Catégorie : Culture

  • SENEGAL-THEATRE-LITTERATURE-HOMMAGE / Bakary Sarr annonce la création du prix Alioune Badara Bèye pour le théâtre

    SENEGAL-THEATRE-LITTERATURE-HOMMAGE / Bakary Sarr annonce la création du prix Alioune Badara Bèye pour le théâtre

    Dakar, 8 fév (APS) – Le Secrétaire d’Etat à la Culture aux Industries culturelles et créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr a annoncé, vendredi, la création du ‘’Prix Alioune Badara Bèye pour le théâtre’’ en hommage au défunt président de l’Association des écrivains du Sénégal (AES) dont ‘’l’œuvre et l’engagement demeurent vivants’’.

    ‘’C’est le lieu d’annoncer la création du Prix d’Alioune Badara pour le théâtre (….)’’, a déclaré M. Sarr. Il présidait au théâtre national Daniel Sorano l’hommage dédié à l’écrivain dramaturge, Alioune Badara Bèye décédé le 1er décembre 2024 à l’âge de 79 ans.

    Bakary Sarr a salué la collaboration entre Sorano, l’AES et l’association des artistes comédiens du théâtre sénégalais pour cet hommage  »d’une grande portée symbolique et historique’’.  

    ‘’Alioune Badara Bèye n’était pas seulement un homme de culture, il était un passeur de savoirs, un bâtisseur d’avenir, un défenseur du théâtre et des arts vivants qui croyait en la force du verbe et du récit pour éduquer, émanciper et éveiller les consciences’’, a fait savoir Bakary Sarr devant des diplomates dont l’ambassadeur de la République du Cameroun, doyen du corps diplomatique, des membres de la famille de Alioune Badara Bèye, des écrivains, du représentant de la famille layènne, entre autres.

    Il estime qu’en rendant hommage à ‘’cet homme d’exception, nous célébrons une vie entièrement dédiée à l’art et à la transmission ». 

    ‘’Nous nous engageons, à travers cette cérémonie, à perpétuer son héritage et à poursuivre son combat pour un Sénégal où les arts et les lettres continueront de briller. Alioune  Badara Bèye nous a quittés, mais son œuvre et son engagement demeurent vivants, que son exemple continue d’inspirer les générations présentes et futures’’, a dit le secrétaire d’Etat à la Culture.

    Alioune Badara était  »le guide de la famille Bèye et l’icône de la littérature’’, a salué son frère cadet Alassane Bèye.

    ‘’Le 1er décembre, sous une fin pluie, le ciel s’est assombri marquant la fin d’une mission essentiellement consacrée à la culture, un homme multidimensionnel, 52 ans de présence culturelle ont rythmé le parcours’’, a t-il dit.

    Le représentant du khalife général des Layennes, Diaw Thiaw Laye, est revenu sur la dimension religieuse de Alioune Badara Bèye, évoquant sa  »croyance’’ en Allah et à son Prophète Mohamed (PSL).

    Le directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lo, a invité les héritiers de l’Association des écrivains du Sénégal à s’engager pour l’avenir de cette institution portée par Alioune Badara pendant des années.  

    Selon le directeur général du Théâtre Daniel Sorano, Ousmane Baro Dione, le défunt dramaturge a marqué la vie culturelle sénégalaise par sa contribution et son engagement. Alioune Badara Bèye a été PCA de Sorano de 2001 à 2022 en participant à l’orientation des grandes politiques de ce temple de la culture.

    La pièce ‘’Nder en flamme’’ qui retrace le sacrifice des femmes de Nder et l’engagement pour son peuple du prince héritier Yérim Mbagnick ont été présentés par le comédiens de Sorano en complicité avec d’autres venant des troupes privées et des étudiants du conservatoire de théâtre de l’école nationale des arts.

    La comédienne Joséphine Zambo, anicienne pensionnaire de Sorano, venue rendre hommage à Alioune Badara Bèye, a salué la reprise de cette pièce par les jeunes, les invitant à  »travailler, encore travailler ».

    ‘’Je suis venue à Sorano pour rendre hommage à Alioune Badara Bèye (…) c’était mon ami et notre amitié s’est consolidée surtout quand nous avons joué +Nder en flamme+ et que je jouais le rôle de Diéréby [l’épouse du prince héritier du walo Yérim Mbagnick]. Il m’a dit Joséphine, je n’aurais jamais imaginé une Diéréby de cette façon et je suis certain que je ne verrais jamais une telle Diéréby’’, raconte-t-elle.

    Né le 28 septembre 1945 à Saint-Louis, Alioune Badara Bèye était à la fois dramaturge, auteur notamment de pièces historiques, poète, romancier et éditeur. Il a été le coordonnateur du troisième Festival mondial des arts nègres (FESMAN III), qui s’est tenu du 10 au 31 décembre 2010 à Dakar. 

    Alioune Badara Bèye a également été président de la Fédération internationale des écrivains de langue française. On retrouve dans sa riche bibliographie les pièces de théâtre ‘’Dialawali, terre de feu’’ (1980), ‘’Le sacre du ceddo’’ (1982), ‘’Maba, laisse le Sine’’, (1987),

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-COMMEMORATION / « De nombreuses trouvailles corroborent la vision de Cheikh Anta Diop », selon un politologue

    SENEGAL-CULTURE-COMMEMORATION / « De nombreuses trouvailles corroborent la vision de Cheikh Anta Diop », selon un politologue

    Dakar, 8 fév (APS) – Le politologue Aziz Salmone Fall, membre du groupe de recherche et d’initiative pour la libération de l’Afrique (GRILA), a déclaré, vendredi, que de nombreuses trouvailles ont corroboré la vision et l’intelligence des analyses de Cheikh Anta Diop (1923-1986).

    ‘’(…) de nombreuses trouvailles sont venues corroborer sa vision, l’intelligence de ses analyses, sa perspicacité et surtout son courage politique’’, a-t-il dit lors d’une conférence à l’occasion de la commémoration du 39ème anniversaire de la disparition du savant sénégalais.

    Au cours de cette rencontre axée sur le thème : ‘’Sciences et politiques pour l’avènement et le développement de l’Afrique souveraine’’, le politologue a souligné, qu’aujourd’hui, ‘’il peut paraître illusoire de parler de fédéralisme, car en réalité beaucoup de nations ont eu le temps de se cristalliser et c’est ce que Cheikh Anta avait écrit’’.

    Rappelant le legs de Cheikh Anta Diop, il a invité les jeunes à s’emparer du travail du savant, ‘’ce patrimoine extraordinaire que le pays devrait magnifier’’.

    A propos du  »sursaut souverainiste » noté dans la sous-région, il a encouragé les jeunes à s’emparer du processus et à en comprendre les ressorts de façon ‘’critique’’.

    ‘’(…) et il faut aussi qu’ils luttent contre la rapacité des nouveaux acteurs qui vont venir pour remplacer ceux qu’on pense partis, car ils ne sont jamais partis, ils ne font que se redéployer et miniaturiser leurs forces. L’impérialisme ne recule jamais’’, a souligné M. Fall.

    Selon lui, il revient aux jeunes africains de construire la refondation de ce ‘’front continental’’ dans un élan contre ‘’l’impérialisme collectif’’.

    L’historien et homme politique Cheikh Anta Diop est né le 29 décembre 1923 à Thieytou dans la région de Diourbel (Centre) à 143,6 km de Dakar.

    Décédé le 7 février 1986, à Dakar, Cheikh Anta Diop a été inhumé à Thieytou son village natal et celui de ses ancêtres, dans la région de Diourbel (centre). Ses travaux sur l’Egypte ont mis l’accent sur l’apport de l’Afrique et en particulier de l’Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiales.

    La confrontation, au Sénégal, de l’historien Cheikh Anta Diop avec le grammairien Léopold Sédar Senghor, est souvent citée comme l’un des épisodes intellectuels et politiques les plus saillants de l’histoire contemporaine du pays.

    AMN/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Le mouvement Karbone-14 plaide pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula

    SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Le mouvement Karbone-14 plaide pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula

    Dakar, 7 fév (APS) – Le mouvement Karbone-14, composé d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs, d’artistes et de membres de la société civile, a plaidé pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula au Sénégal.

    Dans un mémorandum dont une copie a été transmise, vendredi, à l’APS, il demande l’introduction systématique de ses travaux dans le système éducatif sénégalais, de l’école primaire aux écoles doctorales.

    ‘’Une telle intégration permettra aux jeunes générations d’acquérir une vision critique et enrichissante de l’histoire et des sciences africaines’’, écrit le mouvement.

    Il demande également la réhabilitation de l’héritage de Cheikh Anta Diop au niveau institutionnel, exigeant que les autorités éducatives, universitaires et politiques prennent des mesures concrètes pour consacrer définitivement l’héritage de Cheikh Anta Diop décédé le 7 février 1986.

    Les disciples de l’égyptologue soulignent que cela inclut la création d’espaces dédiés à son œuvre, de centres de recherche et de réflexion autour de ses théories sur l’histoire, la culture et la géopolitique africaines.

    ‘’La création d’un institut d’égyptologie avait été annoncée par les autorités étatiques sénégalaises, en février 2024, lors du centenaire de la naissance du professeur Diop et nous souhaitons la poursuite de ce projet’’, disent-ils, incluant dans leurs doléances la réalisation effective du musée ‘’Kër Séex Anta Jóob’’, inauguré par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

    Le mouvement estime que le laboratoire Carbone14, l’un des plus grands héritages du professeur Cheikh Anta Diop, mérite aussi d’être revalorisé sur tous les plans avec une vision moderne.

    ‘’Bien que son influence sur la pensée scientifique, historique et culturelle africaine soit indéniable, sa pensée demeure méconnue et largement absente des espaces universitaires et éducatifs à travers le Sénégal et le continent africain’’, signale le mouvement Karbone-14.

    Il s’engage aussi pleinement à réhabiliter la pensée de Cheikh Anta Diop ‘’pour débloquer le génie créatif qui sommeille en chaque jeune africain’’.

    Le mouvement qui avait programmé une marche mercredi dernier, a dû y surseoir après des troubles survenus à l’université de Dakar.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour, vendredi

    SENEGAL-CULTURE / Sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour, vendredi

    Dakar, 6 fév (APS) – Le conte musical  »Birima » de l’artiste chanteur sénégalais, Youssou Ndour, sortira en salle, vendredi, à Dakar, au cinéma Pathé, a appris l’APS du lead vocal du groupe Super Etoile.

    Youssou Ndour a fait cette annonce à l’occasion de l’avant-première de ce conte musical qu’il a co-écrit avec son guitariste, Pape Oumar Ngom.

    Mise en scène par Majaw Njaay, la pièce de théâtre raconte l’histoire de Birima Ngoné Latyr Fall, souverain du Cayor de 1855 à 1859, surnommé  »Borom mbabbor mi » (le porteur de l’alégresse).

    L’action se déroule en 1859, dans la cour royale, lors d’un Géew, un tribunal traditionnel où les conflits sont résolus et l’espace où l’on discute de l’avenir du royaume.

    Pendant une 1 heure 20 minutes des comédiens et danseurs, accompagnés par l’orchestre du Super étoile, prêtent vie à des figures emblématiques du royaume : le roi Birima Fall, personnage incarné par le comédien Mouhamed Fall, sage et intraitable lorsqu’il s’agit de défendre la justice, ses conseillers partagés entre diplomatie et orgueil dans la résolution des différents, notamment ceux opposant éleveurs et agriculteurs, ainsi que sur la gestion des provinces.

    Au cœur de cette fresque historique, les chansons interprétées par Youssou Ndour et tirées de son répertoire, s’imposent comme la véritable narration du film. Les scènes de danse, inspirées des traditions sénégalaises, apportent une énergie vivante.

     »Cette pièce, tournée le 20 septembre 2023, à Paris, au Théâtre du Châtelet est une véritable industrie créative, pur avoir permis à 46 artistes sénégalais, dont principalement des jeunes talents de s’exprimer et révéler ainsi leur véritable potentiel », a salué Youssou Ndour.

    MK/OID

  • SENEGAL-CINEMA / Un réalisateur sénégalais réaffirme son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie

    SENEGAL-CINEMA / Un réalisateur sénégalais réaffirme son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie

    Dakar, 6 fév (APS) – Le cinéaste et producteur sénégalais, Clarence Thomas Delgado, a réaffirmé, mercredi, son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie (CNC) pour le Sénégal, convaincu que c’est le combat à mener pour faire de ce secteur une industrie à part entière, et partant, un levier de développement.

     »D’où notre parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie, une proposition enrichie par différents acteurs du cinéma et transmise à la direction de la cinématographie pour étude, en soutien à la création aux œuvres cinématographiques, avec une autonomie de gestion et dans lequel, les acteurs du cinéma et l’Etat travailleront en synergie. (…) le but à atteindre, c’est de faire véritablement de ce secteur, une industrie à part entière, et partant, un levier de développement », a-t-il écrit dans une lettre ouverte adressée aux autorités et dont l’APS a reçu une copie.

    Le cinéaste invite les uns et les autres à ne pas se tromper de combat, car le  »financement du cinéma est une chose, mais le but à atteindre, c’est de faire véritablement de ce secteur, une industrie à part entière, partant, un levier de développement ».

    M. Delgado a indiqué qu’en dépit des efforts de structures comme le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), le problème du financement et de l’organisation du cinéma Sénégalais  »reste entier ».

    Aujourd’hui, poursuit-il,  »nombreux sont les films en attente d’être financés ou d’un complément de financements, au grand dam des acteurs du cinéma ».

    Copie privée, un générateur d’une rémunération substantielle

    Le cinéaste estime que la mise en place d’un système de copie privée générera une rémunération substantielle pour les créateurs de la sous-région.

    Parlant de l’apport de la rémunération de la copie privée en Afrique, il a cité l’exemple du Burkina Faso, pays précurseur en Afrique de l’Ouest, qui, selon lui, génère près 9 millions d’Euros (soit environ 6 milliards de Fcfa), dans les caisses de l’Etat, des industries créatives et ressources distribuées aux auteurs.

    Il rappelle que, selon le rapport sur les collectes mondiales 2023 de la conférence internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC), la copie privée a généré 368 millions d’euros pour les créateurs du monde entier en 2022 (soit plus de 241 milliards de Fcfa en 2022).

    Le même rapport relève une hausse de revenus de 9,7% dans le secteur pour 2023, soit plus 405 millions d’Euros (soit environ 265 milliards de Fcfa).

    Le réalisateur Clarence Thomas Delgado souligne que la CISAC, dans un communiqué, stipule que cette source de revenus devrait  »connaître un coup d’accélérateur grâce à l’adoption d’une nouvelle directive régionale qui harmonise les règles relatives à la copie privée, tout en promettant une hausse des revenus pour les créateurs et les industries créatives ».

     »Par ses conseils, la CISAC a joué un rôle clé dans l’élaboration de cette législation », note-t-il, avant de rappeler que le texte de la directive régionale a été adopté à l’unanimité par le conseil des ministres des États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), en septembre 2023.

    A l’en croire, sur huit pays de l’UEMOA, seul le Burkina Faso possède déjà un système efficace de rémunération pour copie privée.

     »Le système de rémunération prévu par la directive de l’UEMOA repose sur les mêmes principes que d’autres systèmes déjà en place dans la région et à l’échelle internationale », explique-t-il.

    Il a toutefois insisté sur le fait que la rémunération  »s’applique aux copies faites pour un usage privé et soumise à la gestion collective obligatoire », ajoutant que les Etats membres de l’UEMOA auraient jusqu’à 2025 pour transposer la directive dans leur législation nationale.

     »Forts de ce constat, les acteurs de la culture que nous sommes, attendons de l’autorité de tutelle, une oreille plus attentive aux problématiques de la culture en général et du cinéma, en particulier, au Sénégal, car l’avenir du septième art dans notre pays, sera ce que nous en ferons, Etat et acteurs du secteur, en binôme », a-t-il plaidé.

    Dès son arrivée à la tête du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, avait indiqué que cette question avait été inscrite parmi  »les mesures urgentes » de sa feuille de route pour le secteur.

    Ce projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée a été examiné et adopté en conseil des ministres le 16 octobre 2024.

    AMN/FKS/OID/MK

  • SENEGAL-CULTURE / Plus de trois cent œuvres du peintre sénégalais Mor Faye mises en ligne

    SENEGAL-CULTURE / Plus de trois cent œuvres du peintre sénégalais Mor Faye mises en ligne

    Dakar, 6 fév (APS) – L’Institut français du Sénégal à Dakar annonce la mise en ligne, depuis mercredi dernier, d’une collection de plus de trois cent œuvres de l’artiste peintre sénégalais Mor Faye (1947-1984),  »figure emblématique de l’art sénégalais », a appris, jeudi, l’APS.

    ‘’L’Institut français du Sénégal à Dakar, en collaboration avec le collectionneur Bara Diokhané, l’artiste Khalifa Hussein et la plateforme Kucibok a procédé à la mise en ligne de la collection Mor Faye à partir du 5 février 2025’’, indique un communiqué de presse transmis à l’APS.

    Responsable du pôle image à l’Institut français du Sénégal à Dakar, Ken Aicha Sy explique que cette démarche entre dans une volonté de ‘’mettre en mouvement’’ un patrimoine immatériel et permettre aux publics de prendre connaissance du legs de ‘’cet artiste multidimensionnel’’.

    L’interface, ouverte aux visiteurs, présente plus de 300 œuvres numérisées, sur la base de diapositives appartenant au collectionneur et juriste Bara Diokhané.

    Selon le communiqué, ces diapositives retracent des moments forts de l’œuvre de l’artiste plasticien Mor Faye. Elles sont des témoignages visuels précieux d’une œuvre importante de l’artiste sénégalais appartenant à l’école de Dakar [un mouvement de renouveau artistique né au Sénégal à l’aube de l’indépendance entre 1960 et 1974 et encouragé par le président sénégalais].

    Les initiateurs annoncent que, chaque mois, cinquante œuvres de l’artiste seront mises en ligne.

    ‘’Cette initiative contribue à la valorisation et à la mise en circulation du patrimoine artistique sénégalais, mais aussi à immortaliser des artistes méconnus des Sénégalais.’’

    Bien que restreinte par une vie tragiquement courte, l’oeuvre de Mor Faye a marqué l’histoire de l’’’Ecole de Dakar’’, selon sa biographie.

    Né en 1947 à Dakar, il appartient à la première génération d’artistes formés dans le contexte post-indépendance, alors que le Sénégal, sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, s’affirme comme un foyer culturel de la négritude et de la modernité africaine, rappelle-t-on.

    Mor Faye s’est formé à l’Ecole des beaux-arts de Dakar sous la direction de maîtres comme Iba Ndiaye, peintre et enseignant ayant participé à la création de l’établissement.

    Il s’est rapidement distingué par son style singulier, mêlant abstraction, symbolisme et un usage audacieux de la couleur, selon sa biographie.

    Déjà en 1966, à l’âge de 19 ans, il faisait partie des 10 artistes qui avaient représenté le Sénégal au premier Festival mondial des arts nègres.

    Il meurt prématurément en 1984 à l’âge de 37 ans, laissant derrière lui une production artistique relativement restreinte mais d’une intensité remarquable.

    ‘’Ses œuvres continuent de fasciner les amateurs et les critiques d’art, qui voient en lui un précurseur de l’avant-garde sénégalaise et un artiste dont l’authenticité transcende les catégories stylistiques. Mor Faye est souvent perçu comme un symbole de la complexité et des tensions propres à l’art africain moderne. Son héritage invite à réfléchir sur le rôle de l’artiste dans la société, entre affirmation identitaire et quête universelle’’, lit-on dans le document.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-DANSE-HOMMAGE / Saly, hôte de l’exposition « Sargal/hommage » à Germaine Acogny, à partir de samedi

    SENEGAL-DANSE-HOMMAGE / Saly, hôte de l’exposition « Sargal/hommage » à Germaine Acogny, à partir de samedi

    Dakar, 6 fév (APS) – La galerie Mémoires africaines présente, du 8 février au 16 mars, une exposition consacrée au travail de l’artiste conceptuel sénégalais, Mansour Ciss Kanakassy, intitulée ‘’Sargal/hommage à Germaine Acogny’’, la danseuse et chorégraphe.

    Cette exposition qui se tiendra à la maison d’Afrique, à Saly dans le département de Mbour (Thiès) à 84,4 Km de Dakar, demeure une occasion unique de découvrir le travail de deux artistes majeurs et engagés de la scène culturelle africaine, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Elle célèbre non seulement la danse et l’art, mais aussi la richesse culturelle africaine.

    Le même texte souligne qu’à travers son travail, Mansour Ciss Kanakassy rend hommage à  »la grâce et à la puissance des mouvements de danse initiés » à Mudra Afrique, l’école dirigée par Germaine Acogny.

    Il précise que ces toiles révèlent un danseur de la troupe pleinement imprégné dans son art.

    ‘’Les formes figées dans des moments d’expression pure semblent flotter dans l’espace, invitant le spectateur à une expérience sensorielle unique’’, peut-on lire.

    Professeur de danse à l’institut des Arts de Dakar, Germaine Acogny, en fut nommée directrice de la session danse africaine, en 1972. Elle a également été nommée directrice de Mudra Afrique avec le double appui de Senghor et de Maurice Béjart.

    Germaine Acogny dont le travail a eu un impact considérable sur la scène artistique internationale est considérée comme l’une des plus ‘’grande danseuse’’ de sa génération.

    Fondatrice de l’école des sables de Toubab Dialaw, elle fait également partie des lauréats du Prix Nonino ‘’Maître de notre temps’’ 2025.

    AMN/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Vers l’organisation d’un forum national sur le livre et la lecture, fin juin

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Vers l’organisation d’un forum national sur le livre et la lecture, fin juin

    Dakar, 6 fév (APS) – Le président de la République a demandé au ministre et au secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer l’organisation d’un forum national sur le livre et la lecture, avec la participation de l’ensemble des hommes de lettres du Sénégal et de toutes les parties prenantes.

    Bassirou Diomaye Faye, présidant mercredi la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, « a demandé au ministre et au secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes ».

    Selon le compte rendu fait par le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, Bassirou Diomaye Faye salue « le travail remarquable des hommes de lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines ».

    Le président Faye a rappelé au gouvernement  »l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur ».

    Dans cette perspective, il a demandé au ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, « d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines ».

    Le chef de l’Etat, premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, a aussi souligné « l’urgence de restructurer et de renforcer le fonds d’aide à l’édition ». Ce fonds créé en 2004 et opérationnelle depuis 2009 est doté d’un budget annuel de 600 millions de FCFA.

    Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs demandé au gouvernement de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique.

    Le président de la République a de même invité la tutelle à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains.

    Il considère que « ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en œuvre des politiques publiques, notamment celles culturelles relevant de l’agenda national de transformation à l’horizon 2050 ».

    FKS/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations qui se sont mobilisées lors de la 9ème édition des Journées « Setal Sunu Réew ». Il a ensuite demandé au Gouvernement de procéder à une évaluation générale de la mise en oeuvre du concept « Setal Sunu Réew » et de son appropriation durable par les populations. Il convient notamment d’intégrer davantage les cibles scolaires prioritaires, les élèves (des écoles et daara), mais également les conseils et associations de quartier soutenus par la mobilisation permanente des structures et services publics tels que la SONAGED et de toutes les bonnes volontés.

    Le Sénégal doit promouvoir une culture de propreté et de préservation du cadre de vie. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de lui proposer un nouveau format de la Journée nationale de mobilisation citoyenne qui sera lancé lors des festivités du 04 avril 2025, marquant le 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Ce nouveau format d’engagement citoyen doit constituer un axe majeur du Programme national de Promotion de la Citoyenneté placé sous la coordination du Premier Ministre.

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du rôle de l’enseignant et de l’école dans le renforcement de la citoyenneté et de la construction nationale. La matérialisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère repose sur un engagement patriotique exemplaire en particulier dans l’espace scolaire. Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de la Formation professionnelle et technique de travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative et le Ministère des Forces armées pour renforcer l’instruction civique dans les curricula et la vulgarisation des valeurs de discipline, de solidarité et d’excellence dans le système éducatif. Il a exhorté le Gouvernement à veiller au fonctionnement optimal des établissements scolaires et au renforcement permanent de l’encadrement des élèves et apprenants dans le contexte du développement du numérique et de l’Intelligence artificielle.

    Le Président de la République a rendu un hommage particulier à toutes les générations d’enseignants qui ont oeuvré sans relâche pour asseoir la formation de qualité des élèves et contribuer au rayonnement de notre système éducatif. Il a magnifié le rôle primordial et la place fondamentale des enseignants dans la valorisation du capital humain national. La Nation reconnaissante, va d’ailleurs organiser, le 06 février 2025, sous l’égide du Ministère de l’Education nationale, la cérémonie de remise du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant que le Président de la République présidera.

    Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil pour saluer le travail remarquable des hommes de Lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines. Ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au Secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines. Il a aussi indiqué l’urgence de restructurer et de renforcer le Fonds d’aide à l’édition et de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique. Il a, par ailleurs, invité le Ministre en charge de la Culture à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en oeuvre des politiques publiques notamment celles culturelles relevant de l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Il a demandé au Ministre et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de Lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un Forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes.

    L’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en oeuvre des politiques publiques. C’est dire que la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays. A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, d’ici fin mars 2025, un Conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse. Il a aussi indiqué au Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, la nécessité de poursuivre les actions visant l’accélération des procédures d’obtention des agréments. Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le Ministre de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues.

    Enfin, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ensemble du Gouvernement pour toutes les diligences accomplies ayant permis le lancement, le lundi 3 février 2025, à Fass Touré, dans le département de Kébémer, de la phase 2 de l’important projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en oeuvre opérationnelle de l’Agenda Sénégal 2050, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029, soumise à la validation de Monsieur le Président de la République.

    Le travail de déclinaison stratégique a abouti à un portefeuille global de deux cents soixante-seize (276) projets et programmes, dont soixante (60) considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre. Il a relevé le défi majeur que constitue la mise en oeuvre agile et structurée de cet agenda.

    Dans ce sillage, le Premier Ministre a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents (500) projets et programmes en cours. Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le Groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets, notamment :

    – une durée de vie supérieure à cinq voire dix ans ;

    – de faibles taux de réalisation inférieurs à 20% malgré une longue durée d’implantation ;

    – l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement ;

    – le chevauchement d’objectifs sur plusieurs ministères ;

    – l’absence de reporting régulier à la tutelle technique pour des projets opérés par des entités du secteur parapublic.

    Le Premier Ministre a ainsi demandé au Groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions.

    Enfin, le Premier Ministre a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le bilan d’étape de la préparation du pèlerinage à la Mecque édition 2025 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a présenté la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024 et le processus de révision et d’actualisation de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) ;
    • Le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une présentation des Programmes et projets prioritaires 2025-2029.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :

    • Monsieur Moustapha NDOUR, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 514 533/C, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Mali, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER, Président de la République fédérale d’Allemagne, en remplacement de MonsieurCheikh Tidiane SALL, appelé à d’autres fonctions ;
    • MonsieurIbrahima SECK, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 518 954/D, précédemment Premier conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Malaisie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal à Oman, auprès de Sa Majesté Haitham Bin TARIQ Al Saïd, Sultan d’Oman, en remplacement de Monsieur Serigne Aliou DEME.

    Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce:

    • Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule 604457/D, Conseiller spécial à la Primature, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH.
    • Monsieur Assane Diankha, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Ndèye Oumou NDIAYE.

    Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

    • Monsieur Babacar GUEYE, Professeur de classe exceptionnelle, Spécialiste du Droit de la mer, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), en remplacement de Madame Sokhna BENGA appelée à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

    • Monsieur Gade Kounta, Ingénieur en Génie civil, manager des infrastructures publiques, est nommé Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC), en remplacement de Monsieur Cheikh DIOP.
    • Monsieur Serigne NDIAYE, Ingénieur des grands travaux, génie civil, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), en remplacement de Madame Aissatou Diokhané Sow.

    Au titre du Ministère dela Communication, des Télécommunications et du Numérique

    • Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel des Télécoms (FDSUT), en remplacement de Monsieur Serigne Abdoul Ahad Ndiaye ;
    • Monsieur Boubacar Roger THIAM, Expert en Ingénierie financière et Data Science, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie numérique et du Partenariat, en remplacement de Madame Bitilokho Ndiaye.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique

    Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    Dakar, 5 fév (APS) – Des acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma ont mis en place un collectif en vue de défendre leurs intérêts professionnels et sociaux.

    Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC)  »vise à unifier les acteurs autour d’un cadre professionnel, lutter pour une meilleure reconnaissance du métier d’acteur à travers un statut juridique clair et la protection des droits sociaux », a expliqué sa présidente, Joséphine Mboup.

    Lors d’une de la conférence organisée, elle annoncé que le collectif va ainsi travailler à la mise en place de  »normes contractuelles et des barèmes de rémunération justes, favoriser la formation continue et l’accès aux opportunités internationales, notamment à travers des bourses d’études et des collaborations Nord-Sud ».

    Il va également  »travailler en partenariat solide avec les institutions nationales (…) et les producteurs pour une régulation plus juste du secteur », a ajouté Joséphine Mboup.

    La présidente du CAASAC a relevé que malgré l’essor fulgurant des séries locales devenues une véritable alternative aux télé novelas,  »les contrats sont précaires, souvent établis à l’avantage des producteurs, les acteurs n’ont pas accès à la sécurité sociale ni à une couverture médicale ».

    Ces manquements, dit-elle, sont liés, entre autres, à la  »non-maîtrise des questions juridiques, à la faible connaissance des droits d’auteur et des droits voisins, a l’absence de protection en cas de litige contractuel, ainsi qu’au faible accès aux formations adaptées ».

     »Avec une meilleure organisation des contrats, une grille salariale claire et un accès aux droits voisins, les acteurs pourraient enfin profiter pleinement du boom économique de l’audiovisuel sénégalais », estime la présidente du Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC).

    MK/OID