Catégorie : Culture

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / La culture, ‘’meilleure alliée’’ pour faire face aux crises, selon le délégué général de Cerav/Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / La culture, ‘’meilleure alliée’’ pour faire face aux crises, selon le délégué général de Cerav/Afrique

    Dakar, 22 mai (APS) – Le délégué général du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (Cerav/Afrique), Wendlasida Herman Pouya, a loué, mardi, le rôle important de la culture, ‘’meilleure alliée’’ selon lui pour faire face aux différentes crises sécuritaires, économiques et sociales.

    ‘’Il est évident que le secteur culturel de nombreux pays africains subit de plein fouet les conséquences des crises sécuritaires, économiques, voire sociales qui portent un coup dur à la cohésion sociale et à la paix, entrainant par conséquent une détérioration des valeurs de la diversité culturelle’’, a-t-il dit dans un  message, à l’occasion  de la commémoration  de la journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement.

    ‘’Au regard de cette situation »,  la culture reste  »notre meilleure alliée » pour « faire face aux différentes crises et pouvoir se relever ».

    Selon M. Pouya, ‘’elle [la culture] nourrit l’intimité de chacun. Elle nous permet de nous unir, de nous souvenir et de nous projeter ; de comprendre enfin que nos différences sont l’occasion de célébrer l’esprit humain, d’ouvrir nos horizons et de réaliser notre unité dans la diversité comme l’affirmait la directrice générale de l’UNESCO’’.

    Le délégué général du Centre régional pour les arts vivants en Afrique a salué les efforts des autorités et des acteurs culturels qui, à divers niveaux au plan national et africain, ont ‘’fait preuve de résilience’’.

    Selon lui, ils ont permis à la diversité culturelle de continuer à s’exprimer à travers diverses formes et à travers divers évènements majeurs au profit du développement des pays africains.

    ‘’En tant qu’instrument favorisant le dialogue, la réconciliation et la résilience, je voudrais souligner que la diversité culturelle doit être défendue avec force, en ces temps difficiles que traversent certains Etats’’, a plaidé Wendlasida Herman Pouya.

    Il a rappelé que le centre régional de catégorie 2 de l’UNESO est ‘’un instrument de coopération et d’échange culturel’’.

    Le centre travaille avec tous les Etats africains, les organisations de la société civile culturelles, et le privé pour trouver des solutions idoines aux défis que connaît le secteur.

    Le Sénégal a célébré la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement dans la communion avec les acteurs socioculturels, à la place du Souvenir africain.

    FKS/SKS/ASG

  • SENEGAL-CAMEROUN-MEDIA / Mactar Silla, parrain du deuxième Salon international de l’audiovisuel du Cameroun (SINAC)

    SENEGAL-CAMEROUN-MEDIA / Mactar Silla, parrain du deuxième Salon international de l’audiovisuel du Cameroun (SINAC)

    Dakar, 22 mai (APS) – Le Président directeur général du groupe de presse Label Média, Mactar Silla, est le parrain de la deuxième édition du Salon international de l’audiovisuel du Cameroun (SINAC) qui va se dérouler du 25 au 31 mai prochain à Douala, a appris mercredi l’APS.

    Mactar Silla, un professionnel chevronné dans le domaine de l’audiovisuel avec une carrière riche et diversifiée à l’échelle nationale et internationale, est le parrain du SINAC 24 axé sur le thème : ‘’Audiovisuel africain et économie numérique : quelles opportunités de croissance ?’’, rapporte une note d’information transmise à l’APS.

    Elle décrit M. Silla comme  »un véritable pionnier, un leader d’opinion qui a façonné le paysage audiovisuel africain’’. Le fondateur de Label TV et Label Radio ayant notamment construit des plateformes sur lesquelles des africains ‘’racontent leurs histoires, leurs espoirs et leurs rêves’’.

    L’ancien directeur général de la Radio diffusion sénégalaise (RTS) met son expertise au service des organisations à travers l’élaboration de ‘’leurs stratégies de communication et de développement’’ pour les aider à faire face aux enjeux du moment, renseigne le texte.

    De même, il a contribué à la mise en place de plusieurs initiatives visant à promouvoir l’accès aux technologies numériques et à développer des compétences numériques chez les jeunes africains.

    C’est dans ce même sillage que le Salon international de l’audiovisuel du Cameroun veut se positionner ‘’comme le premier véritable marché des métiers de l’audiovisuel en Afrique centrale’’.

    Son objectif   »est d’outiller les professionnels de l’audiovisuel et les entreprises sur les enjeux de l’audiovisuel à l’ère du digital en Afrique », indique le communiqué, soulignant que  »le SINAC, c’est huit jours d’apprentissage, de découverte au cœur des métiers de l’audiovisuel ».

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-DIVERSITE / Un officiel invite à magnifier en permanence le commun vouloir de vie commune

    SENEGAL-CULTURE-DIVERSITE / Un officiel invite à magnifier en permanence le commun vouloir de vie commune

    Dakar, 22 mai (APS) – Le directeur de cabinet du Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Khalil Sow, a invité, mardi, à magnifier en permanence le commun vouloir de vie commune.

     »Le monde se doit de magnifier en permanence, son commun vouloir de vie commune’’, a t-il dit en présidant à la Place du souvenir africain la célébration de la journée de la diversité culturelle co-organisée par le réseau des acteurs socioculturels, la Place du souvenir africain et la Direction du patrimoine culturel.

    Il a relevé que le ministère en charge de la Culture  »a toujours contribué, aux côtés des communautés culturelles, au renforcement des équilibres entre les cultures pour garantir un vivre ensemble dans la paix, la stabilité et le développement du pays’’.

    Le ministère a très tôt compris que la promotion de la diversité culturelle revêt une importance particulière grâce aux valeurs dont elle est porteuse avant, a t-il fait valoir.

    Khalil Sow s’exprimait en présence de plusieurs ambassadeurs accrédités au Sénégal.

    La capitale sénégalaise à l’instar du monde francophone a célébré la journée de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement instaurée par l’UNESCO avec la communion de toutes les communautés.

    Une cérémonie riche en couleurs, en rythmes et en pas de danses de diverses ethnies du Sénégal a été offerte au public.

    Selon le directeur de cabinet, ‘’la diversité culturelle doit être le ciment, le socle sur lequel doit être bâti notre unité’’.

    Le Réseau des acteurs socioculturels, qui existe depuis dix ans, s’inscrit, selon son président Matar Ndiaye, dans la sauvegarde des éléments de nos patrimoines et à la consolidation de la diversité nationale.

    Pour mener à bien cette mission, le réseau a énuméré une liste de huit requêtes dont la mise en place d’un  »fonds exclusivement pour le patrimoine » à l’instar du fonds de promotion de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel communément appelé Fopica, le fonds d’aide du livre et celui dédié aux cultures urbaines.

    ‘’Ce fonds pour le patrimoine doit être dédié aux célébrations, au culte afin de revivifier les patrimoines légués par les ancêtres et pousser les porteurs à se les réapproprier’’, a expliqué Matar Ndiaye.

    Il a aussi réclamé la relance ‘’des trésors humains vivants’’ parce que, dit-il, ‘’ce sont des références qui permettront aux autres d’avoir une muse sur laquelle ils pourront s’appuyer pour aller de l’avant’’.

    Matar Ndiaye a aussi demandé au ministère de la Culture d’aider à l’instauration d’une journée du cousinage à plaisanterie pour ‘’renforcer la cohésion nationale’’ à l’instar de la République du Niger où existe une telle journée.

    Les acteurs socioculturels ont réclamé entre autres l’intégration de la direction des langues au ministère de la Culture et la mise en œuvre de la convention signée entre les ministères de la Culture et du Tourisme.

    FKS/OID

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-PATRIMOINE / Grande Guerre : des enregistrements audios d’anciens soldats sénégalais restitués par Berlin

    SENEGAL-ALLEMAGNE-PATRIMOINE / Grande Guerre : des enregistrements audios d’anciens soldats sénégalais restitués par Berlin

    Dakar, 21 mai (APS) – Les autorités sénégalaises ont reçu de l’Allemagne des archives sonores d’anciens combattants sénégalais emprisonnés dans des camps, à Berlin, lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918), a indiqué mardi le directeur général du musée des Civilisations noires, professeur Hamady Bocoum.

    « Il s’agit pour la plupart de tirailleurs de la Première Guerre mondiale, prisonniers capturés, mais je pense relativement bien traités parce qu’on leur avait même construit une mosquée, et les Allemands en ont profité pour en savoir plus sur la culture de ces soldats noirs », a-t-il dit.

    Il s’exprimait lors d’une conférence de presse dans le cadre d’une exposition intitulée « Echo du passé : à la découverte du patrimoine culturel immatériel » et mettant en lumière des enregistrements audios réalisés par des Africains entre 1910 et 1920 en Allemagne.

    Le directeur général du musée des Civilisations noires déclare avoir découvert, il y a moins de six mois, que près de 200 enregistrements « authentiques » dans 70 langues ont été « conservés, numérisés » depuis plusieurs années.

    « Cela fait moins de six mois que l’on a découvert ces enregistrements. C’est une forme de restitution immatérielle. On n’a pas besoin d’aller chercher la cassette, ce qui pose énormément de problème. L’important, c’est le contenu, la substance », a-t-il déclaré.

    Hamady Bocoum estime que le patrimoine immatériel a l’avantage d’être transporté, sans toucher les supports qui sont souvent très fragiles et compliqués à conserver.

    « Par contre, la numérisation et le transfert de la totalité des informations est quelque chose de tout à fait faisable », a-t-il indiqué, précisant toutefois que ces documents classés depuis longtemps dans des archives n’appartiennent pas seulement au Sénégal.

    « Ce sont des documents authentiques qui sont datés, classés dans les archives depuis très longtemps. Les documents ne concernent pas seulement le Sénégal, il y a la Gambie, la Guinée, etc. C’étaient les tirailleurs sénégalais qui venaient de toutes les régions d’Afrique », a déclaré le directeur général du MCM.

    Il estime que ces enregistrements audios peuvent avoir un intérêt particulier pour le pays, surtout que les communautés peuvent en tirer des enseignements.

    « Les cultures évoluent, et avoir des éléments de langage d’il y a plus de 100 ans, les comparer aux éléments de langage actuels, donne une dimension diachronique qui permet de voir et de comprendre comment les langages ont pu évoluer », a-t-il expliqué.

    Des « khassaïdes », « bourdes », contes, anecdotes et autres éléments de langage ont été identifiés à travers ces enregistrements audios remis aux autorités sénégalaises qui vont, à leur tour, identifier les langues dans lesquelles ces enregistrements sont véhiculés, à travers l’interprétation, les radios, les réseaux sociaux.

    « On va essayer de voir comment, par les recherches, la diffusion, on peut retrouver les communautés. Les chants ont été enregistrés en 1915 […] et on ne connaissait pas leur existence », a-t-il rappelé.

    Les spécialistes allemands expliquent que  »les enregistrements ont été réalisés entre 1915 et 1918, dans un camp de 4000 prisonniers musulmans à Wünsdorf, près de Berlin ».

    Selon eux, il y avait plus de 8000 soldats faits prisonniers dans les rangs de ceux qui combattaient pour la France, et la plupart d’entre eux venaient des colonies françaises.

    Ce camp faisait partie des 160 camps de prisonniers en Allemagne. Les détenus ont beaucoup souffert de la faim et de maladies.

    Ils ont dans leur présentation donné l’exemple de deux Sénégalais, dont Abdoulaye Niang, qui faisait partie de ce groupe de soldats faits prisonniers.

    Des acteurs et spécialistes de la culture ont animé deux panels pour échanger sur le patrimoine culturel immatériel, en présence du professeur Lars-Christian Koch, directeur du Musée d’ethnologie de Berlin et du Musée d’art asiatique, ainsi que de Hartmut Dorgerloh, directeur général du Humboldt Forum, à Berlin.

    Etaient aussi présents, le docteur Massamba Guèye, fondateur de « Keur Leyti », Maison de l’oralité et du patrimoine, le professeur de littérature Ibrahima Wane et Fatima Fall, spécialiste en conservation préventive au Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS) de l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

    FD/FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-CULTURE / Le nouveau bâtiment bioclimatique du Goethe-Institut Sénégal sera livré en 2025

    SENEGAL-ALLEMAGNE-CULTURE / Le nouveau bâtiment bioclimatique du Goethe-Institut Sénégal sera livré en 2025

    Dakar, 21 mai  (APS) – Le nouveau siège de l’Institut Goethe Sénégal dont l’ouverture est prévue en 2025 est un bâtiment qui adopte les principes de l’architecture bioclimatique, a déclaré, lundi, son directeur, Philip Küppers.

    ‘’C’est un bâtiment qui est écologiquement plus durable que la majorité des constructions à Dakar, inspiré de la culture sénégalaise et ouest-africaine’’, a-t-il expliqué en marge de la journée portes ouvertes organisée par les responsables de l’Institut.

    Cette journée a pour objectif de faire découvrir au public le nouveau siège du Goethe Institut situé à Fann résidence non loin du musée Léopold Sédar Senghor.

    Au centre de cette propriété de 2 700 mètres carrés, trône un baobab géant qui, selon le directeur du Goethe institut, représente ‘’le +pencc+ l’arbre à palabre autour duquel on se réunit pour discuter’’.

    Le site va abriter une bibliothèque avec un fonds documentaire de 5000 livres, un restaurant, quatre salles de classe pour une capacité d’accueil de 80 élèves, une salle de spectacle de 150 places et des bureaux.

    Selon Küppers, le bâtiment construit avec des matériaux locaux, notamment, avec des briques de couleur ocre en terre cuite est conçu pour accueillir plus de 500 personnes par jour.

    Il est l’œuvre de l’architecte burkinabé Francis Kéré, lauréat du Prix Pritzker 2022 l’équivalent du Prix Nobel en architecture.

    La livraison du bâtiment a accusé un retard dû, selon son directeur, aux normes allemandes qui doivent être prises en compte dans la construction et aux nouveaux matériaux qui ont fait objet d’étude et des tests par des ingénieurs allemands.

    Le futur Goethe-Institut Sénégal toujours en chantier sera mis en service l’année prochaine, selon les responsables.

    La première pierre a été posée le 21 février 2022 par le président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier en visite au Sénégal.

    MYK/FKS/OID/ASB

     

  • SENEGAL-CULTURE-CONCOURS / Matam: l’élève Demba Tall remporte le concours interscolaire de slam

    SENEGAL-CULTURE-CONCOURS / Matam: l’élève Demba Tall remporte le concours interscolaire de slam

    Kanel, 21 mai (APS) – Le jeune slameur Demba Tall, élève en classe de Terminale au lycée de Kanel, a remporté, lundi, la première édition du concours interscolaire de slam de Matam.

    Demba Tall était en compétition avec six autres élèves venus de Soringo, Agnam, Orkadiéré, Sinthiou Bamambé et Ourossogui.

    Il est venu à bout de ses trois adversaires, avec qui il avait totalisé le même nombre de points (47) après deux tours.

    Au troisième tour, Abdourahim Sall de Sinthiou Bamambé et Alassane Sy de Ourossogui ont obtenu respectivement 8 et 8.5 points, un de moins que le vainqueur, qui a bénéficié du soutien de toute une partie de l’assistance.

    Lors de la première partie du concours initié par Fouta Slam, les jeunes slameurs ont déclamé des textes axés sur divers thèmes, dont l’amour, la société, le sport entre autres.

    Des questions concernant l’histoire du slam, les grands noms de cet art au plan national et international ou encore son règlement étaient au menu de la deuxième partie.

    Suite à une égalité de points entre trois candidats, les organisateurs ont demandé à chaque slameur de déclamer un texte.

    Un panel sur le thème :  »Matam dans les arts et la culture » co-animé par le Directeur du Centre culturel régional de Matam et Khadija Sall, présidente de Fouta Slam, a précédé le concours.

    AT/OID/ASB

  • SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis Jazz : le secrétaire d’Etat à la Culture invite à une réflexion pour un modèle plus performant

    SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis Jazz : le secrétaire d’Etat à la Culture invite à une réflexion pour un modèle plus performant

    Saint-Louis, 21 mai (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sar, invite à une réflexion sur la performance du modèle du festival international Saint-Louis Jazz.

    Il a déclaré avoir suggéré aux organisateurs de  »réfléchir à un modèle beaucoup plus performant pour que le potentiel autour du festival puisse être exploré et exploité ».

    Selon lui,  »on devrait aller vers cela et l’Etat sera disponible pour les accompagner davantage mais en essayant de réfléchir plus sur la performance du modèle ».

     »C’est la première fois que je fais le festival mais je suis l’évènement depuis très longtemps », a déclaré le ministre interrogé par des journalistes au CRDS où il était venu visiter l’exposition des Itinéraires artistiques de Saint-Louis en marge du festival international de jazz qui s’est tenu du 16 au 20 mai.

    Le festival qui en est à sa 32-éme édition est organisé par l’association qui porte le même nom. Des voix s’élèvent de plus en plus pour sa mutation en fondation pour une meilleure prise en charge de l’organisation de cet évènement phare dans l’agenda culturel régional et national.

    AMD/OID/ASB

  • SENEGAL-CULTURE / Bakary Sarr : « l’Etat doit davantage accompagner les industries créatives »

    SENEGAL-CULTURE / Bakary Sarr : « l’Etat doit davantage accompagner les industries créatives »

    Saint-Louis, 20 mai (APS) – Le secrétaire d’État à la Culture, Bakary Sarr, en charge des Industries créatives et du Patrimoine historique, estime que les pouvoirs publics doivent s’engager à accompagner davantage les artistes et les industries créatives.

     »Je pense que l’État doit et va s’engager davantage à accompagner les artistes et les industries créatives », a dit M. Sarr, interrogé par des journalistes, dimanche, à l’issue d’un déplacement qu’il effectuait à Saint-Louis où il a visité l’exposition « Itinéraires artistiques de Saint-Louis » (4 mai-10 juin) de l’artiste Abdou Karim Fall.

    En plus de cette exposition qui s’est déroulée au CRDS, le Centre de recherche et de documentation du Sénégal, M. Sarr a également assisté à la dernière soirée-concert, place Baya Ndar, de la 32ᵉ édition du festival international de jazz de Saint-Louis.

    Le domaine de l’art étant « un domaine à forte valeur ajoutée », les artistes devraient être davantage accompagnées, pour qu’ils puissent « se retrouver dans leur environnement ».

     »On les encourage parce que tout simplement leur engagement à travers l’art participe à la constitution d’une identité nationale. Nous sommes engagés dans une dynamique de souveraineté, et la base ne peut pas ne pas être la culture », a soutenu le secrétaire d’État à la Culture.

    Selon lui, le nouvel exécutif sénégalais a « concocté un programme qui met en avant une connexion entre les industries créatives et les industries numériques ».

    Pour Bakary Sarr, le secteur de la Culture  »ce secteur peut aider à l’employabilité des jeunes ».

    Commentant les thèmes abordés par les artistes, il les juge « intéressants et actuels », de l’environnement à l’écologie, en passant par d’autres thématiques pouvant relever de « préoccupations individuelles, mais aussi nationales ».

     »Nous sommes arrivés à un moment où l’art s’engage et participe à la constitution de ce que nous espérons être notre monde », et à travers ces tableaux,  »on perçoit que nous sommes dans une région menacée par la nature ».

    Il se félicite du fait que  »de par leurs œuvres, les artistes participent à la prise de conscience citoyenne et écologique ».

    AMD/BK

  • SENEGAL-CULTURE-DIAGNOSTIC / Matam : un officiel évoque les freins au développement de la culture dans la région

    SENEGAL-CULTURE-DIAGNOSTIC / Matam : un officiel évoque les freins au développement de la culture dans la région

    Kanel, 20 mai (APS) – Le centre culturel régional de Matam (nord) est appelé à faire un important travail d’encadrement et d’orientation, au regard des contraintes auxquelles les acteurs culturels locaux se trouvent confrontés, dont le manque de professionnalisme et d’infrastructures, a laissé entendre son directeur, Samba Kandé.

     »On note une absence de professionnalisme des acteurs culturels de la région de Matam. Ils évoluent en majorité dans l’amateurisme », a-t-il dit lors d’un panel auquel il prenait part lundi à Kanel, sur le thème  »Matam dans les arts et la culture ».

    « Nous, en tant que centre culturel régional, notre mission est de les accompagner, les aider et les orienter pour qu’ils soient professionnels », a expliqué le directeur du centre culturel régional de Matam lors de cette rencontre organisée sous l’égide du Collectif Fouta Slam.

    M. Kandé reconnait que des talents existent dans la région, mais la pleine expression de créativité est contrariée par l’absence de formation, l’inexistence d’infrastructures et de promoteurs privés, entre autres difficultés.

     Il y a aussi l’exode des acteurs culturels dont beaucoup quittent la région pour Dakar, Saint-Louis ou Thiès,  »pensant y avoir des opportunités pouvant leur permettre d’éclore leur talent culturel ».

     »Il est important d’asseoir d’abord sa base avant de la quitter pour d’autres régions », a-t-il indiqué à ce sujet, ajoutant que l’absence d’infrastructures et de salles de spectacles pouvant  »accueillir des grandes manifestations culturelles » contribue aussi aux difficultés des acteurs culturels locaux, à côté du manque de formation.

     »Les promoteurs privés sont quasi inexistants dans la région. Il nous faut des acteurs qui sont dans le privé qui peuvent organiser de grandes activités culturelles pour que les acteurs [culturels] puissent se produire », a déclaré M. Kandé.

    Il a aussi invité les acteurs du secteur à « se réunir autour d’une fédération au lieu d’avancer en solo », en donnant en exemple le Collectif Fouta Slam, mis en place en décembre 2023.

    Samba Kandé a de même plaidé pour une participation active des collectivités territoriales dans la promotion de la culture.

    Des déclamations de slam et de poèmes ont marqué ce panel, à l’initiative d’élèves et d’enseignants venus de différents établissements secondaires de la région.

    AT/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE / Idriss Benjelloun veut imprimer « une autre vision » au festival de jazz de Saint-Louis

    SENEGAL-MUSIQUE / Idriss Benjelloun veut imprimer « une autre vision » au festival de jazz de Saint-Louis

    Saint-Louis, 20 mai (APS) – Idriss Benjelloun, nouveau président de l’Association Saint-Louis Jazz, organisatrice du festival international de jazz qui se tient dans cette ville du nord du Sénégal, a fait part de son ambition d’apporter « une autre vision » à cette manifestation culturelle.

    M. Benjelloun a été porté à la tête de l’Association Saint-Louis Jazz, en remplacement de Me Ibrahima Diop, qui a totalisé douze ans à la tête de la structure.

     »Je suis là pour apporter une autre vision avec l’équipe de Sant-Louis Jazz », a déclaré le nouveau président de l’Association Saint-Louis Jazz, dimanche, à l’occasion d’une conférence de presse tenue conjointement avec une délégation de la direction générale de la Banque internationale pour le commerce et d’industrie du Sénégal (BICIS–Sunu Group), un des partenaires traditionnels du festival de jazz de Saint-Louis.

    M. Benjelloun, par ailleurs président du comité d’organisation de la 32e édition du festival international de jazz de Saint-Louis, a promis de faire de l’Association Saint-Louis Jazz  »une association d’utilité publique ».

    Intervenant lors de cette conférence de presse tenue sur le mythique bateau de croisière « Bou El Mogdad », la directrice générale de la BICIS, Ndèye Coumba Tew Aw, a assuré que sa banque va continuer à accompagner le festival de jazz de Saint-Louis.

    La BICIS est considérée comme  »un partenaire stratégique » du festival de jazz de Saint-Louis qu’il accompagne depuis 1993, date de lancement de cette manifestation.

    Elle est inscrite depuis 2016 dans le catalogue des plus importants festivals de jazz du monde, selon ses organisateurs.

    Le programme de cette manifestation comporte des concerts animés par des artistes de renommée internationale, une parade de voitures anciennes, des animations In et Off.

    CGD/AMD/FKS/BK