Catégorie : Culture

  • SENEGAL-MUSIQUE / Evènementiels: Ngoné Ndour plaide pour un fonds d’aide aux spectacles vivants

    SENEGAL-MUSIQUE / Evènementiels: Ngoné Ndour plaide pour un fonds d’aide aux spectacles vivants

    Dakar, 13 juil (APS) – La productrice musicale, Ngoné Ndour, a plaidé pour la mise en place d’un fonds d’aide aux spectacles vivants afin de redonner au Sénégal sa place de plaque tournante de la musique africaine et mondiale.

    ‘’L’Etat gagnerait à mettre en place un fonds d’aide aux spectacles vivants pour aider les promoteurs formels à faire bouger les choses. Un promoteur qui investit une voire deux fois à perte jette l’éponge’’, a-t-elle dit, vendredi, lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Elle estime que l’internet a été un frein à la consommation en live de la musique qui se faisait jadis lors des grands concerts organisés à Dakar.

    ‘’L’internet a joué un rôle sur cette absence d’évènements musicaux phare à Dakar. Avant les Sénégalais consommaient de la musique en live lors des évènements, aujourd’hui avec internet, on a tout. C’est le cas aussi pour les producteurs de musique, car il est rare d’en voir, les artistes s’autoproduisent’’, a t-elle expliqué.

    Pour juguler ces problèmes, la PCA de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins invite l’Etat à injecter beaucoup d’argent dans la culture.

    ‘’La Culture est un secteur très dynamique, mais pas encore fort économiquement. Il faut la soutenir, l’accompagner, mettre beaucoup d’argent, 20 voire 50 milliards de francs CFA pour propulser ce secteur, la faire émerger parce qu’elle vend le Sénégal et c’est une niche d’emploi important. Dans tous les pays du monde, on appuie la culture’’, a plaidé encore la productrice du label ‘’Prince arts’’ qui estime que un milliard pour 5 mille personnes ne peut servir à rien en faisant allusion aux fonds qui existent.  

    Ngoné Ndour qui milite pour la mise en place de fonds d’aide pour la danse, les arts visuels, l’art dramatique, à la musique populaire, estime qu’il faut des fonds dans tous les secteurs de la culture avec ‘’une gestion transparente et des projets viables’’.

    Elle appelle l’Etat à pousser les grandes sociétés implantées au Sénégal à soutenir la culture à travers la responsabilité sociétale ou le mécénat.

    Elle demande aussi aux autorités d’imposer des quotas dans les télévisions et radios pour la diffusion de la musique sénégalaise.

    FKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HOMMAGE / Gaé : le Conseil municipal rebaptise des rues de la commune

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HOMMAGE / Gaé : le Conseil municipal rebaptise des rues de la commune

    Gaé (Dagana), 12 juil (APS) – Le Conseil municipal de Gae (nord) a décidé de rebaptiser des rues de la commune avec des noms des grandes figures emblématiques de ce terroir du département de Dagana, dans la région de Saint-Louis. 

     »Le Conseil municipal, conformément à ses prérogatives, a pris des délibérations dont celle de rebaptiser certaines rues de la commune, dans un élan participatif s’arcboutant à la tradition et aux réalités sociales de Gaé », a déclaré le maire Abdou Khadre Ndiaye.

    Il s’exprimait en marge des travaux de délibération du Conseil municipal, en présence de l’adjoint au sous préfet de Mbane, Habib Mbaye, et des autorités coutumières. 

     »Ces décisions prises conformément aux schémas de planification du conseil, visent à rendre hommage aux grandes figures de Gae, à célébrer l’héritage et à honorer le passé glorieux de la commune afin d’inspirer les générations actuelles », a-t-il expliqué.

     »Parmi ces leaders emblématiques de Gaé, figurent Mar Fall, un des pères fondateurs du terroir, Serigne Kadiare et le Dialadé Assane Niass, détenteur d’un savoir exotérique et ancêtre des familles portant ce patronyme », a-t-il cité.

    L’édile de Gaé a estimé que le moment est venu  »d’immortaliser ces figures historiques » pour permettre aux générations actuelles et futures de connaitre leurs ancêtres et leur bravoure. 

    OG/AMD/AB/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Abdoulaye Bamba Diallo publie son premier roman,  »Dagoudane, la marche sans ombre d’une femme »

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Abdoulaye Bamba Diallo publie son premier roman,  »Dagoudane, la marche sans ombre d’une femme »

    Dakar, 12 juil (APS) – L’ancien directeur de publication de l’hebdomadaire ‘’Nouvel Horizon’’, Abdoulaye Bamba Diallo, a publié son premier roman, intitulé ‘’Dagoudane, la marche sans ombre d’une femme’’, un récit d’une séquence de vie des années 1970 à Pikine, dans la banlieue dakaroise.

    L’ouvrage, édité par ‘’Abis éditions’’ d’Abdoulaye Fodé Dione, raconte l’histoire de Fawuri, une mère de famille qui a très tôt perdu son mari et se retrouvant avec trois enfants à éduquer.

    Vendeuse de friperie confrontée aux vicissitudes de la vie, elle rêvait de mettre sa progéniture sur le droit chemin, à travers les études dans un environnement très hostile.

    Selon l’auteur qui a vécu dans le quartier de Pikine Dagoudane, le roman ‘’Dagoudane, la marche sans ombre d’une femme’’ se veut un témoignage.

    L’ouvrage peut être résumé comme le combat silencieux d’une femme, avec pour théâtre cette partie de la banlieue dakaroise.

    ‘’C’est un regard porté sur l’évolution du pays depuis les années 1970. Après 41 ans d’exercice professionnel, j’ai voulu transférer une partie de mon expérience’’, explique l’auteur.

    Le roman raconte le quotidien de cette partie de la ville de Pikine avec le marché Syndicat, les bus RTS (Régie de transport du Sénégal) que les élèves empruntaient notamment pour se rendre au lycée et de façon générale dans les écoles publiques’’, a précisé l’auteur par téléphone.

    Abdoulaye Bamba Diallo affirme croire fermement à l’école, à la santé publique et à la citoyenneté.

    ‘’L’ouvrage s’imprègne de réalités sociales de la banlieue, posées en strates. Elles racontent et délimitent les tourments d’une société souvent laissée à sa véritable identité, où le vécu semble sortir des films hollywoodiens’’, indique la quatrième de couverture du roman.

    L’ouvrage raconte des instants de vie d’une communauté fière et souvent prompte à la déliquescence.

    L’auteur dit poser ainsi ‘’un regard inquisiteur sur son pays depuis sa banlieue’’ en convoquant ‘’deux mondes qui s’affrontent : le traditionnel et le moderne’’.

    L’ancien président du conseil d’administration (PCA) de la Société sénégalaise de presse et de publicité, éditrice du quotidien national ‘’Le Soleil’’, se présente comme un fan de la littérature slave, à travers les auteurs Maxime Gorki, André Tolstoï, ou encore Garcias Marques.

    Il est aussi imprégné par les pionniers de la littérature africaine moderne avec, par exemple, les écrits de Soni Labou Tansi (République du Congo) et Ahmadou Kourouma (Côte d’ivoire), qui créent, selon lui, le français à partir de leur langue, et Ferdinand Oyono (Cameroun) qui lui a fait connaître l’Afrique.

    Abdoulaye Bamba Diallo est aussi marqué par l’écrivain sénégalais Birago Diop, ‘’le prince de la littérature sénégalaise’’, selon lui.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-HOMMAGE / La Cacsen et l’Aes rendent hommage à l’écrivain Alphonse Raphaël Ndiaye, le 26 juillet prochain

    SENEGAL-LITTERATURE-HOMMAGE / La Cacsen et l’Aes rendent hommage à l’écrivain Alphonse Raphaël Ndiaye, le 26 juillet prochain

    Dakar, 9 juil (APS) – La Communauté africaine de culture section sénégalaise (Cacsen) et l’Association des écrivains du Sénégal (AES) vont rendre hommage, vendredi 26 juillet, à l’écrivain et homme de culture sénégalais, Alphonse Raphaël Ndiaye, directeur général de la fondation Léopold Sédar Senghor, décédé au mois de janvier.

    ‘’L’événement est prévu le 26 juillet prochain à partir de 10 heures au grand amphi de la place du Souvenir africain, sous la présidence effective de l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, petit-frère de Raphaël Ndiaye’’, a annoncé Annie Coly Sané, chargée de l’organisation de la cérémonie.

    Professeure de français à la retraite, elle en a fait l’annonce lors d’une rencontre avec l’AES, ce mardi à Dakar.

    Elle a exprimé toute la peine qu’elle continue de ressentir avec la disparition de Raphaël Ndiaye.

    Il était ‘’un écrivain émérite, un excellent guide sur les traces de Léopold Sédar Senghor’’, qui connaissait sur le bout des doigts la vie et l’œuvre du premier président du Sénégal indépendant.

    ‘’Nous avions des chantiers en cours avec Raphaël’’, a-t-elle rappelé. Elle souligne que l’hommage va notamment revêtir une dimension intellectuelle. Il sera aussi marqué par des témoignages et un panel.

    La tradition sera également mise en exergue, sous la conduite de sa famille de Joal-Fadiouth, notamment avec l’ancien lutteur Hyacinthe Ndiaye alias ‘’Manga 2’’

    L’Association des écrivains du Sénégal est heureuse de s’associer à cet hommage à Raphaël Ndiaye, a souligné son président, Alioune Badara Bèye. Il dit l’avoir connu, il y a une trentaine d’années lors de la première Biennale des lettres où il présidait la commission animation.

    ‘’Raphaël avait une voix unique, c’était un excellent professeur de musique et de lettres, un brillant homme de talent, distingué et courtois’’, a témoigné Alioune Badara Bèye. Il a ajouté que l’ancien homme de radio et expert-formateur de l’Unesco en patrimoine culturel immatériel ‘’apprivoisait la culture sérère’’.

    ‘’Il avait d’excellent rapport avec tous les écrivains. Sa dernière conférence à l’AES portait sur +Littérature et langue nationale, le cas du sérère’’, rappelle Bèye.

    La Cacsen et l’AES, en collaboration avec leurs partenaires– l’ONG Enda Tiers-monde où Raphaël a exercé en tant que chercheur, la fondation Léopold Sédar Senghor— comptent publier un mélange sur Raphaël Ndiaye, après un appel à texte lancé jusqu’au 31 octobre prochain.

    Raphaël Ndiaye, homme de radio, a animé plusieurs émissions, dont  »La tradition sérère d’hier à aujourd’hui », diffusée à l’époque sur Radio Sénégal (publique). Raphaël Ndiaye a également servi comme conservateur de bibliothèque. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels  »Lutteur de légende ».

    Ce livre, paru aux éditions L’Harmattan-Sénégal, est consacré à  »la trajectoire du lutteur sérère (…) au cœur d’une tradition multiséculaire ». Ce livre est un long poème de 102 pages.

    Directeur général de la Fondation Léopold Sédar Senghor depuis 2013, M. Ndiaye a aussi publié en 2004, aux éditions Feu de brousse, un recueil de poèmes intitulé  »Cadences et lagunes ».

    Il a par ailleurs exercé comme chercheur à l’ONG Enda Tiers-monde, un réseau d’organisations non gouvernementales, de 1987 à 2010.

    Musicien, Raphaël Ndiaye était aussi expert-formateur de l’Unesco en patrimoine culturel immatériel depuis 2011.

    FKS/ASG/SBS/OID

     

  • SENEGAL-ESPAGNE-DISTINCTION / Youssou Ndour déroule le fil de sa carrière inspirée par l’amour et la paix

    SENEGAL-ESPAGNE-DISTINCTION / Youssou Ndour déroule le fil de sa carrière inspirée par l’amour et la paix

    Dakar, 9 juil (APS) – Le chanteur et compositeur sénégalais Youssou Ndour, élevé lundi au rang de docteur honoris causa par l’université Berklee Valencia en Espagne, a déroulé le fil de sa carrière, « guidée par une philosophie claire, celle de chanter l’amour, la paix et l’engagement ».

    « Depuis mes débuts, ma carrière a été guidée par une philosophie claire, celle de chanter l’amour, la paix et l’engagement », a-t-il déclaré en recevant cette distinction honorifique, lors d’une cérémonie coïncidant avec la remise des diplômes à la promotion 2024 des étudiants de Berklee Valencia.

    « Chaque note, chaque parole de mes chansons visent à transmettre un message puissant et universel », a soutenu le lead vocal du Super Etoile de Dakar lors de cette cérémonie retransmise en direct par le site Internet de l’université espagnole, depuis le palais des arts de Valence.

    Dans un discours prononcée en français, il a fait part de sa « profonde gratitude » à l’endroit des autorités de l’université Berklee Valencia, pour l’ »honneur exceptionnel » qui lui a été fait.

    « Recevoir un titre de docteur honoris causa dans cette prestigieuse institution est une reconnaissance qui me touche profondément », a dit Youssou Ndour. « C’est un symbole fort qui me rappelle que la musique, au-delà des frontières, est une langue universelle capable de changer le monde », a ajouté Youssou Ndour.

    La star du mbalax considère que sa carrière est le reflet de son engagement dans la musique, ajoutant qu’au-delà des années et des albums, une « philosophie profonde » l’habite, qu’il essaie de « traduire en paroles et en mélodies dans ses chansons ».

    L’amour comme fondement de ses chansons

    « J’ai chanté l’amour qui lie des personnes qui s’aiment, l’amour de soi, l’amour de son prochain, de la nature. J’ai chanté l’amour, car il est au début de l’existence, et comme un long fleuve, il arrose nos vies », a déclaré l’artiste.

    « Tout au long de ma carrière, je me suis évertué à présenter et représenter dignement mon pays et mon continent », a dit Youssou Ndour, se présentant comme « un fils d’Afrique venant d’un petit pays par la superficie, mais grand par les hommes », à savoir le Sénégal.

    Il soutient que sa musique « milite contre le racisme par le respect des droits de l’homme et un combat constant pour les sans voix et les exclus. C’est une musique pour la liberté, pour une fraternité universelle et pour la paix mondiale », insiste l’interprète de « Dakar-Kingston », album sorti en 2010.

    De même présente-t-il sa musique comme « un appel à la conscience collective, à la solidarité et à la compréhension mutuelle ».

    « A travers mes chansons, je milite pour l’éducation, pour le respect de l’environnement. Je crois profondément en l’éducation et au respect de l’environnement, essentiel pour la survie et le bien-être des générations futures », a indiqué Youssou Ndour.

    Il a invité les étudiants de l’université Berklee Valencia à s’engager dans leur propre combat « pour un monde meilleur, que ce soit à travers l’art, l’éducation ou tout autre voie ».

    La star du mbalax dit croire « fermement en l’éducation, le pilier sur lequel repose l’avenir de nos sociétés ».

    « Continuons de chanter l’amour, de prêcher la paix et de lutter pour un avenir où chacun est respecté et entendu », a conclu le lead-vocal du Super Etoile de Dakar, auteur, compositeur et acteur, mais aussi homme d’affaires et acteur politique.

    L’université Berklee Valencia a indiqué, sur son site Internet, avoir décidé d’élever Youssou Ndour au titre de docteur honoris causa en reconnaissance de sa contribution au devenir de la musique de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle, et pour avoir fait connaître la musique et les traditions du Sénégal à un public international.

    « Par sa musique, sa philanthropie et son activisme politique, il a influencé des générations de musiciens », a ajouté l’université Berklee Valencia.

    Au cours des cinq dernières années, l’université Berklee Valencia a décerné la même récompense à de nombreuses personnalités, parmi lesquelles la Britannique Imogen Heap, la Mexicaine Lila Downs, l’ancien ministre brésilien de la culture Gilberto Gil, l’Espagnol Alberto Iglesias et l’Américaine Yvette Noel-Schure.

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-EQUIPEMENTS / L’APIX et le ministère des Sports scellent un partenariat pour la construction d’infrastructures publiques

    SENEGAL-EQUIPEMENTS / L’APIX et le ministère des Sports scellent un partenariat pour la construction d’infrastructures publiques

    Dakar, 8 juil (APS) – Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a signé une convention avec l’APIX, l’agence gouvernementale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux de l’État, lundi, à Dakar, en vue de la construction et de la réhabilitation d’infrastructures sportives et culturelles.

    L’accord a été signé par la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et le directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily, en présence de leurs collaborateurs.

    ‘’La signature de cette convention vise à utiliser l’expertise et l’expérience de l’APIX pour réaliser le programme ambitieux de construction et de réhabilitation d’infrastructures sportives, culturelles et de jeunesse, au moyen de modèles performants de financement alternatif’’, a expliqué Mme Gaye.

    Son département ministériel a prévu de construire, durant les cinq prochaines années, des salles destinées à la pratique des arts martiaux, des parcours sportifs, des piscines et d’autres infrastructures sportives, dans les 557 communes du pays, a-t-elle dit.

    Des centres de lecture et d’animation culturelle, des musées, des ‘’foyers des jeunes’’ sont également prévus, a-t-elle ajouté, affirmant que ces ouvrages serviront à ‘’l’éclosion des talents artistiques et culturels des jeunes’’.

    ‘’Nous avons choisi l’APIX pour qu’elle nous accompagne, conformément à ses missions de promotion des investissements nationaux et étrangers et de facilitation de la mise en œuvre de grands projets d’infrastructures au Sénégal’’, a dit Khady Diène Gaye.

    Elle signale que ‘’la réalisation d’une telle ambition va nécessiter des moyens financiers importants, au-delà de la contribution significative de l’État, dans le cadre de notre budget d’investissement’’.

    L’État a fait des ‘’investissements importants dans le développement des infrastructures sportives durant ces dernières années, avec, en 2024, un budget de 42 milliards de francs CFA pour la construction et la rénovation de stades et d’autres installations sportives’’, a déclaré Mme Gaye.

    ‘’La signature de ce partenariat permettra au ministère de bénéficier de l’expertise de [l’APIX] pour explorer […] des modèles de financement alternatif et faciliter la réalisation de projets ambitieux sans surcharger les finances publiques’’, a assuré le directeur général de l’agence chargée des investissements et des grands travaux de l’État, Bakary Séga Bathily.

    ‘’Grâce à l’accompagnement de l’APIX, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture pourra attirer des investissements privés garantissant une collaboration fructueuse et durable avec des acteurs économiques majeurs’’, a souligné M. Bathily.

    Il assure que l’agence gouvernementale va ‘’simplifier les procédures administratives et offrir un soutien technique aux investisseurs’’, lors de l’exécution du contrat signé avec le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    ‘’En travaillant ensemble, le ministère et l’APIX viseront à définir des critères rigoureux pour la sélection des infrastructures en tenant compte des besoins spécifiques de chaque région. Nous garantirons que chaque projet soit pertinent et bénéfique’’, a-t-il promis.

    CS/MK/ESF

  • SENEGAL-RELIGION-EDITION / Parution du recueil de poèmes  »Serigne Saliou, le regard de la miséricorde »

    SENEGAL-RELIGION-EDITION / Parution du recueil de poèmes  »Serigne Saliou, le regard de la miséricorde »

    Dakar, 7 juil (APS) – Le journaliste culturel Amadou Moustapha Dieng a présenté, samedi, à Dakar, son nouveau livre intitulé  »Serigne Saliou, le regard de la miséricorde », un recueil de poèmes consacré au cinquième khalife général des mourides.

     »Ce livre est un témoignage de mon parcours spirituel, de ma rencontre avec Serigne Saliou Mbacké », a affirmé l’auteur, en marge de la cérémonie de dédicace dudit ouvrage, à la mosquée Massalikoul Djinane. Le livre, a-t-il poursuivi, est aussi un témoignage de la rencontre entre des milliers de disciples et le saint homme.

     »Tout est parti d’un rêve prémonitoire que j’ai fait quelques jours avant le rappel à Dieu de Serigne Saliou », a-t-il expliqué.

    Il précise qu’il ne considère pas sa production comme un livre, mais plutôt comme une œuvre au service de son guide.

    Le livre, édité par les Nouvelles éditions africaines du Sénégal (Neas), est divisé en deux parties, une en français et une autre en arabe. C’est le quatrième ouvrage de l’auteur, qui dirige le desk culture à la radio Sud Fm.

    Amadou Moustapha Dieng est présenté comme un fervent ‘’thiantacoune’’, disciple de Cheikh Béthio Thioune et par ricochet de Serigne Saliou Mbacké.

    Serigne Saliou est le fils de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. Il fut le 5e khalife des mourides entre 1990 et 2007.

    MYK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Vingt-cinq artistes visuels sénégalais à l’école de la gestion de carrière

    SENEGAL-CULTURE-FORMATION / Vingt-cinq artistes visuels sénégalais à l’école de la gestion de carrière

    Dakar, 2 juil (APS) – Vingt-cinq artistes visuels sénégalais ont entamé, mardi, à Dakar, une formation de quatre jours au terme de laquelle ils devraient être mieux outillés pour le développement de leur carrière et la valorisation de leurs œuvres.

    L’atelier de formation, une initiative de la Galerie nationale d’art, va leur permettre de faire pallier les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés après leur formation, pour mieux percer sur le marché.

    « C’est à partir d’un constat et d’une discussion avec les artistes qu’est né cet atelier de formation pour prendre en charge un manque », à savoir la nécessité d’outiller les artistes visuels sur la phase de développement de leur carrière, a expliqué Anne-Marie Faye, la directrice de la Galerie nationale d’art.

    Mme Faye fait observer que le rôle de la Galerie nationale d’art « n’est pas seulement de diffuser des œuvres d’art ». Elle rappelle que la structure qu’elle dirige a déjà organisé deux ateliers, sur « l’agent d’artiste » et « les étapes d’une exposition ».

    À la suite d’un appel à candidatures lancé dans les 14 régions du Sénégal, 70 dossiers provenant de 12 régions ont été reçus, pour cet atelier axé sur les difficultés auxquelles les artistes visuels sont confrontés après leur formation.

    Vingt-cinq candidats venant de huit régions (Fatick, Thiès, Kaffrine, Kaolack, Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et Sédhiou) ont été retenus par le formateur, Momar Seck, un peintre et sculpteur ayant vécu pendant une trentaine d’années en Suisse.

    « Je vais collaborer avec les artistes […] pour trouver les moyens et les possibilités de percer le marché. Mais tout cela doit commencer par un développement personnel’’, a expliqué le formateur, estimant que les bénéficiaires de la formation doivent ‘’comprendre que ce sont eux les producteurs’’.

    ‘’Un artiste est un entrepreneur parce qu’il crée un nouveau produit’’, a ajouté Momar Seck, qui a dirigé pendant dix ans le département arts et design de l’École internationale de Genève.  

    Il estime que la Galerie nationale d’art a comblé un vide en prenant en charge cette formation au cours de laquelle les artistes visuels seront initiés à la conception de fiches techniques, à l’identification de leurs besoins techniques et à l’élaboration de contrats d’exposition.

    Ils sont aussi appelés à se familiariser avec l’environnement de l’artiste visuel, le statut de l’artiste, la terminologie plastique et l’organisation de la promotion de projets auprès des médias.

    Les artistes visuels participant à cette formation vont également être initiés aux notions relatives au droit d’auteur et aux droits voisins dans les arts visuels.

    Saliou Diédhiou, un conseiller technique du secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, a salué cette initiative qui, selon lui, « comble un vide » en contribuant à renforcer les capacités des artistes visuels.

    Il a plaidé pour le développement de l’éducation artistique, afin que « chaque Sénégalais soit un potentiel acheteur d’œuvres d’art », ce qui devrait contribuer à intensifier la production et la diffusion des arts visuels, le secteur des arts visuels étant « considéré comme élitiste ».

    L’artiste visuel Matar Khoulé, originaire de Louga (nord-ouest), a dit accueillir avec joie cette formation, au regard des problèmes auxquels il est confronté sur le plan administratif et en termes de manque d’espaces d’exposition. « Cette formation nous permettra d’avoir une vision générale pour mieux aborder le travail », a dit Khoulé.

    FKS/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE / Yoro Ndiaye prône un retour aux sources, dans un nouvel album, « Yaay Kan ? »

    SENEGAL-MUSIQUE / Yoro Ndiaye prône un retour aux sources, dans un nouvel album, « Yaay Kan ? »

    Dakar, 1ᵉʳ juil (APS) – L’artiste musicien Yoro Ndiaye vient de sortir un nouvel album de 12 titres inspiré par des thématiques traditionnelles, dont l’importance de la préservation des valeurs africaines ou le retour aux sources.

    L’album traite aussi de l’amour, sujet universel, et de la protection de l’environnement, une thématique pouvant être aussi bien actuelle que transversale, bien que la question des valeurs et de l’identité semble être le marqueur de cet album, dont le titre, « Yaay Kan ? » (Qui es-tu ? en wolof), donne tout son sens à cette lecture.

    « Nous sommes aujourd’hui dans un monde où il est facile de se perdre. Nous devons donc nous connaître nous-mêmes, d’où le titre ‘Yaay Kan ?’ » a expliqué l’artiste musicien lors d’une cérémonie de présentation de sa nouvelle production, à Dakar.

    « ‘Yaay Kan ?’ est un appel à l’ouverture dans l’enracinement », a-t-il précisé, laissant entendre que la conscience de l’identité, plutôt que de conduire à l’enfermement, devrait induire la première impulsion vers l’autre, l’ouverture et le partage.

    Selon Yoro Ndiaye, un artiste doit avoir un esprit d’ouverture en refusant de se cantonner à un seul genre musical.

    « J’ai toujours refusé d’être considéré comme un chanteur de folk ou de quelque genre que ce soit, je suis un artiste, je peux chanter le mbalax, le reggae… » a-t-il soutenu.

    Yoro Ndiaye expérimente cet esprit d’ouverture en collaborant, pour cet album, avec des artistes tels que Didier Awadi, Ash the Best et Tapha Diarraby. Une manière aussi de se tester, de se frotter à autre chose et de sortir de sa zone de confort pour fuir le confinement artistique, pour des nouvelles inspirations. 

    Pour la promotion de son cinquième album, l’artiste a annoncé une tournée prévue au Canada au cours de ce mois.

    Il va aussi continuer de se produire dans le cadre d’un showcase qu’il anime tous les vendredis, pour un partenariat avec un établissement hôtelier dakarois.

    MYK/FKS/BK/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / SODAV : Ngoné Ndour réélue présidente du conseil d’administration pour trois ans

    SENEGAL-CULTURE / SODAV : Ngoné Ndour réélue présidente du conseil d’administration pour trois ans

    Dakar, 1ᵉʳ juil (APS) – La présidente sortante du conseil d’administration de la Société sénégalaise des droits d’auteur et droits voisins (SODAV), Ngoné Ndour, a été réélue à son poste, lundi, pour un troisième mandat de trois ans, a constaté l’APS.

    La productrice musicale a obtenu 33 voix sur 36, devançant son challengeur, le musicien chanteur Djiby Guissé des « Frères Guissé », qui a obtenu 3 voix, à l’issue du scrutin organisé dans les locaux de la Sodav en présence de journalistes.

    L’élection s’est déroulée sous la supervision des cabinets d’huissiers SCP Diatta, Ndiaye et Faye et SCP Fame et Ba, et en présence du directeur-gérant de la Sodav, Aly Bathily.

    Selon ce dernier, le scrutin a été organisé conformément aux statuts de la société (article 13.8).

    « Les électeurs, précise-t-il, sont issus de trois collèges constitués des auteurs, des artistes-interprètes et des producteurs et éditeurs ».

    Après un premier mandat de trois ans en 2016 et un deuxième en 2021, la productrice du label « Prince arts » rempile pour un troisième mandant jusqu’en 2027.

    Ngoné Ndour qui s’inscrit dans la continuité, estime que beaucoup de challenges sont à relever, dont l’application de la rémunération pour copie privée (la redevance prélevée sur les supports d’enregistrement), la révision des statuts et de tous les textes de fonctionnements de la Sodav.

    Les autres défis concernent « le relèvement du taux de la rémunération équitable, le projet de construction du siège, entre autres ».

    « Depuis 2016, un travail magnifique a été accompli par le conseil d’administration et la direction gérante, et le bilan présenté chaque année est certifié par le commissaire aux comptes. La Sodav est une structure très surveillée par l’État. Nous avons subi pas mal de contrôles, et le renouvellement de l’agrément de la Sodav fait suite à une enquête commanditée par l’ancien président Macky Sall », a indiqué la PCA.

    « J’ai fait mon devoir par rapport à mon environnement culturel. Il n’y a pas de clan. Notre objectif est d’améliorer les conditions de vie des artistes, car on a des comptes à rendre », a dit pour sa part Djiby Guissé, le nouvel administrateur de la Sodav.

    Il s’engage à travailler pour une gestion transparente et une bonne gouvernance de la structure.

    La Sodav a tenu, jeudi, son assemblée générale annuelle, au terme de laquelle les 1/3 du conseil d’administration a été renouvelé.

    FKS/ASG/BK