Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Vers une plus grande accessibilité des fonds d’archives du poète-président Senghor

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Vers une plus grande accessibilité des fonds d’archives du poète-président Senghor

    Dakar, 2 mai (APS) – Un groupe de recherche travaille à rendre accessibles par le biais d’une cartographie les fonds d’archives « très riches » du poète-président Léopold Sédar Senghor (1906-2001), lesquels ont été répertoriés un peu partout dans le monde, en particulier en France et au Sénégal, a-t-on appris d’une chercheure au Centre national de recherche scientifique (CNRS) français.

     »Pour cela, un dialogue fécond est établi au Sénégal avec le musée Senghor et la fondation du même nom, les archives du Parti socialiste (PS) ainsi que d’autres lieux de conservation des manuscrits et des archives sur le premier président du Sénégal indépendant (1960-1981) », a expliqué Claire Riffard, mardi, à Dakar, lors d’une journée d’études axée sur le thème : « Relire Senghor à l’aune des archives ».

     »Outre les deux grands pays qui portent la majorité des archives littéraires du  poète-président Senghor,  à savoir la France et le Sénégal, le groupe de recherche a aussi pisté des documents en Allemagne, aux Etats-Unis, notamment dans les universités américaines et dans les archives départementales de la Martinique », a ajouté la chercheure française au cours de cette journée d’étude tenue à la faculté des Sciences et Techniques de l’éducation et de la formation (FASTEF) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    Elle a expliqué que l’un des points sensibles de ce travail de cartographie des fonds d’archives, à savoir où les situer et les rendre disponibles pour le public, est l’accès à ces archives par accord pour la diffusion publique. La numérisation des archives sur Senghor serait une solution, de même qu’une mise en ligne sous réserve d’un accord des ayants droit, a indiqué la chercheure.

    La numérisation « permet un accès à tout point du globe et nous l’espérons », sous la forme d’un « accès tout à fait gratuit et indispensable pour renouveler les études senghoriennes à la lumière des archives, l’objet de cette rencontre d’aujourd’hui », a-t-elle ajouté.

    Elle a indiqué qu’à l’occasion de cette journée, le point sur les archives du poète-président a permis de cartographier l’existence de 28 fonds d’archives provenant de six pays. « Les fonds d’archives sur Senghor se révèlent très riches aussi bien en France, notamment aux archives de Verson en Normandie, à la bibliothèque nationale de France, aux archives de Nantes et d’Aix-en-Provence et dans d’autres institutions », a souligné Mme Riffard.

    La chercheure du Centre national de recherche scientifique (CNRS) français a en outre soutenu que le contenu des archives permet d’entrer dans la poétique senghorienne.  « Il y a, dit-elle, des découvertes à faire au sein des brouillons des poèmes de Lépold Sédar Senghor notamment dans celui dédié à la championne du 1500 mètres dame en 1974, +Le chant pour Yacine Mbaye+ où le mot wolof +Khéréer+ (qui renvoie à la couleur noire de la peau) a disparu dans la version éditée ».

    « Il y a également des surprises quand on entre dans la complexité de l’écriture de Senghor. On connait Senghor traducteur des langues africaines vers le français, mais les archives montrent un poète traducteur de l’anglais au français, ce qui était, disait-il, une récréation poétique qui, l’on sait, a influencé et enrichi son écriture », a encore soutenu Mme Riffard.

    Le professeur Mamadou Ba, coordonnateur de ce groupe de recherche, a souligné que le projet le plus important lié à ce travail est de faire « une édition de référence de tous les poèmes de Senghor ».

    Ce groupe de recherche sur Senghor, composé d’historiens, de philosophes, de politistes, d’archivistes, de linguistes, de littéraires, entre autres spécialités, a été créé en octobre 2022. Il compte organiser tous les mois des séminaires et colloques avec des chercheurs venant de France, de la Suisse, du Canada, du Sénégal et des Etats-Unis « pour parler de sujets divers avec comme point central Senghor » et à la lumière des archives.

    FKS/AB/BK

     

  • SENEGAL-RELIGION-ARCHIVES / Touba : un musée pour accueillir le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-RELIGION-ARCHIVES / Touba : un musée pour accueillir le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Touba, 2 mai (APS) – L’association ‘’Hizbut-Tarqqiyah’’ a entamé l’érection à Touba d’un musée dans l’enceinte de la bibliothèque dédiée aux poèmes du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, a appris l’APS des promoteurs du projet.

    La bibliothèque dédiée aux poèmes du fondateur du mouridisme, dénommée ‘’Keru Qaçaids, est en construction au sein du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (centre).  Le Hizbut-Tarqqiyah est le maître-d ’œuvre de cette bibliothèque qui sera bâtie sur une assiette foncière de 2 mille mètres carrés.

    C’est le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, qui avait demandé à Serigne Youssou Diop, responsable moral de Hizbut-Tarqqiyah, de lui aménager un musée au sein de la bibliothèque dédiée aux qaçaids (poèmes écrits par Cheikh Ahmadou Bamba).

    Le futur musée va accueillir le patrimoine historique du fondateur du mouridisme, notamment les récentes photographies authentiques acquises par un collectif regroupant des disciples mourides et restituées au patriarche de Darou Minane.

    Le responsable moral de l’association Hizbut-Tarqqiyah, Serigne Youssou Diop, en collaboration avec son équipe, avait promis récemment de prendre toutes les dispositions nécessaires à la satisfaction de cette recommandation du khalife général des mourides pour l’érection d’un musée au sein de ladite bibliothèque.

    CGD/ASG

  • SÉNÉGAL-CULTURE-APPUI / Bambey : le festival CILA BOKK reçoit 10 millions FCFA du ministre de la Culture

    SÉNÉGAL-CULTURE-APPUI / Bambey : le festival CILA BOKK reçoit 10 millions FCFA du ministre de la Culture

    Bambey, 30 AVR – (APS)- Le ministre de la culture et du patrimoine historique, Aliou Sow a annoncé, dimanche, la mise à disposition d’une enveloppe de dix millions de francs CFA au profit des initiateurs du festival CILA BOKK de Bambey (Diourbel, centre), a constaté l’APS.

    « Le chef de l’état nous a demandés à soutenir toutes les initiatives qui visent à faire éclore notre patrimoine culturel (…) c’est pourquoi nous allons mettre à votre disposition, une allocation de dix millions de francs CFA pour vous accompagner », a notamment dit M. Sow.

    Il s’exprimait à l’occasion de la première edition du festival de musique CILA BOKK de Bambey.

     »L’objectif de ce festival est de participer au développement de Bambey à travers son patrimoine culturel », a fait savoir son promoteur, Khaly Thioune, un natif de Bambey, résidant en Espagne.

    Il s’agira également,  »à travers les prestations, de sensibiliser les jeunes sur le potentiel culturel inépuisable dont dispose le pays et le continent, pour leur permettre de gagner décemment leur vie. »

    M. Thioune a en outre annoncé que la deuxième édition de ce festival sera organisée au mois de novembre prochain en Espagne.

    MS/MK/MTN

  • SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Cinéma : « Rebeuss, chambre 11 » de Mame Woury Thioubou primé au Canada

    SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Cinéma : « Rebeuss, chambre 11 » de Mame Woury Thioubou primé au Canada

    Dakar, 1er mai (APS) – La réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a remporté, dimanche au festival international de cinéma ‘’Vues d’Afrique’’ de Montréal (Canada) le prix du court et moyen métrage en documentaire pour son film ‘’Rebeuss, chambre 11’’, a appris l’APS de la lauréate.

    Ce festival qui en est à sa 39e édition s’est tenu du 20 au 30 avril dans la ville canadienne de Montréal. Le film de la cinéaste sénégalaise a reçu la ‘’Mention spéciale’’ dans la catégorie ‘’Prix droit de la personne’’.

    Il s’agit de la première récompense pour ce documentaire de 49 minutes réalisé en 2022. Le film part d’un fait divers réel survenu le 27 août 2019 avec la mort à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, situé au centre-ville de Dakar, de deux jeunes détenus Cheikh Ndiaye et Babacar Mané.

    ‘’Cette première distinction est très importante et très satisfaisante parce qu’elle est la récompense de beaucoup d’efforts consentis à la réalisation de ce film. La thématique qui y est abordée me tient à cœur. Je suis ravie de voir qu’il a de l’écho et qu’il a interpelé les gens’’, s’est réjouie la documentariste Mame Woury Thioubou dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    A travers ce film Mame Woury Thioubou dénonce un ‘’drame humain’’ en posant le débat sur les ‘’conditions de détention dans les prisons sénégalaises’’.

    ‘’J’espère que ce film va servir à quelque chose et qu’il puisse permettre de poser un débat sur le sort réservé aux prisonniers’’, a-t-elle espéré au bout du fil.

    ‘’Etre en prison ne signifie pas qu’on a plus de droits quelle que soit la gravité du délit ou du crime (…) notre humanité doit être sensible à ces prisonniers. Comment on en est arrivé à ce que deux jeunes attrapés dans la rue puissent mourir en prison dans une chambre où l’électricité a été défaillante ?’’, s’est interrogée la lauréate.

    ‘’Il y a eu un incident. Et les deux jeunes ont été électrocutés parce qu’ils dormaient sur un lit de fer’’, s’est indignée la réalisatrice.

    Mame Woury Thioubou, par ailleurs journaliste culturelle est restée marquée par l’histoire de ces deux jeunes.

    ‘’J’en étais émue lorsque j’ai vu cette nouvelle. Cela m’a empêchée de dormir et m’a donné envie de connaitre mieux les deux jeunes, ainsi que leur famille’’, a-t-elle raconté.

    Mame Woury Thioubou garde espoir que ce film primé par un festival international va servir à ‘’poser le débat’’ sur les conditions de détention dans les prisons sénégalaises. ‘’Ce sont des images à enlever dans nos prisons’’, s’est emportée la journaliste.

    Outre la cinéaste sénégalaise, la 39e édition du festival de cinéma ‘’Vues d’Afrique’’ de Montréal, a décerné le prix du meilleur film long métrage en fiction au réalisateur marocain Driss Mrini pour ‘’Le mont Moussa’’.

    Elle a aussi rendu hommage au cinéaste malien Souleymane Cissé en lui décernant un prix spécial pour honorer sa riche œuvre cinématographique.

    L’actrice sénégalaise Hamila Gadji a pris part à cette édition 2023 du festival ‘’vues d’Afrique’’ de Montréal.

    FKS/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / L’ambassadeur de France aux Tirailleurs sénégalais : « Notre dette à votre égard est immense »

    SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / L’ambassadeur de France aux Tirailleurs sénégalais : « Notre dette à votre égard est immense »

    Dakar, 30 avr (APS) – L’ambassadeur de France au Sénégal, Phillippe Lalliot, a reconnu, samedi, l’ »immense dette » que son pays doit aux Tirailleurs sénégalais dont neuf viennent de rentrer définitivement au bercail, après une longue lutte pour la reconnaissance de leurs sacrifices.

    Il s’exprimait lors d’une réception organisée samedi soir dans les jardins de sa résidence, en l’honneur des neuf anciens combattants en question, âgés entre 96 et 85 ans et issus de la dernière génération du régiment de Tirailleurs dissout en 1960.

    Il s’agit de Yoro Diaw, Oumar Diémé, Maciré Sy, Mor Diop, Gorgui Mbodji, Younboussa Sonko, Daouda Faye Badji, Ousmane Sagna et Ndongo Dieng. Le diplomate les a présentés de “héros que le Sénégal et la France ont en partage ».

    Ces Tirailleurs étaient contraints de vivre en France au moins six mois dans l’année depuis plus de trente ans pour pouvoir bénéficier, dans son intégralité, de leur pension de retraite de 950 euros, soit quelque 600.000 francs CFA, ces anciens de l’armée française sont rentrés au bercail vendredi, après avoir obtenu en janvier dernier une dérogation leur permettant de percevoir leur dû au Sénégal.

    3Vous portez en vous et vous représentez à nos yeux tous ces soldats d’Afrique qui se sont illustrés (…) durant les deux guerres mondiales (…), notamment en Indochine et en Algérie. Notre dette à leur égard, à votre égard est immense à la mesure des sacrifices consentis, a déclaré Philippe Lalliot.

    « Nous mesurons ce que nous vous devons, je veux vous assurer que nous nous tiendrons à vos côtés comme vous l’avez été aux côtés des nôtres », a-t-il ajouté, avant de saluer la mémoire de « tous ces soldats », de leurs aînés disparus et de leurs compagnons d’armes.

    « Vous êtes une part de l’histoire et de la mémoire que la France et le Sénégal ont en partage. Nous leur devons, nous vous devons la relation entre nos deux pays telle qu’elle est aujourd’hui, solide et apaisé, nous n’oublierons pas », a assuré l’ambassadeur de France au Sénégal.

    Selon le diplomate français, ces Tirailleurs « sont les dépositaires des liens complexes, entremêlant au cours des siècles, la lumière et les ombres entre le Sénégal et la France ».

    « Nous leur devons, nous vous devons la France telle qu’elle est aujourd’hui, libre et souveraine », a insisté Phillippe Lalliot en s’adressant à ces anciens combattants. Il leur a transmis « le message de reconnaissance » du président Emmanuel Macron qui les avait déjà reçus à l’Élysée, le 14 avril dernier.

    « Comme vos pères, vos grands-pères, vous vous êtes battus pour la France devenue votre patrie, bon retour au Sénégal à vous héros, la nation vous dit sa reconnaissance », a dit le président français dont le message a été lu par l’ambassadeur de France.

    Une reconnaissance institutionnelle, mais aussi artistique

    Selon le diplomate français, ce « cycle de reconnaissance » à l’égard de ces Tirailleurs a débuté par l’acquisition de la nationalité française en 2017 et le baptême d’une grande place de Paris du nom des tirailleurs. Il a aussi cité la cérémonie de commémoration du souvenir de l’engagement des Tirailleurs organisée pour la première fois le 11 novembre dernier.

    « Cette reconnaissance a été aussi celle des arts et de la culture », selon le diplomate, évoquant « les nombreuses œuvres artistiques qui se sont appropriées cette histoire, du cinéma à la peinture en passant par la photographie ».

    L’histoire des Tirailleurs est racontée au cinéma avec les films « Camp de Thiaroye » (1988) du cinéaste Sembène Ousmane et « Tirailleurs » (2022) de Mathieu Vadepied.

    La littérature n’est pas en reste avec « Hosties noires » (1948), un recueil de poèmes de Léopold Sédar Senghor, le roman « Frères d’arme » (2018) de David Diop et à travers la photographie grâce à Omar Victor Diop.

    Pour l’ambassadeur de France au Sénégal, ces œuvres « sont certainement les meilleurs vecteurs d’une nécessaire transmission entre les générations. […] ». Les jeunesses sénégalaises et françaises « se nourrissent de vos exemples et perpétuent votre souvenirs », a-t-il souligné en parant des Tirailleurs.

    Il a de même salué l’engagement de l’association pour la mémoire et l’histoire des Tirailleurs sénégalais, présidée par Aïssata Seck, ajoutant que sans « la détermination et la force de conviction [de cette dernière], ces retours au pays n’auraient pas pu se faire à Dakar et dans tout le Sénégal ».

    Aïssata Seck a pris la parole pour revenir sur le processus ayant abouti au retour des neuf Tirailleurs dont deux étaient déjà à Dakar et ont participé à la réception organisée à la résidence de l’ambassadeur de France.

    Yoro Diaw s’est exprimé à son tour au nom des anciens combattants, rappelé leur engagement pour le Sénégal.

    « Nous remercions les autorités sénégalaises et notre pays d’origine. On a toujours été à la garde de ce nom qu’est le Sénégal et toutes les actions de combat réalisés, c’est au nom de notre pays, nous n’avons jamais fui le combat », a-t-il dit, ajoutant également que « la France a beaucoup fait pour l’Afrique ».

    Ces neuf Tirailleurs sénégalais avaient été accueillis vendredi à l’aéroport de Diass avant d’être reçus au palais de la République par le chef de l’Etat Macky Sall. Il les a tous été élevés au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion.

    Colonel de la gendarmerie, Gorgui Dieng, qui a plafonné les distinctions nationales, a été lui élevé dans la dignité de grand-croix de l’Ordre national du Lion.

     

    FKS/BK

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal « a fait un bond en avant » dans le sous-secteur de la danse (directrice des Arts)

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal « a fait un bond en avant » dans le sous-secteur de la danse (directrice des Arts)

    Guédiawaye, 30 avr (APS) – Le Sénégal a fait « un bond en avant » dans le domaine de la danse, en professionnalisant ce sous-secteur pourvoyeur d’emplois et en l’accompagnant, a déclaré la directrice des Arts, Ndèye Khoudia Diagne.

    « Le Sénégal est fortement ancré dans la danse. (…) Ça fait partie de notre culture. Aujourd’hui, le Sénégal est en train de faire un bond en avant en professionnalisant ce sous-secteur », a-t-elle dit samedi soir à Guédiawaye (banlieue de Dakar), lors de la cérémonie officielle de la Journée internationale de la danse.

    La manifestation s’est tenue au terrain de basket de la mairie de la commune de Ndiarème Limamou Laye, en présence de plusieurs élus territoriaux, d’officiels, et acteurs du secteur. La Journée internationale de la danse est célébrée sur l’ensemble du territoire national.

    « Cette année, cette célébration est tombée sur Guédiawaye, mais depuis quelques années, nous avons eu l’idée de décentraliser cette journée parce que nous nous sommes rendu compte que le vrai creuset culturel se trouve dans les territoires et la banlieue a une culture riche », a-t-elle expliqué, pour justifier le choix porté sur Guédiawaye pour abriter cette cérémonie officielle.

    « Nous sommes en train de travailler à aider les danseurs à mieux se professionnaliser. Nous travaillons à codifier nos danses et allons accompagner ces acteurs », a ajouté la directrice des Arts.

    SG/BK

     

  • MONDE-SENEGAL-CULTURE / Journée internationale de la danse : la cérémonie officielle démarre à partir de 19 heures

    MONDE-SENEGAL-CULTURE / Journée internationale de la danse : la cérémonie officielle démarre à partir de 19 heures

    Guédiawaye, 29 avr (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, préside la cérémonie officielle de la Journée internationale de la danse, prévue pour démarrer à partir de 19 heures, à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    La manifestation se déroulera au terrain de basket de la mairie de la commune d’arrondissement de Ndiarème Limamou Laye, précise le communiqué.

    Il signale que la Journée internationale de la danse sera célébrée sur l’ensemble du territoire national.

    SG/BK

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le théâtre Daniel Sorano en Côte d’Ivoire pour le « carnaval de Mahindi »

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le théâtre Daniel Sorano en Côte d’Ivoire pour le « carnaval de Mahindi »

    Dakar, 29 avril (APS) – Le Théâtre national Daniel Sorano participe à la première édition du « carnaval de Mahindi », une manifestation lancée vendredi à Agboville, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire où elle se poursuivra jusqu’à mardi prochain, a-t-on appris du directeur général de la compagnie sénégalaise, Ousmane Baro Dione.

    La participation sénégalaise à ce carnaval marque le début de la tournée internationale de la compagnie Daniel Sorano, dans le cadre de son nouveau concept intitulé « Sorano et sa diaspora ». Cette tournée se poursuivra ensuite au Congo Brazzaville, selon M. Dione.

    Selon lui, le ballet « La Linguère » a livré « une belle prestation » à l’occasion de ce carnaval, de même que le « ballet Pulaar » dont les membres étaient vêtus à l’occasion de « costumes et accessoires authentiques ».

    Il y a eu aussi la prestation du « ballet balante » qui a conquis le public ivoirien venu nombreux pour découvrir d’autres sonorités et cultures africaines.

    Selon Ousmane Baro Dione, ce carnaval, « démarré en grande pompe », a enregistré la participation de plusieurs pays africains parmi lesquels le Nigeria, la Ghana, le Bénin, le Togo et le Sénégal.

    Une troupe martiniquaise participe également à ce carnaval organisé sous l’impulsion du président du Conseil de la région d’Agnéby-Tiassa, dans le sud de la Côte d’Ivoire.

     

    Après cette étape ivoirienne, la troupe dramatique du Théâtre Daniel Sorano va  participer à un festival de cirque prévu au Congo Brazzaville, du 28 au 06 mai.

    Le Théâtre national Daniel Sorano vise une plus grande ouverture sur l’international, avec son concept  »Sorano et sa diaspora, qui vient en complément de « Sorano chez-vous », lequel permet à la compagnie nationale sénégalaise d’aller à la conquête des régions de l’intérieur du pays.

    FKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CULTURE / Des directeurs de musées africains et européens se mettent en réseau pour ‘’repenser la muséologie’’

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CULTURE / Des directeurs de musées africains et européens se mettent en réseau pour ‘’repenser la muséologie’’

    Dakar, 28 avr (APS) – Soixante directeurs de musées venant de 28 pays d’Afrique et de dix pays d’Europe ont mis sur pied à Dakar un réseau ‘’de discussions et d’échanges mutuels’’ dans le but de ‘’forger un futur commun afin de repenser la muséologie et renforcer les partenariats mutuels’’, a appris l’APS des initiateurs, vendredi.

    Cette décision a été prise après une rencontre de trois jours, tenue au Musée des civilisations noires de Dakar, du 25 au 27 avril dernier. A l’issue de cette rencontre, une ‘’déclaration de Dakar’’ a été adoptée. Dans ce texte, les initiateurs s’engagent à ‘’construire ensemble un futur commun dans une perspective de dialogue des cultures dont Léopold Sédar Senghor [homme de culture, premier président de la République du Sénégal] fut un des plus grands chantres ».

    ‘’L’idée de base est qu’il fallait réformer le rapport muséologique entre l’Afrique et l’Europe, mais plus globalement, il s’agit de repenser la muséologie mondiale’’, a expliqué le directeur du Musée des civilisations noires, Professeur Hamady Bocoum, lors d’une conférence de presse co-animée avec l’ancien directeur général du musée royal de l’Afrique centrale en Belgique, Gryseels Guido.

    ‘’Nous sommes tous arrivés dans cette seconde globalisation et (…) nous devons repenser les narratives dans nos musées, dans nos institutions, et surtout, essayer de projeter un monde meilleur, moins conflictuel et plus consensuel et cela se passe d’abord dans l’esprit des hommes où les musées doivent jouer un rôle extrêmement important’’, a-t-il déclaré.

    Hamady Bocoum souligne que trois grandes thématiques ont été discutées lors de la rencontre de Dakar. ‘’Nous avons insisté sur les expositions avec une dimension itinérante, démontré les continuités culturelles et renforcé les capacités des personnels de part et d’autre’’, a-t-il dit.

    Dans les priorités de ce réseau figurent aussi l’accès à l’art contemporain, l’importance d’une politique d’acquisition de l’art contemporain. Il y a aussi la manière d’associer les écoles dans les musées, et surtout, de passer des narratives traditionnelles au langage du public jeune pour attirer ces derniers. Le Professeur Hamady Bocoum estime qu’il est faux de dire que 90% du patrimoine africain se trouvent en Europe.

    ‘’L’Europe a beaucoup à apprendre des musées en Afrique, de l’Afrique elle-même, notamment sur les collections importantes, une meilleure connaissance de ses collections décolonisées…’’, a estimé pour sa part l’ancien directeur général du musée royal de l’Afrique centrale en Belgique Gryseels Guido, convaincu avec tous les participants à la rencontre que les musées ont un rôle majeur à jouer pour la promotion de la paix et de la compréhension mutuelle.

    Selon lui, après cette rencontre de Dakar, des bailleurs comme la Commission de l’Union européenne, l’UNESCO et les communautés sous régionales en Afriques seront saisis pour l’octroi de fonds afin de dérouler le programme de partenariat multilatéral entre les musées d’Afrique et d’Europe, établi à Dakar.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente  son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    Ziguinchor, 28 avr (APS) – Le journaliste et écrivain sénégalais El Hadj Souleymane Gassama dit Elgas  a présenté vendredi à Ziguinchor son nouveau livre intitulé « Les bons ressentiments – Essai sur le malaise post-colonial », une publication dont il espère qu’il va contribuer à  »une relation saine » avec l’ancien colonisateur français.

     

    « L’objectif finale du livre, c’est qu’on arrête de s’enfermer uniquement sur la vision coloniale mais qu’on saisisse l’avenir et que cet avenir soit porteur pour nous », a déclaré l’auteur, docteur en sociologie, lors d’une rencontre d’échanges avec des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ( (UASZ).

    « Je suis à l’UASZ pour proposer aux étudiants notamment ceux de la faculté des Lettres et des Sciences humaines ce que nous avons écrit. Nous avons permis à ce public de découvrir le livre, de se l’approprier’’, a expliqué Elgas au terme de cette rencontre organisée le CREILHAC (Centre de recherches interdisciplinaires sur les langues, la littérature, l’histoire, les arts et la culture), en collaboration avec la bibliothèque centrale de l’université de Ziguinchor.

     

    Il a dti que ce livre revient sur « la blessure coloniale, c’est-à-dire cette relation très particulière qu’on peut entretenir avec la France en recourant à des pensées qui ont existé avant dans les livres de Cheikh Anta Diop, de Léopold Senghor ».

     

    « C’est tout ce que j’exploite dans ce livre pour appeler à un nouveau temps de relations, pour qu’on sorte de ce que j’appelle +les bons ressentiments+, pour qu’on tisse enfin une relation saine, mais surtout qu’on puisse [agir] sur la ressource locale pour qu’elle produise les ressources du développement », a-t-il ajouté.

    MNF/BK