Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE / Dagana : naissance d’une association pour la promotion de la langue wolof

    SENEGAL-CULTURE / Dagana : naissance d’une association pour la promotion de la langue wolof

    Dagana, 16 juil (APS) – Une association culturelle dénommée  »Mbotay leppy wolof » a été mise sur pied ce mardi à l’issue d’une assemblée générale constitutive à Dagana, dans le but de promouvoir le wolof, langue la plus parlée au Sénégal, a appris l’APS de son président, Amadou Bakhaw Diaw  »Jewrigne Walo ».

     »Elle est une structure qui nourrit l’ambition de faire connaître la culture, les traditions et l’histoire du peuple [wolof] », a-t-il déclaré dans un entretien avec la presse.

     »Leppy wolof » est une association à l’image des associations Ndefleng pour la langue sereer et Tabbital Pulaagu pour la langue pulaar. A l’instar de ces deux associations, elle vise à mieux faire connaître la culture, les traditions et l’histoire du peuple wolof, a expliqué Amadou Bakhaw Diaw.

    Il considère que le wolof n’est pas seulement une langue comme le pensent encore certains, mais plutôt une ethnie. Aussi faut-il montrer que le wolof est une ethnie comme les autres ethnies du Sénégal et que le vivre ensemble a toujours été son credo.

    Présentateur d’une émission culturelle sur Walo FM Dagana, intitulée  »Demb Waalo », il annonce l’organisation très bientôt d’un festival des peuples wolofs.

    Il  a ajouté que son association envisage la création d’une bibliothèque numérique, soulignant que les wolofs ont fait l’objet de très nombreux écrits.

    OG/AMD/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le Fonds de développement des cultures urbaines, une  »aubaine » pour les acteurs du Rip (bénéficiaire)

    SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le Fonds de développement des cultures urbaines, une  »aubaine » pour les acteurs du Rip (bénéficiaire)

    Nioro du Rip (Kaolack), 16 juil (APS) – La mise en place du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) constitue une ‘’aubaine’’ pour les acteurs locaux, estime Mouhamadou Lamine Bâ, l’un des bénéficiaires.

    Le département de Nioro du Rip a bénéficié de ce fonds, à hauteur de deux millions de francs CFA, à travers l’Association ‘’Malabar Family’’, par le biais d’un appel à candidatures.

    ‘’Au début, nous avions voulu aider un artiste local, Babacar Ndour alias Malabar, membre de l’association, dans sa carrière musicale à travers un fan club. C’est ce fan club que nous avons formalisé pour en faire une association de développement et de promotion des cultures urbaines’’, a expliqué M. Bâ dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, l’enveloppe reçue en 2023 est le troisième financement du genre reçu par l’association. Le premier financement a servi à mettre en place un studio dénommé ‘’Baba’’ avec l’appui des autorités locales.

    Les acteurs des cultures urbaines ont ensuite bénéficié d’un autre financement du FDCU pour l’organisation des  »72 heures du festival culturel du Rip’’, qui en est à sa huitième édition.

    ‘’Cette année, nous avons bénéficié de ce fonds à hauteur de cinq millions de francs CFA pour mettre en place la Maison des cultures urbaines de Nioro du Rip. Les fonds reçus sont inférieurs au coût de cette infrastructure culturelle, parce que si vous avez un besoin de cinquante millions de francs CFA et qu’on vous donne cinq millions de francs CFA sur lesquelles vous n’avez reçu que quatre millions de francs CFA, la marge est énorme’’, a affirmé M. Bâ.

    Avec le soutien de partenaires, ils ont acquis un terrain d’un peu moins d’un hectare à l’entrée de la commune de Nioro du Rip.

    ‘’Avec ce fonds de développement des culturelles urbaines que nous avons reçu cette année, nous voulons y construire une infrastructure, en attendant d’autres financement, pour y loger le studio Baba, une salle de spectacle et autres’’, a indiqué Mouhamadou Lamine Bâ.

    Aujourd’hui, cette structure qui accompagnait un seul artiste du département de Nioro du Rip travaille inlassablement pour soutenir tous les acteurs culturels de la zone par l’enregistrement et la promotion de leurs productions, la formation aux métiers des cultures urbaines, en infographie, en montage vidéo, en prise de vue.

    ‘’Nous avons même envoyé un de nos membres à Diamniadio au niveau de Hip-Hop talent campus, pour suivre une formation en ingénierie de son. Ce dernier va s’occuper du studio Baba que nous avons mis sur pied. Au-delà des cultures urbaines, nous voulons participer au développement et à la promotion de toutes les cultures’’, a expliqué Bâ.

    Le département de Nioro du Rip, à en croire le porte-parole de l’Association ‘’Malabar Familly’’, dispose de ‘’potentialités énormes’’ lui permettant de promouvoir les tourismes culturel et religieux, avec ses huit sites et monuments figurant sur la liste du patrimoine classé au Sénégal.

    Il s’agit du tata de Maba Diakhou Bâ, du mausolée de Mame Diarra Bousso à Porokhane, du puits de Mame Diarra Bousso, de la tombe de Matar Kalla Dramé, à Ndimb Dramé, des sites mégalithiques de Sine Ngayène, de Mbolop Tobé, au village de Kolomba et de Sine Wanar ainsi que de la Mosquée de Kabakoto.

    Il y a aussi le site de Pathé Badiane, dans la commune de Paoskoto, qui rappelle la victoire de Maba Diakhou et de ses troupes, le 30 novembre 1865, sur les troupes françaises dirigées par le gouverneur Pinet Laprade.

    ‘’L’Etat du Sénégal a bien fait de mettre en place ce Fonds de développement des cultures urbaines qui nous a donné le courage de pouvoir promouvoir toutes les cultures et pouvoir mettre en place des programmes et projets pouvant permettre de caser les jeunes et de montrer également que, contrairement à ce qui se dit par certaines personnes, c’est une jeunesse responsable prête à participer à la construction de leur pays’’, a insisté Mouhamadou Lamine Bâ.

    ADE/FKS/OID/ASG/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / FDCU : à Matam, le nombre d’artistes multiplié par dix (acteurs)

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / FDCU : à Matam, le nombre d’artistes multiplié par dix (acteurs)

    Matam, 16 juil (APS) – Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a beaucoup apporté aux artistes rappeurs des départements de Ranérou et Matam à travers des formations, des fora, des festivals et surtout, la mise en place d’un studio d’enregistrement dans le Ferlo, à l’initiative des maisons de production  »Yiyandé Production » et  »Warango Pinal ».

    ‘’Grâce au studio que j’ai mis en place avec les financements octroyés par le FDCU, le nombre de rappeurs et de groupes a déjà été multiplié presque par dix. De quatre, on est maintenant à une trentaine d’artistes dans la localité. Avec le studio d’enregistrement, les artistes ne se déplacent plus jusqu’à Matam, à plus de 90 km pour enregistrer’’, a expliqué Voto Ndiaye, un jeune artiste.

    S’entretenant avec l’APS, Ndiaye, par ailleurs entrepreneur artistique et président de la structure ‘’Yiyandé production’’ de Matam, rappelle que les artistes de la zone du Ferlo perdaient beaucoup de temps et d’argent pour juste réaliser des enregistrements.

    Il a signalé que le studio leur a permis de réduire les longs déplacements jusqu’à Matam, la capitale régionale, ajoutant que le matériel leur a beaucoup ‘’apporté » des  »connaissances » dans le domaine musical et le fonctionnement d’un studio.

    ‘’Avec deux millions de francs CFA, j’ai acheté du matériel de qualité pour équiper mon studio. Ce qui n’était pas le cas avant, car j’avais un matériel composé d’un amplificateur, d’une radio et de baffles. Maintenant j’ai des micros professionnels et des machines de dernière génération’’, se réjouit Vito Ndiaye.

    Des séances de formation en beat making (apprendre les bases de la production musicale, des pistes et rythmes musicaux), en audiovisuel, en gestion des projets culturels et en graffiti ont été initiées avec le financement au profit des jeunes de Ranérou.

    ‘’C’est une manière de faire comprendre aux jeunes les chemins par lesquels il faut passer pour bénéficier de financements, mais aussi leur permettre d’avoir des connaissances dans le métier de l’art’’, a fait savoir l’artiste.

    A Matam, le chanteur Mama Sarr, un autre artiste bénéficiaire du financement du Fonds de développement des cultures urbaines a initié le  »Festival Nomad Hip Hop » dédié à tous les rappeurs de la région nord, qui viennent des villages du Dandé Mayo et du Diéry.

    ‘’Des artistes, ayant pris part à ce festival, ont bénéficié d’une visibilité et de promotion. C’est le cas du rappeur de Sinthiou Bamambé, Koural Gonga et de Bébé MC de Ngano, qui ont signé des contrats avec des maisons de production grâce à ce projet’’, a soutenu l’artiste, également animateur à la station de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS 5) de Matam.

    Sarr, qui est par ailleurs le fondateur du groupe  »Warango Pinal », a aussi organisé des formations en entreprenariat pour les rappeurs de la région, une manière pour lui de leur donner des outils pour postuler aux différents fonds.

    Mama Sarr a également organisé, avec les différents financements octroyés dans le cadre des FDCU, le Forum culturel du Fouta.

    AT/FKS/OID/ASG/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Le FDCU a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines (ancienne administratrice)

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Le FDCU a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines (ancienne administratrice)

    Dakar, 16 juil (APS) –  Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a contribué à l’amélioration de l’environnement des cultures urbaines, a souligné l’ancienne administratrice, Ndèye Khoudia Diagne en assurant que ce fonds clôturé avec l’arrivée d’un nouveau avait réussi à positionner le sous-secteur dans le développement économique de la culture.

    L’Etat du Sénégal a transformé, depuis 2023, le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives (FDCUIC), lequel a été lancé le 28 mars 2024 par l’ancien ministre de la Culture Aliou Sow. A la faveur de cette mutation, l’enveloppe financière du fonds est passé de 600 millions de francs CFA à 1 milliard de FCFA.

    ‘’En plus des chiffres, nous pouvons dire assurément qu’il a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines. Lors d’un premier appel, on a eu 99 candidatures et cela a doublé presque tous les ans. Et pour 2022, nous avons eu 533 projets reçus. Cela a été très évolutif », a souligné l’administratrice du FDCU, dans un entretien accordé à l’APS en avril 2023 lors de la clôture du FDCU.

    L’accès à ces fonds a permis aux bénéficiaires de structurer leurs activités, de payer des impôts et de créer des emplois, a relevé Ndèye Khoudia Diagne également directrice des arts, .

    Elle estime que si l’Etat du Sénégal a décidé de transformer le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives, c’est parce que ce sous-secteur occupe une place importante dans le développement de la culture. L’industrie culturelle et créative, a-t-elle rappelé, correspond à cette frange de la culture qui tente de valoriser économiquement la culture.

    ‘’Ces acteurs des cultures urbaines sont déjà dans cette logique. Ils créent des entreprises, de la valeur ajoutée, paient des salaires et emploient des jeunes’’, a-t-elle fait valoir.

    La réalisation d’infrastructures culturelles

    Le fonds, selon son administratrice, a permis de réaliser des infrastructures, notamment des maisons des cultures urbaines dans plusieurs zones à Tambacounda et Matam.

     »A Nioro, le ministère les a aidés avec le maire à avoir un terrain et s’est engagé à les accompagner, pour qu’ils puissent construire cette maison des cultures urbaines’’, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’il y a eu aussi d’autres belles réalisations, comme la radio ‘’Joffnanoor Fm’’ à Diofior et le magazine ‘’Urban news’’, dans la région de Fatick.

    Pour Dakar, elle cite ‘’Galsen hip hop awards’’, un concert du mouvement hip gop qui a fait ‘’un bond qualitatif’’ et ‘’Show of the year’’ dont la réplique dans les régions est dénommée  »Show of the year tour’’.

    ‘’Tous ces bénéficiaires du FDCU ont réussi aujourd’hui à créer ces mini-entreprises culturelles et à côté beaucoup de studios d’enregistrement dans toutes les régions et même dans des localités que beaucoup ne soupçonne pas. J’ai l’habitude de donner l’exemple de Véto qui est un studio d’enregistrement à Ranérou, obtenu grâce au FDCU », a ajouté Ndèye Khoudia Diagne. 

    Le FDCU a soutenu 165 projets de cultures urbaines pour un montant global de 600 millions FCFA, dont 28 reliquats de 2021, 36 reliquats de 2022 et 101 subventions entières de 2022, selon elle.

     »Tout cela dénote » que le FDCU  »était dynamique », a-t-elle souligné, notant qu’il y a un fonds derrière qui aide ces porteurs de projets à  »réaliser leurs rêves’’.

    Selon elle, au-delà de la mise à disposition de ressources financières, le FDCU ‘’c’est aussi l’accompagnement institutionnel ». Elle explique que les artistes font l’objet d’une recommandation auprès des partenaires de développement,  »pour qu’eux aussi, ils puissent compléter l’effort que l’Etat est en train de faire ».

    Outre le mouvement hip hop, le FDCUIC s’ouvre à d’autres sous-secteurs des arts. Il a connu aussi une mutation juridique et institutionnelle.

    Le Fonds de développement des cultures urbaines, devenu Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives, est passé de 600 millions de francs Cfa à 1 milliard FCFA et jouit d’une autonomie de gestion.

    Le directeur général de l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), Cheikh Ndiaye, son PCA Moustapha Dieng, ont reçu en juin le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr.

    FKS/ADL/OID/ASG/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / La MCU de Rosso, seule infrastructure dédiée à la culture dans le département de Dagana

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / La MCU de Rosso, seule infrastructure dédiée à la culture dans le département de Dagana

    Saint-Louis, 16 juil (APS) – La Maison des cultures urbaines (MCU) de Rosso, mise en place grâce au financement du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU), est la seule structure dédiée à la culture dans le département de Dagana qui n’a ni maison de la femme ni centre culturel, a déploré Moustapha Tall, président de l’Association des jeunes pour le développement culturel de Rosso Sénégal.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, il affirme que cette infrastructure a été construite grâce au financement du Fonds de développement des cultures urbaines mis en place en 2017 pour donner un coup d’accélérateur aux activités culturelles au Sénégal.

     »Nous sommes la seule structure dédiée à la culture dans le département qui n’a pas de centre culturel, ni de maison de la femme ou de jeunes », a déclaré M. Tall, ajoutant même que cette structure est la seule maison des cultures urbaines de la région de Saint-Louis.

    Ainsi, c’est tout naturellement que son champ s’élargit, fait-il remarquer. Elle reçoit par conséquent toutes les activités culturelles des associations sportives et culturelles, explique-t-il, indiquant qu’avec son matériel acquis grâce au FDCU, les membres de la MCU de Rosso font le tour de la région pour les besoins de la location de ce bien.

    Tall, qui est le directeur de la MCU de Rosso, salue  »l’impact positif que cette dernière a sur le développement de la culture en termes de formation aux différents métiers des arts et de la culture ». Selon lui, ce fonds a facilité la formation d’une vingtaine de techniciens dont la majorité évolue au sein de la MCU en en assurant le volet technique.

    Il signale que lui-même a bénéficié des activités de cette structure, à travers une formation qu’il a reçue en France.

    Au départ, vers les années 2000, confie-t-il, l’association avait débuté avec l’entregent de son fondateur Ahmadou Bamba Tall alias ‘’Bams’’ de son nom d’artiste, un membre du mouvement hip-hop qui travaillait dans le commerce à Saint-Louis et qui a décidé de retourner chez lui pour s’investir dans la culture.

     »L’association a commencé à œuvrer dans les activités culturelles depuis plus de 20 ans, et on a juste commencé avec l’envie de faire », raconte le directeur de la MCU.

    Il souligne qu’au départ, l’association initiait des activités dans les écoles, sans disposer de papiers. Il a rappelé que c’est sur les conseils des agents de la commune, que les choses ont été formalisées afin de pouvoir disposer de financements.

    L’association a ensuite acquis un terrain et a mené des activités génératrices de revenus avec la location d’une chaîne à musique. Avec l’avènement du FDCU, se souvient Moustapha Tall, l’association a postulé chaque année et a obtenu plus de vingt millions qui ont été utilisés pour se doter d’un siège équipé, la formation de ses membres et l’organisation du festival hip-hop qui en est à sa 22-ème édition.

    Moustapha Tall salue la visite effectuée par l’ancien ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow il y a un an, soulignant lui avoir soumis le projet d’extension de la Maison des cultures urbaines avec en perspective la création d’une radio communautaire, de salles de répétition et l’achat d’instruments de musique.

    L’association vient de terminer une activité dans le cadre de la caravane initiée dans le département avec l’étape de Kassack et compte prochainement se rendre à Richard-Toll avec l’implication des collectivités locales.

    AMD/ADC/FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Kaffrine: 21 acteurs culturels formés aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel

    SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Kaffrine: 21 acteurs culturels formés aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel

    Kaffrine, 13 juil (APS) – Vingt-et-un acteurs culturels de la région de Kaffrine(centre) ont été formés aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel à l’initiative de l’Association Codou Samba Linguère en partenariat avec le centre culturel régional.

     »C’était une formation qui a duré 15 jours et qui portait sur les métiers de l’écriture scénario, prise de vue, infographie, montage vidéo et réalisation », a expliqué, samedi, Abdourahmane Diallo, directeur du centre culturel régional de Kaffrine.

    Il s’exprimait au terme de la cérémonie de remise d’attestations aux bénéficiaires de cette formation en présence du président de l’Association Codou Samba Linguère, Omar Pouye, ainsi que plusieurs acteurs culturels qui ont fait le constat que le secteur du cinéma n’était pas très présent à Kaffrine.

    « Nous avons pu faire un premier atelier de formation au mois de mars et un deuxième avec l’association Codou Samba Linguere et l’objectif, c’est pour les aider à avoir des outils pour travailler dans ce secteur qui demande beaucoup de connaissances », a indiqué Abdourahmane Diallo.

    Le directeur du centre culturel dit vouloir chercher des financements pour aider les jeunes à se former à travers des appels à candidature.

    « Nous envisageons d’installer un ciné club dans la région de Kaffrine, afin de permettre aux acteurs culturels d’avoir une culture cinématographique », a t-il fait part.

    CTS/OID

  • SENEGAL-MODE-CULTURE / La Fatickoise Mame Fama Gaye élue Miss Sénégal 2024

    SENEGAL-MODE-CULTURE / La Fatickoise Mame Fama Gaye élue Miss Sénégal 2024

    Dakar, 13 juil (APS) – Mame Fama Gaye, originaire de la région de Fatick, a été élue, vendredi soir, Miss Sénégal 2024 lors de la grande finale organisée au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Rose.

    Miss Sénégal 2024, âgée de 24 ans, et mesurant 1 mètre 80, est une étudiante en master 2 à la faculté de sciences juridiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Fatou Bintou Guèye, 22 ans, Miss Louga, a été élue première dauphine tandis que Maïrame Ly, de Dakar, 23 ans, complète le podium comme deuxième dauphine.

    Miss Sénégal a reçu un terrain et une bourse de 17 millions. Les dauphines ont reçu chacune une bourse de 17 millions.

    Mame Fama Gaye qui succède ainsi à Fatou Lo miss Sénégal 2021, a dit toute sa  »fierté de représenter » son pays dans le monde et de  »participer à des projets caritatifs’’.

    La ministre de la Famille et des Solidarités Maïmouna Dièye qui a présidé la cérémonie a magnifié le thème de cette édition axé sur ‘’L’autonomisation de la femme’’.

    ‘’Nous sommes heureux d’avoir des Miss qui, en plus d’être belles, sont intelligentes’’, a-t-elle déclaré non sans les appeler à ne jamais perdre de vue les valeurs ancestrales sénégalaises de dignité et du travail où qu’elles soient.

    ‘’La Miss est comme est une athlète, elle doit être une vitrine pour vendre l’image du Sénégal à travers le monde », a de son côté rappelé la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, tout en demandant aux Miss d’être des leaders et des relais au sein de leur communauté.

    L’organisation de  »Miss Sénégal 2024 » a connu une innovation avec la mise en place d’un comité éthique, dirigé par l’ancienne députée Hélène Tine.

     »Le comité éthique est mis en place pour rassurer les parents des participantes que leurs enfants sont en sécurité avec des personnes responsables et que leurs droits seront respectés », a t-elle expliqué.

    Les représentantes des 14 régions du pays ont participé à la compétition.

    MYK/FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Matam: décès du chanteur Sidy Baylel Thiam

    SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Matam: décès du chanteur Sidy Baylel Thiam

    Matam, 13 juil (APS) – Le chanteur Sidy Baylel Thiam, grande figure du folklore pulaar, est décédé, ce vendredi, à l’hôpital régional de Matam, a appris l’APS d’une source proche de la famille.

    Sidy Baylel Thiam, originaire du village de Dondou, dans le Dandé Mayo nord, animait des soirées culturelles au Sénégal et en Mauritanie.

    Le chanteur, déficient visuel, a eu à faire des duo avec des chanteurs comme Baba Maal.

    AT/OID

  • SENEGAL-CULTURE-INSTANCES / SODAV: Ngoné Ndour déclare avoir des chantiers à terminer

    SENEGAL-CULTURE-INSTANCES / SODAV: Ngoné Ndour déclare avoir des chantiers à terminer

    Dakar, 13 juil (APS) – Réélue le 1er juillet à la présidence du Conseil d’administration de la Société sénégalaise de gestion du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) pour trois ans, Ngoné Ndour, a confié à l’APS les raisons qui l’ont poussée à briguer un troisième mandat, invoquant, entre autres, des chantiers à terminer ‘’impérativement’’.

    ‘’J’ai démarré une mission comme PCA de la SODAV en 2016 et les objectifs fixés ne sont pas encore atteints. Je peux citer la rémunération pour copie privée, la plateforme digitale, l’immeuble de la Sodav et tous les autres droits qui sont en veilleuse par rapport à leur mise en œuvre et pas mal de choses qui m’ont poussée à candidater pour un troisième mandat’’, a expliqué la PCA de la Sodav dans un entretien avec l’APS.

    Elle estime qu’un ‘’énorme’’ travail a été abattu par le conseil d’administration. Mme Ndour dit avoir été encouragée à se représenter pour  »finaliser les chantiers commencés, mais non aboutis’’.

    ‘’Lorsqu’on démarre un processus, on a envie qu’il soit complètement terminé avant de passer le témoin. Il y a des choses à faire au niveau de la digitalisation, de la massification du portefeuille de la Sodav, de l’application intégrale de la loi de 2008 sur le droit d’auteur et les droits voisins’’, a t-elle souligné.

    La productrice qui s’est aussi prononcée sur les nombreuses controverses notées lors de la dernière assemblée générale ordinaire de la Sodav, le 27 juin dernier, a préféré mettre tout  »dans le cadre de la démocratie » qui prévaut au sein de la société de gestion collective.

    Lors de cette rencontre, des sociétaires ont déploré avoir été privés de parole, d’autres ont évoqué la limitation des mandats.

    Ngoné Ndour a estimé que sa candidature au poste de PCA  »a réveillé des envies ».

    ‘’Ce qui s’est passé lors de l’assemblée générale, c’est la démocratie qui s’est manifestée. La Sodav a toujours présenté le dernier jeudi du mois de juin ses rapports à ses ayants droits, je ne vois pas de société de la place qui le fait. C’est une chose à saluer’’, s’est défendu Ngoné Ndour qui souligne que de tels débats sont souvent notés lorsqu’il y a élection.

    Selon elle, la Sodav a l’obligation de répondre aux questions des ayants droits, un droit régi par des textes et les règlements de la loi 2008 sur le droit d’auteur et les droits voisins.

    ‘’Parfois, on n’est pas d’accord sur des points, mais on a l’oreille ouverte pour écouter les contributions et questions des ayants droits. Le sociétaire a un droit à l’information et le directeur gérant de la Sodav a l’obligation de répondre’’, rappelle-t-elle.

    La Sodav traîne toujours les problèmes de l’ex-BSDA

    Ngoné Ndour qui s’est expliquée sur les lourdes charges de la Sodav qui s’élèvent en 2023, selon le rapport annuel à plus de 515 millions de Fcfa contre 533 millions de FCFA en 2022, a souligné que la société de gestion traîne toujours avec les problèmes de l’ex-Bureau sénégalais du droit d’auteur (BSDA).

    ‘’Nous avons hérité d’une société au bord de la faillite avec une dette de plus d’un milliard de franc CFA. Aujourd’hui nous avons épongé les dettes sur la répartition, et celles des impôts. Il ne reste que l’Ipres (l’institut de prévoyance retraite) avec des échéances’’, a-t-elle déclaré.

    Pour Mme Ndour, la subvention de l’Etat a beaucoup aidé la Sodav à  »rester au top » et à payer les redevances et assurer la gestion.

    Sur les 3 milliards de FCFA de subvention accordés par l’Etat en 2020 et dédiés au fonctionnement et à l’investissement, plus d’1 milliard 800 millions de francs CFA ont été déjà consommés par la Sodav, selon la PCA.

    ‘’Le combat pour la rémunération pour copie privée est plus qu’important aujourd’hui, car elle va permettre à la Sodav d’être autonome’’, a plaidé Ngoné Ndour insistant sur le fait que son adoption ne doit pas immédiatement pousser à l’arrêt de la subvention.

    Selon elle, la Sodav n’a que les droits d’auteurs comme ressources pour payer les redevances qui s’élèvent en 2023 à 578.116.418 millions de FCFA et faire face aux charges de fonctionnement à plus de 515 millions de francs CFA.

    Les dettes des sociétaires et du personnel s’élèvent à plus de 302 millions de francs CFA dont 31 millions dus aux agents de la Sodav.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-DROITS / La rémunération pour copie privée est  »en bonne voie », selon la PCA de la Sodav

    SENEGAL-CULTURE-DROITS / La rémunération pour copie privée est  »en bonne voie », selon la PCA de la Sodav

    Dakar, 13 juil (APS) – Le droit sur la rémunération pour copie privée attendu par les artistes ‘’est en bonne voie’’, a assuré la présidente du Conseil d’administration de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav), Ngoné Ndour.

     »( …) Pour les nouvelles autorités, la rémunération pour copie privée constitue une priorité, c’est en bonne voie, d’ailleurs j’ai participé avant-hier (mercredi) à une réunion au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture concernant le décret sur copie privée et cela avance très bien », s’est réjouie Ngoné Ndour dans un entretien accordé à l’APS, espérant son application d’ici la fin de l’été (août-septembre).

    La rémunération pour copie privée, une redevance perçue sur les objets de stockage et reversée aux artistes, n’a jamais été appliquée au Sénégal depuis son institution par la loi 2008 sur le droit d’auteur et les droits voisins et la création de la SODAV en 2016.

    Les nouvelles autorités ont érigé la rémunération pour copie privée au rang des ‘’mesures prioritaires’’ à prendre avant la fin de l’année.

    FKS/OID