Catégorie : Culture

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son épouse Marie Khone Faye, est arrivé au Grand théâtre national, où il va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art).

    La biennale de Dakar qui va se dérouler du 7 novembre au 7 décembre prochain avait été initialement prévue en mai (16 mai au 16 juin) avant d’être reportée.

    La journaliste Oumy Ndour Aw est la maitresse de cérémonie. Des animations rythmées par des assiko et des sonorités du sud du pays des supporters de l’équipe nationale ont accueilli le président de la République.

    L’évènement se déroule en présence des membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité à Dakar et des représentants d’institutions internationales.

    Les pays invités d’honneur les Etats-Unis et le Cap-Vert sont représentés à la cérémonie.

    La directrice artistique Salimata Diop par ailleurs commissaire et critique d’art franco-sénégalaise a choisi comme thème pour cette édition ‘’The Wake’’ décliné en français par ‘’Le sillage, l’éveil’’.

    ”Il s’agit de lier le passé et l’avenir en leur conférant une importance égale. Elle (la thématique) est partiellement inspirée de l’ouvrage +In the Wake : On Blackness and Black Being+ de la professeure Christina Sharpe qui examine la condition noire, ses représentations littéraires, visuelles et artistiques, en rapport avec les notions d’exhumation, de deuil et d’arrachement’’, avait expliqué Salimata Diop dans sa note conceptuelle.

    Le Dak’art est devenu une biennale en 1996 et depuis lors ces thèmes ont été déclinés en français notamment « L’Heure rouge » (2018), « La Cité dans le jour bleu » (2016) ou encore « Création contemporaine et dynamiques sociales » (2012).

    FKS/MK/ASB//OID 

     

  • SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye veut un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles

    SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye veut un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles

    Dakar, 6 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé mercredi au gouvernement de lui proposer un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles devant prendre en compte les spécificités et les potentialités de chaque terroir du pays.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’État a exhorté la ministre de tutelle et le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, « à veiller à la décentralisation soutenue des actions, auprès des populations, dans l’élaboration inclusive et l’exécution consensuelle de l’agenda culturel du Sénégal ».

    Le président de la République a également invité la tutelle à davantage travailler « à la vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé, notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale », renseigne la même source.

    FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye présidera la cérémonie d’ouverture

    SENEGAL-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye présidera la cérémonie d’ouverture

    Dakar, 6 nov (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a confirmé mercredi en Conseil des ministres qu’il va présider la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale de l’art africain contemporain, jeudi, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, à Dakar.

    Le Dak’art 2024, prévu du 7 novembre au 7 décembre, a pour pays invités d’honneur les États-Unis et le Cap-Vert.

    « Le président de la République a adressé ses félicitations et encouragements aux acteurs culturels pour leur rôle majeur dans le rayonnement du Sénégal, la préservation de la stabilité sociale et du vivre ensemble dans le respect de nos valeurs et traditions », peut-on lire dans le document, faisant le compte rendu de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

    Bassirou Diomaye Faye a également relevé « la place primordiale de la culture dans l’Agenda national de transformation +Sénégal vision 2050+ » lancée récemment par les nouvelles autorités.

    FKS/SMD/SK

  • SENEGAL-MAROC-CULTURE / L’IFAN et la fondation  »Mahi Binebine » nouent une convention pour la donation d’une œuvre d’art

    SENEGAL-MAROC-CULTURE / L’IFAN et la fondation  »Mahi Binebine » nouent une convention pour la donation d’une œuvre d’art

    Dakar, 6 nov (APS) – Le peintre et écrivain marocain, Mahi Binebine , a signé, mercredi, à travers sa fondation éponyme, une convention avec l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) dans le cadre d’une donation de son œuvre d’art évoquant l’esclavage et l’émigration à ce centre de recherche rattaché à de l’Université Cheikh Anta Diop.

    Cette œuvre de l’artiste et écrivain marocain sera exposée au Musée historique de Gorée, placé sous la tutelle de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), a-t-on appris lors de la cérémonie de signature à Dakar.

    ‘’ (…) Cette donation du prestigieux tableau du peintre Mahi Binebine, intitulée +Dans le même bateau+, s’inscrit dans une thématique majeure des collections de nos musées, en l’occurrence celui historique de Gorée, placée au cœur de la question de l’esclavage’’, a déclaré Alla Manga, chef du laboratoire de géographie de l’IFAN.

    S’exprimant lors de la cérémonie de signature de ladite donation, M. Manga souligne que ce tableau va enrichir les collections de ce musée.

    ‘’Le musée historique de l’IFAN-Cheikh Anta Diop occupe une position privilégiée sur l’île mémoire de Gorée. Cette île est classée patrimoine mondial de l’humanité depuis 1978 et porte dans ses veines le passé douloureux de la traite atlantique’’, a-t-il rappelé.

    Pour l’artiste marocain, Mahi Binebine, le fait de voir ce tableau au Musée historique de Gorée, reste’’ très touchant’’, dans la mesure où cette île demeure ‘’le point de départ sans retour de beaucoup d’esclaves’’ durant la période de la traite dite atlantique.

    ‘’Dans le tableau, c’est toute une représentation de l’Afrique qui veut partir, parce qu’il y a un eldorado qu’on leur a vendu. Et c’est un nouvel esclavage’’, a-t-il estimé.

    Mahi Binbine souligne qu’en faisant cette peinture, il a été bouleversé par ses deux ouvrages intitulés ‘’le sommeil de l’esclave’’ et ‘’Cannibale’’, qui évoquent l’émigration irrégulière.

    ‘’ (…) Pour moi, finalement, c’est à peu près la même chose. C’est un peu un parallèle qui est résumé en cette œuvre dans le même bateau’’, précise l’artiste marocain.

    AMN/ASG/SMD

  • SENEGAL-MUSIQUE-GENRE /  »Rap Galsen » : l’engagement  des pionnières pour la cause des femmes et des enfants 

    SENEGAL-MUSIQUE-GENRE /  »Rap Galsen » : l’engagement  des pionnières pour la cause des femmes et des enfants 

    +++ Par Aïssatou Bâ ++++

    Dakar, 6 nov (APS) – Le rap sénégalais dénommé ‘’Rap galsen’’ se conjugue également au féminin depuis la fin des années 90 avec les pionnières telles que Fatim Sy allias ‘’sista Fa’’ et Absa Dème  »Keisha » qui portent la voix des sans voix particulièrement celle des femmes.

    Ces deux pionnières du mouvement hip hop évoluent dans des groupes mixtes et engagés.

    Sista Fa est membre du groupe ‘’Wa BMG44’’ (Wa Bokk Mënmën Guëstu) qui signifie littéralement  »tous ensemble pour mieux réfléchir » en wolof. Le 44 renvoie à 1944 année du massacre des tirailleurs Sénégalais par le France à Thiaroye dans la banlieue de Dakar. Keisha est du groupe  ‘’Domou Djolof’’ (fils du pays).

    Toutes les deux formations sont ancrées dans leur terroir orientent leur musique plus vers les causes des femmes et en général sur les tares de la société sénégalaise.

    Sista Fa ou encore les jeunes comme Aminata Gaye allias ‘’Mina la voilée’’, Selbe Diouf connue sous le nom d’artiste de ‘’Sister LB’’ ‘’féministe engagée’’ et tant d’autres, développent des thèmes spécifiques comme les violences basées sur le genre ou encore les problèmes politiques.

    A l’image de Ami Yerewolo du Mali, Natacha Flora Sonloué alias ‘’Nash’’ de la Côte d’Ivoire, Aïcha Bah dite  »Ashley » de la Guinée (elle rappe contre la pédophilie et la polygamie), ou Kayiri Sylvie Toé alias ‘’Féenoose’’, Burkinabé vivant en Allemagne, les stars du hip hop Sénégalais utilisent leur musique pour défendre la cause des femmes et des enfants.

    Fatim Sy parle  »des violences basées sur le genre et précisément de la fistule obstétricale, pour dénoncer tous ces vices des hommes dont sont victimes les femmes et leur progéniture’’.

    Les rimes de la résistance des rappeuses

    ‘’Actuellement, je travaille plus sur les violences faites aux femmes, aux enfants’’, confie-t-elle.

    Défendre la cause des femmes et des enfants

    Trouvée au siège de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS) où elle occupe le poste de trésorière dans le bureau, Sista Fa souligne l’importance de leur message dans la vie des populations.

    Elle indique avoir participé à des campagnes de sensibilisation contre l’excision dans les régions de Kédougou ou de Kolda (sud du Sénégal).

    Selon plusieurs rapports, notamment ceux du journal américain de  médecine tropicale et d’hygiène de 2015 et celui de l’UNICEF de 2022 intitulé mutilations génitales au Sénégal : bilan d’une étude statistique, la région de Kédougou enregistrait à elle seule, un taux de 92% de cas de mutilation génitale, contre 88% pour Kolda.

    Sûre de son combat pour le changement, Fatim Sy, dit vouloir continuer sur cette lancée pour défendre la cause des femmes et des enfants.

    ‘’Je suis en train de faire un album qui parle de l’excision des femmes, de la violence faite aux femmes et aux enfants’’, annonce-t-elle.

    Elle cite l’exemple d’une association dirigée par la féministe Wasso Tounkara dénommée ‘’Genji’’ qui s’active dans la réalisation de telles chansons.

    ‘’En général, on est nombreuses à dénoncer ces fléaux à travers des featuring. On peut être à quatre voir cinq rappeuses sur un son pour parler de ces thématiques’’, explique l’artiste, précisant que la plupart des compositions sont réalisées en langues locales, pour toucher tout le monde.

    Présidente de la commission genre de l’AMS,  »Sista Fa », mouille non seulement le maillot pour l’égalité et l’équité au sein de la population, mais aussi pour les travailleuses dans les métiers de la musique.

    ‘’Notre objectif est de faire valoir les droits des femmes, non seulement au sein de la société sénégalaise, mais aussi dans le milieu de la musique, pour leur permettre de bénéficier par exemple d’un congé de maternité’’, ajoute-t-elle.

    A l’en croire, elle et ses consœurs de l’association ont décidé de dénoncer des sujets parfois tabous aux yeux de la société.

    ‘’Quand on te dit qu’un marabout a couché avec un enfant de 4 ou 5 ans, par exemple, ce sont des sujets tabous. On a pris la décision d’en parler’’, laisse-t-elle entendre.

    Elle ajoute : ‘’même si on peut avoir des problèmes, en tant que maman et rappeuse j’ai pris la décision de parler pour les sans-voix, on se doit de le faire’’.

    Trouvant certains genres musicaux très folkloriques, Sista Fa estime que le rap est porteur d’un message.

    ‘’(…) il y a trois ou quatre mois, pendant que le pays brûlait (allusion au processus électoral), j’ai fait plusieurs singles, dont l’un intitulé  Bu ko sax jéem (n’essaie même pas de le faire), en featuring avec le mouvement  »Y en a marre » (un groupe de rappeurs activistes) », rappelle Sista Fa.

    Cette musique a été, selon la rappeuse, réalisée pour dire ‘’non’’ à un  »troisième mandat » de l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall.

    Dans ses propos, elle dit à l’ancien Président qu’il ne s’en sortira pas, car le Sénégal appartient à tout le monde.

    ‘’Tu ne t’en sortiras pas. Le Sénégal, c’est notre affaire à tous et non une propriété privée. Tu sais mieux que nous que tu vas quitter le pouvoir, donc pas la peine de te cacher (…)’’, scande celle qui revendique son ‘’rap politique’’.

    ‘’Je suis politique. Je fais du rap politique. J’ai fait partie des plus grands groupes où les gens avaient vraiment peur de leur message (…)’’, martèle Fatim Sy.

    Dans chaque chanson, ces femmes rappeuses véhiculent des messages sur l’égalité du genre, le courage, les droits des femmes, contrairement à certains hommes qui évoquent très souvent l’amour ou encore la femme dans leur tube, note-t-elle.

    De son côté, Sister LB promet le succès à la femme dans son flot intitulé ‘’maa la dig tekk’’ (Je t’ai promis une conversation).

    Elle promet à la femme que la victoire viendra, d’où son appel à ne jamais abandonner.

    ‘’Tu m’as montré la voie et mon fardeau n’est pas lourd. La route cahoteuse signifie que je vois; Allume le courage et vois ce qui t’attend et je t’y mènerai’’, fait-elle valoir, demandant ainsi aux gens d’avoir confiance en eux et d’oublier leurs ennemis.

    ‘’(…) Elles ont cette possibilité de se mettre en face et de pouvoir dénoncer les tares de la société. Elles ont cette force, elles ont le micro’’, martèle le président de l’AMS, Daniel Gomes.

    Trouvé dans son bureau, il se félicite de voir comment Sister LB et Sista Fa inspirent du respect partout où elles sont invitées, grâce aux messages et valeurs qu’elles incarnent.

    Il souligne le fait que beaucoup, au début du hip hop sénégalais, soient restées dans le stéréotype dans leurs messages.

    ‘’Jusqu’à présent, elles ont quand même réussi à ne pas se laisser étouffer justement par des personnes que je traiterais un peu de rétrogrades’’, dit-t-il.

    Pour le lead vocal du groupe Oréazul, ces femmes sont arrivées en se disant qu’elles ont aussi ‘’droit au chapitre’’, après que leurs parents aient compris les frontières à ne pas franchir dans le rap.

    ‘’Je pense que si le message est dit, il l’est plus pour les jeunes de la génération d’il y a 15-20 ans, qui sont aujourd’hui devenus des personnes adultes’’, explique-t-il.

    Contrairement à leurs frères, les mots clés utilisés dans leur musique sont souvent liés à la promesse, au combat, à la victoire et au travail, entre autres.

    Les mots utilisés par les rappeuses dans leur son
    Les mots utilisés par les rappeurs dans leur son

    L’impact du rap féminin sur la société

    Devant l’institut privé de gestion (IPG) situé au quartier populaire liberté 4 dans la région de Dakar, Mouhamadou Dior, un des mélomanes du rap Galsen, note  »l’impact positif’’ des messages délivrés par les rappeuses sur la jeunesse sénégalaise.

    ‘’Elles sensibilisent sur les violences basées sur le genre, sur la maltraitance des hommes, sur la façon dont on doit se défendre (…)’’, évoque-il.

    Ces rappeuses, poursuit Mouhamadou Dior, lancent des messages pour motiver les autres en les poussant à ne pas se laisser faire et à dénoncer les tares de la société.

    Entouré de ses proches, Haruna, étudiant en informatique dans le même institut, estime que les messages lancés par ces femmes permettent de prendre ‘’conscience et de rester plus vigilant’’. ‘’Elles permettent souvent aux gens de prendre conscience et de rester plus vigilants dans les familles, de plus surveiller leurs enfants aussi, parce qu’on entend souvent parler des cas de viols concernant les petites filles, des maltraitances, etc.’’, souligne-t-il.

    Cet article a été réalisé par l’Africa Women’s Journalism Project (AWJP) avec le soutien du Centre International des Journalistes (ICFJ) dans le cadre de la

    Bourse Reportage pour les Journalistes Femmes en Afrique Francophonie

    AMN/FKS/OID/AB

  • SENEGAL-CINEMA / Des artistes sénégalais formés sur la composition de musiques de films

    SENEGAL-CINEMA / Des artistes sénégalais formés sur la composition de musiques de films

    Dakar, 5 nov (APS) – Douze artistes sénégalais ont entamé une formation sur la composition de musiques de films dans le cadre de la quatrième édition du festival  « Kino Teranga », lancée le 28 octobre dernier à Dakar, a-t-on appris de sa promotrice.

    Cette édition portant sur « Cinéma et musique » va se poursuivre jusqu’au 8 novembre.

    « L’idée était de partir sur une formation sur la composition de musiques de films. Un apprentissage dont on n’entend pas souvent parler au Sénégal », a déclaré la directrice de « Kino Teranga », Fifi Bakhoum.

    La formation qui s’étale sur dix jours a débuté depuis le 28 octobre dernier, a-t-elle signalé.

    Les bénéficiaires, au nombre de 12 artistes, ont été retenus sur une soixantaine de candidatures. 

    « La musique est une partie importante du cinéma, mais elle est malheureusement oubliée », a-t-elle déploré.

    Selon Fifi Bakhoum, au sortir de cette formation, les récipiendaires devraient mieux maîtriser les techniques de composition de la musique à l’image, ce qui leur permettait ainsi de travailler dans la production cinématographique.

    « L’idée de cette formation, c’est de donner aux compositeurs des fondamentaux qui leur permettront d’aborder la composition de la musique pour film de façon efficace », a souligné le formateur Dominique Legitimus, compositeur et acteur français.

    « Après trois quarts des cours, les apprenants commencent à bien composer et à comprendre comment, à partir de leur pratique de composition, adapter les enjeux pour être en phase avec ce que demande la musique de film », a-t-il expliqué.

    « Mes attentes par rapport à cette formation tournent autour de la maitrise du logiciel de composition et une base de connaissance beaucoup plus large sur le plan de l’image, notamment la capacité à faire la lumière sur chaque expression que dégage l’image », a dit Moustapha, un des bénéficiaires.

    Le chanteur sénégalais et compositeur de musiques de films Baba Maal a été choisi comme parrain de cet évènement.

    MYK/FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE-CALENDRIER / Dak’art 2024 : plusieurs « raisons objectives » à l’origine du report (ministre)

    SENEGAL-MONDE-CULTURE-CALENDRIER / Dak’art 2024 : plusieurs « raisons objectives » à l’origine du report (ministre)

    Dakar, 5 nov (APS) – Des raisons objectives liées notamment à la mobilisation des ressources et aux procédures d’acheminement des œuvres des artistes sont à l’origine de la décision du gouvernement de reporter la 15ᵉ Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), a expliqué la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    Le Dak’art 2024, initialement prévu du 16 mai au 16 juin, se tiendra finalement du 7 novembre au 7 décembre, à la suite du report décidé par la tutelle.

    « Lors de ma prise de fonction, après avoir eu connaissance de l’état des lieux sur les procédures d’acheminement des œuvres qui n’étaient pas encore engagées, la mobilisation des ressources publiques et privées n’était pas effectuée, cela m’a poussée à demander aux plus hautes autorités de ce pays, d’accorder vraiment leur autorisation pour reporter cette 15 e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar », a-t-elle déclaré.

    Khady Diène Gaye en a fait la révélation dans un entretien accordé à l’APS, à 48 heures de l’ouverture officielle de l’évènement, prévue jeudi à 9 heures, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar.

    Parmi les autres raisons ayant conduit à ce report, elle a cité la non-confirmation, par certains artistes, de leur participation à la manifestation culturelle.

    « J’ai pu me rendre compte que les procédures d’acheminement des œuvres n’étaient pas encore enclenchées. Cela veut dire que le travail qui devait être fait, n’avait pas était fait », a-t-elle expliqué.

    Elle a souligné que pour éviter toute incertitude, le ministère de la Culture devait « s’assurer de la réunion de l’ensemble des bonnes conditions d’organisation pour pouvoir la tenir’’.

    Khady Diène Gaye a fait observer qu’actuellement, « les œuvres sont arrivées à bon port et toutes les conditions sont réunies pour leur préservation. Les garanties de leur sécurité aussi sont toutes réunies » .

    La ministre estime que le dossier de la biennale fait partie des premiers dossiers qu’elle a eu à traiter dès sa prise de fonction en avril dernier.

    « Aujourd’hui, conclut-elle, tout est fin prêt pour le démarrage, jeudi, de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar avec plusieurs activités au programme ».

    Les États-Unis et le Cap-Vert sont les pays invités d’honneur de l’édition 2024 de cette manifestation culturelle.

    AMN/FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-RUSSIE-UNIVERSITE / La fondation  »Innopraktika » offre une médiathèque à l’UCAD pour le développement des arts et des lettres russes

    SENEGAL-RUSSIE-UNIVERSITE / La fondation  »Innopraktika » offre une médiathèque à l’UCAD pour le développement des arts et des lettres russes

    Dakar, 5 nov (APS) – La Fondation russe, Innopraktika , a offert une médiathèque à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop, en vue de renforcer la coopération universitaire et d’établir un dialogue culturel entre la Fédération de Russie et le Sénégal, a appris l’APS des initiateurs.

     »Cette médiathèque est pour tous ceux qui s’intéressent à la culture russe, à son histoire et à tous ceux qui ont envie d’apprendre la langue russe, un moyen de dialogue et d’échanges culturels », a notamment déclaré la directrice adjointe de la Fondation Innopraktika, Natalya Popova.

    La médiathèque va ‘’établir un dialogue culturel entre la Fédération russe et le Sénégal’’, a-t-elle souligné, lors de la cérémonie d’inauguration. La cérémonie s’est déroulée en présence du recteur par intérim de l’UCAD, Aminata Niang Diène, de l’ambassadeur de la Russie au Sénégal, Dimitry Kourakov, du secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Khare Diouf.

    Exprimant sa fierté pour cette réalisation dont il espère qu’il permettra de développer les relations entre les deux pays, l’ambassadeur de la Russie au Sénégal, Dimitry Kourakov, a offert à la médiathèque un lot de plus de 1500 livres.

    Ce centre de documentation va « œuvrer pour le développement des arts, des lettres et de la culture, en permettant aux enseignants et aux étudiants d’avoir un cadre d’expression et de comprendre les enjeux économiques et géopolitiques de la Russie, » a pour sa part relevé le recteur par intérim de l’UCAD.

    Aminata Niang Diène a aussi évoqué la « consolidation du partenariat académique » entre les deux pays à travers cette médiathèque.

    « Les efforts techniques et financiers qui ont été consentis pour la réalisation de cette infrastructure à la fois pédagogique et didactique sont appréciés à leur juste valeur », a encore fait valoir Mme Diène.

    Le doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, Alioune Badara Kandji, s’est félicité de cette infrastructure, parlant d’un don qui permettra de poursuivre « notre politique de diversification des méthodes d’enseignement et d’apprentissage ».

    La médiathèque va contribuer à  »davantage rendre dynamique notre partenariat très intéressant avec les universités russes », a ajouté le professeur Kandji.

    Venu représenter le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Khare Diouf, s’est félicité d’un nouveau jalon qui consacre  »l’ancienneté et le dynamisme des relations entre le Sénégal et la Fédération de Russie.

      »L’inauguration de cette belle infrastructure mise à la disposition du Sénégal par la Russie à travers la fondation Innopraktika, témoigne largement de la qualité et de l’excellence de ces relations », a-t-il souligné.

    SC/TAB/ADL/SMD/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-GENRE / Des femmes journalistes formées pour contrecarrer la désinformation

    SENEGAL-MEDIAS-GENRE / Des femmes journalistes formées pour contrecarrer la désinformation

    Dakar, 5 nov (APS) – Un atelier de formation sur la désinformation s’est ouvert mardi à Dakar, avec l’objectif d’outiller les femmes journalistes sur les techniques de vérification des faits pour face à la désinformation, à la propagande et aux campagnes d’intimidation et de harcèlement dont elles sont souvent victimes.

    ‘’La désinformation n’est pas seulement grave parce qu’elle manipule les opinions (…), mais elle peut aussi vraiment atteindre une sécurité physique. Il faut que les journalistes femmes soient à même de se protéger de ces campagnes d’intimidation, de harcèlement’’, a déclaré l’ambassadeur de la Suisse à Dakar, Andréa Semadeni.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier sur les défis spécifiques de la désinformation contre les femmes journalistes. La rencontre est organisée par l’ambassade de  Suisse au Sénégal, en collaboration avec Infoelles, une plateforme qui promeut les droits et les actions des femmes au Sénégal.

    Cette plateforme a reçu en 2024 le Prix de l’innovation dans les médias de la Francophonie.

    L’atelier vise essentiellement à renforcer les compétences des femmes journalistes, en abordant les spécificités de la désinformation par rapport aux femmes journalistes, aux mécanismes de sa propagation ainsi qu’aux techniques de vérification des faits.

    ‘’Des journalistes femmes sont parfois malmenées, maltraitées, menacées, insultées. Donc, les dangers sont là et maintenant, il faut décider comment est-ce que vous voulez (…) consolider votre pratique professionnelle, et continuer à pouvoir travailler’’, a indiqué le diplomate suisse.

    Ce séminaire de deux jours va permettre de donner les outils nécessaires aux femmes, afin qu’elles soient à même de ‘’réagir’’ face à d’éventuelles attaques dont « il ne faut pas négliger l’impact psychologique’’.

    ‘’La force de ce séminaire, c’est d’arriver à créer une sorte de société de personnes qui peuvent se soutenir mutuellement en cas de difficultés. Cela va permettre d’avoir un espace de solidarité qui peut permettre de vous appuyer, de vous renforcer, lorsque le besoin arrive’’, a indiqué M. Semadeni.

    D’après lui, la quête permanente d’information met les femmes journalistes dans des situations où leur travail est diversement apprécié, ce qui peut les exposer à des tensions.

    ‘’On voit les campagnes de désinformation qui les visent, les campagnes de dénigrement, de diffamation’’, rappelle de son côté la directrice exécutive d’Infoelles, Alice Djiba.

    Alice Djiba considère que cette formation va permettre de mettre à la disposition de ces femmes ‘’des outils de vérification des faits mais également de résilience’’ pour mieux exercer leur métier.

    Ce qui est important, ‘’c’est comment faire face à ces campagnes de diffamation ou de dénigrement qui peuvent subsister surtout dans l’espace numérique mais également qui peuvent se refléter également sur le terrain physique’’, a souligné la directrice exécutive d’Infoelles.

    FD/ASG/SMD

  • SENEGAL-AGRICULTURE / L’ISRA va procéder à un audit de son personnel et définir le statut du chercheur

    SENEGAL-AGRICULTURE / L’ISRA va procéder à un audit de son personnel et définir le statut du chercheur

    Dakar, 5 nov (APS) – Le nouveau directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Moustapha Guèye, a fait part à l’APS de sa décision de procéder à un audit des ressources humaines de cette structure publique, de travailler à la souveraineté du pays en intrants agricoles et d’instaurer un statut du chercheur.

    ‘’On ne peut pas faire de la recherche sans un personnel de qualité et en quantité suffisante […] Il va falloir procéder d’abord à un audit du personnel et des compétences. C’est la première chose à faire’’, a-t-il annoncé.

    ‘’Nous sommes dans un milieu compétitif. Il faut que les chercheurs aient des passerelles, par le biais des partenariats, en travaillant pour notre institution. C’est extrêmement important. Ça permettra de limiter les déplacements des chercheurs (Ndlr : leurs départs pour d’autres centres de recherche ou d’autres pays)’’, a souligné Moustapha Guèye dans un entretien avec l’APS.

    Il signale que l’ISRA dispose d’‘’un nouveau règlement d’établissement, qui a permis d’améliorer les conditions de rémunération et la motivation’’ de ses travailleurs.

    La direction générale et les employés de l’Institut sénégalais de recherches agricoles s’acheminent vers des discussions censées aboutir à la définition d’un statut du chercheur, selon M. Guèye. ‘’On va vers une phase de négociation, durant laquelle on va arrêter un nouveau statut du chercheur, ce qui permettra de prendre en charge la motivation des personnels de recherche et d’appui’’, a-t-il dit.

    Dans les changements à venir de l’ISRA, ‘’le plus important, ce n’est pas les salaires. C’est important, mais l’environnement de travail aussi est important, de même que les passerelles censées favoriser l’épanouissement de toutes les catégories socioprofessionnelles’’, a expliqué Moustapha Guèye.

    La souveraineté du pays en intrants agricoles fait partie des bases de sa souveraineté alimentaire, selon le directeur général de l’ISRA. ‘’Il faut d’abord assurer la souveraineté en intrants agricoles […] On ne peut pas prétendre à la souveraineté alimentaire si nous n’avons pas atteint la souveraineté en semences, par exemple […] On doit avoir suffisamment de vaccins…’’

    SG/ESF/ASG