Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE / Kaffrine accueille la première édition du Salon régional des arts visuels, ce samedi

    SENEGAL-CULTURE / Kaffrine accueille la première édition du Salon régional des arts visuels, ce samedi

    Kaffrine, 20 nov (APS) – Le centre culturel régional de Kaffrine (centre) va abriter, samedi, la première édition du Salon régional des arts visuels, a appris l’APS de son directeur, Abdourahmane Diallo.

    « Patrimoine culturel et arts visuels : le portrait royal du Beuleup Ndoucoumane » est le thème de cette manifestation culturelle.

    Ce salon régional est organisé dans le cadre de la biennale de l’art africain contemporain de Dakar (7 novembre-7 décembre), à travers une exposition dénommée « Expo Beuleup », en hommage au Beuleup du Ndoucoumane, précise le directeur du centre culturel de Kaffrine, Abdourahmane Diallo.

    En plus d’une exposition de produits d’arts visuels, plusieurs autres activités sont prévues lors de ce salon, avec la prestation de nombreux artistes.

    CTS/ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-CULTURE-PROFIL / Dak’art 2024 : Manel Ndoye, le peintre qui bouleverse les pronostics

    SENEGAL-CULTURE-PROFIL / Dak’art 2024 : Manel Ndoye, le peintre qui bouleverse les pronostics

    Dakar, 20 (APS) – Le peintre sénégalais Yelli Ndoye plus connu sous le nom de  »Manel Ndoye » demeure un artiste hors du commun ayant su bouleverser des pronostics grâce à son désir de faire mieux, laquelle obstination à l’art  lui a valu d’ailleurs le prix de la mairie de la ville de Dakar à l’ouverture de la 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), le 7 novembre dernier pour son œuvre en tapisserie dénommée  »Portée culturelle », à voir dans le pavillon Sénégal au Musée des civilisations noires.  

    Du haut de ses 38 ans, Manel Ndoye est issu d’une famille d’artistes. Petit Frère de Mouhamadou Ndoye dit Dout’s, décédé en juin 2023 et à qui le Dak’art 2024 rend hommage à la galerie nationale d’art, Manel s’est aussi lancé dès sa tendre enfance dans le monde artistique grâce à l’un de ses oncles et à son aîné.

    Comme la plupart des enfants en milieu musulman, ce natif du village Djender, situé à la commune de Kayar, dans la région de Thiès, à plus 66 Km de Dakar, a aussi passé par l’école coranique avant d’être scolarisé à l’école française. D’ailleurs c’est dans cet atmosphère scolaire et familial immédiat qu’il a piqué le virus de l’art. 

    Marié et père de deux enfants, cet artiste dans l’âme, insiste sur le fait que l’initiation à l’art chez eux, commence d’abord à la maison.

     »J’avais un grand maître à l’école élémentaire, le petit frère de mon père qui était aussi le père de Dout’s, qui dessinait des graphiques dans la classe et qui m’a influencé », s’est-il souvenu.

     »Quand j’ai commencé à fréquenter mon oncle, mon papa Mbaye, c’était une orientation, non seulement pour apprendre le français, mais en même temps le dessin. Donc il y avait une initiation d’abord au sein de la famille », martèle-t-il, en souriant.

    Manel explique comment son frère, lui a été de bon conseil en l’orientant vers les beaux-arts de Dakar, après son cursus élémentaire.

    Il note que ce dernier lui a proposé de continuer son cursus dans une école tournée vers les arts, s’il comptait aller  »plus loin ».

     »Il me disait si tu veux faire une carrière, il faut faire la formation, car c’est important. Il m’a demandé d’avoir au moins le niveau BFEM et moi, j’étais impatient. Je devais continuer pour avoir le bac, mais une fois mon diplôme de BFEM, je me suis rendu directement aux beaux-arts », précise-t-il.

    De zéro en héros

    Entre le dessin et la peinture, il n’y a qu’un seul pas. Manel Ndoye prend la décision de s’inscrire à l’Ecole nationale des arts de Dakar.

    Dissuadé par bon nombre de ses enseignants de ne pas embrasser le monde des arts, cet étudiant qui s’en sortait pas mal en sciences, a tout de même foncé, pour vivre sa passion et se faire une place  dans les beaux-arts.

    Fort en dessin, mais faible en peinture, c’est vers cette dernière que le jeune artiste s’est toutefois orienté, en parlant d’une orientation vers « la filière qui lui faisait plus de mal pour se spécialiser ».

     »A ma troisième année, je me suis rendu compte que toutes mes mauvaises notes, c’était en peinture et à certain moment il était demandé aux étudiants de se spécialiser, étant mauvais dans cette discipline, ils m’ont dit que ce n’était pas évident que je devienne peintre, mais j’ai dit que je le deviendrais », se remémore l’artiste, d’un air satisfait de son choix.

    Avec le recul, l’artiste se rappelle de ses sacrifices pour apprivoiser cette discipline. Il souligne également comment il a dû travailler durement pour se frayer un chemin dans son école, en se lançant dans l’aide de certains de ses condisciples et d’autres étudiants en difficultés.

     »Je suis sorti major de ma promotion en 2010. C’était émouvant et très significatif pour moi, car de zéro à major, cela a été signifiant. Je m’exerçais beaucoup. Je devais apprendre et découvrir. C’est comme si tu redoubles d’efforts, en même temps, pour aller loin dans ce domaine », fait-il valoir.

    Avant de sortir major, l’artiste en herbe de l’Ecole des beaux-arts, faisait partie des jeunes africains à avoir été sélectionnés pour participer à un festival international en Iran, en 2009.

     »J’étais sélectionné en tant qu’étudiant des beaux-arts, pour représenter le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest, en Iran, lors d’un festival international dans la province de Gorgan », dit-il.

    Manel se souvient du sentiment de fierté qu’il a ressenti en remportant un prix au cours de cet événement.

    ‘’ (…) cela a été fabuleux. Et vraiment avec un grand bonheur, parce que l’Afrique a été primée. Avant que je ne sois primé, je discutais parfois avec les autres artistes avec qui je partageais des techniques, et lorsque le jury m’interpellait par rapport à la compétition, je lui disais que je n’étais pas là pour créer des œuvres compétitives, mais plutôt  à partager avec des sociétés’’, tranche l’artiste.

    A l’en croire, cet événement n’était pas à ses yeux une compétition, mais plutôt un atelier de partage des techniques avec les autres. D’où son sentiment de fierté d’avoir remporté ce prix pour l’Afrique et le Sénégal en particulier.

    Manel Ndoye ne s’est pas seulement arrêté en Iran. En tant qu’artiste, il a sillonné le Sénégal et l’Europe pour faire valoir son art.

    Après ses études, cet artiste qui a toujours été encouragé par sa mère a participé dans plusieurs rencontres notamment lors du troisième Festival mondial des arts Nègres à Saint-Louis en 2010, à la Biennale de Dakar, une exposition en solo en France, etc.

    Pour lui, sa présence dans différents festivals ou expositions, lui permet de mieux vendre son art et la culture de son pays, le Sénégal.

    Avec six Dak’art à son actif, il témoigne avoir remporté son premier off en 2012, où il en était sorti avec un sentiment de satisfaction.

    Selon Manel, cette biennale, lui a non seulement permis d’échanger avec des visiteurs, mais elle a aussi été, une occasion pour les collectionneurs occidentaux de prendre ses œuvres.

    Propriétaire d’un atelier à Dakar, Manel Ndoye prend plaisir à former certains de ses amis et des jeunes gens désireux de se lancer dans l’art.

     »Parmi les gens que j’ai formé aux beaux-arts, il y a un ami qui est devenu un grand artiste et expose comme moi au pavillon Sénégal », révèle-t-il.

     réinventer le langage de la tapisserie traditionnelle

    L’œuvre ayant permis à l’artiste de remporter le prix de la ville de Dakar, est une tapisserie de cinq mètres dénommée  »Portée culturelle » qui se veut de  »réinventer le langage de la tapisserie traditionnelle sénégalaise, non plus accrochée au mur, mais suspendue, flottant au cœur de la pièce invitant le spectateur à une immersion totale », avait soutenu le jury dans sa délibération.

     »Dès l’approche, la notion de matérialité captive et questionne, redéfinissant la tradition à travers une technique de motifs pixélisés. (…). L’œuvre tisse ainsi les liens profonds avec l’usage historique des tapisseries au Sénégal, tout en rendant hommage à la tradition de la pêche », a indiqué le jury en saluant le travail de cet artistes  »au regard féminin et sensible ».

    Exposée au pavillon Sénégal au niveau du musée des civilisations noires et réalisée pendant sept mois, à l’aide des tissus wax et bazin, cette tapisserie ne demeure pas l’unique grande œuvre de Manel Ndoye, car il a déjà signé une tapisserie de huit mètres.

    Il se dit vouloir continuer sur cette lancée, pour se démarquer des autres.  »Cette tapisserie c’est comme si c’était tissée, alors que c’est de la peinture », précise-t-il.

    Pour lui, les femmes figurant dans l’œuvre entrain de danser, démontrent non seulement leur culture, mais aussi leur tradition et leurs identités vestimentaires.

    Il retient que cette œuvre en recto verso, dénonce et sensibilise à la fois, les gens sur ‘’le respect du milieu aquatique’’. D’où l’image des poissons.

     »Cette œuvre marque notre relation avec le monde animal. Le fait que j’aie également utilisé la géolocalisation, c’est non seulement pour parler des pêcheurs, mais aussi de la pêche (…) », soutient-il.

     »Je compte dans l’avenir, développer et mieux partager mon art. En même temps aussi, aider les autres artistes à être créatifs, à travers des possibilités que je leur offrirai », annonce Manel Ndoye.

    Le natif de Djender, veut réaliser leur projet en commun avec son défunt frère, sur la création d’un  »grand centre » pouvant accueillir toute expression artistique au sein de leur village situé à près de 66 km de Dakar.

     »Dout’s et moi, avions un grand projet, celui de la création d’un centre au niveau de notre village à Djender. Puisqu’il ne fait plus partie de ce monde, je vais continuer ce projet pour nous », témoigne-t-il, avec un ton subitement attristé.

    D’après lui, l’idée est de donner la possibilité aux étrangers et à des artistes désireux de résider au Sénégal, de découvrir l’intérieur du pays et l’hospitalité des gens du village.

     »Ce centre sera un moyen de rendre hommage à Dout’s et de permettre aux gens qui s’y expriment de se rendre également dans son musée, se trouvant à l’intérieur de sa maison pour découvrir ses œuvres », estime Manel Ndoye.

    AMN/FKS/MK/SMD

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Pape Samba Kane va faire paraitre un livre sur les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Pape Samba Kane va faire paraitre un livre sur les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques

    Dakar, 16 nov (APS) – Le journaliste écrivain Pape Samba Kane annonce qu’il publiera jeudi 5 décembre ‘’La folie des jeux d’argent’’, un livre d’enquête visant à dénoncer les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques qui ont pignon sur rue dans les centres urbains du Sénégal.

    ‘’Les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques, connus sous l’appellation générique de Naar-bi par ceux qui s’y adonnent dans ces kiosques bizarres qui ont essaimé dans les centres urbains, sont inénarrables, tous’’, écrit-il dans une note publiée sur le réseau social Whatsapp.

    Il indique que ce livre est une réédition de l’enquête intitulée ‘’le poker menteur des hommes politiques’’ et publié en 2006 aux ‘’éditions Sentinelle’’. Un livre de 264 pages ‘’informées, fouillées, et très documentées’’, selon lui.

    ‘’Entre fraudes fiscales, blanchiment d’argent et autres formes de banditismes en cols blancs, que nous avions traités, des problèmes humains, nous avaient interpellés plus que tout le reste. Parmi ceux-ci l’accoutumance au jeu, l’addiction, ou le jeu compulsif, quelle qu’en soit l’appellation, qui rend fous les joueurs’’, précise l’ancien membre fondateur de l’hebdomadaire satirique ‘’Le cafard libéré’’.

    Selon lui, le mal persiste avec ces jeux d’argent dont certains sont connus – ou devraient l’être – depuis presque deux décennies.

    Aujourd’hui, fait savoir l’écrivain Pape Samba Kane, ‘’à cause de ce +Naar-bi+, avec ses paris sur tout et n’importe quoi, il suffit d’ouvrir la conversation avec quelqu’un sur le sujet pour qu’il vous raconte une dérive financière causée par le jeu d’argent dans son propre entourage’’.

    Il indique que ce sont toutes ces raisons qui l’ont poussé à la réédition du livre aux ‘’éditions Moukat’’ en augmentant d’un liminaire qui est lui-même une enquête sur ces nouveaux casinos, carrément dans les poches de nos enfants, 24 heures sur 24.

    ‘’Il est peut-être temps, nous sommes nous dits, d’alerter tout le monde, y compris ceux qui ont +un pouvoir important+, en espérant trouver chez eux la même sensibilité’’, a-t-il expliqué.

    Pape Samba Kane pensent que les jeux d’argent électroniques, ‘’ces Bet mortels’’, rendent nos enfants dépendants au point, par exemple, de gâcher leurs études, ‘’certains n’hésitant pas à miser la paye de l’école’’.

    ‘’Ces jeux sur internet ou dans ces kiosques dits Naar-bi, souligne-t-il, produisent les mêmes dégâts, strictement, que les casinos et machines à sous classiques’’.

    ‘’Seulement ici, avec toutes ces applications qui en proposent sur les téléphones portables, le fléau est massivement répandu, et touche la quasi-totalité de la population’’, s’alarme-t-il.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE/ANALYSE / Pr Penda Mbow : « Il faut penser à développer une culture d’élite pour financer la culture populaire »

    SENEGAL-CULTURE/ANALYSE / Pr Penda Mbow : « Il faut penser à développer une culture d’élite pour financer la culture populaire »

    Dakar, 16 nov (APS) – L’historienne et ancienne ministre de la Culture, professeur Penda Mbow, a appelé, vendredi, à « penser à développer une culture d’élite pour financer la culture populaire’’.

    ‘’Il faudra penser à développer une culture d’élite pour financer la culture populaire. Nous devons reconstituer cette élite à partir de la culture et d’un élitisme républicain assumé’’, a-t-elle déclaré.

    L’universitaire sénégalaise intervenait lors d’un talk axé sur le thème : ‘’Leadership politique et politiques culturelles au Sénégal : de l’héritage de l’enfant de Diogoye [Basile Diogoye, père de Léopold Sedar Senghor] à l’avènement de Diomaye’’.

    Le panel, co-animé avec l’universitaire Ibrahima Wane et l’artiste Amadou Kane Sy (Kan-Si) s’inscrivait dans le cadre de  »PILOHA », une exposition regroupant dans l’enceinte de l’ancienne Ecole des Beaux-Arts des artistes de divers horizons et de différentes disciplines artistiques. PILOHA est organisé dans le cadre du OFF de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art) qui se poursuit jusqu’au 7 décembre prochain.

    Selon Mme Mbow, le Sénégal ‘’ne peut pas avoir une vision systémique, sans se référer ou mettre comme socle, la culture’’. Elle a de ce fait invité à retourner vers le mécénat d’Etat, soulignant la prise de conscience du nouveau régime sur l’importance que revêt la culture et ce qu’elle peut représenter pour sa politique et sa vision systémique.

    Selon elle, ‘’à mesure que nous avançons, les politiques culturelles dans ce pays redimensionnent la vision culturelle qu’avait Senghor’’, le premier président de la République du Sénégal.

    Pour sa part, l’artiste peintre, Amadou Kane Sy dit ‘’Kan-Si’’, estime que le Sénégal n’a jusqu’à présent pas encore utilisé la culture pour se reconnecter avec son ‘’être profond’’, afin de mettre en place des projets en connexion avec les communautés.

    ‘’Il faudra qu’on arrive à reconnecter la biennale [Biennale de l’art africain contemporain de Dakar] et le Sénégal profond, et les préoccupations du Sénégal’’, suggère-t-il. Kan-Si propose également la mise en place d’une vraie politique de décentralisation culturelle.

    ‘’Une seule mesure à prendre pour les politiques culturelles au Sénégal, serait de travailler sur les interactions entre les différents départements. Au-delà du découpage ministériel, une véritable politique d’intégration. Voilà la transversalité de la culture’’, a pour sa part prôné le professeur de littérature africaine, Ibrahima Wane, enseignant-chercheur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    AMN/ASG/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye évoque  »un voyage au cœur de l’audace de la création artistique’’, après une visite au Cap Manuel

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye évoque  »un voyage au cœur de l’audace de la création artistique’’, après une visite au Cap Manuel

    Dakar, 16 nov (APS) – Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye déclare avoir effectué ‘’un voyage au cœur de l’audace de la création artistique’’, au terme d’une visite, vendredi, à l’ancien palais de justice du Cap Manuel où se déroule l’exposition internationale (IN) de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    ‘’Cet après-midi [vendredi après-midi], j’ai visité des expositions remarquables dans le cadre de la Biennale de Dakar, à l’ancien palais de justice : l’exposition internationale, celles des collectionneurs, le design, et l’hommage à Anta Germaine Gaye’’, a-t-il écrit sur X (ex twitter).

    Cette visite, dit-il, est ‘’un voyage au cœur de la richesse et de l’audace de la création artistique’’.

    Bassirou Diomaye Faye a visité, vendredi, l’exposition internationale (In) de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) qui se poursuit jusqu’au 7 décembre prochain.

    Après la cérémonie d’ouverture officielle qu’il a présidée, jeudi 7 novembre, au Grand Théâtre national, le président de la République était venu voir, à la grande surprise générale du public, les œuvres des 58 artistes sélectionnés dans le ‘’In’’.

    A son arrivée, il a été accueilli par le secrétaire d’Etat à la culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, la secrétaire générale de la biennale, Marième Ba, la directrice artistique, Salimata Diop et le président du comité d’orientation de la Biennale Moustapha Ndiaye, par ailleurs notaire et collectionneur.

    Pendant plus d’une heure, le chef de l’Etat a fait le tour des différents espaces aménagés pour la circonstance, notamment l’exposition des collectionneurs au premier étage, la section design, avant de poursuivre sa visite, pour admirer les œuvres des différents artistes.

    Le président Faye s’est aussi rendu à l’espace hommage où il a été accueilli par la plasticienne Anta Germaine Gaye.

    Il a suivi attentivement les explications données par la directrice artistique et les deux commissaires d’exposition, Kalidou Kassé et Ousmane Mbaye.

    Il a aussi découvert les œuvres des artistes primés, notamment celle de Dior Thiam, Prix de Cedeao et du Grand Prix Léopold Sédar Senghor, la Martiniquaise Agnès Brezephin.

    Bassirou Diomaye Faye ne s’est cependant pas exprimé à la fin de sa visite, préférant réagir sur twitter.

    Le Dak’art 2024 se poursuit jusqu’au 7 décembre, sur le thème général ‘’The wake, l’éveil, le sillage, xàll wi’’, un appel à la réflexion sur les enjeux contemporains, notamment environnementaux et sociaux. 

    FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art : Bassirou Diomaye Faye a visité l’exposition internationale au palais de justice

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art : Bassirou Diomaye Faye a visité l’exposition internationale au palais de justice

    Dakar, 15 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a visité, ce vendredi, l’exposition internationale (In) de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) qui se poursuit jusqu’au 7 décembre prochain, a constaté l’APS.

    Après la cérémonie d’ouverture officielle qu’il a présidée, jeudi 7 novembre, au Grand théâtre national, le président de la République est venu voir, cet après-midi, les œuvres des 58 artistes sélectionnés dans le ‘’In’’.

    A son arrivée, il a été accueilli par le secrétaire d’Etat à la culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, le secrétaire générale de la biennale, Marième Ba, et la directrice artistique, Salimata Diop.

    Pendant plus d’une heure, le chef de l’Etat a fait le tour des différents espaces aménagés pour la circonstance, notamment l’exposition des collectionneurs au premier étage, la section design, avant de poursuivre sa visite et voir les œuvres des différents artistes.

    Le président Faye s’est aussi rendu à l’espace hommage où il a été accueilli par la plasticienne Anta Germaine Gaye.

    Il a suivi attentivement les explications données par la directrice artistique et les deux commissaires d’expositions, Kalidou Kassé et Ousmane Mbaye.

    Il a aussi vu les œuvres des artistes primés notamment celle de Dior Thiam, Prix de Cedeao et le Grand Prix Léopold Sédar Senghor la Martiniquaise Agnès Brezephin.

    Bassirou Diomaye Faye ne s’est pas exprimé à la fin de sa visite, mais a tenu à recevoir un cadeau de la biennale composé de catalogues de cette édition et d’une affiche, entre autres.

    Bacary Sarr a salué cette visite du chef de l’Etat qui, a-t-il dit, est  »un grand honneur ».

     »C’est tout un honneur de faire le parcours de la visite avec le chef de l’Etat. Tout au long du parcours, on a vu tout l’intérêt que le président de la République a accordé à ce travail artistique qui a été fait en général, les œuvres, le format, l’itinéraire, etc. », s’est félicité M. Sarr.

    Il estime que cette visite est une manière de  »rehausser » l’événement.  »Mais cela aidera à mieux asseoir le prestige de la biennale », a-t-il ajouté.

    Pour Salimata Diop, ce déplacement du président de la République est  »un symbole, une reconnaissance ».

     »Cela s’est bien passé. Le président dit être content de cette visite. Ce qui nous a fait très plaisir et nos équipes surtout dans ce contexte où il est très occupé, il a tenu à venir voir le travail qui a été réalisé pour nous féliciter », a-t-elle salué.

    FKS/MK/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIASPORA-CULTURE / Dak’Art : l’exposition ‘’TransAtlantique 1’’ rappelle « l’ancrage africain des Barbadiens » (participants)

    SENEGAL-AFRIQUE-DIASPORA-CULTURE / Dak’Art : l’exposition ‘’TransAtlantique 1’’ rappelle « l’ancrage africain des Barbadiens » (participants)

    Dakar, 14 nov (APS) – L’exposition « TransAtlantique 1 » organisée dans le cadre des activités de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar lève le voile sur l’existence dans les Caraïbes de noirs venus d’Afrique, avant même ce qui est conventionnellement appelé la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492, a-t-on appris de ses initiateurs.

    La participation de quelque onze artistes barbadiens dont chacun témoigne de son ancrage à l’Afrique a été une manière pour eux de remettre en question le récit selon lequel l’histoire africaine a commencé avec la traite négrière, indique-t-on.

    En gestation depuis trente ans, ce projet vise, selon ses initiateurs, à « combler le déficit d’informations sur la Barbade, une île située dans les Caraïbes ».

    ‘’Cette exposition a plusieurs significations. Vous êtes partis de cette terre africaine par le fait d’une terrible histoire. Aujourd’hui, on se retrouve grâce à l’art’’, a magnifié l’artiste sénégalais Mouhamadou Mbaye dit ‘’Zulu Mbaye’’.

    Ce dernier, à l’origine de cette initiative en partenariat avec direction de la Fondation nationale de la culture de la Barbade, estime que « l’art a cette valeur de levier qui peut rapprocher des communautés éloignées les unes des autres ».

    Les œuvres des onze artistes de la Barbade ont été projetées à travers des écrans de télévision. Une alternative trouvée pour remédier au retard enregistré dans l’expédition de leurs toiles qui ne sont pas arrivées à temps à Dakar où se tient la 15ème Biennale de l’art africain contemporain du 7 novembre au 7 décembre prochain.

    Ces peintures font notamment référence au continent africain, terre d’origine de leurs auteurs.

    ‘’(…) ce n’est pas acceptable, vous avez volé au public l’expérience d’être en face de nos tableaux’’, a fustigé l’artiste barbadien Akyem-I Ramsay en pointant  du doigt la responsabilité des autorités de son pays.

    Sur les cimaises de la galerie Léopold Sédar Senghor du village des arts, l’artiste David ‘’Guru’’ Mc Clean a tenu à rendre un hommage appuyé ‘’à l’ingéniosité et à l’existence des Africains dans les Caraïbes avant l’époque de Christophe Colomb’’, remettant ainsi en question le récit selon lequel ‘’l’histoire africaine n’a commencé qu’avec la traite négrière’’.

    Dans un autre tableau intitulé ‘’Out of service nigger soldier’’, il dit évoquer ‘’les dures réalités auxquelles sont confrontés les soldats noirs, à travers des matériaux mis au rebut’’.

    L’artiste Risée Chaderton-Charles a pour sa part montré que les Barbadiens font aussi appel comme les autres africains aux divinités de l’eau qu’ils ont en partage, à savoir ‘’Mami Wata’’ (divinité aquatique du culte vodoum), ‘’Yemaya’’ (la déesse afro-caribéenne des océans) ou encore ‘’Olokun’’ (dieu de la mer chez les Yorubas).

    L’artiste barbadien s’est aussi attardé sur les incantations pour l’éducation maternelle, la protection et l’inspiration.

    Cette première participation des Barbadiens a été présentée comme ‘’un retour, un pèlerinage chez eux’’.

    FKS/SMD/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Législatives 2024 : le PASTEF s’est acquitté de la redevance du droit d’auteur (SODAV)

    SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Législatives 2024 : le PASTEF s’est acquitté de la redevance du droit d’auteur (SODAV)

    Dakar, 13 nov (APS) – La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins annonce que le parti PASTEF (pouvoir) s’est acquitté de la redevance pour l’exploitation du répertoire musical utilisé par cette formation politique au cours de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Dans un communiqué transmis mercredi à l’APS, la SODAV dit saluer cette démarche du parti au pouvoir, qui s’inscrit ainsi « dans l’exemplarité et démontre son attachement au respect de la propriété littéraire et artistique régie par la loi 2008-09 sur le droit d’auteur et les droits voisins du Sénégal ».

    « La SODAV a tenu à se réjouir publiquement de cet acte et invite les autres formations politiques en campagne à suivre cet exemple de légalité en se rapprochant de nos services pour régulariser leur situation », indique le communiqué.

    La SODAV avait invité les partis politiques à se rapprocher de ses services compétents pour l’obtention de l’autorisation requise en vue de l’exploitation licite des répertoires protégés pour leurs animations durant la campagne électorale.

    AMN/BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-MUSIQUE-GENRE / Rap féminin : briser le plafond de verre

    SENEGAL-MUSIQUE-GENRE / Rap féminin : briser le plafond de verre

    Par Aissatou Ba

    Dakar, 12 nov (APS) – Le rap sénégalais, surnommé ‘’rap galsen’’, a commencé à se féminiser à la fin des années 1990, une précocité en dépit de laquelle bon nombre de rappeuses peinent à émerger sur la scène internationale, malgré tous les efforts qu’elles déploient.

    L’absence de visibilité ou les difficultés de décrocher des grands contrats dans la World music sont parmi les raisons avancées pour expliquer une telle situation.

    Certains acteurs sont en effet convaincus que cette situation ne résulte ni d’un manque de talent, ni d’un faible niveau artistique ni encore moins de l’absence de bons textes de rap.

    Pourtant, le Sénégal était autrefois connu comme l’un des pays africains de référence du hip hop, dès l’émergence de ce genre musical dans les années 90. Mais, aujourd’hui, il peine à voir ses filles briller sur la scène nationale et internationale.

    Un constat qui pousse certains acteurs de la musique à parler de manque de visibilité du rap galsen. D’autres évoquent la nécessité de l’allier à la musique traditionnelle pour le rendre vendable auprès du grand public.

    Pour la rappeuse et animatrice sénégalaise Fatim Sy, dit ‘’Sista Fa’’, ‘’pas question de mixer ce genre de musique au folklore’’. Selon elle, le rap étant un ‘’message’’, il est important de le pratiquer, au lieu de le mixer.

    ‘’Beaucoup de rappeuses sénégalaises émergent sur le plan international, mais notre presse’’ n’en fait pas écho, déplore ‘’Sista Fa’’.

    Elle fait partie de ceux qui sont convaincus que le rap galsen féminin brille aussi bien au Sénégal qu’à l’international. ‘’Nous avons des rappeuses qui brillent sur la scène internationale, mais personne n’en parle’’, s’étonne-t-elle.

    Pour elle, si la presse mettait beaucoup plus l’accent sur le rap, elle verrait comment les rappeuses sénégalaises sont respectées et reçoivent des invitations venant de partout.

    Des rappeuses souvent sollicitées sur la scène internationale

    ‘’On a des gens comme Oumou Guèye (OMG), Aminata Gaye [Mia la voilée], Sélbé Diouf [Sista LB] ou moi-même. On est souvent sollicitées sur la scène internationale ou au niveau de la sous-région’’, précise-t-elle. 

    Elle reconnaît, toutefois, que la société sénégalaise n’accorde pas beaucoup d’importance à la musique, plus particulièrement au rap. ‘’Ils [les gens] sont plus dans le mbalax, dans le folklore’’, poursuit-elle.

    ‘’La culture, la société sénégalaise est façonnée comme telle. Le rap, c’est un genre musical que les Sénégalais ne connaissaient pas. Avant, ils connaissaient plus le ngoyane, les halam, le tama’’, laisse-t-elle entendre.

    Pour le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS), Daniel Gomes, la scène internationale reste un ‘’peu fermée’’ pour les rappeuses sénégalaises.

    ‘’Des personnes comme Fatim, comme Sista LB, de par leur caractère, de par le respect qu’elles inspirent, peuvent avoir accès à ces dispositifs qui leur ont ouvert des portes sur l’international’’, estime-t-il.

    D’après lui, les femmes gagneraient à travailler en synergie pour aller ensemble et porter leur ‘’voix’’ sur la scène internationale.

    ‘’ (…) au moins pour la sous-région, elles doivent essayer de voir comment elles peuvent porter leur voix ensemble et comment elles pourront aller sur l’international aussi de manière assez combinée’’, préconise-t-il.

    Un nécessaire brassage entre tradition et modernité

    ‘’Les jeunes aiment bien le rap. Pour qu’il soit beaucoup plus consommé par les Sénégalais, je pense qu’il faudrait qu’ils insistent sur le brassage entre la tradition africaine, sénégalaise’’, indique, quant à elle, , Ngoné Ndour, productrice de musique et co-créatrice du label ‘’Prince art’’.

    Nouvellement réélue présidente du conseil d’administration de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), Ngoné Ndour pense que le rap sénégalais gagnerait à être mixé avec le mbalax pour mieux se vendre auprès du public.

    ‘’Je pense que le rap sénégalais gagnerait à beaucoup plus être traditionnel, pour que la population puisse vraiment suivre. Parce que si on regarde bien, le rap c’est une histoire de jeunes’’, fait-elle valoir.

    Elle cite l’exemple de Ngaaka Blindé, qui mixe le rap au mbalax, ou encore de Fata alias ‘’El Presidente’’ qui le fait ‘’très bien’’ aussi.

    Au niveau de Prince Art, poursuit-elle, ‘’comme artiste, on ne produit pas n’importe qui’’. La première exigée de l’artiste, c’est d’abord le talent, dit-elle.

    Selon elle, beaucoup de gens ont percé dans la musique non seulement à cause de leurs talents mais aussi grâce au marketing.

    ‘’Le paraître est important. Au-delà de savoir rapper, [il y a ]l’aspect artistique, la présentation. Donc, l’artiste gagnerait à s’adapter, surtout pour le rap’’, laisse-t-elle entendre.

    Mme Ndour reste toutefois optimiste concernant l’avenir du rap galsen’’ féminin, tout en soulignant cependant ‘’l’importance de s’ouvrir aux autres’’.

    S’ouvrir davantage

    ‘’Peut-être que nous, notre musique est trop fermée. On se dit que cela ne doit être consommé que par la communauté. Donc, il faut qu’on apprenne à s’ouvrir beaucoup plus et à accepter de se transformer’’, suggère-t-elle.

    A l’en croire, le manque de ‘’visibilité’’ reste l’un des obstacles à l’émergence du rap féminin au Sénégal.

    ‘’Elles [les] rappeuses ne sont pas plus visibles. Il y a vraiment du travail à faire. Je pense peut-être que ces femmes-là gagneraient aussi à apprendre comment chanter, mixer, faire autre chose’’, déclare Mme Ndour.

    Elle appelle les jeunes femmes qui embrassent le métier à travailler sans relâche et à ne pas se décourager.

    ‘’Le Sénégal a connu une première génération de rappeuses, avec des gens comme Fatim Sy de BMJ44. Dans cette génération aussi, il y avait Keisha. L’une des caractéristiques de ces premières femmes rappeuses, c’est qu’elles étaient dans des groupes mixtes’’, rappelle Bigué Bob, directrice de publication du journal Enquête et spécialiste de la culture.

    Comparée à l’ancienne génération, la nouvelle ne vient pas forcément d’un groupe constitué d’hommes, fait-elle remarquer.

    Des figures féminines comme références

    ‘’Elles ont même des figures féminines comme référence. Alors que pour les premières, c’étaient des figures masculines qu’elles avaient pour référence’’, fait-elle savoir.

    A l’époque, rappelle-t-elle, le rap sénégalais était cité comme référence sur le continent africain.

    ‘’ (…) les Nigérians sont très à l’avance, mais on oublie les Sud-Africains. Ces derniers également sont arrivés à percer aujourd’hui le marché international. Nous, on est très en retard’’, déplore-t-elle.

    Selon Bigué Bob, l’Afrique francophone s’attarde plus dans la composition, alors que les anglophones sont dans le business. C’est la raison pour laquelle ils sont, d’après elle, ‘’en avance’’.

    ‘’ (…) Fatim Sy a un festival annuel qu’elle organise pour les femmes. Et c’est au profit des femmes. C’est aux femmes de se battre pour se faire une place’’, iniste la spécialiste en culture.

    Et de poursuivre : ‘’Tant qu’elles vont attendre que les autres leur fassent de la place, elles n’auront rien. Dans ce métier-là, tout le monde se bat. Les hommes n’ont aucun intérêt à faire de la place aux femmes.’’

    ‘’Je vois des gens comme OMG qui n’attendent pas que les autres leur tirent la main et fassent des choses pour qu’ils s’en sortent (…) ’’, conclut-elle.

    AMN/FKS/SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : plus de 300 livres offerts à l’inspection d’académie

    SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : plus de 300 livres offerts à l’inspection d’académie

    Saint-Louis, 12 nov (APS) – L’écrivain et chercheur Zaccaria Guèye a remis un don de 310 livres à l’inspection d’académie (IA) de Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

    ‘’On est venu à Saint-Louis précisément offrir des livres à l’inspection d’académie. Le don est composé de 200 exemplaires de son ouvrage  »L’appel de… la mère », de 100 autres de son livre  »Miroir en vertige » et 10 autres ouvrages portant sur l’histoire, a-t-il détaillé en marge de la cérémonie de remise des livres.

    Ce don représente une contribution visant à lutter contre l’émigration clandestine, qui est en train de faire des ravages au Sénégal depuis quelques temps, a-t-il souligné. Ce sujet est d’ailleurs au centre de son roman  »L’appel de… la mère ».

    Le roman, décrit-il, retrace, entre autres, le sentiment d’espérance, le poids de la pauvreté qui est impitoyable, voire fatal.

    ‘’Nous avons, dit-il, une association qui s’appelle ´l’inter club et donc dans cette association, un de nos jeunes frères a acheté 200 exemplaires qu’il a offerts à l’inspection d’académie à destination des écoles de la région de Saint-Louis.’’

    Il déclare avoir offert 100 exemplaires de son roman intitulé ‘’Miroir en vertige’’ et axé sur la crise des valeurs.

    Inspecteur à l’IA de Saint-Louis, Omar Cheikh Tidiane Sarr a magnifié le geste des donateurs.

    Il a par ailleurs promis que ces ouvrages seront bien sauvegardés et qu’il en sera fait bon usage.

    Natif de Saint-Louis, Zaccaria Guèye est l’auteur de plusieurs romans.

    CGD/AMD/ASG/AKS