Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Bacary Sarr salue l’intérêt des écrivains sénégalais pour le thème de l’émigration irrégulière

    SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Bacary Sarr salue l’intérêt des écrivains sénégalais pour le thème de l’émigration irrégulière

     

    Dakar, 8 nov (APS) – Le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr a salué, jeudi, l’intérêt porté par les écrivains sénégalais aux questions liées à l’émigration irrégulière.

    Présidant la cérémonie d’ouverture de la 32ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, à Kër Birago Bu bess, siège de l’Association des écrivains du Sénégal, M. Sarr a relevé que le fléau de l’émigration irrégulière est largement traité par les écrivains sénégalais.

     »Angoissés par les incertitudes de leur propre avenir, […] de jeunes garçons et filles sont, hélas poussés à emprunter les voies suicidaires de l’émigration irrégulière par les voies incertaines d’océans voraces’’, a-t-il déploré.

    Pour une large diffusion, des œuvres des écrivains sur l’émigration irrégulière, le Secrétaire d’Etat a confié que des ‘’efforts importants sont faits’’ pour une forte incitation à la lecture.

     »Nous allons poursuivre et développer ces efforts en relation constante avec les acteurs du livre que je salue », a-t-il promis.

    Lors de cette cérémonie de lancement, quatre prix ont été décernés à des écrivains. Il s’agit du prix Sembene Ousmane du roman reçu par Babacar Khouma, du prix David Diop de la poésie attribué à Ndongo Mbaye.

    Mousso Diabakhaté Ngom s’adjuge le prix Birago Diop du conte, quant à Hapsatou Yéro Deme, elle remporte le prix Arame Fall des langues nationales.

    Dix distinctions d’honneur et de reconnaissance ont été attribuées dont le ‘’Birago d’or’’, décerné à Saloum Diakité, et le diplôme du parrain JIEA 2024 qui revient au colonel Moumar Gueye.

    Cette édition a pour thème  »Littérature-souveraineté-citoyenneté ». Le Bénin est le pays invité d’honneur. Elle se déroulera jusqu’au 12 novembre.

    MYK/FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-EDITION / Samba Mangane publie ‘’Sénégal : rupture au sommet’’, un recueil de textes biographiques sur les ministres en exercice

    SENEGAL-INSTITUTIONS-EDITION / Samba Mangane publie ‘’Sénégal : rupture au sommet’’, un recueil de textes biographiques sur les ministres en exercice

    Dakar, 7 nov (APS) – Le journaliste Samba Mangane a présenté au public, jeudi, à la Maison de la presse de Dakar, son dernier livre, ‘’Sénégal : rupture au sommet’’ (190 pages), consacré aux membres de l’actuel gouvernement, un ouvrage complémentaire, selon l’auteur, de son recueil de biographies des membres des gouvernements sénégalais, de 1957 à 2023.

    ‘’J’ai pris plaisir à écrire cet ouvrage qui retrace les biographies des membres du gouvernement actuel. Il vient compléter mon premier ouvrage consacré à tous les gouvernements du Sénégal, de 1957 à 2023’’, a expliqué Mangane.

    D’après l’auteur, le livre ‘’Sénégal : rupture au sommet’’, sous-titré ‘’Les membres du premier gouvernement Diomaye-Sonko’’, a été écrit pour pallier le manque d’informations biographiques concernant les personnalités constituant le gouvernement créé en avril dernier.

    ‘’J’ai fait un constat : chaque fois qu’une personnalité de l’exécutif quitte ce monde, tout le monde se contente des dépêches d’agence qui sont relativement très courtes et peu détaillées’’, a-t-il signalé lors de la séance de présentation de ce livre préfacé par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Mieux faire connaître ceux-là qui nous dirigent’’

    Samba Mangane constate que les textes biographiques consacrés aux membres des gouvernements donnent peu d’informations de leur sujet. ‘’Les gens reprennent généralement [des informations] sans chercher à creuser. C’est pourquoi j’ai fait un travail en profondeur pour mieux faire connaître ceux-là qui nous dirigent […] Je parle de leur naissance, de leur parcours scolaire et universitaire, de leurs fonctions administratives, politiques…’’ a-t-il expliqué.

    ‘’Le choix du titre s’explique par plusieurs raisons. D’abord une rupture du point de vue de l’âge des membres du gouvernement actuel, qui sont relativement jeunes. Il y a aussi une rupture relative à leur profil’’, a signalé l’auteur, relevant la présence de beaucoup d’universitaires, d’inspecteurs des impôts et des domaines’’ parmi les ministres en exercice.

    Il existe aussi une rupture ‘’dans la façon de diriger le pays’’, a poursuivi Mangane, diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar et ancien journaliste de la RTS.

    En parlant de rupture, il a évoqué aussi la volonté exprimée par les nouvelles autorités sénégalaises de veiller à ce que la reddition des comptes soit rigoureusement de mise. ‘’On a l’œil rivé sur tout ce qui se fait en matière de finances publiques, d’économie, etc. On a pas mal de financiers et de gestionnaires dans ce gouvernement’’, a noté l’auteur.

    KM/SMD/ESF

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d’art contemporain’’

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d’art contemporain’’

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a estimé, jeudi, à Dakar, que la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) était devenue une référence en matière d’art contemporain, en Afrique et dans le reste du monde.

    ‘’La Biennale de Dakar, dont nous célébrons la 15e édition, s’est imposée au fil des années comme une activité de référence en matière d’art contemporain en Afrique et dans le monde’’, a dit le chef de l’État.

    Le Dak’Art, dont il présidait la cérémonie d’ouverture, est ‘’un évènement majeur de promotion de la culture en général, du marché de l’art en particulier’’, a-t-il signalé.

    ‘’En dépit des divergences de toutes sortes qui auraient pu entraver sa croissance, elle est demeurée une plateforme d’expression artistique remarquable’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye en parlant toujours de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    ‘’Cette permanence dans l’innovation, nous la devons à l’appui substantiel de l’État du Sénégal, aux contributions de ses institutions partenaires et des privés, auxquels je voudrais assurer de toute notre gratitude pour leur accompagnement’’, a-t-il affirmé.

    M. Faye salue l’engagement de la communauté artistique en faveur de la Biennale de Dakar. ‘’L’engagement des artistes plasticiens qui portent la Biennale comme un joyau précis, façonné de leurs mains, je devrais dire de leurs pinceaux et doigts, est aussi un phare puissant qui illumine et oriente cette grande manifestation culturelle au-delà des frontières de notre continent.’’

    Il considère que ‘’la passion des artistes et de tout ce qui est artistique, de ceux qui aiment l’art et le font vivre, est […] un moteur puissant pour cette manifestation, le gaz de sa pérennité’’.

    Le président de la République salue la pertinence du thème de l’édition 2024 du Dak’Art : ‘’The Wake’’ (L’éveil). ‘’Cette thématique mondiale, l’une de fonctions essentielles de l’art, réside dans le fait de capter l’évanescent, le transitoire, le fugitif d’un monde en perpétuel mouvement, pour lui donner une consistance, une profondeur et une densité’’, a-t-il dit.

    Une ‘’vocation artistique assumée consiste […] à organiser le chaos du monde pour lui attribuer un sens’’, a poursuivi M. Faye, estimant que ‘’la culture reflète nos identités et les doutes en nous tous’’. ‘’Partout où nous allons, nous portons nos semelles, et laissons traîner dans le sillage la poussière de notre terre d’origine et de ses cultures.’’

    Bassirou Diomaye Faye estime, par ailleurs, que l’art est ‘’un antidestin qui contourne la finitude de la vie humaine pour inscrire l’œuvre dans l’éternité’’, en même temps qu’il contribue à ‘’conjurer les peurs qui inhibent pour mettre en exergue la beauté, la volonté, le courage’’.

    ‘’Ces peurs qui inhibent, symbolisées par le contexte géopolitique international troublé, ainsi que les menaces environnementales, nous édifient à suffisance sur le besoin impérieux de cultiver la paix et la concorde entre les peuples’’, a-t-il analysé.

    MK/ASG/ADL/ESF

  • SENEGAL-ARTS / Activités OFF du Dakar’Art 2024 : une exposition des architectes, vendredi

    SENEGAL-ARTS / Activités OFF du Dakar’Art 2024 : une exposition des architectes, vendredi

    Dakar, 7 nov (APS) – L’Ordre des architectes du Sénégal (ODAS) annonce organiser, vendredi, à Dakar, l’exposition ‘’Bakku’’, dans le but de sensibiliser les autorités étatiques sur la destruction des monuments classiques.

    Cette initiative de l’ODAS fait partie des activités OFF de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), qui s’est ouverte jeudi.

    Le vernissage de l’exposition aura lieu le même jour à 18 heures, au siège de l’Ordre des architectes du Sénégal.

    ‘’Le concept ‘Bakku’ est un cri du cœur des architectes sénégalais contre les monuments classiques détruits par les autorités étatiques’’, explique l’ODAS.

    ID/FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-CULTURE-TIC-PERSPECTIVES / Le numérique, une opportunité à saisir pour la valorisation du patrimoine immatériel, dit Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-CULTURE-TIC-PERSPECTIVES / Le numérique, une opportunité à saisir pour la valorisation du patrimoine immatériel, dit Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 7 nov (APS) – Les acteurs du secteur de la culture doivent davantage profiter des opportunités du numérique pour mieux valoriser le patrimoine immatériel du Sénégal, a insisté, jeudi, à Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    L’économie culturelle « est de plus en plus numérique », a fait observer le chef de l’État, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre prochain.

     »Le numérique offre donc une opportunité à saisir dans la valorisation de notre patrimoine immatériel. Le secteur culturel national devra davantage saisir et exploiter ces potentialités considérables offertes par le numérique », a-t-il déclaré.

    Le numérique occupe une place de plus en plus importante dans l’économie de la culture au point de devenir « incontournable pour valoriser, sur les différentes plateformes, les créations de nos artistes et offrir davantage d’opportunités d’emploi aux jeunes », a-t-il souligné.

    Il a évoqué, à ce sujet, un rapport de l’UNESCO de 2018 qui appelle à « replacer les politiques culturelles, la créativité au cœur du développement ».

    Ce document, ajoute le chef de l’État, renseigne que  »les technologies numériques ont transformé l’achat de valeurs culturelles, si bien que l’économie culturelle est de plus en plus numérique ».

    Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé  »l’intérêt particulier » qu’il accorde à l’économie de la culture, dans le sens de « soutenir toutes les filières et favoriser l’achat d’entreprises et d’industries culturelles créatives vecteurs d’emploi pour les jeunes et les femmes en particulier ».

    Le secteur de la culture renferme  »un fort potentiel en création de richesses et d’emplois, qu’il importe […] d’organiser, d’exploiter, par un accès facilité aux données culturelles, l’accompagnement des créateurs par la professionnalisation et le financement entre autres », a relevé le chef de l’État.

    En cela, il a promis un « renforcement de la décentralisation culturelle par un soutien plus affirmé à l’administration culturelle locale et aux événements sur l’ensemble du territoire national ».

     »Je tiens, à ce propos, dans un souci d’équité territoriale, à ce que notre culture bénéficie à tous nos compatriotes et que parallèlement, le besoin d’expression culturelle ainsi que la valorisation du patrimoine des communautés soient comblés, car il y va de notre cohésion nationale », a souligné le président de la République.

    Bassirou Diomaye Faye a également appelé à un « sens élevé des responsabilités » pour « cultiver les vertus de solidarité, de concertation, de collaboration entre l’institution étatique et les professionnels de la culture, entre les artistes eux-mêmes et avec nos partenaires aussi ».

    MK/SMD/ADL/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    Dakar, 7 nov (APS) – Le Grand prix du Chef de l’Etat Léopold Sédar Senghor a été décerné, jeudi, à Dakar, à l’artiste martiniquaise Agnès Brezephin pour son oeuvre ‘’Fil (s) de soi (e)’’, à l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art 2024), a constaté l’APS.

    ‘’Une installation, qui dès le titre, invite le spectateur à un dialogue subtil, presque à une mise en garde sur ce qu’il s’apprête à découvrir ou à ressentir’’, a expliqué le jury présidé par Michèle Magena (RDC) dans sa note de délibération.

    La lauréate 2024 a reçu son prix des mains du chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture officielle du Dak’art 2024, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Le prix est doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA, a précisé l’animatrice et journaliste Oumy Ndour.

    Agnès Brezephin, très émue par cette distinction et en larmes jusqu’à la fin de la cérémonie, a exprimé sa gratitude.

    ‘’Je suis…, c’est très compliqué…Je me suis rendue compte que c’est ici chez moi, en faisant la pièce, en l’installant, c’est incroyable ! Ça bouscule plein de choses dans ma tête, de décisions pour le futur, c’est incroyable, je ne pensais pas que j’allais avoir cette forte émotion’’, a-t-elle dit d’une voix entrecoupés de sanglots. Des sanglots de joie.

    La gorge serrée, Agnès Brezephin déclare avoir des couleurs, des fils de soie, mais ‘’pas de mot’’. ‘’Pour la première fois de ma vie, je suis très heureuse, vraiment très heureuse. Enormément d’émotions. Un prix qui m’a beaucoup touchée ’’, a-t-elle exulté en recevant les chaleureuses félicitations des autres artistes.

    Elle souligne le caractère ‘’extraordinaire’’ de la Biennale de Dakar qui, dit-elle, ‘’donne une chance incroyable lors qu’on est sélectionné. Mais rien que le fait d’exposer, c’est magique. On rentre dans du merveilleux avec ce prix’’.

    Le Grand prix Léopold Sédar Senghor a été attribué à l’artiste éthiopien Tegene Kunbi (2022), Leila Adjovi (Bénin 2018) et Youssef Limoud (Egypte, 2016). Driss Ouadahi (Algérie) et Olu Omoda (Nigéria) ont été primés en 2014 et Youness Baba Ali (Maroc) en 2012.

    Le jury a fait son choix parmi 58 artistes de 27 pays sélectionnés dans l’exposition internationale ‘’IN’’ dans laquelle figurent cinq artistes sénégalais.

    Le prix du sculpteur Ousmane Sow pour le droit de suite, remis par la Coopérative d’art contemporain, est revenu à la Jamaïcaine Sonia Barrett pour son œuvre ‘’Map-Lective’’.

    Le prix de la mairie de Dakar, d’une valeur de cinq millions, a été attribué à l’artiste sénégalais Manel Ndoye dont l’œuvre exposée dans le pavillon Sénégal réinvente le langage de la tapisserie traditionnelle sénégalaise.

    Les prix de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été attribués respectivement à l’artiste togolais Clay Apenouvon et à la plasticienne sénégalaise Dior Thiam.

    ‘’C’est incroyable, juste incroyable, c’est la première fois que je participe dans le IN, je suis très contente’’, se réjouit Dior Thiam qui vit en Allemagne.

    Le premier, avec son œuvre ‘’Grande fenêtre sur le large’’, offre une représentation radicalement abstraite et poignante sur l’immigration et ses tragédies, tandis que la seconde dont l’œuvre est intitulée ‘’Particles 1 et Particles 2’’, présente des portraits de peinture de femmes ayant participé à la résistance en Afrique.

    Ils ont reçu chacun une enveloppe de cinq millions de francs CFA.

    Le Prix du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’une valeur de dix millions, a été remis à l’artiste ougandais Ronald Odur pour ‘’The fabric of identity’’.

    Il remporte ainsi le prix de la révélation de cette 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (du 7 novembre au 7 décembre).

    FKS/MK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art: Bassirou Diomaye Faye rend hommage aux défunts pionniers

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art: Bassirou Diomaye Faye rend hommage aux défunts pionniers

    Dakar, 7 nov (APS)- Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu, jeudi, à Dakar, un vibrant hommage aux  »défunts artistes qui ont marqué de par leurs empreintes indélébiles, l’organisation de la biennale de l’art africain contemporain », communément appelée Dak’art.

     »Et comment, à ce moment de mon propos, ne pas prendre le risque de parcourir le travail des souvenirs vivaces de la Biennale de Dakar, saluer les silhouettes d’amis passés dans notre monde, mais dont les souvenirs, les sourires et les traits de génie ont façonné en quelque sorte l’esprit du Dak’art », a-t-il déclaré, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la biennale.

    Revenant sur ces artistes de renom, le chef de l’Etat a cité, entre autres, Issa Samb dit  »Joe Ouakam », Souleymane Keita, Alpha Sow, Yacine Ndiaye, Djiby Ndiaye, Moustapha Dimé, Amadou Sow et Ndary Lo.  »A tous, je dis au nom de la République reconnaissante, nous ne vous oublierons jamais », a-t-il témoigné.

    Le président de la République a aussi salué le choix des organisateurs de cette édition de rendre hommage à  »deux artistes plasticiens talentueux, Anta Germaine Gaye, spécialiste reconnue de la peinture sous verre, et au défunt artiste Mohamadou Ndoye Dout’s décédé en juin 2023 à l’âge de 50 ans ».

     »Dout’s, rappelé si jeune il y a un an auprès du Seigneur, s’est particulièrement distingué au sein de la communauté par des actes de bienveillance et de solidarité, notamment la construction de salles de classe et la fourniture d’équipements et de consommables à des établissements de santé, entre autres », a-t-il relevé.

     »Quant à Anta Germaine Gaye, son sourire éclatant et bienveillant rassure et réconforte, autant que son immense talent mis au service d’une technique picturale. Professeure d’éducation artistique, elle exerce avec amour son métier, elle a éveillé nos sens par la qualité méticuleuse de ses œuvres », a ajouté le chef de l’Etat.

    Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs  salué la participation de tous les créateurs à cette 15e édition de la biennale, les 129 artistes du programme officiel unique comprenant les trois pavillons nationaux et ceux de la manifestation OFF qui étendent les limites géographiques de la Biennale au-delà du Dakar ».

     »Votre présence fraternelle constitue une illustration de la vocation internationale de la Biennale de Dakar » a-t-il formulé à leur endroit.

    A ce propos, il a adressé ses  »vives félicitations » aux membres du comité d’organisation, ainsi qu’à  »tous ceux qui, dans l’anonymat des coulisses, et dans des conditions parfois extrêmes, déploient des efforts incommensurables jour et nuit pour que la Biennale de Dakar conserve son lustre et rayonne encore davantage ».

    Côté animation, outre la musique capverdienne et américaine, le metteur en scène sénégalais Madiaw Ndiaye a présenté une pièce inspirée du thème général de la Biennale de Dakar  »The Wake, l’éveil, le sillage ou encore Xallu wi en wolof.

    MK/SBS/FKS/SKS/ADL

  • SENEGAL-CULTURE-PROFIL / Dak’art 2024 :  »Mad In Pixel », l’artiste aux multiples facettes signe sa première biennale

    SENEGAL-CULTURE-PROFIL / Dak’art 2024 :  »Mad In Pixel », l’artiste aux multiples facettes signe sa première biennale

    Dakar, 7 nov (APS) – Le jeune artiste  »Mad In pixel » qui fait partie des cinq artistes Sénégalais sélectionnés dans l’exposition internationale  »IN » de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art, 7 novembre-7 décembre) dit vouloir profiter de sa première participation à cet évènement culturel pour se frayer un chemin sur la scène internationale.

    La 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar s’ouvre ce jeudi dans la capitale sénégalaise.

    Agé de 36 ans, l’aventure artistique de  »Mad In pixel », à l’état civil Modou Anta Diongue, a commencé, entre 8 ou 10 ans. L’autodidacte dit avoir appris le Saint Coran avant de trouver sa voie dans l’art.

    Issu d’une famille de huit enfants, Diongue se rappelle comment il a été difficile pour lui d’embrasser le monde artistique, ce dont ne voulait pas son père.

     »J’étais un enfant qui aimait beaucoup dessiner mais mon père ne voulait pas que je devienne artiste. Il voulait plutôt m’orienter dans le design, l’ameublement, la tapisserie, etc., donc il m’a retenu dans son atelier pendant presque un an », témoigne-t-il.

    Admirateur des dessins animés,  »Mad In pixel » – en référence aux logiciels qu’il utilise dans son travail, a passé son enfance à réaliser des bandes dessinées et autres dessins pour améliorer son art.

     »Je n’ai pas été à l’école comme les autres membres de ma famille, car la situation familiale avait drastiquement changé. J’ai fait l’école coranique, où je trouvais toujours le moyen d’avoir des feuilles pour dessiner constamment. C’est là que l’enseignant m’avait surpris une fois et confisqué mes feuilles (…) », explique-t-il.

    Cet artiste qui a appris le français grâce à la lecture des bandes dessinées, a décidé très tôt de se lancer dans l’art, en explorant plusieurs possibilités qui s’y offraient, notamment les dessins, la peinture, etc.

    Un artiste qui se cherche

     »(…) je rentrais très tôt de l’atelier de mon père pour retrouver mes peintures. Un jour, il a décidé de me laisser faire mon art et c’est là que j’ai rencontré et fréquenté un peintre qui m’a appris les bases de l’art plastique », confie t-il, tout fier.

    Après le départ de son mentor pour la France,  »Mad in pixel », poursuit son chemin en faisant de la décoration, la façade des murs, de salon de coiffure et tant d’autres, pour survivre et asseoir son art.

     »(…) et naturellement, j’ai cherché le moyen de faire ce que je faisais déjà à la main, c’est à dire l’art, la peinture, la calligraphie dans l’ordinateur. Cela m’a directement orienté vers des logiciels comme le photoshop. J’ai aussi appris à faire petit à petit de l’infographie », précise l’artiste.

    Son envie de tout connaitre sur l’art numérique lui a permis de travailler avec certaines agences spécialisées où il était recruté en tant qu’illustrateur.

     »(…) une agence m’a aussi contacté pour être leur illustrateur et éventuellement faire aussi du graphisme. C’est ainsi que j’ai monté les échelons dans ces deux domaines », explique -t-il.

    Il souligne que toutes les techniques qu’il a apprises sur les logiciels informatiques, les bandes dessinées et l’art plastique lui permettent aujourd’hui de travailler en tant que réalisateur.

    En route pour la 15ème édition du Dak’art

    Modou Diongue dit  »Mad » se félicite de sa première participation à la Biennale de Dakar, laquelle demeure, selon lui, une occasion pour rencontrer les artistes internationaux et se faire un carnet d’adresses.

    Retenue pour l’exposition  »IN », grâce à son film expérimental de 4 minutes, intitulé  »Time and moment », l’artiste ne cache pas sa satisfaction.

     »(…) dans ce film j’essaie d’exprimer des réminiscences, des expériences que beaucoup de gens vivent (…). Et c’est comme cela que j’ai pu mettre en scène deux figures plus ou moins mythologiques, Adam et Eve, pendant leur premier pas sur Terre », indique l’artiste.

    Ce film produit par un chorégraphe américain, qui met en scène deux danseurs sénégalais Mapate Sakho et Alicia Gomis, retrace l’histoire d’Adam et d’Eve.

     »C’est le producteur Teddy Owen qui a fait la chorégraphie par correspondance. On en a discuté ensemble, puis il nous a envoyé une vidéo démo sur laquelle Alicia et Mapate ont ensuite travaillé et ajouté leur sauce », explique t-il.

     »La biennale est un lieu où tu fais des rencontres, des connaissances. Il y a un réseau. Les gens sont là pour dénicher des artistes avec qui, ils peuvent collaborer sur le long terme », conclut-il.

    AMN/FKS/SBS/MK/OID

     

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le  »Dak’art », un levier clé dans l’atteinte des objectifs culturels de l’agenda Sénégal 2050 (organisation)

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le  »Dak’art », un levier clé dans l’atteinte des objectifs culturels de l’agenda Sénégal 2050 (organisation)

    Dakar, 7 nov (APS) – La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar  »Dak’art » représente un levier clé et un exemple vivant sur lequel les nouvelles autorités peuvent s’appuyer pour atteindre les objectifs culturels fixés dans le nouveau référentiel des politiques publiques  »Sénégal 2050 », a fait savoir son président du comité d’orientation, Moustapha Ndiaye

     »La Vision 2050 a choisi la culture comme une des filières stratégiques, avec l’ambition, de créer 560 000 nouveaux emplois, (…), et de faire de Dakar, la capitale mondiale de la mode et de la culture africaine. La Biennale de Dakar représente un levier clé de cette grande ambition et en est un exemple vivant », a-t-il déclaré.

    M. Ndiaye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la cérémonie de l’art africain contemporain (7 novembre – 7 décembre), présidée officiellement par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

     »Cet honneur est d’autant plus grand qu’il s’agit du premier événement culturel auquel vous me faites l’honneur de prendre part depuis votre brillante accession à la magistrature suprême de votre pays », a ainsi salué le président du comité d’orientation.

    La biennale de Dakar, selon lui, à travers ces éditions successives, s’est affirmée non seulement comme un espace d’exposition et de partage, mais aussi comme une force économique majeure, capable de générer des revenus substantiels, d’encourager l’entrepreneuriat créatif et de stimuler le tourisme culturel.

     »A ce jour, nous en sommes à plus de 3000 participants, et nous avons enregistré plus de 500 inscriptions sur la plateforme destinée aux manifestations off qui sont une vitrine pour nos artistes talentueux et prometteurs », a-t-il avancé.

    Moustapha Ndiaye ajoute que la Biennale,  »en plus du rôle crucial qu’elle joue dans le rayonnement international du Sénégal, positionne notre pays comme une destination incontournable pour les artistes, les collectionneurs et les amateurs d’art au monde entier ».

    C’est pourquoi,  »l’accompagnement de l’État et de nos partenaires est fondamental », a-t-il dit, estimant que  »nous devons continuer à renforcer les politiques publiques et les investissements dans les industries créatives pour en faire non seulement des moteurs de croissance, mais aussi des catalyseurs de changements positifs sociaux ».

    À ce propos, il a souligné que  »la culture n’est pas un luxe préservé à une élite, mais un bien collectif, un moteur de croissance économique et un levier essentiel pour l’avenir de notre pays ».

     »Ensemble, nous devons œuvrer pour que les industries culturelles et créatives continuent de s’épanouir et d’offrir à notre société les opportunités de développement, d’emploi et d’expression »’, a-t-il martelé.

    MK/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE /  »Off » Dak’art : la galerie Kemboury expose hors les murs des artistes capverdiens et sénégalais, dimanche

    SENEGAL-CULTURE /  »Off » Dak’art : la galerie Kemboury expose hors les murs des artistes capverdiens et sénégalais, dimanche

    Dakar, 7 nov (APS) – La galerie Kemboury va organiser deux expositions hors les murs dans le cadre des activités d’environnement de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar prévue du 7 novembre au 7 décembre, a annoncé sa directrice, Thérèse Turpin Diatta.

    Lors d’une conférence de presse, mercredi, Mme Diatta a indiqué que la première exposition intitulée  »Vibrations capverdiennes » réunira cinq artistes des îles du Cap-Vert au siège du groupe Atépa, sur la corniche Ouest de Dakar, pour célébrer les 50 ans de carrière de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa.

     »Cette exposition est la jonction de deux cultures et de deux traditions qui ne sont pas si éloignées les unes et les autres qu’on le croit’’, a-t-elle déclaré au sujet du choix porté sur le Cap-Vert et les liens entre ce pays insulaire et le Sénégal.

     »Le choix de ces artistes n’est pas fortuit, je me suis rendue spécialement dans les Îles du Cap-Vert pour les rencontrer », a confié la directrice.

    Selon le commissaire des expositions, Massamba Mbaye, les ‘’Vibrations capverdiennes’’ font référence à la musique capverdienne bien connue au Sénégal. ‘’Et sur le plan culturel, les aspects musicaux sont ce qu’on perçoit d’emblée quand on parle des Îles du Cap-Vert’’, a-t-il souligné.

    La galerie Kemboury va également organiser une exposition dénommée ‘’Le sceau de la plume » avec l’artiste Abdoulaye Ndoye, à la gare de Dakar.

    MYK/FKS/SKS/OID/ASG