Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MONDE-LANGUE-CELEBRATION / La journée internationale de la traduction célébrée le 30 septembre à Dakar

    SENEGAL-MONDE-LANGUE-CELEBRATION / La journée internationale de la traduction célébrée le 30 septembre à Dakar

    Dakar, 21 sept (APS)- L’Association sénégalaise de la traduction (ASTRA) annonce qu’elle compte célébrer, lundi 30 septembre, la journée internationale de la traduction placée sous le thème :  »Traduire, tout un art à protéger ».

    La rencontre, prévue à partir de 9 heure, à l’hôtel Terrou- Bi, vise à montrer « l’importance de la traduction dans la préservation des cultures, la diffusion des savoirs et le dialogue entre les peuples », a appris l’APS des organisateurs.

    Selon la même source, cet événement sera une « occasion unique » de réunir des professionnels de la traduction, des linguistes, des artistes et des passionnés de la langue autour de présentations et de débats visant à mieux comprendre « le rôle crucial de la traduction dans notre société contemporaine ».

    « Des témoignages et études de cas sur la traduction littéraire, technique et audiovisuelle, une cérémonie de reconnaissance pour les traducteurs ayant contribué au développement de la profession, ainsi qu’une remise de prix aux lauréats du concours ASTRA de traduction », sont également au menu de la journée internationale de traduction.

    Créée le 30 septembre 2017, l’Association sénégalaise des traducteurs (ASTRA) se veut une réponse à un « besoin exprimé par l’ensemble des professionnels du secteur au Sénégal, à savoir recenser les traducteurs et réglementer la profession », peut-on lire sur son site internet.

    L’Association sénégalaise des traducteurs est aussi membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT), indique-t-on.

    SMD/FKS/ASG

  • SENEGAL-BELGIQUE-THEATRE / Démarrage, vendredi, d’une tournée pour présenter « Hannibal », une pièce théâtrale sur l’émigration clandestine

    SENEGAL-BELGIQUE-THEATRE / Démarrage, vendredi, d’une tournée pour présenter « Hannibal », une pièce théâtrale sur l’émigration clandestine

    Dakar, 21 sept (APS) – Le théâtre national Daniel Sorano a annoncé, samedi, une tournée dans plusieurs villes du Sénégal pour la présentation de la pièce théâtrale « Hannibal », axée sur la thématique de l’émigration clandestine.

    Cette pièce sera représentée en grande première au théâtre national Daneil Sorano le vendredi 27 septembre prochain, à partir de 20 heures, informe un communiqué reçu à l’APS.

    Cette représentation se déroulera sous la présidence effective de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, indique la même source.

    Quatre autres dates sont retenues pour la poursuite de la tournée en octobre prochain.

    La pièce sera présentée le 4 octobre, à Dagana (nord), à la maison de la culture Oumar Sarr de l’Association sénégalaise de l’école moderne, puis à Louga le lendemain 5 octobre.

    Le centre d’interprétation du delta du Saloum à Toubacouta (Fatick centre ouest) va accueillir la pièce le 10 octobre. Le 11 octobre, ce sera au tour de ‘’Kepaaru Maam de Rufisque de recevoir la troupe théâtrale.

    La pièce classique ‘’Hannibal’’, souligne le théâtre national Daniel Sorano, est le fruit d’une collaboration avec le théâtre royal flamand de Belgique.

    Elle va rassembler à partir de lundi des comédiens sénégalais et belges avec deux metteurs en scène venant de chaque pays, précise le communiqué.

    La pièce « Hannibal », une tragédie centrée sur la thématique ‘’sensible’’ de l’émigration clandestine, met ainsi en lumière un sujet d’actualité.

    ‘’C’est une œuvre profondément touchante qui nous plonge au cœur des réalités et des dilemmes des migrants, interrogeant ainsi les espoirs, les sacrifices, et les quêtes identitaires’’, explique le communiqué.

    Elle conjugue des disciplines différentes avec la danse, la comédie et la musique de la kora, selon le texte.

    FKS/ASG

  • AFRIQUE-CULTURE-FORMATION / L’OIF projette un atelier sur « la découvrabilité des œuvres culturelles », en novembre

    AFRIQUE-CULTURE-FORMATION / L’OIF projette un atelier sur « la découvrabilité des œuvres culturelles », en novembre

    Dakar, 19 sept (APS) – L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) compte organiser un atelier de formation sur « la découvrabilité des œuvres culturelle », du 13 au 15 novembre prochain à Lomé (Togo), au profit de 30 journalistes culturels d’Afrique de l’Ouest et du Centre de pays membres de l’organisation francophone.

    Dans cette optique, l’OIF a lancé un appel à candidatures, jusqu’au 4 octobre prochain, à l’intention des rédacteurs d’articles, commentateurs, animateurs, présentateurs de journaux parlés et télévisés, des sites d’information en ligne, blogs, vlogs, etc., âgés au maximum de 35 ans, selon Kanel Engandja Ngoulou, coordonnatrice de ce projet.

    L’OIF, à travers cet atelier, entend « soutenir la diffusion et la découvrabilité des biens et services culturels des pays francophones du Sud, tant au niveau national qu’international, en facilitant l’accès aux plateformes physiques et numériques », explique-t-elle dans un document transmis.

    L’organisation francophone précise qu’à travers cet atelier, il s’agira de permettre aux journalistes sélectionnés de revisiter les fondements de leur métier, mais aussi de renforcer leurs capacités dans la compréhension et l’analyse des différents champs des industries culturelles et créatives.

    Ils auront aussi l’occasion de se familiariser avec le concept de découvrabilité et les enjeux de la diffusion des contenus culturels du Sud sur les plateformes numériques.

    Selon l’OIF, « les industries culturelles des pays du Sud, en particulier, peinent à assurer la diffusion et la découvrabilité de leurs œuvres, notamment sur les plateformes numériques ». Ce qui fait que les actions de sensibilisation et de formation demeurent « un enjeu crucial pour faciliter la transition vers le numérique ».

    La culture et la créativité contribuent à la croissance économique et au développement social, à hauteur de 3,1 % du PIB mondial pour 6,2 % des emplois, selon une étude l’UNESCO publiée en 2022.

    FKS/BK/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-TIC / OAPI : plaidoyer pour une mise à niveau des personnels des organismes de gestion collective

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-TIC / OAPI : plaidoyer pour une mise à niveau des personnels des organismes de gestion collective

    Dakar, 18 sept (APS) – Le directeur de la propriété industrielle, Talla Samb, a souligné, mercredi, la nécessité pour les personnels des Organismes de gestion collective (OCG) de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) de se mettre à niveau pour davantage tirer profit des opportunités qu’offrent les contenus culturels.

     »Il n’est nul besoin d’affirmer que la mise à niveau des personnels des OGC de l’espace OAPI dans l’exploitation en ligne des contenus culturels protégés et du domaine public constitue une aubaine et un passage obligé pour davantage tirer profit des opportunités qu’offrent ces contenus culturels’’, a-t-il déclaré.

    Pour ce faire, il estime qu’une série de renforcement des capacités  »s’impose, notamment sur la problématique du droit que pose l’exploitation en ligne des contenus culturels ».

    M. Samb s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire régional sur l’adaptation des OGC de l’espace OAPI à l’exploitation en ligne des contenus culturels protégés et du domaine public.

    Cette rencontre, a t-il dit, s’inscrit dans le cadre de la vision de l’OAPI de permettre aux OGC d’’’assurer une meilleure captation des flux générés par l’exploitation en ligne des contenus culturels à travers l’amélioration de leur gouvernance et la formation sur les problématiques de droits que pose l’exploitation en ligne des contenus culturels ».

    A ce propos, le directeur de la propriété industrielle a indiqué que les  »flux générés par l’exploitation en ligne des contenus culturels, les plateformes numériques offrent de nombreuses opportunités pour les industries culturelles ».

     »Grâce à la transformation digitale,  »les industries culturelles peuvent atteindre un public mondial sans les contraintes géographiques traditionnelles », a-t-il expliqué, soulignant que les contenus tels que ‘’les films, la musique, les livres, les œuvres d’art, les expositions, facilement distribués en ligne, permettent aux créateurs de toucher un public beaucoup plus large ».

    A l’en croire,  »la transformation digitale a ainsi ouvert la voie à de nouveaux modèles économiques tels que l’abonnement, la vente en ligne, le téléchargement, la publicité ciblée, la collaboration créative ».

    Tous ces outils numériques, selon lui, au-delà de faciliter la collaboration entre les artistes, les auteurs, les musiciens et les créateurs de contenus,  »favorisent la conservation et la préservation du patrimoine culturel et artistique » à travers notamment  »les moyens innovants qu’offrent les technologies numériques ».

     »Dans le but de permettre la captation des nouveaux flux financiers que génère l’exploitation en ligne des contenus culturels, une stratégie commune d’exploitation desdits contenus et un plan d’action ont été élaborés et enrichis par les participants à un séminaire régional organisé à Douala du 18 au 20 décembre 2023’’, a rappelé le directeur adjoint de l’OAPI, Mondésir Oualou Panouala.

    En ce qui concerne particulièrement les OGC et dans l’optique d’une meilleure captation des flux générés par l’exploitation en ligne de contenus culturels, par eux, il a précisé qu’il a été  »suggéré l’amélioration de la gouvernance des OGC et la formation sur les problématiques de droit que pose l’exploitation en ligne des contenus culturels ».

    Fort de ce constat, Mondésir Oualou Panouala est d’avis que le présent séminaire permettra, à terme, d’assurer ‘’le renforcement de capacités des OGC de l’espace OAPI sur les questions de gouvernance et de droit en matière d’exploitation en ligne de contenus culturels ».

    MK/FKS/OID

  • AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Pré-sommet pour le futur : des artistes d’Afrique et de la diaspora à Harlem pour faire entendre leur voix

    AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Pré-sommet pour le futur : des artistes d’Afrique et de la diaspora à Harlem pour faire entendre leur voix

    Dakar, 18 sept (APS) – Des artistes d’Afrique et de la diaspora se retrouvent à partir de jeudi à Harlem, aux Etats-Unis d’Amérique, pour faire entendre leur voix dans le cadre d’un programme dénommé ‘’Laissons l’art parler de l’avenir’’, initié en prélude du Sommet à venir des Nations unies sur le futur, a appris l’APS de ‘’Trust Africa’’, une de ses entités initiatrices.

    Ce rassemblement de trois jours des écrivains, poètes, musiciens, danseurs, réalisateurs, artistes visuels, entre autres, d’Afrique et de sa diaspora vise à s’asseoir ensemble et créer une vision pour l’avenir, indique notamment l’ONG Trust Africa, dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS.

    L’ONG assure travailler avec le Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (Ecossocc), la structure Priority Africa network et d’autres organisations panafricaines à faire participer des leaders de la société civile du continent à cette conversation sur l’avenir du monde.

    ‘’Nous avons voulu le faire avant le sommet de l’ONU sur le futur et nous voulions entendre d’abord la voix des artistes’’, a expliqué la présidente de ‘’TrustAfrica’’, Coumba Touré dans des propos rapportés par le communiqué.

    Elle fait allusion à la tenue à partir de dimanche à New York d’un sommet des Nations unies sur le futur. Rencontre à l’issue de laquelle devrait être adopté ‘’le pacte du futur.

    Le Sommet sur l’avenir auquel vont prendre part des dirigeants du monde va permettre de forger un nouveau consensus international sur la manière dont, collectivement, en tant que communauté mondiale, il serait possible d’offrir un présent meilleur tout en protégeant l’avenir.

    ‘’Il est temps pour nous d’imaginer un futur différent. Un avenir qui ira au-delà de tout ce que nous connaissons aujourd’hui et qui ne fonctionne pas pour la majorité des habitants du monde, en imaginant quelque chose de différent’’, a fait valoir Coumba Touré,

    Elle souligne ainsi l’importance d’imaginer ‘’un autre type de gouvernance, de gouvernance mondiale, des relations entre les différents pays et les peuples’’.

    ‘’Qui mieux que les artistes pour nous aider à créer une société juste ? C’est pourquoi nous avons créé +Let art speak+ pour inviter les artistes et créatifs à venir à Harlem afin de participer au dialogue et de présenter leurs idées aux leaders mondiaux lors du Sommet de l’ONU’’, affirme Mme Touré.

    Le programme ‘’Let art speak’’ est organisé par un collectif d’organisations panafricaines pour précéder les discussions officielles sur ‘’le Pacte pour l’Avenir’’, renseigne le directeur des programmes chez ‘’TrustAfrica’’, Briggs Bomba.

    Il ajoute que le programme va se dérouler en une journée complète ‘’d’engagement’’ à travers les arts et la culture ‘’pour inspirer une conversation critique sur ce moment de l’histoire et sur un avenir meilleur qui peut être atteint’’.

    ‘’Ces événements visent à renforcer la solidarité africaine et à faire entendre la voix du continent dans la structuration des discussions mondiales sur le futur, puisant dans les sources profondes de l’imagination collective et de l’inspiration partagée’’, explique ‘’TrustAfrica’’.

    Selon les organisateurs des panels, sont prévus sur des thèmes tels que ‘’la jeunesse, leader du futur’’, ‘’le renforcement de la paix, de la sécurité internationale’’, ‘’le financement durable pour le développement durable’’, ‘’la place de la diaspora dans la réinvention du futur’’, entre autres.

    Des discussions au coin du feu avec des artistes africains, des lectures d’écrivains, de la poésie, de la danse et des performances musicales spéciales clôtureront l’événement,  indique-t-on.

    Cette initiative, selon le document, est une collaboration entre plusieurs organismes parmi lesquels ‘’Trust Africa’’, le Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine, la mission d’observation permanente de l’Union africaine auprès des Nations unies à New York, ‘’Kuumbati productions’’, la Fédération des journalistes africains, Oxfam, etc.

    FKS/AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-RELIGION / Genève hôte d’une conférence sur la Muridya comme  »alternative au Jihad armé »

    SENEGAL-MONDE-RELIGION / Genève hôte d’une conférence sur la Muridya comme  »alternative au Jihad armé »

    Dakar, 17 sept (APS) – Le professeur Ibrahima Thioub, ancien recteur de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, anime, samedi à Genève (Suisse), une conférence consacrée à l’apport de la Muridiyya dans la construction d’une alternative au jihad armé, a appris l’APS de ses organisateurs.

    « La construction d’une alternative au jihad armé. L’exemple de la Muridiyya de Cheikh Ahmadou Bamba : XIXe-XXIe siècle », est notamment le thème de cette conférence organisée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la paix’’, soulignent-ils dans un communiqué.

    Cette conférence est co-organisée par le ‘’Gingembre littéraire’’ du magazine panafricain  »ContinentPremier » du journaliste sénégalais El Hadji Gorgui Wade Ndoye accrédité auprès des Nations unies à Genève (Suisse), et de l’institut ‘’Africalab’’ de l’Université de Genève.

    Il s’agit, à travers cette conférence, de ‘’promouvoir les valeurs de paix, de tolérance et de vivre ensemble enseignées par l’Islam et revivifiées par le grand maître soufi sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927)’’, rapporte le communiqué.

    Le texte rappelle que fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, est une ‘’icone mondiale de la non-violence, à l’instar du Mahatma Gandhi et du Pasteur Martin Luther King’’.

    ‘’Cheikh Ahamadou Bamba symbolisa, de façon remarquable, la philosophie de la non-violence’’, font valoir les organisateurs en louant ‘’le Jihad par le savoir et l’éthique que ce résistant musulman africain a mené pendant trois décennies contre les colonisateurs français’’.

    ‘’Le pardon qu’il leur accorda, en dépit de toutes les brimades et injustes exils qu’il eut à endurer, constituent une perspective très intéressante de relations apaisées entre musulmans et d’autres civilisations’’, fait-on savoir.

    FKS/AKS/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis : la 14e édition du festival  »Métissons » prévue les 29 et 30 novembre

    SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis : la 14e édition du festival  »Métissons » prévue les 29 et 30 novembre

    Saint-Louis, 17 sept (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) va accueillir les 29 et 30 novembre la quatorzième édition du festival  »Métissons », un événement culturel qui vise à créer une ambiance festive dans les principaux lieux de la vieille ville.

     »La 14e édition du festival Métissons aura lieu à Saint-Louis les 29 et 30 novembre 2024. Métissons va également promouvoir des concerts apéritifs et afters dans les principaux lieux de la ville afin de créer une ambiance festive pendant les 2 jours’’, lit-on dans une note transmise à l’APS.

    Cet évènement culturel, qui se déroule sur deux jours, a pour objectif de lancer la saison touristique, ajoute la même source.

    Selon les organisateurs, la scène de l’Institut français de Saint-Louis sera le principal lieu du festival avec des concerts, le vendredi et le samedi, afin de garder le côté populaire du festival et permettre l’accès au plus grand nombre de spectateurs.

    Le programme du festival prévoit, entre autres, un carnaval, avec la participation d’artistes musiciens, mais également un  »Takassanu Ndar’’, (parade à travers l’île, en milieu d’après-midi) en calèche pour montrer la culture saint-louisienne.

    Le promoteur culturel Ababacar Guèye est le promoteur du festival Métissons, lequel se tient annuellement dans la ville historique de Saint-Louis depuis sa création en 2010.

    Depuis cette année-là, le festival  »Métissons » de Saint-Louis est inscrit dans l’agenda culturel de la capitale du nord, du Sénégal et du monde, rappelle ce dernier.

    CGD/FKS/ABB/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE / Le festival « Au tour des cordes », un rendez-vous culturel international, selon son initiateur

    SENEGAL-MUSIQUE / Le festival « Au tour des cordes », un rendez-vous culturel international, selon son initiateur

    Saint-Louis, 13 sept (APS) – La quatrième édition du festival  »Au tour des cordes », prévue du 31 octobre au 2 novembre prochain, se veut un rendez-vous culturel internationale pour plusieurs artistes venant de l’étranger, a affirmé, vendredi, son promoteur, le koriste sénégalais Ablaye Cissoko.

     »Dans quelques semaines, on va fêter la quatrième édition. C’est un grand challenge. C’est beaucoup de travail, c’est beaucoup d’énergies, mais la motivation domine tout », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Le promoteur de ce rendez-vous culturel annonce que plusieurs artistes en provenance de l’étranger vont prendre part à l’édition 2024.

     »Des artistes sont venus des Etats-Unis, de Suède, d’Asie parce que ce festival se veut  international », a-t-il rappelé.

    Selon le virtuose de la kora,   »cet événement va plus que jamais revêtir un caractère international ». ‘’Des musiciens nous viennent des Etats-Unis, de Belgique, de France, du Burkina, du Mali, du Nigeria, de l’Espagne, de l’Italie, du Venezuela et voilà, j’en passe. Donc, il se veut vraiment international », insiste-t-il.

    Il déclare que son souhait « était qu’on puisse voir le monde à partir de Saint-Louis, à travers nos instruments ».

    Il a dit avoir parcouru certains pays  à travers le monde, en valorisant et en représentant la tradition, la culture sénégalaise, d’où l’idée de  »mettre en place ce projet ».

    Pour l’édition de cette année, Ablaye Cissoko dit envisager des stages, mais également des masterclass en se basant sur des artistes sénégalais.

    Parlant du concept  »Au tour des cordes », le grand maître de la kora dit vouloir faire une liaison à travers son instrument de musique à cordes qu’est la kora entre Saint-Louis et le reste du monde pour faire découvrir les autres cultures, mais également les autres traditions.

    Selon lui, le lycée de jeunes filles Ameth Fall et l’Institut français figurent parmi les lieux choisis pour abriter ce festival.

    Le festival  »Au tour des cordes’’ se déroule chaque année dans la ville historique de Saint-Louis. Au-delà de l’aspect musical, les aspects historique et culturel ont une grande importance pour le fondateur résidant dans la ville depuis une trentaine d’années, souligne un document transmis à l’APS.

    Il ajoute que le fondateur de ce festival, très connu à travers ses sublimes notes de kora et ses nombreux duos musicaux à travers le monde avec des compatriotes comme des artistes étrangers, a souhaité célébrer ce patrimoine traditionnel tout en créant un dialogue entre les peuples et les artistes issus de tous les horizons.

    CGD/ADL/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-TOURISME / Gorée : Augustin Senghor plaide pour la diversification de l’offre touristique

    SENEGAL-CULTURE-TOURISME / Gorée : Augustin Senghor plaide pour la diversification de l’offre touristique

    Dakar, 13 sept (APS) – Le maire de la commune de Gorée, Me Augustin Senghor, a appelé, jeudi, à la diversification de l’offre touristique afin de proposer de nouveaux produits aux visiteurs de l’Ile-mémoire.

    ‘’Pour développer un tourisme dans un espace aussi réduit, il faut avoir la capacité de se recréer, pouvoir toujours proposer quelque chose de nouveau aux visiteurs’’, a-t-il préconisé.

    Il s’exprimait à l’occasion de l’inauguration des ‘’sentiers culturels et naturels du castel’’, une série de dédalles et de marches, située derrière le fort du Castel, le point culminant de l’île qui s’élève à 36 mètres.

    Selon le maire de Gorée, si les visiteurs viennent toujours pour la Maison des esclaves ou pour la plage, à un moment donné ils ne viendront plus.

    ‘’A chaque fois qu’ils voient dans les réseaux sociaux de nouveaux espaces à découvrir, ils viendront et surtout ils feront venir d’autres visiteurs’’, a-t-il déclaré, ajoutant que le viatique de la municipalité est d’‘’améliorer notre environnement et notre espace culturel pour mieux y vivre’’.

    Cette inauguration marque une étape majeure du projet d’amélioration des infrastructures locales et de préservation du cadre de vie sur l’île. Elle a été rendue possible grâce au partenariat entre la Commune de l’Île de Gorée, l’Agence Française de Développement (AFD), Small Islands Organisation (SMILO) et le Conservatoire du littoral, selon un document de la municipalité.

    MYS/FKS/OID

     

  • SENEGAL-RUSSIE-CINEMA-DISTINCTION / Le documentaire  »20 ans après » de Moussa Touré primé au festival du film de Kazan

    SENEGAL-RUSSIE-CINEMA-DISTINCTION / Le documentaire  »20 ans après » de Moussa Touré primé au festival du film de Kazan

    Dakar 13 sept (APS) – Le film ‘’20 ans après’’ du réalisateur sénégalais Moussa Touré a été primé à la vingtième édition du festival international du film de Kazan dénommé ‘’Altyn Minbar’’ qui s’est déroulé du 6 au 11 septembre dans la capitale du Tatarstan, en Russie, a appris, jeudi, l’APS des organisateurs.

    Le long métrage de Touré, président de l’Association des cinéastes sénégalais et associés (Cinéseas), a reçu le prix du meilleur documentaire.

     »Cette année, le débat du jury a porté sur trois œuvres. La commission a réussi à déterminer le gagnant. Il s’agissait du film +20 ans après+ de Moussa Touré du Sénégal’’, a dit le Saoudien Misphera Almusa membre du jury sur le site du festival.

    Le documentaire gagnant est une ode à la résilience consacrée à Francine, un ancien enfant soldat de la République démocratique du Congo ex Zaire qui, à l’âge de 12 ans, s’est engagé pendant la guerre de 1997 dans l’armée et démobilisé quelques années plus tard.

    Dans une vidéo publiée sur le réseau social Watshapp, Moussa Touré a dédié son prix à sa défunte mère, décédée en 2022, six mois avant la fin de la réalisation du film.

    ‘’je voudrais remercier aussi le cinéma sénégalais parce que c’est le cinéma sénégalais qui m’a façonné’’, a dit le réalisateur tout en remerciant la direction de la cinématographie.

    Pour lui, ‘’le Kazan, le Tatarstan et l’Afrique ont quelque chose de commun’’.

    Le cinéaste était accompagné du secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (Fopica) Alioune Kéba Badiane.

    Le festival connu aussi sous le nom de ‘’Festival international du cinéma musulman de Kazan’’ a reçu la participation de cinéastes de 47 pays avec une sélection de 144 films dont 51 étaient en compétition dans les différentes catégories.

    Selon les organisateurs, tous les films présentés reflètent ‘’des valeurs spirituelles et morales universelles et des traditions culturelles qui véhiculent les idées de rétablissement de la paix, de tolérance religieuse et d’humanisme’’.

    Avec sa devise ‘’Par le dialogue des cultures – vers une culture du dialogue’’, le festival du film de Kazan créé en 2005 appelle ‘’le monde entier, dans le langage du cinéma, à l’amitié et à la coopération entre les représentants de toutes les nationalités et religions’’.

    FKS/OID