Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / La radio célébrée ce jeudi

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / La radio célébrée ce jeudi

    Dakar, 13 fév (APS) – La Journée mondiale de la radio est célébrée ce jeudi, 13 février, sur le thème : « Radio et changement climatique ».

    La journée mondiale de la radio est une initiative de l’Unesco en hommage au 13 février 1946, jour de création de la radio des Nations Unies.

    Elle a été proclamée en 2011 par les États membres de l’Unesco et adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2012.

    Dans une époque marquée par le bouleversement des moyens de communication, l’Unesco rappelle que ‘’la radio est un média puissant pour célébrer l’humanité dans toute sa diversité et constitue une plate-forme pour le discours démocratique’’.

    ‘’Au niveau mondial, la radio reste le média le plus consommé. Cette capacité unique de toucher le public le plus large signifie que la radio peut façonner l’expérience de la société dans la diversité, être l’arène où toutes les voix peuvent s’exprimer, être représentées et entendues’’, souligne l’agence onusienne.

    Cette Journée mondiale vise à ‘’célébrer la radio en tant que médium ; développer la coopération internationale entre radiodiffuseurs ; encourager les principaux réseaux ainsi que les radios de proximité à promouvoir l’accès à l’information et la liberté d’expression’’.

    Parmi ses objectifs : ‘’sensibiliser le grand public et les médias à la valeur de l’audio de service public ; encourager les décideurs à promouvoir la radio libre, indépendante et pluraliste ; et renforcer la mise en réseau et la coopération internationale entre radiodiffuseurs’’.

    L’Unesco souligne que ‘’la radio est un moyen de communication à faible coût, non seulement particulièrement adapté aux communautés et aux groupes de la société difficiles à atteindre, mais aussi extrêmement appréciée des auditeurs du monde entier pour l’écoute en voiture, pour la météo ou les résultats sportifs en temps réel, pour la compagnie jusque tard dans la nuit, et bien d’autres’’.

    L’agence note aussi que ‘’les services de radio ont évolué et se métamorphosent actuellement grâces aux technologies numériques, par exemple en devenant des +radios visuelles+ ou multiplateformes, en proposant leurs émissions sous forme de podcasts ou en créant des séries audios, ce qui donne aux auditeurs une plus grande liberté dans le choix du moment et de l’appareil duquel ils écoutent’’.

    OID/ASB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général et à la Communauté mouride, suite au rappel à Dieu, le samedi 08 février 2025, de Serigne Bassirou Mbacké Anta NIANG, Khalif de Darou Mouhty. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions avec les organisateurs en vue du bon déroulement du Magal de Darou Mouhty qui sera célébré le vendredi 14 février 2025.

    Le Chef de l’Etat a largement évoqué le rapport d’audit de la Cour des Comptes relatif à la situation des finances publiques de la période de 2019 au 31 mars 2024 que le Premier Président de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques lui a transmis. Ce rapport, basé sur des principes de transparence, offre une vue claire et exhaustive de la situation des finances publiques sur cette période et met en lumière plusieurs manquements graves qui nécessitent des actions immédiates. Tout d’abord, des rattachements irréguliers de recettes ont été identifiés. Certaines recettes ont été comptabilisées sur des exercices antérieurs, ce qui a faussé la réalité du déficit budgétaire pour certaines années. Cette situation a contribué à sousestimer les déficits budgétaires, créant ainsi un déséquilibre dans la présentation des comptes publics. Le déficit budgétaire, déjà préoccupant, a atteint des niveaux critiques au cours des dernières années. Il est passé de 9,85% en 2019 à 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022, et 12,30% en 2023. Cette progression rapide du déficit met en évidence la nécessité de réformes structurelles urgentes pour contenir et réduire ce déséquilibre financier historique.

    Ensuite, il a relevé que des dépenses importantes, notamment celles financées sur ressources extérieures, n’ont pas été correctement retracées dans les documents comptables et budgétaires. Ce manque de traçabilité crée des écarts importants dans le suivi budgétaire et nuit à la transparence des opérations financières de l’État. Le rapport souligne également des utilisations irrégulières des comptes spéciaux du Trésor. Des transferts budgétaires vers des services de l’État ont été réalisés sans justification claire, ce qui pose de sérieux problèmes de traçabilité des fonds publics. De plus, il a été constaté que certaines dépenses importantes ont été effectuées en dehors des procédures budgétaires établies, aggravant ainsi le manque de transparence.

    Par ailleurs, le rapport note des discordances dans la gestion de l’endettement public. Il a été révélé que des emprunts ont été contractés en excès, entraînant un sur-financement partiellement utilisé pour des dépenses sans couverture budgétaire. Cela expose les finances publiques à des risques considérables et alourdit le fardeau de la dette nationale. Ainsi, le taux d’endettement public a connu une croissance tout aussi alarmante sur la même période. En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59% du PIB, mais il est monté à 75,50% en 2020, 83,58% en 2021, 86,62% en 2022 pour se hisser à 99,67% en 2023.

    Le Président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme. Enfin, un autre point préoccupant est l’absence de rapport exhaustif sur les dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023. Ce manquement notable contrevient aux directives de l’UEMOA qui exigent une évaluation régulière des exonérations fiscales accordées par l’État, rendant ainsi difficile une gestion efficace des finances publiques dans ce domaine.

    Le Chef de l’Etat a assuré que face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière. Le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur. Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour réconcilier les écarts observés dans la gestion des dépenses financées par des ressources extérieures.

    Le Président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière conforme et transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement. Un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels. Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales conformément aux directives de l’UEMOA. Ces réformes visent à renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir une meilleure transparence au profit de la nation. Il a demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays.

    Face à la recrudescence des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les Ministres en charge des Transports terrestres, Forces armées, Intérieur et Sécurité publique, à l’application rigoureuse des décisions prises notamment la Circulaire primatoriale de recadrage et d’orientation en vue de prévenir les accidents de la route et d’assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les Forces de Défense et de Sécurité.

    Le Président de la République a rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières, d’accélérer le renouvellement des parcs automobiles de transport et de gros porteurs mais aussi d’évaluer les actions et l’ancrage institutionnel de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Il a demandé au Premier Ministre de placer la sécurité routière au premier rang du Plan d’action du Gouvernement.

    Dans le même élan, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre et le Ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres de finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement prochain du nouveau « Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier ». Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers et au développement maitrisé de la Société publique « Autoroutes du Sénégal », entité déléguée par l’Etat pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national.

    Par ailleurs, le Président de la République a signalé l’urgence, pour l’Etat, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement et en réexaminant les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien. A cet égard, il a demandé au Ministre des Infrastructures et des transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier, intégrant la réhabilitation d’ouvrages de franchissement qui se sont particulièrement dégradés durant l’hivernage. A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire qui vient toujours en appoint pour assurer avec les structures spécialisées de l’Etat la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays.

    Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des différentes collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et de la voirie urbaine. Il a indiqué au Gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’Etat en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés.

    Le secteur de l’Elevage et des productions animales demeure un des piliers de l’économie nationale. Le Président de la République salue l’engagement remarquable des éleveurs et autres acteurs du secteur qui doivent être davantage soutenus pour mieux valoriser la contribution de l’Elevage et des productions animales dans la nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Il a rappelé au Gouvernement l’urgence de veiller à l’application effective et intégrale des dispositions du Code pastoral en vue d’asseoir une meilleure évolution du secteur de l’élevage dans l’écosystème du secteur primaire et dans la richesse nationale. Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail. Il s’agit aussi et surtout d’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, de développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants ainsi que l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents avec les éleveurs notés dans plusieurs localités du pays et au niveau des zones transfrontalières.

    Le Chef de l’Etat a souligné également, la nécessité d’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion à terme de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski, au regard des efforts significatifs déployés par l’Etat depuis l’année dernière.

    Il a, en outre, demandé au Gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux. Le Gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat chargé des coopératives et des organisations paysannes à prendre toutes les dispositions avec l’ensemble des éleveurs, acteurs et opérateurs de l’élevage et des productions animales, en vue du bon déroulement de la Journée nationale de l’Elevage qu’il présidera, le samedi 22 février 2024, à Kaolack.

    Evoquant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, à partir du jeudi 13 février 2025, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’impératif de la rationalisation des agences d’exécution. En effet, la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation en date du 04 mai 2009, a été dévoyée au fil des ans pour aboutir à une pléthore d’agences.

    Le Premier Ministre a informé qu’il a réactivé la Commission d’Evaluation des Agences d’Exécution (CEAE), dans le but de lui soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’Etat.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’agenda des réunions et conseils interministériels, au nombre de douze (12) qu’il compte présider au cours du premier semestre 2025. Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, AIBD, l’éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque édition 2025, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. Cet agenda sera ajusté en fonctions des besoins d’organisation d’autres réunions.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à l’exécution satisfaisante du calendrier législatif qui sera marqué par une activité intense en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de transformation systémique Sénégal 2050. Il a exhorté les Ministres à veiller scrupuleusement sur la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et sur le strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.

    Enfin, le Premier Ministre a demandé aux Ministres en charge des Infrastructures portuaires, de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur le Projet Compact électricité du Sénégal avec le MCC suite à la décision prise par le Gouvernement américain le 03 février 2025 et sur l’Etat de la phase 1 du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUELEC) ;
    • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la nouvelle politique étrangère américaine sur l’économie sénégalaise et son financement ;
    • Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait la situation des prix du marché du riz, de l’huile et des denrées de première nécessité ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur le suivi des infrastructures de proximité prévues dans le cadre de l’organisation des JOJ Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation agricole 2025.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    · Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective économique (BIPE).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    Dakar, 12 fév (APS) – Une foule immense composée de célébrités et d’anonymes a assisté à la levée du corps de Mamadou Mbaye dit Jimmy, décédé, mardi, à l’âge de 68 ans, saluant unanimement la mémoire du guitariste du groupe Super Etoile, un virtuose, selon certain, qui a consacré toute sa vie au rayonnement de la musique sénégalaise, a constaté l’APS.

    Le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, les chanteurs Baaba Maal, Pape Diouf, Carlou-D, Yoro Ndiaye,  le roi de la lutte sénégalaise, Modou Lo, l’ancien international de football, Alassane Ndour, ainsi que plusieurs autres personnalités, des parents, amis, proches et sympathisants, ont pris part à la cérémonie à l’hôpital Principal de Dakar.

    Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Moussa Diagne, a également, au nom du gouvernement, assisté à la levée du corps au cours de laquelle des hommages appuyés ont été rendus au défunt.

    ‘’Jimmy Mbaye, de par son talent unique, a participé au rayonnement de la culture sénégalaise et africaine », a témoigné l’homme d’affaires, Babacar Ngom, saluant ‘’la grande humilité d’un homme qui est toujours resté le même malgré sa grande notoriété’’.

    ‘’Il a beaucoup apporté au Super Etoile qui est une référence pour la musique en Afrique. Et personnellement, il me vouait un grand respect. D’ailleurs, à chaque fête de Tabaski et de Korité, puisqu’on est voisin, il passait chez moi après la prière me présenter ses vœux, avant de regagner son domicile’’, a rappelé de son côté le lead vocal du Dandé Léniol, Baaba Maal.

    Le percussionniste Mbaye Dièye déclare que Jimmy Mbaye avec qui il a cofondé le groupe du Super Etoile, était ‘’une bonne personne, très pieuse et respectueuse. On a sillonné ensemble le monde entier, mais il s’est toujours montré professionnel et humain’’.

    ‘’Le son de sa guitare est unique. Il a créé quelque chose d’unique, la symbiose d’une recherche intellectuelle bien fournie qu’aucun autre artiste que lui n’est capable de jouer’’, a magnifié Youssou Ndour, soulignant que Jimmy Mbaye a ‘’fait la une des journaux après de nombreux concerts à l’étranger ». « Tellement sa performance était immense’’, a-t-il relevé.

    ‘’Cela va me manquer énormément ! Une partie de ce que nous faisons est partie. J’ai perdu un compagnon, un conseil, un ami. Mais, nous ne pouvons que nous plier à la volonté divine’’, a-t-il déclaré, les yeux embués de larmes, sur un ton ému et empreint d’une tristesse profonde.

    Né en 1957 à Dakar, Mamadou Mbaye alias Jimmy en référence à Jimi Hendrix, son idole américain, est considéré comme l’âme de la guitare sénégalaise.

    Pendant plus de quatre décennies, il a été l’un des piliers du groupe Super Etoile, accompagnant Youssou Ndour sur les plus grandes scènes du monde.

    Avec son jeu de guitare expressif et sa technique inimitable, Jimmy Mbaye a marqué de son empreinte des titres mythiques tels que ‘’Immigrés’’, ‘’Set’’ ou encore ‘’Birima’’ au grand bonheur des mélomanes séduits par ses envolées à la guitare, renvoyant parfois aux sons du xalam et de la kora qu’il a intégrés dans sa Fender Stratocaster.

    Sa disparition laisse un vide immense, mais son héritage musical, lui, restera éternel. Jimmy Mbaye s’en est allé, mais son art continuera, à coup sûr, de résonner à travers les générations, témoignent de nombreuses personnes.

    Mamadou Jimmy Mbaye a été inhumé cet après-midi au cimetière musulman de Yoff, à Dakar.

    MK/FKS/SMD

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-PORTRAIT / Jimmy Mbaye, le destin exceptionnel du virtuose qui a fait rayonner la musique sénégalaise

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-PORTRAIT / Jimmy Mbaye, le destin exceptionnel du virtuose qui a fait rayonner la musique sénégalaise

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Sénégal pleure l’un de ses plus grands musiciens, Jimmy Mbaye, le légendaire guitariste de l’orchestre du Super Étoile de Dakar, décédé, mardi, à l’âge de 68 ans.

    Son jeu de guitare unique et sa contribution au rayonnement du mbalax en ont fait une figure incontournable de la musique africaine.

    Un virtuose au destin exceptionnel

    Né en 1957 à Dakar, Mamadou Mbaye, à l’état civil, a grandi dans une famille de griots, ces conteurs et musiciens traditionnels porteurs de la culture orale en Afrique de l’Ouest. Pourtant, sa passion pour la guitare s’est heurtée à l’opposition de son père, un homme pieux qui désapprouvait sa vocation musicale.

    Déterminé, le jeune Jimmy s’est fabriqué sa première guitare à l’âge de 10 ans avec des fils de pêche et des canettes. Trois ans plus tard, son frère ainé, El Hadj, lui fait cadeau d’une guitare acoustique.

    Cet amour pour cet instrument l’a poussé à s’acheter pour ses 18 ans, sa première guitare électrique, une Fender Stratocaster et commençât en 1977, à se produire avec Africa Band et Dagoudane Band sous le nom de Jimmy Mbaye, en hommage à son idole d’alors, Jimmy Hendrix

    Inspiré par les sonorités du xalam et de la kora, il a, au fil des ans, développé un style unique, mariant tradition et modernité avec une Fender Stratocaster qui deviendra son emblème.

    L’épopée du Super Etoile

    Dans les années 1980, il cofonde le Super Étoile de Dakar aux côtés de Youssou Ndour (lead vocal), Mbaye Dièye Faye (percussionniste), Pape Oumar Ngom (guitare accompagnement) et Assane Thiam (tama). Leur compagnonnage va durer plus de quarante ans.

    Ensemble, ils propulsent le mbalax sur la scène internationale, fusionnant les rythmes traditionnels sénégalais avec des influences funk, jazz et afro-cubaines.

    Avec son jeu de guitare expressif et sa technique inimitable, Jimmy Mbaye a marqué de son empreinte des titres mythiques tels que ‘’Immigrés’’, ‘’Set’’ ou encore ‘’Birima’’ au grand bonheur des mélomanes séduits de ses envolées à la guitare, renvoyant parfois aux sons du xalam et de la kora qu’il a intégrés dans sa Fender Stratocaster..

    Pendant plus de quatre décennies, il a été l’un des piliers du groupe, accompagnant Youssou Ndour sur les plus grandes scènes du monde.

    Son influence dépasse largement les frontières du Sénégal. Son style, mêlant virtuosité et émotions profondes, a inspiré de nombreux musiciens à travers le monde.

    Ainsi, il a collaboré avec de nombreux artistes tels que Peter Gabriel, Steve Reid, Aliance Ethnik, Gikberyto Gil, Oumou Sangaré, Viviane Chidid, Pape Diouf et Wally Seck.

    Une carrière solo et un héritage musical impérissable

    Parallèlement à son long parcours avec le Super Étoile, Jimmy Mbaye a développé une carrière solo. Explorant de nouveaux horizons musicaux, il a navigué entre afro-jazz, blues et rhythm and blues, sans jamais renier ses racines sénégalaises.

    Il a à son actif trois albums que les mélomanes continuent d’apprécier: Dakar Heat (1997), Yaye Digalma (2004) et Khare Dounya (2012).

    L’annonce de sa disparition a provoqué une onde de choc dans le monde musical. De nombreux artistes lui ont rendu hommage.

    ‘’Je viens de perdre mon Frère, Ami et Compagnon de plus de 40 ans’’, a écrit le chanteur Youssour Ndour sur sa page facebook.

    Sa disparition laisse un vide immense, mais son héritage musical, lui, restera éternel. Jimmy Mbaye s’en est allé, mais son art continuera, à coup sûr, de résonner à travers les générations.

    MK/SBS/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Mbaye : l’AMS rend hommage à « un maître de la guitare », « un homme au grand cœur »

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Mbaye : l’AMS rend hommage à « un maître de la guitare », « un homme au grand cœur »

    Dakar, 12 fev (APS) – L’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS) a rendu hommage au guitariste, Jimmy Mbaye, membre du groupe musical le Super Etoile de Dakar, décédé, mardi soir à l’âge de 68 ans, saluant  »un maître de la guitare, mais aussi un homme au grand cœur ».

     »Aujourd’hui, nous perdons un maître de la guitare, mais aussi un homme au grand cœur, un frère qui, par son humilité et sa générosité, nous a tous marqués », a dit Daniel Gomes, le président de l’AMS, dans un communiqué transmis à l’APS.

    Il a souligné que c’est avec  »une immense tristesse » que les membres de cette organisation pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs de la musique, créée en 1999 ont appris le départ de Jimmy Mbaye,  »un grand frère, un mentor, un pilier du paysage musical sénégalais ».

     »Jimmy n’était pas seulement un virtuose de la guitare, un artiste hors pair qui a marqué des générations à travers le Super Étoile et ses propres compositions. Il était aussi un fervent défenseur de la cause des artistes, un homme de principes qui n’a jamais cessé de militer pour la reconnaissance et la dignité des créateurs », a-t-il ajouté.

    Selon le président de l’AMS, Jimmy Mbaye, de son vivant a  »toujours été une voix forte, un conseiller avisé, un modèle pour les jeunes artistes en quête de professionnalisation ».

     »Il croyait en un secteur structuré, en des droits respectés, en une transmission des savoirs. Sa passion pour la musique était indissociable de son engagement pour l’amélioration des conditions de vie des artistes », a encore salué Daniel Gomes, soulignant que  »son héritage immense continuera à vibrer dans chaque note de musique, dans chaque combat mené pour la reconnaissance des artistes au Sénégal ».

    MK/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Mbaye, guitariste du Super Etoile de Dakar

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Mbaye, guitariste du Super Etoile de Dakar

    Dakar, 12 fév (APS)- Le guitariste sénégalais, Mamadou Mbaye, dit  »Jimmy Mbaye », membre du groupe musical le Super étoile de Dakar, est décédé, mardi soir, a-t-on appris de son lead vocal et fondateur, Youssou Ndour.

     »Je viens de perdre mon frère, ami et compagnon de plus de 40 ans. Priez pour lui! », a écrit le chanteur sénégalais sur sa page Facebook. 

    Jimmy Mbaye a été l’un des co-fondateurs du Super Etoile de Dakar où il a effectué une bonne partie de sa carrière musicale pendant une quarantaine d’années. 
    Le défunt sera inhumé ce mercredi au cimetière musulman de Yoff.
    FKS/AB/OID
  • SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Une diplomate italienne évoque le « rôle fondamental » de la culture dans la politique étrangère de son pays

    SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Une diplomate italienne évoque le « rôle fondamental » de la culture dans la politique étrangère de son pays

    Dakar, 11 fév (APS) – L’ambassadrice d’Italie au Sénégal, Caterina Bertolini, a insisté, mardi, sur le « rôle fondamental » dévolu à la culture dans le cadre de la mise en œuvre de la politique étrangère de son pays.

    « La diplomatie culturelle occupe un rôle fondamental dans la politique étrangère de notre pays et constitue l’un de ses principaux instruments de projection extérieure », a notamment déclaré la diplomate italienne.

    Madame Caterina Bertolini s’exprimait à l’ouverture d’un programme de l’institut culturel italien qui accueille pendant deux jours (11 et 12 février) des artistes, des experts et des représentants d’institutions culturelles italiennes et sénégalaises

    Ce programme vise à « renforcer le dialogue entre les systèmes d’art contemporain italien et sénégalais », a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.

    Selon la diplomate, l’année dernière, dans le cadre de sa présidence tournante du G7, le regroupement des sept économies mondiales les plus avancées, l’Italie avait organisé un sommet sur la culture dans l’optique d’aborder des questions liées à la protection du patrimoine culturel et au développement des politiques culturelles mondiales.

    « La première édition a eu lieu à Florence en 2017, toujours dans le cadre de la présidence italienne du G7. En 2024, le sommet culture s’est tenu à Naples et s’est concentré sur les défis culturels contemporains et la contribution de la créativité au développement durable », a fait savoir Mme Bertolini.

    Elle a rappelé que lors de ces travaux, la question du renforcement du partenariat avec les pays africains a émergé en tenant compte des résultats des conférences internationales, citant la conférence mondiale de l’UNESCO lors de laquelle « la culture a été reconnue comme un moteur-clé pour le développement durable en collaboration avec l’Afrique ».

    « Pour la première fois, a-t-elle ajouté, la rencontre du G7 a inclus un dialogue avec des représentants de l’Union africaine sur le plan de la culture ».

    L’ambassadrice d’Italie au Sénégal a insisté sur la nécessité de « respecter les choix politiques des gouvernements africains », en construisant des « partenariats fondés sur les identités culturelles et la liberté d’expression ».

    Selon elle, « le G7 a reconnu le potentiel de l’économie créative en Afrique comme levier de croissance socio-économique et de création d’emploi, en particulier pour les jeunes générations ».

    La directrice de l’institut culturel italien de Dakar, Serena Cinquegrana, s’est félicitée de cette initiative qui offre une « plateforme d’échanges entre les institutions publiques et privées pour le développement de nouvelles collaborations internationales en faveur des artistes et des commissaires d’exposition ».

    Les différents panélistes ont évoqué l’importance des résidences artistiques et la question de la mobilité des artistes.

    C’est le cas du président de l’Association des résidences artistiques italiennes (STARE), Paolo Mele, qui juge « compliqué le système des visas ».

    « On note beaucoup de difficultés liées à la mobilité des artistes. Il faut que les institutions, les pays et les réseaux s’impliquent davantage pour favoriser la mobilité et la fluidité », a-t-il relevé.

    Une table ronde portant sur le thème « La culture, moteur clé du développement durable : le rôle des musées », est prévue demain mercredi dans le cadre de cette activité.

    Elle sera animée par le directeur du musée des Civilisations noires de Dakar, Mohamed Abdallah Ly, et son homologue du musée des civilisations de Rome, Andrea Viliani.

    Le directeur du musée d’art moderne de Bologne, Lorenzo Baldi, et le conservateur du musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’Afrique noire, El Hadji Malick Ndiaye, seront parmi les animateurs de cette table ronde, selon ses initiateurs.

    Ils ont signalé que cette activité s’inscrit dans la clôture de l’exposition « Souvenirs d’Italie », organisée pendant le Off de la 15ᵉ Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, tenue du 7 novembre au 7 décembre derniers.

    FKS/SMD

  • SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / ‘’OH Gallery’’ accueille ‘’Cris de mer et du désert’’, une exposition monographique du Camerounais Hako Hankson

    SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / ‘’OH Gallery’’ accueille ‘’Cris de mer et du désert’’, une exposition monographique du Camerounais Hako Hankson

    Dakar, 11 fév (APS) – La galerie  »OH Gallery » présente, du 8 février au 19 avril à Dakar, une exposition monographique de l’artiste camerounais, Hako Hankson, intitulée  »Cris du désert » et qui s’inscrit dans une dynamique de résonance et de continuité au sein de sa  »pratique engagée ».

    Cette exposition rassemble un corpus d’œuvres variées issues de différentes périodes mêlant dessins et peintures. Elle permet de prolonger des réflexions débutées à la fin des années 1980 et amorcées tout au long de la carrière du Camerounais.

    Parmi ces œuvres figurent des tableaux, comme  »fight to exist’’,  »We are victims, frontier of life’’, le  »silence », ou encore  »the light is in the front of you ». Ces tableaux ont été réalisés à l’aide, entre autres, de l’encre de Chine, de l’acrylique et de pigments, sur une toile en fond noir pour la plupart.

    Ce dialogue entre les supports permet d’approfondir la compréhension des enjeux abordés par l’artiste, tout en offrant une lecture de sa démarche.

    Les œuvres invitent les spectateurs à une réflexion sur  »la persistance des fractures sociales et géopolitiques corrélée à une pensée panafricaine ».

     »Actuellement, on présente jusqu’au 19 avril prochain l’exposition monographique de Hako Hankson qui s’intitule +Cris de mer et du désert+ et qui parle de la thématique migratoire, de la transhumance, notamment au Cameroun, et de la situation des apatrides’’, explique la directrice de ‘’OH Gallery », Océane Harati, dans un entretien accordé à l’APS.

    Elle souligne que l’idée de cette exposition consiste à mettre en  »avant une pratique de l’artiste beaucoup moins connue », dans laquelle l’on trouve un dialogue  »très intéressant » avec des pièces des années 80 et 90.

     » (…) et donc l’idée de l’expo, c’est que vous avez à la fois des toiles, des dessins et une gamme de prix qui est beaucoup plus large », indique Mme Harati.

    Elle rappelle que Hako Hankso est un artiste  »extrêmement engagé » qui, depuis les années 80, a une ‘’pratique de représentation en lien avec l’industrie du carbone’’.

    Océane Harati souligne que sa  »technique d’encre acrylique, typiquement naturelle’’, est munie d’un dispositif de stylo ».

    Hako Hankson est un artiste camerounais de 57 ans, reconnu dans le marché des institutions. Il vit et travaille à Douala.

    Il a été sélectionné à l’édition 2022 de la Biennale de Dakar ainsi qu’à celle de cette année.

    En mai dernier, il avait été sélectionné pour participer à plusieurs autres rencontres internationales, notamment la Biennale de Venise (Italie) pour le pavillon du Cameroun. 

    AMN/MK/ASG

  • SENEGAL-BURKINAFASO-HOMMAGE / Ouagadougou : six Sénégalais parmi les 140 stèles de figures africaines

    SENEGAL-BURKINAFASO-HOMMAGE / Ouagadougou : six Sénégalais parmi les 140 stèles de figures africaines

    Dakar, 10 fév (APS)- L’académie des Sotigui des arts cinématographiques africaines et de la diaspora a publié les noms des six personnalités sénégalaises dont les stèles seront dévoilées, ‘’Rue des étoiles’’, sur l’avenue Kwamé Nkrumah, à Ouagadougou (Burkina Faso), la semaine prochaine, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le samedi 22 février, sur l’avenue Kwamé Nkrumah pour la +Rue des Etoiles+ au Burkina, les stèles du footballeur Sadio Mané, du chanteur Youssou Ndour, du cinéaste feu Ousmane Sembene seront dévoilées’’, indique-t-elle sur le réseau social Facebook.

    L’homme d’affaires Harouna Dia, établi au Burkina Faso, le savant Cheikh Anta Diop, le défunt réalisateur Ababacar Samb Makharam font également parties des figures sénégalaises dont les stèles seront érigées Rue des étoiles, renseigne la même source.

    Au total, 140 stèles ‘’rendant un hommage impérissable à ces géants du continent’’ seront dévoilées le 22 février, correspondant à l’ouverture de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

    Selon le président de l’académie des Sotigui, un comité scientifique présidé par le Dr Dramane Konaté, conseiller technique du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a été mis en place pour le choix de ces personnalités issues du Burkina Faso et de toute l’Afrique.

    L’objectif visé à travers cet hommage, a ajouté Kevin Moné, est ‘’la promotion du devoir de mémoire par l’hommage rendu à celles et ceux qui le méritent par leurs hauts faits, leur excellence dans un domaine d’activité, leur exemplarité dans la vie de la communauté’’.

    En plus du bénéfice historique de ce projet, qui va immortaliser des figures emblématiques ayant marqué le Burkina Faso et le continent africain, l’académie Sotigui entend également rendre plus ‘’fréquentable’’ l’avenue Kwamé Nkrumah, qui a été le théâtre d’attentats terroristes, en août 2017.

    Plusieurs personnalités burkinabè de divers domaines, tels que l’architecte Françis Kéré, le défunt historien Joseph Ki-Zerbo, le sculpteur Ky Siriky, le footballeur Moumouni Dagano, les acteurs Siriki et Souké, les réalisateurs feu Idrissa Ouédraogo et Gaston Kaboré, entre autres, auront des stèles à leur effigie.

    Les footballeurs Samuel Eto’o et Roger Milla représenteront le Cameroun, tandis que, pour la Côte d’Ivoire, Didier Dogba a été retenu.

    Le Mali sera représenté par le chanteur Salif Keita, et le regretté footballeur Salif Keita, l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, et l’empereur Soundjata Keita.

    FKS/ABB/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-EDITION / Un auteur plaide  »une coopération renforcée » entre les Etats pour lutter contre le terrorisme

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE-EDITION / Un auteur plaide  »une coopération renforcée » entre les Etats pour lutter contre le terrorisme

    Dakar, 8 fev (APS) – Le journaliste et essayiste Mamadou Mouth Bane a estimé que la coopération ‘’renforcée’’ entre les États constitue le rempart le plus ‘’efficace’’ contre le terrorisme dans la sous-région africaine.

    ‘’Seule une coopération renforcée entre États et permettra de lutter efficacement contre le terrorisme. Il est impératif de renforcer la CEDEAO [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest] en la rendant plus proactive dans la gestion sécuritaire’’, a-t-il déclaré.

    Mamadou Mouth Bane s’exprimait, vendredi, lors de la présentation de son nouvel ouvrage intitulé ‘’Insécurité au Sahel. Sortir de la crise’’, publié aux éditions Carré Culturel.

    Pour le directeur de publication du quotidien ‘’Dakar Times’’, la quête de résultats positifs dans la lutte contre le terrorisme doit primer sur les considérations idéologiques, insistant sur une ‘’approche multilatérale et pragmatique’’.

    C’est pourquoi, il suggère aux États membres de la CEDEA0 d’envisager une alliance stratégique avec l’Alliance des États du Sénégal (AES) fondée, le 16 septembre 2023, par le Burkina Faso, le Mali et Niger, qui ont par la suite officiellement quitté l’organisation sous-régionale, le 29 janvier dernier.

    ‘’L’avenir du Sahel et de l’Afrique de manière générale dépend de la capacité à contourner nos divergences et nos différences pour nous unir en conjuguant nos efforts pour instaurer la paix d’abord, et pour marcher ensuite, ensemble vers la prospérité’’, a souligné l’essayiste.

    L’ancien ministre et préfacier du livre, ‘’Insécurité au Sahel. Sortir de la crise’’, Ismaïla Madior Fall

    Le préfacier du livre, l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall, a indiqué que ‘’l’insécurité est la menace fondamentale qui pèse sur les processus de développement des pays africains confrontés à la problématique du terrorisme ».

    ‘’La plus grande menace [qui pèse] sur les pays les pays de la CEDEAO, notamment ceux du Sahel en général, c’est l’insécurité. S’il n’y a pas de sécurité il n’y a pas de démocratie, il n’y a pas de développement’’, a-t-il fait savoir.

    L’homme de Lettes et ministre-conseiller à la présidence de la république, Amadou Tidiane Wone

    Présent à la rencontre, le ministre conseiller à la présidence de la République, Amadou Tidiane Wone, a rappelé l’importance que le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, accorde à la question du Sahel, ‘’un sujet qui nous préoccupe tous’’.

    Outre le livre ‘’Insécurité au Sahel. Sortir de la crise’’, Mamadou Ndoye Bane est également auteur de : ‘’Les Sénégalais de Boko Haram’’, ‘’Le crime organisé dans le Sahel : l’utilisation du numérique et les politiques de prévention ».

    CMS/ABB/OID