Catégorie : Culture

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Festival Dakar séries : sept films sénégalais en lice dans la compétition officielle

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Festival Dakar séries : sept films sénégalais en lice dans la compétition officielle

    Dakar, 28 avr (APS) – Sept séries, dont quatre longs métrages sénégalais, ont été sélectionnés dans la compétition officielle de la première édition du Festival panafricain des séries dénommé ‘’Dakar séries’’, qui s’ouvre mardi prochain, et ce, jusqu’au 6 mai prochain dans la capitale sénégalaise, a annoncé la directrice générale de la manifestation, Séraphine Angoula, en conférence de presse.

    Vingt-quatre séries seront en compétition officielle et trois en hors compétition lors de cette première édition, a-t-elle précisé lors de cette rencontre avec la presse organisée mercredi à Dakar.

    ‘’On a sept séries sénégalaises voire huit, parce qu’il y a une série produite et tournée au Sénégal. Le Sénégal est bien représenté dans la compétition avec Terranga, Salma, Emprises, Déchéances, Wara saison 2, Vautours et Black Santiago club, une coproduction Sénégal/Bénin’’, indique-t-elle.

    D’autres séries seront diffusées en exclusivité à Dakar séries, signale la directrice générale du festival. Elles sont au nombre de cinq dont ‘’Wara saison 2’’ prévue à l’ouverture, mardi, au Cinéma Pathé Dakar.

    La compétition comportera, entre autres, des films du Cameroun, du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie, du Nigéria, du Maroc, du Burkina Faso, de la Centrafrique, de l’Afrique du Sud.

    Séraphine Angoula souligne que le jury de cette première édition de Dakar séries sera présidé par le producteur et réalisateur sénégalais Omar Sall. Il aura à ses côtés, l’actrice, chanteuse et danseuse Nathalie Vairac (France), le professeur de littérature et des civilisations africaines Ibrahima Wane (Sénégal), l’actrice et productrice Aminata Diallo-Glez alias ‘’Kadi Jolie’’ (Burkina Faso) ainsi que le producteur de cinéma et audiovisuel Neigeme Glasgow-Maeda (Luxembourg).

     

     

     

    La directrice générale signale qu’elle a travaillé sur le projet pendant deux ans et se dit ravie qu’il puisse éclore à Dakar. ‘’Le festival a pour vocation de valoriser la création africaine dans sa diversité, on est focalisé sur la série (…). C’est important de l’installer à Dakar parce que c’est la ville de toutes les émergences de séries’’, explique-t-elle.

    Outre les projections, Dakar séries compte valoriser les métiers des techniciens avec les prix du meilleur décor et montage, un atelier sur l’actorat, des masterclass avec Aïssa Maïga, la marraine du festival, l’actrice burkinabè Mouna Ndiaye, la réalisatrice sénégalaise Fatou Kandé Senghor, entre autres.

    FKS/ASG

     

  • SENEGAL-LIVRE-LANGUES / Un quart des livres édités en langues nationales en 2021 (directeur du livre)

    SENEGAL-LIVRE-LANGUES / Un quart des livres édités en langues nationales en 2021 (directeur du livre)

    Thiès, 27 avr (APS) – Seul un quart des 365 titres accompagnés par la direction du livre ont été édités en langues nationales, en 2021, a indiqué jeudi à Thiès, le directeur du livre, Ibrahima Lô.

    ‘’Les statistiques d’il y a deux ans avaient montré que sur les 365 titres que la Direction du livre avait accompagnés, à peu près le quart a été édité en langues nationales, que ce soit en wolof, en pulaar, ou en sereer’’, a dit M. Lô.

    Il était interpellé sur la question par des journalistes en marge de la cérémonie officielle de lancement de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, qui s’était tenue à l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès. L’édition 2023 de la célébration du livre le 23 avril de chaque année, instituée par l’UNESCO, a porté sur le thème des langues autochtones.

    ‘’Quand on l’évalue sur l’échelle de la production éditoriale nationale, on peut dire que ce n’est pas suffisant’’, a-t-il commenté, estimant qu’il y a des efforts à faire aussi bien de la part des autorités que de celle des auteurs en langues nationales.

    Pour lui, ces statistiques sont le fruit de ‘’responsabilités partagées’’. La plupart des auteurs en langues nationales ‘’ignorent le dispositif’’ proposé par le fonds d’aide à l’édition, qui est de 750 millions de FCFA par an.

    Des ‘’efforts de sensibilisation et de communication’’ pourraient aider à améliorer ces statistiques, estime-t-il, relevant l’importance que les pouvoirs publics accordent à l’édition en langues locales, en soutenant les associations qui s’activent dans ce domaine.

    ‘’Il est indispensable d’accorder l’intérêt qui leur revient de droit aux langues nationales’’, qui sont ‘’une partie de nous-mêmes, de notre patrimoine et de notre identité’’, a dit Ibrahima Lô.

    Pour lui, aucun développement n’est envisageable ‘’en ignorant deux tiers de locuteurs qui ne travaillent pas en langue française’’, la langue officielle. ‘’Les pays qui émergent aujourd’hui, enseignent, forment et éduquent dans leur langue’’, a-t-il dit.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Kaffrine : des acteurs culturels formés sur la gestion collective et les droits voisins

    SENEGAL-CULTURE / Kaffrine : des acteurs culturels formés sur la gestion collective et les droits voisins

    Kaffrine, 27 avril (APS) – Le centre culturel régional de Kaffrine a abrité mercredi et jeudi une session de formation des acteurs de la culture sur la gestion collective et la protection des œuvres culturelles, a constaté l’APS.

    Les huit membres de la commission régionale ad hoc ont bénéficié de cette formation à l’initiative de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav).

    « Cette formation est partie d’un constat que beaucoup de nos membres ignorent le rôle et l’importance de la Sodav. On s’est dit donc que c’est tout à fait normal qu’on renforce la capacité des acteurs culturels, afin de leur permettre d’avoir une claire conscience des notions de gestion collective et des droits voisins », a expliqué le directeur régional de la Sodav, Mamadou Ndiaye, à la fin de la session.

     » Nous sommes contents de bénéficier de cette formation qui nous a permis de mieux comprendre les droits d’auteur et les droits voisins, mais aussi comment protéger les œuvres culturelles », s’est réjoui Diamly Pène.

    S’exprimant au nom de ses collègues bénéficiaires, le président de la commission régionale de la Sodav de Kaffrine s’est engagé à partager les bonnes pratiques acquises auprès des autres acteurs culturels de la région.

    CTS/SMD/ASG

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Thiès : Alioune Sow annonce un appui de 10 millions FCFA pour la bibliothèque de l’INEFJA

    SENEGAL-EDUCATION / Thiès : Alioune Sow annonce un appui de 10 millions FCFA pour la bibliothèque de l’INEFJA

    Thiès, 27 avr (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Alioune Sow a annoncé jeudi une contribution de 10 millions de francs CFA de son département pour renforcer la bibliothèque de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès.

    Venu présider le lancement officiel de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, il a dit voir dans l’‘’adhésion’’ du directeur de l’INEFJA au projet de célébration du livre, une preuve du ‘’respect’’ qu’il voue aux ‘’prouesses de la bibliothèque’’. ‘’C’est pourquoi une contribution globale de 10 millions de FCFA sera mise à sa disposition avec l’espoir de participer ainsi au renforcement de la bibliothèque’’, a-t-il fait valoir.

     Il a annoncé l’octroi prochain de cette enveloppe, en vue de ‘’renforcer les collections documentaires d’une bibliothèque digne de ce nom’’, qui offrira aux pensionnaires de l’INEFJA un ‘’meilleur accès à la culture’’.

    Cet argent devrait permettre d’équiper davantage la bibliothèque de l’établissement, qui est en train de s’enrichir, grâce à la transcription en braille et en audio d’ouvrages d’écrivains sénégalais, avec l’autorisation de leurs auteurs respectifs.

    Sur 82 ouvrages ciblés pour être transcrits et rendus accessibles aux jeunes aveugles, l’INEFJA n’a eu l’autorisation que pour une dizaine d’entre eux. D’où le plaidoyer, une fois de plus, de son directeur Sacoura Guèye pour l’entrée en vigueur au Sénégal du traité de Marrakech, donnant la possibilité aux aveugles et déficients visuels sénégalais d’accéder à tous les ouvrages sans s’exposer à des poursuites, pour violation du droit d’auteur.

    ‘’Si la culture est un anti-destin qui libère l’esprit de toutes les formes de pesanteurs et aide à maintenir l’espoir, la lecture reste pour sa part, cet intrant qui symbolise le mieux l’idéal du partage’’, a dit Alioune Sow. Cela passe par les peuples et les univers qu’on y découvre, ainsi que les émotions, les sentiments de même que les cultures qui s’y expriment à travers le temps et l’espace, a-t-il fait valoir.

     Il a insisté sur sa ‘’détermination à hisser la culture aux standards internationaux, de manière à en faire une composante essentielle’’ de la diplomatie sénégalaise, estimant que cette ambition est ‘’parfaitement à (la) portée’’ du ministère de la Culture.

    Comme autres actes forts, le ministre a octroyé deux millions de FCFA au foyer socio-éducatif de l’INEFJA pour l’aider à expérimenter l’autonomie de gestion. Le mouvement associatif scolaire est un ‘’creuset de formation de futurs leaders’’, a-t-il relevé, se présentant comme un de ses produits.

    Il a aussi décidé d’allouer des bourses mensuelles de 25.000 francs CFA aux cinq meilleurs élèves parmi les garçons et parmi les filles de l’Institut, pour l’année 2023. Ces allocations auront un effet rétroactif.

    Aliou Sow a aussi remis symboliquement au directeur dudit centre un don composé d’un lot de livres pour la bibliothèque, de rames de papier, de casques avec micros, d’un ordinateur, de clefs USB, etc.

    Il a saisi l’occasion pour honorer le professeur de lettres Moussa Boury Diouf, coordonnateur du projet de bibliothèque sonore de l’école, pour sa contribution à l’accès des malvoyants aux livres.

    Le ministre de la Culture a aussi cité en exemple Mamadou Samb, pour avoir été le premier écrivain à accepter d’autoriser à l’INEFJA la transcription sans droits de son ouvrage ‘’Le regard de l’aveugle’’. L’écrivaine Aïssatou Kassé lui a emboîté le pas.

     Le Sénégal a marqué la célébration avec un petit décalage, de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, organisée le 23 avril de chaque année par l’UNESCO, par diverses activités à travers le pays, selon le directeur du livre, Ibrahima Lô. L’édition 2023 est dédiée au thème des langues autochtones.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Un auteur évoque la mendicité et les conditions de vie des talibés à Matam

    SENEGAL-CULTURE / Un auteur évoque la mendicité et les conditions de vie des talibés à Matam

    Matam, 27 avr (APS) – Le spécialiste en santé publique, le docteur Mama Moussa Diaw, aborde dans son livre intitulé « Le châtiment », la mendicité et la violence faites aux enfants talibés dans les écoles coraniques (daaras). 

     »Il y a un thème majeur qui a été développé dans le livre, à savoir la mendicité. Nous essayons de comprendre quel type de mendicité devons-nous avoir? Il faut plus de professionnalisme au sein des daaras pour que les enfants ne servent plus qu’à aller chercher de la pitance avec tout un nombre de taxes mises en place par les enseignants », a-t-il expliqué.

    Intervenant à l’occasion de la célébration, mercredi de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, à Matam, l’auteur a fait savoir que les versements imposés aux élèves relèguent au second plan les enseignements que l’enfant devait recevoir.

    Selon lui, en situation de vulnérabilité, l’enfant a peur de rentrer au daara pour n’avoir pas rassemblé la somme nécessaire pour le versement.  »Sur ce point, l’enfant devient une proie à côté de nombreux prédateurs qui peuvent profiter de la situation de vulnérabilité pour abuser des enfants », laissé entendre Dr Diaw.

    Il signale que dans ce livre, il veut changer le regard que les gens ont des talibés dans le but de pousser les populations à s’interroger sur la situation de ces enfants. La situation des enfants talibés doit être améliorée en offrant de très bonnes conditions aux élèves des écoles coraniques traditionnelles, a-t-il estimé.

    D’autres sujets comme le pouvoir de la maman dans la maison, la relation entre la mère et l’enfant ou encore la responsabilité des parents dans la vie des enfants dans les daaras ont été abordés par l’auteur.

    AT/ASB

     

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / “Légitime imposture”, un outil de préservation et de transmission du savoir, selon son auteure

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / “Légitime imposture”, un outil de préservation et de transmission du savoir, selon son auteure

    Kaolack, 27 avr (APS) –  Le nouvel ouvrage littéraire « Légitime imposture », de la romancière sénégalaise, Marième Soda Ndoye Lô, est un « outil de préservation et de transmission du savoir » pour les générations futures, a-t-on appris de son auteur.

    “+Légitime imposture+, qui traite des thèmes d’actualité, est un outil de préservation et de transmission du savoir, qui nous permet véritablement de marquer notre passage sur terre pour les générations futures’’, a-t-elle notamment expliqué.

    Marième Soda Ndoye Lô s’exprimait mercredi lors de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Journée, qui se tient le 23 avril de chaque année. L’édition de cette année a été décalée au 26 avril à Kaolack (centre).

    La journée a été organisée à l’initiative de la directrice du Centre culturel régional de Kaolack, Aby Faye, en collaboration avec le CAALK et de la section kaolackoise de l’Association sénégalaise des professeurs de français (ASPF). Plusieurs élèves des différents établissements scolaires de la commune de Kaolack ont participé à la célébration de cette journée du livre et du droit d’auteur.

    L’ouvrage de Marième Soda Ndoye Lô relate l’histoire de deux jumeaux qui ont été séparés à leur naissance. Mais quand il s’est s’agit pour ‘’l’imposteur’’ de vouloir être la personne qu’il prétend être, il s’est rendu à une bibliothèque pour chercher des livres pour lire ce qu’Aly, son jumeau a lu pour le citer.

    ‘’Qui n’est pas imposteur ? On montre tous, quelque part, ce qu’on n’est pas réellement. C’est un peu le reflet de la société sénégalaise si on va plus en profondeur de ce qui est écrit. Le mot +Imposture+ est la quintessence de notre société actuelle’’, a affirmé la romancière.

    Son ouvrage parle aussi de Malang, un jeune sénégalais qui, confronté à la dure réalité de la vie, cherche sa place à Dakar, attendant un signe du destin. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre Arame, ‘’une belle et riche jeune femme’’ qui le prend pour son mari disparu.

    Entre la morale qui lui dicte d’avouer la vérité et la tentation de saisir cette opportunité exceptionnelle, son choix les conduira dans une étrange relation à trois, aux conséquences insoupçonnées.

    Mme Lô est persuadée qu’il faut qu’on fasse revenir l’espoir, la persévérance et la détermination auprès des jeunes qui peuvent permettre de réussir tous les projets. « C’est pour dire que tout est possible au Sénégal mais il faudrait qu’on fasse la promotion des bonnes valeurs et éviter de faire du n’importe quoi pour atteindre ses objectifs’’, a-t-elle fait valoir.

    Après ‘’Un homme infidèle et parfait’’, sa première œuvre littéraire, la romancière publie ‘’Légitime imposture’’ à travers lequel elle plonge ses lecteurs dans une réflexion qui les pousse à mener des recherches beaucoup plus approfondies sur les réalités de la société sénégalaise.

    ADE/ASB

  • SENEGAL-CULTURE / Matam: un officiel rappelle l’importance de la lecture dans le développement de l’enfant

    SENEGAL-CULTURE / Matam: un officiel rappelle l’importance de la lecture dans le développement de l’enfant

    Matam, 27 avr (APS) – L’adjoint du gouverneur de la région de Matam, en charge des Affaires administratives, Modou Thiam a rappelé, mercredi, l’importance de la lecture pour le développement de l’enfant, insistant sur l’impératif de replacer la lecture au cœur des curricula.

     »Nous avons profité de cette occasion pour attirer l’attention des éducateurs sur l’importance de la lecture dans le développement des enfants. Nous pensons qu’il y a vraiment un impératif de replacer la lecture au cœur des curricula de manière générale », a-t-il dit.

    Présidant la cérémonie marquant la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, au centre culturel régional, l’adjoint du gouverneur de Matam a souligné la nécessité d’user de tous les moyens possibles afin de faire aimer la lecture aux enfants.  »C’est un excellent moyen de leur permettre d’avoir un très bon niveau en français, mais aussi de s’ouvrir au monde de manière générale », a fait valoir M. Thiam

     »C’est une journée importante qui permet de mobiliser, non seulement tous les acteurs du livre, mais aussi de rappeler l’importance de la lecture », a-t-il signalé non sans saluer l’engagement de l’écrivain, Mama Moussa Diaw, un médecin qui à travers son essai +le châtiment+ évoque certains problèmes auxquels notre société est confrontés, notamment la mendicité et les violences faites aux enfants », a laissé entendre Modou Thiam.

    AT/OID/AKS

  • SENEGAL-JAPON-CULTURE / Le spectacle japonais de danse ‘’Cadre qui rit’’ présenté à Dakar

    SENEGAL-JAPON-CULTURE / Le spectacle japonais de danse ‘’Cadre qui rit’’ présenté à Dakar

    Dakar, 27 avril (APS) – Un spectacle de danse ouverte et libre alliant plusieurs styles a été présenté, mercredi, par la compagnie japonaise de danse contemporaine ‘’Baobab’’ qui séjourne pour la première fois en Afrique, a constaté l’APS.

    La troupe est venue participer au onzième Festival des rythmes et des formes du monde dénommé ‘’Dialaw festival’’ (du 26 au 30 avril) organisée à Toubab Dialaw (à 50 kilomètres de Dakar) par la directrice générale de ‘’Makeda production’’ Ndèye Mané Touré.

    ‘’J’ai rencontré l’administratrice de la compagnie, la danseuse Fukuyo Mezawa à Montréal en juin dernier et je trouvais très étrange que sa compagnie s’appelle +Baobab+ et qu’ils n’ont jamais mis les pieds en Afrique. Et je lui ai proposé de faire quelque chose ensemble’’, explique Ndèye Mané Touré.

    Dans le cadre d’une ‘’soirée amicale’’ organisée par l’ambassadeur du Japon au Sénégal Izawa, ils ont présenté le spectacle intitulé ‘’Cadre qui rit’’ à la résidence de l’ambassadeur devant un public restreint constitué entre autres du directeur du Grand Théâtre national, Ansoumana Sané, de celui du théâtre Daniel Sorano Ousmane Baro Dione et de la styliste Aïssa Dione.

    Le spectacle d’une durée d’une heure  a été conçu par le chorégraphe et danseur japonais Wataru Kitano accompagné de trois danseuses à savoir Fukuyo Mezawa, Moéko Uematsu et Saori Yoneda.

    Enchaînant différents tableaux, les danseurs ont montré leur talent dans des mouvements corporels tantôt versés vers la danse hip hop, le classique et parfois des gestes puisés d’un style cherchant ‘’l’antithèse et le contraste’’.

    Ils font danser des parties du corps par exemple le cou, les cheveux, la colonne vertébrale…, à l’évocation de ces dernières par le public et imitent aussi certains animaux tels que le chien, le cheval, le cop, etc., le tout dans une compilation musicale répondant au style de danse.

    Selon le chorégraphe Wataru Kitano, la compagnie ‘’Baobab’’ créée depuis quinze ans regroupe des danseurs hip hop et véhicule des valeurs et une philosophie à l’image de ce que représente le baobab, un lieu d’union où les villageois se rencontrent pour discuter.

    Pour l’ambassadeur Izawa le nom de la troupe renvoie à ‘’leur attachement à la culture de l’Afrique’’.

    La compagnie ‘‘Baobab’’ va se produire, samedi à Toubab Dialaw dans le cadre du festival après un spectacle donné à l’école des sables de Germaine Acogny.

    FKS /AKS

     

  • SENEGAL-CONGO-CULTURE  / Jean-Luc Aka-Evy prône une véritable ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais

    SENEGAL-CONGO-CULTURE / Jean-Luc Aka-Evy prône une véritable ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais

    Dakar, 25 avril (APS) – L’ambassadeur de la République du Congo au Sénégal, Jean-Luc Aka Evy, a préconisé, mardi, une ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais de manière à rendre ‘’denses’’ les relations culturelles entre Brazzaville et Dakar,

    ‘’Il faut qu’il y ait une véritable osmose, un contact entre les artistes sénégalais et congolais, qu’il y ait même des centres de créativité artistique communs, c’est-à-dire, on peut avoir des résidences littéraires au Sénégal et des résidences artistiques à Brazzaville, par exemple’’, a-t-il suggéré dans entretien avec la rédaction de l’APS. Ces échanges artistiques existaient par le passé entre les deux pays, a rappelé Jean-Luc Aka Evy, qui était mardi l’invité de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise (APS.

    ‘’Sur le plan artistique, il y a eu de très bonnes relations entre le Congo et le Sénégal. Nos artistes viennent régulièrement à la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar et participent beaucoup à un certain nombre d’évènements culturels au Sénégal’’, a souligné le diplomate congolais, philosophe et historien de l’art.

    Il  a plaidé pour l’organisation d’un certain nombre d’évènements qui ‘’montrent la densité et l’épaisseur des relations sur le plan culturel et artistique entre la République du Congo et le Sénégal’’.

    ‘’Souvent cela se passe à travers un colloque, un festival, ou une autre activité. Je me souviens qu’il y a eu des résidences littéraires et artistiques à Dakar, à la Maison de la culture Douta Seck où beaucoup de Congolais se retrouvaient et à Thiès pour la tapisserie, aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs’’, a-t-il indiqué.

     

     

    L’ambassadeur de la République du Congo a par ailleurs souligné les relations historiques qui lient les deux pays, rappelant ainsi l’histoire du sergent Malamine Kamara, qu’il considère comme ‘’le lien ombilical’’ entre le Sénégal et le Congo depuis la fin du 19ème siècle

    Tirailleurs sénégalais, le sergent Malamine Kamara est ‘’devenu héros éternel de la nation congolaise grâce à ces haut faits d’arme qui ont permis au Congo de préserver son intégrité territoriale dans les années 188O’’, rappelle le site de la présidence de la République sénégalaise dans un article rendant compte de la cérémonie d’hommage à laquelle le chef de l’Etat Macky Sall avait pris part le 29 avril 2018 à Brazzaville comme invité d’honneur de son homologue congolais Denis Sassou Nguesso.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-MAROC-AFRIQUE-CULTURE-DISTINCTION / Amadou Lamine Sall lauréat du ‘’Grand prix de la poésie africaine’’

    SENEGAL-MAROC-AFRIQUE-CULTURE-DISTINCTION / Amadou Lamine Sall lauréat du ‘’Grand prix de la poésie africaine’’

    Dakar, 25 avr (APS) – Le poète sénégalais Amadou Lamine Sall recevra le 5 mai à Rabat le Grand prix de la poésie africaine 2023 lors de la première édition du festival de la poésie africaine, a appris, mardi, l’APS.

    M. Sall recevra cette distinction à l’ouverture officielle de ce festival qui se tiendra jusqu’au 7 mai.

    ‘’Je suis très ému parce que le Grand prix de la poésie africaine qui m’a été décerné porte le nom cette année de Léopold Sédar Senghor. Je suis très touché encore parce que le Sénégal est présent de par le monde à travers la culture’’, a confié Amadou Lamine Sall à l’APS.

    Il a par ailleurs invité à accorder plus d’attention à la culture au moment où dit-il ‘’la politique compte plus dans le pays ».  »La culture a déménagé de notre pays’’, a t-il déploré.

    L’écrivain appelle à s’assoir et à réfléchir parce que ‘’le Sénégal reste un grand pays de culture reconnu et respecté’’.

    ‘’La culture est importante, on doit bien la gérer et la protéger. La culture, ce n’est pas le court terme, ni le moyen terme, elle est au début et au commencement de tout, elle n’est pas comme l’économie qui répond à ces classements, la culture échappe à cela’’, a souligné Amadou lamine Sall.

    Le poète invite à organiser plusieurs festivals pour protéger et faire rayonner la culture sénégalaise.  »Le Maroc vit à travers la culture qui protège la jeunesse, il faut que le Sénégal ait des milliers de festivals’’, a t-il plaidé.

    Ce premier festival de la poésie africaine dont Amadou Lamine Sall est le premier lauréat du Grand prix baptisé Léopold Sédar Senghor est organisé par la maison de la poésie au Maroc et le ministère marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

    Selon le site de la maison de la poésie visité par l’APS, le festival vise à ‘’célébrer la poésie africaine dans toute sa diversité et ses icônes, ses grands noms et ses voix qui s’expriment en différentes langues et ont diverses visions et sensibilités’’, indiquent les initiateurs.

    Le festival est organisé dans le cadre de ‘’Rabat capitale de la culture africaine’’ lancé depuis 2022.

    FKS/OID