Catégorie : Culture

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    Dakar, 14 oct (APS) – Le programme de développement ‘’Sénégal 2050’’ est une initiative collective qui va ‘’au-delà des clivages politiques’’, a souligné le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en le présentant comme ‘’notre boussole’’ et ‘’le fruit d’une réflexion […] ancrée dans nos réalités’’.

    ‘’Il s’agit d’un projet collectif, qui, au-delà des clivages politiques, appelle l’engagement de chacun d’entre nous’’, a déclaré M. Faye dans une note introductive du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’ et présenté au public ce lundi 14 octobre.

    La ‘’souveraineté’’ attendue de ce programme ‘’ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle’’, a souligné le chef de l’État.

    Il affirme que ce programme de développement ‘’s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures’’.

    ‘’Une industrialisation ambitieuse’’

    Avec cet outil, a poursuivi le président de la République, le gouvernement veut faire du pays ‘’un acteur incontournable’’ de la région ouest-africaine et ‘’un modèle de développement pour l’Afrique’’.

    ‘’Ce document est notre boussole. Il est le fruit d’une réflexion collective, ancrée dans nos réalités et ouverte sur l’avenir. Il traduit notre ambition de rompre avec les schémas du passé, de dépasser les défis auxquels nous avons trop longtemps été confrontés, pour faire émerger une nation résolument ancrée dans le futur’’, a-t-il écrit.

    Bassirou Diomaye Faye estime que le pays qu’il dirige a ‘’hérité d’une situation complexe, marquée par des décennies de dépendance économique, une gouvernance aux fondations fragiles et un tissu social fragilisé’’.

    ‘’Pendant trop longtemps, notre économie a été prisonnière d’un modèle d’exploitation de matières premières brutes, sans valorisation ni transformation locale. Cette trajectoire a non seulement limité notre potentiel, mais elle nous a aussi dépossédé de notre destin.’’

    Les politiques publiques menées au cours des précédentes années ou décennies ont ‘’créé une dépendance vis-à-vis de quelques industries en laissant notre secteur privé national trop faible, nos jeunes […] en quête d’opportunités [étant] souvent poussés à chercher un avenir ailleurs’’.

    ‘’Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis […] Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et, surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur’’, a souligné M. Faye.

    Il précise que la nouvelle politique ‘’est notre feuille de route pour les vingt-cinq prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales, qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel’’.

    Le premier des ‘’quatre grands axes stratégiques’’ du nouveau programme consiste à asseoir une économie compétitive, avec un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables, etc.

    ‘’Corriger les déséquilibres historiques’’

    Le Sénégal va mener ‘’une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales’’, a assuré le chef de l’État.

    ‘’Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois’’, a-t-il promis.

    Le deuxième axe va consister à préserver l’environnement et à ‘’léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, où les énergies renouvelables joueront un rôle central’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Le troisième axe, relatif au capital humain et à l’équité sociale, va consister à ‘’corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales’’.

    ‘’Nous nous engageons à offrir une éducation de qualité pour tous, à garantir l’accès universel à des services de santé performants, et à réformer le foncier pour une meilleure répartition des terres’’, a promis M. Faye en parlant du troisième volet du nouveau programme national de développement.

    Il s’agira en même temps de ‘’renforcer l’offre de soins et [de] garantir un accès équitable à des services modernes, tant en milieu urbain qu’en zone rurale, pour que nul ne soit laissé pour compte’’. ‘’Nous mettrons également en place un système national d’assurance maladie pour protéger chaque citoyen et réduire ainsi les inégalités sociales et économiques.’’

    Le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ est celui de la gouvernance et de l’‘’engagement africain’’. ‘’Nous devons refonder nos institutions, pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. Nous devons éradiquer la corruption et réformer l’administration, pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement’’, a poursuivi le président de la République.

    Il promet que ‘’cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources’’.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a mentionné M. Faye dans la note introductive du document.

    ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La nouvelle politique nationale de développement présentée lundi par le gouvernement repose sur ‘’une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a dit M. Faye en intervenant à la cérémonie officielle de présentation du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays’’, a souligné le chef de l’État.

    Cette nouvelle politique nationale de développement est ‘’inédite’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle comprend quatre ‘’axes prioritaires’’ : une ‘’économie compétitive’’, un capital humain de qualité et une équité sociale, un ‘’aménagement et un développement durable’’, une bonne gouvernance et ‘’un engagement africain’’. 

    ‘’C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation’’, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

    Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances ‘’consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps’’, a dit M. Faye.

    Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort ‘’totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation’’, a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de ‘’consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être’’.

    Le président de la République exhorte les Sénégalais à ‘’faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès’’.

    La réforme des institutions du pays est ‘’indispensable’’, a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.

    MFD/SMD/ESF/ASB

  • SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES /  »Sénégal 2050 » : l’Etat veut développer  »une industrie culturelle forte »

    SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES /  »Sénégal 2050 » : l’Etat veut développer  »une industrie culturelle forte »

    Dakar, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, présenté au public, lundi, vise à faire des industries culturelles et créatives, une filière à forte valeur ajoutée.

     »Les industries culturelles et créatives, à savoir la mode, le cinéma, les arts visuels, les arts de la scène, l’édition, la musique, entre autres domaines dans lesquels des Sénégalais talentueux ont su se faire un nom sur la scène mondiale. l’Etat désormais les accompagnera pour développer la production de contenus, leur distribution et faire de cette filière une industrie forte comme on le voit aujourd’hui dans d’autres pays’’, a dit Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group.

    Ce cabinet a pris part à l’élaboration du nouveau document de référence des politiques publiques sénégalaises.

    Cette vision pour les industries culturelles et créatives, souligne-t-il, va offrir ainsi à la jeunesse sénégalaise des opportunités de milliers d’emploi qualifiés.

    La contribution des industries culturelles et créatives dans le Produit intérieur brut sera multipliée par deux, selon le schéma présenté ainsi que l’emploi formel autour de cette filière à forte valeur ajoutée, d’après le document de présentation de  »Sénégal 2050 ».

    M. Ndiaye a indiqué également que les tourismes religieux et culturel seront valorisés pour diversifier l’offre touristique sénégalaise.

    FKS/OID/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer leur plan quinquennal de développement 2025-2029 basé sur quatre axes, l’‘’économie compétitive’’, le capital humain et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’‘’engagement africain’’, a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    ‘’Le plan quinquennal 2025-2029 va s’articuler autour de quatre axes stratégiques définis dans le nouveau référentiel : l’économie compétitive, le capital humain de qualité et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’engagement africain’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à la cérémonie de présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Ce plan à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, à l’aide du nouveau document de politique publique, doit être financé avec 18.496 milliards 83 mille francs CFA, a indiqué le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Concernant le capital humain, le gouvernement veut faire en sorte que la population soit ‘’bien éduquée et bien nourrie’’, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays, selon Souleymane Diallo.

    Il signale que la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de ‘’l’engagement africain’’ qu’elles prônent en matière de politique étrangère.

    La bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions et la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités, selon M. Diallo.

    Il ajoute que la promotion d’une ‘’économie compétitive’’ va consister à développer des moteurs de croissance dans les pôles territoires et à doter le Sénégal d’un cadre économique soutenable.

    Un ‘’reprofilage’’ de la dette publique

    Le pays va recourir au ‘’financement domestique’’ pour construire ses infrastructures, a poursuivi le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, assurant que l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.

    M. Diallo affirme que la contribution des Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’l’agenda national de transformation’’ du pays est l’une des priorités des nouvelles autorités.

    Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, a-t-il ajouté, considérant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années.

    Concernant l’aménagement et le développement durable, le troisième axe du plan quinquennal, le gouvernement s’engage à promouvoir ‘’une urbanisation organisée’’ et une gestion durable des écosystèmes naturels.

    De même va-t-il conduire une transition énergétique juste et équitable, selon le directeur général de la planification et des réformes économiques.

    La consolidation de l’État de droit est l’une des priorités de l’État, de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique, concernant le quatrième axe du plan 2025-2029.

    Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029.

    Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il dit.

    Selon M. Diallo, le plan 2025-2029 prévoit en même temps un ‘’reprofilage’’ de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB.

    La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État, a-t-il poursuivi.

    MFD/SMD/ESF/OID/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement sera utilisé par les pouvoirs publics pour promouvoir un ‘’État stratège’’, qui planifie son développement en faisant appel en même temps à un secteur privé fort, a assuré Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group, lequel a contribué à son élaboration.

    Le Sénégal va, avec ce document, partir d’une ‘’économie désarticulée et à faible valeur ajoutée, pour bâtir une économie intégrée et à forte valeur ajoutée’’, a assuré M. Ndiaye.

    Les ‘’atouts’’ dont dispose le pays en matière de capital humain, matériel et immatériel pour bâtir son développement seront valorisés, a-t-il dit en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    La nouvelle politique de développement va promouvoir un ‘’Etat stratège, qui planifie son développement’’, a souligné Victor Ndiaye.

    Cette politique va renforcer l’industrialisation, a-t-il assuré, affirmant que le document de politique nationale ‘’Sénégal 2050’’ servira à ‘’mettre de l’ordre’’ dans plusieurs secteurs d’activité et à ‘’maîtriser les importations’’ sénégalaises.

    Le nouveau programme de développement du pays sera utilisé en même temps pour ‘’sécuriser, bancariser et connecter l’agriculteur sénégalais de demain au marché’’ mondial, a poursuivi M. Ndiaye.

    Les pouvoirs publics vont recourir au numérique pour ‘’améliorer la vie quotidienne des Sénégalais et la bonne gouvernance, par la digitalisation des services’’, a-t-il dit.

    Selon Victor Ndiaye, la promotion des industries culturelles et créatives est également prise en compte dans la conception du document.

    Huit pôles économiques régionaux seront promus en vue d’un ‘’développement territorial équilibré’’ du pays, par la mise en valeur des potentialités agricoles, minières et touristiques de chaque partie du pays, a-t-il ajouté.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    Diamniadio, 14 oct (APS) –Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.

    ‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.

    Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.

    Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.

    Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.

    Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.

    Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale. 

    Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.

    Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement  de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.

    MFD/ESF/MTN/ASG

     

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le gouvernement a élaboré son document de politique nationale de développement en tenant essentiellement compte de la bonne gouvernance, de l’aménagement optimal du territoire et d’un capital humain de qualité, dans le but de construire une économie compétitive, a-t-on appris lundi du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Son élaboration découle d’un combat politique mené pendant une décennie, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation de ce document.

    La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’ s’est ouverte ce matin au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    La mise en œuvre de la nouvelle politique de développement augure ‘’une nouvelle trajectoire’’ pour le pays, a ajouté M. Sonko, qualifiant le document ‘’Sénégal 2050’’ de ‘’projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir’’.

    Selon le Premier ministre, le gouvernement a fait appel à l’expertise locale pour élaborer ce programme de développement.

    Des fonctionnaires de la Primature, du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ainsi que des experts du cabinet Performances Group qui ont contribué à son élaboration, a-t-il dit.

    Le document de politique nationale de développement reflète les engagements des nouvelles autorités sénégalaises en faveur de la promotion de la bonne gouvernance et leur ‘’engagement africain’’, selon Ousmane Sonko.

    Le développement du capital humain, l’équité sociale et le développement durable font partie des objectifs de la politique à mener au cours des prochaines années à l’aide de ce document, a précisé M. Sonko.

    Il a déploré les ‘’précédentes options de développement très souvent’’ basées sur des ambitions ‘’électoralistes’’, qui ne permettaient pas d’avoir une vision à long terme de l’économie du pays.

    Le Sénégal a mené ‘’une gouvernance inefficace, plombée par la corruption’’ au cours des dernières décennies ou années, a poursuivi le chef du gouvernement en parlant d’‘’une population active mais peu productive’’ à cause de l’importance de l’économie informelle et du ‘’modèle social inéquitable’’ promu par les précédents gouvernements. 

    ‘’Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons partir sur de nouvelles bases’’, a assuré Ousmane Sonko.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 » s’est ouverte ce matin, à 10 heures, au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    D’autres personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, et plusieurs membres du gouvernement y prennent part.

    Des membres du corps diplomatique basé à Dakar et du secteur privé, ainsi que des chefs religieux y participent.

    Avec le document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », le gouvernement veut mettre fin à « la dépendance » du pays envers ses partenaires économiques et financiers en s’appuyant sur les ressources locales et le capital humain sénégalais.

    Avec cette nouvelle stratégie de développement du pays, les autorités aspirent, entre autres objectifs, à tripler le revenu national brut par habitant.

    ‘’Ce document national […] de planification des axes de notre politique économique et sociale va […] refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal’’, affirme le gouvernement dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre.

    MFD/SMD/ESF/BK

  • SENEGAL-LITTERATURE /  »Dr Ibra Mamadou Wane, les secrets d’un serviteur » : retour sur l’histoire culturelle du Sénégal et l’itinéraire d’un fils du Fouta 

    SENEGAL-LITTERATURE /  »Dr Ibra Mamadou Wane, les secrets d’un serviteur » : retour sur l’histoire culturelle du Sénégal et l’itinéraire d’un fils du Fouta 

    Dakar, 13 oct (APS) – L’ouvrage ‘’Dr Ibra Mamadou Wane, les secrets d’un serviteur’’, retrace l’histoire politique et culturelle du Sénégal et l’itinéraire de son personnage central Dr Ibra Mamadou Wane, un fils du Fouta Toro, a expliqué son auteur, Professeur Ibrahima Wane.

    Cet ouvrage de 209 pages, publié par l’Harmattan Sénégal, est non seulement l’hommage d’un neveu à son oncle, mais aussi un témoignage retraçant l’itinéraire du Dr Ibra Mamadou Wane.

    A travers ce livre, l’auteur restitue un ‘’pan important’’ de l’histoire politique et culturelle du Sénégal.

    Il retrace aussi l’histoire d’un fils du Fouta Toro, dont les péripéties historiques ont ‘’amplement’’ résonné en l’Afrique de l’Ouest.

    ‘’A travers ce livre, j’essaie de faire la part de ma tâche de transmission aux générations futures’’, a-t-il déclaré, lors de la cérémonie de dédicace de l’ouvrage. Celle-ci s’est déroulée en présence de plusieurs dignitaires du Fouta et du ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy.  

    Partant des rencontres de Dr Ibra Mamadou Wane, de ses origines et des lieux qu’il a fréquentés, l’auteur ‘’raconte une histoire beaucoup plus grande que celle de l’homme qu’il a été’’.

    Il démontre à travers cet ouvrage, qu’il ne faut pas avoir ‘’honte ou peur’’ d’écrire sur ‘’soi’’, avec toute ‘’la subjectivité qu’il y a dedans’’.

    ‘’ (…) parce que ces parts de mémoire éparpillées, construisent la grande histoire, une fois mises ensemble. Ecrire ce livre, ce n’est pas écrire l’histoire d’un homme. C’est écrire l’histoire du Sénégal, ou de l’Afrique de l’Ouest, au moins’’, a-t-il fait valoir.

    Pr Wane souligne que la transmission du patrimoine s’entend comme ‘’acquis au plan culturel, social, économique et politique’’, permettant de construire le rapport au défi.

    ‘’Pour moi, a-t-il soutenu, c’est essentiel de faire la capitalisation des acquis pour mieux affronter les défis qui se dressent sur notre chemin’’.

    Un ouvrage perçu comme le fruit du travail d’un archiviste

    Ibrahima Lô, directeur du livre et de la lecture, a magnifié ce travail d’archiviste démontré à travers les informations ’’très précises et nombreuses’’ de l’ouvrage ou encore le ‘’souci du bien-dit’’ de son auteur.

    ‘’Il est agréable parce qu’il n’est pas simplement un condensé d’éléments qui disent, qui racontent de manière sèche une histoire. Il est dit pour être lu et on peut le lire d’entrée comme on lit un conte’’, déclare-t-il.

    Il s’est dit émerveillé par le fait que l’auteur parle du Dr Ibra Mamadou Wane, tout en démontrant sa belle plume.

    ‘’ (…) nous sommes dans une époque où les gens écrivent bien quand même. Un autre élément que je retiens de ce livre, c’est la fonction essentielle (…) ‘’, souligne-t-il.

    ‘’Je voulais dire que c’est un ouvrage que tout vrai écrivain aimerait écrire. Et que tous ceux qui aiment les bons livres, aimeraient lire ou devraient lire’’, a pour sa part commenté, Pr Abdoulaye Elimane Kane.

    L’ouvrage est écrit de manière ‘’très sobre et très simple’’, mais en même temps de façon ‘’extrêmement précise (…) avec des dates et surtout, un ouvrage instructif, parce qu’on y apprend beaucoup de choses sur le docteur Ibra Mamadou Wane’’’’, a-t-il témoigné.

    Il dit saluer le fait qu’à chaque fois que l’auteur aborde l’un des personnages du livre, il parle aussi de sa bibliographie. Ce qui permet d’après lui de bien connaître ces personnages.

    ‘’ (…) ce qui en fait donc un ouvrage riche du point de vue de la connaissance, un ouvrage documenté, sérieux, très simple, à son image’’, poursuit-il.

    Le président du conseil d’administration (PCA) du Musée des civilisations noires (MCN), Racine Senghor, souligne l’importance de ce livre sur ce ‘’digne fils du Fouta, dont la vie n’est pas seulement un exemple, mais un modèle’’.

    ‘’Cet ouvrage renseigne, il enseigne, il éduque à partir des éléments que porte cet homme, cet homme qui est un vrai patrimoine’’, ajoute-t-il.

    Ibrahima Wane est professeur titulaire de littérature et civilisations africaines, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    Il est responsable du master de littérature africaine du département de lettres modernes et directeur du laboratoire littéraire, langues et sociétés d’Afrique de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’UCAD.

    AMN/SK/AB

  • SENEGAL-CINEMA / Inauguration d’une école de formation et de professionnalisation d’acteurs, samedi à Dakar

    SENEGAL-CINEMA / Inauguration d’une école de formation et de professionnalisation d’acteurs, samedi à Dakar

    Dakar, 10 oct (APS)- L’Ecole internationale d’acteurs et actrices de Dakar (EIAD), nouvelle institution dédiée à la formation et à la professionnalisation des acteurs, des actrices, sera inaugurée samedi à Hann Bel-Air, annonce un communiqué transmis à l’Agence de presse sénégalaise.

    Installée dans la bâtisse que le sculpteur sénégalais Ousmane Sow (1935-2016) avait conçue avec l’ambition de créer une résidence d’artistes, la structure, présentée comme ‘’un projet ambitieux pour l’avenir du cinéma et du théâtre africain’’, est aussi dédiée aux métiers liés à la direction et à l’accompagnement des acteurs, précise la même source.

    ‘’L’EIAD se positionne comme un pôle d’excellence, un lieu d’expérimentation et de recherche pour les acteurs et les actrices du Sénégal et du continent africain’’, indique le texte, relevant que l’institution a été conçue pour ‘’répondre aux besoins croissants de l’industrie cinématographique africaine et internationale’’ et mettre l’accent sur ‘’le développement de compétences artistiques solides tout en valorisant l’identité culturelle africaine’’.

    La cérémonie d’inauguration aura lieu en présence de nombreuses personnalités du monde du cinéma, du spectacle, des autorités locales et des partenaires internationaux, signale le communiqué, relevant que l’événement marque ‘’le début d’une nouvelle ère pour cette institution’’ (présente à Dakar depuis 2021 sous sa forme nomade) et qui espère ainsi ‘’contribuer largement au rayonnement du cinéma sénégalais, et plus largement africain’’.

    Une formation ouverte sur le monde

    Sous la direction d’Adama Diop, acteur, auteur et metteur en scène, l’EIAD propose depuis le 26 août ‘’un cursus innovant de formation continue, dispensé par des professionnels reconnus à l’échelle internationale et ouverts aux acteurs professionnels, aux réalisateurs (formation à la direction d’acteur) et aux personnes désirant se professionnaliser aux postes de directeur de casting, d’agent et de chargé de production’’.

    Le projet pédagogique de l’EIAD s’appuie sur ‘’une approche globale de la formation’’, souligne une note de présentation, précisant que l’acteur, l’actrice sont ‘’au cœur d’un système d’échanges permanents’’, en interaction avec leur agent, les directeurs de casting, les réalisateurs et les responsables de production leur permettant de ‘’construire des visions artistiques ambitieuses’’.

    L’EIAD associe cinq métiers ‘’afin que les stagiaires renforcent et acquièrent de nouvelles compétences ensemble, en ayant une parfaite connaissance des métiers et des responsabilités de chacun’’, indique le communiqué annonçant l’inauguration : des cours techniques (diction, placement de la voix, chant, respiration, corps et mouvement, lecture, gestion de carrière, contrats de l’audiovisuel) et ateliers consacrés à l’interprétation, au jeu face caméra, au casting, au doublage… Il y a aussi la réalisation d’outils de promotion des acteurs et actrices (book photo, biographie et bande démo) qui succède le tournage de deux courts-métrages en conditions professionnelles.

    Engagement fort pour l’égalité des genres, des chances et l’inclusion

    L’école est ‘’un lieu d’ouverture et d’inclusion qui a mis la parité homme/femme au cœur de ses principes’’, souligne la note de présentation, précisant que ‘’grâce à ses premiers partenaires, l’EIAD a pu adopter le principe de gratuité de la formation’’. ‘’Cet engagement pour l’égalité des chances reflète la volonté de l’institution de former une nouvelle génération de talents, représentative de la diversité et de la richesse du continent africain’’.

    L’objectif est aussi d’accompagner la dynamique actuelle autour des ICC (industries culturelles créatives) pour faire du Sénégal un lieu fort de formation, de création et de production d’œuvres ancrées sur le continent africain.

    L’École internationale d’acteurs-actrices de Dakar a pour mission de ‘’former des artistes polyvalents et puissants, capables de s’adapter aux exigences d’une industrie en constante évolution, tout en contribuant à l’essor du cinéma et du théâtre africains’’. Cette ambition se décline ainsi : développer un programme de formation continue dès 2024, une formation initiale en 2026 et l’insertion et la professionnalisation des artistes. L’objectif est de ‘’structurer le secteur en dispensant une formation d’excellence’’, de ‘’coopérer avec les opérateurs locaux et internationaux’’ et de ‘’faire émerger une nouvelle génération de professionnels’’.

    ADC/OID/SBS