Catégorie : Culture

  • AFRIQUE-CINEMA / Diffusion des séries africaines : une productrice ivoirienne appelle à une synergie d’actions

    AFRIQUE-CINEMA / Diffusion des séries africaines : une productrice ivoirienne appelle à une synergie d’actions

    Dakar, 10 oct (APS) – La Directrice de la Radiodiffusion télévision Ivoirienne (RTI) Distribution, Ana Ballo a appelé, mercredi, à une synergie d’actions pour faciliter la diffusion des séries africaines, un créneau qui évolue ‘’bien’’ et dont la RTI est précurseure, a-t-elle dit.

    ‘’(…) il faut aujourd’hui apprendre à se mettre ensemble, développer un modèle économique, diffuser sur des plateformes locales avec du contenu local en partenariat avec les diffuseurs’’, a-t-elle plaidé à l’institut français de Dakar.

    Elle s’exprimait lors d’un panel sur le thème ‘’La diffusion de la série africaine, états des lieux’’ organisé dans le cadre de la saison 2 du festival ‘’Dakar séries’’ (7-12 octobre).

    Pour Mme Ballo, il s’agit de maitriser l’outil de diffusion local pour conquérir le marché africain d’abord, estimant qu’il ne s’agit pas à chaque fois qu’on produit d’avoir un complexe et d’aller conquérir ‘’Netflix ou Amazon’’, des plateformes américaines de ventes en ligne d’œuvres artistiques dont le cinéma.

    ‘’Le marché est ici [en Afrique], dans cinq ans le marché n’existera plus de l’autre côté, il est ici, donc commençons à être présent en tant qu’acteur du secteur, à produire intelligemment, faire du design to cost [la conception à coût objectif]. C’est-à-dire qu’on a une belle histoire, on veut l’adapter, qu’est ce que notre marché peut absorber en terme de budget pour produire’’,  a expliqué Ana Ballo.

    La chargée des co-productions et de la distribution de contenus africains de la RTI, groupe de médias de service public, appelle à adapter et à doubler par exemple des productions cinématographiques du Nigéria et des autres pays anglophones d’Afrique et vice versa.

    ‘’Il y a la possibilité aujourd’hui d’adapter des œuvres qui ont eu du succès tels que +Ma famille+ (série ivoirienne) qu’elle soit refaite en anglais par la chaine Showmax du producteur nigérian Victor Sanchez Aghahowa ici présent par exemple, pourquoi pas ? Cela peut bien cartonner. +Les Bobodioufs+ (série burkinabé). Ce sont des succès qu’on a eus et qui peuvent bien marcher dans les pays anglophones’’, indique Ana Ballo.

    Une idée que partage le producteur nigérian Victor Sanchez Aghahowa qui invite à une mise en réseau et à des coproductions entre acteurs africains.

    FKS/ADL/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    Dakar, 9 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.

    S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.

    Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.

    Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets.

    De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°202315 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

    Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

    Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;

    Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;

    Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;

    Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;

    Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 519 212/J, précédemment SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ;

    Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

    Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

     Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militaires, est nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;

     Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;

     Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;

    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

     Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;

     Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;

     Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;

     Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;

     Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;

     Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;

     Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.

    Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :

     Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;

     Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE.

    Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :

     Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau Suivi-Evaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :

     Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;

     Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :

     Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.

    Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

     Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

     

  • SENEGAL-CULTURE-EVENEMENT / Saint-Louis : journée portes ouvertes au centre culturel Le Château

    SENEGAL-CULTURE-EVENEMENT / Saint-Louis : journée portes ouvertes au centre culturel Le Château

    Saint-Louis, 8 oct (APS) – Le centre culturel Le Château de Saint-Louis (nord) ouvre ses portes au public, à partir du samedi 12 octobre, avec au menu différentes activités notamment un atelier de danse mais aussi une restitution de résidence, a-t-on appris des organisateurs.

     »Le centre culturel Le Château ouvre ses portes à tout le public le samedi 12 octobre! De 16h à 20h, venez découvrir ou profitez des lieux : à 16h stands d’artisans créateurs, présentation, adhésion et inscription aux ateliers d’initiations aux pratiques artistiques et culturelles, atelier de danse »,  peut-on lire sur une note transmise à l’APS.

    Le programme de cette journée, indique la même source, prévoit, entre autres, une projection de photos des activités, des visites au niveau du Château mais également à partir de 17h un défilé des enfants avec les collections originales de Ndack création.

    Toujours dans le programme de cette journée, il est prévu à 18h une restitution de résidence mais aussi un spectacle de danse, le rituel du cercle avec Street Dikenga, entre autres activités.

    Le Château se veut un centre culturel dynamique ancré dans la ville, un espace de recherche, de formation et de résidence pluridisciplinaire pour les artistes saint-louisiens mais aussi pour les artistes sénégalais et internationaux, selon une note de présentation dudit centre.

    CGD/AMD/SKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-ANALYSE / La présidentielle de mars 2024 n’atteste pas d’une avancée significative de la démocratie sénégalaise (Alpha Amadou Sy)

    SENEGAL-POLITIQUE-ANALYSE / La présidentielle de mars 2024 n’atteste pas d’une avancée significative de la démocratie sénégalaise (Alpha Amadou Sy)

    Dakar, 7 oct (APS) – La présidentielle sénégalaise de mars dernier n’atteste pas d’une avancée significative de la démocratie sénégalaise, « le dégagisme » ayant prévalu comme en 2012 et 2000, estime l’écrivain et philosophe sénégalais Alpha Amadou Sy.

    L’élection présidentielle de mars 2024 a débouché sur la troisième alternance politique au Sénégal, en consacrant l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye.

    « Depuis 2000, le vote au Sénégal, c’est le dégagisme. Qu’il [le président de la République en Place] parte, qu’il parte », a-t-il analysé dans son nouvel ouvrage, qu’il a présenté à Dakar, au Centre ouest africain de recherche, vendredi.

    « Les déboires que nous vivons sont les conséquences de cette manière de renvoyer à leur copie nos gouvernants », soutient l’auteur dans cet essai de 145 pages, intitulé « Démocratie sénégalaise : la roche tarpéienne toujours près de l’urne ».

    Dans cet ouvrage publié aux éditions L’Harmattan Sénégal, Alpha Amadou Sy analyse les dysfonctionnements du système politique sénégalais ces trois dernières années au cours desquels le Sénégal s’étaient retrouvé au-devant de la scène.

    L’auteur estime que cette nouvelle alternance de mars 2024 et celle de 2012 sont plutôt « la défense et l’illustration de l’engagement des Sénégalais à préserver les acquis arrachés de haute lutte à la faveur de la première alternance politique survenue au Sénégal en mars 2000 ».

    Il en conclut ainsi que les « citoyens électeurs sénégalais sont en avance sur leur classe politique », tout en invitant le pouvoir comme l’opposition à combler ce retard pour faire réaliser un grand bond à la démocratie sénégalaise.

    Alpha Amadou Sy conseille de faire un effort pour « éviter les bêtises politiques » et tirer les leçons de ce qui s’est passé ces dernières années, en allusion aux émeutes et manifestations violentes qui ont provoqué plusieurs morts à partir de mars 2021.

    « J’ai l’impression que la classe politique est amnésique. Mon livre est un effort pour rappeler à temps les politiques. Malgré trois alternances, le scrutin reste [un] ventre mou. On devrait dépasser le débat sur les listes électorales, sur l’organisation et parler de programme. On n’avance pas », se désole l’auteur.

    Un constat qui le pousse à se demander à « quand le grand bond » (chapitre 13 du livre).

    L’écrivain-philosophe fait ainsi œuvre d’historien en fixant les faits de ces trois dernières années au Sénégal. Il juge que la dernière alternance de 2024 « n’a pas bénéficié de la même épaisseur citoyenne » que les deux précédentes.

    En 2000, fait remarquer l’auteur, « le cours politique avait hérité des luttes syndicales des années 1990 », ainsi que d’un puissant mouvement citoyen avec des plages de convergence des partis de l’opposition, de la société civile et de la presse.

    La présidentielle de 2012 avait bénéficié de la forte mobilisation contre la tentative de dévolution monarchique du pouvoir, dont « le chef d’orchestre » fut le Cadre de concertation et d’action de la société civile sous la direction d’Alioune Tine, alors secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO).

    FKS/SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-CULTURE / Podor : le nouveau chef coutumier  »Teen » Alassane Djiby Gaye intronisé à Dounguel

    SENEGAL-CULTURE / Podor : le nouveau chef coutumier  »Teen » Alassane Djiby Gaye intronisé à Dounguel

    Dounguel, 6 oct (APS) – Le nouveau chef coutumier  »Teen », Alassane Djiby Gaye, a été intronisé, samedi par un collège de dignitaires de ce village de la commune de Médina Ndiathbé (nord), dans le département de Podor, a constaté l’APS.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de Khady Diène Gaye, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, de la Directrice générale de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), Sinna Amadou Gaye et des autorités administratives et locales.

    Une importante délégation venue de la ville de Kaédi, chef-lieu de la région du Gorgol, en Mauritanie a pris part à la cérémonie.

    Le titre de  »Teen » existe aussi à Kaédi, ville mauritanienne frontalière àl région de Matam,. Les deux localités ont de très forts liens de parenté.

     »Cette cérémonie d’intronisation de   »Teen » de Dounguel s’inscrit dans le cadre de la valorisation de notre patrimoine culturelle et historique. Nos traditions charrient une panoplie de valeurs à perpétuer et à transmettre aux jeunes générations’’, a soutenu Khady Diène Gaye.

    La ministre estime avoir compris ‘’ le rôle de nos chefs coutumiers dans la conservation et la perpétuation de notre mémoire et nos valeurs ancestrales’’, qui peuvent être source de sagesse et d’équilibre pour la société.

    ‘’Il est important de les célébrer et d’enseigner les valeurs qu’ils incarnent. Il y a lieu de remobiliser la jeunesse et les femmes pour développer notre pays en s’appuyant sur des valeurs de dignité et d’honneur’’, a soutenu Mme Gaye.

    Idy Gaye, membre du collège des dignitaires,  a expliqué que le  »Teeñn’ qui est choisi dans la famille Gaye est également le chef du village, donc  »une autorité administrative, un pilier de base de l’administration’’.

    Le turban blanc de sept mètres, symbole de son intronisation a été posé sur sa tête par Daouda Gaye et Issa Gaye de la famille Boubou Gaye, suivant la coutume, au rythme du  »Pekaan », un genre artistique spécifique à la communauté des pêcheurs du Fouta, appelés ‘’Soubalbé’’.

    Dans son discours,  le  »Teen’ de Dounguel, Alassane Djiby Gaye a promis ‘’de remplir la charge de chef coutumier avec dignité. Il a di vouloir travailler avec intelligence, droiture et équité pour le développement économique, culturel et social de ses administrés.

    Il dit être prêt à servir avec loyauté les pouvoirs publics dont il se veut  »un auxiliaire efficace’’.

    AHD/AT/ASB

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION /  »Au milieu des dunes », un roman sur les péripéties de la vie d’un chien et de son maître

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION /  »Au milieu des dunes », un roman sur les péripéties de la vie d’un chien et de son maître

    Saint-Louis, 6 oct (APS) – L’écrivain saint-louisien, Louis Camara vient de publier un roman intitulé  »Au milieu des dunes », dans lequel il fait parler Nestor, un chien qui raconte les péripéties de sa vie et de celle de son maître dans la ville de Saint-Louis.

     »J’ai choisi de faire parler un animal, en l’occurrence un chien », a dit à l’APS l’écrivain, Grand Prix du chef de l’Etat pour les lettres en 1996, pour insister sur la particularité de ce nouveau roman publié avec la collaboration de l’imprimerie la Rochelle.

    Du coup, souligne-t-il,  »cet ouvrage se démarque un peu de ce qui se fait dans la littérature sénégalaise jusqu’à maintenant car on n’a pas l’habitude de faire parler les animaux si ce n’est dans la littérature orale notamment les contes et les fables ».

    Il indique quand-même que dans la littérature africaine, ce fait n’est pas nouveau. Louis Camara donne l’exemple du livre  »Temps de chien » de l’écrivain camerounais Patrice Nganang.

    Interpelé sur ce choix, il évoque  »une stratégie narrative qui permet d’avancer masqué ». Elle permet à l’auteur  »à travers le chien qui n’a pas de tabou de s’attaquer à une palette de questions qu’un humain n’aurait pu faire », ajoute-t-il.

    Pour expliquer une telle orientation, l’auteur du  »Choix de l’Ori », un ouvrage qui lui a valu le Grand Prix du chef de l’Etat pour les lettres avoue  »avoir une relation particulière avec le chien pour avoir grandi avec cet animal qui a été pendant longtemps pour lui un compagnon ».

    En effet, révèle-t-il,  »j’étais reconnu à Saint-Louis parce que j’étais toujours avec sa compagnie et c’est avec lui que j’ai découvert la mort ».

    Son animal de compagnie le quitte après seize ans d’existence et Louis Camara se rappelle  »avoir pleuré » comme il ne l’aurait fait pour  »un homme ».

    M. Camara a appris du chien en général certaines qualités comme la fidélité en son maître mais également le courage.

     »On a souvent vu un chien refuser de vivre après la mort de son maître », fait-il savoir. Cet animal est aussi héroïque parce que  »quand il y a des catastrophes comme les tremblements de terre, on les envoie en premier pour sauver les personnes dans les décombres ».

    Pour toujours défendre son choix, il indique que  »c’est une des privilèges du romancier d’user de son imagination pour parler aux animaux et dans ce cas au chien ».

    Louis Camara renseigne que la totalité du roman se passe à Saint-Louis même s’il y a des sorties en dehors de cette ville avec un des personnages qui voyage au Cap-Vert ou de la fin du livre au Sud du pays. Ce qui lui fait dire que  »c’est un roman sénégalais ».

    Dans la quatrième page de couverture, Dr Thierno Boubacar Barry, auteur de  »Louis Camara, le conteur », rappelle que  »le narrateur du dernier roman de Louis Camara est un chien du nom de Nestor qui raconte les péripéties de sa vie et de celles de son maître dans la ville de Saint-Louis ou Ndar. »

     »Ecrit dans un style alerte et une langue limpide, +Au milieu des dunes+ est un récit de mémoires émaillés de réflexions philosophiques et pétri dans un humour parfois très caustique, avec des clins d’œil appropriés à l’histoire récente du Sénégal », écrit-il.

    Pour lui, ‘’Il vient confirmer le talent d’un écrivain original qui a toute sa place dans la littérature sénégalaise et africaine ».

    Ecrivain, poète et conteur, Louis Camara est né à Saint-Louis du Sénégal. Il est l’auteur de plusieurs recueils de contes dont le plus connu est  »Le Choix de l’Ori », Grand Prix du président de la République pour les lettres en 1996.

    Louis Camara est également lauréat du Prix de la meilleure nouvelle de la Fondation Léopold Sédar Senghor et du concours de poésie haïku de l’ambassade du Japon.

    Elevé au rang de Chevalier des palmes académiques de la République française, ce professeur de lettres à la retraite consacre à présent l’essentiel de son temps à la littérature.

    AMD/ASB/MK

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : clôture du camp de vacances  »Environ’Art »

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : clôture du camp de vacances  »Environ’Art »

    Saint-Louis, 6 oct (APS) – Le camp de vacances  »Environ’Art », qui a réuni pendant quinze jours au Centre culturel régional de Saint-Louis une trentaine d’enfants autour des activités socio-éducatives , a été clôturé, samedi, au Jardin préscolaire  »Bonheur des enfants », a constaté l’APS.

     »C’est une activité qui a réuni des enfants de 7 à 14 ans pendant 15 jours autour du thème : culture, environnement et citoyenneté donc avec un sous thème : la préservation des enfants sur les dangers du numérique, avec des activités telles que le théâtre, la danse, le chant, la teinture, du bricolage, design, etc. », a expliqué Sira Bâ Dieng, directrice du Centre culturel régional Abdel Kader Fall de Saint-Louis.

    Mme Dieng s’est entretenue samedi soir avec l’APS en marge de la cérémonie de clôture de cette deuxième édition du camp de vacances.

    Elle ajoute que ces activités culturelles et artistiques visent à  »mieux imprégner les enfants, les conscientiser aussi sur les dangers du numérique mais également des réseaux sociaux pour les occuper sainement en période de vacances ».

     »La lecture, le conte, le slam, entre autres, activités ont été mises à profit pour pouvoir occuper ces enfants pendant les vacances », selon elle.

    Cette activité, explique la directrice du Centre culturel régional, vise aussi à  »apporter notre contribution au développement de l’éducation, à la promotion des activités extra-muros qui font que l’enfant en jouant également, il apprend ».

    Pendant 15 jours, ces enfants ont fait montre d’un  »intérêt particulier mais aussi d’une très grande ouverture d’esprit et d’intelligence », s’enthousiasme Mme Dieng, remerciant ainsi les parents.

    Sira Bâ Dieng compte pérenniser cette activité espérant l’appui de leur département ministériel mais également des collectivités territoriales, pour son inscription dans l’agenda culturel local et régional de Saint-Louis.

    CGD/AMD/MK

  • SENEGAL-MAURITANIE-CINEMA / Le film ‘’Black Tea’’ de Abderrahmane Sissako, une rencontre humaine entre l’Afrique et la Chine

    SENEGAL-MAURITANIE-CINEMA / Le film ‘’Black Tea’’ de Abderrahmane Sissako, une rencontre humaine entre l’Afrique et la Chine

    Dakar, 5 oct (APS) – Le film ‘’Black Tea’’, présenté, samedi, en avant-première à Dakar, évoque l’Afrique d’une autre façon, un continent qui veut des rapports d’égalité, a dit son réalisateur, le Mauritanien Abderrahmane Sissako.

    ‘’Il était important de montrer un continent qui veut l’égalité’’, a-t-il soutenu, lors d’une conférence de presse au cinéma Pathé.

    Cette romance dramatique d’environ 1heure 46 minutes, tournée à Taïwan après  »un rejet de la Chine », mais aussi en Côte d’Ivoire et au Cap-Vert, est avant tout une rencontre humaine entre l’Afrique et la Chine à travers l’histoire d’amour entre l’Ivoirienne Aya et le Chinois Gai.

    Cette production fabriquée avec une équipe sénégalaise met en scène Aya, une jeune femme d’une trentaine d’années, qui dit non le jour de son mariage en Côte d’Ivoire, à la stupeur générale et puis émigre en Chine.

    Dans cette ville où elle s’est bien intégrée, car parlant bien le mandarin comme d’ailleurs tous les Africains du film, Aya travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans dont elle tombe amoureuse.

    Leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés ? Le réalisateur a choisi la séance du thé pour rassembler deux cultures, mais surtout dit-il  »apprendre à connaître l’autre, à ouvrir les portes ».

     »Le thé est très symbolique. C’est pour montrer un continent capable d’embrasser la culture de l’autre, d’aller vers l’autre, c’est une force, pas une faiblesse », se défend-t-il.

    Abderrahmane Sissako qui a fait ce film dix ans après  »Timbuktu » (2014), le juge  »important » parce qu’il le sort du continent pour évoquer l’Afrique d’une autre façon.

     »C’est un continent qui nous est cher et il n’est pas à nous seuls », a affirmé le réalisateur quelques heures avant l’avant-première.

    Pour lui,  »au-delà des difficultés qui peuvent se passer ça et là, des conflits qui sont parfois meurtriés et qui peuvent se passer dans l’indifférence +la guerre au Soudan est une tragédie africaine+, c’est un continent qui arrive à se tenir debout, à se battre au quotidien, une bataille tenue par la jeunesse ».

    Abderrahmane Sissako dit présenter un film  »optimiste » qui montre le dynamisme d’une Afrique tout en espérant que la route de la soie jadis commerciale deviendra dans l’avenir  »humaine » portée par une nouvelle génération loin de celle des grands-parents de Li-Ben, le fils de Gai, pleins de préjugés, de stéréotypes sur l’Afrique.

     »Black Tea » présenté en février dernier à la Berlinale (Festival international de film de Berlin) évoque plusieurs sujets parmi lesquels l’identité, l’endurance des femmes qui souffrent en silence, l’émigration, les rapports humains, et aussi cette réflexion entre l’amour et le bonheur.

    D’une beauté extraordinaire avec ses plans de champ de thé, mais aussi ses scènes nocturnes,  »Black tea » donne une autre image de la Chine loin de celle d’une puissance économique qui aujourd’hui est partout sur le continent.

    Le film qui sort le 11 octobre prochain sera projeté dans 19 pays en Afrique et 56 salles de cinéma sur le continent, informe le staff du réalisateur.

    FKS/MK/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-DISTINCTION / Abdou Khadre Dieylani Seydi, de l’APS, remporte le Grand Prix photo 2024 de la FAAPA

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS-DISTINCTION / Abdou Khadre Dieylani Seydi, de l’APS, remporte le Grand Prix photo 2024 de la FAAPA

    Dakar, 4 oct (APS) – Le reporter photographe Abdou Khadre Dieylani Seydi, de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a remporté, vendredi, le Grand Prix photo 2023-2024 de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).

    Le jury du concours de photographie de presse de la FAAPA a publié ses délibérations en marge de la neuvième réunion du conseil exécutif de ladite organisation, qui se tenait depuis jeudi à Abidjan.

    ‘’Les agences de presse africaines : quelles stratégies face à l’intelligence artificielle ?’’ est le thème de cette rencontre.

    La photo présentée par Abdou Khadre Dieylani Seydi au concours de la FAAPA pose la problématique de l’érosion côtière à Mbao, une commune située dans la région de Dakar.

    ‘’À Mbao, une commune côtière (…), l’urgente gravité du changement climatique rythme le quotidien de populations confrontées à l’avancée de la mer, avec des conséquences plus que visibles sur la dégradation de leur cadre de vie’’, a écrit Seydi en guise de légende de la photo récompensée par le jury.

    La MAP, Maghreb Arabe Presse, l’agence officielle de presse marocaine, a remporté le Grand Prix reportage de la FAAPA.

    L’AIP, l’Agence ivoirienne de presse, s’est adjugée le Grand Prix vidéo du concours.

    Abdou Khadre Dieylani Seydi avait remporté le Grand Prix photo 2020-2021 de la FAAPA. Deux journalistes de l’APS, Mohamed Tidiane Ndiaye et Abdoulaye Diallo, sont également lauréats du Grand Prix reportage de la FAAPA, respectivement en 2018 et 2023.

    Créée en 2014 à Casablanca, la Fédération atlantique des agences de presse africaines réfléchit à l’avenir des agences de presse d’Afrique et à l’accomplissement de leurs missions, en tenant compte des profondes mutations et de la diversité du paysage médiatique africain.

    OID/ABB/ESF

     

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / InfoElles remporte la troisième place du Prix francophone de l’innovation dans les médias

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / InfoElles remporte la troisième place du Prix francophone de l’innovation dans les médias

    Dakar, 4 oct (APS) – La plateforme digitale, InfoElles, a remporté, la troisième place de l’édition 2024 du Prix francophone de l’innovation dans les médias, un concours organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie, France Médias Monde et Reporters sans frontières, a appris l’APS, vendredi, de source officielle.

    Les trois lauréats ont été annoncés en marge du 19e Sommet de la Francophonie, qui se tient vendredi et samedi, en France.

    D’après le communiqué de présentation des lauréats, InfoElles ‘’est une plateforme de promotion des femmes et de leurs droits au Sénégal’’.

    ‘’Le média valorise les parcours de femmes au sein de secteurs encore majoritairement composés d’hommes et s’attarde tout particulièrement sur la place des femmes dans le monde des médias’’, lit-on dans le texte.

    La même source ajoute qu’‘’InfoElles propose une initiation au journalisme sensible au genre ainsi que la promotion d’initiatives locales valorisant les femmes actives dans les médias et tout autre secteur de la vie active (politique, économique, social)’’.  

    InfoElles remporte ainsi un montant de 5 000 euros (un peu plus de 3 millions francs CFA), tandis que le média de fact-ckecking de la République démocratique du Congo, Balobaki Check, classé premier, empoche 15 000 euros et UnPointCinq, un portail canadien dédié au journalisme de solution, classé deuxième, 10 000 euros.

    ABB/AB/OID