une carrière dans l’enseignement élémentaire après des études secondaires au lycée Ameth Fall de Saint-Louis.

    « Elle partage et donne le goût des études à des promotions passées entre ses mains. Fatima Emma Sy a enseigné pendant plus de quarante ans. L’institutrice se sentait bien au milieu des enfants dont la chaleur la faisait vivre. Pendant des années, les classes de CM2 lui ont été confiées. Et cela lui a permis d’assurer le suivi dans le travail préparatoire auprès des enfants et dans la transmission du savoir », a témoigné Aliou Sow.

    Elle avait créé « Mon Papillon », un magazine pour enfants dans le but de doter les élèves d’outils pédagogiques complémentaires. Elle avait aussi mis en place la maison d’édition « Editions Papillons », pour la diffusion des ouvrages de jeunesse, car « avec son goût prononcé pour la vulgarisation de connaissances », Fatima Emma Sy publiait des contes, des récits, des poèmes.

    Ses dernières publications sont « Birame et Marame à Dakar », « La vie de Aou et Zeina », en 2021, et « Les Contes de Fatima » en 2022.

    « Cela témoigne, à suffisance, de la grande ambition qu’elle eut pour l’enfance du Sénégal », a souligné Aliou Sow, qui a présenté à sa famille ses condoléances au nom du chef de l’Etat, du gouvernement et de la communauté littéraire.

    FKS/ASG/BK