Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE-ECONOMIE / Le chanteur ‘’Ziko’’ présente son projet ‘’Le Challenge objectif’’, avec l’ambition de mobiliser 25 milliards CFA en un an

    SENEGAL-CULTURE-ECONOMIE / Le chanteur ‘’Ziko’’ présente son projet ‘’Le Challenge objectif’’, avec l’ambition de mobiliser 25 milliards CFA en un an

    Dakar, 13 mai (APS) – Le chanteur-compositeur, Alseyi Baldé, alias ‘’Ziko’’ a présenté vendredi soir à Dakar, son projet phare de l’année dénommé ‘’Le Challenge objectif’’ qui ambitionne de mobiliser 25 milliards de francs CFA, en un an à travers la vente des produits d’artiste et des activités de levée de fonds.

    ‘’En guise de ma contribution citoyenne au développement du Sénégal et à la vision du président de la République, j’ai lancé +Le Challenge objectif+’’ qui ambitionne de mobiliser 25 milliards de francs CFA d’ici 1 an via la  production de mon  Album international, et (une campagne) de mobilisation de fonds’’, a-t-il indiqué.

    Le chanteur et entrepreneur sénégalais, d’origine koldoise (Sud) intervenait lors d’une séance d’explication et de présentation de son projet phare pour l’année 2023 intitulé ‘’DSD’’ (Dream Sénégal Développement).

    L’artiste a dit que le projet DSD est initié en perspective de la promotion de son l’Album international qui avait bénéficié du soutien du FDCU (Fond de développement des cultures urbaines) édition 2021 du ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique. .

    ‘’Vu le contexte actuel de la problématique de l’Emploi, la santé, l’éducation l’environnement cadre de vie,  j’ai décidé de  dédier mon Album international à la solidarité, à la paix  et au développement dans le monde et à la promotion du Made in Sénégal’’, a indiqué Ziko.

    Il a promis de destiner les 50 % des retombées de la vente de son produit musical à des actions de contribution au développement (employabilité massif et rapide des jeunes, la Santé, l’éducation, le Cadre de vie, l’Environnement, l’industrie agroalimentaire, la promotion du Made in Sénégal,  recherche, Innovation)

    ‘’Avec un objectif d’impact sur 20.000 emplois direct et  100.000 emplois indirect, 2 millions de personnes  bénéficiaires dans les 14 régions du Sénégal et la Diaspora. C’est aussi une manière pour moi de soutenir le développement et la vision de Macky Sall président de la République du Sénégal’’, a-t-il ajouté.

    SG/ADC

  • SENEGAL-CINEMA-PROFIL / Le réalisateur Abdoulaye Sow met ses pas dans ceux de sa sœur et mentor, Khadidiatou 

    SENEGAL-CINEMA-PROFIL / Le réalisateur Abdoulaye Sow met ses pas dans ceux de sa sœur et mentor, Khadidiatou 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Khouribga (Maroc), 12 mai (APS) – Le Sénégalais Abdoulaye Sow s’est lancé dans une carrière de réalisateur en suivant les pas de sa sœur Khadidiatou, après avoir pratiqué d’autres métiers du 7e art.

    Sow a été scripte, scénariste, metteur en scène et costumier.

    A la 23e édition du Festival international de Khouribga, au Maroc (6-13 mai), il a présenté le court métrage ‘’Kipou’’, son premier film, en mettant ses pas dans ceux de sa petite sœur Khadidiatou, la célèbre réalisatrice du court métrage ‘’Une place dans l’avion’’ et lauréate du Poulain d’argent de l’édition 2021 du FESPACO, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

    ‘’Je suis présent dans le monde du cinéma depuis 2004, grâce à Khadidiatou. Nous sommes très proches, l’un de l’autre. Lorsqu’elle a obtenu le financement de son film ‘Une place dans l’avion’, elle a insisté pour que je travaille avec elle comme stagiaire en mise en scène. Auparavant, j’ai écrit pour elle une mini-série intitulée ‘Jeu à trois’, qui attend un acheteur’’, se souvient-il.

    Abdoulaye Sow, sous l’influence de Khadidiatou, a joué le rôle de chef costumier dans la série ‘’C’est la vie’’ (saison 3). ‘’Elle est mon mentor, c’est comme si je suivais son parcours. On discute beaucoup et on a la même passion pour le cinéma […] On regarde souvent des films ensemble à la maison’’, dit-il de sa sœur.

    Sow, âgé de 48 ans, a commencé par l’informatique, après une année passée au département de lettres modernes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, à la fin des années 90.

    Après vingt années consacrées à la pratique de divers métiers du 7e art, il se lance dans la réalisation de courts métrages. Aujourd’hui, le nouveau réalisateur dit travailler à deux projets de court métrage, tout en restant chef costumier pour le prochain film de sa sœur.

    Abdoulaye Sow partage sa fierté d’être à Khouribga, où il espère remporter un prix avec son premier film. En attendant, il tire profit de sa présence au Maroc pour nouer des contacts avec des cinéastes dudit pays, mais aussi du Cameroun, du Nigeria et du Rwanda.

    FKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Conférence annuelle du  »Dudal Thierno Ahmadou Baldé » à l’Ucad2, dimanche

    SENEGAL-SOCIETE / Conférence annuelle du  »Dudal Thierno Ahmadou Baldé » à l’Ucad2, dimanche

    Dakar, 12 mai (APS) – Le « Dudal Thierno Ahmadou Baldé » (DTAB) organise sa conférence annuelle, dimanche, à la salle de conférence Ucad2 de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, a appris l’APS auprès des organisateurs.

    ‘’Cette année également, notre conférence est prévue pour le 14 mai à la salle de conférence de l’UCAD II, à partir de 09 heures, sous le thème : La vie et l’œuvre de Thierno Ahmadou Baldé’’, indiquent-t-ils dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Ils rappellent que la structure existe depuis 2011 et regroupe plus de 500 membres (étudiants, intellectuels et fonctionnaires) originaires de la région de Kolda et répartis en quatre sections (Kolda, Ziguinchor, Saint-Louis, Kaolack, Thiès et Dakar).

    Le DTAB milite en faveur de la paix, la prospérité et la fraternité, souligne le communiqué. Il indique également qu’il est ‘’reconnu et respecté,  s’interroge sur ces grandes questions qui sont les piliers pour un développement socio-économique soutenu et durable’’.

    ‘’A cet effet, au cours de ses quelques années d’existence, beaucoup d’activités ont été réalisées sur le plan de la production et de la reproduction scientifique (conférences annuelles, recherches dirigées, productions scientifiques etc.)’’, relève-t-il encore.

    SG/MD/ASG

  • MAROC-AFRIQUE-CINEMA / Le film  »Annatto » de Fatima Ali Boubakdy projeté au profit de détenus africains

    MAROC-AFRIQUE-CINEMA / Le film  »Annatto » de Fatima Ali Boubakdy projeté au profit de détenus africains

    Khouribga (Maroc), 12 mai (APS) – Le film « Annattto » de la réalisatrice marocaine Fatima Ali Boubakdy a fait l’objet d’une projection spéciale, jeudi, à la prison de la province de Khouribga (Maroc), a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    Cette projection s’inscrit dans le cadre de la 23e édition du Festival international de cinéma africain de Khouribga (Ficak, 6-13 mai). Elle a permis aux organisateurs de partager quelques moments d’échanges avec les prisonniers, tous en chemise blanche et pantalon noir.

    D’une durée de plus de deux heures (143 minutes), le film « Annatto » traite de la question de l’identité africaine à travers une histoire d’amour qui commence au nord du Sénégal, précisément à Saint-Louis et qui se termine au Maroc.

    Cette histoire, c’est celle d’Annatto, une Franco-sénégalaise noire qui épouse Adnane, un commerçant marocain pendant son séjour à Saint-Louis, au Sénégal. Un mariage de plaisir qui finit par se transformer en un véritable amour, car Adnane emmène sa femme au Maroc, selon le synopsis du film.

    « Le sujet du film est beaucoup plus profond que cette histoire d’amour. J’ai essayé de traiter la question de l’identité africaine parce que, ici au Maroc et dans le Maghreb, il y a une identité un peu brouillée et on ne comprend pas pourquoi on ne se considère pas comme des Africains », a expliqué la réalisatrice, qui prône « une Afrique unie et prospère ».

    Au-delà de la question identitaire représentée par Annatto, une métisse noire, le film, dans une métaphore subtile, brosse la souffrance de l’Afrique à travers le sort réservé à cette dame qui subit tous les sévices corporels, mentaux, mais aussi à ces femmes obligées de se prostituer ou de se plier aux règles d’une autre.

    Un des détenus de la prison s’est interrogé sur la présence du français dans le film. « Si je comprends bien, le film parle d’identité africaine, [il] devrait être en français parce que la plupart de nous comprennent le français, pas l’arabe », a renchéri un autre détenu, qui invite les cinéastes à faire un film sur les détenus africains dans les prisons au Maroc.

    Cette projection au profit des détenus est la quatrième du genre organisée avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion du Maroc.

    Elle vise à faire participer les détenus à ce festival africain de Khouribga, précise un responsable de l’administration pénitentiaire.

    Selon lui, ces détenus, parmi lesquels il y a quatre femmes et un bébé, sont en majorité de jeunes subsahariens venant du Sénégal, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, du Mali, entre autres pays.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-MAROC-CINEMA / 23ème FICAK : « Kipou » d’Abdoulaye Sow projeté à Khouribga

    SENEGAL-MAROC-CINEMA / 23ème FICAK : « Kipou » d’Abdoulaye Sow projeté à Khouribga

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Khouribga (Maroc), 12 mai (APS) – Le court métrage  »Kipou » de 14 minutes, du Sénégalais Abdoulaye Sow, a été projeté à la 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) en présence du réalisateur.

    Seul film sénégalais en compétition cette année à Khouribga, Kipou, nom d’un chaton du film, raconte l’histoire d’Aïssatou, une fillette de 11 ans désireuse d’aller à l’école contre la volonté de son père qui redoute que celle-ci ne l’entraine dans la débauche.

    Déterminée à apprendre à lire et à écrire et soutenue par sa mère, la jeune fille se lie d’amitié avec une camarade, sa voisine, qui lui donne des cours particuliers en échange de son chaton.

    Le court métrage, sorti en 2021, est un véritable ‘’plaidoyer pour l’éducation, l’amitié et aussi un hommage aux mères’’, a dit son réalisateur, Abdoulaye Sow.

     »Ce film est un hommage aux mères qui n’ont jamais été scolarisées (…) », précise le réalisateur, soulignant que si les enfants sont devenus de grands intellectuels », c’est parce que leurs mères les ont  »incités à aller à l’école, les ont encadrés et encouragés ». Sow se dit ‘’fier’’ de sa première sortie à l’international en tant que cinéaste.

    Il ajoute que ce film est inspiré du parcours de ses parents avec une mère analphabète qui tenait à apprendre à lire et un père qui n’a pas fait l’école, mais qui a travaillé aux ambassades du Sénégal en Chine et en Belgique.

    Le film, qui a déjà remporté en décembre dernier le Grand Prix Annette Mbaye D’Erneville au Festival Dakar court, était aussi en compétition en mars au festival de Bangui, en Centrafrique, selon le réalisateur.

    FKS/ASG/OID

  • CULTURE-MUSIQUE / Coumba Gawlo de retour sur scène, samedi

    CULTURE-MUSIQUE / Coumba Gawlo de retour sur scène, samedi

    Dakar, 11 mai (APS) – La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo, va marquer son retour sur scène par un concert prévu samedi, à l’esplanade du musée des Civilisations noires de Dakar, à partir de 21 heures, a appris l’APS de son chargé de communication.

    Dans un communiqué, il promet que lors de ce concert de la « Diva à la voix d’or », absente de la scène musicale pour raison de santé durant trois ans, il y aura du  »spectacle et bien d’autres surprises ».

    Le communiqué évoque ‘’un événement exceptionnel de retrouvailles et de communion avec le public et ses fans à qui la Diva à la Voix d’Or vient de gratifier d’un nouveau clip avec Khasseniya, un des douze morceaux de son album Terrou Waar, classé sur ITunes dans le Top 10 des meilleurs albums peu après sa sortie’’.

    Des artistes confirmés et de jeunes talents sont conviés à ce concert, souligne le texte.

     

    AN/MD

     

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Une Agence culturelle basée à Paris rend hommage à une chanteuse des années 1980-2000 à Saré Téning (Goudomp)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Une Agence culturelle basée à Paris rend hommage à une chanteuse des années 1980-2000 à Saré Téning (Goudomp)

    Dakar, 11  mai (APS) – L’Agence Corail Productions, une structure de promotion des artistes et de la culture du Sénégal, basée à Paris (France) rend hommage le 20 mai prochain, dans la commune de Niagha (Sédhiou, Sud) à Penda Yoba Kandé, une des meilleures artistes des années 1980-2000 de la Casamance, encore en activité, a appris l’APS mercredi de son promoteur, le sénégalais, Mamadou Kanté.

    Les activités d’hommage se tiennent à Saré Tening, dans la commune de Niagha dans le département de Goudomp (Sédhiou) sous la présidence du ministre de la culture et du patrimoine historique monsieur Aliou Sow.

    Le maire de cette commune du département de Goudomp docteur Idrissa Baldé et plusieurs élus de la zone ainsi que de nombreux artistes prendront part à cette activité culturelle.

    L’artiste Penda Yoba Kandé est auteure de ‘’Lemounaré’’ (citron en langue Peul), une chanson mythique très célèbre qui a bercé plusieurs générations dans les années 1980-2000, dans les régions de Kolda et Sédhiou, mais aussi en Gambie, en Guinée Bissau.

    L’Agence Corail productions, dirigée par Mamadou Kanté, a déjà organisé des cérémonies d’hommage à plusieurs acteurs culturels dont Marouba Fall écrivain et dramaturge, Feu El Hadji Bay Peulh artiste comédien de Daraay Kocc,  feue Mayo Diao, et dernièrement Dialy Bobo Baldé.

    SG/ADC

  • SENEGAL-COTE D’IVOIRE-CINEMA / Une officielle vante l’importance de la mutualisation des moyens dans les productions cinématographiques africaines

    SENEGAL-COTE D’IVOIRE-CINEMA / Une officielle vante l’importance de la mutualisation des moyens dans les productions cinématographiques africaines

    Khouribga (Maroc), 10 mai (APS) – La directrice générale de l’Office national de cinéma de Côte d’Ivoire, Lyssone Fall Diomandé a invité, mercredi, les professionnels du sceteur à mutualiser leurs moyens au bénéfice des productions cinématographiques africaines, vantant les partenariats existant entre son pays et le Sénégal.

     »Nous devons mutualiser nos moyens, mais cela ne se résume pas seulement aux finances, les moyens techniques, humains et c’est à l’avantage des productions cinématographiques africains », a-t-elle plaidé.

    Lyssone Fall Diomandé qui participe à la 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (6 au 13 mai) estime que la réalité s’impose au secteur du cinéma.

    « Il est obligatoire de travailler ensemble parce que nous savons que les moyens s’amenuisent et c’est dans la coproduction, la mutualisation des moyens que l’on peut arriver à quelque chose», a-t-elle souligné.

    Elle a par ailleurs rappelé le travail effectué entre le Fonds de soutien à l’industrie cinématographique ivoirien (Fonsic) et le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (Fopica) après la signature des accords d’échanges et de coproduction cinématographique signés en juin 2019.

    Ces accords ont boosté les échanges entre nos deux pays, notamment dans la production de films et la formation avec beaucoup d’Ivoiriens qui en formation en post production au Centre Yennenga d’Alain Gomis à Dakar. Elle a dans le même temps évoqué la participation d’acteurs ivoiriens dans les productions sénégalaises.

    La directrice générale de l’Onac-CI rappelle que les acteurs des deux pays n’ont pas attendu la signature d’accords pour travailler ensemble.  »Ils ont collaboré de manière informelle bien avant l’existence de ces documents », a-t-elle fait valoir en estimant que ce rapport naturel a favorisé la production de films dans les deux pays.

    Elle a ainsi cité les échanges entre le cinéaste ivoirien Fadika Kramo-Laciné (décédé en juin 2022 et qui a eu l’Etalon d’or du Fespaco en 1981 avec son film +Djéli+) et le Sénégalais Ousmane Sembene dont on célèbre cette année le centenaire de naissance.

    Il y a eu ensuite l’échange entre les pionniers du cinéma Sénégalais tels que Johnson Traoré, Ababacar Samb Makharam Paulin Soumanou Vieyra et les Ivoiriens Timoté Bassolé, Henry Dupart, etc.

    Mme Diomandé rappelle aussi que des producteurs sénégalais comme le directeur de Cinékap Oumar Sall a fait appel au Fonsic pour son film « Atlantique » de Mati Diop coproduit avec la côte d’Ivoire qui a effectué au Sénégal la montée des marches au festival international de Cannes en France en 2019 et d’autres films produits par lui.

    Elle précise que cela s’est passé avant la signature des accords, car beaucoup de choses lient le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

    Les accords de coproduction ont démarré avec le film + La nuit des rois+ du cinéaste ivoirien Phillip Lacôte, indique-t-elle.

    « Il y a aussi Jacques Trabi qui m’a récemment fait savoir qu’il a fait appel au Fopica pour son projet de film. Le dernier est le film + Xalé+ de Moussa Sène Absa coproduit avec la Côte d’Ivoire avec le Fonsic et le fonds Clap-ACP et nous avons voyagé avec ce film au festival de Loxor en Egypte », énumère la directrice générale de l’Onac-CI.

    La Côte d’Ivoire a déjà signé dit-elle des accords de coproduction avec le Maroc, le Burkina Faso dans le cadre de Traité d’amitié et de coopération et suscite des accords avec les autres pays de l’Union économique monétaire ouest africain.

    FKS /AKS

     

  • SENEGAL-CULTURE/ / Kaffrine abrite la 13ème édition du festival « la paix dans l’art », vendredi

    SENEGAL-CULTURE/ / Kaffrine abrite la 13ème édition du festival « la paix dans l’art », vendredi

    Kaffrine, 9 mai ( APS) – La ville de Kaffrine (centre ouest) abrite à partir de vendredi la 13ème édition du festival « diam si art » (la paix dans l’art), a appris l’APS de son initiateur, Modou Mbaye du groupe Ngueweul rythme.

     « Vous savez, rien ne peut se faire sans la paix et nous constatons parfois qu’entre artistes, cela constitue un problème, raison pour laquelle  nous avons initié ce festival, pour davantage  raffermir les relations et inviter nos frères et sœurs à cultiver la paix entre nous », a dit l’artiste,  tambour major à Kaffrine.

    Il a assuré que tout est fin prêt pour l’organisation de ce festival qui prend fin mardi prochain, avec au menu des activités comme le « khawaré », le « simb » , la danse, etc.

    CTS/ASB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Kaolack : le gamou traditionnel du Saloum prévu du 12 au 13 mai à Kahone

    SENEGAL-CULTURE / Kaolack : le gamou traditionnel du Saloum prévu du 12 au 13 mai à Kahone

    Kahone (Kaolack), 8 mai (APS) – Le gamou (retrouvailles en sereer) traditionnel du Saloum se tiendra vendredi et samedi prochains, dans la commune de Kahone (Kaolack, centre), a appris l’APS des organisateurs, lundi.

    L’édition 2023 de cette manifestation religieuse est axée sur le thème : « L’histoire traditionnelle du Saloum : les origines des Ndao du Saloum et comment ont-ils intégré le royaume du Saloum ? »

    Cette manifestation religieuse a été initiée en 1520 par le troisième Buur Saloum (Roi du Saloum, en wolof), Latmingué Diélèn Ndiaye.

    Ce roi, qui régna pendant 23 ans, de 1520 à 1543, fut le premier à l’organiser, a rappelé Mame Sémou Diouf, coordonnateur de « Pencum Saloum », une association qui regroupe les dignitaires, chefs de province et princes de l’ancien royaume du Saloum.

    « Mbégan Ndour, premier Buur Saloum et son successeur, Guiranokhap Ndong, n’ont jamais organisé ce gamou. C’est Latmingué Diélèn Ndiaye qui en est l’initiateur », a-t-il précisé dans un entretien exclusif avec l’APS. Le terme « gamou » en sereer signifie « retrouvailles » ou « revisiter l’histoire », a-t-il indiqué.

     Plusieurs activités sont prévues durant les quarante-huit heures que va durer cet évènement culturel.

    Des consultations médicales gratuites seront organisées au profit des populations, particulièrement de celles qui sont défavorisées. Il est aussi prévu un don de sang pour approvisionner les structures sanitaires de la région de Kaolack, une zone réputée accidentogène.

    Le programme prévoit également des visites de sites historiques avec la participation des élèves de certains établissements scolaires. Il a rappelé la place qu’occupe  »gouye ndiouly » (baobab des circoncis, en wolof) dans l’histoire, la culture et la tradition du Saloum, soulignant que c’est sous cet arbre que l’on initiait les jeunes princes.

     D’ailleurs, soutient Mame Sémou Diouf, tous les rois du Saloum qui se sont succédé au trône ont été intronisés autour de ce grand arbre mythique.

     « Aujourd’hui, nous constatons que nos valeurs traditionnelles commencent à s’effriter et la jeune génération ne comprend pas le sens de cet évènement ni la valeur de l’éducation et le rôle que jouaient nos ancêtres dans l’histoire traditionnelle du Saloum », a fait valoir Mame Sémou Diouf, pour justifier la pertinence d’un tel évènement.

     Le coordonnateur de « Pencum Saloum » a magnifié l’appui du chef de l’Etat, Macky Sall. Il a aussi loué ceux des ministères de la Culture et de l’Education pour accompagner l’organisation de ce gamou, qui a été classé « patrimoine immatériel de l’humanité ».

     ADE/ASG/BK