Catégorie : Culture

  • SENEGAL-SOCIETE-MEMOIRE / Le professeur Mbaye Thiam milite pour la construction d’une bibliothèque nationale

    SENEGAL-SOCIETE-MEMOIRE / Le professeur Mbaye Thiam milite pour la construction d’une bibliothèque nationale

    Saint-Louis, 5 juin (APS) – L’universitaire à la retraite Mbaye Thiam juge incompréhensible que le Sénégal ne dispose pas d’une bibliothèque nationale, malgré le rôle pionnier joué par le pays dans la formation des premiers archivistes d’Afrique subsaharienne à partir de 1967.

     »Nous avons la chance d’avoir la première école d’Afrique subsaharienne depuis 1967″, a déclaré, mercredi, à Saint-Louis (nord), l’enseignant à la retraite, en parlant de l’École des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Il introduisait une conférence du centre de documentation et des archives de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis, sur le thème : « La place des archives dans les politiques publiques des États africains : le cas du Sénégal ».

    Outre son statut de pionner dans le domaine des archives en Afrique subsaharienne, le Sénégal peut se prévaloir aussi d’une « tradition extrêmement forte de formation », a souligné Mbaye Thiam, archiviste et historien de formation.

    Malgré ces atouts, « nous sommes l’un des deux pays en Afrique à n’avoir pas de bibliothèque nationale », a regretté l’ancien directeur de l’EBAD.

     »Pour montrer à nos étudiants ce qu’est une bibliothèque nationale, nous les emmenons en Mauritanie ou en Gambie », a-t-il ajouté lors de cette conférence organisée à l’occasion de la Semaine des archives (3-9 juin).

    Mbaye Thiam recommande par ailleurs au Sénégal de se doter d’un « dépôt des archives nationales ».

    Il estime que le site des Archives nationales, qui abrite un fonds appartenant à l’ensemble des pays de l’ancienne Afrique occidentale française (AOF), « n’est pas un modèle de sécurité ».

    Les archives  »ne sont pas seulement pour l’histoire, mais pour le présent et le futur »

     »Ces archives n’appartiennent pas seulement au Sénégal, mais à l’ensemble des pays de l’ancienne AOF [qui] nous font confiance. Il faut les sécuriser », a-t-il lancé dans un cri du cœur.

    M. Thiam est revenu sur le rôle des archives qui,  »contrairement à ce que l’on pense, ne sont pas seulement pour l’histoire, mais pour le présent et le futur ».

    La bibliothèque nationale dont il milite pour la construction doit être « un bâtiment isolé », à côté d’un centre de documentation scientifique et technique et d’un dépôt des Archives nationales, selon lui.

    De telles infrastructures pourraient aider à la création de « milliers d’emplois », d’autant plus que les décideurs sénégalais sont « de plus en plus ouverts à ces questions de rationalisation ».

    Les documents « servent à garantir la performance, la transparence, la pertinence et tous les éléments de qualité de la bonne gouvernance », a expliqué Mbaye Thiam.

     »On a toujours pensé que les archives servent à écrire le passé, mais les archives servent d’abord à conduire la réalité quotidienne », a insisté M. Thiam, estimant que les pays qui se distinguent le mieux dans la gestion des archives sont souvent les premiers en matière de gouvernance.

    Le directeur du centre de documentation et des archives de l’OMVS, Babacar Diongue, et celui de la bibliothèque de l’UGB, Abdoulaye Dièye, d’anciens étudiants du conférencier, ont fait un plaidoyer pour la préservation des archives « souvent saccagées » pendant des manifestations politiques.

    Plusieurs questions ont été abordées au cours de cette conférence, lors de laquelle Mbaye Thiam a pu donner son avis sur certains sujets, dont la numérisation des archives en vue de leur adaptation aux technologies de l’information et de la communication.

    AMD/BK/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : ouverture de Festi’Guneyi, un festival dédié à la culture et à l’éducation artistique

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : ouverture de Festi’Guneyi, un festival dédié à la culture et à l’éducation artistique

    Saint-Louis, 5 juin (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) accueille ce mercredi la première édition de Festi’Guneyi, un festival dédié à la culture et à l’éducation artistique dès le plus jeune âge, dans le cadre de la Journée internationale de l’environnement.

     »L’Institut français du Sénégal à Saint-Louis, en collaboration avec l’école française Saint-Exupéry et le centre culturel Le Château, présente Festi’Guneyi, un festival dédié à la culture et à l’éducation artistique dès le plus jeune âge »,  indique un communiqué parvenu à l’APS.

    Ce festival qui s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de l’environnement, offre une occasion d’éveiller les consciences à travers l’art.

    L’Institut français du Sénégal à Saint-Louis et le centre culturel Le Château figurent parmi les sites devant accueillir les activités prévues.

    CGD/AMD/ASG

  • ESPAGNE-AFRIQUE-CINEMA / Le festival de cinéma « Ellas son cine » veut promouvoir les réalisatrices africaines en Espagne (commissaire)

    ESPAGNE-AFRIQUE-CINEMA / Le festival de cinéma « Ellas son cine » veut promouvoir les réalisatrices africaines en Espagne (commissaire)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Madrid, 4 juin (APS) – Le festival de cinéma « Ellas son cine » (Elles sont cinéma, en espagnol), créé il y a douze ans par la fondation « Mujeres por África », a l’ambition de promouvoir les réalisatrices africaines en Espagne, précise sa commissaire, l’Espagnole Guadalupe Arensburg Caellas.

    « Nous voulons amener les réalisatrices africaines à se faire connaître ici, en Espagne », a-t-elle dit dans un entretien accordé mardi à l’APS.

    La seconde ambition du festival, c’est de faire en sorte que le public espagnol puisse profiter des films des réalisatrices africaines, compte tenu des « difficultés d’accès à ces films en dehors des festivals de cinéma spécialisés ».

    « Les deux directions [fondation Mujeres por África et Ellas son cine] admirent beaucoup les cultures, les cinémas d’Afrique. C’est très important pour nous de rendre visibles ces cultures et ces films magnifiques qui existent en Afrique », souligne Guadalupe Arensburg Caellas.

    Elle dit suivre les cinématographies africaines depuis une vingtaine d’années, estimant que les cinémas d’Afrique montrent le monde, permettent de « voir ce qui se passe en dehors » de son espace de vie et « rendent plus ouvert et plus sage ».

    En douze ans d’existence, le festival a projeté soixante films de réalisatrices africaines, à raison de cinq films par an, relève Guadalupe, directrice du département des achats des courts métrages de la chaîne de télévision « Movistar Plus+ », du groupe espagnol Telefonica.

    « Cela a beaucoup changé en douze ans, car il était difficile de trouver cinq bons films de qualité de réalisatrices africaines les premières années. Aujourd’hui, il y a beaucoup de productions de qualité », se réjouit-elle.

    « Cette année, par exemple, on a trouvé quinze bons films de réalisatrices africaines », poursuit-elle, évoquant une évolution positive de la production cinématographique féminine du continent.

    Le festival a déjà accueilli Françoise Ellong, cinéaste et scénariste bénino-camerounaise, la réalisatrice tunisienne Nadia El Fany, la critique de cinéma franco-burkinabè Claire Diao, entre autres.

    Au-delà de la production, elle éprouve une satisfaction à voir de nouvelles thématiques universelles abordées par les réalisatrices.

    Le festival « Ellas son cine », organisé chaque année, à Madrid, est le principal projet audiovisuel de la fondation « Mujeres por África » (Femmes pour l’Afrique), qui, selon la commissaire, considère ce domaine comme revêtant une importance particulière dans son plan d’action.

    Les promoteurs de ce festival sont « convaincus que l’audiovisuel joue un rôle très important dans la transformation des sociétés, et surtout dans la rupture des modèles qui font obstacle à l’égalité entre les hommes et les femmes », explique-t-elle. Elle pense que les femmes sont le moteur du développement en Afrique, mais aussi du cinéma.

    La fondation « Mujeres por Africa », qui travaille avec les femmes africaines, est dirigée par María Teresa Fernández de la Vega, première femme à avoir été vice-présidente d’un gouvernement espagnol, selon Guadalupe Arensburg Caellas.

    En 2023, cette fondation espagnole a ouvert un bureau à l’Instituto Cervantes de Dakar, dirigé par Antonina Cupe, sa responsable digitale.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-MONDE-MUSIQUE / Une réflexion engagée à Dakar pour la protection sociale des artistes

    SENEGAL-MONDE-MUSIQUE / Une réflexion engagée à Dakar pour la protection sociale des artistes

    Dakar, 4 juin (APS) – Des acteurs de la musique et des travailleurs du spectacle vivant ont entamé, mardi à Dakar, un atelier visant à étendre les mécanismes de protection sociale aux différents métiers du secteur de la culture.

    Des représentants des secteurs de la musique, de la danse et du spectacle vivant, venus de régions du Sénégal et de la France, vont plancher, au cours de cette rencontre, sur des recommandations portant sur la mise en œuvre effective de la protection sociale des artistes.

    Les participants sont appelés à identifier les mesures techniques à mettre en place au profit des artistes en matière de protection sociale, à réfléchir sur plusieurs options, parmi lesquelles le guichet unique, les conventions avec les acteurs, les contrats des artistes, entre autres possibilités.

     »Depuis quelques années, nous sommes en train de chercher comment anticiper sur le projet de loi sur le statut des artistes », a expliqué le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS), Daniel Gomes.

     »Il s’agit de poser plusieurs questions », à savoir « comment ce travail sera exécuté, comment allons-nous travailler en analogie ou en numérique, comment se faire les cumuls des prestations, etc. », a-t-il expliqué.

     »Les syndicats ont été créés pour passer des accords collectifs, mais aussi pour protéger collectivement les artistes travailleurs. Cette étape demeure fondamentale pour l’AMS », a souligné le secrétaire général adjoint de la Fédération internationale de la musique (FIM), Thomas Dayan.

    Un autre objectif assigné à cet atelier est de réfléchir, par rapport aux lois et pratiques du Sénégal, sur un modèle « un peu plus équilibré » que ceux de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord dans ce domaine de protection sociale.

    Selon l’artiste musicien français Marc Slipers, les acteurs concernés comptent également sur cet atelier pour « améliorer largement, dans ce projet, ce qui existe en France, dans le domaine de la protection sociale des artistes ».

    AMN/ADL/OID/BK

  • ESPAGNE-SENEGAL-CINEMA / Le film ‘’Banel et Adama’’ sera projeté en ouverture du 12e festival ‘’Ellas son cine’’ de Madrid

    ESPAGNE-SENEGAL-CINEMA / Le film ‘’Banel et Adama’’ sera projeté en ouverture du 12e festival ‘’Ellas son cine’’ de Madrid

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Madrid, 3 juin (APS) – Le film ‘’Banel et Adama’’ (2023), de la réalisatrice franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, sera projeté en ouverture de la 12e édition du festival ‘’Ellas son cine’’ (Elles sont cinéma) prévue à partir de mardi et destinée aux réalisatrices africaines, a appris l’APS des organisateurs, lundi, à Madrid.

    Selon la commissaire du festival, l’Espagnole Guadalupe Arensburg Caellas, le choix de ce long métrage pour entamer la rencontre cinématographique s’explique par ‘’la beauté du film et son thème universel, l’amour’’.

    ‘’C’est un film que j’ai vu à sa sortie, au 76e Festival de Cannes en France, en mai 2023. C’était dans la sélection officielle. Ramata-Toulaye Sy a été la seule cinéaste à présenter un premier film dans cette sélection, à laquelle ont pris part de grands noms du cinéma mondial comme Ken Laoch et Marco Bellocchio’’, a-t-elle dit à l’APS.

    ‘’C’est un film magnifique, dans tous les sens du terme. Il a rencontré un important public partout dans le monde’’, a reconnu Guadalupe Arensburg Caellas, ajoutant : ‘’C’est un film qui a plu aux gens de différentes cultures et de toutes les nationalités.’’

    C’est pour toutes ces raisons que le comité d’organisation a choisi ‘’Banel et Adama’’ pour l’ouverture du festival ‘’Ellas son cine’’, qui se tiendra dans la capitale espagnole jusqu’au samedi 8 juin.

    ‘’Une autre vision de l’Afrique, loin des clichés, de la guerre et de la misère’’

    Guadalupe Arensburg Caellas, également directrice du département des achats des courts métrages de Canal+, la chaîne de télévision rachetée par le groupe espagnol Telefonica et devenue Movistar Plus+, dit avoir apprécié le travail de la cinéaste franco-sénégalaise depuis la sortie en 2021 de son court métrage, ‘’Astel’’.

    ‘’J’ai acheté ‘Astel’, le premier court métrage de Ramata-Toulaye Sy, qui a été diffusé pendant un an en Espagne par la chaîne privée Movistar. Je l’ai vu à Clermont-Ferrand en 2022. C’est un film qui m’a beaucoup étonnée, que j’ai beaucoup aimé’’, a témoigné la commissaire du festival ‘’Ellas son cine’’.

    Le premier court métrage de Sy a également été bien accueilli en Espagne, selon elle. ‘’Tout le monde aimait ce film, et on attendait son premier long métrage.’’

    Selon Guadalupe Arensburg Caellas, Ramata-Toulaye Sy ne sera pas à Madrid pour la projection de son long métrage, car elle se trouve aux États-Unis d’Amérique pour la promotion de ‘’Banel et Adama’’.

    À Madrid, le film sera projeté dans la salle Luis-García-Berlanga (1921-2010), du nom d’un réalisateur et scénariste espagnol. Il raconte, sous la forme d’un conte, une histoire d’amour d’un jeune couple peul sénégalais.

    Ramata-Toulaye Sy a voulu, avec son premier long métrage tourné entièrement en pulaar à Podor, dans le nord du Sénégal, présenter ‘’une autre vision de l’Afrique, loin des clichés, de la guerre et de la misère’’.

    Au festival ‘’Ellas son cine’’, la projection de ‘’Banel et Adama’’ sera suivie d’un débat sur le même film et le cinéma sénégalais.

    Quatre autres films de réalisatrices du Rwanda, du Maroc, de la Tunisie et du Cameroun seront projetés à Madrid.

    C’est le cas de ‘’The Bride’’ (2023), de la Rwandaise Myriam Uwiragiye Birara, dont la projection est prévue mercredi. Il traite du viol d’une jeune fille qui, contre sa volonté, a épousé son violeur.

    ‘’La réalisatrice présente un double conflit, celui des mariages forcés dans son pays et celui de la mémoire post-traumatique du génocide tutsi’’, explique une note de présentation du programme du festival.

    Les films ‘’Animalia’’ (2023), de la Marocaine Sofia Alaoui, et ‘’Mambar Pierrette’’ (2024), de la Camerounaise Rosine Mbakam, seront projetés respectivement jeudi et vendredi.

    Le premier dénonce ‘’la culpabilité du capitalisme’’ et ‘’le manque de respect [de l’être humain] envers la nature’’. ‘’Mambar Pierrette’’, projeté lors d’un festival à Saint-Louis du Sénégal en mai dernier, est un portrait de la société camerounaise.

    L’‘’éducation trop rigide d’une société patriarcale’’

    Le festival ‘’Ellas son cine’’ sera bouclé par la projection du film ‘’Les Filles d’Olfa’’ (2023), de la Tunisienne Kaouther Ben Hania. Ce documentaire faisait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2023. Il a été sélectionné, au nom de la Tunisie, pour l’Oscar du meilleur film étranger.

    Kaouther Ben Hania, dont le film a été projeté dans les salles espagnoles sous le titre ‘’Las cuatro hijas’’, traite des conséquences de l’‘’éducation trop rigide d’une société patriarcale’’ et de l’‘’extrémisme religieux’’.

    Le festival ‘’Ellas son cine’’ se tient chaque année depuis douze ans, à l’initiative de la Fondation ‘’Mujeres por África’’ (Femmes pour l’Afrique), que dirige María Teresa Fernández de la Vega, la première femme à avoir été vice-présidente d’un gouvernement espagnol, selon Guadalupe Arensburg Caellas.

    En 2023, cette fondation espagnole a ouvert un bureau à l’Instituto Cervantes de Dakar, le centre dédié à la promotion et à l’étude de la langue espagnole, chargé aussi de ‘’favoriser la connaissance mutuelle entre les cultures hispaniques et locales’’.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-COOPERATION / Vers la construction de nouveaux centres culturels au Sénégal (diplomate)

    SENEGAL-ALLEMAGNE-COOPERATION / Vers la construction de nouveaux centres culturels au Sénégal (diplomate)

    Dakar, 2 juin (APS) – L’ambassadeur d’Allemagne à Dakar  Sönke Siemon a indiqué que le renforcement  de la coopération entre l’Allemagne et le Sénégal sera matérialisé par la construction de nouveaux centres culturels.

    ‘’Ce renforcement sera matérialisé par la construction de nouveaux centres culturels qui seront des lieux d’échange, de dialogue et de brassage culturel ouverts à tous’’, a-t-il dit.

    Sönke Siemon, s’exprimait lors d’une exposition artistique et culturelle dénommée ’’immersive’’, axée sur la diversité et l’inclusion. Elle est organisée par l’ambassade d’Allemagne au Sénégal en collaboration avec Shelt.

    ‘’La collaboration entre l’Allemagne et le Sénégal sera renforcée dans la communication, l’apprentissage de la mode, la musique, la danse et la coopération entre les musées des deux pays’’, a précisé le diplomate allemand.

    L’exposition ‘’immersive’’  met en avant plusieurs formes d’art, telles que la peinture, la photographie et la littérature, indique un document transmis à la presse.

    Le texte ajoute que l’objectif de cette exposition, est d’encourager l’expression et l’affirmation de soi tout en reconnectant l’humain avec tout ce qui l’entoure.

    Neuf  artistes ont exposé leurs œuvres artistiques à travers des photographies, des peintures, des poèmes, des livres, des bandes dessinées etc.

    En marge de l’exposition, un atelier de peinture a été aussi organisé, pour initier les visiteurs à la peinture.

    MYK/AB

     

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : des chorégraphes de l’Ecole des sables pour la clôture de la quinzième édition du festival Duo Solo

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis : des chorégraphes de l’Ecole des sables pour la clôture de la quinzième édition du festival Duo Solo

    Saint-Louis, 1er juin (APS) – Le projet  »Air de temps », une chorégraphie d’Alesandra Seutin et Wesley Ruzibiza de l’École des sables, mettant en scène le cri de colère de la jeunesse sénégalaise en 2021, sera à l’affiche samedi soir à l’institut français de Saint-Louis (nord), lors de la clôture de la 15e édition du festival international Duo solo danse.

     »Le projet s’appelle [Air de temps]. C’est un projet qui a été créé par les co-directeurs de l’Ecole des sables, c’est-à-dire Alesandra Seutin et Wesley Ruzibiza qui ont pris la co-direction artistique depuis 2021 et ont décidé de créer un spectacle manifeste´´, a expliqué Hervé Breuil, chargé de production à l’Ecole des Sables Germaine Acogny de Toubab Dialao.

    De l’avis de M. Breuil, ce projet a voulu capter le cri de colère de la jeunesse d’où l’importance de cette chorégraphie.

    L’an 2021, rappelle-t-il, c’était la période où il y avait des émeutes au Sénégal. Il y avait un grand cri de colère de la jeunesse qu’ils ont voulu capter pour justement en laissant les jeunes s’exprimer. Et donc, ça a donné lieu à une chorégraphie d’où le nom  »Air de temps », a-t-il ajouté dans un entretien exclusif avec l’APS sur le mythique bateau de croisière ‘’Bou El Mogdad’’, considéré comme un lieu classique du festival.

    M. Breuil est revenu sur les détails de cette pièce, laquelle sera présentée samedi soir à partir de 22 heures par la compagnie Jant Bi II [Soleil 2].

     » Il s’agit d’une chorégraphie d’une heure  qui a été créée à Dakar et jouée dernièrement à Kigali (Rwanda). Elle est une pièce avec 10 danseurs sénégalais et qui parle de ce cri de cette jeunesse qui se révolte », a-t-il ajouté.

    L’École des sables, dit-il,  est devenue maintenant une école internationale, voire la plus grande école de danse d’Afrique de l’Ouest, peut-être même de toute l’Afrique.

    L’école des sables qui fête sa 25e année à Toubab Dialao, a été fondée par Germaine Acogny, danseuse et chorégraphe franco-sénégalaise, native de Porto-Novo (Bénin). Elle est âgée aujourd’hui de 80 ans, est considérée, comme étant la  »mère de la danse contemporaine africaine ».

    Le festival international Duo solo danse dont l’initiateur est Alioune Diagne par ailleurs président de l’association Diagn’Art, est une occasion pour les talents nationaux et internationaux de s’exprimer par la danse contemporaine.

    CGD/AMD/AB

  • SENEGAL-ZIMBABWE-COOPERATION / Un masque traditionnel dénommé ‘’the great Zimbabwe’’ offert au Monument de la renaissance africaine

    SENEGAL-ZIMBABWE-COOPERATION / Un masque traditionnel dénommé ‘’the great Zimbabwe’’ offert au Monument de la renaissance africaine

    Dakar, 1er juin (APS) – La vice-ministre de l’Intérieur et du Patrimoine culturel de la République du Zimbabwe, Khon Chido Sanyatwe a offert, vendredi, au Monument de la Renaissance africaine, un masque traditionnel dénommé ‘’the great Zimbabwe’’ (le Grand Zimbabwe).

    Cette œuvre d’art représente l’aigle bateleur figurant sur le drapeau national de son pays. Elle fait référence au ‘’Grand Zimbabwe’’,  nom d’un ensemble de ruines d’une cité médiévale d’Afrique méridionale dont l’emplacement se trouve à une trentaine de kilomètres de la ville de Masvingo, au sud du pays.

    ‘’La remise de cette œuvre [the Great Zimbabwe] renforce l’accessibilité du Sénégal à la culture zimbabwéenne’’, estime Mme Sanyatwe, lors de la cérémonie de réception de cette œuvre d’art organisée dans le cadre de la célébration du 44ème anniversaire de l’accession du Zimbabwe à la souveraineté internationale.

    Elle espère que le Sénégal donnera une plus grande dimension à cette œuvre, et au-delà, à la culture zimbabwéenne.

    ‘’Le Sénégal et le Zimbabwe partagent une histoire relative à la colonisation, il est donc nécessaire pour les deux pays de renforcer leur indépendance en travaillant ensemble’’, a souligné la vice-ministre de l’Intérieur et du Patrimoine culturel du Zimbabwe.

    Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, a magnifié ‘’la coopération dynamique’’ entre Dakar et Hararé qui doit être, selon lui,  renforcée avec l’avènement de la ZLECAF, la Zone de libre-échange continentale africaine.

    Il a rappelé que ‘’le Sénégal ne cesse de plaider auprès de l’Union africaine pour la levée des sanctions imposées au Zimbabwe’’.

    L’ambassadeur du Zimbabwe au Sénégal, James Maridadi, est revenu sur la coopération entre Dakar et Hararé, notamment dans le domaine agricole.

    Le diplomate s’est félicité de l’ expérimentation concluante,  dans la région de Kaolack, d’une variété de maïs blanc cultivé dans son pays.

    James Maridadi a indique que le  thème du 44ème anniversaire de  l’anniversaire de son pays est  : ‘’Friend to all and enemy to non’’ (ami de tous et ennemi de personne). Ce thème, selon lui,  épouse la culture africaine ‘’Ubuntu’’, qui signifie ‘’je suis, parce tu es’’.

    MYK/FKS/AB/ASG

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-HOMMAGE / Khady Diène Gaye :  »Mansour Seck est un artiste exceptionnel et gardien d’un riche patrimoine culturel »

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-HOMMAGE / Khady Diène Gaye :  »Mansour Seck est un artiste exceptionnel et gardien d’un riche patrimoine culturel »

    Dakar, 1er juin (APS) –  La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a rendu hommage, vendredi, au défunt choriste et guitariste de  l’orchestre ‘’Dande Lenol’’ Mansour Seck, saluant ‘’un artiste exceptionnel » et  »un gardien d’un riche patrimoine culturel ».

    ‘’Mansour Seck était le gardien d’un riche patrimoine culturel, un ambassadeur de la voix halpulaar, et un compositeur dont les mélodies continueront de résonner dans nos cœurs longtemps après son départ’’, a-t-elle témoigné dans un communiqué transmis à l’APS.

     »La contribution de Mansour Seck à la musique a non seulement enrichi le répertoire du groupe Dande Lenol, mais a également marqué de nombreuses générations de mélomanes à côté de son ami et binôme Baba Maal’’, a-t-elle ajouté.

    Khady Diène Gaye a présenté les condoléances du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye et du Gouvernement à toute la communauté artistique. 

    Mansour Seck était cofondateur de l’orchestre ‘’Dande Lenol’’ avec le lead vocal Baaba Maal et l’ancien manager du groupe Mbassou Niang.

    Le choriste et guitariste du ‘’Dande Lenol’ est décédé mercredi à Dakar.

    FKS/AB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Grand théâtre national :  le nouveau DG s’engage à honorer  »les engagements pris devant le peuple »

    SENEGAL-CULTURE / Grand théâtre national : le nouveau DG s’engage à honorer  »les engagements pris devant le peuple »

    Dakar, 31 mai (APS) – Le nouveau directeur général du grand théâtre national Doudou Ndiaye Rose, Serigne Fall Guèye, a promis, vendredi, d’honorer ‘’les engagements pris devant le peuple’’.

    ‘’Je vous rassure et vous invite à rêver, à voir plus grand, parce que nous honorerons les engagements pris devant le peuple’’, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de passation de service entre lui et le directeur général sortant, Ansoumana Sané.

    Serigne Fall Guèye est titulaire d’un master 2 en projet culturel, communication, ‘’supply chain’’ (chaîne d’approvisionnement logistique) et d’un BTS en commerce international et marketing.

    Il a évolué dans les cultures urbaines dans les années 2000 en tant qu’artiste-compositeur et producteur. Il a rejoint le parti au pouvoir en 2016 et en était membre de la commission artistique et culturelle.

    Le directeur général sortant du Grand théâtre national, Ansoumana Sané, se targue d’avoir relevé un ‘’défi énorme‘’.

     

    ‘’Quand j’ai pris fonction en 2021, plusieurs endroits de ce théâtre n’étaient pas opérationnels. L’ensemble du site était sous équipé et les recettes très limitées en raison de la crise du Covid-19 et en plus des tensions politiques (…)’’, a-t-il rappelé.

    En dépit du fait que ‘’le pari était énorme’’, il assure avoir ‘’quand même réussi à le faire’’. ‘’Nous ne nous en sommes pas limités là, on a rebâti ce patrimoine culturel‘’, a-t-il ajouté.

    Il signalé que de nombreuses stratégies ont été concoctées pour ‘’accroître les performances du théâtre’’.

    ‘’Nous avons réfléchi sur pleines de stratégies afin d’accroître les performances du théâtre. Elles vont de l’octroi de moments de répit au site pendant l’année, la redynamisation de nos partenariats, la construction d’un restaurant à l’intégration d’une régie publicitaire et l’aménagement d’un terrain de sport’’, a-t-il dit.

    Assoumana Sané signale aussi le règlement du problème de l’assurance maladie du personnel et le rééquilibrage salarial à travers l’établissement d’une grille.

    Autant de résultats obtenus grâce à l’expertise et au concours des efforts de l’administration, du personnel et des artistes.

    Il affirme, par ailleurs, avoir grand espoir que son successeur s’en sortira grâce à sa combativité.  

    KM/FKS/ASG/ASB