Catégorie : Culture

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / De nouvelles approches préconisées pour redéfinir les musées

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / De nouvelles approches préconisées pour redéfinir les musées

    Dakar, 10 nov (APS) – Diverses personnalités du monde de la culture, dont l’écrivain et Prix Nobel de littérature, Wolé Soyinka, ont préconisé, samedi, de nouvelles approches pour redéfinir les musées et s’éloigner des modèles occidentaux dans le contexte de restitution des objets d’arts africains.

    ‘’Nous n’avons pas à regarder très loin, si nous voulons être original, dynamique’’, a dit le militant politique et écrivain nigérian pour qui, il faut trouver un nouveau moyen d’accès aux musées.

     Le romancier pose ‘’la nécessité profonde de musées relationnels », en appelant à une politique de la ‘’restitution’’, voire de la ‘’réparation’’.

    Il s’exprimait lors d’un symposium de deux jours (9-10 novembre) à Dakar organisé en marge de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (7novembre-7 décembre).

    Pour Soyinka, ‘’il s’agit de présenter un musée dans lequel l’histoire est vraiment en plein cœur. Et c’est un défi pour ceux qui cherchent vraiment un thème dynamique pour un nouvel musée’’.

    Dans son livre ‘’Le fardeau de la mémoire, muse du pardon’’ (1998), le Prix Nobel pousse cette idée de nouveaux musées au-delà des oppositions binaires entre l’esthétique des colonisateurs et celle des colonisés, en appelant à un concept de ‘’Restitution’’, sinon de ‘’Réparation’’.

    ‘’Qui possède le pouvoir de raviver l’effet esthétique du beau dans toutes les cultures, y compris celles qui ont été dévalorisées, rejetées ou détruites ? ‘’, s’est-il interrogé.

    Selon lui, une esthétique de la ‘’restitution’’, au-delà de la simple reconnaissance des injustices historiques, est nécessaire et a le pouvoir de raviver l’effet de beauté dans toutes les cultures, permettant ainsi des modes d’engagement, de mémoire et de solidarité contre la domination culturelle répressive.

    L’artiste peintre sénégalais, Viyé Diba invite quant à lui à réfléchir sur de nouveaux types de médiations entre les objets d’arts et ses populations pour redéfinir le nouveau contenu des musées.

    ‘’Il nous appartient d’organiser une économie parallèle avec le retour de ces objets’’, fait savoir M. Diba qui parle de ‘’délocalisation plutôt que de ‘’restitution’’ s’il s’agit de faire venir les œuvres d’art et de les mettre dans les mêmes musées comme en Occident.

    La commissaire sénégalaise, Marie Hélène Pereira, qui travaille à la maison des cultures du monde à Berlin (Allemagne) estime que cette question de repenser les musées en Afrique est simplement une réflexion autour de nos espaces, de nos institutions qui sont des lieux de mémoire.

    ‘’Quant on dépasse l’aspect collection, création d’art, objet d’art, tangible, il est aussi important de réfléchir sur l’aspect immatériel, au patrimoine immatériel et voir comment les lieux de mémoire peuvent créer des espaces et des occasions pour apprendre de ce patrimoine immatériel’’, dit-elle.

    Le symposium qui se poursuit ce dimanche est organisé par l’Université virtuelle Cheikh Hamidou Kane du Sénégal en partenariat avec l’université New York d’Abu Dhabi et le musée Guggenheim d’Abu Dhabi construit sur l’eau et dont l’inauguration est prévue en 2025.

    FKS/SKS/OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / A Louga, Birima Mangara met l’accent sur le développement de la culture

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / A Louga, Birima Mangara met l’accent sur le développement de la culture

    Louga, 10 nov (APS) – Birima Mangara, tête de liste nationale de la coalition Pôle alternatif 3e voie – Kiiraay ak Natangué, aux élections législatives de dimanche prochain, a promis, samedi, en cas de victoire, le vote de lois permettant de faire du Sénégal un pôle culturel internationalement reconnu.

    ‘’Ndiambour est connu pour sa culture. Si nous sommes élus, nous allons faire des propositions de loi qui rendront notre culture plus dynamique, permettant au Sénégal de rayonner dans le monde grâce à la région de Louga’’, a-t-il déclaré, lors de son meeting à Louga.

    Il a mis ‘’un accent particulier sur le développement culturel, plaidant pour la mise en place d’une industrie valorisant les richesses artistiques locales’’.

    Selon lui, la coalition Kiiraay ak Natangué se positionne en faveur d’un avenir inclusif et prometteur.

    La tête de liste départementale, Fatoumata Bintou Rassoul, a défendu ‘’les priorités sociales » de leur programme, insistant sur l’emploi des jeunes et l’autonomisation des femmes comme  »axes centraux’’.

    ‘’Voter pour la coalition Kiiraay ak Natangué, c’est choisir une Assemblée nationale de rupture, où les préoccupations des populations seront au cœur des politiques publiques’’, a-t-elle soutenu. Elle a également lancé ‘’un appel à la mobilisation des jeunes pour garantir une victoire décisive », le soir du 17 novembre.

    DS/SKS/OID

  • SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE-DIPLOMATIE / Les échanges culturels présentés comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays

    SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE-DIPLOMATIE / Les échanges culturels présentés comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays

    Dakar,9 nov (APS) – Le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine ‘’The Smithsonian’s’’, Kevin Young a présenté les échanges culturels comme des outils devant aider à renforcer la connexion entre les pays lors d’un panel sur  »la diplomatie culturelle et la désinformation » organisé dans le cadre de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024).

    ‘’Les opportunités d’échanges culturels, nous renforcent et nous permettent de comprendre que l’art peut nous aider à promouvoir ces connexions et à faire en sorte qu’on soit ensemble’’, a-t-il déclaré.

    M. Young intervenait lors d’un panel sur la diplomatie culturelle et la désinformation, organisé à l’occasion de la 15ème édition du Dak’art 2024, qui se déroule jusqu’au 7 décembre prochain et dont son pays, les Etats-Unis et le Cap Vert sont les invités d’honneur.

    Selon l’officiel américain, le thème de cette Biennale axé sur ‘’The Wake, l’éveil’’ fait allusion à ‘’l’eau qui sépare les deux nations’’ tout en continuant à les croiser pour une compréhension mutuelle.

    Le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine a rappelé que la Biennale demeure un exemple ‘’patent’’ de la qualité des relations entre son pays et le Sénégal, datant de plusieurs décennies.

    ‘’Nous avons l’honneur de pouvoir promouvoir ces connexions. Et c’est la raison pour laquelle, en tant qu’artistes américains, cela nous fait un plaisir de rencontrer d’autres artistes, à travers les expositions, etc.’’, a-t-il magnifié.

    La réalisatrice et écrivaine nigériane, Yetide Badaki, a quant à elle, souligné l’importance pour les Africains de travailler ensemble pour lutter contre la désinformation.

    « (…) il y a beaucoup de programmes qui nous aident à déconstruire les préjugés. Et nous devons travailler main dans la main pour ainsi combattre la désinformation à travers beaucoup d’activités que nous menons’’, a-t-elle fait valoir.

    « Si la culture ne peut pas réussir dans cette entreprise de déconstruction, nous ne voyons pas un autre secteur le faire’’, a pour sa part, soutenu, le rappeur sénégalais, Paul Pisseti Sagna, alias ‘’PPS’, insistant sur le rôle des artistes dans la lutte contre la désinformation et les stéréotypes véhiculés sur l’Afrique.

    AMN/SMD/FKS/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Dak’Art: plaidoyer pour l’ouverture des écoles de design en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Dak’Art: plaidoyer pour l’ouverture des écoles de design en Afrique

    Dakar, 9 nov (APS) – Le commissaire de la section design de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dak’Art 2024, Ousmane Mbaye, a plaidé, samedi, pour l’ouverture des écoles de design en Afrique, en vue de répondre aux besoins liés à ce métier.

    ‘’On a des écoles d’avocats, de la médecine, mais nous manquons des écoles de design. Il faut pertinemment qu’il y ait des écoles de design pour répondre aux besoins. Les artisans, on en a, mais les gens qui réfléchissent sur le produit, on n’en a pas (…)’’, a-t-dit.

    M. Mbaye s’entretenait avec l’APS, à l’issue d’une table ronde organisée sur le thème  »design in the wake’’, dans le cade de Dak’Art 2024.

    Les Etats-Unis et le Cap-Vert, sont les pays invité d’honneur de cette rencontre qui se tiendra jusqu’au 7 décembre prochain.

    ‘’(…) aucun pays ne peut se développer sans le design. Aucune économie ne peut se développer sans mettre le design en avant. Donc il faut des écoles’’, a-t-il notamment renchéri.

    Selon lui, l’éclosion du design en Afrique ne peut se faire que grâce à un travail acharné des designers eux-mêmes.

    ‘’Toutes les grandes entreprises qui se sont développées ont commencé comme nous, maintenant, il n’y a qu’un travail acharné qui va se faire. Nos Etats et les industries vont comprendre qu’il y a un marché à prendre. Et Ils mettront l’argent qu’il faut’’, a-t-il soutenu.

    Pour le designer mobilier Ivoirien, Jean Servais Somian, l’Afrique ne produit pas sur l’échelle industrielle, par manque de capacité. A l’en croire, il est important pour les designers africains d’avoir des éditeurs capables de les aider à produire leur œuvre comme en Europe ou partout ailleurs.

    ‘’Nous n’avons pas d’éditeurs. D’où cette contrainte que nous avons. Nous avons pris cette contrainte pour en faire une qualité, c’est-à-dire que nous-mêmes nous sommes obligés de nous auto-éditer sinon comment on existe’’, a-t-il déploré.

    AMN/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    Dakar, 9 nov (APS) – Une exposition solo intitulée  »Hommage à Mohamadou Ndoye Dout’s » s’est ouverte, samedi, à la galerie nationale d’arts, dans le cadre de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) pour magnifier l’œuvre d’une  »figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, voire africaine ». 

    Mohamadou Ndoye Douts, décédé le 9 juin 2023, est un artiste plasticien sénégalais contemporain de la troisième génération de l’Ecole nationale des arts (Ena) de Dakar.

    Sorti major de sa promotion à l’Ena en 1999, Dout’s Ndoye de son nom d’artiste, originaire du village lébou de Diender, dans les Niayes, et parrain à titre posthume de la présente biennale, s’est fait connaitre grâce à ses toiles inspirées de l’architecture des quartiers populeux de la Gueule Tapée, de la Médina (Train train Médina) où il a longtemps vécu.

    Dout’s, était  »quelqu’un qui avait un extraordinaire sens de l’humour, une très grande gentillesse, un sourire toujours à la bouche, et c’est ce que nous avons essayé de refléter dans cette exposition », a fait savoir le commissaire de l’exposition, Sylvain Sankhalé

     »Donc, ce n’est pas une exposition triste. C’est un éclat de vie. Et toutes les couleurs qui sont là prouvent à l’évidence qu’il est toujours avec nous », a-t-il ajouté.

    La scénographie de la pièce de l’exposition est une réalisation de l’architecte sénégalaise vivant aux États-Unis, Rokhaya Sèye.

    Dans un style intimiste, elle a redessiné l’espace avec des pièces limitées de la collection personnelle de Mohamadou Ndoye, conservées jusqu’ici à son domicile de Diender, sans suite chronologique, encore moins de matériel didactique, avec des cartels vides.

     »Un clin d’œil que nous avons fait à Dout’s de cette manière là », a expliqué Sylvain Sankhalé, poursuivant que  »nous avons eu un formidable accueil de sa famille d’abord, parce que toutes les pièces qui sont là sont des pièces qui étaient dans son atelier. Et donc, je n’ai pas eu recours aux pièces dans des collections privées ».

    Cette exposition est un  »grand moment d’émotion, (…), et nous sommes très fiers de lui, fiers de rendre hommage à une figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, la scène artistique africaine, la scène artistique mondiale », a dit à son tour la secrétaire générale de la biennale, Marieme Ba.

    Selon elle, le fait de rendre ainsi hommage à Dout’s,  »l’absent le plus présent de la biennale, c’est de garder de bons souvenirs, une très belle idée de sa démarche, de sa conception, de son engagement de la vie et son engagement autour de sa communauté ».

    MK/OID/SKS/FKS

  • SENEGAL-MUSIQUE / L’Orchestra Baobab annonce la sortie de son prochain album en avril

    SENEGAL-MUSIQUE / L’Orchestra Baobab annonce la sortie de son prochain album en avril

    Dakar, 9 nov (APS) – L’Orchestra Baobab, groupe mythique de la scène musicale sénégalaise, créé dans les années 1970, va sortir un nouvel album au mois d’avril prochain, a annoncé son saxophoniste et chef d’orchestre, Thierno Kouyaté.

     »L’album dont nous avons entamé le travail il y a cinq ans, va sortir au mois d’avril », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS en marge du concert de commémoration des cinquante ans d’existence du groupe à l’institut français de Dakar.

    Le nouveau disque sera composé de 14 titres dont  »50 ans »,  »Boulen dem » (émigration irrégulière), on en encore  »Jambars yi » en hommage à Rudy Gomis, Attisso Barthélémy, Ablaye Mboup, Balla Sidibé, Issa Cissokho, Ndiouga Dieng, Thione Seck, des monuments  »qui ont donné une âme » au groupe, a t-il dit.

    Pendant presque deux tours d’horloge, le maestro et ses partenaires composés d’anciens et de jeunes musiciens comme le lead vocal de la soirée, Papino Koita, fils de Mountaga Koita, membre fondateur du groupe, ont transformé le théâtre de verdure de l’institut en un véritable chaudron à ciel ouvert.

    Le spectacle a démarré peu avant 21h par une chanson d’anniversaire exécutée en chœur par un public et mélomanes et autres inconditionnelles de tout âge et de diverses nationalités, venus en masse se régaler de ces notes de musique dont seuls ces baobabs vivants ont le secret.

    Dans un mélange de jazz, salsa, musique afro-cubaine et mbalax, ils ont passé en revue les grandes classiques du répertoire immense de l’orchestre, au grand bonheur des spectateurs qui ont dansé toute la soirée.

     »Ils ont joué à guichet fermé. A trois jours du concert, tous les billets étaient déjà écoulés, et les gens continuaient à nous en demander, pour dire la notoriété, l’amour et le respect dont jouissent encore ces artistes », a pour sa part déclaré le directeur de l’institut français de Dakar, Laurent Viguier.

    Selon lui, si l’Orchestra Baobab reste  »phénoménal » malgré le temps et l’évolution, c’est parce qu’il y a la  »constance dans le professionnalisme, dans le fait de produire une bonne musique, de s’entourer des bonnes personnes quand il faut renouveler ».

     »On reste dans le degré d’exigence. Et ça, je pense que c’est une leçon pour tous les artistes, de savoir que pour faire carrière et durer, il faut être dans la qualité », a-t-il ajouté.

    MK/FKS/OID

  • SENEGAL-MEMOIRE / Commémoration de « Thiaroye 44 » : l’expression d’une volonté de se distinguer des régimes précédents (Mamadou Diouf)

    SENEGAL-MEMOIRE / Commémoration de « Thiaroye 44 » : l’expression d’une volonté de se distinguer des régimes précédents (Mamadou Diouf)

    Thiaroye, 8 nov (APS) – La décision du gouvernement de commémorer le massacre des tirailleurs sénégalais survenu le 1ᵉʳ décembre 1944, traduit la volonté du nouveau régime de se distinguer de ses prédécesseurs, a déclaré, vendredi, à Dakar, le professeur Mamadou Diouf, président du comité pour la commémoration du 80ᵉ anniversaire dudit massacre.

    « En décidant de commémorer ce massacre, c’est un signe de distinction. Le nouveau régime veut se distinguer des anciens », a indiqué M. Diouf, professeur d’histoire à l’université de Columbia, aux États-Unis.

    Il intervenait à la fin d’une visite au cimetière des tirailleurs sénégalais et au camp militaire de Thiaroye, dans le département de Pikine (banlieue de Dakar), en marge de la célébration de la Journée des forces armées.

    Une délégation comprenant des officiels, dont Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et des officiers supérieurs de l’armée, ainsi que des élus territoriaux, a visité le cimetière des tirailleurs et le camp militaire de Thiaroye.

    Le professeur Diouf a rappelé que les tirailleurs sénégalais étaient recrutés dans toutes les possessions françaises d’Afrique de l’Ouest.

    « Les Français n’ont jamais voulu qu’on parle de Thiaroye 44 […] mais notre histoire, nous allons la raconter nous-mêmes. On ne s’attend pas à ce que la France nous la raconte », a promis le président du comité pour la commémoration du 80ᵉ anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais.

    Les événements ayant conduit au massacre d’anciens tirailleurs sénégalais à Thiaroye (banlieue dakaroise), en décembre 1944, ont été « tout simplement épouvantables, insupportables », avait dit l’ancien président français François Hollande lors d’une visite officielle à Dakar, en 2014.

    En procédant à l’installation des membres du comité en charge de la commémoration de cette tragédie, survenue le 1ᵉʳ décembre 1944, le Premier ministre Ousmane Sonko avait insisté sur la nécessité de faire en sorte que cet anniversaire soit un « phare de mémoire et de justice, éclairant un avenir où la dignité humaine africaine est respectée et honorée. »

    Il avait également demandé aux membres du comité de commémoration d’effectuer un travail à la « hauteur des sacrifices des tirailleurs sénégalais et de leur mémoire qui doit être préservée ».

    SG/ASG/SMD/BK

  • SENEGAL-MEDIAS--MANAGEMENT / Momar Diongue décline ses priorités à la tête de l’APS

    SENEGAL-MEDIAS–MANAGEMENT / Momar Diongue décline ses priorités à la tête de l’APS

    Dakar, 8 nov (APS) – Le nouveau directeur général de la Société nationale-Agence de presse sénégalaise (SN-APS), Momar Diongue, a fait part, vendredi, de son ambition de doter l’agence d’un siège, qu’il a cité parmi ses priorités, à côté de la recherche de ressources additionnelles pour venir en appoint à la subvention de l’Etat.

     ‘’L’APS ne peut continuer à jouer pleinement son rôle sans disposer elle-même d’une belle vitrine. Vous conviendrez donc avec moi que la structure doit étrenner son propre siège », a dit Momar Diongue lors de la passation de service avec son prédécesseur, Thierno Ahmadou Sy.

     »Bien que mon prédécesseur avait engagé des actions dans ce sens, vous pouvez compter sur moi pour prendre ce dossier à bras-le-corps et que le siège voit rapidement le jour », a-t-il ajouté.

    ‘’J’ai également érigé en priorité la recherche de ressources additionnelles pour venir en appoint à la subvention de l’Etat. Nous devons en effet être inventifs pour faire de l’évènementiel aussi bien un générateur d’informations qu’un formidable instrument de levée de fonds pour accroître le budget de fonctionnement’’, a-t-il poursuivi.

    Il a notamment évoqué la mise en œuvre de stratégies devant permettre de « multiplier les partenariats avec les structures publiques et privées dans le but d’acquérir des moyens nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise’’.

    Le directeur général a également félicité son prédécesseur, Thierno Ahmadou Sy qui, selon lui, malgré son « bref passage fort remarquable » à la tête de l’agence, a su avec son équipe, secouer le cocotier APS grâce aux efforts consentis dans une perspective d’innovation de la boîte.

    ‘’Mon prédécesseur a bien réussi une innovation majeure en misant sur le numérique et la digitalisation qui ont permis à l’APS de faire un grand bond en avant, aussi bien dans la collecte et la diffusion de l’information qu’en termes de visibilité’’, a encore fait valoir M. Diongue.

    Il a promis de  »renforcer cette dynamique pour continuer à être au diapason de l’évolution du secteur des médias’’.

    Il s’est dit également engagé dans la  »défense des intérêts matériels et moraux du personnel’’.

    Le directeur sortant de l’APS, Thierno Ahmadou Sy, a félicité son successeur, qu’il a invité à faire mieux pour garder jalousement la position si noble que l’Agence de presse sénégalaise a toujours occupée dans le paysage médiatique africain et dans le monde.

    SC/SMD/ASG

  • SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE / Invité d’honneur Dak’art 2024: une officielle américaine se félicite du choix porté sur son pays

    SENEGAL-ETATSUNIS-CULTURE / Invité d’honneur Dak’art 2024: une officielle américaine se félicite du choix porté sur son pays

    Dakar, 8 nov (APS) – La sous-secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires africaines des États-Unis d’Amérique, Molly Phee, a exprimé sa joie du choix porté sur son pays comme l’un des invités d’honneurs à la 15ème Biennale d’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024).

    ‘’Nous sommes énormément honorés par l’invitation du ministre de la Culture pour que les Etats-Unis puissent avoir un lieu spécial avec le pavillon cette année’’, a-t-elle dit.

    Mme Phee intervenait, jeudi, lors d’un entretien accordé à la presse, en marge de l’ouverture de la 15ème Biennale d’art africain contemporain de Dakar, qui se déroule du 7 novembre au 7 décembre 2024. Les Etats-Unis et le Cap Vert, sont les pays invités d’honneur de cette édition.

    ‘’Nous avons tellement de bonnes relations historiques et actuelles avec le Sénégal dans tellement de domaines. Les Etats-Unis sont partenaires du Sénégal depuis les années 1960’’, a-t-elle rappelé.

    Pour elle, dans le cadre des relations commerciales et diplomatiques existant entre les deux Etats, son pays demeure ‘’très enthousiaste’’ de contribuer au développement de l’économie du Sénégal à travers le nouveau programme référentiel du gouvernement  ‘’Sénégal vision 2050’’.

    ‘’Je suis un poète moi-même, donc pour que l’exposition ait commencé par un poète et un artiste comme Senghor, c’est très spécial, car les échanges culturels, c’est quelque chose de très important’’, a fait valoir, le directeur du musée national d’histoire et de la culture africaine américaine ‘’The Smithsonian’s’’, Kevin Young.

    Faisant allusion à sa première participation à la biennale de Dakar, il se félicite de la diversité des artistes représentés dans cette édition.

    AMN/FKS/MK

  • SENEGAL-ETATSUNIS-MUSIQUE / Dak’art 2024 : l’artiste américain Printz veut développer les échanges culturels

    SENEGAL-ETATSUNIS-MUSIQUE / Dak’art 2024 : l’artiste américain Printz veut développer les échanges culturels

    Dakar, 8 nov (APS) –  Le producteur américain Priese Prince Lamont Board, allias ‘’Printz’’ participe à la 15ème Biennale d’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) pour faciliter les échanges culturels entre les Etats-Unis et le Sénégal.  

    ‘’Je suis là avec mes partenaires. Et nous sommes là pour faciliter les échanges culturels. Et partager ce que nous avons en commun’’, a-t-il déclaré.

    L’artiste américain s’exprimait devant des journalistes, en marge de l’ouverture de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    Les Etats-Unis et le Cap-Vert sont les pays invités d’honneur de cette édition qui va se déroulera jusqu’au 7 décembre prochain.

    ‘’Nous sommes venus ici ensemble pour faire quelque chose de spécial, représenter les États-Unis. Vous devriez vous attendre à voir du funk, plein de sourires, plein de corps en mouvement. Nous apportons la bonne musique et l’amour’’, a poursuivi Priese Prince Lamont Board, allias ‘’Printz’’.

    Exprimant sa joie d’être au Sénégal, M. Board a indiqué que le public devrait s’attendre à un peu de jazz et de folk pendant la prestation du groupe.

    ‘’Le public devrait s’attendre à beaucoup de feeling, un peu du jazz aussi (…), donc nous avons du funk, du folk. Et j’essaie vraiment de faire de la musique qui fait que les gens se sentent bien. Peu importe le style’’, a t-il souligné.

    Ce qui est important, estime t-il, c’est d’apporter les ressources et la marque de choses issues de son pays, tout en exprimant sa volonté de rencontrer d’autres artistes sénégalais.

    ‘’Nous avons pu rencontrer une styliste. Et nous sommes très impatients de pouvoir découvrir ce qu’elle a à nous offrir. Donc, c’est la seule rencontre qu’on a faite jusqu’ici’’, a-t-il ajouté.

    AMN/OID/FKS/ASG