Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE-COLLECTIVITES / Matam : un officiel plaide pour la promotion du conte dans la région

    SENEGAL-CULTURE-COLLECTIVITES / Matam : un officiel plaide pour la promotion du conte dans la région

    Matam, 6 août (APS) – Le directeur du Centre culturel régional de Matam (nord), Samba Kandé, a déclaré, mardi, qu’il faut ‘’travailler à la promotion du conte’’ dans la région, afin de disposer des conteurs professionnels en vue du prochain Festival national des arts et de la culture (FESNAC).

    ‘’Dans la région de Matam, le conte n’est pas développé. Il faut qu’on travaille pour son développement. C’est pour cela que j’ai accueilli un atelier de conte de deux jours, il y a quelques mois. Mais cela n’est pas suffisant », a-t-il indiqué.

    Il s’exprimait au cours d’un entretien avec l’APS, en marge d’un atelier consacré à ce genre narratif, dans le cadre d’un projet dénommé ‘’Gestu’’, une initiative du conteur saint-louisien Assane Sarr.

    Plusieurs acteurs culturels de la région nord du pays, dont un conteur Matamois, ont pris part à cette rencontre.

    Le directeur du centre culturel régional de Matam dit espérer ‘’découvrir des conteurs professionnels et talentueux’’, qui vont représenter la région au prochain Festival national des arts et de la culture (FESNAC).

    Organisé pour la première fois en 1997, à Thiès (est), le FESNAC est une manifestation culturelle biennale dont la dernière édition s’est tenue en janvier dernier, à Fatick (centre).

    ‘’Depuis mon arrivée [à la tête du centre culturel régional], je n’ai pas rencontré de conteurs au sens professionnel du terme. On est toujours dans la tradition, c’est-à-dire des gens qui racontent des histoires à des enfants, sans savoir que ce qu’ils font est du conte traditionnel’’, a fait observer M. Kandé.

    AT/ABB/OID

  • SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / La ministre de la Culture rend hommage à l’artiste plasticien Mamadou Wade

    SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / La ministre de la Culture rend hommage à l’artiste plasticien Mamadou Wade

    Dakar, 5 août (APS) – La ministre de la jeunesse des sports et de la culture, Khady Diene Gaye a rendu hommage à l’artiste plasticien Mamadou Wade, décédé lundi, saluant ‘’un patriote, un artiste talentueux qui a grandement contribué au rayonnement des arts visuels et au développement des industries créatives au Sénégal ».

    Dans un communiqué transmis à l’APS, la ministre dit avoir ‘’appris avec beaucoup de tristesse, le décès de l’artiste plasticien, Mamadou Wade ».

    Elle a rappelé que Mamadou Wade, ‘’artiste formateur, fait partie des premiers artistes plasticiens formés à l’Ecole Nationale des beaux-arts de Dakar.’’

    ‘’Ancien cadre du ministère de la culture et technicien, il a participé, grâce à une formation en France avec le soutien de l’ancien président Léopold Sédar Senghor, à la création de la Manufacture nationale de tapisserie qui deviendra les Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs de Thiès (MSAD) », a ajouté Khady Diene Gaye.

    Avec son décès, dit-elle, ‘’le Sénégal vient ainsi de perdre, un patriote un artiste talentueux qui a grandement contribué au rayonnement des arts visuels et au développement des industries créatives au Sénégal.’’

    La ministre a ainsi, au nom du président de la République, de son Premier ministre, ainsi que l’ensemble du gouvernement, présenté ses ‘’sincères condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble de la communauté artistique du Sénégal.’’

    MK/OID

  • SENEGAL-MEDIA-REGULATION / Le CNRA suspend la diffusion de la série  »CHEZ JOJO » pour quinze jours

    SENEGAL-MEDIA-REGULATION / Le CNRA suspend la diffusion de la série  »CHEZ JOJO » pour quinze jours

    Dakar, 5 août (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a déclaré, lundi, avoir pris la décision de suspendre pendant quinze jours la diffusion de la série  »CHEZ JOJO » des programmes de la TFM.

    ‘’La diffusion de la série CHEZ JOJO est suspendue pour une période de quinze (15) jours à compter de la date de signature de la présente décision’’, indique le CNRA.

    Dans sa décision dont l’APS a eu connaissance, l’Autorité de régulation dit avoir constaté que ‘’dans l’épisode diffusé le dimanche 4 août 2024, un des acteurs, de surcroît, le plus âgé ou parmi les plus âgés et expérimentés, a proféré des injures d’une extrême gravité ».

    Elle rappelle que par communiqué en date du 3 décembre 2020 et du 28 janvier 2021, avoir mis en garde  »les médias audiovisuels sur les conséquences de la présence, dans des contenus, d’insultes, vulgarités et autres propos, déclarations ou présentations visuelles qui offensent la morale en général ».

    De même, face à la recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et débats, malgré les mises en garde précédentes, le CNRA avait, par un communiqué, en date du 9 juillet 2024, adressé  »une mise en demeure collective aux médias audiovisuels ».

    Selon le CNRA, ‘’les insultes inacceptables notées dans la série CHEZ JOJO diffusée par la TFM avaient valu à la chaîne de télévision une mise en demeure en date du 11 juillet 2024’’, l’appelant à ‘’s’abstenir de diffuser tout contenu outrageant ou injurieux ».

    Fort de ce constat le régulateur invite la TFM à ‘’procéder au retrait de la série de ses programmes durant la période indiquée et de respecter scrupuleusement la présente décision ».

    ‘’En cas de récidive, après la reprise de la diffusion de la série CHEZ JOJO, la production fera l’objet d’une interdiction définitive de diffusion et la télévision fera l’objet de sanctions, conformément à la réglementation », met en garde le CNRA.

    MK/OID

  • SENEGAL-FRANCE-AFRIQUE-CINEMA / Séries télévisées : une plongée dans l’intimité d’une ‘’writer’s room’’ dakaroise

    SENEGAL-FRANCE-AFRIQUE-CINEMA / Séries télévisées : une plongée dans l’intimité d’une ‘’writer’s room’’ dakaroise

    Dakar, 2 août (APS) – Les séries télévisées, surtout sénégalaises, fleurissent depuis quelques années sur nos écrans, tirant pour la plupart leur engouement auprès de nombreux Sénégalais de leur conception à partir de la ‘’writer’s room’’, une salle d’écriture, où se réunissent les scénaristes, ces artistes de l’ombre  »sculpteurs de récits » racontant nos histoires.

    Elément clé de la création des séries, la  »writer’s room », concept venu droit des Etats-Unis d’Amérique, est l’espace de brainstorming, donc de réflexion par excellence pour les scénaristes.

    Un tour dans une de ces salles d’écriture dans un quartier de Dakar donne un aperçu du travail acharné auquel se livrent ces artistes de l’ombre, qui passent des nuits blanches à structurer chaque personnage dans le scénario.

    En cet après-midi, une équipe de scénaristes s’est donnée rendez-vous dans l’une d’elles sous une forte chaleur, pour réfléchir à une commande de plusieurs épisodes sur la thématique des femmes et la citoyenneté.

    Par chance, la salle est équipée d’une climatisation, rendant l’atmosphère agréable pour ce beau monde composé d’hommes et de femmes. Un grand téléviseur, des ordinateurs, un tableau blanc, un paperboard ou chevalet à feuilles repositionnables, des snacks, de l’eau minérale, tous les ingrédients sont réunis pour démarrer la séance de réflexion et trouver la trame du récit, prémices de l’œuvre audiovisuelle.

    Il peut ainsi arriver que l’équipe se répartisse en groupes pour essayer de trouver l’intrigue parfaite adaptée à chaque épisode de nature à rendre chaque épisode palpitant. Dans la writer’s room, chacun y va de son imagination et se met dans la peau des personnages afin de représenter et transmettre au mieux les émotions aux spectateurs.

    La productrice et scénariste Kalista Sy, propulsée par la célèbre série ‘’Maîtresse d’un homme marié’’, et figurant en 2019 parmi les 100 femmes les plus influentes au monde, selon BBC, dirige cette équipe dont certains s’initient pour la première fois à la scénarisation des séries télé.

    Connue pour raconter l’histoire des femmes à travers ses personnages, Kalista Sy explique que c’est dans la  »writer’s room » que ‘’la magie s’opère’’. ‘’Les scénaristes se réunissent pour trouver des idées d’épisodes, décomposer les scripts en grandes lignes détaillées et travailler ensemble à la rédaction’’, précise-t-elle.

    La  »writer’s room » ou le « territoire des créatifs »

    Une writer’s room, ‘’c’est le territoire des créatifs qui doivent avoir le loisir de vivre et projeter l’univers des personnages’’, souligne-t-elle. L’activité n’est pas de tout repos, car, contrairement aux longs métrages, les scénaristes peuvent passer des mois avant de finir et sécuriser l’écriture d’une saison entière.

    Ce que confirme Awa Kama, membre d’une équipe formée à la scénarisation de séries. ‘’Il faut surtout connaître la cible qui doit consommer la série, et surtout, ne pas sortir de son thème’’, estime-t-elle.

    ”Ecrire une série est plus difficile qu’écrire un long ou un court métrage, car il faut faire en sorte que les téléspectateurs s’accrochent à chaque histoire et chaque personnage‘’, explique pour sa part Ndèye Fatou Mboup, scénariste et réalisatrice, membre de l’équipe qui s’initie pour la toute première fois à l’écriture de séries.

    Selon Jessy, qui en est également à sa première expérience dans l’écriture, il s’agit de ‘’comprendre et voir la dynamique d’écriture, la démarche à adopter pour écrire un scénario (…). C’est aussi l’occasion de toucher du doigt la préproduction du cinéma, comment cela se crée, comment construire des personnages’’.

    En définitive, tout est dans la fidélisation des spectateurs, résume Kalista Sy. Et c’est la raison pour laquelle, à travers sa société de production  »Kalista Production », elle a décidé d’insérer et de former des jeunes, surtout des femmes, à l’écriture de scénarii, dans sa writers room.

    Elle pense qu’il est important d’apprendre aux femmes à se raconter en prenant la place qui leur appartient, en allant au-delà du jugement et du regard de l’autre et rendre crédible leur personnage ainsi que leur évolution.

    Kalista Sy soutient qu’‘’à l’heure des défis, il faut rendre aux femmes ce qu’elles savent faire le mieux : mener et gagner des combats au quotidien’’.

    Des financements pouvant aller jusqu’à 26 millions avec le Fonds « Maïssa »

    ‘’Nous avons eu l’honneur d’accueillir deux jeunes femmes et un jeune homme sur des projets d’écriture magnifiques . De cette session, trois projets de séries vont sortir avec de très belles histoires’’, se réjouit-elle.

    ‘’J’ai pour habitude de dire que si une personne n’arrive pas à se payer une thérapie, en regardant et en suivant nos histoires, la thérapie vient spontanément à elle’’, affirme-t-elle.

    Son regard et son approche de l’écriture de séries a valu à Kalista Sy d’être choisie parmi les sept lauréates du Fonds Maïssa, initié par l’ambassade de France au Sénégal et dédié à la création et aux projets portés par des femmes dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel, dans six pays d’Afrique de l’Ouest.

    Ce fonds a été lancé en mars 2024 avec 60 dossiers de candidatures reçus provenant du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie, du Cap Vert, de la République de Guinée et de la Guinée Bissau.

    Parmi les sept lauréates qui seront financées pour des montants compris entre 9 000 et 40 000 euros (soit entre 6 et 26 millions de francs CFA),  les cinq sont des projets de Sénégalaises et les deux autres proviennent de la Mauritanie et de la Guinée, a révélé à l’APS Séraphine Angoula, attachée audiovisuelle régionale de l’ambassade de France au Sénégal.

    Il s’agit de quatre projets associatifs soutenus : la productrice Kalista Sy pour sa  »writer’s room », la Guinéenne Aicha Diaby pour son  »Festival et atelier de formation », la réalisatrice Binétou Faye, pour son programme de  »résidence panafricain » et la directrice de production, Amina Ndoye, pour son programme de  »Festival en Mauritanie ».

    Le Fonds Maïssa finance aussi trois projets créatifs avec la réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang, pour son long métrage ‘’Une si longue lettre’’, la réalisatrice Fagamou Ndiaye, pour son documentaire ‘’Maty ou la vraie vie’’ et enfin Iman Djionne, directrice de casting et réalisatrice, pour son long métrage  »Coura et Oulèye ».

    Selon Séraphine Angoula, ‘’très peu de femmes sont identifiées’’ dans l’industrie cinématographique, notamment en Afrique de l’Ouest.

    Identifier les femmes dans le secteur du cinéma

    ‘’Ce fonds va donc permettre d’identifier les femmes dans le secteur, afin de les soutenir en stratégie et développement, et surtout, dans la mise en réseau’’, a-t-elle expliqué. Elle précise qu’il ne s’agit pas seulement d’une subvention financière mais plutôt d’une réelle orientation.

    A ce titre, souligne Séraphine Angoula, l’ambassade de France compte lancer très prochainement une cartographie régionale sur les métiers audiovisuels et cinématographiques.

    Une soixantaine de candidatures au Fonds Maïssa, dont 70% provenant du Sénégal, ont été enregistrées, informe Mme Angoula. La part des cinéastes sénégalais s’explique par le fait que ‘’le Sénégal est la locomotive du secteur de l’industrie cinématographique et audiovisuelle dans la région’’.

    Il s’agit, avec ce Fonds, de ‘’créer une impulsion et valoriser ce qui se fait de mieux dans les projets portés par les femmes tout en renforçant leur insertion professionnelle’’.

    Le Fonds Maïssa peut aussi être considéré comme ‘’un incubateur qui identifie les talents (…)’’.  ‘’ Il était donc important qu’il réponde à des enjeux de restructuration de projets’’, déclare Mme Angoula.

    Le prochain appel à candidatures est prévu entre les mois d’octobre et de novembre 2024. Le délai de dépôt des candidatures a été rendu plus long que d’habitude, pour permettre d’avoir un nombre plus important de postulants, a assuré l’attachée audiovisuelle de l’ambassade de France au Sénégal.

    MF/FKS/ASG/ABB

  • SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Yang Yang, un trésor méconnu et captivant de l’histoire du Sénégal

    SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Yang Yang, un trésor méconnu et captivant de l’histoire du Sénégal

    Yang Yang (Linguère), 2 août (APS) – Yang Yang, capitale mythique de l’ancien royaume du Jolof, se révèle aujourd’hui comme un trésor méconnu mais captivant de l’histoire du Sénégal. Le site abrite des vestiges précieux qui témoignent de son passé glorieux comme le « tata » (lieu de refuge) du roi Alboury Ndiaye (1848-1901) et le palais royal transformé en musée par son fils Mansour Bouna Ndiaye.

    Selon les récits transmis par Khalifa Ndiaye, le conservateur du musée, Yang Yang a été fondé au XIVe siècle, lorsque le légendaire Ndiadiane Ndiaye a posé les jalons de ce qui deviendrait plus tard le puissant royaume du Jolof.

    À son apogée au XVe siècle, le royaume s’étendait sur une grande partie du territoire national, consolidant ainsi sa place parmi les grandes nations de l’époque.

    Sous le règne du 38e bourba (roi), Bakane Tam Khary Djolor, la capitale officielle a été transférée de Ouarkhokh à Yang-Yang. Ce déménagement stratégique a marqué le début d’une nouvelle ère de prospérité et de développement pour la ville.

    Un patrimoine unique qui attire beaucoup de visiteurs

    Nichée dans les terres du Jolof, Yang Yang attire non seulement les historiens et les archéologues, mais aussi les visiteurs du monde entier, curieux de découvrir son patrimoine unique. Au cœur de la ville se trouve le palais royal, transformé en musée en 1899 par Mansour Bouna Alboury Ndiaye, et qui abrite une collection impressionnante d’artefacts historiques.

    « Devant le musée, on peut encore voir les traces du premier chemin de fer à travers la région, une réalisation grandiose qui a marqué le début de la modernisation de Yang Yang en 1927 », explique Pape Khalifa Ndiaye, conservateur du musée.

    À l’intérieur, les visiteurs peuvent admirer des trésors tels que d’anciennes armes à feu, des amulettes et une collection de correspondances de l’époque. Les escaliers en bois mènent à un étage où un vieux lavabo, des baignoires pour des bains rituels et un balcon aéré offrent un aperçu de la vie quotidienne des anciens occupants.

    Ce site, bien que vieilli par les siècles, a été soigneusement restauré sous l’égide de Mansour Bouna Ndiaye, et a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1963, grâce aux efforts du président Léopold Sédar Senghor, précise Khalifa Ndiaye.

    A quelques pas du musée se dresse le légendaire « tata » d’Alboury, une enceinte fortifiée stratégiquement positionnée sur une butte pour surveiller les environs.

    « Ce lieu a été crucial dans la défense de Yang Yang lors des guerres passées, servant de refuge pour les chefs, leurs familles et les membres de la cour royale en temps de conflit », explique M. Ndiaye.

    Yang Yang, berceau d’une riche tradition et témoin de nombreux événements historiques, continue d’émerveiller ceux qui franchissent ses portes.

    Alors que la ville se modernise avec la construction de nouvelles infrastructures telles que des écoles, une sous-préfecture et une brigade de gendarmerie, elle n’oublie jamais de préserver son héritage unique qui attire visiteurs et chercheurs du monde entier.

    ND/DS/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / ‘’Sénégal Sunu reew’’, un album célébrant le patrimoine musical et culturel sénégalais

    SENEGAL-CULTURE / ‘’Sénégal Sunu reew’’, un album célébrant le patrimoine musical et culturel sénégalais

    Dakar, 1er août (APS) – La compagnie du théâtre national Daniel Sorano a présenté, jeudi, l’album ‘’Sénégal Sunu Reew’’, une production de quinze titres, qui célèbre le patrimoine musical et culturel du pays.

    La séance d’écoute de l’album ‘’Sénégal Sunu reew’’ s’est ouverte avec la chanson ‘’Diya Bana’’, de l’artiste Ma Hawa Kouyaté, suivie du morceau ‘’Sénégal Sama reew’’, d’Abdoulaye Mboup, interprété par Alpha Dieng.

    Cet album, réalisé en onze mois, reprend plusieurs titres, notamment ‘’Mouride’’ d’Omar Pène, ‘’Taara’’ de Baba Maal, ‘’Monsieur Wilson’’ de Khady Faye ou encore ‘’chauffeur Bi’’ de Thione Seck.

    ‘’L’exercice de ce matin est donc pour nous plus qu’une séance d’écoute, mais une véritable consécration de notre patrimoine culturel et musical’’, a déclaré le directeur général du théâtre national Daniel Sorano, El Hadji Ousmane Barro Dione.

    Selon lui, les titres choisis sont non seulement le résultat d’un travail acharné et d’une passion indispensable, mais aussi d’un amour profond pour la musique traditionnelle sénégalaise.

    Chaque morceau interprété est d’après lui une ‘’ode’’ à l’histoire du Sénégal et se veut aussi une célébration des coutumes en même temps qu’un hommage aux anciens. Cet album  »est également le reflet de la diversité culturelle du Sénégal, sa créativité et son esprit collectif’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Cet album (…) vient répondre à un impératif de préservation et de valorisation de notre musique traditionnelle, mais [est] aussi une belle occasion pour nous de rendre hommage à 12 artistes qui ont rendu service à la culture sénégalaise’’, a-t-il fait valoir.

    Selon l’artiste musicien Papa Dembel Diop, cet album n’a pas un but lucratif, mais vise plutôt  »la réactualisation » du patrimoine musical.

    ‘’C’est la première fois que nous jouons à la basse, au clavier, etc. On allait être beaucoup plus ambitieux en ajoutant le saxo, l’accordéon, pour s’ouvrir au marché international (…)’’, a-t-il ajouté, se félicitant ainsi d’avoir participé à cet album.

    ‘’On doit accepter la facette de la société moderne, pour que les personnes nous écoutent, et on organisera des soirées pour cela’’, a quant à lui soutenu Abdoulaye Cissokho, artiste-compositeur.

    Après le lancement officiel de l’album en septembre prochain, plusieurs soirées sont prévues à travers le pays, pour sa promotion.

    AMN/SOG/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 31 juillet 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 31 juillet 2024

    Dakar, 31 juil (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 31 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes des accidents de la circulation survenus ces derniers jours au Sénégal. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui doivent bénéficier comme les familles attristées du soutien de l’Etat.

    Face à la recrudescence constatée des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc.

    Le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Concours général qu’il a présidée le mardi 30 juillet 2024, placée cette année sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives pour une Ecole au service de la Souveraineté nationale ». Il a félicité les lauréates et lauréats, élèves de nos différents lycées et établissements scolaires, pour les résultats remarquables obtenus à l’issue de ce concours prestigieux qui entretient l’excellence de notre système éducatif.

    Le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Education nationale et toute la communauté éducative pour la parfaite organisation de la cérémonie de cette année qui marque un tournant majeur dans la refondation de l’Ecole. Il a appelé à un consensus académique et social consolidé pour que le Gouvernement et les acteurs de l’Ecole puissent promouvoir et faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité en adéquation avec les besoins du marché du travail.

    S’appuyant sur les données démographiques officielles issues du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et du Plan, d’accélérer l’actualisation convergente des lettres de politique sectorielle en matière d’éducation et de formation. Cette revue prospective, indispensable et urgente permettra d’améliorer la gouvernance et les performances du système éducatif national en termes de résultats scolaires, d’efficacité, d’efficience, de qualité et de carrière des agents mais également de rationaliser ses mécanismes de financement endogènes. Dans cette perspective, il a rappelé au Premier Ministre et aux Ministres concernés, la nécessité d’une maitrise stratégique des projets de construction et d’équipement scolaires dans des localités bien ciblées ainsi que des recrutements d’enseignants dans les différentes matières afin de promouvoir un Sénégal juste dans la répartition de l’offre éducative.

    Sur le même chapitre, le Chef de l’Etat a indiqué l’importance de la montée en puissance de la digitalisation du système éducatif, des disciplines scientifiques et technologiques ainsi que de la formation professionnelle adaptée pour renforcer la qualité et la valorisation du capital humain national sur le marché du travail. Il a rappelé que notre souveraineté repose notamment sur le renforcement de l’éducation civique, le développement de nos langues nationales, la connaissance véritable de notre histoire et de nos valeurs de civilisation ainsi que la valorisation de notre culture dans le système éducatif.

    Le Président de la République a demandé dans le même esprit au Ministre de l’Education nationale de relancer, avec tous les acteurs impliqués, les politiques d’alphabétisation et de promotion de nos langues nationales codifiées à travers une organisation réformée de la semaine nationale de l’Alphabétisation et de l’Ecole de base qui devrait évoluer vers un mois dédié. Enfin, il a indiqué au Ministre de l’Education nationale l’impératif de renforcer, avec toutes les parties prenantes, l’éducation religieuse dans le système scolaire et d’accentuer la mise en œuvre du programme de modernisation des Daaras.

    Evoquant la question de la préservation de nos massifs forestiers et l’amélioration de la conservation de nos sites naturels, le Chef de l’Etat a tenu à saluer la décision du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni le 24 juillet 2024 à New Dehli, de retirer le Parc national du Niokolo-Koba de la liste du patrimoine mondial en péril. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO, les agents des Eaux et Forêts, des parcs nationaux, les Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable accompli pour préserver le patrimoine naturel du Sénégal.

    Le Président de la République a demandé, à cet égard, au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Environnement et des Finances de veiller au renforcement de l’organisation et des moyens des Services nationaux de gestion des Parcs nationaux et des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols. Il a invité le Ministre de l’Environnement à faire un rapport exhaustif sur le classement des forêts, des parcs, réserves naturelles et aires marines protégées sur l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’une étude approfondie sur les perspectives de gouvernance du littoral au regard des occupations anarchiques révélées par les rapports déjà disponibles.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Environnement de présenter les perspectives de développement des activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte dans le contexte de la célébration de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024.

    Abordant la question de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le Président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate.

    Au regard des violences exceptionnelles relevées ces dernières années au Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accentuer l’application de mesures de prévention et de lutte contre la torture et de veiller à l’amélioration continue de la situation carcérale. Il a indiqué à ce sujet au Ministre de la Justice de veiller à l’accélération du programme de modernisation de l’administration pénitentiaire en termes d’infrastructures à édifier et /ou à réhabiliter, de personnels à former et à recruter, et de préparation à la réinsertion sociale des
    détenus.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice d’engager l’actualisation du cadre législatif et réglementaire, notamment la loi n° 200913 du 02 mars 2009, instituant l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté pour tenir compte de certaines recommandations des Assises de la Justice. La réforme indiquée devra notamment améliorer les dotations budgétaires allouées à l’Observateur et assurer son ancrage institutionnel à la Primature.

    Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation au Sommet sur « Sport et Développement durable » ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture des 33ème Jeux Olympiques à Paris. Le Président de la République a aussi fait part des audiences qu’il a accordées à Paris au Président du CIO, Monsieur Thomas BACH et au Président de la République de Singapour, Monsieur Tharman SHANMUGARATNAM.

    À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé ses vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour la profondeur du message délivré à la communauté internationale en général, celle sportive en particulier, lors de son discours prononcé au Sommet sur le sport et le développement durable, tenu à Paris le jeudi 25 juillet 2024. Il a exprimé la fierté ressentie notamment par le Sénégal et l’Afrique, relativement au langage de vérité martelé pour un changement des règles du jeu d’un ordre mondial historiquement dépassé.

    Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la préoccupation majeure liée à la recrudescence des accidents de la route. Il a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables.

    Le Premier Ministre a, ensuite, rendu compte au Conseil de l’évaluation de l’état d’exécution des plans d’actions d’urgence pour le trimestre avriljuin 2024 marqué par le démarrage de la quasitotalité des actions et la finalisation de certaines d’entreelles. Il a invité les Ministres à assurer un suivi rapproché de la planification des actions à finaliser au cours du troisième trimestre et à prendre les dispositions appropriées en vue de la levée des contraintes rencontrées, notamment sur le plan budgétaire.

    Dans ce sillage, le Premier Ministre a évoqué le calendrier des Conseils et Réunions interministériels prévus aux mois d’août et de septembre 2024. Outre la réunion portant sur l’évaluation de la préparation de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse au Sénégal en 2026, ces rencontres seront respectivement consacrées à la sécurité routière, aux infrastructures maritimes et portuaires, à l’approvisionnement en eau potable, à la problématique de l’état civil, à la coupe du bois et à la déforestation, à la facilitation de l’accès au logement social, au retour des déplacés de Casamance ainsi qu’au Plan de relance de la Compagnie Air Sénégal.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé la nécessité de garantir, à travers une communication gouvernementale cohérente, une information crédible en direction des citoyens afin de vulgariser les politiques définies par le Président de la République, d’expliciter les décisions mises en œuvre par le Gouvernement sur les dossiers majeurs de la vie nationale et d’assurer la mobilisation citoyenne autour des défis de développement.

    Enfin, le Premier Ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature, suite aux instructions de Monsieur le Président de la République, de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

     Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait le point sur les opérations de contrôle, de production et d’enlèvement du pétrole brut de Sangomar ;

     Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur la préparation de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024 ;

     Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

     Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur les propositions d’assistance du Gouvernement aux ex-détenus et autres victimes de la période pré-électorale.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

     Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

     Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

     Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

    Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :

     Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Trois acteurs sénégalais nominés aux Sotigui Awards 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Trois acteurs sénégalais nominés aux Sotigui Awards 2024

    Dakar, 31 juil (APS) – Trois artistes comédiens sénégalais ont été nominés pour la neuvième édition des Sotigui Awards 2024 dans la catégorie série télévisuelle et celle du plus jeune acteur africain, a-t-on appris de sources médiatiques.

    Dans la catégorie ‘’Sotigui du meilleur espoir africain série Tv », l’actrice Maïmouna Fall a été nominée pour le rôle de  »Ramatoulaye » dans la série ‘’Cœurs brisés’’, produit par la maison de production sénégalaise Evenprod.

    L’acteur Mame Cheikhou Guèye, plus connu sous le nom de Saa Nekh, est quant à lui nominé pour le rôle de  »Ndiaga Thiam », incarné dans la série ‘’Bété Bété’’, d’Evenprod Sénégal.

    Seydou Sarr est, pour sa part, nominé dans la catégorie  »Sotigui du meilleur acteur jeune africain’’ pour son rôle principal dans le film ‘’Moi Capitaine’’, de l’Italien Matteo Garone.

    Les Sotigui Awards, dont le but est de contribuer à la reconnaissance et à la valorisation du métier d’acteurs en Afrique, se tiendront à Ouagadougou au Burkina Faso, du 13 au 16 novembre 2024.

    Ils tirent leur nom du grand comédien et metteur en scène malien et burkinabè, Sotigui Kouyaté, né le 19 juillet 1936 à Bamako et mort le 17 avril 2010, à Paris. 

    AMN/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-ISRAËL-SOCIETE / Parcelles Assainies : inauguration d’un espace numérique dédié à l’entrepreneuriat des jeunes

    SENEGAL-ISRAËL-SOCIETE / Parcelles Assainies : inauguration d’un espace numérique dédié à l’entrepreneuriat des jeunes

    Dakar, 31 juil (APS) – L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Ben Bourgel, a inauguré, mardi, à l’unité 10 des Parcelles Assainies de Dakar, un espace numérique dédié à l’entrepreneuriat des jeunes.

    Cet espace d’autonomisation des jeunes  comprend deux salles numériques, des salles de classes pour les enseignements formels et non formels et un espace d’expression artistique et de projection de film suivi de débat dénommé ‘’ciné-tangana’’

    ‘’Cet espace est offert par l’ambassade d’Israël à la branche YMCA (Young men christian association) des Parcelles Assainies, au nom du peuple israélien à l’occasion du 76e anniversaire de l’indépendance de l’Etat d’Israël, en témoignage de l’amitié qui lient nos deux pays’’, a dit Ben Bourgel.

    Selon lui, ce geste s’inscrit dans les axes prioritaires dégagés dans le cadre de la collaboration, entre les deux pays, où les questions de la formation, l’éducation, la jeunesse et du numérique occupent une bonne place.

    Pour M. Ben Bourgel, ‘’cet espace numérique unique en son genre offre aux jeunes leaders, entrepreneurs et innovateurs de demain la possibilité de se préparer à devenir les agents de changement qu’ils ont vocation à être’’.

    Devant le maire des Parcelles Assainies, Djamil Sané, l’ambassadeur a souligné avoir été convaincu par ‘’le sérieux des jeunes, l’impact du projet et l’honnête et la sincérité de leur approche’’.

    ‘’Il y a surtout le sens du service. Parce que c’est cela que nous recherchons, des gens qui sont au service de leur communauté. C’est exactement le type de partenariat que nous souhaitons avoir’’, a indiqué le diplomate.

    Président de ‘’YMCA Parcelles », Simon Pierre Djegane Niakh, a déclaré que l’espace numérique aura vocation à propulser les activités des différents programmes dispensés dans ce local R+1.

    ‘’On a des formations en alphabétisation en français, sur le numérique. On organise un forum sur l’entreprenariat et l’espace numérique aura vocation à les propulser et à augmenter la capacité’’, a t-il dit, soulignant qu’ils ont reçu vingt-cinq ordinateurs de l’ambassade d’Israël.

    L’espace d’autonomisation des jeunes de la branche YMCA des Parcelles Assainies, une association de volontaires et de bénévoles de 70 membres, existe depuis 1994, a rappelé M. Niakh.

    La mission de YMCA est d’œuvrer pour la formation de jeunes avec comme devise ‘’éduquer, former, servir’’. Il existe plusieurs branches de YMCA à Dakar et dans les régions depuis 1982, selon Simon Pierre Niakh

    FKS/OID

  • SENEGAL-CINEMA-ENCADRE /  »L’absence de salle de cinéma à Matam, un paradoxe », selon un officiel

    SENEGAL-CINEMA-ENCADRE /  »L’absence de salle de cinéma à Matam, un paradoxe », selon un officiel

    Matam, 29 juil (APS) – Le directeur du centre culturel régional de Matam, Samba Kandé, a jugé  »paradoxal’’ l’absence de salle de cinéma dans la région où ont été tournés des films du réalisateur sénégalais Mamadou Dia.

     »C’est vraiment paradoxal de constater l’absence d’une salle de cinéma dans toute la région de Matam, alors que des films comme +Baamum Nafi+ (le père de Nafi) sorti en 2019 et ‘’Demba’’ en 2024 ont été produits par un Matamois, Mamadou Dia, tournés à Matam et joués en pulaar par des acteurs de la région », a-t-il déploré.

    Citant le long métrage fiction ‘’Baamum Nafi’’, un film contre la montée de l’Islam radical, il a estimé que cette production a fait le tour des festivals en remportant beaucoup de prix dans le monde.

    Il en est de même pour son dernier film ‘’Demba’’. Les films produits par la maison ‘’Joyedidi’’ de Mada Ba ont été tournés en pulaar.

    Samba Kandé a ajouté qu’il y a beaucoup à faire sur ce plan, soulignant qu’il n’est pas  »commode d’être dans une région qui est dépourvue de salles de cinéma ».

    Parmi les acteurs, il a cité ‘’Demba’’ incarné par Ben Mamoudou Mbow, ‘’Nafi’’ interprétée par Aïcha Talla, actrice principale dans ‘’Baamum Nafi’’ qui ont tous les deux pris part à la dernière Berlinale.

     »Pour palier à ces manquements, il y a des programmes que le centre compte mettre sur pied, comme un ciné-club qui va permettre aux amoureux du cinéma de voir des films et de créer un débat autour de ces derniers », a annoncé M. Kandé.

    Il a invité les autorités locales et les acteurs culturels à œuvrer dans le sens de doter Matam de salles de cinéma. ‘‘Ce qui va aider à relever le niveau cinématographique de la région », selon lui.

    Le directeur du centre culturel régional de Matam a fait savoir que pour démarrer ce plan, il est attendu, dans la région les promoteurs du film  »Le mouton de Sada » du réalisateur sénégalais Pape Bounama Lopy, au courant de ce mois de juillet.

    Il a annoncé des projections de ce film au niveau de la région.

    AT/FKS/ASB/OID