Catégorie : Culture

  • SENEGAL-CULTURE-AGENDA / Un forum sur « Culture et éducation » en juin à Kolda

    SENEGAL-CULTURE-AGENDA / Un forum sur « Culture et éducation » en juin à Kolda

    Kolda, 13 mai (APS) – Un forum sur le thème  » Culture et éducation » sera organisé le 8 juin prochain à Kolda (sud), en vue de permettre à l’ensemble des acteurs culturels et éducatifs de jouer pleinement leur rôle dans le développement de la région, a appris l’APS de son initiateur, l’artiste musicien Alseyni Baldé, connu sous le nom de Ziko. 

     »Nous nous sommes réunis pour réfléchir sur les conditions et préparatifs de l’organisation du forum sur +Culture et éducation+ que nous prévoyons de tenir le 8 juin prochain. Nous travaillons sur les stratégies et moyens à mobiliser pour réussir cet événement », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    L’artiste, à travers son concept  »Dream Sénégal développement », compte regrouper l’ensemble des acteurs culturels et éducatifs pour offrir une plateforme et un cadre de réflexion afin qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle dans le développement de la région de Kolda.

     »L’organisation de ce forum est d’une importance particulière pour nous surtout dans un contexte où la culture et l’éducation sont des leviers essentiels pour favoriser le développement économique de nos zones », a-t-il fait valoir.

    Il a en outre exhorté les populations à se mobiliser pour impulser la dynamique de développement de la région de Kolda avec un patrimoine historique et une culture riche et variée.

    L’artiste a saisi l’occasion pour annoncer également une prochaine tournée afin de vulgariser et promouvoir les potentialités culturelles de la région de Kolda.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Première édition du Festival des Arts et de la Culture de l’Afrique de l’Ouest, en septembre, à Abidjan

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Première édition du Festival des Arts et de la Culture de l’Afrique de l’Ouest, en septembre, à Abidjan

    Dakar, 13 mai (APS) – La première édition du Festival des Arts et de la Culture de l’Afrique de l’Ouest (ECOFEST 2024) se tiendra du 21 au 28 septembre prochain, à Abidjan, ont annoncé lundi, les Commissions de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Dans une vision commune de brassage des populations et de création de richesse issue des industries créatives, les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA ont choisi de coorganiser ECOFEST afin d’insuffler une nouvelle dynamique et renforcer les échanges entre les États membres de l’Afrique de l’Ouest’’, a ainsi déclaré la vice-présidente de la Commission de la CEDEAO, Damtien L. Tchintchibidja, citée dans le texte.

    ‘’Cet événement se veut un cadre d’échange multiculturel et multidisciplinaire qui viendra renforcer notre volonté de mieux conserver et valoriser le patrimoine ouest africain conformément à la volonté des chefs d’État et de gouvernement’’, a-t-elle ajouté.

    D’après le communiqué, l’objectif de cet événement culturel est de promouvoir les valeurs et les identités culturelles des peuples de la Communauté en vue du renforcement de l’intégration régionale à travers le brassage des populations de la région.

    ‘’Ce festival vise aussi à inaugurer une nouvelle ère dans la célébration de la diversité culturelle ouest-africaine et réaffirmer le rôle de la culture en tant que moteur d’intégration, de cohésion sociale et de développement socio-économique et culturel de l’Afrique de l’Ouest’’, ajoute la même source.

    Le projet d’organiser ECOFEST figurait déjà dans l’agenda de la CEDEAO depuis 1987.

    ‘’C’est à l’occasion de la réunion du secrétariat technique CEDEAO UEMOA du 04 juin 2018 à Abuja que nous avons décidé de joindre nos efforts pour (sa) concrétisation’’, a rappelé le Commissaire du développement humain de l’UEMOA, Mamadu Sérifo Jaquité.

    Cette première édition aura pour thème : ‘’La culture, catalyseur de la paix, de la diversité et de l’intégration économique et sociale en Afrique de l’Ouest’’.

    ABB/OID

  • SENEGAL-MAROC-CINEMA / Un film documentaire consacré aux sources de la confrérie Tidiane projeté en avant première à Dakar

    SENEGAL-MAROC-CINEMA / Un film documentaire consacré aux sources de la confrérie Tidiane projeté en avant première à Dakar

    Dakar, 12 mai (APS) – ‘’De Fes à Tivaouane, aux sources de la Tijanya’’, un film documentaire projeté en avant-première, vendredi à Dakar, consacre, pour Abdourahmane Fall, son réalisateur, un retour aux origines des solides liens entre le Sénégal le Maroc

    Le film de 72 minutes est sans doute une sorte de remontée aux sources de la Tijania, une confrérie musulmane soufie fondée entre 1781 et 1782 par Cheikh Ahmed Tijani et qui s’est propagée en Afrique, en Asie et à d’autres parties du monde.

    Au Sénégal, des figurent religieuses historiques incarnent le visage de cette confrérie à travers l’importance de leurs actions dans sa propagation. C’est le cas d’El Hadji Oumar Foutiyou Tall, El Hadji Malick Sy et El Hadji Ibrahima Niasse.

    L’importance des foyers religieux de la Tijania est développée à suffisance dans le film à travers des analyses d’intervenants tels le docteur Bakary Samb de Tinbuktu Institut et l’universitaire Abdou Aziz Kébé.

    ’Les liens historiques entre le Sénégal et les pays du Maghreb et particulièrement le Maroc sont le fruit d’un long processus dans lequel le religieux comme élément facilitateur a eu un incontestable rôle’’, a commenté le cinéaste lors de la projection en avant-première de son œuvre.

    Le film propose notamment un voyage qui débute à la mosquée et Zawiya de Rabat, passe par l’étape des vestiges et sites historiques de la ville de Fes avant de sillonner Tivaouane, Médina Baye, Louga, Thiès, Podor et Halwar, des localités sénégalaises où la confrérie Tidiane est très présente.

    Le réalisateur met par exemple l’accent sur la capitalisation du tourisme religieux à Fès et invite le Sénégal en à faire de même pour les foyers religieux de la Tijanya.

    ‘’’Au Maroc, ils ont su capitaliser la dimension religieuse de Fès sur le plan touristique. Si Fès a cette dimension culturelle, religieux on le doit aux Africains au sud du Sahara. Le Sénégal doit pouvoir capitaliser sur la tijanya’’, a dit le réalisateur.

    Il a par exemple fait valoir que le nombre d’adeptes de la confrérie est estimé à 200 millions dont 7 millions au Sénégal.

    Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr a lors de son allocution réaffirmé l’attachement des autorités sénégalaises ‘’aux relations profondes et historiques liant le Sénégal au Maroc.

    Il a salué la possibilité offerte par ce film documentaire de diffuser dans le monde ‘’un aspect essentiel de cette lumière qui, de Fès au Maroc, a irradié le Sénégal où son éclat a su être démultiplié jusqu’à dans les replis consolidés de notre culture sénégalais’’.

    L’ambassadeur du Maroc au Sénégal Hassan Naciri a, de son côté, insisté sur le fait que ce film illustre le lien profond et intemporel entre le Maroc et le Sénégal à travers le prisme spirituel de la tarikha Tijanya.

    ’Le film nous offre un regard sur la richesse et la diversité de notre héritage spirituel commun. C’est un legs historique, il nous appartient de le préserver, de le développer. Il n’est pas interdit d’en profiter pour donner un contenu à nos relations’’, a indiqué le diplomate à la fin du film.

    Le représentant la famille Sy de Tivaoune, Serigne Abdoul Hamid Sy qui a émis le vœu de voir le film projeter dans la cité religieuse de Tivaouane explique de son côté que le documentaire donne ‘’une vision holistique de la Tijanya, sa richesse et l’apport de chaque famille dans son rayonnement et ses enseignements’’.

    Selon le président de la cellule de communication du Gamou, le documentaire donne une cartographie des relations de coopération et d’amitié entre le Sénégal et le Maroc.

    Soulignant des redondances dans le documentaire, il a toutefois salué le travail titanesque de l’équipe du film.

    Le film tourné entre 2018 à 2021 avec une pause en raison de la pandémie de Covid-19 a pu être réalisé grâce au soutien de l’Etat du Sénégal à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel, à l’Office du tourisme marocain et à l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, entre autres.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / ‘’Behind the scenes Senegal’’, un projet lancé pour favoriser une industrie créative et équitable

    SENEGAL-CULTURE / ‘’Behind the scenes Senegal’’, un projet lancé pour favoriser une industrie créative et équitable

    Dakar, 12 mai (APS) – Les acteurs culturels et économiques, ont procédé, samedi, au lancement officiel du projet ‘’Behind the scenes Senegal’’, une initiative visant à catalyser le changement et à  »favoriser une industrie créative plus équitable et inclusive », a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes venus aujourd’hui pour marquer le début de cette initiative qui permet de catalyser le changement et de favoriser une industrie créative plus équitable et inclusive’’, a déclaré, le représentant du laboratoire des recherches économiques et monétaires (LAREM), Ousmane Faye.

    M. Faye intervenait lors du lancement officiel dudit projet, axé sur le thème :  »les jeunes femmes et l’inégalité entre les sexes dans le secteur créatif africain ». La rencontre a enregistré la présence de la directrice des Arts et de plusieurs acteurs œuvrant dans ce domaine.

    ‘’Ce projet favorise la diversité culturelle et l’autonomisation de la jeune femme dans le secteur de la culture’’, a-t-il expliqué M. Faye.

    L’industrie créative africaine, a-t-il ajouté, est en ‘’pleine essor’’, avec une richesse des talents, des innovations dans les domaines notamment de la mode, de la musique, du cinéma, des arts visuels, etc. Malgré cette immense potentielle, il a toutefois, regretté que les jeunes femmes créatrices en Afrique, soient souvent confrontées à des obstacles limitant leur accès aux opportunités et entravant leur succès.


    ‘’Nous cherchons à explorer ces obstacles et à changer avec le projet behind the scenes, cette situation’’, a-t-il indiqué en précisant qu’il s’agira aussi de cartographier le secteur créatif du pays pour, non seulement connaître l’infrastructure, mais également  les systèmes permettant d’avoir un bon outil de travail.

    Il a exprimé une détermination à faire en sorte que les voix et les talents des jeunes femmes ne soient plus jamais ignorés, mais célébrés et mis en valeur.

    ‘’Ce projet est mis en place pour renforcer la capacité des chercheurs femmes dans l’industrie créative. Il est mis en œuvre dans 7 pays africains dont le Sénégal, le seul pays francophone’’, a pour sa part, souligné le directeur de l’Institut des arts et de la culture (ISAC) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    Babacar Mbaye Diop a noté que le projet permettra d’avoir une base des données créatives de qualité en Afrique.

    ‘’Treize jeunes ont été recrutés, dont 10 femmes, pour une durée de 3 ans. Nous avons reçu plus de 100 dossiers et après délibération, seuls treize ont réussi’’, a fait savoir le directeur de l’ISAC.

    AMN/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE / Le troisième Festival du livre et de la littérature de Dakar s’ouvre le 29 mai, selon son président

    SENEGAL-LITTERATURE / Le troisième Festival du livre et de la littérature de Dakar s’ouvre le 29 mai, selon son président

    Dakar, 11 mai (APS) – ‘’Le livre, mémoire des civilisations’’ est le thème de la troisième édition du Festival international du livre et de la littérature de Dakar (FILID) et se tiendra du 29 mai au 1er juin, a annoncé vendredi son directeur, Abdoulaye Fodé Ndione.

     »Le thème de cette année est très porteur car, tel que stipulé dans mémoire des civilisations, le livre constitue un lieu de mémoire. C’est aussi un trésor qui accumule des années de civilisation, un repère qui permet d’aller visiter le passé et même parfois de prédire le futur’’, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

    Déclinant les axes majeurs de l’édition 2024 du festival, M. Ndione a fait savoir que sa particularité réside dans l’intégration des établissements scolaires qui seront à l’honneur, notamment  Les cours Sainte Marie de Hann, le lycée John Fitzgerald Kennedy et l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Des tables rondes, ateliers d’écriture, échanges et concours littéraire, ainsi que  des expositions et récitals de poésie seront au menu de l’évènement, a-t-il signalé non sans assuré qu’un concours de poésie sera organisé dans  les deux établissements invités où deux lauréats seront retenus dans chacun d’eux.

    Les lauréats des ‘’Prix Annette Mbaye d’Ernevilles de la poésie,  ‘’Prix Abdoulaye Racine Senghor du roman sénégalais’’ et du ‘’Prix Cheikh Hamidou Kane du roman’’ seront dévoilés pendant le festival.

    le directeur du festival a en même temps indiqué que l’inclusion des établissements et de l‘université Cheikh Anta Diop, ‘’sert de test’’ pour voir comment élargir le festival sur l’étendue du territoire sénégalais pour la quatrième édition. Il décrit le FILID comme un ‘’lieu de rencontre qui nourrit la production’’.

    De son point de vue,  ‘’ces rencontres d’échanges fructueux et productifs, visent à connecter le trio écrivains, éditeurs et lecteurs, notamment les élèves et étudiants qui, dans un avenir proche pourront s’illustrer dans les instances de production littéraire’’.

    KM/FKS/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Felwine Sarr : ‘’le bouddhisme est né à Colobane’’ est une méditation sur les mystères existentiels

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Felwine Sarr : ‘’le bouddhisme est né à Colobane’’ est une méditation sur les mystères existentiels

    Dakar, 11 mai (APS) – L’universitaire, musicien et éditeur Felwine Sarr présente son dernier recueil de nouvelles intitulé ‘’Le bouddhisme est né à Colobane’’, comme étant une méditation sur les mystères existentiels, permettant à l’auteur de questionner l’amour, la vie et la mort.

     ‘’C’est un questionnement, une vraie méditation que je pose dans le texte et j’essaie de mettre plusieurs situations différentes dans lesquelles le questionnement arrive et prend un aspect’’, a-t-il expliqué lors de la cérémonie de présentation de son recueil organisée jeudi, au deuxième jour de la rentrée littéraire des ‘’Editions Jimsaan’’.

    Sorti le 2 mai dernier, le recueil de sept nouvelles est publié en co-édition par ‘’Philippe Rey’’ (France) et ‘’Jimsaan’’ (Sénégal) dont Felwine Sarr est un des fondateurs.

    En 112 pages, l’auteur dit inviter à une quête incessante à travers des bribes d’histoires de personnages comme Fodé, Aby, Teibashin. Il en est de même pour  »lettre à Mabousso » [défunt Mabousso Thiam] adressée à ‘’un ami parti au pays sans fin’’.

    Revenant sur les choix du titre, Felwine Sarr souligne qu’il trouve son inspiration chez l’artiste Wasis Diop dont il trouve « la musique assez bouddhiste ».

    « Le bouddhisme est un clin d’œil, parce que dans l’idée du bouddhisme, il y a l’idée de voir les choses en toute lucidité, accepter le mouvement des choses, ce qu’on appelle l’impermanence que les phénomènes de la vie passent, se transforment et avancent avec sagesse », a expliqué celui qui enseigne aujourd’hui la philosophie africaine contemporaine et diasporique à l’université de Duke (USA), après avoir enseigné l’économie à l’université Gaston Berger de Saint Louis pendant 13 ans.

    A travers cet exercice d’élévation avec le bouddhisme, le livre pose ainsi ‘’une grande réflexion sur l’amour, le détachement et la compassion’’, a-t-il relevé.

    Poursuivant, il note que ‘’Colobane qui peut être aussi un lieu où l’expérience de vie induit chez les gens une sagesse semblable à celle du bouddhisme, un fait de culture dans ce cas précis’’.

    L’auteur d’Afrotopia dit intégrer dans son dernier recueil, des textes musicaux à travers les  chansons de Cheikh Lo, de Toumani Diabaté, de Wasis Diop, Aly Farka Touré, entre autres.

    Dans un style d’intertextualité, avec des artistes plasticiens comme Soly Ciss, Felwine Sarr indique vouloir embarquer les lecteurs dans un « voyage émotionnel » qui va les conduire de Dakar à Nantes (France), en passant par Kaolack, Ndaganne, Niodior, entre autres lieux.

    FKS/SMD/AKS

  • SENEGAL-MEDIAS / La RTS va ‘’refléter le pluralisme et la diversité de notre pays’’, assure Pape Alé Niang

    SENEGAL-MEDIAS / La RTS va ‘’refléter le pluralisme et la diversité de notre pays’’, assure Pape Alé Niang

     Dakar, 10 mai (APS) – Pape Alé Niang a assuré, vendredi, à Dakar, vouloir faire en sorte que la Radio-télévision sénégalaise (RTS) puisse ‘’refléter le pluralisme et la diversité de notre pays’’, sur les plans politique, culturel et social.

    ‘’L’essentiel, c’est […] de refléter le pluralisme et la diversité de notre pays […] sur les plans politique, culturel et social’’, a affirmé le journaliste nommé directeur général de l’audiovisuel public sénégalais en avril dernier.

    ‘’Je m’engage à […] faire de la RTS un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès de notre société. Ensemble, nous ouvrons une nouvelle page de collaboration […] pour porter haut le flambeau du service public de l’information’’, a-t-il dit lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a pris fonction.

    Niang a promis de ‘’laisser s’exprimer des sensibilités diverses’’, sur la RTS, dont la chaîne de télévision traîne une réputation de censeur de l’opposition, de ses militants, ainsi que certaines élites.

    ‘’Nous pensons que la réussite espérée […] ne sera pas seulement celle de la direction générale de la RTS, mais aussi de celle de ceux qui nous ont fait confiance en nous confiant cette tâche’’, a dit le nouveau directeur général, ajoutant : ‘’Nous relèverons aussi, ensemble, les défis de l’innovation.’’

    ‘’Dans l’exercice de cette profession, nous avons eu la chance d’avoir été employé et employeur. Ce que nous avons appris des deux côtés […] nous sera utile’’, a affirmé le directeur du site d’information Dakar Matin.

    Il a tenu à rappeler que la RTS est dotée de nombreuses ressources humaines compétentes pour exercer sa mission de service public.

    Pape Alé Niang, proche d’Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre, a été arrêté plusieurs fois en 2022 et 2023.

    Diplômé de l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication de Dakar, il a travaillé pendant plusieurs années pour la radio privée Sud FM.

    Niang est aussi un ancien employé de la chaîne privée 2STV.

    Après avoir quitté cette télévision, il a fondé le site d’information Dakar Matin, qui est réputé pour son hostilité envers l’ex-président de la République, Macky Sall, et ses proches.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-BENIN-CINEMA / Sortie en salle du film  »Dahomey » de Mati Diop au Sénégal et au Bénin, à partir de vendredi

    SENEGAL-BENIN-CINEMA / Sortie en salle du film  »Dahomey » de Mati Diop au Sénégal et au Bénin, à partir de vendredi

    Dakar, 10 mai (APS) – Le film ‘’Dahomey’’ de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop sortira en salle vendredi 17 mai, à Dakar et à Saint-Louis, a annoncé la chargée des relations presse de la cinéaste, Aïcha Dème, signalant que le film sera projeté au Bénin, à partir du 31 mai prochain.

    Récompensé de l’Ours d’Or à la dernière édition de la ‘’Berlinale’’, le festival international de film de Berlin, il sera projeté en avant-première, jeudi, à 20 heures au Seanema du Sea plaza, à Dakar sur invitation, précise un communiqué de presse transmis à l’APS.

    ‘’De Dakar à Saint-Louis en passant par les universités et les musées, elle [Mati Diop] ira à la rencontre du public’’, souligne le texte.

    Aïcha Dème précise que les projections se feront en présence de la réalisatrice Mati Diop et que cette sortie a été possible grâce au soutien de la direction de la cinématographie du Sénégal, du Fopica, de l’ambassade de France au Sénégal et d’Unifrance.

    Le film ‘’Dahomey’’, entre fiction et documentaire, a été tourné entre la France et le Bénin entre 2021 et 2023. Il suit le voyage des vingt-six trésors royaux du Dahomey rapatriés depuis Paris vers leur terre d’origine, devenue le Bénin.

    Le Dahomey, ancien royaume africain situé sur l’actuel Bénin, a reçu, dans le cadre de la restitution du patrimoine africain initiée par le président français Emmanuel Macron, 26 pièces d’arts sacrés pillés dans des palais royaux lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892.

    En novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey quittent Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, le Bénin.

    La réalisatrice Mati Diop s’interroge sur comment vivre ce retour de ‘’ces ancêtres” dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence.

    La réalisatrice donnera une conférence de presse sur la ‘’sortie exceptionnelle’’ de son film en Afrique au musée Théodore Monod, vendredi 17 mai, à 10 heures, avant la sortie en salle prévue le même jour, au Seanema et Pathé Mermoz Dakar, indique le communiqué.

    Selon Aïcha Dème, il fera également l’objet de projections exceptionnelles suivies de débats, en présence de la réalisatrice.

    ‘’Le film sera au musée de l’Institut fondamentale d’Afrique noire le 20 mai, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar le 24 mai, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, le 25 mai’’, souligne la chargée des relations presse.

    La réalisatrice animera aussi un master class avec les étudiants en cinéma à la salle Seanema, le 22 mai.

    Pour le Bénin, le film ‘’Dahomey’’ sera projeté le 31 mai en salle, au Canal Olympia Wologuédé.

    La réalisatrice va montrer le film également à l’université d’Abomey Calavi et dans plusieurs villes, souligne son staff.

    Mati Diop, réalisatrice de ‘’Atlantiques’’, a été lauréate du Grand prix du jury au festival de Cannes, en 2019.

    ‘’Dahomey’’ a été coproduit par ‘’Les Films du Bal et Fanta Sy’’ et ‘’Arte France cinéma’’ avec le soutien de la République du Bénin et du Sénégal, à travers le Fonds de promotion de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel (Fopica).

    Il sera distribué en Afrique par ‘’Sudu connexion’’ de la critique de cinéma franco-burkinabè, Claire Diao.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CINEMA / Le film  »Essaamaay: Bocandé, la Panthère », projeté à Sédhiou

    SENEGAL-CINEMA / Le film  »Essaamaay: Bocandé, la Panthère », projeté à Sédhiou

    Sédhiou, 10 mai (APS) – Le film documentaire  »Essaamaay: Bocandé, la Panthère » réalisé par Maky Madiba Sylla et Lionel Pourquoi, a été projeté jeudi à Sédhiou, à l’occasion de la commémoration de la douzième année de la disparition de Jules François Bocandé, le footballeur sénégalais décédé le 7 mai 2012, a constaté l’APS.

    Cette projection a permis au public venu nombreux à place de l’indépendance de Sédhiou de revisiter l’histoire de cette légende du football sénégalais et africain : Jules François Bocandé, originaire de Casamance et décédé en 2012 en France.

    Le film retrace le parcours de Bocandé, depuis ses débuts dans sa région natale de Casamance, en passant par ses succès au niveau national et jusqu’à son passage remarqué en Europe.

    L’objectif du film est d’enseigner aux nouvelles générations les qualités et le patriotisme de Bocandé qui a brillé tout au long de sa carrière footballistique, a expliqué Maky Madiba Sylla, l’un des producteurs.

    Il a exprimé son admiration pour Bocandé, soulignant que  »Jules a écrit certaines des plus belles pages de l’histoire du football mondial, des exploits qui méritent d’être connus et célébrés partout ».

    Le réalisateur sénégalais déclare avoir entrepris un projet ambitieux avec son film documentaire  »Essaamaay: Bocandé, la Panthère », qui vise à parcourir le Sénégal pour raconter l’histoire et l’héritage de Jules François Bocandé.

    Selon lui, ce film qui rend hommage à l’ancien footballeur et entraîneur sénégalais, cherche à  »clarifier » la vérité sur des moments controversés de sa carrière tout en célébrant ses succès.

     »Le film offre également un espace pour les souvenirs dont il doit faire le tour du pays », a-t-il dit.

    Le film documentaire qui a été diffusé en avant-première à Dakar, est décrit comme un moment d’émotions intenses pour les spectateurs, avec des témoignages poignants d’anciens joueurs, entraîneurs, journalistes sportifs, et membres de la famille de Bocandé.

     »Ces récits personnels offrent un aperçu intime des différentes étapes de la vie de Bocandé, depuis ses débuts à Ziguinchor jusqu’à ses jours de gloire en France et en Belgique », a déclaré l’adjoint au maire de Sédhiou, Oumar Kanté venu prendre part à la projection du film.

    Malgré l’importance de Bocandé dans l’histoire du football sénégalais et son impact sur la culture sportive du pays, M. Sylla a fait part de sa déception face à l’absence de reconnaissance officielle, soulignant qu’aucune rue de Dakar ne porte son nom.

     »Aujourd’hui, c’était l’occasion de poser un grand geste en donnant le nom de Bocandé à une route de Dakar. C’est très dommage que cela ne soit pas le cas », a-t-il déploré.

    Youssouf Diatta, le directeur du Centre culturel de Sédhiou, a de son côté déclaré que  »le film +Essaamaay: Bocandé, la Panthère+ est donc bien plus qu’un simple documentaire ». Il estime que  »c’est un hommage émotionnel à une icône du sport africain qui a laissé une empreinte indélébile sur le monde du football et sur l’Afrique ».

     »Il célèbre et honore un héros du sport qui continuera à briller dans les mémoires et à inspirer des générations à venir », a-t-il ajouté.

    OB/ASB/AKS

  • SENEGAL-CINEMA-UNIVERSITES / Festival films femmes Afrique :  »Inchallah a boy » projeté à l’Université Iba Der Thiam de Thiès

    SENEGAL-CINEMA-UNIVERSITES / Festival films femmes Afrique :  »Inchallah a boy » projeté à l’Université Iba Der Thiam de Thiès

    Thiès, 9 mai (APS) – Le film “Inchallah a boy“ du réalisateur Amjad Al-Rasheed a été projeté mercredi à l’UFR Sciences économiques et sociales de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, dans le cadre de la 6-ème édition du Festival films femmes Afrique.

     »Inchallah a boy » dont la trame se passe en Jordanie, raconte l’histoire d’une femme de 30 ans qui, après la mort subite de son mari, doit se battre pour obtenir sa part d’héritage, afin de sauver sa fille et son loyer, dans une société patriarcale, où avoir un fils changerait la donne.

    Pour Hadja Maï Niang, chef du département Langue, lettres et sciences humaines de l’UFR Sciences économiques et sociales de l’UIDT, ce film met en exergue “l’universalité de la vulnérabilité de la femme ». Des cas de femmes confrontées à un problème d’héritage sont souvent relatés par les médias sénégalais, a-t-elle fait remarquer.

    “C’est un hymne à la transformation sociale, montrant que l’homme et la femme doivent être côte à côte avec de la dignité », poursuit l’universitaire, selon qui, “l’héroïne du film nous apprend qu’on peut vivre l’espoir en étant un combattant pour la vie, l’honneur et la dignité ».

    Cette projection fait ressentir le “besoin de ressusciter le fait d’être en communion dans une salle pour suivre un film », a-t-elle fait valoir.

    Initié par l’Association Trait d’union, fondée en 1990 par un “groupe de femmes françaises vivant en couple mixte et soucieuses de s’intégrer harmonieusement dans leur pays d’accueil », le Festival Films femmes Afrique a tenu sa première édition en 2003, notent les organisateurs.

    Dans sa première phase, l’édition 2024 a projeté à Dakar et sa banlieue, du 26 avril au 4 mai, 60 films racontant des histoires de femmes africaines, produits par de jeunes réalisatrices africaines, autour du thème “Urgence climatique et paix », a dit à la presse Jocelyne Guissé, qui représentait l’association Trait d’union.

    Du 5 mai au 10, le festival se déplace dans les régions. Il sera à Mbour, Fatick, Toubacouta, Kaolack, Kaffrine, Louga et Ziguinchor, renseigne-t-elle.

    Elle s’est réjouie du “côté estudiantin » de l’étape de Thiès et des “nombreuses réactions » suscitées dans la salle par ce film, preuve, selon elle, que “le cinéma renaît ». “C’est un gage de réussite de voir ici à Iba Der Thiam qu’il y a une section cinéma (…) très jeune (qui) ne demande qu’à s’étoffer“.

    Le Festival films femmes Afrique qui se tient une fois tous les deux ans est une occasion de découvrir des films sénégalais, du continent et de la diaspora, montrant la condition de la femme, a dit Mme Guissé.

    ADI/OID