Catégorie : Culture

  • SENEGAL-ESPAGNE-DANSE / Un spectacle de flamenco pour célébrer l’axe Dakar-Madrid

    SENEGAL-ESPAGNE-DANSE / Un spectacle de flamenco pour célébrer l’axe Dakar-Madrid

    Dakar, 19 oct (APS) – Un spectacle de flamenco  »subtil et sensible », création originale des artistes espagnols Sara Jiménez et Pablo Giménez, a été présenté à Dakar, pour la première fois sur le continent africain, vendredi, à l’occasion de la célébration de la fête nationale du royaume d’Espagne.

    Dénommé « Variation à tempo », cette pièce de 55 minutes oscille entre danse et guitare, cherchant trouver équilibre et accomplissement entre « les ombres et la lumière, la musique et le silence ».

    Elle invite à réfléchir sur le passage du temps et sa représentation dans l’espace, le vide et le silence, pour rendre possible le mouvement et la musique, expliquent les auteurs de cette pièce.

    Avec cette création originale de la danseuse et chorégraphe Sara Jiménez, accompagnée par le guitariste classique et flamenco Pablo Giménez, l’ambassade d’Espagne a voulu apporter un nouveau regard sur l’héritage du flamenco au Sénégal.

    « On a amené les artistes pour fêter notre fête nationale parce que nous voulons célébrer les bonnes relations entre l’Espagne et le Sénégal », a déclaré l’ambassadrice du royaume d’Espagne au Sénégal, Dolores Rios.

    Elle a salué les échanges culturels entre les deux pays, se félicitant du grand nombre d’étudiants suivant un cursus en espagnol à l’institut Cervantès et dans les universités sénégalaises.

    « Dans le cadre de cette coopération culturelle, nous comptons organiser dès la semaine prochaine, le festival ‘Goût de cinéma’ et une exposition de photographies des certains artistes dans le cadre de la Biennale au niveau de l’institut Cervantès », annonce la diplomate.

    Cet institut inauguré en 2021, « a été un outil très important » pour rapprocher les cultures sénégalaise et espagnole « à travers la musique, la littérature, et surtout de l’apprentissage de […] langue » espagnole, a indiqué le premier secrétaire de l’ambassade d’Espagne, chargé de la culture, Juan Fabregas.

    Il considère que la célébration de leur Fête nationale du royaume d’Espagne est « un bon moyen de rapprocher le flamenco » du Sénégal.

    Cet art populaire de tradition orale articulée autour du chant, de la danse et la guitare est l’une des expressions artistiques les plus représentatives » de la culture espagnole, note-t-il.

    La danseuse Sara Jiménez a fait part de sa satisfaction de présenter cette pièce « pour la première fois en Afrique et au Sénégal », avec l’ambition de « partager le plaisir » de ce spectacle avec le public sénégalais.

    « Cette pièce […] a été montée, pensée et créée en 2020. Il y a eu un processus dans la création, mais il y a aussi des pièces improvisées dans cette présentation », explique-t-elle, en insistant sur sa complicité artistique avec le guitariste Pablo Giménez.

    « On a décidé d’amener le Flamenco ici, pour que le public sénégalais puisse profiter de tout le spectacle et de la variété de cette danse qui est un style venu du sud de l’Espagne », a rappelé le responsable culturel de l’Institut Cervantès, Javier Mantecon Botella.

    La fête nationale de l »Espagne est célébrée le 12 octobre de chaque année, en commémoration de la découverte de l’Amérique par les Espagnols en 1492.

    AMN/BK

  • SENEGAL-BURKINAFASO-CINEMA-HOMMAGE / Ouagadougou : le Fespaco donne le nom de Sembène Ousmane à la salle de conférence de l’hôtel Azalaï

    SENEGAL-BURKINAFASO-CINEMA-HOMMAGE / Ouagadougou : le Fespaco donne le nom de Sembène Ousmane à la salle de conférence de l’hôtel Azalaï

    Dakar, 18 oct (APS) – Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a décidé de renouer son partenariat avec l’ancien hôtel Indépendance, devenu aujourd’hui hôtel Azalaï, un ‘’lieu emblématique » dont la salle de conférence a été baptisé du nom du cinéaste sénégalais Sembène Ousmane (1923-2007).

     »En renouant le partenariat avec ce lieu emblématique pour le festival, le FESPACO souhaite rendre hommage à la mémoire de Sembène Ousmane, dont la plus grande salle porte le nom’’, a écrit sur sa page Facebook le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo, après une visite des lieux.

    Il a souligne que la chambre n°1, où Ousmane Sembène, surnommé l’aîné des anciens, avait l’habitude de séjourner, est toujours gardée en l’état pour honorer la mémoire du réalisateur du film ‘’Camp de Thiaroye’’ (1988).

    Le cinéaste sénégalais, dont on a célébré le centenaire en 2023, est l’un des fondateurs du Fespaco, en 1969.

    Le délégué général a fait savoir que l’hôtel Azalai, ex- hôtel Indépendance, qui recevait les invités du Festival, notamment les réalisateurs, sera prêt pour le Fespaco 2025.

    La 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est prévue du 22 février au 1er mars 2025. Le Tchad en est le pays invité d’honneur.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / L’association  »Fonk sunuy làmmiñ » forme des journalistes pour améliorer leur orthographe en langue wolof

    SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / L’association  »Fonk sunuy làmmiñ » forme des journalistes pour améliorer leur orthographe en langue wolof

    Dakar, 17 oct (APS) – L’association ‘’Fonk sunuy làmmiñ’’ (valoriser nos langues), en partenariat avec l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) et la Maison de la Presse, a organisé, jeudi, une session de formation au profit des journalistes afin d’améliorer leur orthographe en langue wolof, a constaté l’APS.

    ‘’Cette session vise à former les journalistes sur l’orthographe et la grammaire wolof pour leur permettre ainsi d’éviter certaines erreurs qui peuvent souvent changer le sens de l’information’’, a expliqué le formateur chargé de l’alphabétisation et l’apprentissage des règles de bases de l’orthographe, Thierno Cissé.  

    Cet atelier, selon lui, entre dans le cadre de la mission de protection et de sauvegarde des langues nationales de l’association dont il est le trésorier.

    Président de l’association ‘’Fonk sunuy làmmiñ’’, Adramé Diakhaté s’est réjoui de l’affluence des journalistes qui, selon lui, étaient près d’une centaine à participer à la formation.

    Les journalistes ont appris l’alphabet wolof avec les consonnes et les voyelles de cette langue dont la charte graphique et l’écriture ont été fixées par un décret pris en 2005.

    Avec le professeur Ousmane Lo, militant des langues nationales, ils ont corrigé les expressions incorrectes souvent utilisées dans les médias.   

    M. Diakhaté espère qu’à la fin de l’atelier, ‘’les journalistes vont s’approprier l’initiative et participer à la correction des expressions incorrectes et récurrentes souvent entendues à la radio ou à la télévision’’.

    ‘’Cet atelier, dit-il, est en adéquation avec la vision politique du président de la République qui promeut l’enseignement des langues nationales’’.

    L’association ‘’Fonk sunuy làmmiñ’’ compte réitérer ce genre de rencontre qu’il considère ‘’très utile’’ même à d’autres langues nationales et au profit d’autres secteurs.

    Pour la linguiste, Adjaratou Oumar Sall, il est important de sensibiliser et d’organiser de tels ateliers pour qu’au moins, dans le paysage médiatique, les gens respectent l’écriture en adéquation avec le décret orthographique’’.

    La journaliste freelance Fatou Ba dit avoir trouvé l’atelier  »très intéressant’’.

    Le directeur général de la Maison de la Presse, Sambou Biagui, a souligné l’importance de la maîtrise de l’orthographe ‘’vu la sensibilité de l’information’’.

    TAP/FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE-LEGISLATION / Rémunération pour copie privée : la SODAV et l’AMS satisfaites de l’adoption du décret

    SENEGAL-CULTURE-LEGISLATION / Rémunération pour copie privée : la SODAV et l’AMS satisfaites de l’adoption du décret

    Dakar, 17 oct (APS) – La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) et l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS) ont fait part de leur satisfaction après l’adoption, lors du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre, du projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée.

    Le gouvernement a donné une réponse favorable à une vieille revendication des artistes en adoptant ce projet de décret.

    ‘’Un nouveau pas est franchi dans l’histoire du droit d’auteur et des droits voisins au Sénégal’’, a réagi la productrice Ngoné Ndour, présidente du conseil d’administration de la SODAV.

    Dans un communiqué, elle dit avoir accueilli ‘’avec beaucoup de satisfaction’’ l’adoption de ce texte.

    Ngoné Ndour remercie les nouvelles autorités du pays d’‘’avoir joint l’acte à la parole en concrétisant la promesse faite aux acteurs culturels de mettre en œuvre la rémunération pour copie privée avant la fin de l’année 2024’’.

    ‘’Vous venez de hisser le Sénégal [parmi les] pays africains les plus respectueux et les plus soucieux du devenir des créateurs et de tous ceux qui, par leur talent et leurs investissements, participent au développement des industries culturelles et créatives’’, a affirmé la présidente du conseil d’administration de la SODAV.

    Ngoné Ndour estime que l’adoption du projet de décret sur la rémunération pour copie privée ‘’annonce à la fois la concrétisation d’une prérogative reconnue aux titulaires de droits et des lendemains meilleurs pour eux, grâce à une augmentation de leurs revenus et [une] amélioration de leur pouvoir économique’’.

    Le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal, Daniel Gomes, s’est réjoui, lui aussi, de l’adoption de ce texte. Il remercie les autorités d’avoir tenu une promesse faite aux artistes ‘’depuis longtemps’’.

    ‘’En moins de six mois, on a abouti à la copie privée, nous ne pouvons que nous en réjouir […] Désormais, il reste à se l’approprier, à aller à la mise en œuvre. C’est une bataille gagnée, car l’argent va directement être versé à la SODAV’’, a-t-il dit à l’APS.

    Daniel Gomes précise que la rémunération pour copie privée n’est pas une taxe, mais une redevance.

    ‘’L’avantage de la copie privée, c’est qu’elle va permettre aux ayants droit voisins, à savoir les interprètes et les producteurs qui n’ont jamais touché leurs droits jusque-là, d’en bénéficier désormais’’, a expliqué le président de l’AMS.

    ‘’Le décret portant collecte de la rémunération pour copie privée vient compléter les dispositions de la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins adoptée en 2008’’, a-t-il signalé.

    L’AMS, selon son président, appelle les artistes à s’approprier le texte.

    Daniel Gomes précise que la rémunération pour copie privée ne servira pas à ‘’résoudre les problèmes de tous les artistes’’, car elle ne concerne que ceux d’entre eux dont ‘’les œuvres sont dynamiques’’.

    ‘’Ce qui va résoudre les problèmes des tous les artistes, c’est l’adoption des décrets d’application de la loi sur le statut de l’artiste relatifs à la protection sociale et à la professionnalisation’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Un pas a été franchi, il y a d’autres combats à mener pour le bien-être des acteurs culturels et des professionnels de la culture’’, a conclu le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal.

    FKS/BK/ESF

  • SENEGAL-CULTURE-REDEVANCE / Adoption de la rémunération pour copie privée, la fin d’un combat de près de seize ans

    SENEGAL-CULTURE-REDEVANCE / Adoption de la rémunération pour copie privée, la fin d’un combat de près de seize ans

    Dakar, 17 oct (APS) – L’adoption du projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée en conseil des ministres, mercredi, marque la fin d’un combat de près de seize ans mené par les artistes sénégalais depuis l’adoption en 2008 de la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins.

    Après le vote de cette loi en 2008 et la signature des décrets d’application en 2017, une commission présidée par le producteur Aziz Dieng avait été mise en place la même année pour réfléchir sur le modèle, les objets et les mécanismes de mise en œuvre de la rémunération pour copie privée.

    Après deux ans de travail,  dans « un esprit très positif pour aboutir à un consensus », la première décision a été remise au ministre de la Culture et de la Communication d’alors Abdoulaye Diop en septembre 2020 lors d’une audience accordée à la commission.

    Depuis cette date, les artistes ont usé de tous les moyens pour se faire entendre auprès des différentes autorités sénégalaises, notamment les ministres Abdoulaye Diop et Aliou Sow qui se sont succédé à la tête du département de la Culture, le chef de l’Etat Macky Sall profitant des audiences accordées ou lors de rassemblements.

    Le premier grand rassemblement a eu lieu lors de la présentation du rapport annuel de la Sodav en juin 2022, au théâtre national Daniel Sorano, où le monde de la culture a directement interpellé le président Sall, réclamant de vive voix la signature du décret de rémunération de la copie privée.

    ‘’La copie privée, c’est mon droit, je l’exige. Les artistes réclament la copie privée. La copie privée bafouée depuis dix ans. Hommes politiques, respectez les droits des artistes’’, pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des artistes lors de la rencontre de présentation du rapport.

    ‘’Nous profitons de cette assemblée générale annuelle de la Sodav pour faire un plaidoyer envers le président de la République, pour la mise en œuvre effective de la rémunération pour copie privée’’, avait pour sa part dit la PCA Ngoné Ndour.

    L’AMS s’est aussi mêlée à cette bataille pour la copie privée à travers des communiqués ou des conférences de presse pour exiger l’application de ce décret.

    A la veille de la fête de la musique en juin 2023, le président de l’AMS, Daniel Gomes n’excluait pas de recourir à la justice pour l’application de la copie privée.

    ”Nous sommes également prêts à envisager toutes les options disponibles, y compris le recours à des instances juridiques, si nécessaire, pour faire valoir les droits des artistes et pour que l’effectivité de la copie privée soit enfin une réalité”, a-t-il dit lors d’un entretien accordé à l’APS en prélude à la fête de la musique.

    La confédération internationale du droit d’auteur en Afrique a prêté main forte aux différentes associations des artistes sénégalais abordant la question lors d’un atelier à Dakar.

    Le producteur et fondateur du studio Sankara, le rappeur Didier Awadi, revenant sur les différentes actions menées, avait dit : ‘’Avec le ministre Abdoulaye Diop [ancien ministre de la Culture], on lui a mis un peu de pression, rien ne s’est passé. A la présidence, lors d’une audience, le Président [de la République]  lui a dit de mettre le taux à 10 %, il ne s’est rien passé jusqu’aujourd’hui. Abdoulaye Diop est parti. Un nouveau ministre de la Culture et du Patrimoine historique est nommé », s’était offusqué Didier Awadi lors d’une conférence de presse des artistes en décembre 2023, après une campagne de deux semaines sur les réseaux sociaux pour prendre l’opinion à témoin.

    Il rappelle qu’à l’arrivée du professeur Aliou Sow, au département de la Culture, il lui a été dit qu’il y avait deux enjeux dans le secteur : la copie privée et le statut de l’artiste.

    Malgré les nombreuses promesses faites par l’ancien régime, notamment celle du président Macky Sall en janvier 2024 lors du FESNAC à Fatick, aucun décret d’application de la rémunération pour copie privée n’a été prise jusqu’au départ de son régime.

    Dès son arrivée à la tête du département de la Culture, Khady Gaye Diène avait indiqué que cette question avait été inscrite parmi ‘’les mesures urgentes’’ de sa feuille de route pour le secteur.

    Aujourd’hui, après six mois, le projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée a été examiné et adopté en conseil des ministres le 16 octobre 2024.

    FKS/BK/MTN/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-REDEVANCE / Adoption du projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée

    SENEGAL-CULTURE-REDEVANCE / Adoption du projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée

    Dakar, 16 oct (APS) – Le gouvernement sénégalais a examiné et adopté, mercredi en conseil des ministres, le projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée, a appris l’APS de source officielle.

    Avec l’adoption de ce texte, le gouvernement satisfait ainsi une doléance vieille de plus de dix ans du monde de la culture sénégalaise.

    Dès son arrivée à la tête du département de la Culture,  Khady Gaye Diène avait indiqué que cette question avait été inscrite parmi ‘’les mesures urgentes’’ de sa feuille de route pour le secteur.

    ‘’Dans l’élaboration du plan sectoriel du ministère, nous avons mis la question de la rémunération pour copie privée parmi les mesures urgentes. Il le faut impérativement pour qu’à l’heure du bilan, le monde des arts puisse constater qu’il y a eu une avancée remarquable sur cette question-là’’, avait déclaré la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    Elle avait fait cette déclaration lors d’une visite de prise de contact à la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV), en mai dernier.

    En décembre 2023, les artistes, dans leur ensemble, avaient mené une campagne pour exiger l’application effective des décrets d’application instituant la rémunération pour copie privée.

    La rémunération pour copie privée, instaurée par la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins, votée en 2008, est une redevance prélevée sur les supports d’enregistrement tels que les disques durs, les clés USB, les cartes mémoires, CD ou DVD.

    Elle est destinée à compenser le préjudice subi par les auteurs, artistes, éditeurs et producteurs du fait du manque à gagner résultant de cette utilisation massive et gratuite de leurs œuvres.

    La rémunération pour copie privée est une directive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) signée par le Sénégal.

    Sur le continent africain, elle est notamment effective en Algérie, au Burkina Faso, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cap Vert.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-GENRE / Saint-Louis : plusieurs activités au menu de l’édition 2024 du Forum exclusivement féminin

    SENEGAL-CULTURE-GENRE / Saint-Louis : plusieurs activités au menu de l’édition 2024 du Forum exclusivement féminin

    Saint-Louis, 16 oct (APS) – Plusieurs activités dont des panels thématiques, une foire de l’entrepreneuriat féminin et une projection de films féministes sont au programme du Forum exclusivement féminin (FEF 2024) prévu du 24 au 26 octobre prochains à Saint-Louis et à Gandiol, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.

     »Ce forum est une plateforme d’échanges, de discussions et de solutions. Nous y partagerons des idées pour renforcer la résistance des femmes et créer un espace de sororité, où chacune pourra s’exprimer », indiquent-ils dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Au programme, ajoute la même source, il est prévu une remise de prix pour les initiatives inspirantes mais également une projection de films féministes.

    Cet événement international va réunir des figures emblématiques de la littérature, de l’entrepreneuriat et des droits des femmes, renseigne le communiqué.

     »+Faire face+ est le thème de l’édition 2024. Ce concept évoque la résistance des femmes. Cette année, nous mettons en lumière les obstacles rencontrés par les femmes, mais surtout les moyens de les affronter et de les surmonter ensemble », précise le texte.

    Les participants aborderont les thématiques  »Faire face aux violences sous toutes leurs formes (physiques, psychologiques, économiques) » mais également  »Faire face à la régression des droits acquis et à la précarité sanitaire des femmes », notamment dans les zones reculées.

    Le Forum exclusivement féminin (FEF) se veut une plateforme de rencontres, d’échanges, d’initiatives, de formation entre femmes autour des trois domaines : entrepreneurial, littéraire et numérique, renseignent ses organisateurs.

    CGD/AMD/ASB/OID 

  • MONDE-LITTERARTURE / Rabat désignée capitale mondiale du livre 2026 par l’UNESCO pour ses nombreuses maisons d’éditions

    MONDE-LITTERARTURE / Rabat désignée capitale mondiale du livre 2026 par l’UNESCO pour ses nombreuses maisons d’éditions

    Dakar, 16 oct (APS) – La ville de Rabat (Maroc) a été désignée capitale du livre 2026 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en raison de ses cinquante-quatre maisons d’édition et de son nombre croissant de librairies, a-t-on appris de l’agence onusienne.

    La ville marocaine a également été choisie pour son salon international du livre dont les différentes éditions font partie des plus importantes d’Afrique, selon le comité consultatif de la capitale mondiale du livre de l’UNESCO.

     »La chaine du livre n’est pas seulement un élément vital de l’économie créative de Rabat, mais aussi, un puissant moteur de la démocratisation du savoir. Ce sont les raisons pour lesquelles, le comité consultatif de la capitale mondiale du livre l’a proposé pour être la capitale mondiale du livre 2026’’, a déclaré la directrice générale de l’UNESCO.

    Audrey Azoulay a précisé que le comité a aussi souligné l’engagement clair de la ville en faveur du développement de la littérature, de l’autonomisation des femmes et des jeunes, à travers la lecture et la lutte contre l’analphabétisme, particulièrement dans les communautés les moins favorisées.

    Selon elle, cette désignation s’accompagne d’une série d’actions par Rabat, pour donner un accès aux livres et soutenir l’industrie locale de l’édition.

    Rabat est également porteuse d’une initiative majeure visant à renforcer l’accès de tous ses habitants à l’alphabétisation.

    Ces actions, poursuit Mme Azoulay, contribueront non seulement à une croissance économique durable, mais aussi aux avancées sociales de la ville. 

    Après Strasbourg (France) cette année, Rio (Brésil), en 2025, Rabat a été désignée le 8 octobre dernier la capitale mondiale du livre en 2026.

    Cette célébration débutera le 23 avril 2026, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

    Le concept de ‘’ville mondiale du livre’’ a été lancé en 2021 par la directrice générale de l’UNESCO, sur proposition d’un comité consultatif.

    Les villes désignées s’engagent alors à promouvoir le livre et la lecture pour tous, à l’intérieur et au-delà de leurs frontières, en plus d’organiser un programme d’activités au cours de l’année de leur désignation.

    AMN/ABB/OID

  • MONDE-CULTURE-DISTINCTION / António Luís Santos da Costa, lauréat 2024 du Prix UNESCO-Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix

    MONDE-CULTURE-DISTINCTION / António Luís Santos da Costa, lauréat 2024 du Prix UNESCO-Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix

    Dakar, 16 oct (APS) – L’ancien Premier ministre du Portugal, António Luís Santos da Costa, a été désigné, mercredi, lauréat 2024 du Prix Unesco – Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix  »pour la constance de son engagement en faveur de la paix et des pays en développement », a appris l’APS de l’agence onusienne.

     »Nous avons décidé de donner ce Prix au Premier ministre António Luís Santos da Costa, pour l’ensemble de son œuvre et pour la constance avec laquelle il a gardé, dans ses préoccupations de grand responsable politique, le souci de la paix et de la promotion des pays en développement’’, a déclaré Michel Camdessus, vice-président du jury et ancien Directeur général du Fonds monétaire international

    Le jury a aussi récompensé la  »Fondation Azúcar’’ avec une mention d’honneur ‘’pour son travail en faveur des droits des Afrodescendants en Équateur et dans l’ensemble de l’Amérique latine’’.

     »Dans un monde fragmenté, qui fait face à d’immenses défis, nous avons besoin de dirigeants politiques qui s’engagent avec conviction pour la construction d’une paix durable. Je me réjouis que le jury consacre António Luís Santos da Costa qui s’est toujours distingué comme un grand défenseur du dialogue et du multilatéralisme », a pour sa part déclaré la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay.

    Selon l’Unesco, la date et le lieu de la remise du prix seront bientôt annoncés.

    Créé en 1989, le Prix Unesco – Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix honore chaque année les personnes, institutions ou organismes privés ou publics ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

    Des personnalités de renommée mondiale dont Nelson Mandela et Frederik W. De Klerk, Angela Merkel ou encore Jimmy Carter ont reçu cette distinction.

    FKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Mary Tew Niane insiste sur l’alphabétisation et la promotion des langues nationales

    SENEGAL-EDUCATION / Mary Tew Niane insiste sur l’alphabétisation et la promotion des langues nationales

    Diamniadio, 15 oct (APS) – L’éradication de l’analphabétisme et la promotion des langues nationales sont ‘’un impératif pour faire un pas décisif dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, un Sénégal de paix, de progrès et de partage dans l’équité la solidarité et la fraternité’’, a déclaré mardi à Diamniadio, Mary Tew Niane, ministre, Directeur de Cabinet du président de la République.

    ‘’Lire et écrire sont des droits humains fondamentaux (…) éradiquer l’analphabétisme et en même temps promouvoir les langues nationales sont donc un impératif pour faire un pas décisif dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, un Sénégal de paix, de progrès et de partage dans l’équité la solidarité et la fraternité’’, a-t-il soutenu.

    Mary Tew Niane présidait la cérémonie de clôture de la première édition du mois national de l’alphabétisation, organisée dans les locaux du ministère de l’Education nationale, à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio, en présence de plusieurs acteurs de l’éducation, des partenaires techniques et financiers et spécialistes de la question.

    ‘’Au-delà du mois national de l’alphabétisation, il nous faut avoir l’ambition d’élaborer de façon inclusive, et le plus rapidement possible, une stratégie nationale d’éradication de l’analphabétisme’’, a préconisé le ministre, Directeur de Cabinet du président de la République.

    ‘’Le président de la République tient à renouveler devant la nation entière, sa ferme volonté de voir d’ici à la fin de son mandat (2029), l’analphabétisme éradiqué dans notre pays pour que toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais de 10 ans et plus sachent lire, écrire et calculer au moins dans une langue. Ce sera plus facile d’accélérer notre marche soutenue vers le progrès et la prospérité partagée’’, a-t-il indiqué.

    Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy a souligné la volonté du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, de ‘’hisser l’alphabétisation et les langues nationales au rang de priorités et d’en faire un levier stratégique d’autonomisation, de souveraineté, d’affirmation comme identité et notre commune volonté de vivre ensemble dans la paix, la solidarité et la concorde’’.

    ‘’Nous avons fait des visites de terrain. Nous sommes extrêmement satisfaits des grandes avancées’’, s’est réjoui Moustapha Mamba Guirassy qui dit avoir été ‘’fortement marqué’’ par la forte mobilisation des acteurs lors de ses visites de proximité à l’intérieur du pays durant ce mois national de l’alphabétisation.

    Un document remis à la presse indique que ‘’malgré les efforts consentis, une proportion significative de la population sénégalaise demeure analphabète’’.

     »En effet, le taux d’alphabétisation des résidents âgés d’au moins 10 ans est de 62,9%. Autrement dit, 37,1% des résidents âgés de de 10 ans et plus, ne savent ni lire ou écrire dans une langue quelconque’’, précise la même source. Elle ajoute que ce taux d’analphabétisme, de 37,1% en 2023 contre 54,6 % en 2013, a connu un bond qualitatif de 17,5 points.

    SG/OID/ASB