Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MALI-MEDIAS / Alassane Souleymane, un ancien du CESTI, nommé à la tête de l’AMAP

    SENEGAL-MALI-MEDIAS / Alassane Souleymane, un ancien du CESTI, nommé à la tête de l’AMAP

    Dakar, 23 août (APS) – Le journaliste malien Alassane Souleymane, diplômé de la 29e promotion du CESTI, l’école de formations des journalistes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, a été nommé, mercredi en Conseil des ministres, directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), a-t-on appris de source officielle.

    ‘’ Au chapitres des mesures individuelles, le Conseil des Ministres’’ a nommé au poste de ‘’Directeur Général de l’Agence malienne de Presse et de Publicité, Monsieur Alassane Souleymane, Journaliste’’, peut-on notamment lire dans le communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du gouvernement malien.

    Il succède à la tête de l’AMAP à Bréhima Touré, lui aussi issu du CESTI (23e promotion). Alassane Souleymane est un ancien président de l’Amicale des anciens étudiants et stagiaires du CESTI.

    ABB/ADC

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal : ceintures, bracelets, chaussettes, sacoches, colliers, ces accessoires mourides prisés des pèlerins

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal : ceintures, bracelets, chaussettes, sacoches, colliers, ces accessoires mourides prisés des pèlerins

    Touba, 22 août (APS) – Les accessoires constitués principalement de ceintures, bracelets, chaussettes, sacoches, chapelets et colliers à l’effigie des guides de la confrérie sont les objets les plus prisés des milliers de fidèles mourides qui prennent part au grand Magal de Touba.

    Un tour chez des vendeurs installés aux abords de la grande mosquée de Touba suffit pour s’en convaincre.

    Installés dans leurs stands ou à même le sol, les vendeurs d’accessoires exposent à l’intention des milliers de pèlerins venus célébrer la 130e édition du grand Magal de Touba, évènement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, dit Serigne Touba.

    Debout derrière le comptoir, en pleine discussion avec des clients, Moussa Niane, la soixantaine, est un commerçant spécialisé depuis plusieurs décennies dans la vente de ces accessoires.

    Son magasin, situé à quelques mètres de la grande mosquée de Touba, inaugurée le 7 juin 1963 par Mouhammadou Fallilou Mbacké, le deuxième khalife général des mourides, ne désemplit pas. Il propose aux fidèles tous les articles qui permettent visuellement d’identifier le mouride, de par son accoutrement et les accessoires qui vont avec.

     »Cela fait 22 ans que je pratique ce métier qui a fait ma réputation et qui m’a tout donné’’, déclare Moussa, sourire aux lèvres, tout en se caressant la tête à la dense chevelure poivre et sel.

    Il propose à sa clientèle, entre autres, des chaussettes, bracelets, colliers, sacoches et ceintures en cuir, entièrement fabriqués au Sénégal, ainsi que des chapelets en bois d’ébène, provenant principalement du Burkina Faso. Des accessoires ‘’typiquement mourides’’, selon lui.

    Trouvé sur place, Malick Ba, un jeune pèlerin en provenance de Saint-Louis, vient d’acquérir, à 7 000 francs CFA, une sacoche en cuir en forme de collier communément appelé ‘’Makhtoumé.’’

    ‘’Si je l’ai achetée c’est pour d’une part garder mon argent, mais également pour montrer mon appartenance à la famille mouride », confie le fidèle, portant une grosse ceinture, à la taille, de même qu’un collier à l’effigie de Serigne Modou Kara Mbacké.

    ‘’Cet accoutrement, c’est pour me rappeler qui je suis à chaque fois que je serais tenté de commettre le mal ou quelque chose qui irait à l’encontre des recommandations de Dieu, de son prophète, Mouhamed (PSL) ainsi que celles formulés par Serigne Touba’’, soutient Cheikh Gningue, un autre pèlerin.

    Venue de la Gambie, Fatou Dieng a jeté son dévolu sur les chaussettes pour, dit-elle,  »mieux circuler avec aisance dans les lieux de cultes et de recueillement’’ où le port de chaussures est strictement interdit.

    ‘’Ces accessoires étaient à l’origine portés par les Baye Fall, des disciples mourides ayant prêté allégeance à Cheikh Ibra Fall, lui-même disciple de Cheikh Ahmadou Bamba’’, a fait savoir Makhtar Diop Baye Fall, un autre vendeur installé devant la mosquée.

    Vêtu d’un  »njaxas », c’est-à-dire ces tissus en patchwork, porté par les Baye Fall, il explique que si ces objets résistent aujourd’hui au temps et traversent ainsi les générations, c’est parce qu’ils sont  »indémodables et peuvent s’adapter à tout type d’accoutrement ».

    MK/OID

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Zoumba invité à la cérémonie d’hommage au pionnier du conte en Corée

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Zoumba invité à la cérémonie d’hommage au pionnier du conte en Corée

    Saint-Louis, 22 août (APS) – Le conteur sénégalais Pape Samba Sow ‘’Zoumba’’ va participer, en novembre, en Corée du Sud, à l’invitation du gouvernement coréen, à une cérémonie d’hommage à Wang Young Bang, appelé ‘’le père du conte’’ dans son pays, a-t-on appris de l’intéressé.

    ‘’En Corée, je devrais introduire une conférence sur les belles singularités – interactivité, rythmes, philosophie, mythes et traditions – du conte au Sénégal et en Afrique’’, a confié l’artiste conteur saint-louisien dans un entretien avec l’APS.

    Il a été sélectionné au terme d’une une compétition internationale mettant en lice 100 conteurs du monde qui devaient interpréter une œuvre de Wang Young Bang suivant les us et coutumes de leur pays.

    Wang Young Bang est également connu pour être à l’origine de la Journée internationale de l’enfance.  

    Au ‘’Pays du Matin calme’’, Zoumba va interpréter l’intégralité de cette oeuvre, qui lui a valu d’être primé.

    ‘’Là-bas, [en Corée], je vais également présenter mon propre travail d’une durée de 40 minutes’’, dit-il.

    Homme de Lettres et animateur culturel, Pape Samba Sow, alias Zoumba, a été élevé au rang de ‘’Trésor humain vivant’’ par l’UNESCO, en 2022, après avoir remporté le Prix du ‘’Meilleur conteur international’’.

    Seuls les défunts artistes Doudou Ndiaye Rose et Samba Diabaré Samb ont reçu ce titre au Sénégal.

    AMD/ABB

  • SENEGAL-CINEMA / Le film  »Demba » projeté en décembre prochain à Matam

    SENEGAL-CINEMA / Le film  »Demba » projeté en décembre prochain à Matam

    Matam, 21 août (APS) – Le film  »Demba » du réalisateur sénégalais Mamadou Dia sera projeté au mois de décembre à Matam, a appris l’APS.

     »C’est à Matam qu’a toujours eu lieu la première nationale, un événement où on utilise un écran gonflable pour la projection de films. Pour la projection du film Demba, ce sera en décembre à Matam », a dit le réalisateur au cours d’un entretien accordé à un média suisse.

     »Ensuite on va aller dans les autres villes comme Dakar, Saint-Louis, Thiès », a-t-il ajouté.

    Produit par la maison de production Joyedidi, en partenariat avec Niko Films, le film Demba a été entièrement tourné dans la commune de Matam.

    Il a été projeté en février dernier en salle à Berlin, lors de la dernière Berlinale en présence des acteurs.

    Ben Mamoudou Mbow, acteur principal du film incarne le personnage de Demba. L’actrice Aïcha Talla, fait partie des acteurs de ce long métrage. 

    Mamadou Dia, basé à New York, aux Etats-Unis a également réalisé dans sa carrière professionnelle, le film Bamoum Nafi (Le père de Nafi) sorti en 2019.

    AT/AB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-MEDIAS / La société civile exhorte l’Etat et la presse à  »discuter dans l’intérêt supérieur de la Nation »

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-MEDIAS / La société civile exhorte l’Etat et la presse à  »discuter dans l’intérêt supérieur de la Nation »

    Dakar, 21 août (APS) – Des organisations de la société civile regroupées au sein de la plateforme ‘’Forces vives’’ invitent les autorités étatiques et les patrons de presse à se retrouver autour d’une table pour discuter dans l’intérêt supérieur de la Nation.

    La société civile réunie autour des ‘’Forces vives » lance un appel aux deux parties [Etat et patronat de presse] et les exhorte à se retrouver autour d’une table pour discuter dans l’intérêt supérieur de la Nation’’, indique une déclaration parvenue lundi à l’APS.

    La plateforme dit avoir reçu, jeudi 15 août, une délégation des patrons de presse pour échanger sur la « délétère situation » des médias.

    Les acteurs de la société civile signataires de cette déclaration disent être convaincus que ‘’le bras de fer qui les oppose aux autorités doit être surmonté par le dialogue entre les deux parties’’.

    Ils considèrent que ‘’le journalisme est l’épine dorsale de la démocratie, une force qui éclaire les citoyens, et façonne l’opinion publique ». Ils estiment qu »’il est donc un fait incontestable que les destins de la presse et du pouvoir sont intimement liés. Ils constituent deux piliers forts de la démocratie’’.

    Dans leur déclaration, les ‘’Forces vives’’ ont assuré de leur disponibilité à accompagner les deux parties dans une perspective de décrispation.

    Alioune Tine (Afrikajom center), Pr Babacar Guèye (Cosce), Moundiaye Cissé (Ong 3D), Djibril Gningue (Pacte), Babacar Fall (Gradec), Malick Diop (Pfane), Safiétou Diop (Réseau Siggil Jigeen), Alassane Seck (Ldsh), Sadikh Niass (Raddho), Pr Samba Thiam (Ondh), Samba Barry (Afex), Daouda Guèye (Urac), Abdoulaye Sougou (Ajed), Cheikh Oumar Sy (Osidea), Adama Dia (Handicap FormEduc) sont les signataires de cette déclaration.

    FD/ABB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Abdoulaye Baldé désigné président par intérim de l’association « Jenku Fuladu »

    SENEGAL-CULTURE / Abdoulaye Baldé désigné président par intérim de l’association « Jenku Fuladu »

    Dakar, 19 août (APS) – Abdoulaye Baldé a été désigné président par intérim de « Jenku Fuladu », une association culturelle et de développement regroupant des ressortissants des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor (sud) basés au Sénégal, dans la sous-région et d’autres régions du monde, a appris l’APS.

    Plus connu sous le nom d’Abdoulaye Youssouph, il a été choisi pour assurer l’intérim, à l’issue des travaux d’une réunion du bureau exécutif de l’association organisée samedi dernier à Dakar, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Il remplace à ce poste Younoussa Mballo, qui dirigeait l’association depuis sa création en 2012 à Dakar.

    Selon le communiqué, l’ex-président de « Jenku Fuladu », Younoussa Mballo, aura désormais la tâche de piloter l’ONG Jenku Fuladu, mise sur pied récemment. Les deux structures vont travailler en complémentarité pour la promotion de la paix, du développement économique et sociale ainsi que de l’entraide.

    Le nouveau président par intérim de l’association  »Jenku Fuladu », Abdoulaye Baldé, occupe actuellement le poste de directeur administratif et financier du Groupe Teyliom. Il est par ailleurs, le directeur général de Teyliom énergie et services.

    L’association  »Jenku Fuladu » déroule depuis sa création, des activités de développement. Elle organise annuellement une grande soirée culturelle dénommée ‘’Hiiro’’ (veillée en peul).

    SG/ASG/AB

  • SENEGAL-CULTURE / Matam :  »El Negrito » un artiste-enseignant qui veut marquer la musique de son empreinte

    SENEGAL-CULTURE / Matam :  »El Negrito » un artiste-enseignant qui veut marquer la musique de son empreinte

    Matam, 18 août (APS) – Abdoul Mamadou Camara ou Camara Laye, professeur d’espagnol au lycée de Ourossogui, veut marquer de son empreinte la musique, en mettant sur le marché son album, intitulé  »Empreinte » dans lequel il chante entre autres thématiques, l’amour, la persévérance et les péripéties de la vie.

    L’album parle de leçons de vie à travers ses huit titres chantés en pulaar, en wolof et en Socé, en duo ou avec plusieurs jeunes chanteurs de la région de Matam (nord) , a indiqué l’artiste au cours d’une séance d’écoute en présence du directeur du Centre culturel régional de Matam, Samba Kandé.

    Dans cet album qu’il considère comme étant un projet,  »tous les genres musicaux y ont été développés, avec du Reggae, de la Salsa », a-t-il martelé.

     »J’ai débuté la musique en 2020, mais j’avais marqué une petite pause pour revenir avec un album que je pense avoir bien travaillé. C’est une manière de montrer que je suis revenu en force et marquer ainsi de mon empreinte la musique », a poursuivi Abdoul Mamadou Camara.

    Plus connu sous le sobriquet  »El Negrito », il dit traiter des thèmes comme « l’amour, la jalousie, la persévérance ou encore les contradictions de la vie ».

    L’enseignant de trente ans, également arbitre dans le Championnat national populaire (Navétanes), à côté de ses projets artistiques, dit avoir été formé à être polyvalent à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au sein du club espagnol.

    Le natif de Nguidiilone, dans le Dandé Mayo a représenté la région de Matam en tant qu’artiste-comédien lors du dernier Festival des arts et de la culture (FESNAC), organisé à Kaffrine du 21 au 28 janvier 2023.

    AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-UNIVERSITE-INITIATIVE / Mouhamadou Moustapha Sow élu président de l’Association des historiens du Sénégal

    SENEGAL-UNIVERSITE-INITIATIVE / Mouhamadou Moustapha Sow élu président de l’Association des historiens du Sénégal

    Dakar, 18 aout (APS)- La Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEX ex ENS) a abrité, samedi, l’Assemblée générale de l’Association des historiens du Sénégal (AHS) au terme de laquelle l’universitaire et journaliste Mouhamadou Moustapha Sow a été élu président pour un mandat de trois ans, a appris l’APS des initiateurs.

    La rencontre qui a enregistré la participation de plusieurs universitaires et chercheurs en Histoire a été coprésidée par Kalidou Diallo et Ibrahima Thioub, respectivement ancien ministre de l’Education nationale et ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, par ailleurs historiens.

    Elu président de l’Association des historiens du Sénégal pour un mandat de trois ans, Mouhamadou Moustapha Sow est titulaire d’un doctorat en Histoire moderne et contemporaine. Il enseigne la même discipline à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est également de la 37e promotion du Centre d’étude des Sciences et techniques de l’Information (CESTI).

    Créée en 1981, l’Association des historiens du Sénégal (AHS) a eu comme premier président le professeur Abdoulaye Bathily. La structure sénégalaise est affiliée à l’Association des historiens africains (AHA), indique-t-on.

    « L ‘Association des historiens du Sénégal (AHS) entend contribuer au développement des sciences historiques au Sénégal, en Afrique et dans le monde, promouvoir l’histoire africaine comme moyen de libération politique, économique et sociale et de donner à l’histoire sénégalaise et africaine la place primordiale qui lui revient dans le développement national et dans l’enseignement et, partant dans la prise de conscience nationale et panafricaine », renseigne un communiqué transmis à l’APS.

    SG/SMD/ASB

     

  • SENEGAL-RELIGIONS-EDITION / Sortie du tome 2 et de la réédition d’un livre consacré aux oulémas et figures religieuses de Saint-Louis

    SENEGAL-RELIGIONS-EDITION / Sortie du tome 2 et de la réédition d’un livre consacré aux oulémas et figures religieuses de Saint-Louis

    Saint-Louis, 16 août (APS) – Baa-Joordo Éditions, une maison d’édition dakaroise, annonce la sortie du deuxième tome du ‘’Mémorial des oulémas et des figures religieuses musulmanes de Ndar/Saint-Louis’’, disponible dans les librairies, en même temps que la réédition de son premier volume.

    Cheikh Tidiane Fall, l’un des deux auteurs, est titulaire d’un diplôme d’études approfondies en islamologie de l’université d’Aix-en-Provence (France). Son coauteur, Mouhamadoul Mokhtar Kane, a obtenu une maîtrise de langue arabe et de civilisation musulmane à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Les auteurs précisent dans l’avant-propos du tome 2 que ce dernier ‘’n’est pas une continuité du premier, mais un complément en termes de contenu’’. Ce qui signifie, expliquent-ils, que ‘’les quatre générations présentées dans le premier ouvrage trouvent leurs contemporains dans le deuxième’’.

    Ils disent avoir conservé la même méthodologie et les mêmes critères de sélection, dont l’érudition et les services rendus par les oulémas et figures religieuses à la communauté musulmane.

    Ces critères s’appliquent aux natifs de Saint-Louis, aux Saint-Louisiens d’adoption, ainsi qu’aux érudits et marabouts qui ont passé une bonne partie de leur vie dans l’ancienne capitale du Sénégal.

    L’enseignant-chercheur Mouhammed Habib Kébé, préfacier de l’ouvrage, a souligné la ‘’portée idéologique, scientifique et pédagogique’’ des deux volumes consacrés au mémorial des oulémas de Saint-Louis.

    ‘’Ces deux ouvrages ont fait sortir de l’oubli des personnages qui, par leur foi, leur savoir et leur vertu, peuvent servir d’exemple à la jeunesse musulmane du Sénégal et de la ‘umma’ (la communauté musulmane), menacée de déracinement, d’aliénation culturelle et religieuse’’, écrit-il.

    Dans ce tome 2, le lecteur peut s’imprégner de la quintessence de la vie spirituelle de quatre générations de personnalités religieuses depuis 1750, grâce aux témoignages de membres de leur famille encore vivants ou l’entremise d’éléments historiques recueillis notamment au Centre de recherche et de documentation du Sénégal, qui se trouve à Saint-Louis.

    Le lecteur peut également en savoir davantage sur la vie spirituelle d’illustres oulémas disparus, dont Ndiaye Hann, El Hadji Hameth Gora Diop et Sokhna Rokhaya Ndiaye.

    AMD/BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Massacre des Tirailleurs de 1944 : le comité de commémoration du 80e anniversaire installé

    SENEGAL-SOCIETE / Massacre des Tirailleurs de 1944 : le comité de commémoration du 80e anniversaire installé

    Dakar, 16 août (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a procédé vendredi, à l’installation officielle des membres du comité chargé de commémorer le 1er décembre prochain le 80e anniversaire du massacre de Tirailleurs sénégalais ayant eu pour cadre un camp militaire de Thiaroye, un quartier de la banlieue de Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’C’est avec une profonde reconnaissance que je vous accueille à la Primature pour installer et inaugurer les travaux du comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye’’, a déclaré Ousmane Sonko à l’occasion de la cérémonie d’installation.

    Le comité de commémoration du massacre de Thiaroye survenu le 1er décembre 1944, est présidé par le professeur Mamadou Diouf. Il est composé de représentants des ministères, des institutions de la République, de la société civile et d’experts venus de divers horizons. Il est divisé en deux commissions.

    La première, chargée du rétablissement des faits, aura pour mission de rassembler des preuves, des témoignages et des documents pour comprendre pleinement les événements tragiques de Thiaroye.

    La seconde, dédiée à la question mémorielle et à la commémoration, devra proposer des actions qui vont honorer la mémoire des victimes et mettre l’accent sur la sensibilisation des générations futures.

    Pour le Premier ministre sénégalais,  »la première tâche du comité sera d’élaborer et de valider un chronogramme d’activités détaillé allant du 16 août, aujourd’hui, au 1er décembre 2024, date de la commémoration.’’

    ‘’Il vous appartiendra d’aller plus loin dans la manifestation de la vérité, pour que justice soit rendue et que les leçons de cette tragédie soient pleinement intégrées dans notre conscience collective’’, a ajouté Ousmane Sonko.

    Il a également demandé aux membres du comité de commémoration d’effectuer un travail à la hauteur des sacrifices des Tirailleurs sénégalais et de leur mémoire qui doit être préservée’’.

    Cette tragédie, survenue le 1er décembre 1944, ‘’ne concerne pas seulement notre pays, mais l’ensemble du continent africain’’, a-t-il rappelé en insistant sur le fait que ‘’les tirailleurs sénégalais, héros invisibilisés, ont combattu pour la liberté et la dignité de la France et leur sacrifice mérite d’être reconnu, honoré et inscrit de manière indélébile dans notre mémoire collective.’’

    Fort de ce constat, le Premier ministre est d’avis que nous devons ‘’ensemble, faire en sorte que ce 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye soit un phare de mémoire et de justice, éclairant un avenir où la dignité humaine africaine est respectée et honorée.’’

    ‘’La mission confiée aux membres du comité est de mener une réflexion principalement sur les ressources intellectuelles et matérielles à réunir pour non seulement réussir la commémoration mais aussi participer à l’édification d’une bibliothèque civique, historique et artistique et à plus ou moins long terme, des humanités africaines’’, a pour sa part soutenu le professeur Mamadou Diouf.

    MK/AKS/SBS/ASG