Catégorie : Culture

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Des  »plans d’urgence » préconisés pour doter les régions est et sud d’infrastructures sportives, culturelles et de jeunesse

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Des  »plans d’urgence » préconisés pour doter les régions est et sud d’infrastructures sportives, culturelles et de jeunesse

    Dakar, 30 août (APS) – Les régions est et sud du pays doivent nécessairement bénéficier de ‘’plans d’urgence’’ en vue d’être dotées d’infrastructures sportives, culturelles et de jeunesse, afin de permettre à la jeunesse de disposer d’espaces d’expression, a préconisé, jeudi, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    ‘’Globalement, ce que je peux dire pour l’instant par rapport à ces zones, il faut nécessairement des plans d’urgence pour permettre à la jeunesse évoluant dans cette zone d’être dotée de lieux d’expression tant au plan sportif que culturel’’, a déclaré Mme Gaye.

    S’exprimant dans un entretien accordé à l’APS, elle est revenue sur la tournée de travail qu’elle a effectuée du 8 au 19 août derniers dans l’est et le sud du pays.

    Lors de ce déplacement, elle s’est notamment rendue dans les départements de Kédougou, Tambacounda, Vélingara, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

    Faisant le point sur cette tournée, elle déclare avoir profité de ce déplacement pour visiter les différents infrastructures sportives et culturelles et de jeunesse, dont les maisons de la jeunesse et de la citoyenneté et les centres de conseils adolescents,

    Elle s’est aussi rendue dans les centres d’éducation populaire et sportive (Cedeps), les antennes régionales de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), les stades, les lieux de pratique de proximité et les centres culturels régionaux.

    Dans certaines localités, elle dit avoir constaté des retards dans la finition des chantiers, notamment des Maison de la jeunesse et de la citoyenneté et des stades régionaux et municipaux.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-PATRIMOINE / Gandiol : commémoration du 198e anniversaire de la bataille de Safilème, les 3 et 4 septembre

    SENEGAL-PATRIMOINE / Gandiol : commémoration du 198e anniversaire de la bataille de Safilème, les 3 et 4 septembre

    Saint-Louis, 29 août (APS) – Le 198ᵉ anniversaire de la bataille de Safilème, marquée par la première défaite de l’armée coloniale française en Afrique occidentale française (AOF), sera commémorée les 3 et 4 septembre au stade de Gandiol, dans la région de Saint-Louis (nord), a-t-on des organisateurs de cette manifestation.

    Le programme de cette commémoration prévoit la projection de deux films consacrés à la bataille de Safilème et à l’émigration irrégulière, selon un document du comité d’organisation.

    Une communication sur le parc national de la Langue de Barbarie sera présentée lors de la manifestation.

    Cette commémoration est organisée par l’association ‘’And Sam Cossanou Ganjool’’, dont l’ambition est de mieux faire connaître le terroir du même nom et son histoire, selon la même source.

    AMD/BK/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / La première édition du concours « Miss littérature Sénégal » se tiendra en décembre prochain, à Dakar

    SENEGAL-CULTURE / La première édition du concours « Miss littérature Sénégal » se tiendra en décembre prochain, à Dakar

    Dakar, 29 août (APS) – La première édition du concours « Miss littérature Sénégal » aura lieu le 18 décembre prochain, à Dakar, ont annoncé les organisateurs, jeudi, en promettant d’aider les candidates à « mettre en lumière leur intelligence à travers l’écriture ».

    « Le but de l’organisation de Miss littérature Sénégal est […] d’aider les filles qui ont la volonté de mettre en lumière leur intelligence à travers l’écriture », a expliqué la journaliste Salamata Ousmane Diallo, membre du comité d’organisation du concours de beauté et d’écriture.

    Des filles poursuivant leur scolarité ou leurs études dans diverses filières y prendront part, a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.

    L’âge des candidates au concours « Miss littérature Sénégal » varie entre 18 et 24 ans, a précisé Diallo.

    Le comité d’organisation fera publier le texte de la lauréate du concours, selon la journaliste.

    « Il ne s’agit pas seulement de les réunir pour la compétition. On va aider les candidates à publier leur premier ouvrage », a-t-elle ajouté.

    Le jury du concours comprend cinq personnalités de la littérature au Sénégal, qui ont « l’expertise requise pour évaluer les connaissances en littérature sénégalaise et africaine des candidates », a dit Salamata Ousmane Diallo.

    L’écrivaine et professeure de lettres André-Marie Diagne est la présidente du jury.

    Une présélection des candidates est prévue le 12 novembre pour désigner les 10 meilleures d’entre elles, avant la finale, qui aura lieu le 18 décembre, au Théâtre national Daniel-Sorano de Dakar, selon Diallo.

    La lauréate va représenter le Sénégal au concours « Miss littérature Afrique », prévu le 25 juillet 2025 au Bénin, a-t-elle dit.

    Lancé en 2016 par l’écrivaine et journaliste béninoise Carmen Fumame Tondu, le concours « Miss littérature Afrique » encourage les élèves et les étudiantes à s’adonner à la littérature, selon ses organisateurs. Il s’agit d’un « espace d’expression littéraire » pour ces dernières.

    Les précédentes éditions du concours « Miss littérature Afrique » ont eu lieu au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée, au Mali, au Niger, au Tchad et au Togo.

    Le Sénégal s’apprête à y participer pour la première fois.

    AMN/FKS/ESF/BK

  • SENEGAL-CAMEROUN-POLITIQUE / Amani TV revisite dans un documentaire  »la vie et l’héritage » du président Ahmadou Ahidijo

    SENEGAL-CAMEROUN-POLITIQUE / Amani TV revisite dans un documentaire  »la vie et l’héritage » du président Ahmadou Ahidijo

    Dakar, 29 août (APS) – ‘’Ahmadou Ahidijo, parcours d’un homme politique’’ est le titre du documentaire que la webTV panafricaine Amani TV a consacré à la vie et à l’héritage du premier président camerounais Ahmadou Ahidjo.

    Ce documentaire d’une vingtaine de minutes a été projeté récemment à Yaoundé par Amani TV en partenariat avec la Fondation Solomon Tandeng Muna à l’occasion de la célébration du centenaire de la naissance du président Ahidjo.

    Dans ce documentaire visionné par l’APS, s’expriment le professeur d’histoire et ancien ministre sénégalais de l’Education, Kalidou Diallo, la journaliste camerounaise Marie-Roger Biloa, l’ancien Bâtonnier du Cameroun Akéré Munia, le journaliste camerounais Vincent Tchinehom et Dr Ibrahima Kane, de la Société civile panafricaine.

    Ahmadou Ahidijo, de son vrai nom Ahmadou Babatoura Ahidjo, est né le 24 août 1924 à Garoua et mort le 30 novembre 1989 à Dakar où il est enterré.

    Dans le documentaire, l’historien Kalidou Diallo a rappelé que Ahmadou Ahidjo appartient à ‘’cette génération d’anciens présidents et chefs de gouvernement qui ont été en fait installés par le régime colonial.

    Avant d’être président de la République, Ahmadou Ahidjo a été député à l’Assemblée territoriale, vice-président, Premier ministre, a encore rappelé Diallo.

    Le pays que va diriger Ahidjo est un ancien protectorat allemand, divisé, après la première guerre mondiale, en deux territoires ; un sous mandat français et un sous mandat britannique.

    La partie francophone proclame son indépendance en 1960. Elle est dirigée par Ahmadou Ahidjo.

    En 1961, nait la République fédérale du Cameroun, regroupant la partie francophone et celle sous domination britannique.

    En 1972, le président Ahidjo organise un référendum de réunification. Le Oui l’emporte à 99, 97%, mettant ainsi fin au fédéralisme.

    Le documentaire note que le président Ahidjo ‘’a cherché à construire une identité nationale forte en promouvant l’unité à travers un Etat centralisé avec comme objectif d’effacer les identités locales au profit d’une identité nationale unifiée’’.

    Toutefois, cette construction de l’unité nationale a un coût : la répression.

    Le président Ahidjo gouverne d’une main de fer, mais n’en demeure pas moins proches de ses citoyens, parvient à rehausser le prestige du Cameroun à l’extérieur, renforce les liens avec ses voisins, met en œuvre une politique de modernisation du pays avec des projets structurants, souligne le document.

    A la surprise générale, il démissionne pour raisons de santé, le 6 novembre 1982, laissant le pouvoir à son Premier ministre Paul Biya.

    La crise éclate entre les deux hommes le 22 août 1983, le nouveau chef de l’Etat accusant son prédécesseur d’être le ‘’cerveau’’ d’un complot ourdi contre son pouvoir.

    Ahmadou Ahidjo sera condamné à mort par contumace, une peine qui sera commuée en détention à vie.

    Il meurt en exil à Dakar le 30 novembre 1989.

    OID/AKS

  • SENEGAL-USA-CULTURE / Un producteur sénégalais lance un festival de cinéma africain à Denver

    SENEGAL-USA-CULTURE / Un producteur sénégalais lance un festival de cinéma africain à Denver

    Dakar, 29 août (APS) – Le producteur et réalisateur sénégalais Ousmane Ndoye, établi à Denver, aux Etas-Unis, depuis plus de 25 ans, lance, ce jeudi, la première édition du ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’ dont l’objectif est de célébrer la richesse et la diversité du cinéma africain, a-t-on appris de source officielle.

    Cet évènement, qui se tient sur quatre jours, du 29 août au 1er septembre, ambitionne de ‘’rendre un vibrant hommage au cinéma africain’’, précise l’initiateur, cité dans un communiqué transmis à l’APS.

    M. Ndoye, fondateur de la société de production ‘’Askkanwii Filmmaking Hub Incubator’’, souligne que cette première édition marque une étape importante dans la promotion des œuvres cinématographiques de la diaspora africaine aux États-Unis.

    Selon lui,  »ce festival s’inscrit dans une démarche de valorisation et de transmission du patrimoine culturel africain. Il offre une opportunité précieuse pour le public de découvrir des récits puissants, des perspectives nouvelles et des œuvres artistiques qui reflètent la diversité des expériences africaines’’.

    ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’, qui en sera à sa première édition, va être, selon son initiateur, un évènement annuel et continuera de ‘’faire connaître et apprécier la créativité et le talent des cinéastes africains’’.

    Durant quatre jours, les participants pourront assister à des projections de films, des discussions avec des réalisateurs et des ateliers de formation.

    ‘‘Le documentaire ‘’El Maestro Laba Sosseh’’, sorti en 2021et réalisé par le cinéaste sénégalais Macky Madiba Sylla, sera projeté en ouverture.’’, a fait savoir Ousmane Ndoye.

    Ce film de plus d’une heure, qui retrace la vie et l’œuvre du premier disque d’or africain, est un vibrant hommage à l’illustre musicien qu’était Laba Sosseh (1943-2007).

    ‘’Il résonne comme un symbole fort de la culture et de l’histoire africaine’’, estime M. Ndoye présenté comme ‘’fervent défenseur de la culture africaine’’.

    FKS/ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / Saint-Louis va accompagner Douala 1er dans sa quête de statut de ville patrimoine (maire)

    SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / Saint-Louis va accompagner Douala 1er dans sa quête de statut de ville patrimoine (maire)

    Saint-Louis, 28 août (APS) – La commune de Douala 1er (Cameroun) a reçu de la ville de Saint-Louis du Sénégal (nord), la promesse de l’accompagner dans sa quête du statut de ville patrimoine mondial de l’Unesco, a révélé mercredi son maire, Jean-Jacques Lengué Malapa.

    Il en a fait l’annonce après une séance de travail avec son homologue de Saint-Louis, Mansour Faye, clôturant un séjour de trois jours au Sénégal..

    Il a rappelé que les deux communes sont liées par une convention signée récemment lors d’une visite du maire de Saint-Louis à Douala au Cameroun.

    Il a relevé que ‘’Douala présente beaucoup de similitudes avec Saint-Louis (…)’’.

    Jean-Jacques Lengué Malapa a souligné que son séjour dans l’ancienne capitale du Sénégal lui a permis de comprendre ‘’pourquoi cette ville est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco’’.

    Il a en effet visité plusieurs sites de l’Ile de Saint-Louis en compagnie de l’ancienne directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal, rattaché à
    l’Université Gaston Berger, Fatima Fall.

    Le maire de Douala 1er indique que ce séjour le réconforte dans sa conviction que le port de Douala et son quartier colonial, compte tenu de leur architecture, peuvent bénéficier de ce statut.

    ‘’Nous allons revenir avec une délégation plus importante et nous allons suivre les sillons qui ont permis à Saint-Louis d’accéder à ce statut’’, a dit le maire de Douala 1er.

    Louant la coopération Sud-Sud, il dit ‘’avoir bénéficié de l’expertise du personnel des différents centres qui travaillent dans la préparation de ce dossier qui a consacré Saint-Louis ville patrimoine mondial de l’Unesco en 2000’’.

    Il cite notamment l’Agence de développement communal de Saint-Louis, qui a été aux avant-postes dans cette quête.

    Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a insisté sur le passé des deux villes, qui ont servi de portes d’entrée aux colonisateurs en Afrique.

    ‘’Saint-Louis va accompagner Douala 1er pour que cette commune bénéficie de ce label ville patrimoine de l’Unesco’’, a dit M. Faye.

    Il signale que ‘’les différentes étapes qui ont mené à ce processus ont été expliquées à son hôte du jour’’.

    Mansour Faye a assuré de toute la disponibilité des deux équipes municipales pour que ce chantier aboutisse. Il pense que la ville camerounaise, avec ses bâtiments coloniaux, a un potentiel énorme dans le domaine du patrimoine.

    La commune de Douala 1er a été créée en 1987, à travers la loi N° 87-15 du 15 juillet 1987, portant création des communautés urbaines au Cameroun. Elle s’étend sur une superficie de 1 309 hectares.

    AMD/ASG/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-ART-PROFIL / Fatou Kiné Diakhaté, une passion cathartique pour la peinture

    SENEGAL-FRANCE-ART-PROFIL / Fatou Kiné Diakhaté, une passion cathartique pour la peinture

    De l’envoyé spécial de l’APS, Momar Khoulé Ba

    Paris, 28 août (APS) – Malgré son éloignement du pays natal à cause des soins qu’elle continue de suivre en France, l’artiste peintre designer Fatou Kiné Diakhaté continue de s’exprimer avec le même engagement dont elle a toujours fait preuve dans la réalisation de ses œuvres inspirées de la sensualité féminine et des couleurs chaudes.

    Après avoir longtemps illuminé le Sénégal de son talent, c’est dans le pays de Mariane qu’elle a désormais l’occasion de donner la pleine mesure de son savoir-faire artistique.

    Son œuvre est inspirée par la sensualité féminine et les couleurs chaudes, source de lumière, de tendresse et de chaleur, qui font la particularité du continent africain dont le devenir la préoccupe.

    « Fat », comme l’appellent les intimes, s’exprime avec les formes, les couleurs et la matière, qui « flirtent, créent des liens de solidarité et témoignent de la valeur du partage et de l’harmonie des peuples ».

    La convergence qui en résulte « valorise davantage la condition de la femme dans notre combat quotidien qui nous lie à la vie », affirme-t-elle.

    Dans son travail, elle articule, d’un rythme vif, les couleurs et les formes qui sommeillent en elle pour mieux toucher la peinture, la matière, le design, grâce à ses créations artistiques

     »Je suis originaire de la région du Sine-Saloum au centre du Sénégal, bercée par le fleuve et le delta du Saloum qui ont un passé historique, précisément de Kaolack, ville carrefour connue pour ses étés chauds et ses femmes de valeur », confie-t-elle.

    Fatou Kiné Diakhaté dit avoir passé son enfance auprès de sa grand-mère maternelle, qu’elle appelle affectueusement « sama Maam Boye » (ma grand-mère chérie), Maam Bineta Diouf (…) ».

    Elle déclare que celle-ci l’a « éduquée avec des valeurs traditionnelles » du peuple sérère, telles le « jom », le « fulla », le « fayda », le « gëm sa bopp », « liggëy », « yar », « bëgue lou bax », « set ak rafet », autant de références au savoir-être et au savoir-vivre sénégalais.

    Des termes wolof qui évoquent le sens de l’honneur, la dignité, le travail bien fait avec amour, la discipline, l’hygiène, le respect et le sens de la mesure.

    « Très tôt, Maam Bineta m’a fait comprendre que j’ai des valeurs », raconte Fatou Kiné Diakhaté, très fière d’avoir eu comme mentor Pierre Goudiaby Atépa pour qui elle ne tarit pas d’éloges.

     »J’ai travaillé au cabinet de  Pierre Goudiaby Atépa, qui est mon mentor et est le parrain de mon atelier FDéco. Il m’a inspiré le travail bien fait, à aller toujours vers l’excellence. Gëm sa bopp [croire en soi] », insiste-t-elle.

    Grâce à son atelier FDéco et son collectif d’artistes, elle a apporté sa touche personnelle à beaucoup de chantiers et de réalisations du président Abdoulaye Wade, qui a dirigé le Sénégal entre 2000 et 2012.

    Ses fresques murales ornent par exemple certains endroits de la corniche de Dakar, dont la place du Souvenir africain, certaines de ses oeuvres peuvent s’admirer près de la « mosquée de la Divinité », sans oublier ses décorations de toutes les cases des tout- petits du Sénégal. Autant dire que ses empreintes sont présentes partout au Sénégal, surtout dans la capitale sénégalaise.

    A travers ses œuvres, Fatou Diakhaté dit entretenir une éternelle envie de cultiver le patriotisme.

    Se définissant comme une artiste engagée depuis plus 30 ans, elle dit considérer l’art et la culture comme de véritables leviers de développement. Ils peuvent participer avec efficacité au développement culturel du pays, ainsi qu’à la formation et la sensibilisation des filles et des jeunes au Sénégal, fait-elle valoir.

     »Mon atelier FDéco, avec son collectif d’artistes, a formé des jeunes artistes autodidactes et beaucoup d’étudiants de l’Ecole nationale des beaux-arts. Beaucoup ont fait leur stage à FDéco. Je peins des thèmes qui me tiennent à cœur : les violences faites aux femmes, le maintien des filles à l’école, l’égalité des chances, l’éducation, la protection de l’environnement », détaille celle qui continue d’émerveiller Paris.

    Elle considère le Sénégal comme « un pays spécial », avec une « démocratie, des hommes politiques, des femmes de valeur et une belle jeunesse consciente ».

    Elle dit travailler pour une bonne cohésion sociale, la sécurité, le développement afin d’avoir un pays plus rayonnant, plus prospère, où la santé, la paix, l’éducation, la formation, le travail et le pouvoir d’achat deviennent une réalité.

     »Plus jamais de pirogues suicidaires ! », décrète Fatou Kiné Diakhaté depuis sa chambre médicalisée de Paris, devenue son univers artistique, car transformée en un atelier où se côtoient des chevalets pleins de tableaux et d’objets d’art.

     »La peinture, c’est ma thérapie, elle est vitale pour moi », affirme-t-elle.

    MKB/ASG/ABB/SBS/BK

  • SENEGAL- CULTURE-COLLECTIVITES / Sédhiou : les autorités locales annoncent de nouvelles mesures de sécurité dans l’organisation du kankourang

    SENEGAL- CULTURE-COLLECTIVITES / Sédhiou : les autorités locales annoncent de nouvelles mesures de sécurité dans l’organisation du kankourang

    Sédhiou, 28 août (APS) – Les autorités administratives et municipales de Sédhiou (sud) ont annoncé l’édiction de nouvelles mesures visant à encadrer l’organisation du kankourang, un rite initiatique de la culture mandingue, afin de ‘’minimiser les perturbations et garantir un environnement sécurisé pour tous les habitants’’ du département.   

    L’annonce a été faite par le préfet, Modou Guèye, lors d’un comité régional de développement (CRD), tenu mardi à Sédhiou, pour mettre fin aux ‘’violences notées ces derniers jours par l’organisation de cérémonies de kankourang au niveau de la commune’’.

    Face à ‘’la recrudescence de ces violences qui perturbent gravement la paix et la sécurité locales’’, l’autorité administrative locale a réaffirmé son ‘’engagement inébranlable à préserver la sécurité des personnes et des biens’’.

    ‘’La sécurité de nos concitoyens est une priorité absolue, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour garantir leur protection’’, a-t-il martelé.

    Présent à la rencontre, Mame Aly Diallo, l’adjoint au maire, a rappelé que ‘’ces cérémonies sont autorisées tous les jours de la semaine, à l’exception du lundi et du vendredi, à partir de 15 heures’’.

    ‘’Le passage du +kankourang+ est désormais strictement interdit sur les axes stratégiques de la ville, notamment ceux reliant l’hôpital régional, la gouvernance, la mairie, la préfecture, le marché central et les structures sanitaires’’, a-t-il ajouté.

    A travers cette mesure, la municipalité de Sédhiou entend ‘’lutter contre les embouteillages et permettre un accès rapide et sans entrave aux services essentiels’’, a ajouté M. Diallo.

    Selon lui, le kankourang étant un événement culturel majeur pour la communauté, il donc est crucial de trouver un équilibre entre la préservation des traditions et la nécessité d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

    L’adjoint au maire de Sédhiou a également fait savoir que les autorités locales ont également prévu des actions sécuritaires renforcées et une présence accrue des forces de l’ordre pour veiller au respect de ces nouvelles directives.

    ‘’Des campagnes de sensibilisation seront menées auprès des populations pour expliquer l’importance de ces mesures et encourager leur coopération dans le cadre d’une cohabitation harmonieuse entre les traditions culturelles et les exigences de la vie moderne’’, a-t-il fait savoir.

    L’imam de la grande mosquée de Sédhiou, Boubacar Dramé, s’est de son côté offusqué des pratiques culturelles locales sans ‘’aucune plus-value dans le développement économique et social de la région’’.

    ‘’Il est crucial que nos jeunes comprennent l’importance d’acquérir des compétences et de s’orienter vers des professions qui peuvent leur offrir une stabilité financière afin de contribuer au développement de notre communauté’’, a-t-il exhorté.

    Estimant qu’’’une culture qui ne rapporte rien au développement économique et social n’a pas sa raison d’être’’, l’imam Dramé a par ailleurs encouragé les autorités locales et les leaders communautaires à soutenir les initiatives visant à encadrer les activités culturelles pour ‘’prévenir et éviter les violences qu’elles peuvent occasionner’’.

    Le préfet du département Modou Gueye a, encore insisté sur la nécessité d’une ‘’vigilance accrue’’ et d’une ‘’coopération étroite’’ entre les autorités et la population.

    Il a en même temps lancé un appel solennel à la responsabilité de chacun pour que ‘’les nouvelles mesures soient scrupuleusement respectées’’, afin que les cérémonies de kankourang se déroulent dans les ‘’meilleures conditions’’.

    OB/ABB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Cinéma: la ville de Dakar à l’honneur à l’institut français du 5 au 26 septembre

    SENEGAL-CULTURE / Cinéma: la ville de Dakar à l’honneur à l’institut français du 5 au 26 septembre

    Dakar, 28 août (APS) – L’institut français de Dakar entame, à partir du 5 septembre, la projection de neufs films consacrés à la capitale sénégalaise, dans le cadre d’un cycle intitulé ‘’Dakar mon amour’’, a appris l’APS.

    Prévu jusqu’au 26 septembre, ce cycle, inscrit dans le programme mensuel de l’institut, allie des fictions et des documentaires, des regards croisés de cinéastes sénégalais qui présentent la ville des années 90 à nos jours.

    ‘’Le cycle, disent les organisateurs, va permettre d’en comprendre l’essence poétique, la complexité sociale, la mixité culturelle, et la formidable créativité qui irrigue ses rues, console et adoucit le quotidien si rude pour beaucoup’’.

    ‘‘C’est une ode à cette ville que notre regretté Oumar Ndao (dramaturge et écrivain sénégalais) qualifia d’ineffable’’, ajoutent-ils.

    Les films ‘’Mbeubeuss’’ (2014) de Nicholas Sawalo Cissé sur la décharge du même nom et ‘’Tang Jër’’ (2020) dévoilant la face cachée de Dakar de la styliste Raby Selly Kane démarrent ce cycle le 5 septembre à 20 heures.

    Ils seront suivis, le 12 septembre, de ‘’Même le vent’’ (1999) de Laurence Attali avec Isseu Niang et ‘’Ngor, l’esprit des lieux’’ (1994) de Samba Félix Ndiaye.

    Le documentaire ‘’Rebeus chambre 11’’ (2022) de la journaliste Mame Woury Thioubou sur la vie carcérale et les fictions ‘’Une place dans l’avion’’ (2016) de Khardiatou Sow et ‘’Dem dem’’ (2017) de Pape Bounama Lopy, Christophe Rollin et Marc Recchia sur l’émigration seront à l’affiche le 19 septembre.

    Les cinéastes Laurence Attali et Pape Alioune Dieng, avec respectivement les films ‘’Moustapha Dimé (1999) portrait d’un plasticien » et ‘’Bukki Teuf’’ (2023), une plongée sur le mouvement artistique Agit’art, vont clôturer ce cycle le 26 septembre.

    Ces projections seront suivis de débats en présence des réalisateurs, les vendredis, sur différents thématiques abordés dans les films, précisent les initiateurs.

    FKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Louga : décès du maire de Koki, Cellé Meissa Ndiaye

    SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Louga : décès du maire de Koki, Cellé Meissa Ndiaye

    Louga, 25 août (APS) – Cellé Meïssa Ndiaye, le maire de la commune de Koki, dans le département de Louga (nord),  est décédé ce dimanche au centre de santé de ladite localité, a appris l’APS auprès du secrétaire municipal Aliou Badara Fall.

    Le défunt sera inhumé à 17 heures, au cimetière musulman de Koki, ajoute M. Fall.

    DS/SK/AB