Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CINEMA / Aliou Sow défend avec insistance l’idée d’un festival international de cinéma

    SENEGAL-CINEMA / Aliou Sow défend avec insistance l’idée d’un festival international de cinéma

    Saint-Louis, 18 mai (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique classé, Aliou Sow, a redit jeudi la nécessité pour le Sénégal, pays de Sembène Ousmane, d’avoir son propre Festival international de cinéma afin de ‘’rendre hommage à ce valeureux pionnier’’ du 7e art sur le continent africain.

     »Aujourd’hui, il n’est pas normal que le Sénégal, pays de Sembène, célébré partout en Afrique et dans le monde et un des initiateurs du FESFACO, n’ait pas son festival », a dit en substance M. Sow à la presse, après avoir prononcé la leçon inaugurale du colloque dédié au centenaire du défunt réalisateur sénégalais.

    Ce festival ne va pas s’inscrire dans une dynamique de concurrence avec le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESFACO), que le Sénégal accompagne et qui se déroule tous les deux ans, a-t-il toutefois tenu à préciser.

    Pour lui, les Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK) et d’autres événements dédiés au cinéma ne sont que des moments d’échange et non pas de compétition comme il le préconise pour le Festival international de cinéma qu’il suggère de mettre en place.

    Il considère le colloque organisé à Saint-Louis, comme  »un tournant’’, estimant qu’il ‘’doit marquer le déclic pour la réalisation de ce projet ». Il a salué cette initiative des universitaires avec qui les relations de partenariat avec son département devront être encouragés dans le futur. Il s’est félicité du retour du cinéma sénégalais à Cannes (France), deuxième événement du septième art le plus médiatisé dans le monde avec de jeunes professionnels qu’il va accompagner.

     

    Le colloque sur le centenaire d’Ousmane Sembène est organisé de jeudi à samedi à l’université Gaston Berger (UGB), à l’initiative de l’Unité de formation et de recherche Civilisation Arts et Culture (UFR CRAC).

    Ousmane Sembène aurait eu cent ans le 1er janvier 2023, soulignent les initiateurs du colloque dans un document transmis aux médias. Ecrivain, scénariste et réalisateur sénégalais, Sembène est devenu une figure majeure de l’Afrique contemporaine, notamment pour son engagement multiforme, relève le document.

    Ce colloque s’organisera en cinq ateliers qui seront animés par des universitaires et hommes de culture intéressés par l’œuvre de cet illustre cinéaste.

    AMD/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Ken Bugul salue l’initiative de l’UCAD de s’ouvrir aux savoirs endogènes

    SENEGAL-CULTURE / Ken Bugul salue l’initiative de l’UCAD de s’ouvrir aux savoirs endogènes

    Dakar, 18 mai (APS) – L’écrivaine sénégalaise Ken Bugul a salué, mercredi, l’initiative de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de s’ouvrir aux savoirs endogènes, à travers la série de conférences qu’elle a initiées dans le cadre des dialogues des savoirs.

    Elle estime que dans un monde de plus en plus mondialisé, ‘’le savoir et la connaissance doivent s’ouvrir à d’autres cultures, pour qu’ils puissent se concrétiser dans le quotidien de la vie’’.

    Ken Bugul animait une conférence sur le thème ‘’Déconstruire la fatalité : une vie, une œuvre’’, organisée par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en présence du recteur Amadou Aly Mbaye.

    ‘’Cette initiative est une excellente chose (…) s’ouvrir à d’autres horizons apporte un plus dans l’université. De plus en plus avoir des diplômes, l’agrégation, c’est bien, mais le monde d’aujourd’hui et de demain (…) si l’on ne s’ouvre pas à d’autres savoirs endogènes, cela risque de faire de l’université un grenier rempli, mais inutile’’, a prévenu l’auteure du célèbre roman ‘’Le baobab fou’’.

    Ken Bugul qui a toujours ‘’désiré’’ venir à l’UCAD, évoquant une ‘’absence’’ dont elle s’était toujours plainte. ‘’Je suis très honorée et très heureuse de venir pour la première fois à l’UCAD et je remercie le recteur, le vice-recteur, les professeurs, les amis, les étudiants parce que c’est mon public préféré’’, a-t-elle lancé au début de sa conférence.

     

    L’écrivaine est largement revenue sur son parcours, sa vie, de sa naissance en novembre 1947 pendant la grève des cheminots à Malem Hodar, un département de la région de Kaffrine, à sa vie d’écrivaine.

    Elle a souligné que l’écriture est très liée à sa vie et que cette dernière a été un prétexte dans la publication du ‘’Baobab fou’’, son premier roman paru en 1982, et de ‘’Cacophonie’’,  sorti en 2014, ainsi que de son prochain ouvrage dont le sujet portera sur le regard.

    Elle a expliqué que c’est grâce à l’écriture qu’elle a pu déconstruire la fatalité. ‘’Celle qui a erré dans les rues de Dakar, du Plateau précisément, notamment à la place de l’Indépendance, au café du rond-point, et dans les environs, celle déclarée folle et mise hors de la maison, celle cachée à 33 ans dans une petite chambre à Guinguinéo par sa mère, a su déconstruire la fatalité.’’ Cette écriture lui a permis, a-t-elle dit, de déconstruire la fatalité.

     

    ‘’C’est avec ces trois expériences de ma vie, quête identitaire par rapport aux origines, à la condition de femme et par rapport à l’individu que j’étais qui m’ont permis de déconstruire la fatalité avec la possibilité, la capacité et avec le bagage intellectuel que j’avais’’, explique l’auteur de ‘’La folie ou la mort’’ (2000), un livre édité par Présence Africaine.

    ‘’J’étais peut-être destinée à être folle, perdue, morte, mais j’ai pu déconstruire cette fatalité’’, a insisté Ken Bugul, qui a invité les étudiants à se cultiver, à être curieux et à s’ouvrir à tout ce qui se passe autour d’eux et au-delà.

    ‘’Je n’ai pas été conditionnée à devenir quelqu’un avec la vie sauvage que j’avais déjà à l’âge de cinq voire six ans. Mais l’école a été quelque chose de déterminent. C’est la volonté, la curiosité qui fait avancer les choses (…). Le développement humain n’est pas une question de filiation ni de diplôme, il est une dynamique permanente’’, a-t-elle affirmé devant les étudiants, estimant que même si les acquis sont bons, il faut s’ouvrir.

     

    FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Mobile film festival Africa : 54 films originaires de 21 pays sélectionnés

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Mobile film festival Africa : 54 films originaires de 21 pays sélectionnés

    Dakar, 17 mai (APS) – La deuxième édition du festival africain du film mobile dénommé «Mobile film festival Africa» a dévoilé sa sélection officielle composée de 54 films originaires de 21 pays africains, ont annoncé, mercredi, les organisateurs dans un communiqué de presse reçu à l’APS.

    Les résultats de l’appel à films ont largement dépassé ceux de l’édition précédente, avec 886 films de 40 pays africains reçus contre 497 films de 38 pays lors de la première édition, soit +78%, ont-ils relevé.

    Trois réalisateurs sénégalais figurent dans cette sélection. Il s’agit de « Rocka Kobb» de Franck Donald Malou, dont le film traite de la thématique de la femme notamment du sujet de l’excision, de «Yakaru Talibé» (A Beggar’s Dream) de Cheikh Sidate Niang sur la thématique du travail des enfants et de la comédie ‘’100f’’ de Matar Diarra.

    ‘’C’est une formidable édition qui s’ouvre grâce à la participation généreuse et enthousiaste de jeunes créatrices et créateurs de l’ensemble du continent. Comme vous pourrez le découvrir, leurs films sont avant tout engagés’’, soulignent les initiateurs.

    Ils se disent fiers au sein du ‘’Mobile film festival’’ de pouvoir partager tous ces regards de jeunes africains avec le plus grand nombre, grâce au digital, en Afrique et dans le monde. ‘’C’est notre manière de faire entendre leurs voix’’, indique Bruno Smadja, le fondateur du Mobile film festival Africa.

    Le festival africain du film mobile est organisé dans le cadre des célébrations de “Rabat, capitale africaine de la culture” débuté en 2022 au Maroc.

    Cette édition est organisée en partenariat avec cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique) et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc.

    La durée requise pour les films participant au festival africain du film mobile est d’une minute.

    FKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-CULTURE / Les itinéraires artistiques de Saint-Louis rendent hommage à des pionniers

    SENEGAL-CULTURE / Les itinéraires artistiques de Saint-Louis rendent hommage à des pionniers

    Saint-Louis, 17 mai (APS) – Les Itinéraires artistiques de Saint-Louis (nord) ont décidé de rendre hommage à trois doyens du sous-secteur, qui se sont distingués par la qualité de leur parcours, a déclaré son initiateur Abdou Karim Fall.

     »Pour cette neuvième édition, nous avons décidé de rendre hommage à d’illustres pionniers de l’art, comme Baye Mouké Traoré, Djibril André Diop et Adama Sylla », a-t-il dit récemment à des journalistes, en marge du vernissage d’une exposition dénommée « Les Itinéraires artistiques de Saint-Louis ».

    Cette manifestation a débuté le 6 mai dernier dans la capitale nord du Sénégal où elle se poursuivra jusqu’au 10 juin prochain.

    Abdou Karim Fall a rappelé que Baye Mouké Traoré, grand prix du chef de l’Etat pour les arts en 1996, a été son maître et a guidé ses premiers pas dans l’art. Djibril André Diop, en ce qui le concerne, est connu pour être « le maître du fer ». De même, il se dit séduit par la qualité de la carrière artistique d’Adama Sylla, qui a duré de plus de 60 ans.

    Selon Fall, ces trois artistes  »ont aussi la particularité d’être des Saint-Louisiens qui contribuent au rayonnement » de la « vieille ville », « par leur œuvre et qui méritent d’être cités en exemple pour la jeune génération ».

    Le commissaire de l’exposition, Omar Diack, directeur de Typics Art Gallery, s’est lui appesanti sur la qualité et la pertinence des œuvres sélectionnées.

    Selon lui, les œuvres sont de plus en plus respectueuses et les artistes font beaucoup attention au choix des tableaux et des toiles. Il souligne que seule une des œuvres présentées n’avait pas de châssis et a été éliminée d’office.

    Il se félicite de la présence accrue de photographes utilisant des drones et d’autres innovations aux méthodes travail plus traditionnels. Des choix obéissant simplement aux normes qualitatives, dit-il, avant de saluer le talent des artistes sénégalais.

    La directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS, Ex-IFAN de Saint-Louis), Fatima Fall Niang, dont la structure accueille la manifestation depuis ses débuts, a réaffirmé son attachement aux arts plastiques et aux Itinéraires artistiques initiés par Karim Fall, qu’elle présente comme  »un artiste de renom ».

    Des workshow et des panels ainsi qu’un hommage à Alfosseyni Seydi, artiste sédhiois décédé et qui avait émis le souhait de participer à cette édition, sont prévus durant cette exposition qui a accueilli beaucoup de monde pour son démarrage.

    Trente-trois artistes sénégalais et de la Mauritanie prennent part à cette édition, qui portera sur la peinture, la photographie, la sculpture, la mosaïque, le design et l’art numérique.

    AMD/ASG/BK/OID

     

  • SENEGAL-RECHERCHE / Global Africa va fêter sa première année d’existence, du 22 au 24 mai

    SENEGAL-RECHERCHE / Global Africa va fêter sa première année d’existence, du 22 au 24 mai

    Dakar, 17 mai (APS) – Le programme Global Africa annonce qu’il va fêter du 22 au 24 mai, à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, sa première année d’existence.

    « Cet anniversaire (…) permettra de faire le bilan » des « différentes activités » déroulées « avec les comités du programme et d’établir la feuille de route des années à venir », souligne-t-il dans un communiqué de presse reçu ce mercredi à l’APS.

    La célébration de cet anniversaire sera aussi mise à profit pour lancer « une nouvelle initiative, « Les Rencontres de Global Africa », rendez-vous réguliers de conférences », signale-t-il dans un communiqué transmis à l’APS. Le programme prévoit ainsi la tenue, le 24 mai, de deux conférences ouvertes au public au CEA-MITIC à l’Université Gaston Berger et diffusées sur internet.

    La première sera donnée par François Roubaud, économiste à l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement, sur l’évaluation des politiques publiques de développement.

    La seconde sera introduite par Faisal Garba, sociologue à l’Université de Cape-Town (Afrique du Sud), sur les migrations africaines. « Ces conférences seront des moments d’échanges importants avec la communauté universitaire », souligne le communiqué.

    Global Africa est présenté comme « une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions visant au renforcement de la recherche africaine ». Celle-ci « rend compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde ».

    « Plurilingue (français, anglais, arabe et swahili) et diffusée en libre accès, elle est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles », indique le communiqué.

    L’ambition de Global Africa est d’ »être ouverte, au-delà des sciences sociales, à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires ». « Parallèlement à cette publication, souligne le communiqué, des actions de formation sont programmées pour renforcer l’écosystème de la production et de la diffusion de la recherche africaine en sciences humaines et sociales (…) ».

    Durant sa première année d’existence, Global Africa a lancé le programme avec le colloque international “African Research Matters”. Organisé à Saint-Louis en mars 2022, celui-ci a rassemblé près de 400 participants.

    Durant cette première année, la revue a aussi publié les deux premiers numéros de « A friques, mondes et savoirs de demain » (mars 2022) et “L’Afrique et le monde à l’heure virale » (décembre 2022).

    Global Africa s’est également doté d’un site internet (www.globalafricasciences.org) où la revue « peut être consultée en libre accès’’ notamment. S’y ajoute « l’organisation de la première École Jeunes Chercheur-e-s » à Niamey (Niger), en février 2023, sur le thème « Décoloniser les futurs administratifs africains » dont une partie des productions sera publiée dans le cinquième numéro de la revue, ainsi que « la production de formations certifiantes et de cours en ligne ».

    Porté par le Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs/Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, le Center for Global Studies de l’UIR (université internationale de Rabat, Maroc), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL), Global Africa  »associe une dizaine de structures partenaires ».

    Il s’agit de l’Université de La Manouba en Tunisie, de l’Université virtuelle du Sénégal, du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), de l’African Studies Association of Africa (ASAA), du Réseau des journalistes scientifiques d’Afrique francophone sur le continent africain.

    Il y a aussi le laboratoire Les Afriques dans le Monde, l’Institut des Mondes africains (IMAF), l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et « The Conversation » en France.

    ASG/BK

  • MONDE-ISLAM-CULTURE / L’OCI veut créer une plateforme de protection et de préservation du patrimoine culturel islamique

    MONDE-ISLAM-CULTURE / L’OCI veut créer une plateforme de protection et de préservation du patrimoine culturel islamique

    Dakar, 16 mai (APS) – Des experts des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont planché, mardi, à Djeddah sur les voies et moyens de mettre en place une plateforme dédiée à la protection et la préservation du patrimoine culturel du monde islamique, a appris l’APS de l’organisation.

    Des experts des États membres de l’OCI, ainsi que des organes et institutions concernés de l’OCI ont participé à la réunion afin de développer une vision claire et de discuter de la question de la création et de la diffusion de la plateforme, rapporte notamment le bulletin d’information de l’OCI.

    Les experts issus des Etats membres et les représentants d’organes et d’institutions de l’organisation ont échangé sur le sujet lors d’une réunion du groupe intergouvernemental d’experts à composition non limitée sur la création d’une plate-forme de l’OCI, souligne la source.

    Elle signale que l’objectif est de développer une vision claire et de discuter de la question de la création et de la diffusion de la plateforme de protection et de préservation du patrimoine culturel.

    ‘’L’Organisation de coopération islamique a soutenu les efforts et initiatives internationaux visant à protéger le patrimoine culturel et naturel dans des conditions d’urgence, et continue de contribuer aux efforts mondiaux dans le même contexte, par souci d’améliorer le travail sur cette question urgente’’, fait-on savoir.

    AKS/OID

  • AFRIQUE-CINEMA / Mise en place d’une fédération panafricaine des festivals à Khouribga

    AFRIQUE-CINEMA / Mise en place d’une fédération panafricaine des festivals à Khouribga

    Khouribga (Maroc), 16 mai (APS) – Des directeurs de festivals réunis à la clôture de la 23ème édition du Festival international de cinéma africain de Khouribga (FICAK), samedi, ont annoncé la création d’un réseau panafricain des festivals afin d’unir leurs forces et surtout  »d’œuvrer pour une meilleure circulation des films africains », a déclaré son président Iz-Eddine Gourirran.

     »La date du 12 mai 2023 a vu naitre à Khouribga la Fédération panafricaine des festivals du cinéma et de l’audiovisuel qui marque une nouvelle ère des cinémas africains », a dit M. Gourirran, par ailleurs directeur du festival de Khouribga, précisant que l’objectif de cette fédération est de mettre en synergie les compétences et les moyens pour une meilleure diffusion des images des auteurs et réalisateurs africains.

    La fédération panafricaine des festivals qui regroupe aussi bien des festivals sur le continent et sur la diaspora vise sept missions majeures parmi lesquelles figurent « le renforcement de la coopération et l’échange entre festivals et de promouvoir le cinéma africain à travers le monde », selon les initiateurs.

    La chargée de programmation au festival « Vues d’Afrique » de Montréal au Canada, Kotimi Guira dit mesurer l’importance d’une telle structure pour son festival qui est hors du continent et représente la diaspora.

     »On a besoin de cette fédération panafricaine des festivals vu la complexité de joindre parfois les distributeurs, producteurs et à avoir certains films. Quand il y a une fédération, l’échange peut être facile, car il aura quelqu’un qui pourra transmettre les contacts », a-t-elle relevé, ajoutant que c’est un espace qui va permettre de pouvoir  »discuter ensemble et parler des difficultés de chacun ».

     »Pour nous de la diaspora, il est très difficile de trouver les films africains, de faire leur promotion sur le long terme, mais surtout de faire venir les professionnels du cinéma avec les problèmes de visas », a-t-elle expliqué.

    Outre les directeurs des festivals à Bangui, Yaoundé, Dakar, Ouagadougou, Khouribga, Abidjan, etc., qui sont membres de la fédération, des personnes ressources ont été coptées pour accompagner la fédération panafricaine des festivals de cinéma africain. Il s’agit de Ardiouma Soma, ancien délégué général du Fespaco (Burkina Faso), Baba Diop journaliste et critique et le professeur Maguèye Kassé (Sénégal), Mamadou dit Mohamed Coulibaly (Mali), entre autres.

    FKS/ADC

  • SENEGAL-CULTURE / Le Festival des arts urbains démarre, à partir du 27 mai

    SENEGAL-CULTURE / Le Festival des arts urbains démarre, à partir du 27 mai

    Dakar, 15 mai (APS) – Le Festival des arts urbains de Dakar (FAU) se tiendra à partir du 27 mai prochain, dans divers lieux au Sénégal, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.

    D’une durée de dix jours, cette manifestation participe à la vulgarisation de la culture et du sport auprès des enfants et de la jeunesse sénégalaise, précise un communiqué reçu à l’APS. Il souligne que plus de 5 000 enfants sont ciblés lors des ateliers d’initiation sportifs à Dakar et Thiès.

    Le FAU rassemble des athlètes et artistes de renommée internationale, tous au service de la jeunesse et des enfants pour mettre en avant le sport et la culture comme levier d’éducation et d’épanouissement personnel et professionnel.

    Ces derniers participent aux transferts de compétences, aux initiations en se mettant à la disposition de la jeunesse et des enfants, durant 10 jours, pour favoriser la découverte de disciplines urbaines à travers des ateliers gratuits et ouverts à tous, expliquent les organisateurs.

    AMN/ASB/ASG

  • SENEGAL- MUSIQUE / Au MCN, Coumba Gawlo est remontée sur scène émue après deux ans de retrait

    SENEGAL- MUSIQUE / Au MCN, Coumba Gawlo est remontée sur scène émue après deux ans de retrait

    Dakar,  14 mai (APS) – La chanteuse, Goumba Gawlo, surnommée la Diva à la voix d’or, est de nouveau montée sur scène dans la nuit de samedi à dimanche, au Musée des civilisations noires de Dakar, après un retrait de plus de deux ans pour des raisons médicales, a constaté l’APS.

    ‘’Je suis très contente et très reconnaissante en vers tous les sénégalais,  je suis contente pour votre solidarité,  contente pour votre compassion’’, a-t-elle d’emblée déclaré lors de sa première apparition sur la scène. Il était 2 heures.

    Vêtue d’une robe blanche, souriante, clame, la Diva à la voix d’or a sans doute réussi son pari de monter de nouveau sur scène, au regard des nombreux fans qui ont fait le déplacement. d’autant qu’elle a pu compter sur la présence d’autres artistes dont Baba Maal pour faire plaisir au public.

     »C’est très touchant ce que je que suis en train de voir, mes amis parents, mes fans, les sénégalais dans l’ensemble m’ont témoigné une grande affection’’  a-t-elle-lancé à l’endroit du public.

    L’artiste a compté sur son orchestre, des amis et parents très chers qui n’ont cessé de danser et de l’acclamer. Certains ne pouvaient pas retenir les larmes qui coulaient à flot le long des joues.

    ‘’Coumba nous a beaucoup manqué.  Coumba , c’est le Sénégal. Je suis venue de Bargny (dans la banlieue Dakaroise ) juste pour la soutenir et  l’accompagner car c’est une dame très résiliente’’, a témoigné Dior Ba  en claquant les doigts et en balançant sa tête.

     »C’est une femme de foi et de conviction et avec la foi , on peut tout vaincre,  c’est ce que nous enseigne Coumba Gawlo Seck » a de son côté déclaré Adjia Sarr.

     

     

    ABD/AKS

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / khouribga : « Kipou », du sénégalais Abdoulaye Sow reçoit une mention spéciale du jury du 23 FICAK

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / khouribga : « Kipou », du sénégalais Abdoulaye Sow reçoit une mention spéciale du jury du 23 FICAK

    Khouribga (Maroc), 14 mai (APS)- le film « Kipou » du réalisateur sénégalais, Abdoulaye Sow,  a reçu une mention spéciale du jury court métrage, samedi, lors de la clôture de la 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    Le jury a salué la thématique abordée dans le film notamment le sujet relatif à l’éducation véhiculé.

    Le court métrage »Kipou » de 14 minutes, du Sénégalais Abdoulaye Sow, a été projeté à la 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) en présence du réalisateur.

    Seul film sénégalais en compétition cette année à Khouribga, Kipou, nom d’un chaton du film, raconte l’histoire d’Aïssatou, une fillette de 11 ans désireuse d’aller à l’école contre la volonté de son père qui redoute que ce choix ne l’entraine dans la débauche.

    Déterminée à apprendre à lire et à écrire et soutenue par sa mère, la jeune fille se lie d’amitié avec une camarade, sa voisine, qui lui donne des cours particuliers en échange de son chaton.

    Le court métrage, sorti en 2021, est un véritable ‘’plaidoyer pour l’éducation, l’amitié et aussi un hommage aux mères’’, a dit son réalisateur, Abdoulaye Sow.

    »Ce film est un hommage aux mères qui n’ont jamais été scolarisées (…) », précise le réalisateur.

    Le Grand prix Ousmane Sembène est revenu au film « Shimosie » (Fosse en swahili) de la réalisatrice Angela Wanjiku Wamal du Kenya. Ce film traite d’une histoire de crime de punition, de traumatisme et de rédemption. Il met en lumière Shimonie, une ville portuaire à l’extrême sud du Kenya, devenue ville touristique où vit Geoffrey, un brillant enseignant d’anglais qui a commis une homicide et a purgé sa peine de sept ans s’y rend pour retrouver quiétude.

    Le directeur du festival Iz-eddine Gourirran a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de cette édition du Ficak 2023 où  « toutes les activités, tenues à l’heure, ont été riches en contenu ».

    Palmarès

    Longs métrages

    -Grand Prix Ousmane Sembène : « Shimonie » de Angela Wanjiku Wamal (Kenya)

    -Prix du jury Nour-Eddine Saïl : « L’oasis des eaux gelées » de Raoul Sebbahi (Maroc)

    -Prix de la meilleure réalisation irisa Ouédraogo : « 19B » de Ahmed Abdella (Egypte)

    -Prix du meilleur scénario Samir Farid : « Sadrack » de Narcisse Wandji (Cameroun)

    -Prix du premier rôle masculin Mohamed Bastaoui : l’acteur Sayed Ragab dans « 19B » (Egypte)

    -Prix du premier rôle féminin  Amina Rachid : l’actrice Nimo Loveline dans « La plantation des planteurs » (Cameroun)

    -Mention spéciale à l’actrice Fatma nager dans son rôle dans le film « Jalaldine » (Maroc)

    Courts métrages

    -Grand prix Nejip Ayed : « Ziwa » de Samuel Tebadeke (Ouganda)

    -Prix du jury Paulin Soumanou Vieyra : « Dear Ward » de Maria El Sharkawy (Egypte)

    -Mention spéciale au réalisateur de « Kipou » Abdoulaye Sow (Sénégal)

    -Mention spéciale au réalisateur de « Fabula »  Elyses Jerridi (Tunisie)

    -Prix Don Quichotte : « Jallaldine » de Hassan Benjelloum (Maroc)

    -Mention spéciale au film « Le courage de plus » de Billy Touré et Laurent Chevalier (Guinée Conakry)

    -Prix de la critique africaine : « L’oasis des eaux gelées » de Raoul Sebbahi (Maroc)

    -Mention spéciale au film « 19B » de Ahmed Abdella (Egypte)

     

    FKS/AKS