Catégorie : Culture

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès à Gandiaye du tambour-major, Babou Ngom

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès à Gandiaye du tambour-major, Babou Ngom

    Kaolack, 14 août (APS) – Le tambour-major Babou Nom est décédé ce matin, à Gandiaye, dans la région de Kaolack, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS d’un notable de cette commune et de sources concordantes.

    Avec sa disparition, la culture sénégalaise et le monde de la lutte perdent un batteur de tam-tam très talentueux, qui a marqué de son empreinte indélébile les arènes sénégalaises.

    Babou Nom est décrit comme un homme de grand talent et de vertu.

    ADE/ASG/ADL

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Sédhiou : Khady Diène Gaye déplore l’état de délabrement avancé du centre culturel régional

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Sédhiou : Khady Diène Gaye déplore l’état de délabrement avancé du centre culturel régional

    Sédhiou, 12 août (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a déploré l’état de délabrement avancé du centre culturel régional de Sédhiou (sud), soulignant que cette situation est un frein au développement culturel et artistique de la région.

     »Le centre culturel régional de Sédhiou, qui devait être réalisé depuis 2020 avec des crédits budgétaires inscrits, se trouve dans un état de délabrement avancé. Cette situation empêche le centre de jouer son rôle crucial dans l’épanouissement artistique local, tant pour les jeunes talents que pour les artistes confirmés », a-t-elle notamment déclaré.

    La ministre a effectué ce week-end une tournée dans la région de Sédhiou où elle a visité plusieurs infrastructures sportives et culturelles relevant de son département. 

     »Malgré les efforts déployés par les agents de l’État et le dynamisme du mouvement culturel, il reste encore beaucoup à faire pour soutenir pleinement les artistes, écrivains et poètes de la région », a soutenu Khady Diène Gaye.

    Selon elle,  »les infrastructures inadéquates  freinent le développement culturel et artistique de la région ».

    La ministre chargée de la Culture a relevé que les artistes locaux souffrent également d’un manque de soutien et de protection sociale.  »Plusieurs d’entre eux, qui ont marqué les esprits des habitants de Sédhiou par leurs performances, se trouvent aujourd’hui, dans des situations sociales précaires », a-t-elle déploré.

    Toutefois, les autorités ont pris conscience de cette réalité et envisagent de mettre en place des programmes de protection sociale et de rémunération des privés pour les artistes et les acteurs des industries créatives et culturelles, a-t-elle indiqué. 

    Mme Gaye a expliqué que ces mesures visent à garantir leur dignité et à leur permettre de vivre de leur art, révélant que sa tournée a montré des réalités préoccupantes sur le secteur culturel.

    Le centre culturel régional, une fois réalisé, servira de hub pour les activités culturelles et artistiques, offrant aux jeunes talents locaux un espace pour s’exprimer et se former., a assuré la ministre, estimant que  »la culture est un vecteur essentiel de développement et de cohésion sociale”.

    Khady Diène Ndiaye a par ailleurs signalé que les services déconcentrés du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture à Sédhiou,  »fonctionnent dans des conditions très difficiles ».

    Elle a aussi relevé que les collaborateurs, chargés de mettre en œuvre les programmes ministériels, manquent de ressources et de soutien adéquat.

     »Les autorités vont s’y mettre pour améliorer les infrastructures et les conditions de travail des agents de l’État du département culturel et sportif, tout en mettant en place des mesures de soutien pour les artistes », a-t-elle fait savoir.

    Elle estime que  »seule une approche concertée et proactive permettra de revitaliser le secteur culturel et de soutenir l’épanouissement des talents locaux ».

    OB/ASB/AB

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal 2024 : les usagers de la route invités à la prudence et à la responsabilité

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal 2024 : les usagers de la route invités à la prudence et à la responsabilité

    Touba, 11 août (APS) – Le président de la commission Culture et Communication du comité d’organisation du Grand Magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïnde Fatma, a invité, les chauffeurs et conducteurs de véhicules à faire preuve de prudence et de responsabilité durant la période du Grand Magal de Touba pour éviter les accidents.

    ‘’Je saisis cette occasion que vous m’avez offerte pour m’adresser vraiment aux chauffeurs et autres conducteurs de véhicules, les inviter à faire preuve de prudence et de responsabilité durant le Magal, pour éviter les accidents ou en tous cas les réduire autant que possible’’, a-t-il déclaré.

    Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïnde Fatma a lancé cet appel lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS, en visite à Touba, en prélude de la 130e édition du grand Magal de Touba prévue le 23 août.

    Selon lui, ‘’il ne sert à rien de faire la course pour décupler son chiffre d’affaires, au détriment de la vie et de la sécurité des pèlerins ». Le plus important, a t-il dit, c’est d’arriver sain et sauf et sans encombre, conformément aux recommandations du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    Il a par ailleurs invité les chauffeurs à ne pas ‘’spéculer sur les prix, au préjudice des passagers’’, appelant ainsi les autorités étatiques en charge de ce secteur ‘’à veiller au respect scrupuleux des prix homologués ».

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal : le niveau d’exécution des engagements de l’Etat jugé satisfaisant par le comité d’organisation

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal : le niveau d’exécution des engagements de l’Etat jugé satisfaisant par le comité d’organisation

    Touba, 11 août (APS) – Le président de la commission Culture et Communication du comité d’organisation du grand Magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïnde Fatma, juge satisfaisant le nouveau d’exécution des engagements pris par les pouvoirs publics à travers les différents services impliqués dans l’organisation de cet événement religieux annuel.

    ‘’Nous avons un certain nombre de rencontres avec les autorités publiques (…), là il ne reste que la réunion d’évaluation pour voir le niveau d’exécution, mais je dois dire qu’à l’heure actuelle, le comité est satisfait du taux de réalisation’’, a-t-il déclaré.

    Le président de la commission Culture et Communication s’exprimait ainsi lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS en déplacement à Touba en perspective de la 130e édition du grand Magal prévue le 23 août.

    Selon lui, ‘’le problème qui reste à être résolu concerne surtout l’eau et l’assainissement. Et là aussi, d’énormes sacrifices sont consentis par l’État avec des gros moyens qui sont déployés pour soulager les populations qui sont aujourd’hui dans l’eau, sachant qu’il va encore pleuvoir d’ici le Magal ».

    Pour y faire face, ‘’en plus des gros œuvres et autres interventions des services techniques de l’Etat, beaucoup de motos-pompes sont distribuées dans la ville, et il y a aussi une forte mobilisation citoyenne également, des associations, des dahiras, pour aider toutes ces populations qui sont dans l’eau’’, a-t-il indiqué.

    Le guide religieux a rappelé que le réseau hydraulique de Touba est conçu pour ravitailler à la base,  »à peu près un million trois-cent mille habitants ».

     »Quand maintenant on en reçoit cinq fois plus en si peu de temps, c’est sûr qu’il va y avoir des difficultés », a-t-il ajouté, rassurant que ‘’le comité d’organisation, les services impliqués, travaillent de concert pour atténuer au maximum ces souffrances que vivent ces populations ».

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION /  »L’éducation à l’ère de la mondialisation », thème des plateaux et conférences du Magal

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION /  »L’éducation à l’ère de la mondialisation », thème des plateaux et conférences du Magal

    Touba, 11 août (APS) – Les conférences et plateaux inscrits au menu de la 130ème édition du grand Magal de Touba prévue le 23 août vont porter sur le thème général ‘’L’éducation à l’ère de la mondialisation », a indiqué le président de la Commission Culture et Communication du comité d’organisation, Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma.

     »Le Magal n’a jamais de thème. Mais chaque année, il y a un thème qui est choisi pour les conférences et plateaux où on peut impacter sur le vécu des fidèles. Et pour cette année, c’est +l’éducation à l’ère de la mondialisation+, qui est retenu comme thème », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS en déplacement à Touba, en prélude du Magal.

    Ce thème sera développé lors des différents plateaux et conférences organisés le jour-J, par d’éminents savants et cheikhs soufis du Sénégal d’une quinzaine de pays invités, a précisé Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma.

    Revenant sur le choix de cette thématique, le président de la commission  Culture et Communication du Grand Magal a expliqué que ‘’la mondialisation est un phénomène qu’on n’a pas choisi, et dont on ne peut se soustraire non plus, car ayant été imposé par le contexte mondial ».

    Cette mondialisation, dit-il, ‘’inclut également le brassage des civilisations. Pour ne pas dire qu’en tout cas nous sommes agressés, même parfois attaqués par d’autres civilisations qui ne sont pas en conformité avec nos croyances, qui ne sont pas en conformité avec notre vécu, qui ne sont pas en conformité avec nos propres civilisations ».

    ‘’Et comme nous ne pouvons pas subir cette mondialisation, nous avons décidé à travers ces conférences et plateaux, de faire en sorte que nos enfants, que ceux dont nous avons la charge de l’éducation, puissent être armés pour affronter ce monde qui est devenu un village planétaire », a ainsi laissé entendre le guide religieux.

    La finalité, selon lui, c’est de ‘’donner les outils nécessaires pour que les enfants et autres fidèles puissent vivre en conformité avec leurs propres réalités, leurs propres valeurs, leurs propres croyances, sans être dépaysés, sans en tout cas subir un changement qui va en l’encontre surtout de leur religion ».

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-OPINION / Le Sénégal,  »un cas d’école » des valeurs de liberté (artiste)

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-OPINION / Le Sénégal,  »un cas d’école » des valeurs de liberté (artiste)

    Dakar, 11 août (APS) – L’artiste guinéen Elie Kamano de son vrai nom Djéliman Kamano a présenté le Sénégal comme  »un cas d’école » en matière de défense des valeurs de liberté.

     »Je pense que le Sénégal est un cas d’école des valeurs de liberté parce que je suis Guinéen, je sais que j’appartiens à un peuple très résigné (…) », a déclaré l’artiste reggaeman guinéen, lors d’une conférence de presse, samedi, à Dakar.

    Djéliman Kamano, alias Elie, a invité le président la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko à  »rester dans la logique qui les a conduits au pouvoir parce que l’Afrique et tout le monde les regardent ».

    Connu pour ses combats panafricanistes, Elie Kamano estime que la jeunesse africaine est éveillée aujourd’hui, mais “n’est pas comprise par certains dirigeants ».

    Selon lui, le développement de l’Afrique doit s’appuyer sur des axes prioritaires comme la sécurité, l’économie, l’énergie et la communication

    Ainsi, il a suggéré la mise en place d’une Armée continentale, la création d’un Fonds monétaire africain (FMA), le lancement des satellites et l’industrialisation de l’Afrique.

    Abordant la situation socio-politique dans son pays, la Guinée, il a exprimé sa  »déception » vis-à-vis du président Mamadou Doumbouya qui est arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat.

     »Il s’est présenté comme une lumière mais aujourd’hui nous constatons que cela n’est qu’un rêve », a-t-il dénoncé

    Interpelé sur son soutien aux présidents de l’Association des Etats du Sahel (AES), Elie Kamono a fait savoir que ces trois pays sont confrontés à des problèmes sécuritaires.

    BB/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-TIC / Lancement de la Plateforme Scène africaine, mardi

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-TIC / Lancement de la Plateforme Scène africaine, mardi

    Dakar, 11 août (APS) – Scène africaine, une plateforme dédiée aux jeunes artistes africains sera lancée, mardi à Dakar, a-t-on appris auprès de son initiateur, le journaliste sénégalais Joe Marone.

    L’événement est prévu à 18h GMT et sera diffusé en ligne via Zoom, a-t-il indiqué dans un communiqué transmis à l’APS.

    Selon Joe Marone, formateur en communication digitale et journalisme mobile, Scène africaine est ‘’une plateforme révolutionnaire dédiée aux jeunes artistes africains’’.

    ‘’Scène Africaine a été conçue pour offrir aux jeunes artistes du continent africain une vitrine internationale, leur permettant de promouvoir, exposer, et vendre leurs œuvres tout en bénéficiant de formations adaptées pour perfectionner leurs compétences’’, a-t-il dit.

    La plateforme vise à ‘’combler les lacunes du marché actuel en créant un espace numérique inclusif où les jeunes artistes peuvent non seulement montrer leur travail, mais aussi interagir avec un réseau de professionnels, de mécènes, et d’amateurs d’art du monde entier’’, a-t-il ajouté.

    OID

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïnde:  »L’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba est entre de bonnes mains »

    SÉNÉGAL-RELIGION / Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïnde:  »L’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba est entre de bonnes mains »

    Touba, 11 août (APS) – L’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, est bien préservé, a assuré Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïnde Fatma, président de la commission Culture et Communication du Grand Magal de Touba.

    ‘’Cet héritage se porte très bien et il est entre de bonnes mains », a-t-il déclaré lors d’une interview avec la rédaction de l’APS à Touba en prélude du Grand Magal. 

    L’Agence de presse sénégalaise, avec à sa tête son Directeur général, a effectué, samedi, une visite de courtoisie au Khalif général des Mourides et à son porte-parole.

    Selon Cheikh Abdou Lahat Mbacké,  »l’éducation spirituelle des jeunes a toujours été une priorité pour Cheikh Ahmadou Bamba ».

    Il a ajouté que ce volet fondamental (éducation) est actuellement poursuivi par Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des mourides, à travers le projet du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, qui comprend l’Université du même nom.

    ‘’Ce projet, d’un coût estimé à près à 40 milliards de francs CFA, illustre l’engagement continu de la communauté mouride en faveur de l’éducation », a notamment indiqué le président de la commission Culture et Communication du Magal.

    Il a également relevé l’importance du travail et de la recherche licite dans le cadre du  »Khidma », une notion spirituelle liée au service de la communauté et d’Allah.

    Selon lui, cet engagement a permis à la communauté mouride de financer ses projets, tels que l’Université et la grande mosquée, sans recourir à des financements extérieurs.

    Le président de la Commission Culture et Communication a abordé les défis posés par la mondialisation et les réseaux sociaux, appelant à une formation adéquate des fidèles pour les protéger contre les influences néfastes.

    Il a insisté sur l’importance de l’éducation comme rempart contre les effets pervers des réseaux sociaux et de la mondialisation, tout en soulignant la force de la foi comme facteur de résistance face aux distractions quotidiennes.

    Cheikh Abdou Lahat Mbacké a réaffirmé que les principes de l’héritage mouride reposent sur l’acquisition de savoir, la mise en œuvre de recommandations justes et l’évitement des interdits.

    ‘ »Tout ce qui s’inscrit dans cette ligne est en accord avec les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba et le mouridisme », a-t-il soutenu.

    AN/SKS/OID

  • SENEGAL -RELIGION-MEDIAS / Touba : l’APS va déployer une vingtaine d’agents pour la couverture du Grand Magal (DG))

    SENEGAL -RELIGION-MEDIAS / Touba : l’APS va déployer une vingtaine d’agents pour la couverture du Grand Magal (DG))

    Touba, 11 août(APS) – Le directeur général de la Société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS), Thierno Ahmadou Sy, annoncé, samedi, à Touba (centre), le déploiement d’une vingtaine d’agents dans la ville sainte pour une couverture médiatique complète de la 130ème édition du Grand Magal prévue le 23 août.

     »Une vingtaine d’agents seront déployés dans la ville sainte pendant une dizaine de jours afin de couvrir l’ensemble des activités liées à cet événement majeur, avant, pendant, et après le Magal », a-t-il déclaré à l’issue de sa visite de courtoisie auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, puis de son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké.

    Le directeur de la SN-APS était accompagné de ses  collaborateurs.

    Selon Thierno Ahmadou Sy, cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts de l’APS pour assurer une large diffusion de cet événement religieux à travers le pays et à l’international.

    Le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli par l’APS et prié pour la délégation.

    M. Sy a particulièrement insisté sur le déploiement de ces agents qui auront pour mission de couvrir toutes les activités réalisées avant, pendant, et après le Magal.

    Lors de cette visite, la délégation a offert des pack d’eau au porte-parole du Khalife général des mourides.

     »Nous voulons être là et nous allons accompagner l’événement, avant, pendant, et après le Magal, comme nous l’avons fait lors de l’édition précédente », a-t-il promis.

    Thierno Ahmadou Sy a également salué le rôle clé joué par la cellule de communication du Grand Magal en facilitant le travail des journalistes.

    La délégation de la SN-APS a profité de cette visite de courtoisie pour réaliser une grande interview avec le président de la commission culture et communication de l’évènement, Cheikh Abdou Lahat Gaïndé Fatma.

    AN/SKS/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION /  »La soldate » de Mawa Faye,  »une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines »

    SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION /  »La soldate » de Mawa Faye,  »une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines »

    Dakar, 8 août (APS) – Le roman de l’écrivain Mawa Faye, intitulé  »La soldate’’, présenté mercredi à Dakar, se veut  »une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines face aux obstacles sociaux et culturels ».

    ‘’La soldate est une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines face aux obstacles sociaux et culturels’’, a fait savoir l’auteur, évoquant ‘’une narration émotive pour faire ressortir les enjeux de l’éducation, de l’égalité des sexes et des normes culturelles qui entravent l’avancement des femmes en Afrique ».

    Publié par les éditions Harmattan Sénégal,  »La sodate’’ est un roman poignant de 178 pages qui aborde des thématiques sociales profondes et des enjeux humanitaires à travers le parcours d’une jeune fille déterminée à changer les choses dans sa société.

    Il s’agit de l’histoire de Nafi, une jeune fille de Dakar, résolue à devenir institutrice dans une école de brousse au Sénégal, malgré l’incompréhension et l’opposition de son père, Aladji, et l’obsession de sa mère, Adja, pour la donner en mariage.

    Le roman explore également les souvenirs d’Aladji, son père, marqué par des accusations de sorcellerie et une mise en quarantaine sociale, obligeant la famille à s’exiler, errant de village en village avant de s’établir en ville.

    Selon l’auteur, cette œuvre est ‘’un vibrant hommage à la persévérance et à la résilience des femmes africaines, prêtes à inspirer et à susciter des réflexions profondes sur l’éducation, l’égalité des sexes et les normes culturelles, pour un monde plus juste et équitable ».

    Elle s’inscrit, dit-t-il, ‘’dans la même dynamique’’ que son premier roman,  »La veuve de Dalifort » qui raconte l’histoire d’une femme qui doit affronter les complexités de la vie après la mort de son mari, tout en faisant face aux pressions sociales et aux défis de sa nouvelle réalité.

    MK/OID