Catégorie : Culture

  • SENEGAL-SPORT-CULTURE / Danse-sportive : une formation pratique de technique et de coaching pour 25 jeunes

    SENEGAL-SPORT-CULTURE / Danse-sportive : une formation pratique de technique et de coaching pour 25 jeunes

    Dakar, 31 mai (APS) – Vingt-cinq jeunes sénégalais bénéficient d’une formation pratique de technique et de coaching sur la danse sportive, dans le cadre de la collaboration entre le Comité national de promotion de la danse sportive (CNPDS) et la Fédération belge de breaking.

    Ces jeunes venus de quatre régions du Sénégal–Thiès, Dakar, Kaolack et Ziguinchor—seront formés pendant huit jours.

    ‘’J’ai été épaté de la technicité de ces jeunes, car cela requiert énormément une certaine culture physique assez impressionnante, le côté style, l’énergie et la force déployée à travers des figures auxquelles nous avons pu assister’’, a déclaré le délégué général de Wallonie Bruxelles au Sénégal, Jean-François Pakula.

    S’exprimant vendredi au quatrième jour de la formation, il a exprimé sa satisfaction sur cette initiative en faveur  des jeunes.

    ‘’L’objectif est de montrer que ces jeunes-là sont impliqués dans un sport qui est aussi un art pouvant les amener très loin, ou qui tout simplement peut faire en sorte qu’ils soient bien dans leur corps, dans leur tête’’, a, quant à elle, soutenu la présidente du CNPDS, Gacirah Diagne.

    Elle a souligné l’importance d’accompagner les bénéficiaires qui présentent un potentiel extraordinaire de médailles.

    ‘’On veut un atelier pour les filles, un pour les garçons et un autre pour les deux catégories, car il faut créer des communautés, mais aussi briser les barrières’’, a-t-elle suggéré.

    Le formateur belge Said Ezziani a dressé un bilan  »satisfaisant » de la formation, saluant l’implication, la présence mentale et le niveau des bénéficiaires.

    ‘’Ils ont des objectifs personnels et travaillent pour les atteindre. Ils mettent toute leur chance de leur côté pour s’épanouir dans leur art (…). Cela m’inspire beaucoup et m’enrichit de voir cette énergie’’, a-t-il dit.

    Pour Bakary ‘’Big Boy’’, l’un des bénéficiaires, cette formation constitue une grande opportunité.

    ‘’Au fur et à mesure que nous aurons ces genres de formation, cela nous fera monter un peu plus de niveau sur le plan national et international’’, a-t-il fait valoir.

    AMN/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-CULTURE/HOMMAGE / UAM : l’UNESCO inaugure une fresque murale à l’effigie d’Amadou Mahtar Mbow

    SENEGAL-EDUCATION-CULTURE/HOMMAGE / UAM : l’UNESCO inaugure une fresque murale à l’effigie d’Amadou Mahtar Mbow

    Dakar, 31 mai (APS) – L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (Unesco) a inauguré une fresque murale à l’effigie d’Amadou Mahtar Mbow pour symboliser le combat mené par son ancien directeur général pour la protection et la promotion du patrimoine africain, a appris l’APS.

    ‘’Cette fresque symbolise le combat d’Amadou Mahtar Mbow pour la protection et la promotion du patrimoine africain, l’éducation et les sciences’’, a déclaré, jeudi, Dimitri Sanga, directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest lors de la cérémonie.

    L’UNESCO, poursuit-il, est ‘’ravie de poser un acte d’une grande symbolique’’ en offrant à l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM) de Diamniadio une majestueuse fresque murale de 175 m2.

    M. Sanga espère que cette fresque va permettre aux jeunes apprenants et intellectuels de l’université de s’inspirer quotidiennement du parcours de ce grand panafricaniste.

    Selon lui, Amadou Mahtar Mbow a profondément marqué l’Unesco par ses nombreux combats.

     »Il s’est particulièrement illustré par son engagement en faveur d’une éducation ouverte à toutes et tous, ainsi que pour la reconnaissance de l’Afrique à sa juste valeur. Il est reconnu pour son soutien au mouvement des indépendances sur le continent, sa détermination à publier l’Histoire générale de l’Afrique, une œuvre pionnière qui reflète sa volonté de promouvoir un narratif conté par les Africains », a dit le docteur Dimitri Sanga devant les étudiants de l’UAM.

    Il a rappelé l’engagement de M. Mbow pour un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, prônant une équité médiatique entre le Nord et le Sud.

    ‘’Avec Amadou Mahtar Mbow, les cultures africaines et le panafricanisme ont trouvé l’un de leurs plus ardents défenseurs’’, a souligné le directeur du bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar, ajoutant que Mbow a été le premier et le seul Africain à être directeur général de l’UNESCO, fonction qu’il a exercée pendant 13 ans de 1974 à 1987.

    ‘’A travers cette biographie, loin d’être exhaustive, qui nous montre l’exemple d’un intellectuel africain unique, dont la vie est un engagement constant et multiple pour le bien commun du Sénégal, de l’Afrique et du monde entier, vous comprendrez à quel point l’UNESCO se réjouit de cette collaboration avec ce temple du savoir qui porte son nom’’, a dit M. Sanga.

    L’inauguration de cette fresque murale entre dans le cadre du mois de mai où l’Unesco met en lumière le patrimoine exceptionnel du Sénégal en rendant hommage à un des illustres fils de ce continent.

    La fresque porte la signature du graffiteur sénégalais Cherif Tahir Diop, connu sous le nom d’artiste Akonga, une manière pour l’organisation de mettre en avant la jeunesse.

    Au nom de la famille du parrain de l’UAM, sa fille Awa Mbow Kane a remercié l’Unesco et l’université pour ce double hommage.

    ‘’Votre œuvre, d’une grande beauté, capture parfaitement l’intensité et la vivacité de son regard, mais n’est-ce pas là une caractéristique de vos créations, capture, disais-je, sa bonhomie, sa sérénité et son sourire communicatif’’, a dit Mme Kane, parlant de ce  »magnifique cadeau’’ fait à son père.

    L’Unesco a aussi présenté à l’UAM l’exposition intitulée ‘’7 sites exceptionnels’’ qui promeut le patrimoine mondial du Sénégal.

    Ces photographies signées par l’artiste Abdoulaye Ndao alias ‘’Laye Pro’’ seront désormais affichées de façon permanente au sein de l’université.

    L’artiste à travers son regard embarque le visiteur dans un voyage autour des sites du patrimoine mondial au Sénégal.

    ‘’L’exposition célèbre les biens culturels et naturels du Sénégal qui ont reçu une reconnaissance internationale pour leur valeur universelle exceptionnelle’’, a indiqué l’Unesco.

    FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / « Sortir de la bibliothèque coloniale », un impératif pour la construction d’une mémoire littéraire africaine (universitaire)

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / « Sortir de la bibliothèque coloniale », un impératif pour la construction d’une mémoire littéraire africaine (universitaire)

    Dakar, 31 mai (APS) – Le professeur Coudy Kane, spécialiste de la littérature africaine, appelle à bâtir « une mémoire littéraire africaine », un objectif dont la réalisation implique de « sortir de la bibliothèque coloniale » en ce 21è siècle.

    « Au 21ème siècle, sortir de la bibliothèque coloniale reste une condition sine qua non pour bâtir une mémoire littéraire africaine », a-t-elle déclaré.

    Elle prononçait la leçon inaugurale prononcée de la troisième édition du Festival international de la littérature de Dakar (FILID), mercredi, à l’hôtel de ville de Dakar.

    Axé sur le thème  »Le livre, mémoire des civilisations », ce festival de quatre jours (29 mai, 1er juin), a enregistré la participation de plusieurs acteurs du monde de la littérature venus d’Afrique et d’ailleurs.

    « S’inspirer de nos archives historiques et culturelles est un pas nécessaire pour sortir des représentations que le passé colonial a laissées comme empreinte, des impressions falsifiées qui ne servaient que la cause occidentale », a-t-elle dit.

    Selon le professeur Kane, les conditions de réappropriation de la littérature africaine passent par plusieurs facteurs, qui concernent l’éducation, la langue, la recherche scientifique, etc.

    « […] il est important ici, de souligner le travail de Boubacar Boris Diop, écrivain sénégalais, qui a publié des récits en langue wolof, pour remettre au centre l’imaginaire du langage comme source de création », a-t-elle ajouté.

    A en croire le professeur Kane, cette incursion linguistique reste une signature « importante » du patrimoine sénégalais, laquelle permet de graver durablement le sens de l’écrit dans un ensemble qui forme la collection littéraire.

    Parlant de la recherche scientifique, elle a rappelé qu’explorer les témoignages littéraires des africains demeure une phase significative de la reconquête de l’histoire du continent.

    Coudy Kane souligne que la longue histoire du livre, « médium patrimonial et littéraire », demeure une « expression immortelle » des civilisations se transmettant de siècle en siècle.

    « Le thème sur le livre, mémoire des civilisations, nous invite à réfléchir au rôle essentiel de ce dernier, dans la préservation et la transmission de nos mémoires collectives », a de son côté souligné le directeur du FILID, Abdoulaye Fodé Ndione.

    Il indique que le livre reste un trésor inestimable renfermant la sagesse des générations passées, les fruits de l’imagination et de la créativité humaine.

    « […] il est gardien de nos histoires, de nos identités et de nos valeurs. C’est à travers le livre que nous voyageons dans le temps et dans l’espace, que nous découvrons d’autres horizons, d’autres cultures, etc. », a-t-il précisé.

    Le représentant de l’Association des écrivains du Sénégal, Seydou Sow, a pour sa part souligné l’importance de voir le livre retrouver sa place en Afrique, pour participer au développement des mentalités et à l’épanouissement des peuples.

    « Il est temps pour nous autres peuples africains, de redonner au livre toute la place qu’elle mérite au sein de nos habitudes, populations, foyers », a-t-il ajouté.

    AMN/FKS/ASG

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-TEMOIGNAGE / Baba Maal:  »Mansour Seck était l’incarnation du patrimoine des griots du Fuuta Tooro »

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-TEMOIGNAGE / Baba Maal:  »Mansour Seck était l’incarnation du patrimoine des griots du Fuuta Tooro »

    Dakar, 30 mai (APS) – Le choriste et guitariste Mansour Seck, décédé mercredi à Dakar, à l’âge de 69 ans, était l’incarnation du patrimoine des griots du Fuuta Tooro, dans le nord du Sénégal, a témoigné, jeudi, l’artiste Baba Maal, lead vocal du Dandé Léñol, groupe musical dont faisait partie le défunt.

     »Mansour Seck était celui qui incarnait ce patrimoine des griots du Fuuta Toro. Il a eu la chance de partir avec cette musique du Yéla’’, a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à l’APS, lors de la levée du corps du défunt, à la morgue de l’hôpital de Fann.

    ‘’Il disait très souvent que sa grand-mère pouvait commencer une soirée de 20 heures jusqu’à 5 heures du matin et tout ce qu’elle chante a un thème, et représente quelque chose dans la vie de l’individu. Il aimait l’incarner et le faire passer à la nouvelle génération’’, a-t-il notamment témoigné.

    Selon lui, Mansour Seck a eu la chance d’avoir toutes les jeunes générations, ‘’surtout de la musique hal pulaar’’, qui ont toujours éprouvé du plaisir à le côtoyer. ‘’Il les faisait rire en les mettant beaucoup à l’aise et leur faisait comprendre que ce que nous avons ne nous appartient pas, mais cela leur appartient’’.

    ‘’Il a accompagné beaucoup de ces jeunes musiciens, notamment Kane Diallo qui prend le plaisir de reprendre les morceaux de Mansour Seck’’, a-t-il fait savoir.

    ‘’Mansour Seck, c’est toute ma vie, c’est depuis notre enfance, c’est un griot et fils de griot, mais c’est un excellent musicien aussi qui aime la musique et l’art’’, a-t-il soutenu.

    Baba Maal a déclaré que le choriste et cofondateur de l’orchestre Dandé Léñol l’a accompagné un peu partout dans le monde.  »Il a rencontré toutes les personnalités de ce monde, surtout dans le domaine de la musique’’, selon lui.

     »Il a fait tous les pays du monde et a tout donné par rapport à ce qu’il a hérité de ses parents et ce qu’il a appris, car il est reparti apprendre », a-t-il poursuivi.

    Il a ajouté qu’ils ont, dans le passé, sillonné toute l’Afrique de l’Ouest, visité presque  » quelque 300 localités », pour faire des recherches sur la musique durant deux ans.

    ‘’C’est tout ce patrimoine là qu’il a toujours voulu préserver d’abord, présenter dans le monde et ensuite léguer à la nouvelle génération’’, a-t-il dit, soulignant la générosité et l’amour de Mansour Seck envers tout le monde.

    Décédé mercredi à Dakar à l’âge de 69 ans, Mansour Seck a été inhumé au cimetière musulman de Yoff. Seck a vu le jour en 1955 à Podor, une ville du nord du Sénégal.

    Le défunt, issu d’une lignée de griots et de férus de guitare, a partagé avec Baba Maal, son compagnon de toujours, l’héritage musical qu’il a reçu de sa famille. En plus des enregistrements qu’il a faits avec Baba Maal, il a signé quelques albums solo.

    AMN/ASB/SBS/ASG

  • SENEGAL-MUSIQUE-HOMMAGE / Mansour Seck, était ‘’une bibliothèque artistique’’ (proche)

    SENEGAL-MUSIQUE-HOMMAGE / Mansour Seck, était ‘’une bibliothèque artistique’’ (proche)

    Dakar, 30 mai (APS) – Le choriste et guitariste Mansour Seck, décédé mercredi à Dakar, à l’âge de 69 ans, était ‘ »une bibliothèque artistique’’  qui s’était abreuvé du patrimoine culturel du Fouta, a témoigné à l’APS, Hilaire Chaby Hary, le claviste de l’orchestre du Dandé Léñol’’. 

     »Ce que l’on peut retenir de l’homme Mansour [Seck], c’est qu’il était une bibliothèque artistique. Il est d’origine griotte. Quand vous vous inspirez du patrimoine culturel du Fouta, vous faites appel à ces gens-là, parce qu’ils sont témoins de l’histoire, de la vraie histoire du Fouta’’, a-t-il dit dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    Mansour Seck sera enterré au cimetière musulman de Yoff, après la levée du corps à partir de 15 heures, selon directeur artistique, compositeur et arrangeur du groupe Dandé Léñol’’.

    Impressionné par Mansour Seck, Hilaire Chaby Hary estime s’être beaucoup inspiré de lui pour ses compositions et arrangements musicaux au sein du groupe.

     »Il m’a donné le goût d’aimer la musique du Fouta. C’est un homme qui nous a tout donné. Il s’est battu contre la faucheuse depuis un mois avec une semaine en réanimation. Son décès est une grande perte pour la musique », a témoigné le claviste originaire de Kolda (sud).

    Décrit comme un ‘’ménestrel errant’’, Mansour Seck est un vrai griot qui va à la rencontre de son peuple pour lui raconter les histoires qu’il a besoin d’entendre et d’écouter.

    ‘’En plus de son travail de guitare signature et de sa voix graveleuse et profondément enracinée, ses chansons honorent le passé, louent ses frères et sœurs pour leur travail acharné, exhortent ses frères non seulement à se souvenir de leur passé, mais à choisir judicieusement leur avenir’’, lit-on dans une note biographique faite sur lui.

    Cofondateur de l’orchestre ‘’Dandé Léñol’’

    Il est le cofondateur de l’orchestre ‘’Dandé Léñol’’ en 1984 avec son lead vocal Baba Maal et son défunt manager Mbassou Niang.

    Mais bien avant cette aventure musicale de 38 ans, il avait fait ses premiers pas dans la musique à la troupe folklorique ‘’Lasli Fouta’’ avant de migrer vers la troupe ‘’Yelitaaré Fouta’’ afin de mieux asseoir sa passion pour la musique.

    ‘’Mansour Seck reprend les bases de son héritage du Fouta et les agrandit, mais ne les perd jamais. Sa musique se déplace lentement, prenant de la vitesse là où il le faut, mais toujours près du sol, s’enracine et prête à explorer, mais jamais prête à changer de cap’’, lit-on de sa biographie publiée sur son site.

    L’envol est alors pris avec Baba Maal après une première tournée en Europe et dans les pays anglo-saxons malgré une cécité héréditaire.

    Cette balade musicale ‘’réussie’’ a permis la création du ‘’Dandé Léñol’’ (la voix du peuple en pulaar) puis la sortie en France de leur tout premier album préenregistré ‘’Jam leelii’’ dont le succès a attiré la maison de disque anglaise ‘’Island records’’.

    En dehors de l’orchestre, Mansour cheminait par moment en solo avec un quartet distillant des notes de jazz et de la musique traditionnelle en acoustique. Il sort en solo l’album  »Nder Fouta Tooro en featuring avec Ousmane Hamady Diop vol 1 et 2, entre autres.

    Une histoire d’amitié vieille de plus de 50 ans

    Depuis, ces deux amis d’enfance ont cheminé ensemble, de concert en concert sillonnant le monde et enregistrant des succès.

    ‘’Notre compagnonnage [Baba Maal et Mansour Seck] a été quelque chose de fidèle’’, avait dit le choriste et guitariste dans un entretien donné en 2014 affirmant que sa relation avec son ‘’ami et frère’’ date depuis leurs arrière-grands-parents entre la famille de Mansour les griots et celle de Baba Maal des Thioubalo (pêcheurs).

    ‘’Je lui ai appris à jouer de la guitare et je chantais comme il le faisait’’, faisait-il savoir en estimant qu’ils avaient fini par devenir  »complémentaires’’.

    ‘’Il n’y a jamais eu de problèmes entre nous : lorsqu’il parle, je comprends toujours où il veut en venir (…) Dans la musique des fois, chacun veut chercher son succès à part, chercher sa renommée de son côté … mais, nous, Hal Pulaar, quand on tient l’amitié, on la tient jusqu’à la mort’’, avait alors martelé Mansour Seck dans cet échange paru dans la presse sénégalaise.

    Une relation ‘’sincère’’ que confirme Hilaire Chaby Hary dans son témoigne estimant que les deux amis ont vécu l’aventure, les galères et les succès ensemble.

    ‘’C’est une vraie amitié, sincère et complémentaire’’, témoigne le claviste de l’orchestre du ‘’Dandé Léñol’’.

    FKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Mansour Seck, choriste et cofondateur du Dandé Léñol (Baba Maal)

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Mansour Seck, choriste et cofondateur du Dandé Léñol (Baba Maal)

    Dakar, 30 mai (APS) – Le choriste et cofondateur de l’orchestre Dandé Léñol, Mansour Seck, est décédé mercredi à Dakar, à l’âge de 69 ans, a-t-on appris de l’artiste Baba Maal, lead vocal du groupe auquel appartenait le défunt.

    Il en a fait l’annonce, jeudi, sur son site Internet, précisant que la levée du corps est prévue à 15 heures, à l’hôpital de Fann.

    Mansour Seck a vu le jour en 1955 à Podor, une ville du nord du Sénégal.

    Le défunt, issu d’une lignée de griots et férus de guitare, a partagé avec Baaba Maal, son compagnon de toujours, l’héritage musical qu’il a reçu de sa famille.

    En plus des enregistrements qu’il a faits avec Baba Maal, il a signé quelques albums solo.

    Il sera enterré au cimetière musulman de Yoff, après la levée du corps à partir de 15 heures, selon directeur artistique, compositeur et arrangeur du groupe Dandé Léñol.  

    FKS/BK

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Une bonne partie de la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor « sauvée et restituée » à son pays d’origine

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Une bonne partie de la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor « sauvée et restituée » à son pays d’origine

    Dakar, 29 mai (APS) – Une bonne partie de la bibliothèque de l’ancien président Léopold Sédar Senghor devant faire l’objet d’une vente aux enchères le 16 avril dernier, à l’hôtel de Caen, en France, a pu être  »sauvée et restituée » au Sénégal, après son rachat par le gouvernement sénégalais, a appris l’APS, mercredi.

    Le patrimoine du poète président a été « sauvé et restitué », informe le quotidien national « Le Soleil » dans sa livraison du jour faisant état des trésors de la bibliothèque parisienne de Senghor.

    Une délégation du gouvernement conduite par le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr, accompagné du directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lo, et de l’ambassadeur du Sénégal en France, Maguette Sèye, a pu faire le déplacement à Caen, dans les locaux du commissaire-priseur.

    « Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique Bacary Sarr a pu faire le déplacement à Caen dans les locaux du commissaire-priseur chargé de la vente pour s’assurer de visu de l’authenticité du patrimoine littéraire et pédagogique que représente cette bibliothèque de Léopold Sédar Senghor », rapporte le journal.

    Il ajoute qu’après avoir parcouru quelques ouvrages, la délégation a constaté, avec « admiration », « l’amplitude des recherches intellectuelles du président Léopold Sédar Senghor et de son ouverture aux culture du monde ».

    Le Soleil parle de « deux palettes et demie d’ouvrages, soit plus de 800 œuvres dont 343 livres dédicacés […] ». Il souligne que « l’Etat du Sénégal, très vite, a su réagir via son ambassadeur en France, El Hadji Maguette Sèye, pour stopper la vente publique et restituer ce patrimoine historique du premier Président sénégalais à sa patrie d’origine ».

    Il ajoute que la partie sénégalaise étudie les possibilités de collaboration avec la ville de Verson (France) afin de conserver le patrimoine du couple Léopold Sédar Senghor et son épouse Colette, en vue d’en faire « une source scientifique et pédagogique pour les générations de chercheurs à venir ».

    La dernière demeure du couple et tout son contenu avait été légué à la ville par Colette Senghor.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-LITTERATURE-PROMOTION / Sédhiou : Taslima lance un projet de promotion et de valorisation de la littérature traditionnelle

    SENEGAL-LITTERATURE-PROMOTION / Sédhiou : Taslima lance un projet de promotion et de valorisation de la littérature traditionnelle

    Sédhiou, 29 mai (APS) – La cité religieuse de Taslima, située dans la région de Sédhiou (sud), vient de lancer un projet de promotion de la littérature en langues locales, avec l’ambition de valoriser la créativité intellectuelle traditionnelle, sous l’impulsion de son khalife général, l’ancien ministre El Hadj Makhily Diaby Gassama.

    Intitulé « Génétique des textes, des productions du Mandé et d’ailleurs », ce projet va se concentrer dans un premier temps sur la langue « mandé », à travers trois niveaux d’action, dont le premier va consister à recenser les productions de la littérature en langue mandingue.

    Le deuxième niveau d’action va consister à rassembler ces écrits, avant une dernière phase devant se traduire par l’édition de ces œuvres, a expliqué le khalife de Taslima, ancien ministre de la Culture sous le magistère du président Léopold Sédar Senghor (1960-1980).

    « Il s’agit de recenser toutes les œuvres littéraires produites dans les langues locales », a déclaré Makhily Diaby Gassama, mardi, lors de la cérémonie de lancement de cette initiative.

    « Le projet vise à rassembler ces écrits, qu’ils soient poétiques, satiriques, épistolaires ou moraux, afin de les valoriser et les éditer pour préserver et promouvoir la richesse intellectuelle et culturelle des langues maternelles », a-t-il dit.

    L’ancien ministre de la Culture, militant de la promotion des langues locales dans l’enseignement, de la maternelle à l’université, a souligné l’importance d’une réforme des programmes éducatifs pour qu’ils reflètent les intérêts des populations.

    « Il s’agit de recenser toutes les œuvres littéraires produites dans les langues locales », a insisté le professeur de lettres de formation, signalant par exemple « l’extraordinaire production littéraire de poètes wolofs tels qu’Alioune Thioune, Mor Tâla Fall et Serigne Mbaye Diakhaté.

    Le projet vise « à rassembler ces écrits, qu’ils soient poétiques, satiriques, épistolaires ou moraux, afin de les valoriser et les éditer pour préserver et promouvoir la richesse intellectuelle et culturelle des langues maternelles », a indiqué Makhily Diaby Gassama.

    Les artistes traditionnels « ont créé des vers satiriques, des épîtres polémiques et des descriptions pittoresques de la vie. Leur travail contribue à l’enrichissement de la culture et de la société », a-t-il ajouté.

    « Au-delà des frontières du Sénégal, ce programme s’étendra en Gambie, en Guinée-Bissau et en Guinée-Conakry », a-t-il assuré au sujet de ce projet « ancré dans une idéologie panafricaine et dont l’ambition est de « transcender les limites imposées par les Occidentaux », pour mieux contribuer à « préserver nos valeurs culturelles et sociales ».

    Makhily Diaby Gassama estime que cette initiative « est un pas important vers la préservation et la célébration de la diversité linguistique et culturelle dans la sous-région ».

    Il a profité du lancement de ce projet pour appeler le gouvernement et les passionnés de littérature locale à se joindre à cette initiative pour le bien-être de la nouvelle génération.

    OB/BK/ASG

  • SENEGAL-CUTLURE / Foundiougne abrite le premier festival du  »cousinage à plaisanterie », les 13 et 14 juillet

    SENEGAL-CUTLURE / Foundiougne abrite le premier festival du  »cousinage à plaisanterie », les 13 et 14 juillet

    Dakar, 28 mai (APS) – La première édition du festival du ‘’Cousinage à plaisanterie’’, qui se tiendra du 13 au 14 juillet prochain, sera une occasion de rassembler des communautés et d’œuvrer pour la paix et la cohésion sociale, a-t-on appris des organisateurs.

    Ce festival de deux jours, sera une occasion de rassembler plusieurs jeunes et personnes âgées autour du  »cousinage à plaisanterie », en s’appuyant sur les legs ancestraux du pays.

    Au cours de ce festival, plusieurs activités sont prévues, notamment, la foire commerciale, des plateaux artistiques, des panels, des démonstrations d’art culinaire, la lutte traditionnelle, entre autres. Il est également prévu, un forum axé sur le thème :  »cousinage à plaisanterie et cohésion sociale ».

    ‘’Nous avons choisi le thème du festival du cousinage à plaisanterie pour rassembler des communautés et œuvrer à la paix et la cohésion sociale’’, a expliqué, le président du comité d’organisation, Cheikh Sanou Mône Diouf, dans un entretien accordé à l’APS.

    Selon lui, la parenté ‘’plaisante’’ demeure un lien ancestral qui existe au Sénégal entre les communautés  joola, sérère, pulaar, lébou, etc., il est important de s’appuyer sur ces legs à travers de telles initiatives.

    ‘’Ce cousinage, c’est un acquis laissé par les ancêtres. Un legs tellement positif qui contribue beaucoup à l’harmonie des relations sociales entre les différentes communautés’’, a-t-il fait valoir, soulignant qu’avec la pauvreté et la mondialisation, la vie collective tant à disparaître, poussant ainsi, les gens à oublier les liens existant entre les communautés.

    ‘’Puisque la jeunesse d’aujourd’hui tant vers l’isolationnisme, nous voulons à travers ce festival ramener les gens vers une vie collective, autour des idéaux ancestraux’’, a expliqué l’acteur culturel, précisant que l’idée serait de ramener les jeunes, dans le cercle de vie communautaire et collective, où la solidarité est de ‘’rigueur’’.

    ‘’Foundiougne est une zone qui regroupe toutes les ethnies, notamment des diolas, des mandingues, des toucouleurs, des sérères, des lébous, etc., c’est vraiment une diversité culturelle vivant en harmonie, raison pour laquelle nous l’avons choisi pour abriter la première édition de ce festival’’, a pour sa part, soutenu, Thomas Diédhiou, membre du comité d’organisation.

    Il s’agit, selon lui, de ‘’valoriser la culture’’, en montrant à la population l’importance de préserver certaines valeurs existant depuis les ancêtres.

    ‘’Nous avons pour objectif d’organiser le festival annuellement. Le but c’est de ne pas rester dans un seul endroit, mais de le tenir dans plusieurs milieux, sérère, halpulaar, etc. Cela permettra aux gens de mieux connaître les autres cultures’’, a-t-il indiqué.

    Il a appelé la diaspora à s’imprégner de cette initiative, qui permettra aux jeunes nés à l’étranger de mieux s’imprégner de l’importance du cousinage à plaisanterie pour la cohésion sociale.

    AMN/AB/ASB

      

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-INFRASTRUCTURES / Pikine Est : un bâtiment rénové abritant le centre-services et la bibliothèque municipale inauguré

    SENEGAL-COLLECTIVITE-INFRASTRUCTURES / Pikine Est : un bâtiment rénové abritant le centre-services et la bibliothèque municipale inauguré

    Pikine, 28 mai (APS) – Le maire de Pikine Est (banlieue de Dakar), Issakha Diop, a inauguré le bâtiment rénové abritant le centre-services et la bibliothèque municipale de cette collectivité territoriale, a constaté l’APS.

    Ce bâtiment avait été saccagé lors des manifestations sociopolitiques qui ont secoué plusieurs grandes villes du Sénégal peu avant l’élection présidentielle de mars 2024.

    ‘’Nous avons jugé utile et nécessaire de réhabiliter ce bâtiment qui abrite le centre-services et la bibliothèque municipale qui, ensemble, jouent un important rôle dans la formation, le renforcement de capacité  et la promotion du savoir’’, a-t-il indiqué.

    Issakha Diop, ancien ministre en charge de la Gestion des inondations, intervenait après avoir inauguré ce bâtiment réhabilité abritant le centre-services et la bibliothèque municipale de la commune de Pikine Est.

    Il a signalé que sa commune a été accompagnée dans la réhabilitation et l’équipement de ces infrastructures par des partenaires italiens qui ont aussi aidé à former près de 300 jeunes dans divers domaines.

    ‘’Nous regrettons ces malheureux évènements qui ont conduit au saccage de nos infrastructures et nous espérons qu’ils ne se reproduiront plus à l’avenir », a-t-il déclaré, appelant à préserver ce bijou,  »un temple du savoir dans lequel, des milliers de jeunes viennent se rencontrer, se ressourcer, renforcer leur capacité, se former’’.

    SG/AB/OID/ASB